Bonne nouvelle les gars sur le site "footnational" il y a bien une partie réservée à la DH. Voilà le lien historie que l'on commence déjà à s'y habituer
http://www.foot-national.com/division2.php?champ=71&a=1

Quel sera le club à Strasbourg qui va reprendre le nom "Racing Club de Strasbourg"....?

Ce que je comprends pas c'est pourquoi le Racing perdrait son nom ? Parce qu'un autre club pourrait racheter ce nom pour un prix plus élevé que le Racing qui sera ruiné ?

Que le Racing perde son nom ou pas, qu'est-ce qu'on en a faire ? De toute manière, on a déjà tout perdu. Alors pourquoi pas le nom ?

En cas de dépôt de bilan, le nom d'une société retombe dans le domaine public, c'est tout, c'est la loi. Et n'importe qui peut si ça le chante récupérer ce nom gratuitement.

Sauf que le club n'a pas encore racheté totalement le nom "Racing Club de Strasbourg" puisqu'il lui reste un versement à effectuer...
Et l'association qui possède le nom ne va pas déposer le bilan aux dernières nouvelles

Donc je ne vois pas pourquoi le nom tomberait dans le domaine public.

Ce soir un stadier ma fais une révélation donc info ou intox je n'en sais rien .
D'après ses sources un bon investisseur serait prêt à injecter de l'argent dans le club dans les jours à venir .

T'aurais pu le cuisiner un peu parce que ça sent plutôt la rumeur bidon

Un stadier du club ou de Access....?

Access Secustaff et l'une des sociétés de Raymond Schweitzer.....

Qui est aussi impliqué personnellement dans le club de Achenheim.....

Si les clubs français étaient classés en matière de rumeurs bidon, le Racing serait chaque année en LDC...

Espérons que ce soit vrai ..

Qu'un "bon" investisseur soit dans le coup certainement pas , mais que quelque chose se trame dans les coulisses pour tenter une action c'est possible.

Vers une semaine décisive

Plusieurs échéances importantes attendent le Racing, en cette fin de semaine et en début de semaine prochaine. Et l’avenir du club alsacien plus que centenaire est toujours aussi incertain.


À chaque jour sa peine, dit-on souvent. Du côté du Racing, ce serait plutôt « A chaque jour son rebondissement extra-sportif ».

Car après la victoire acquise mardi soir, c’est une nouvelle fois en coulisses que s’est déplacée l’actualité du club strasbourgeois.

Toujours la convention

Jean-Luc Witzel, l’ancien directeur sportif, a reçu son courrier recommandé lui stipulant officiellement son licenciement. Un de plus, dans une série (noire) commencée au mois de juin dernier. Un des plus emblématiques aussi, car Jean-Luc Witzel était le dernier interlocuteur, le dernier porte-parole, d’une direction à la dérive.

Le second épisode de la journée concerne la convention, qui lie les amateurs (l’Association Racing) et les pros (la SASP). Hier, Patrick Spielman, président de la section amateur, était à Paris pour « avancer sur la convention » avec l’aide de son avocat.

Ce projet de nouvelle convention devrait être soumis ce matin au conseil d’administration de l’Association, puis être envoyé ensuite à Jafar Hilali. « Si on s’entend, ça peut ensuite aller vite, pose Spielman. Mais il faudrait qu’il y ait de la bonne volonté ».

Pour l’instant, cela n’a pas vraiment été le cas, puisque Jafar Hilali a réclamé 294 000 euros à l’Association en préalable à toute discussion.

Une somme due, selon le président de la SASP, pour les salaires de quatre employés, payés par la section pro alors qu’ils officiaient au centre de formation.

« Un prétexte », si l’on en croit la section amateur, qui ne souhaite pas « jeter de l’huile sur le feu » mais qui ne compte pas non plus payer, malgré une mise en demeure en référé qui sera évoquée mardi prochain au tribunal de grande instance de Strasbourg.

