- Citation :
- nanar a écrit
Au pif......le 9 Octobre 1890 le premier soulèvement d'un avion équipé d'un moteur a vapeur......................par ........ Clément Ader !!!!!!
Et bien le pifomètre a bien fonctionné pour toi mon ami !Bravo, il s'agissait bien de Clément Ader et de son fameux bond à bord de l'Eole. (qui est considéré par beaucoup comme le véritable premier vol motorisé d'un plus lourd que l'air avant même les frères Wright en 1903...!).La petite histoire:Clément Ader Clément Agnès Ader est un ingénieur français, précurseur de l'aviation, né le 2 avril 1841 à Muret et mort le 3 mars 1925 à Toulouse.
Les « plus lourds que l'air » L’
Avion III de
Clément AderClément Ader, inventeur fécond (les chenilles de chars, la transmission stéréophonique ou « théatrophone », le câble sous-marin, l'aéroglisseur, le moteur V20) et précurseur de l'aviation moderne, a consacré une grande partie de sa vie à la réalisation d'un rêve d'enfant : le vol d'un plus lourd que l'air.
Les recherches et les travaux menés par Ader pour parvenir au but qu'il s'était fixé, a savoir faire voler un "plus lours que l'air autopropulsé", coutaient cher.Fort heureusement, il trouva en la personne d'Isaac Pereire un parrain à la fois généreux et avisé. Pendant la guerre de 1870, il est employé comme scientifique et tente sans succès de réaliser un cerf-volant capable d'emporter un homme.
Ses études sur le vol des vautours, menées en Algérie lui font découvrir la courbe de sustentation qui permet à une aile de s'appuyer sur l'air. Cette découverte le conduit à construire, tout d'abord, un planeur en plumes d'oie, dont on peut voir des éléments dans certaines photographies de son ami Nadar. On ignore si Ader a vraiment volé avec ce planeur mais des études menées au musée de l'air du Bourget tendraient à penser que cette machine était déjà capable de s'élever dans les airs.
Par la suite, ayant convaincu le ministre de la Guerre de financer ses travaux, grâce à des fonds secrets, Ader mit au point des prototypes dont les formes étaient inspirées de considérations pratiques plus que d'un choix définitif : Ader estimait qu'il était plus facile de régler une aile de chauve souris qu'une aile d'oiseau, mais qu'une fois le vol maîtrisé, une aile rigide inspirée de celle des oiseaux serait plus efficace et plus solide. Il comprit qu'il fallait concevoir une machine ne tentant pas de reproduire le battement des ailes d'oiseau mais à adopter le concept de voilure fixe comme l'avait fait Sir George Carley aupravant.
À la tête d'une équipe d'étude financée par les fonds secrets de la république, il réalisa trois appareils : l'Éole (l'Avion), le Zéphyr (Ader Avion II, jamais terminé) et l'Aquilon (Ader Avion III) entre 1890 et 1897.
Premiers vols expérimentauxSon premier vol sur 50 mètres à 20 cm du sol a eu lieu le 9 octobre 1890 dans le parc du château de Gretz-Armainvilliers, à l'est de Paris, aux commandes de l'Éole.
[1] La femme du baron Péreire était alors la propriétaire du château de Gretz-Armainvilliers.
C'est la première fois qu'un homme parvient à s'élever dans l'air à l'aide d'une machine autopropulsée.
Intéressée par le projet, l'Armée contacte Ader, qui effectue un deuxième vol à bord de l'Éole en septembre 1891. L'appareil impressionne positivement les militaires qui commandent à Ader un second appareil plus puissant. Ader commence alors la construction d'un second appareil, évolution du premier mais présentant des similitudes avec l'Éole : l'appareil est monomoteur bicylindre
à vapeur ultra-léger de 20 ch et 35 kg.
L'Avion II (Zéphyr) n'est pas achevé, mais sert de base à l'Avion III (Aquilon) qui est un bimoteur permettant d'éliminer les problèmes d'instabilité de l'Éole, qui étaient dus aux effets de couple de la simple hélice et pouvant embarquer un observateur en plus du pilote, sur demande de l'Armée.
L'Avion III effectue un vol de 300 mètres devant un comité militaire le 14 octobre 1897 à Satory. Ce vol s'étant déroulé dans des conditions météorologiques très mauvaises, l'Avion III est endommagé lors de son atterrissage. Le ministère de la Guerre cesse de financer Ader, qui est contraint d'arrêter la construction de ses prototypes (l'Éole avait coûté 200 000 francs de l'époque, soit près de 8 millions d'euros). Il tente alors de donner son fabuleux moteur à vapeur au capitaine Renard, qui travaille sur la navigation des dirigeables, puis se lance dans la fabrication des moteurs à explosion. L'équilibrage de ces V8 montrent toujours le souci d'une utilisation aéronautique.
Contraint au secret militaire (les archives de Satory n'ont été rendues accessibles que dans les années 1990), il ne parle de ses vols qu'en 1906 après celui de Santos-Dumont à Bagatelle. Ce silence est à l'origine de la controverse entretenue par les partisans des frères Wright. En France, à l'époque, personne n'a entendu parler des frères Wright. Santos Dumont prétend donc être le père de l'aviation. Un débat national s'engage pendant plusieurs années, sans qu'on parvienne vraiment à trancher. On finit généralement par admettre le vol de l'Eole, qui décolla devant témoins, et repousser l'existence du vol de 1897. Mais les travaux du général Pierre Lissarague, menés dans les années 1980 et 1990 (travaux basés sur les archives secrètes de l'armée, rendues publiques dans les années 1980) prouvent la réalité du vol de 1897.
Afin de faire toute la lumière sur ces vols, plusieurs maquettes motorisées de l'Eole et de l'Avion III furent réalisées
[2]. Si les maquettes de l'Eole démontrent clairement que l'appareil était capable de s'élever dans les airs, le succès est moins net avec l'Avion III. Son très mauvais équilibre et son gouvernail inutilisable expliqueraient en tout cas les raisons de l'accident.