Insolite Il se perd dans les Pyrénées en allant acheter des cigarettes en Espagne
Il a été retrouvé "épuisé, grelottant de froid et perdu sur les hauteurs du Perthus.
Les fumeurs des régions frontalières de l’Espagne ont l’habitude de s’y ravitailler en cigarettes, moins chères qu’en France : malgré le confinement, un d’eux s’est perdu dans les Pyrénées alors qu’il était parti à pied acheter ses cigarettes, selon les gendarmes.
Dans un tweet, le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) des Pyrénées Orientales (sud de la France) dénonce le manque de civisme de cet habitant de Perpignan, retrouvé "épuisé, grelottant de froid et perdu sur les hauteurs du Perthus", village proche de la frontière avec l’Espagne.
"Les grands moyens"
Pour le secourir, les autorités ont dû mobiliser un hélicoptère de la Sécurité civile et "déployer les grands moyens".
"Ce jeune homme, parti de Perpignan en voiture, a été refoulé aux postes de contrôle entre la France et l’Espagne alors qu’il souhaitait se rendre à la Jonquère. Il a alors décidé de partir par un chemin de randonnée, espérant franchir la frontière par la montagne", relatent les gendarmes.
Il est ensuite tombé dans un ruisseau, dans des ronces, avant d’appeler les secours.
Après son hélitreuillage, il a été verbalisé, et devra s’acquitter de l’amende de 135 euros, pour non respect du confinement.
dna

dna a écrit:
Il chute d'une falaise en plein confinement
L'homme, qui n'était pas de la région, a chuté d’une falaise samedi à Telgruc-sur-mer dans le Finistère, dans une zone difficile d’accès. Il a été secouru et verbalisé.
En plein confinement, un homme de 23 ans a chuté d’une falaise samedi à Telgruc-sur-mer (Finistère), dans une zone difficile d’accès, et a dû être hélitreuillé vers l’hôpital de Quimper, selon les pompiers. L’alerte avait été donnée vers 17h50 par une personne qui l’accompagnait.
Une dizaine de personnes mobilisées pour lui porter secours
Une ambulance, un hélicoptère et une équipe de sapeurs-pompiers spécialisée dans les interventions en milieu périlleux ont été mobilisés dans cette intervention soit une dizaine de personnes.
Une demi-douzaine de gendarmes se sont aussi rendu sur les lieux, a précisé la gendarmerie de Châteaulin. "L’homme, qui n’était pas de la région, a été verbalisé", a indiqué la gendarmerie, soulignant que l’homme se trouvait dans une zone "particulièrement difficile d’accès". "Le littoral étant interdit, les personnes peuvent être doublement verbalisées", a rappelé la gendarmerie.

Un décret du 23 mars 2020 interdit jusqu’au 15 avril 2020 le déplacement de toute personne hors de son domicile à l’exception de certains déplacements essentiels dûment justifiés, sous peine d’une amende de 135 euros.

En outre, afin de freiner la propagation du coronavirus dans le département, la préfecture du Finistère a interdit l’accès aux plages du littoral et plans d’eau intérieurs, aux espaces de stationnement les desservant et aux sentiers littoraux, ainsi que la pratique depuis ces espaces des activités balnéaires, nautiques et plus généralement sportives.

