Et pas les mêmes repaires sur la pelouse de la Meinau.

À part le pognon qu'ils peuvent avoir, si Sarre-Union élimine Lorient, bien que je n'y crois pas du tout, pour le championnat il vaudrait mieux qu'il soit éliminé, Sarre-Union n'est pas en mesure de jouer sur deux tableaux.

Carte postale
Pourquoi Sarre-Union ?
Jusqu’à mercredi et la venue de Lorient, une déambulation dans les rues de Buggenum, autrement dit Sarre-Union, permettra de se familiariser avec l’histoire de la cité. Deuxième étape, sur le pont de la Sarre.

Le pont qui relie la Neistadt à Buggenum, trait d’union entre les deux quartiers historiques de la ville.

Sarre-Union serait-elle une vue de l’esprit ? Si vous déambulez dans la partie haute de la ville, les anciens vous diront que vous êtes à Buggenum , comparé à l’époque de sa splendeur à un « petit Strasbourg » pour son cachet médiéval.
Sur la rive gauche de la Sarre, à partir de la rue de Verdun, on vous expliquera que vous venez de pénétrer dans la Neistadt , autrement dit la Villeneuve, fondée en 1707 par les Nassau.
Et Sarre-Union, dans tout ça ? « C’est une conséquence de la Révolution, explique Jean-Louis Wilbert, vice-président de la société d’histoire de Saverne. En 1793, les communes du pays de Sarrewerden furent rattachées à la République. La même année, le député Henri Karcher demanda le rattachement des deux villes au Bas-Rhin plutôt qu’à la Moselle. Le choix était avant tout dicté par des considérations religieuses : il préférait retrouver les protestants d’Alsace que de rester avec les catholiques de Lorraine. »
Le 28 prairial an II , à savoir le 16 juin 1794 dans le calendrier révolutionnaire, la fusion des deux villes fut actée. Le nom de Sarre-Union s’imposa comme une évidence, avec le pont faisant office de trait d’union entre les deux quartiers.
« Ce fut davantage un mariage de raison que d’amour, sourit Jean-Louis Wilbert. À plusieurs reprises au cours du XIXe siècle, une séparation était envisagée. Mais les préfets s’y sont toujours opposés. »
En cherchant bien, la querelle de clochers perdure encore un peu aujourd’hui. Mais elle ne va jamais au-delà d’un zinc du bistrot.
dna

Carte Postale
Ici vint le Roi Soleil
Jusqu’à mercredi et la venue de Lorient, une déambulation dans les rues de Buggenum , autrement dit Sarre-Union, permettra de se familiariser avec l’histoire de la cité. Troisième étape, devant l’hôtel de ville.

Les anciennes halles, restaurées par Louis XIV, accueillent aujourd’hui l’hôtel de ville

Les plus beaux joyaux du patrimoine architectural de Sarre-Union se concentrent dans un petit périmètre. Il suffit de descendre la Grand-Rue, avec la “maison renaissance” dans le dos, pour en avoir un aperçu.

Le cadran solaire du collège des Jésuites
Même si la plupart des bâtiments mériterait un bon ravalement, l’Histoire se décline de manière animée au gré de la balade en compagnie d’un guide éclairé, Jean-Louis Wilbert.
Après l’église Saint-Georges, une halte devant l’hôtel de ville s’impose. « Ce sont les anciennes halles, qui étaient dans un piteux état après les incessants conflits religieux ayant suivi la guerre de Trente Ans, raconte le passionné d’histoire. Or, le 30 juin 1683, Louis XIV est arrivé à Buggenum , pour superviser des manœuvres militaires dans la vallée de la Sarre, avec 18 000 hommes mobilisés. Il a promis de reconstruire les halles et de rétablir le collège des Jésuites, qui avait été fermé treize ans plus tôt par le comte de Nassau-Sarrewerden. »
Le passage du Roi Soleil, qui a duré sept jours, constitue une des fiertés de la cité. « Le bémol, c’est qu’il a révoqué deux ans plus tard l’Édit de Nantes, poursuit Jean-Louis Wilbert. Les protestants n’avaient plus la possibilité d’exercer leur culte. Beaucoup ont dû fuir. »
Si l’histoire de la future Sarre-Union a encore connu bien des vicissitudes dans les siècles qui ont suivi, l’actuel hôtel de ville témoigne d’une période d’accalmie et de prospérité. Du Château de Versailles à Buggneum , il n’y avait qu’un pas !

dna

Carte postale
 Au son de l’orgue jusqu’à Macao
Jusqu’à mercredi et la venue de Lorient, une déambulation dans les rues de Buggenum, autrement dit Sarre-Union, permettra de se familiariser avec l’histoire de la cité. Quatrième étape, chez le facteur d’orgues Yves Koenig.