« On ne veut pas tout casser, on veut vraiment sauver le club et le centre de formation, mais on ne peut pas verser ces 294 000 euros. Légalement, on n’a même pas le droit, parce que la SASP reste l’employeur, juridiquement, des quatre salariés », expose Patrick Spielman.

Le souci, c’est que le conflit dure et que « le temps presse », comme le souligne aussi Alain Fontanel, vice-président de la CUS chargé des finances, qui « constate que la perspective d’un accord s’éloigne de plus en plus ».

Car la nouvelle convention devrait être signée d’ici le 1 er mai, soit dimanche, ce qui ne laisse pas beaucoup de temps aux parties pour s’entendre. La raison d’un tel délai ? La nouvelle convention doit être soumise au Préfet, puis à diverses instances (LFP, Jeunesse et Sports) pour approbation. Le Préfet a ensuite légalement deux mois pour statuer, ce qui ramène au 1 er juillet.

Or, cette convention est indispensable, car elle réglemente les relations des deux parties. Et si Jafar Hilali est propriétaire, s’il a investi 7 millions d’euros, la marque « Racing Club de Strasbourg », elle, appartient toujours à l’Association. Et elle seule peut engager l’équipe en championnat, quel que soit le niveau.

Bref, sans accord entre la SASP et l’Association, le blocage peut être total. Ce qui n’est évidemment pas le but, comme le rappelle Patrick Spielman.

« On est attaché au club et on cherche à se montrer constructif, mais la marque est notre seul atout », ajoute le président, qui souligne que dans ce conflit, « le timing est un problème », puisqu’il faut aller vite alors même que « la situation est très compliquée ».

Hormis l’envoi de cette nouvelle mouture de convention à Jafar Hilali, hormis ce rendez-vous devant le tribunal, une autre échéance importante attend les acteurs administratifs du club : c’est un rendez-vous devant la DNCG, le gendarme financier du football, fixé mercredi prochain.

« On est convoqué, la section amateur et Monsieur Hilali, pour s’expliquer sur la situation », pose encore Patrick Spielman. Et notamment faire le point sur les comptes, autre souci récurrent du club puisque le déficit est colossal.

« Tout peut arriver »
En attendant ces échéances qui détermineront l’avenir du club Patrick Spielman tente d’avancer.

« On a réfléchi à tous les scénarios possibles. On monte, on ne monte pas ? On dépose le bilan ou pas ? Pour chaque cas de figure, il faut se préparer », lance encore le responsable des amateurs. Car « tout peut arriver », ajoute encore Patrick Spielman, qui sait que la semaine à venir sera certainement décisive pour l’avenir du club.

DNA

Racing
Un pas en avant vers Hilali
le 29/04/2011 à 00:01 par Olivier Arnal

Patrick Spielmann, le président de l’association sportive du Racing Club de Strasbourg, a fait des propositions à Jafar Hilali, le président de la SASP, pour sauver ce qui l’être. Photo Jean-Marc Loos

L’association support RCS a fait un pas en avant, hier, pour tenter de renouer le dialogue avec le président Jafar Hilali afin de sortir enfin de la situation de crise sans précédent dans laquelle le club est plongé depuis plusieurs mois.
Alors que les footballeurs strasbourgeois disputent une partie importante demain soir à Amiens, l’avenir du club alsacien se joue aussi, et surtout, comme depuis plusieurs mois, en coulisses.

Depuis la menace de dépôt de bilan émanant du président Jafar Hilali lui-même, le dialogue entre les deux parties en conflit, — l’association support qui gère le centre de formation et la SASP (1) — est au point mort.

