Qui après Paterno?

Les candidatures à la succession de Bruno Paterno se multiplient.
Selon Roudy Keller, le manager de l'USSU confirme une vingtaine de candidatures sur son bureau: "Une décision définitive sera prise à la mi-avril".
La piste locale semble privilégiée puisque moins onéreuse, quelques noms semblent se détacher. Olivier Froemer qui a fait monter le club lors de son passage (2008/2013), Hervé Sturm (Montbronn), Sébastien Meyer (Sarreguemines), Farid Touileb (Raon-l'Etape ou Thaon-les-Vosges) ou Eric Becker (Reipertswiller). Ce dernier semble le candidat le plus "sérieux".

Match en retard :

SARRE-UNION 4-2 RAON-L’ÉTAPE  

Les buts : Belkati (20e ), Riff (24e ), Dirand (35e ), Belkati (69e ) pour Sarre-Union ; Gehin (51e ) Balogou (90e +2) pour Raon.

Le maintien semble assuré.

Le bruit courait depuis l’annonce de la non reconduction du contrat de Bruno Paterno pour des raisons financières il y a trois semaines, Laurent Weinstein l’a confirmé hier: Éric Becker sera l’entraîneur de l’équipe de CFA la saison prochaine. «C’est quelqu’un que j’avais déjà approché il y a deux ans, mais il n’était pas disponible», explique le président de l’US Sarre-Union dans les DNA. À 50 ans, l’ancien professionnel d’Istres, de Lorient et de Toulon, qui termine sa sixième saison à l’US Reipertswiller, a un joli défi devant lui.

Sarre-Union – Fleury-Mérogis (1-2)
Coup d’arrêt
En recevant Fleury-Mérogis, Sarre-Union espérait se rapprocher du maintien. Il a chuté
Une série se termine, une autre se poursuit. Autrement dit, Sarre-Union a vu sa belle période d’invincibilité se terminer à la onzième rencontre. Quant à Fleury-Mérogis, elle la porte à quinze matches.

« C’est beaucoup de frustration, c’est un coup d’arrêt, mais il n’y a rien de dramatique », soupirera un Bruno Paterno, forcément déçu.

« Fleury-Mérogis a démontré que c’était une belle équipe, taillée pour le haut niveau. Elle n’a pas volé sa victoire, même si je pense que le nul n’aurait pas été illogique. »

Tout commence par cette belle frappe enroulée de Belktati sur laquelle Petit se détend superbement (4e ’), mais tout se poursuit avec une équipe visiteuse qui impose son inspiration.
Tout commence par cette belle frappe enroulée de Belktati sur laquelle Petit se détend superbement (4e ’), mais tout se poursuit avec une équipe visiteuse qui impose son inspiration.

D’ailleurs, Valérius n’en manque surtout pas quand, excentré, à l’entrée de la surface, il place une frappe également enroulée. La balle s’en va se blottir superbement dans la lucarne droite de Meyer (0-1, 13e ’).

Puis le gardien bas-rhinois sera à son tour très inspiré en se jetant dans les pieds du même joueur (26e’ ).
Belktati rate le coche
Petit à petit, ses coéquipiers vont se relever, par Djé d’abord qui bute sur le gardien de but (28e’ ), puis par Schermann toujours aussi… schermannien finalement !

Le milieu droit récupère rageusement un ballon dans les pieds d’un défenseur, en évite un autre, avant de placer un tir hors de portée de Petit pour l’égalisation (1-1, 30e’ ).

« On a eu le mérite de revenir, on aurait même pu prendre l’avantage », constatera Bruno Paterno.

Effectivement, sur ce centre d’ajusteur de Lippmann, Belktati, seul à cinq mètres du but, expédie le ballon en direction des oiseaux (41e ’).

Il sera beaucoup plus adroit un peu plus tard, mais plus malheureux aussi, puisque c’est la barre transversale qui repousse le ballon sur cette frappe puissante (53e ’)
 Les lucarnes de Fleury-Mérogis

Quant aux joueurs de l’Essonne, par l’intermédiaire de Valérius, Autret et Maxwell (presque sur la même action), ils permettent à Meyer de s’illustrer (55e’ ).