Yves Koenig entretient la tradition familiale de facteur d’orgues

À Sarre-Union, l’industrie et l’artisanat se portent plutôt bien, comme le dit le maire Marc Séné : « Pour une ville de 3 000 habitants, nous avons 2 500 emplois intra-muros ».
Derrière les “locomotives” économiques que sont Schneider Electric ou les Jus de Fruits d’Alsace, quelques “pépites” participent de la renommée du bourg à travers l’Europe.
Sur la rive gauche de la Sarre, dans la Villeneuve, Yves Koenig perpétue ainsi la tradition familiale de facteur d’orgues. Sa petite entreprise de sept salariés, lancée par son père au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, fait référence dans le milieu.
« On peut se targuer de concevoir nos orgues de A à Z dans nos ateliers, dit Yves Koenig, en présentant sa dernière réalisation en cours. Là, on finalise l’orgue pour l’école de musique de Spire. Cela nécessite quand même 4 000 heures de travail. »
Le savoir-faire des « orgues français » est apprécié des deux côtés du Rhin. Et même bien au-delà, puisque le son des instruments Koenig résonne jusqu’à Osaka et même Macao, pour la communauté jésuite installée dans l’enfer du jeu chinois !
Le prochain projet d’ampleur concernera l’Église des Capucins, à Vienne. « C’est le lieu de sépulture des Habsbourg, note le facteur d’orgues. Voir un Koenig travailler pour les Kaiser d’Autriche, c’est une forme de consécration ! »
Si l’US Sarre-Union fait parler d’elle à travers la « culture physique », Yves Koenig se consacre à « la culture tout court ». Avec succès, visiblement.
Dna

Et pratiquement à côté de l'Hôtel de Ville, ...les impôts.
A noter la zone de stockage titanesque des Jus de fruits d'Alsace (JFA), pour l'avoir visité deux fois, c'est impressionnant.
Petit détail: si vous achetez un pack de jus de fruit, regardez sur le dessus du pack là où il y a des inscriptions (date de péremption et tout le bazar), si vous voyez un J, ça vient de JFA à Sarre-Union.

Carte postale
Mise au vert au château
Jusqu’à demain et la venue de Lorient, une déambulation dans les rues de Buggenum et ses environs permettra de se familiariser avec l’histoire de la région. Cinquième étape, au château de Lorentzen.

Les joueurs de Sarre-Union prépareront leur match dans les dépendances du château de Lorentzen
Ce samedi-là, un groupe de jeunes adultes, français et allemands, s’était donné rendez-vous au château de Lorentzen, à quelque sept kilomètres de Sarre-Union. Pris en charge par un guide, les touristes s’apprêtaient à partir en balade, à la découverte du patrimoine naturel et culturel de la région.

Depuis 2008, le château du XIVe siècle, sa grange dîmière et son moulin seigneurial à grain, inscrits au titre des Monuments Historiques, ont été réhabilités.

Durant l’année scolaire, des “classes vertes” y séjournent, pour des animations de sensibilisation à l’environnement. Mais demain, ce sont les footballeurs de Sarre-Union qui y seront sensibilisés à Lorient.

Le rez-de-chaussée du moulin est ainsi loué par Patrick Gangloff, une des chevilles ouvrières de l’USSU, qui y a installé son activité de traiteur. À midi, Yann Schneider et les siens partageront un « repas sportif, avec viande blanche et pâtes », loin de l’agitation du bourg.
Comme les pros, la troupe d’Éric Becker pourra ensuite faire la sieste dans les chambres du premier étage, avant d’assister à la causerie du coach, dans la salle de séminaire de la Grange aux Paysages, équipée d’un vidéo-projecteur. Ensuite, il sera temps de rallier le stade Omnisports.

Le cadre champêtre se prête parfaitement à une “mise au vert”, que les équipes comme Lorient vivent régulièrement mais qui reste une exception pour les amateurs.

