Bien essayé mais ce n'est pas ça Nanar !

Indice n°1: un dernier soubresaut

Indice n°2: le vent souffle

Indice n°3: Le maréchal Von Rundstedt prit part à la bataille

Indice n°4: L'événement se déroule en 1945

Le premier janvier 1945 ,contre offensive allemande du nom de "Nord wind"

C'est une partie de la réponse, mais la photo indique un événement plus précis

Un rapport peut être entre l'Amérique est le Japon mais le lieu et les 3ème indice me fait douter . Cette fois çi, tu nous fait bien cogiter.^^

Ah non aucun rapport avec le front du Pacifique, cela se passe en Europe !

La photo concerne l'Alsace du nord, au pire juste au sud de Strasbourg.
Enfin normalement (cf l'opération Nordwind).

Je crois qu'Allmen a mis dans le mille !! :!bien!:

Il vous as donné une très belle indication, il ne vous reste plus qu'à trouver la bataille exacte ! Je précise que c'est au sud de Strasbourg.

La bataille de Hatten - Rittershoffen ?

Bien essayé mais non ce n'est pas ça

Allmen67 MrEnigme a écrit:

La photo concerne l'Alsace du nord, au pire juste au sud de Strasbourg.
Enfin normalement (cf l'opération Nordwind).

Ce n'était pas une réponse mais une indication d'ailleurs déjà indiquée plus haut.

Denis, ta réponse, je pensais que c'était la bonne mais avec le nouvel "indice" de Pierre, ça devrait être plus simple, Hatten est au nord de Strasbourg, pas très loin de Haguenau.

Tenez, j'espére que Pierre ne m'en voudra pas , un petit cadeau mais pas sûr que ça vous avance beaucoup.
http://en.wikipedia.org/wiki/File:Germancounter3.jpg

premier fevrier 1945, bataille entre ForTzwihr et Neuf brisach dans un vaste bourbier du au dégel en ALSACE avant de foncer vers la poche de Colmar. La particularité c'est que les chars ont été peints a la chaud a Lapoutroie.

Si c'est ça et après tout, c'est tout à fait possible, ça ne concerne pas l'Opération Nordwind qui s'arrête dés le 25 janvier. Mais bon, attendons la réponse de Pierre.

Je viens enfin de trouver la photo !!!!!

Ceci dit, je n'aurais eu aucun mérite si j'avais trouvé la bonne réponse, qui n'aurait pas découlé d'autre chose que des idées des autres.
Mais, c'est plaisant de chercher un peu, et Pierre sur ce coup là a bien réussi son casse-tête

Oui c'est bien ça Nanar, la bataille de la poche de Colmar ! C'est vrai que l'opération Nordwind s'arrête le 25 janvier mais des offensives allemandes ont également eu lieu au sud, vers Erstein notamment, par les troupes stationnées dans ce saillant. Mais la bataille de la poche de Colmar débute dès la fin 44 avec l'offensive de De Lattre sur celle-ci !

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Si c'est ça et après tout, c'est tout à fait possible, ça ne concerne pas l'Opération Nordwind qui s'arrête dés le 25 janvier. Mais bon, attendons la réponse de Pierre.

Les chars sont camouflés le 22 janvier a Lapoutroie !!!!!!

Le point est pour toi Nanar, je considère que ta réponse précédente était bonne, on ne va pas pinailler pour ça. Tu es le premier à avoir mentionner la poche de Colmar, c'est bon pour moi




La poche de Colmar


Après la prise de Strasbourg par la 2e division blindée du général Leclerc, toute l'attention des Alliés se portât désormais sur la "poche de Colmar". Celle-ci représentait un saillant qui s'enfonçait dans les lignes alliées à environ 30 km au sud de Strasbourg jusqu'à Rosenau, au sud de Mulhouse, tenu par la XIXe armée allemande, soit près de 50 000 soldats.

L'artillerie française était positionnée sur le Rhin, à quelques kilomètres de Bâle. Celle-ci pilonna les positions allemandes à Baden, sur la rive est du fleuve. Les gares de triages furent démolies et le trafic ferroviaire interrompu avec la Suisse. Des feux commencèrent à se propager dans la Forêt Noire. Comme les bacs sur le Rhin avaient été détruits, des unités allemandes piégées sur la rive ouest avaient dû se réfugier en Suisse. Le 29 novembre, la 2e DB du général Leclerc prit Erstein, à 15 km au sud-ouest de Strasbourg. Les positions de la XIXe armée allemande cédèrent et les Alliés purent resserrer leurs lignes autrour de la poche, de Sélestat à Thann.