Depuis plusieurs semaines, les administrateurs de l’association tentent de trouver des solutions pour sortir de ce marasme. Réunis hier matin en conseil d’administration, ces derniers se sont mis d’accord sur le contenu d’une nouvelle proposition de conciliation envoyée dès hier à Jafar Hilali. « Nous avons mis au point une proposition constructive », explique Patrick Spielmann, le président de l’association, plutôt évasif sur le contenu du courrier adressé à l’homme d’affaires londonien. « Nous ne pouvons pas accepter un conflit qui conduirait à la rétrogradation de l’équipe première, la perte du statut professionnel et donc du centre de formation. Nous souhaitons renouer le dialogue avec Jafar Hilali, puisque son interruption n’est pas de notre fait, dans l’intérêt supérieur du club. »

Selon nos informations, l’association propose tout d’abord à Jafar Hilali de renouveler l’actuelle convention de gestion, qui doit être signée avant le 30 avril, faute de quoi le RCS ne pourra pas se réinscrire en championnat professionnel. Mais aussi de prendre en charge les 294 000 euros, — correspondant aux salaires toutes charges et cotisations comprises des quatre employés du centre -, et de les assumer pour la saison 2011-2012. Enfin, l’association renonce à récupérer la redevance mensuelle de 59 800 euros que Jafar Hilali ne verse plus au centre de formation depuis le mois de janvier, à savoir une somme totale de 358 800 euros.

En contrepartie des efforts faits par l’association pour apaiser les tensions, Patrick Spielmann et son conseil d’administration demandent à Jafar Hilali de signer la convention et de retirer toutes ses actions en justice. Et notamment le référé de mardi prochain où le Londonien réclame 3,188 millions d’euros (2). Après avoir déjà accepté de diminuer l’aide financière de la SASP au centre de formation de 1,048 million à 720 000 euros annuels, l’association tente un dernier geste envers la section pro pour sauver un club au bord du gouffre.

Dans le contexte actuel, il n’est toutefois pas évident que Jafar Hilali, plus vu à Strasbourg depuis deux mois et demi, — « je n’ai plus de contact direct avec lui », précise d’ailleurs Alain Fontanel, chargé de suivre le dossier pour la ville -, soit disposé à faire des concessions. D’autant que, malgré l’aide de l’association, le président du RCS va être encore confronté à un trou de 800 000 à 900 000 euros en trésorerie. Sera-t-il alors prêt à accéder à la demande de l’association, et donc assumer cette somme, ou fera-t-il preuve de jusqu’au-boutisme en allant au bout de ses actions judiciaires pour tenter de récupérer ses billes devant les tribunaux.

Alors que les deux parties sont convoquées devant la DNCG (3) mercredi prochain, l’intervention des commissaires aux comptes, qui ont lancé mardi dernier une procédure d’alerte sur les comptes, confirme en tout cas, sans surprise, que la situation financière est plus que périlleuse. « Notre objectif est de tout faire pour éviter le dépôt de bilan, conclut Patrick Spielmann. Car les conséquences seraient terribles. »

(1) Société anonyme sportive professionnelle.

(2) En refacturation de salaires d’employés du centre payés par la section pro entre 2004 et 2010.

(3) Direction Nationale de Contrôle de Gestion.

le 29/04/2011 à 00:01 par Olivier Arnal

La balle est dans le camp de Jafar.
Mais bon concessions inutiles pour ma part le Jafar va aller au bout....

Petite question que je me posais avec des amis, la réponse est peut-être dans une des 10 pages du topic mais trop long à parcourir
Que deviendrait le Stade la Meinau en cas de dépot de bilan et de relégation en DH ? Et si il tombe à l'abandon, alors où est-ce que le Racing jouerait ?

Ben les frais d'occupation deviendraient trop élevé et le RAcing devrait trouver un autre stade. A moins que la Meinau se soit entièrement tenue par des bénévoles.

