Vu que le site bug, je vous met aussi la suite de l'article :
Quand prime rime avec déprime(Ne pas confondre avec « la bonne paille », jeu pratiqué de Zurich jusqu’à Mayfair dans les milieux autorisés avec du Smecta blanc de
Colombie qu’on met dans les narines et qui fait acheter des clubs avec plein de dettes dedans).Comme le dirait mon ami électricien «
La bonne paye c’est comme le lundi au soleil, c’est un jour qu’on n'aura jamais. » Et bien figurez-vous que c’est désormais possible avec ce jeu édité aux éditions Carousel tout spécialement pour Noël avec l’argent que vous n’avez pas dépensé dans la boutique fermée du stade de la Meinau.
Arriverez-vous à gérer le budget du Racing Club de Strasbourg jusqu’au dépôt de bilan ? Rien n’est moins sûr, entre les voitures en leasing que le club paie sans savoir à qui, les sorties nocturnes des joueurs, les sorties diurnes de Plessis l’ex-futur-toujours-ami-mais-pas-vraiment-non-plus du président actuel, les procès des anciens pensionnaires du Racing, et moult sources de revenu qui susciteraient bien de nouvelles vocations chez votre entraineur mystère.
En plus, il faudra passer à chaque fin de mois par la case DNCG qui décidera si vous continuez ou non le mois suivant. Mais pas de soucis à voir, vous pourrez les bluffer avec les cases « plan social » : des licenciements variablement évolutifs. A vous de choisir le bon statut de vos employés entre « a priori licenciés » puis « peut-être pas licenciés » puis « plus licenciés du tout ». A votre disposition également, des contrats non homologués mais aussi de prodigieuses ascensions sociales dignes des plus grands films de propagande américaine, avec des assistantes qui deviennent directrices marketing ou des concierges promulgués aménageurs open space et huissiers de justice pour local de supporters.
Par ailleurs, les cartes transaction vous permettront de vendre des joueurs, même les mauvais, et vous pourrez transférer cet argent directement à Londres sans le déclarer, tout en mettant à l’essai discrètement des joueurs asiatiques pour que le futur transfert de Kekteo passe inaperçu.
Le jeu se termine le sixième mois, jour du dépôt de bilan, où vous pourrez faire vos comptes entre les casseroles que vous trainez, mais que vous n’aurez pas à payer, et l’argent que vous avez pu récupérer tout au long du jeu pour tenter de ne pas partir avec un trop lourd passif. La bonne paye, c’est un peu comme un mauvais film de Luc Besson : il y a souvent peu d’intérêt à rester jusqu’à la fin.
Hit the Road Jaf’ ! « On ne peut pas tromper mille fois une personne mais on peut tromper une fois mille personnes ».
C’est en s’inspirant de cette magnifique maxime que Carousel Finance vous propose ce jeu où vous devez raconter n’importe quoi sur le Racing à
mille personnes. Un mensonge = un borgne. Attention, la concurrence est rude et il est interdit de recourir à des classiques usés jusqu'à la
corde tels que «
Garay est meilleur que Gallardo », «
Per Pedersen est le buteur qu'il nous manquait » ou encore «
Je suis ici pour longtemps . »
Et si vous êtes chanceux, peut-être pourrez-vous utiliser un de ces quatre jokers :
Le propriétaire : tu es le patron, tu dis ce que tu veux, tu fais ce que tu veux, et tu pourras booster ton nombre de borgnes en faisant publier tes publireportages sur kcb.com.
L’as du voulant : présent dès qu’on parle de rachat du Racing, cette carte représente celui qui veut, qui veut et qui reveut mais qui, en vrai, ne peut pas, ne peut pas et ne repeut pas. Et pour revenir autant à la charge, ne vous inquiétez : il est bon en boniments.
L’increvable : une source intarissable de phrases cultes, «
Si, avant la fin de semaine, vous lisez dans les journaux que nous sommes rétrogradés en CFA, ne vous inquiétez pas », «
Ils seront tous qualifiés » ou encore «
il n’y aura pas de licenciements. »
Si terne de sens : un organisme pas toujours très utile, mais qui en a entendu des vertes et des pas mûres de la part des dirigeants du
Racing depuis un an. Il y a vraiment moyen qu’on vous donne là-bas un florilège de bobards.
« Au revoir, au revoir Président… »L’époque où le Racing était connu pour ses cent entraineurs différents depuis sa création est révolue ! Quoi, onze défaites d’affilée ? Pff, c’est aussi du passé ! Place au nouveau défi : à toi de le relever en alignant quatre présidents… et c’est gagné !
En cours préparation : Puissance 10, où tu devras aligner dix procès perdus d’affilée.
Antoine Lavoisier « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se… rachète »Il n'y a plus de sous et il y en aura de moins en moins. Une seule solution : faire les fonds de tiroir, et des vestiaires, pour vendre l’invendable afin d’oublier qu’on a acheté l’inachetable. Vous êtes président du Racing et vous devez trouver des millions d’euros, tout est bon à prendre… et à revendre ! Et la liste est non exhaustive :
- Toutes les radios d’Ulrich Le Pen numérotées de 1 à 346 (voir photo)
- L’analyse gamma GT de Plessis deux heures après la signature de son contrat au RCS
- La glacière d’Hervé Tum
- La femme de Frank Leboeuf laissée par Franck Sauzée
- Le vrai passeport de Diego-Hector Garay
- La maquette de l’EuroStadium de Philippe Ginestet, en partie mangé par les grands hamsters d’Alsace
- Le colis de Claude Leroy
- L’oreille interne de Nelly Viennot
- Un plan B. Pièce extrêmement rare, puisque même Plessis n’en avait pas. Souvenez-vous du « en cas de descente je n’ai pas de plan B »
- Le livre culte de Bernard Gardon « Comment se faire des amis »
- Le livre culte de Patrice Harquel « Comment se faire Gardon »
- Les horaires d’avion de la ligne Strasbourg-Bayonne
Rends-moi mon jouet !Malgré la multitude de jeux que propose Carousel, il n'est pas certain que le supporter s'amuse énormément. Même à Noël, il est difficile de se
réjouir quand on a quotidiennement l'envie de balancer au gamin qui s’est offert le Racing à Noël dernier que, pour paraphraser le voisin de Frédéric Chopin au Père Lachaise,
« On peut jouer à tout, mais pas avec n'importe quoi... »