Le mois dernier, avant la réception de Niort, la retraite au château de Lorentzen avait précédé un exploit majuscule. Autant ne pas chambouler les habitudes.
dna

À la Meinau, le 13 mai 1992…
ALORS JEUNE MILIEU de terrain âgé de 19 ans, Sylvain Ripoll avait participé à la double opposition, entre Rennes et le Racing, en barrages d’accession en élite.

Titulaire à l’aller (0-0), il avait été englouti dans le chaudron de la Meinau (4-1) le 13 mai 1992, lors d’une soirée magique pour le club strasbourgeois. Et si sa seconde déconvenue en Alsace était pour demain ? On peut toujours rêver...
dna

Carte postale

 Au stade des rêves
La sixième et dernière étape de notre déambulation à travers Sarre-Union mène logiquement au stade Omnisports, “cathédrale” du ballon rond ce soir.

Tous les regards convergeront ce soir vers le stade Omnisports

La visite guidée avait débuté dans la Grand-Rue de Buggenum , en descendant vers la Sarre et le quartier de la N eistadt , au-delà du pont. On a pu y humer l’atmosphère du bourg, découvrir son patrimoine architectural, industriel et artisanal.
Le détour par le château de Lorentzen, où les joueurs de l’USSU sont depuis ce matin “au vert”, a permis de basculer vers le rectangle vert. Ce soir, plus de 2 500 passionnés de ballon rond essaimeront le long de la main courante, seuls quelque 300 privilégiés pouvant s’asseoir dans l’unique tribune couverte.
C’est donc au stade Omnisports, projet envisagé dès 1959 mais dont la première tranche – les vestiaires et un terrain stabilisé en schiste – a seulement été inaugurée en 1984, que s’achève l’immersion en Alsace Bossue.
Avant de disposer de cet outil, le terrain d’honneur étant enfin livré en 1989, l’US Sarre-Union a vivoté à l’Axmatt, sorte de pré en bordure de la Sarre. « Ni vestiaire, ni eau chaude, et des ballons à chercher dans la rivière, voilà ce à quoi ressemblaient les dimanches de nos footballeurs », sourient les anciens du club.
Par rapport à cette époque révolue, l’USSU a donc gagné en qualité. Si l’état de la pelouse est souvent irréprochable – même si les pluies des derniers jours l’ont rendue grasse –, les installations sont un peu “fatiguées” et obsolètes pour un club de CFA. « À croire que les subventions des collectivités ne passent pas le col de Saverne », grincent les supporteurs. Mais ce soir, sur les coups de 19h, le cœur de toute une région battra en tout cas très fort autour du terrain.
Dna

Marco 69/73 a écrit:

Carte postale
 château de Lorentzen.

Les joueurs de Sarre-Union prépareront leur match dans les dépendances du château de Lorentzen 

J'ai déjà été dans ce bâtiment deux nuits quand nous faisions des séjours "adaptation au collège" pour les nouveaux 6ème. On y dort bien et les repas sont bons.

Leur carte postale , c'était pas mal ça a à faire connaitre certains coins de Sarre-Union.

: Sarre-Union cède après la pause à Grenoble (2-0)
Coup de fatigue
Après avoir tenu pendant une mi-temps, l’US Sarre-Union a ensuite craqué, physiquement, et s’est inclinée (2-0) chez le leader.

Pour l’USSU, les jambes commencent à être lourdes. Trois jours après son élimination en 8e de finale de la Coupe de France face à Lorient (0-4), le hasard du calendrier envoyait pourtant, hier soir, les Alsaciens dans la capitale des Alpes face au leader du groupe : le GF38.

Véhicules vandalisés, affaires personnelles volées

Et pour ne rien arranger, hier matin, alors qu’Amara Keita et ses coéquipiers s’entraînaient sur le domaine universitaire de la ville, leurs véhicules étaient vandalisés et leurs affaires personnelles volées.
« Des téléphones, des tablettes, de l’argent liquide entre autres », regrettait Roudy Keller, le manager général du club, qui devrait aujourd’hui, à Sarre-Union, déposer une plainte alors que le temps d’attente était trop long en Isère.
Pourtant, en début de match, rien ne perturbait les joueurs. En effet, ils étaient les plus entreprenants d’une partie vérouillée et Lippmann (2e ) et Hayef (10e ) étaient les premiers à chauffer les gants de Brice Maubleu.
Défensivement, le bloc alsacien, malgré les absences, était aussi serein et Ozcan passait un début de partie des plus calmes. Alors, dès que possible, l’USSU prenait sa chance et le coup franc d’Hayef, de plus de 30 mètres, ne passait pas loin de la cage grenobloise.
Timidement, et soutenu par son public qui retrouvait le Stade des Alpes deux mois après son dernier match, le GF38 réagissait timidement, mais la demi-volée de David, en angle fermé, était facilement repoussée par Ozkan (34e ).