Le 7 décembre 1944, de Lattre envoya la Ière armée française effectuer une offensive contre la poche de Colmar. Le 10, Thann fut libérée par la 2e division marocaine . Le 18 décembre, Kaysersberg et Ammerschwihr furent libérées. La Ière armée française était maintenant à 6 km de Colmar.

Le 1er janvier 1945, Hitler déclencha l'opération Nordwind ("Vent du Nord"). Celle-ci consistait en une offensive nocturne contre les positions alliées sur un front de 75 km, entre Sarrebrück et Strasbourg, pour soulager les troupes qui prenaient part à l'offensive des Ardennes. Elle fut conduite par la Ière armée du général Hans von Obstelfeder et avait pour objectif d'exploiter la faiblesse du VIe groupe d'armées américain causée par le repli de certaines de ses forces dans les Ardennes, plus au nord. Strasbourg était de nouveau menacée par les troupes allemandes.

Le 3 janvier à Versailles, la Ière armée américaine, dont faisait partie la 2e DB, reçut l'ordre de se replier au nord de l'Alsace et d'évacuer Strasbourg pour occuper la crête des Vosges. De Gaulle réagit immédiatement en confiant à de Lattre la mission de défendre Strasbourg, "avec ou sans l'accord du commandement américain". Vers 16 h, de Gaulle voit Eisenhower et Churchill au QG américain. Il persuade Eisenhower d'annuler l'ordre d'évacuer Strasbourg et le nord de l'Alsace.

Le 5 janvier, les Allemands franchirent à nouveau le Rhin, mais dans l'autre sens, et établirent une tête de pont à Gambsheim, à 20 km au nord de Strasbourg. Le 7, les forces allemandes effectuèrent une offensive en tenaille sur Strasbourg. Au nord, ils attaquèrent la VIe armée américaine vers Haguenau. Au sud, venant de la poche de Colmar, ils firent une percée sur Erstein dans les lignes de la Ière armée française.

Le 20 janvier, l'opération "Vent du Nord" avait permit aux Allemands de se rapprocher à 13 km de Strasbourg, ce qui provoqua une véritable panique. Regroupée entre Sarreguemines et Bitche, la 10e Panzerdivision était à l'avant-garde de l'offensive menée sur Saverne et Strasbourg. Elle avait reprit Sessenheim et fait sa jonction avec les unités ayant franchi le fleuve. Ces forces continuaient leur offensive vers le sud de l'Alsace. Leur but était de rejoindre et de dégager Colmar et d'ouvrir ainsi la voie au-delà des Vosges. L'objectif allemand était que les forces du groupe d'armées de Blaskowitz (groupe d'armées G) parviennent à enfoncer le VIe groupe d'armées franco-américain, qui contrôlait un front de 120 km de large.

Pour empêcher cette manoeuvre qui aurait pu avoir de terribles conséquences chez les Alliés, la Ière armée française lança une attaque massive visant à réduire la poche de Colmar. Mais le temps glacial (-20 °C), la visibilité très faible et les tempêtes de neige rendirent encore plus difficiles les opérations qui étaient conduites sans appui aérien, tant les conditions atmosphériques étaient mauvaises.

Le 23 janvier 1945, la Ière armée française avait arrêté l'offensive allemande "Vent du Nord" devant Strasbourg. Le général Eisenhower était prêt à laisser la ville retomber aux mains des Allemands, pourvu que cela facilitât la retraite de sa VIe armée. Le général de Gaulle menaça de retirer ses troupes du commandement allié si Strasbourg était sacrifiée. Eisenhower céda, mais laissa aux Français la responsabilité de défendre la ville. Le 25 janvier, le 21e corps américain vint renforcer les troupes de de Lattre.