27 juillet 1990 : Citroën fabrique sa dernière 2 CV



Il y a pile 30 ans, le 27 juillet 1990, la dernière 2 CV neuve quittait l’usine de Mangualde au Portugal. La 5 114 961e petite Citroën coule aujourd’hui des jours heureux dans un garage du Sundgau, en Alsace, faute d’avoir été récupérée par le patrimoine de la marque…
Depuis 1988, la production de la Citroën la plus populaire a été arrêtée à l’usine française de Levallois-Perret, là où les premières 2 CV furent construites dès 1948, et transférée à l’usine de Mangualde au Portugal. La dernière  “deuche” sera donc forcément portugaise et destinée au patrimoine de la marque aux chevrons. Mais dans ce coin du nord du Portugal, le directeur de l’usine, Claude Hébert, n’est pas trop à l’écoute des ordres de Paris ! Son directeur-adjoint l’informe durant le mois de juillet 1990 de l’arrêt définitif de la production de la 2 CV et lui propose de commander la dernière. Après une sieste, Claude Hébert se décide, à la seule condition qu’on lui fabrique une Charleston. À l’époque, l’usine n’assemblait plus que des 2 CV Spécial, rouge.
Les ouvriers qui appréciaient Claude Hébert changent les couleurs à la peinture et dotent cette voiture baptisée la "Ultima" de toutes les options Citroën possibles et imaginables. Puis la voiture rejoint le garage du directeur. La suite, c’est son fils adoptif, Patrick Bourdeaux, qui la raconte : "Mon père a pris sa retraite en 1996 et la 2 CV est remontée à Paris avec deux chauffeurs de l’usine. Il est malheureusement décédé l’année suivante et la voiture m’a été donnée par ma maman en 1998, avec 2 000 kilomètres au compteur. Mais je peux aussi vous révéler que l’avant-dernière 2 CV, c’est le directeur-adjoint, José Sebastia, qui l’a achetée. Mais comme Citroën mettait quand même la pression sur mon père pour avoir la "Ultima", il leur en a donné une autre, au hasard, une des dernières !"

La "Ultima" restera à Mulhouse

La voiture a ensuite disparu des "écrans radars" des collectionneurs car sa carte grise est passée de Hébert à Bourdeaux et de Paris au Haut-Rhin. "Elle a été immatriculée en Alsace le 6 janvier 1999. Grâce à un ami, j’ai réussi à avoir 1990 sur la plaque d’immatriculation, la date de sa fabrication." Patrick Bourdeaux, sur les conseils de ses amis collectionneurs, fait un peu attention en sortant sa “deuche” de moins de 15 000 kilomètres. Mais il ne se met pas non plus une pression excessive. "J’avoue, je suis citroéniste parce que dans la famille beaucoup de gens ont travaillé dans l’entreprise, mais je n’ai pas la fibre collectionneuse… sauf pour les miniatures. Et comme dit ma femme, cette voiture ce n’est qu’un tas de tôle comme un autre !" Un "tas de tôle" qui fait rêver les milliers de passionnés de 2 CV du monde entier mais dont Patrick Bourdeaux ne compte pas se séparer : "Elle ne sera jamais à vendre. Après moi, elle ira au musée de l’auto de Mulhouse, où je suis bénévole."
La dernière 2 CV française brûlée


La 2 CV de Patrick Bourdeaux ne cesse de prendre de la valeur, surtout depuis la disparition de la dernière 2 CV produite en France en 1988. Elle appartenait au journaliste Roger Brioult et a été volée en mars 2012, dans l’Orme, puis incendiée. Les voleurs se sont rendu compte de l’aspect invendable de cette voiture et ont préféré s’en débarrasser. Selon nos confrères de Ouest France, elle était "estimée à 110 000 €".
La "der des der" des "deuches" comptabilise actuellement 13 048 kilomètres et roule comme une jeunette. Elle vient même de fêter ses 30 ans en passant le contrôle technique haut la main. Patrick Bourdeaux refuse rarement une petite sortie entre 2CV ("J’espère être à la rencontre mondiale des 2 CV qui aura lieu en 2021, dans le Jura suisse, près de Delémont…") et est membre de l’Association internationale des amis du musée national de l’automobile de Mulhouse. Là, comme bénévole, il cultive l’amitié et la joie de vivre. À l’image de sa voiture simple mais unique.
dna

dna a écrit:
La campagne, on l’aime ou on la quitte

« Attention, vous êtes en campagne », avertit la mairie de Muhlbach-sur-Munster sur un panneau installé place du Weier. Ceux qui exècrent le chant du coq, le meuglement des vaches, ou les moteurs des tracteurs sont prévenus.
Muhlbach, ses 800 habitants au pied du Gaschney, ses deux clochers qui sonnent régulièrement, ses coqs qui chantent tôt le matin même le week-end, ses troupeaux qui paissent dans les prés, ses vosgiennes avec des cloches autour du cou, ses agriculteurs qui travaillent aux champs sur des engins, ses artisans qui cherchent à pérenniser leur activité, ses associations qui créent du lien, ses chalets qui poussent sur les pentes pour les amoureux de nature…