Deux buts en cinq minutes

À la pause (0-0), les joueurs d’Éric Becker pouvaient même regretter l’énorme occasion de Simsek, décalé dans la surface de réparation grenobloise après un super enchaînement collectif, qui manquait le cadre (43e ). Surtout qu’après le repos, les jambes semblaient lourdes et la formation sarre-unionnaise n’allait pas tarder à craquer. D’abord sur un coup franc de Tiberi qui trouvait la tête de Cianci (1-0, 54e ) et, dans la foulée, sur un face-à-face remporté de David face à Ozkan (2-0, 59e ).
Dès lors, il devenait presque impossible de demander aux visiteurs de faire plus d’efforts, eux qui avaient déjà beaucoup donné.
Grenoble monopolisait alors le cuir, sans se créer d’énormes occasions et la fin du match se terminait par une victoire locale dont Sarre-Union n’a point à rougir.
Avec de telles prestations, et à condition de retrouver du sang frais rapidement, Sarre-Union a les cartes en mains pour se maintenir en CFA.
dna

Un mois d’émois
Logiquement battus samedi soir à Grenoble, le leader presque devenu intouchable, les Sarre-Unionnais ont désormais un mois pour se remettre en ordre de marche.

Dans l’antre du leader, tout n’a pas été négatif même si la journée avait très mal commencé. Le matin de la rencontre, pendant que l’USSU était allée s’échauffer sur le terrain du campus universitaire de Grenoble, deux des quatre voitures utilisées lors des déplacements ont été fracturées au pied de biche (portables, tablettes et effets personnels volés).

« Je préférerais qu’on dise de mon équipe qu’elle joue mal et qu’elle vole des points »

« Je ne pense pas que cet événement a eu un effet sur mes joueurs, témoigne Éric Becker, l’entraîneur bas-rhinois. Ensuite, quand nous sommes arrivés au stade, l’arbitre a refusé que nous portions nos maillots habituels à cause de leurs couleurs. Cela n’avait jamais posé de problèmes ailleurs. »
Quant au match, il laisse une drôle de sensation dans sa bouche. « Quand je lis la presse ou quand j’entends mes confrères, les commentaires sont souvent les mêmes. On joue bien, on ne mérite pas notre place. Ça fait plaisir, mais à force c’est surtout énervant. Je préférerais qu’on dise de mon équipe qu’elle joue mal et qu’elle vole des points. »
Mais une nouvelle fois, « après une première période très accomplie, avec une grosse occasion », faisant même « déjouer le leader », Sarre-Union a cédé sur une accumulation de petits manques sur le premier but.
« Tout est alors devenu plus compliqué, puisqu’on encaisse le deuxième but dans la foulée. Cela a aussi permis de faire prendre conscience à certains qu’être bon cinquante-cinq minutes ne suffisait pas en CFA. »
Déjà privé des services de Schermann (il en a pour quatre semaines après sa déchirure aux ischios), de Djé (hématome), de Zerbini (très incertain pour samedi prochain) et de Schneider (qui devrait être OK), Éric Becker a aussi dû se passer de ceux de Benchenane, pourtant valide (physiquement), préférant également aligner Durieu (tout juste arrivé de Saint-Étienne) que Moreira.
Mais l’homme du banc de touche n’a rien voulu dire ou commenter, se contentant de répéter comme depuis des semaines. « Il n’y a pas de tricheur parmi mes joueurs. Toutefois, désormais, je ne ferai jouer que ceux qui veulent mouiller le maillot pour sauver la place du club en CFA, pas pour briller individuellement. »
Parce que depuis mercredi dernier et l’élimination par Lorient (0-4) en Coupe de France, « un mal pour un bien » selon l’expression consacrée, les joueurs d’Éric Becker n’ont plus qu’un objectif en tête. Se maintenir.
Et quand on présente un bilan de trois victoires seulement en dix-sept sorties, il est difficile de se montrer trop optimiste.
Un peu moins encore quand le secteur offensif, présenté comme le point fort de l’effectif, boîte de plus en plus, le pâlichon tirant même vers le famélique.
Depuis l’ouverture des débats, il n’a marqué que dix-sept fois en autant de rencontres. Depuis le 31 octobre, date du dernier succès (2-1 face à Yzeure), seulement quatre buts ont été inscrits lors des huit sorties suivantes de CFA conclues par six défaites et deux nuls.