Le Racing jouerait peut-être à Hautepierre là où joue le RCS rugby. Bonjour le stress pour le marquage au sol. Ou encore sur le terrain annexe pas loin du stade de la Meinau où joue la réserve à moins que cette pelouse soit annexée juridiquement au Stade de la Meinau. Je ne vois pas ailleurs dans l'agglomération strasbourgeoise. Ou alors à Molsheim ou il y a deux pelouses côte à côte avec une tribune jouxtant chacune d'elle.

Un résumé de Fontanel invité sur "Planète Racing"

Citation :

ALAIN FONTANEL : « LE CLUB FINIRA LA SAISON ! »

Écrit par Frédéric VOEGEL
Jeudi, 28 Avril 2011 23:52

Alain Fontanel, adjoint aux finances et chargé du dossier du Racing Club de Strasbourg pour la Ville de Strasbourg a accordé quelques minutes de son emploi du temps à notre émission. S’il avoue être passé d’une heure par semaine sur le sujet du Racing à « trois ou quatre heures par jour », il poursuit le travail de médiation entre la SASP et l’association support pour espérer une issue favorable.

« La date butoir du 30 avril peut être repoussée »

Après avoir confirmé que « Jafar Hilali ne souhaitait plus mettre d’argent dans le club » et que néanmoins « les salaires et la fin de saison est assuré », il a répond aux questions des chroniqueurs. Tout d’abord sur la situation actuelle, celle de la signature de la convention entre le club et le centre, condition sine qua non pour que l’équipe s’inscrive à nouveau en championnat la saison prochaine et qui doit s’opérer au minimum deux mois avant le 1er juillet, soit … le 30 avril (il reste des possibilités dérogatoires de réduire ce délai). Même si elle n’est aujourd’hui pas encore signée, il garde un espoir de trouver un terrain d’entente entre les deux parties. Sachant que le centre de formation étant le seul endroit où il reste aujourd’hui des liquidités, on comprend mieux les enjeux.

« Le risque de cessation de paiement est réel »

Aujourd’hui le club a deux possibilités : redresser la tête en diminuant drastiquement ses dépenses (chose qui n’a pas été faite depuis plusieurs années mais étant compensée par la vente des joueurs) et en passant le cap de la DNCG ou alors déposer le bilan pour repartir à zéro. Dans ce cas, Jafar Hilali, l’actuel actionnaire, ne serait plus maitre du destin du Racing puisqu’un administrateur serait alors nommé et que le club pourrait être vendu à des nouveaux repreneurs, en effaçant au passage toutes les dettes et litiges. Solution la plus évidente sauf que le club repartirait bel et bien en CFA (voire plus bas en perdant son statut professionnel) et que le centre de formation serait alors dépourvu de moyens et perdrait tous ses joueurs sous contrat. Une véritable feuille blanche à récrire pour le club centenaire.

La situation reste floue

En réponse aux différents projets des réseaux sociaux ou de rachat, l’adjoint aux finances a également confirmé « qu’il y a toujours des gens qui s’intéressent au Racing » et que le monde du football, comme par exemple les journalistes de la France entière, découvre avec stupéfaction « que le club centenaire qu’est le Racing peut aujourd’hui disparaitre ! ». En tout état de cause, si le club dépose le bilan, la mairie sera présente comme garde-fou contre tout projet de reprise bancale, la vente par Philippe Ginestet ayant laissé des traces pourrait-on dire.

En effet, la mairie possède quelques clauses lui permettant d’étudier un potentiel dossier (contrat de location de la Meinau, subventions, …). Quoi qu’il arrive, la Ville sera vigilante sur n’importe quel projet qui viendra à coup sûr pour le club alsacien et imposera que les éléments comme le centre de formation ou les supporters soient une part importante dans ce « projet » que bon nombre de supporters attend depuis des années. 6000 personnes encore mardi pour un match de National alors qu’une demi-finale de Ligue des Champions se jouait en même temps, ça démontre bien le potentiel à Strasbourg ! Reste que si le club se sauve et remonte en Ligue 2 à la faveur du sprint final engagé contre Guingamp, l’ancien énarque a assuré « qu’il y avait des fourmillements en interne pour préparer la saison prochaine et notamment sportivement ». « Fan du club depuis sa jeunesse », Alain Fontanel espère aujourd’hui « des victoires, beaucoup de victoires pour le Racing, notre Racing ». On espère sur le terrain mais également dans ces coulisses agitées !