Malheureusement, Djé perdra un ballon au milieu de terrain, malheureusement, Schneider sera poussé à bousculer Slijepcevic qui s’en était emparé et qui filait vers la surface.

Sur le coup franc qui suit, El Bouraissi est aussi adroit qu’heureux en trouvant… la lucarne droite (décidément) de Meyer (1-2, 57e ’).

La suite sera forcément compliquée pour Sarre-Union, face à une équipe qui a l’art de bien se regrouper, tout en restant dangereuse sur quelques contres, comme sur celui d’Autret tout près d’ennuyer sérieusement Meyer (82e’ ).
Mais il serait injuste d’oublier cette frappe de Schermann, après ce corner tiré par Zerbini, qu’Augustin repousse sur sa ligne de but (65e ’).

Et puis, au bout du temps additionnel, il faut toute l’attention de Petit pour repousser ce tir d’Hassidou.

Hier, Sarre-Union n’a pas fait de pas en avant décisif pour assurer son maintien. Il lui faudra un peu plus de réalisme, ou de réussite pour le réaliser. Contre Moulins, ce jeudi, il faudra jouer d’audace…
dna

cfa - Après Sarre-Union – Fleury-Mérogis (1-2) : Laurent Weinstein s’explique sur la succession de Bruno Paterno « Un choix réfléchi »
C’est officiel depuis vendredi, Éric Becker sera le prochain entraîneur de l’US Sarre-Union. Il prendra la suite de Bruno Paterno, qui a d’abord maintenu le club en CFA lors de sa première saison et est en passe de le faire lors de la deuxième, tout en lui imprimant un style offensif. Le point avec Laurent Weinstein, le président du club d’Alsace Bossue.

Vendredi, vous avez officialisé l’arrivée d’Éric Becker à Sarre-Union. Quelle sera sa place dans l’organigramme, son ou ses rôles ?

– Son rôle sera très simple, faire comme les précédents c’est-à-dire nous maintenir en CFA, mais aussi d’avoir un regard sur nos jeunes et surtout sur notre équipe II. Il est important pour notre club de pouvoir intégrer les jeunes s’ils sont méritants.
« Le nom d’Éric Becker ne sonne pas creux en Alsace-Bossue »
Quels ont été les critères décisifs quant à sa venue ?

– Éric est un entraîneur que je souhaitais déjà recruter il y a deux ans, et ce avant Bruno Paterno. Mais il n’était tout simplement pas disponible et il avait déjà donné son accord à son président. Je l’ai donc gardé à l’œil et l’ai relancé il y a quelques semaines. Nous avons des compétences à proximité de Sarre-Union alors pourquoi ne pas en profiter.

Il habite à dix minutes du club, c’est une personne qui a d’énormes qualités tant techniques qu’humaines. La preuve est qu’il aura fait six saisons à Reipertswiller et aura maintenu ce club pendant toutes ces années au niveau DH.
Il est aussi plus dans les moyens financiers de notre club et c’est aussi une personne reconnue de tous, le nom d’Éric Becker ne sonne pas creux en Alsace-Bossue.

– Si on parle d’Éric Becker, on doit également évoquer le départ de Bruno Paterno, un coach qui est en passe d’obtenir un deuxième maintien brillant malgré la défaite de samedi, avec en plus une qualification pour les 32es de finale de la Coupe de France et 42 500 euros de primes en plus…

– Bruno a fait un énorme travail et surtout un travail de qualité à Sarre-Union. C’est le premier entraîneur à avoir emmené une équipe de l’USSU en 32es de finale de la Coupe de France.
Rien que pour cela, nous lui devons reconnaissance. Et il va à nouveau nous assurer le maintien cette saison. Nous aurions bien évidemment pu continuer à travailler ensemble. Mais voilà, chez nous à l’USSU, tout est une question d’argent et nous ne pouvons pas continuer à dépenser le sou que nous n’avons pas. Bruno est tout simplement trop cher pour nous, mais là aussi je n’en veux à personne car tout cela avait été discuté avec l’intéressé avant sa venue.