Victoire obligatoire samedi face au Puy

Désormais dos au mur, malgré leur match de retard, les gens de l’USSU ont un mois pour prouver qu’ils ont toujours bien leur place en CFA.
Hormis leur déplacement à Jura Sud début mars (le 5), ils vont affronter quatre de leurs adversaires directs. Avec l’avantage supposé d’en recevoir trois (Le Puy ce samedi, Saint-Louis/Neuweg et Montceau les 12 et 19 mars, déplacement à Sochaux le 27 février).
« Il y a de quoi faire, mais il va falloir retrouver un peu d’efficacité, avoir le geste juste, et avoir un peu plus de réussite. Contre Le Puy, ce sera un match très, très important. La victoire sera obligatoire », termine Éric Becker.
Ce serait presque le début d’une nouvelle épopée, pleine d’émois aussi. Il y a une place en CFA à sauver, plus aucune pour se poser des questions. Juste foncer pour une mise aux points…
 dna

A noter que Sarre-Union est un habitué de ce genre d'opération commando pour se maintenir mais à force de tirer sur la corde elle risque de céder un jour.

Sochaux II – Sarre-Union (1-1)

À trop petits pas
En visite chez son devancier au classement, Sarre-Union a eu l’occasion de faire une très bonne opération. En ne réalisant pas le break, l’USSU reste englué dans sa position de dernier.
Entre le dernier et l’avant-dernier, le nul n’arrange personne. Sochaliens et Sarre-Unionnais restent enferrés dans les bas-fonds et le résultat du week-end n’est guère un motif d’espoir. Avec dix pros alignés dans le onze de départ, Sochaux apparaissait favori, au coup d’envoi.
Mais l’USSU peut nourrir des regrets ce matin. Il a fait la course en tête, il a eu l’occasion de faire le break mais doit se contenter d’un fade minimum. Ainsi, à la 55e minute, avec une faute de Vivian sur Dje, la bande à Éric Becker a eu l’occasion de s’offrir un énorme bol d’oxygène. Mais, sur le penalty, Benedick a buté sur Papa Camara qui a plongé du bon côté avant de repousser le second tir à bout portant tenté par Benchenane. Le véritable tournant de cette partie ? Sans doute, même si le gardien sochalien avait été le héros… malheureux sur l’ouverture du score signée Keita (11e ).
Le corner de Benchenane avait été très mal apprécié par le portier local. En fait, le but d’avance de l’USSU a matérialisé un début de match plutôt intéressant des visiteurs.
La réserve sochalienne, piquée au vif, redynamisée par Ramaré, a fini par se ressaisir. Sochaux a plutôt dominé la première période sans jamais se montrer dangereuse. En tout et pour tout, Ozcan a annulé deux essais de Berenguer (17e , 36e ). Il a également dû s’employer pour repousser le tir puissant de Robinet sur un service de Thuram (34e ).
Après le repos, les affaires bas-rhinoises n’ont guère été mises en péril tout d’abord. Ozcan a été vigilant sur une puissante frappe de Robinet avant d’être suppléé par sa transversale sur une tête de Ramaré, après un bon centre distillé par Robinet (59e ).
L’USSU devait faire le dos rond, mais n’a pas évité l’égalisation sur une action extrêmement confuse. Au terme d’un gros cafouillage, Vivian a concrétisé profitant d’un tir anodin de Caceres (77e ).

Ozcan évite le pire

À défaut d’une quatrième victoire dans sa saison de CFA, il s’agissait au moins de préserver un petit point pour les coéquipiers de Yann Schneider. Cela a finalement été chose faite mais Koray Ozcan a encore dû s’employer, notamment sur une nouvelle tête de Vivian., rempart imprenable sur l’ultime tête de Vivian (82e). L’autre moral de cette histoire tombe sous le sens. Ce 1-1 n’arrange personne. Sochaux et Sarre-Union ferment toujours la marche du classement…
dna

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Leur problème a force d'aller trop à petits pas, ça ne leur suffira pas pour se maintenir.