Le 27 janvier, des unités de la 5e DB française et la 3e DI américaine investirent Jebsheim, à l'est de Colmar, et atteignirent le canal de Colmar. Le 1er corps du général Béthouart pénétrât dans la poche par le sud, et le 2e corps du général de Montsabert par le nord. Le 2 février, Colmar était libéré. Le 3, le commandement allemand ordonnait l'évacuation de la poche. Le 9 février 1945, de Lattre envoya ce communiqué : « Au 21e jour d'une âpre bataille au cours de laquelle les troupes américaines et françaises ont rivalisé d'ardeur, de ténacité et de sens manœuvrier, l'ennemi a été chassé de la plaine d'Alsace et a dû repasser le Rhin. » Ce communiqué reflèta parfaitement la réalité.

J'avais songé à la bataille de la poche de Colmar qui est une autre bataille que celle de l'Opération Nordwind mais je me suis dis que tu avais sûrement voulu mettre une bataille en rapport avec le nord de l'Alsace dans laquelle nous habitons, toi et moi, enfin l'Alsace Bossue, c'est le nord.
La Poche de Colmar, une bataille qui m'a toujours fascinée depuis que je suis petit, mon père nous en parlait toujours quand on passait en voiture après Sélestat quand on rentre dans le Haut-Rhin, les quelques villages avant Colmar ont été systématiquement anéanties par l'aviation américaine (Ostheim, Sigolsheim, Bennwihr, Mittelwihr entre autres), on le voit d'ailleurs, aucune maison ancienne d'avant 45 comme dans d'autres villages alsaciens, des communes étrangement contemporaines avec en particulier des églises construites dans un style contemporain, l'impression d'être en Alsace sans y être, étrange!
Mon père nous racontait des anecdotes du genre quand les GI's entraient dans un de ces patelins, il suffisait qu'un vieux enrôlé de force dans le Volksturm (la milice populaire engagée de force par le sinistre Goebbels) tire un seul coup dans leur direction, ils faisaient demi-tour, se mettaient à l'abri et appellaient l'aviation de bombardement, un ou deux jours de ce régime (imaginez la terreur des habitants qui n'avaient pas voulu partir) et le village était pris sans coup férir.
Scéne malheureusement ordinaire pendant ce terrible conflit.

PS: j'ai retrouvé la photo!
Avec un journal d'un militaire de l'époque.
http://www.ami1rc.org/his153.htm

Allmen67 MrEnigme a écrit:

La Poche de Colmar, une bataille qui m'a toujours fascinée depuis que je suis petit, mon père nous en parlait toujours quand on passait en voiture après Sélestat quand on rentre dans le Haut-Rhin, les quelques villages avant Colmar ont été systématiquement anéanties par l'aviation américaine (Ostheim, Sigolsheim, Bennwihr, Mittelwihr entre autres), on le voit d'ailleurs, aucune maison ancienne d'avant 45 comme dans d'autres villages alsaciens, des communes étrangement contemporaines avec en particulier des églises construites dans un style contemporain, l'impression d'être en Alsace sans y être, étrange!

Je n'avais jamais remarqué cette particularité dans ces villages et pourtant j'y suis passé une paire de fois. Je tâcherai de mieux observer la prochaine fois ! Je vais aussi essayer d'aller voir le musée de la poche de Colmar à Turckheim pour en apprendre plus sur ce qu'il s'est passé là-bas. L'Histoire d'Alsace me passionne vraiment, tout d'abord parce que j'y vis bien sûr et parce qu'elle a une histoire tellement peu orthodoxe depuis l'Antiquité que c'est un vrai plaisir de s'y plonger !


Concernant la Seconde guerre mondiale en Alsace Bossue, j'ai parcouru il y a quelque temps un ouvrage exceptionnel qui rapportait tous les événements villages par villages avec une grande précision et illustrés avec des photos de grande qualité. Malheureusement je l'ai lu très vite et j'ai omis de noter les références... Je n'arrive plus à le retrouver et pourtant j'ai écumé les librairies strasbourgeoises en long et en large

Bennwihr après les combats


L'église d'Ostheim aujourd'hui

Poncho a écrit:

pierre67 a écrit:

et la bataille de Stalingrad a déjà été proposée Poncho !

Je sais c'était pour que PJ puisse donner sa seconde proposition.

Super gentil à toi Poncho ( :!bien!: ) mais toute façon j'avais pas la bonne réponse ...