Mais après, quand arrive la possibilité de rectifier le tir en tant que président, il est de votre devoir de le faire. Un président d’un club de la région lyonnaise m’avait dit : “Si tu veux rester maître, change d’entraîneur tous les deux ou trois ans”… Il y a peut-être du vrai.
Est-ce le genre de décisions prises à regret ?

– Je n’ai jamais eu à regretter une décision que j’avais prise. Il y en a eu des bonnes, mais aussi des mauvaises. J’assume cela. Mais, dans le cas qui nous intéresse, c’est une chose mûrement réfléchie et, avant de l’annoncer à Bruno, j’étais parti une semaine en congés.
« Nous sommes conscients que nous ne nous battons pas à armes égales »
Cela m’a quand même permis d’y réfléchir et de ne rien faire dans la précipitation. Et quand une décision est prise, il faut savoir l’annoncer.

Comme j’ai du respect pour Bruno, il était normal que je lui fasse l’annonce rapidement. Cela lui permettra aussi de préparer son avenir.

– Dans une interview (voir DNA du 15 septembre 2014) , vous disiez que le A de CFA était la seule chose qui restait d’amateur à ce niveau. Est-ce que votre club y a sa place alors que partout ailleurs, on s’entraîne comme un club pro ?
Il est vrai que dans les autres clubs, les entraînements se font plutôt le matin, mais ceci n’est pas envisageable chez nous car nous avons encore quelques joueurs qui ont un emploi et j’en suis heureux.

Alors, il faut s’adapter et il faudra aussi s’adapter la saison prochaine aux horaires du nouveau coach car lui aussi à un emploi.

Nous sommes conscients que nous ne nous battons pas à armes égales avec beaucoup d’autres clubs du CFA, mais tant pis.

Cela fait quand même quatre saisons que nous tenons et, surtout, cela fait quatre saisons que nous avons la chance de voir du beau football à Sarre-Union. Nous faisons tout, humainement et financièrement, pour que ça dure.
dna

CFA Groupe B
24ème journée
Jeudi 02 Avril 2015
      Sarre-Union     2 - 1     Moulins    

:bravo:je crois que là le maintien est définitivement assuré

Je pense aussi Paterno a fait quand même du bon boulot.

La décompression après la victoire contre Moulins?
En tout cas, l'USSU vient d'être éliminé de la Coupe d'Alsace contre un club hiérarchiquement inférieur de 3 divisions, le FC Kronenbourg (2-1).
Ce club apparaît de plus en plus comme la bête noire en coupe puisque c'est la 3ème fois que Sarre-Union se fait éliminer par ce club strasbourgeois après 2011 et 2012.

Après Aubervilliers – Sarre-Union (3-2) - Football Encore un effort
Passé tout près d’un succès qui aurait presque pu lui offrir le maintien, Sarre-Union va devoir donner un dernier coup de collier pour sauver sa place en CFA. Malgré des coulisses agitées, la confiance est de rigueur dans les rangs de l’USSU.
Ils étaient à un cheveu de prendre une sérieuse option sur le maintien. Mais le sort en a décidé autrement…

Samedi soir à Aubervilliers, les joueurs de l’US Sarre-Union ont vécu une rencontre ô combien frustrante. En tête à la mi-temps (1-2), ils ont manqué de nombreuses occasions dans le second acte avant d’être rejoints, puis “crucifiés” dans les ultimes minutes par des Franciliens accrocheurs.
« Pas de place pour l’individualisme »

« Le football est parfois cruel, confiait Bruno Paterno, l’entraîneur alsacien, une petite heure après la fin de la partie. On ne mérite vraiment pas de perdre. »
Pour le coach des Bleus, ses hommes ont presque pêché par excès de prudence. « Dans le dernier quart d’heure, on a voulu gérer notre avance et on a reculé, reculé… On leur a permis de balancer de longs ballons dans nos 16 mètres. Le vice et le réalisme ont fait le reste », analysait-il, un brin amer.