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Ils ne sont pas encore lâchés mais faut absolument gagner le prochain match pour garder espoir.

La corde s'effiloche dangereusement !!

Marius a écrit:

La corde s'effiloche dangereusement !!

je le crois aussi.

Avant Sarre-Union – Saint-Louis/Neuweg, demain (18h) - Football Bondir et rebondir
Arrivé en début de saison en provenance d’Evian-Thonon-Gaillard pour succéder à Gilles Meyer dans le but de l’USSU, Koray Oczan est heureux dans son nouveau club, malgré les difficultés en championnat.

Il a fêté ses 21 ans le 1er février dernier. Et Koray Oczan, gardien de but de l’US Sarre-Union, n’a pas encore abandonné son ambition de devenir footballeur professionnel. « J’ai des rêves plein la tête, acquiesce-t-il. J’y croirai jusqu’au bout, je vais tout tenter pour ne pas avoir de regrets. »

S’inspirer des vertus démontrées lors de la belle aventure en Coupe de France

Celui qui a commencé le football à l’Olympique Thonon Chablais (à Thonon-les-Bains, Haute-Savoie) avant d’intégrer le centre de formation d’Évian-Thonon-Gaillard en U17, a trouvé à Sarre-Union ce qu’il était venu chercher.
« Je suis venu pour avoir du temps de jeu et j’ai en plus trouvé un club très familial confirme-t-il. Je passe une très bonne saison ici pour l’instant. »

Tout n’avait pourtant pas commencé sous les meilleurs auspices dans le club phare de l’Alsace Bossue puisque la première rencontre disputée sous le maillot bleu avait failli virer au cauchemar.
« C’était mon premier match amical avec Sarre-Union. On avait joué contre Strasbourg et j’étais complètement passé à travers (l’USSU s’était inclinée 5-1, ndlr) , j’ai dû faire peur à mes coéquipiers et à mes supporters », se souvient celui qui a, depuis, prouvé que l’on pouvait compter sur lui.
Malgré son mètre 76 sous la toise, le jeune homme a pu faire montre de son talent. S’il avoue sans ambages que les sorties aériennes ne sont pas son point fort, il sait aussi qu’il a su compenser son manque de taille par des qualités au-dessus de la moyenne sur sa ligne et par un très bon jeu au pied.
Pour l’heure, le jeune gardien de l’USSU n’est focalisé que sur une seule et unique chose : le prochain match contre Saint-Louis/Neuweg qui sera très important, au même titre que les douze rencontres de championnat qui restent à jouer.
Lors du match aller, le 3 octobre dernier, les Ludoviciens avaient lancé leur saison en remportant leur première victoire en championnat (2-1) dans une rencontre qui reste « un mauvais souvenir, que ce soit sur le plan personnel ou collectif », pour Koray Ozcan.
Du côté de l’USSU, l’opération maintien est dans toutes les têtes et les petits gars d’Alsace Bossue vont devoir s’inspirer des vertus démontrées lors de la belle aventure en Coupe de France et notamment de la victoire contre Niort (L2) en 16es de finale, le 19 janvier.

« Pour l’instant, mon avenir est encore en suspens »

Quel que soit le verdict de la saison, Koray Oczan ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. « Pour l’instant, je n’ai pas fait de promesse, mon avenir est encore en suspens », résume-t-il.
Pour le gardien, comme pour l’USSU, l’avenir paraît pour l’heure incertain. En attendant, il faut continuer à bondir pour garder sa cage inviolée, et aider ainsi l’équipe, engluée aux fins fonds du classement, à rebondir…
dna

Il faudra vaincre ou tomber.

Effectivement, s'il ne gagne pas ce match je les vois mal se maintenir, et surtout le moral qui va recevoir un sacré coup.

Samedi le 12/03/2016

Sarre-Union

0 - 1

Saint-Louis Neuweg

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L'horizon s'obscurcit pour Sarre-Union !

Sarre-Union : Oumedjkane en attendant Froemer

Le départ d’Éric Becker ayant été acté dimanche (il restera au club jusqu’à la fin de la saison), au lendemain de la défaite de Sarre-Union face à Saint-Louis/Neuweg (0-1), Fabrice Oumedjkane prend la suite jusqu’en juin… avant de devenir l’adjoint d’Olivier Froemer de retour en Alsace-Bossue.