Au cœur du village, un panneau tricolore plante le décor et rappelle quelques évidences. La fin du message, cinglante, met en garde ceux qui voudraient changer, ou ébranler, cette identité rurale immémoriale. « Si vous ne supportez pas les bruits de campagne d’un village, c’est votre droit. Si vous ne supportez pas que d’autres puissent profiter de notre environnement, c’est votre droit. Mais respectez ces lieux et les personnes qui y sont habituées… ».
« Contre les cloches, les vaches, les tracteurs…. »

À l’origine du projet, le maire de Muhlbach, Patrick Althusser, évoque une opération de « sensibilisation » face aux litiges croissants. « Partout en France, on entend ces histoires de nouveaux résidents qui partent en croisade contre tout ce qui fait pourtant la beauté de la campagne, les coqs, les cloches, les vaches, les tracteurs… », remarque l’élu. Même énoncée « gentiment », il tenait à cette piqûre de rappel.

Le message a été parfaitement reçu sur les réseaux sociaux, avec des commentaires approbateurs en cascade et une centaine de partages : « Félicitations pour cette initiative qui honore notre ruralité », « A bon entendeur », « Merci, protégeons et valorisons notre patrimoine »… Le maire rappelle cependant que tout le monde est bienvenu dans la campagne, à condition d’accepter « ses bruits et ses odeurs », la clé du « bien vivre ensemble ».

Une loi protège le chant des coqs depuis janvier

Depuis le 30 janvier, la donne a complètement changé. Une loi a inscrit le chant des gallinacés ou l’odeur du moût du raisin au patrimoine sensoriel rural. Elle a fait l’objet d’un consensus rare, à la fois parlementaire et gouvernemental. Cette révolution juridique n’empêche pas pour autant un voisin à l’ouïe fine d’attaquer en justice les cloches des églises ou le tracteur du voisin, mais donne un avantage aux ruraux dans la décision.

Auparavant, les situations parfois surréalistes, souvent grotesques, s’étaient multipliées dans le pays. Le maire d’un village de Haute-Savoie avait signé un arrêté pour autoriser les coqs à chanter sur son ban communal. En Gironde, un autre élu avait tenté d’inscrire les bruits de la campagne au « patrimoine national ». Tandis qu’un village gardois avait installé, comme à Muhlbach, un panneau pour inviter ceux qui ne supportent pas le quotidien de la campagne à ne surtout pas rester.

equipe a écrit:
À 53 ans Kazu Miura prolonge avec Yokohama (Japon)


Le Japonais Kazu Miura, 53 ans, plus vieux footballeur professionnel du monde a signé une prolongation de contrat avec son club, le Yokohama FC.

Alors qu'il fêtera ses 54 ans en février, Kazuyoshi Miura n'est pas encore décidé à raccrocher les crampons. Le Japonais formé au Brésil vient en effet de signer une prolongation de contrat à Yokohama, qui évolue en première Division japonaise (J-League).

Il disputera ainsi sa 36e saison en pro. « Je vais travailler dur chaque jour, en ayant pour objectif de contribuer à la victoire de l'équipe cette saison en jouant le plus grand nombre de matches possible », a assuré celui qui a disputé quatre matches lors de la dernière saison.

dna a écrit:
Ils tentent de voler un train : trois mineurs en garde à vue, un quatrième en fuite
Dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 mars, quatre mineurs âgés de 16 et 17 ans ont apparemment tenté de voler un train en gare de Saverne pour rejoindre Strasbourg, à une quarantaine de kilomètres. Ils se seraient introduits dans la locomotive et auraient essayé de la faire démarrer sans y parvenir, a-t-on appris de sources judiciaires. On ignore s’il s’agissait d’un train de fret ou de voyageurs.

En désespoir de cause, les jeunes ont pris place comme passagers à bord d’un train TER à destination de la capitale alsacienne, où trois d’entre eux ont été interpellés par la police et placés en garde à vue. Le quatrième a pris la fuite. Selon les premiers éléments de l’enquête menée conjointement par les parquets de Saverne et Strasbourg, les mineurs voulaient rentrer chez eux après « une mise au vert » dans ce secteur des Vosges du Nord.
Les investigations se poursuivent pour appréhender le dernier suspect et éclaircir les circonstances de cette tentative de vol en réunion rocambolesque.