Si la victoire n’aurait peut-être pas suffi à vaincre définitivement le spectre de la relégation, elle aurait permis à l’USSU de l’éloigner considérablement.

Au lieu de cela, les coéquipiers de Schneider doivent encore et toujours regarder derrière.

« Sur les cinq matches qu’il nous reste à jouer, il nous faut au moins une victoire », estime Bruno Paterno, qui ne semble pas inquiet pour autant.
« Au vu de la qualité de nos prestations, ce serait un drame de nous voir dans la charrette en fin de saison. On a le niveau et le talent nécessaires pour se sauver. »

Seulement voilà, on pourrait croire que les événements qui ont récemment secoué le club d’Alsace Bossue – l’annonce du départ de Bruno Paterno, qui sera remplacé la saison prochaine par Éric Becker – n’entraînent une démobilisation au sein d’un groupe très attaché à son coach.

Pour Bruno Paterno, il n’en est rien. « Mes garçons sont assez responsables et adultes pour être sérieux jusqu’au bout. Et puis, ceux qui souhaitent quitter le club pour tenter leur chance plus haut ont intérêt à se montrer. Je ne crains aucune démobilisation », affirme-t-il.
Et le coach sarre-unionnais d’insister. « Le football est fait de départs, d’arrivées et de changements d’entraîneur. Les joueurs ont l’habitude. À Sarre-Union, il n’y a pas de place pour l’individualisme. Le collectif prime toujours sur le reste. »

En attendant d’y voir plus clair sur son avenir, l’USSU doit repartir de l’avant.
Prochain rendez-vous : dans deux semaines à domicile face à Jura-Sud. « On est davantage à l’aise face à ce genre d’équipe, plutôt joueuse, que contre les formations de la région parisienne, qui misent souvent sur le jeu direct », souligne l’entraîneur.

Et ce dernier d’ajouter, un brin malicieux. « On est aussi capable de ne plus perdre un match… » Quoi qu’il en soit, la belle histoire entre Bruno Paterno et son groupe mérite largement une “happy end”.
dna

Vivement la fin de saison quand même tout en restant en CFA.

Incroyable quand même le nombre de points abandonnés lors du dernier quart d'heure de jeu.

En bleu et contre tout 05:00 cfa - Gros plan sur Arthur Dirand (US Sarre-Union) En bleu et contre tout

La victoire (3-1) contre Jura Sud après une belle rencontre assure quasiment le maintien de l'USSU qui compte désormais 9 pts d'avance sur le premier relégable à 4 journées de la fin.

Il faudra gagner encore un voir deux matchs et ils seront rassurés.

27ème journée
Troyes B  1 - 3 Sarre-Union

Marco 69/73 a écrit:

Il faudra gagner encore un voir deux matchs et ils seront rassurés.

C'est fait. En  route maintenant pour rattraper Mulhouse.

Ils ont tiré la corde cette saison pour le budget, est-ce que ça sera suffisant l'Année prochaine?

L'USSU est depuis longtemps sur le fil du rasoir. En fait, ils avaient à peine réussi à acquérir un semblant de stabilité financière dans la division inférieure il y a 4 ans quand ce miracle de la montée s'est produit en 2011.
A moins de trouver un mécène miraculeux, je crains que ce club ne soit destiné à retourner en CFA2 au plus tard dans deux ou trois ans. En fait, ce club est un miracle permanent.

CFA Groupe B
28ème journée
Samedi 09 Mai 2015
Sarre-Union 3 - 2 Metz B

C'est avec ce genre de résultat que l'on voit que ce club a progressé.
Il y a deux ou trois ans, l'USSU perdait lourdement ces matchs contre la réserve de Metz. Maintenant, il gagne. A noter qu'il fallait absolument un résultat positif pour Metz pour garder une chance de se maintenir et qu'il y avait des pros.