DNA

Je me demande si Sarre-Union descend (ce qui va être certain)comment ils vont gérer cette descente.

Il l'a géreront comme ils l'avaient lors de leur montée en CFA2 il y a 7 ou 8 ans maintenant et par la suite une remontée peut être envisageable dans trois ou quatre ans soit ils dégringoleront rapidement en DH.
Mais disons que les miracles se répètent rarement deux fois de suite.

Gros plan sur le nouvel entraîneur de l’US Sarre-Union

Fabrice Oumedjkane a onze matches pour sauver la place de Sarre-Union en CFA
Oumedjkane, façon sprinteur


Il est issu d’une famille renommée et a été élevé dans l’accomplissement par le sport. Fabrice Oumedjkane, qui a remplacé Éric Becker à la tête Sarre-Union, aime relever les défis qui se présentent.

« Dans la vie, il faut savoir tenter des choses. Mon père n’arrêtait pas de me répéter cela. Donc, j’ai dit oui. » Son père, justement, se prénommait Bernard, un mélange « de convivialité et d’amour du travail bien fait », qui s’était fait connaître quand il secondait bénévolement Michel Ettorre, alors entraîneur des gardiens de but du RC Strasbourg.

« Dans la vie, on apprend tous les jours et on apprend beaucoup des autres »

Ensemble, ils avaient même créé un centre de perfectionnement pour les jeunes numéros 1 du coin à Schwindratzheim, à la fin des années 90.
« Quand il est décédé, c’est le seul break que je me suis accordé avec le foot, avec ces six mois derniers », reconnaît Fabrice Oumedjkane, né un jour d’août 1973 à Strasbourg, et « Alsacien à 150% », comme le dit avec un grand sourire ce cadre de la Chambre de Commerce.
Le football coule dans ses veines comme le sport court ainsi dans les veines de son frère Philippe, athlète réputé de demi-fond devenu… entraîneur à Lingolsheim, ou dans celles de Cyrille, son cousin, plongeur de haut vol de niveau mondial.
« On nous a toujours poussés à pratiquer un sport, à côté des études. Chez nous, c’était une nécessité. »
Et lui s’est très vite tourné vers l’encadrement, par choix et par goût. Il avait à peine dix-huit ans qu’il obtenait son Brevet d’État, lors des saisons passées à l’AS Strasbourg.
Puis il s’était ensuite installé à Saint-Raphaël. « J’ai pu y travailler avec des gens comme Éric Géraldès et surtout Michel Troin, un grand Monsieur. »
Le premier avait été joueur au Racing (de 1989 à 1991), le deuxième, passé par la Real Sociedad et Rennes à suivre Philippe Montanier, avait révélé des joueurs comme Vieira, Frey, Luccin ou Escudé quand il s’occupait du centre de formation de l’AS Cannes. « Dans la vie, on apprend tous les jours et on apprend beaucoup des autres. »
Alors, quand il s’était retrouvé à l’ASP Vauban Strasbourg, il apprendra encore de Pascal Droehnlé, Laurent Maennel, Hervé Sturm et Bruno Paterno… qu’il aurait dû rejoindre à Sarre-Union en 2014. Il avait alors préféré aller au SC Schiltigheim s’occuper des U19.

Il a appelé Éric Becker « par politesse, par respect »