Les victoires s'enchaînent.
Une nouvelle cette fois-ci à Raon l'Etape (0-2) lors de l'avant-dernière journée, un succès qui permet à l'USSU de se hisser à la 5ème place. Qui pouvait croire à une telle position au classement il y a deux mois?
A noter dans les nouvelles navrantes de ce match, la sortie sur blessure (rupture des ligaments croisés quand même) d'un joueur de Sarre-Union.

Siegfried Aissi-Kédé, gardien mulhousien, serait dans les petits papiers des dirigeants de l'Alsace-bossue.

Sa fiche

Il y a pas mal de joueurs qui partent de Mulhouse.

Avant Sarre-Union – Belfort, samedi (18h) Der pour Djé
Comme ses coéquipiers, il va dire au-revoir au public de Sarre-Union. Jean-Philippe Djé espère poser un joli point final au récit de cette saison, en en prenant quatre face au leader, Belfort.
http://www.dna.fr/sports/2015/05/22/der-pour-dje

Bruno Paterno après Sarre-Union – ASM Belfort (0-2) « Je me suis investi pleinement »
Si la quatrième saison de Sarre-Union en CFA vient de s’achever sur un nouveau maintien, le club d’Alsace-Bossue la termine avec un bilan très positif : une sixième place et une qualification historique pour les 32es de finale de la Coupe de France. Les impressions de Bruno Paterno, son entraîneur, qui laissera sa place à Éric Becker (présent samedi dans les tribunes) sur le banc de touche après deux années très riches.

A vec quel sentiment partez-vous de Sarre-Union ?
– J’ai le sentiment du travail accompli. Sur ces deux ans, le bilan est positif. La saison dernière, nous avons fini à la dixième place. Cette saison, nous terminons sixièmes, tout en disputant un 32e de finale de Coupe de France. À l’échelle de Sarre-Union dans le football français, c’est énorme.
Nourrissez-vous des regrets, des rancœurs, des déceptions ?
Le regret principal est de ne plus pouvoir travailler avec mes joueurs. Nous avions installé un vrai lien d’écoute et de respect, voire d’amitié. Ils ont été magnifiques sur la phase retour et j’ai pu compter sur eux malgré l’annonce de mon départ courant mars. Ils ne m’ont pas lâché.
« Il y a une vraie ferveur populaire autour de ce club »
La déception, c’est de ne pas pouvoir continuer le travail mis en place depuis deux ans. Nous étions sur une phase ascendante, et il faut comprendre que les choses prennent du temps. Avec le plus petit budget du CFA, nous avons démontré que le travail, l’organisation, la rigueur, et une certaine forme de professionnalisme sont indispensables pour réussir.

– Avez-vous le sentiment d’avoir marqué l’histoire de ce club ?
Ce n’est pas à moi de répondre. Il faut laisser passer du temps pour faire le bilan du passage d’un coach. Mais, comme à mon habitude, j’ai travaillé dans le plus grand respect du football. J’ai tenté d’apporter toute mon expérience.

– Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?
D’abord, je veux remercier le club de Sarre-Union et son président, Laurent Weinstein, de m’avoir permis de vivre cette aventure. Avant que je signe, beaucoup de personnes m’avaient prévenu que Sarre-Union allait chuter après la saison difficile que le club avait vécu avec un maintien extraordinaire obtenu lors de la dernière journée. Deux ans plus tard, je laisse le club à une belle sixième place.

– Quelle part vous attribuez-vous dans les parcours de ces deux saisons ?
 Il est difficile de répondre. J’ai travaillé avec un staff, préparateur physique, entraîneur des gardiens, kiné et un élève kiné, qui m’a aidé dans cette aventure. Et, malgré des secousses en interne courant décembre au vu de notre classement, je n’ai pas fléchi. J’ai continué à travailler avec force et motivation pour arriver à ce résultat.