« Ce sont quatre caractères différents, quatre façons de faire et quatre visions différentes », étaye celui qui, en retraçant sa route, espère balayer d’un revers de main son manque d’expérience supposé.
Et puis, il y a une quinzaine de jours, Laurent Weinstein, le président de Sarre-Union, l’avait recontacté pour lui proposer de venir en Alsace-Bossue comme adjoint, « une simple reprise de contact, mais pour la saison prochaine ».
« Quand il m’a ensuite proposé de reprendre l’équipe “Une”, j’ai appelé certaines personnes comme… Bruno Paterno. Il ne savait pas trop quoi me dire, sourit Fabrice Oumedjkane. Et puis, j’ai dit oui parce qu’une telle proposition ne peut pas se refuser. Même si mon emploi du temps se charge. »
Depuis lundi, il a d’abord pris le temps d’appeler Éric Becker, son prédécesseur « par politesse, par respect pour le travail accompli et parce que c’est compliqué humainement de prendre la place d’un collègue, surtout quand c’est quelqu’un de bien ». Il a aussi pris le temps de prendre le pouls de sa nouvelle équipe.
« C’est elle qui compte, pas moi. Comme la dénomination de mon poste l’indique, je suis là pour entraîner les gens dans mon sillage, pour les emmener quelque part. Un entraîneur doit être entraînant. Je ne vais jamais sur une pelouse pour chercher le match nul. Là, j’ai rencontré des joueurs déçus, conscients de la situation, de leur part de responsabilité. J’ai senti l’envie de s’en sortir. »
Comme il sait qu’il deviendra l’adjoint d’Olivier Froemer la saison prochaine, Fabrice Oumedjkane sait la difficulté de sa mission, qui s’apparente plus à un sprint qu’à une course de fond, une mission plutôt casse-gueule. Prendre trente points lors des onze dernières sorties.
« Je suis plus dans l’impatience que dans la crainte ou la peur de mal faire. J’ai vraiment hâte d’être samedi. »
Demain, il faudra prendre impérativement les quatre points du succès pour reprendre le cours normal de la saison, éviter ainsi le retour à l’anormal.
dna

J'ai connu son père Bernard sur le plan professionnel et j'ai joué en équipe avec lui.

Sarre-Union accroché par Montceau (3-3)
 Un moindre mal
Après vingt premières minutes plus qu’encourageantes, Sarre-Union a sombré avant de finir par s’en sortir rageusement, presque miraculeusement.


Quand, sur ce service de Tchounet, Henry s’en va trop tranquillement tromper Ozcan pour la troisième fois de la soirée, on s’est dit que celle-ci serait définitivement et vraiment très mauvaise (1-3, 46e ).
Et puis, un doublé de Schermann, après une première frappe ratée de Simsek d’abord (78e ), après une ouverture lumineuse de Moreira ensuite (82e ), a un peu changé la donne.
Dans une ambiance de corrida, où les noms d’oiseaux ont parcouru les travées et fait frissonner les oreilles, elle aurait même pu être totalement bouleversée.
Mais ni Djé (84e ) ni Benedick (86e ) ne sauront profiter de la fébrilité qui en l’espace de quelques minutes, très taquine, avait elle aussi changé de camp.
Bon, on tente de vous expliquer les choses depuis le début de la rencontre, Zerbini (blessé) étant obligé de renoncer à y participer. Et Fabrice Oumedjkane, le successeur d’Éric Becker, étant de son côté contraint de trouver une place dans le public, faute du diplôme adéquat, alors que l'ex-entraîneur prend place sur... le banc de touche.

Ozcan tergiverse trop

Sur le terrain, tout va d’abord bien pour Sarre-Union. Qui se procure occasion sur occasion. Benchenane (9e ), Djé (14e ), Schermann (16e ) auraient pu ouvrir le score.
Et l’un d’entre-eux, Djé, sur ce corner de Benchenane, et après ce premier coup de tête de Keita, n’oubliera pas de le faire en poussant le ballon au fond des filets (1-0, 17e ).
Il faut ensuite une envolée de Lapeyre, un ancien de la maison sarre-unionnaise, sur cette frappe lobée de Moreira pour empêcher le 2-0 (23e ).
Et on se dit trop naïvement que les joueurs bas-rhinois sont sur la bonne route.

Malheureusement, dans la foulée, sur une passe en retrait mal ajustée, Ozcan tergiverse trop. Santiago récupère la balle et, d’un magnifique coup de patte, lobe le gardien (1-1, 24e ).
Et s’il se rattrapera en s’opposant au tir de Tchounet, trop seul (30e ), il ne pourra rien faire quand le même joueur (servi par Missilou) l’ajustera très très tranquillement (1-2, 44e ).

Un mélange d’orgueil

et de rage

Depuis de trop longues minutes maintenant, les Sarre-Unionnais semblent perdus sur la pelouse, accusant le coup, presque somnolents.
Et quand Montceau marquera une troisième fois, on pensera l’affaire réglée. Mais, dans un mélange d’orgueil et de rage, presque la définition de Schermann, les joueurs de Fabrice Oumedjkane s’en sortiront par un trou de souris.
Mais il en faudra bien plus pour s’extirper de cette dernière place dont ils n’arrivent pas à se débarrasser.
dna