– Qu’a-t-il manqué pour faire mieux ?
(Il sourit) Tout dépend de l’objectif fixé. Jouer un 32e de finale de Coupe de France était capital pour la trésorerie du club. Nous l’avons fait et permis d’engendrer 42 500 euros de primes. Quant au maintien, il n’a jamais été obtenu si tôt durant les saisons précédentes. Pour faire encore mieux, il aurait certainement fallu disposer de deux à trois joueurs supplémentaires.

Notre effectif était trop limité en quantité et nous en avons souffert en automne. J’ai perdu Guillin dès le mois d’août (ligaments du genou) , puis Simsek en septembre (opération du ménisque) avec une rechute en janvier. Il ne me restait plus que quinze joueurs de champ. Vous ajoutez parfois une suspension, parfois un blessé, parfois un malade… Allez vous défendre en CFA !

– Quelle image forte garderez-vous d’ici ?
C’est surtout la passion. Nous sommes le deuxième club après le Racing à attirer autant de public dans le Bas-Rhin. Il y a une vraie ferveur populaire autour de ce club. J’ai reçu beaucoup de messages de soutien de la part de certains supporters. Ça m’a fait plaisir…

– L’un des arguments avancés pour justifier votre départ a été votre coût. Êtes-vous un entraîneur cher ?
Déjà, qu’est ce que cela veut dire ? Tout est relatif ! Que fait le coach principal dans le club ? J’ai suivi les éducateurs, organisé des réunions, mis en place, et pour la première fois, un stage football-vacances qui a été une vraie réussite avec 39 enfants inscrits. Je me suis investi pleinement, je peux vous garantir en sachant les salaires de mes collègues que je suis très loin de certains. Demandez à mes ex-présidents si j’étais cher…
« Je souhaite rester dans le football »
On vous sent énervé sur le sujet…
 Je trouve très maladroit de déclarer dans la presse : « Paterno est cher ». Ça peut faire beaucoup de tort. J’aurais préféré lire : « Le contrat aidé dont bénéficie Paterno n’est plus soutenu par les collectivités, à cela s’ajoute un véhicule, des frais d’essence et de péage ». Là, on comprend mieux les choses !

– Et votre avenir ?
 Je souhaite rester dans le football. Vivre ces deux saisons en CFA a été un plaisir immense… et donne l’envie de continuer. J’ai connu plusieurs métiers du football, d’abord celui de joueur professionnel, puis de Conseiller Technique à la LAFA et enfin celui d’éducateur.

– Votre nom circule à Épinal, à Biesheim ou à Mulhouse. Qu’en est-il exactement ?
Il n’y a rien de concret. Épinal n’était qu’une rumeur. Mulhouse ? Je n’ai pas de contact officiel pour le moment, même si je sais que mon nom circule. Je serais très flatté de rejoindre ce club et de poursuivre le bon travail effectué par mon ami, Gharib Amzine.
Que souhaitez-vous à Éric Becker, votre successeur ?

– Simplement bonne chance et bon travail.
dna

Il devrait aussi parler de ce forum quand il parle de "ferveur populaire".
Franchement en-dehors des DNA quel média parle davantage de l'USSU que nous? Il me semble qu'il n'y en a pas.

Les buteurs de cette saison et leur position dans la hiérarchie du groupe:

Djé 14 buts (2ème), Massidou 11 buts (5ème), Belkati 6 buts (23ème), Schermann 4 buts (38ème), Simsek 3 buts (49ème), Denizer, Dirand 2 buts, Hayef, Ouadah, Riff et Zerbini 1 but

Loïc Heinrich (FRH) vers Sarre-Union
Première recrue pour l’US Sarre-Union (CFA). Afin de renforcer son assise défensive, le club d’Alsace Bossue s’est attaché les services de Loïc Heinrich (22 ans), défenseur du FR Haguenau (CFA 2). Auteur d’une très bonne saison avec le promu haguenauvien qui a permis aux siens de se maintenir assez aisément, il tentera de se faire une place dans le dispositif du nouveau coach de l’USSU.(Crédit photo : site internet du FRH)
total sport

Attention, il y a une différence de niveau entre les deux divisions mais il peut avoir ses chances pour s'imposer.