Suite à un incident technique, nous ne sommes pas en mesure de mettre en ligne le Podcast de l'émission, avec toutes nos excuses.

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Le Racing jouerait peut-être à Hautepierre là où joue le RCS rugby. Bonjour le stress pour le marquage au sol. Ou encore sur le terrain annexe pas loin du stade de la Meinau où joue la réserve à moins que cette pelouse soit annexée juridiquement au Stade de la Meinau. Je ne vois pas ailleurs dans l'agglomération strasbourgeoise. Ou alors à Molsheim ou il y a deux pelouses côte à côte avec une tribune jouxtant chacune d'elle.

Oui j'avais pensé au terrain de la réserve, mais je pense qu'il est en effet annexé au Stade de la Meinau. Ça serait triste de voir le Racing jouer à Molsheim quand même...

Ben ça serait plus proche de chez moi au moins ^^

Et tu pourras même essayer de jouer au Racing, ça fera bien sur ton CV

marc67 a écrit:

Un stadier du club ou de Access....?

Access Secustaff et l'une des sociétés de Raymond Schweitzer.....

Qui est aussi impliqué personnellement dans le club de Achenheim.....

Apres quelques recherches, Mr Schweitzer a déjà investie dans le SIG donc niet pour le RCS.

Ca y est c'est la fin ...

Elle est plutôt mignonne la présentatrice ,c'est qui ?

C'est un montage !! Mais pas la présentatrice

Poncho a écrit:

Elle est plutôt mignonne la présentatrice ,c'est qui ?

C'est la femme à jamel Debouz

Est ce que Hilali n'a plus d'argent ou alors, il ne veut plus mettre de l'argent....?

Je dirait, qu'il ne veut plus y mettre d'argent juste pour monter la pression et commence par les petites dépenses comme les trajets et l'hotel.

Au moins, si les employés y mettent de leur poches, ils pourront déduire ca aux impôts....

Attention c'est encore Godin qui va prendre pour cet article.
Putain y a des coups de pieds au c*l qui se perdent...du genre tout le long du trajet Strasbourg-Londres pour réexpédier cet abruti de première d'où il vient. Bien dommage qu'il n'ose pas se montrer.
Désolé, la cocotte vient d'exploser

Racing vs Racing

Les dirigeants du Racing sont convoqués devant le tribunal de Strasbourg ce matin. Au menu, le gros différend qui oppose les sections amateur et professionnelle ne devrait pas connaître un épisode décisif. En revanche, le plus discret conflit avec l’omnisports pourrait être la source d’un gros souci.


Les UB90 ne portent pas le président du Racing dans leur cœur. Jafar Hilali est sur le grill à partir d’aujourd’hui. (Photo archives DNA)

Si la schizophrénie était mortelle, le Racing ne devrait plus en avoir pour longtemps. Ce matin, au milieu de 140 affaires traitées en référé, le club strasbourgeois jouera au Janus.

L’association, dirigée par Patrick Spielmann, et la société anonyme de sport professionnel, présidée par Jafar Hilali vont se crêper le chignon. La convention qui liait les deux entités a été dénoncée il y a quelques semaines. Les deux parties s’opposent pour de substantielles considérations financières.

Au cœur de l’affaire, le sort de quatre employés

Au cœur de l’affaire, le sort de quatre employés, dont Jean-Marc Kuentz, le directeur du centre de formation, et François Keller, l’entraîneur de la réserve, a enflammé les semblants de discussions. Depuis dix ans, ils travaillent pour le centre. Depuis dix ans, ils sont payés par la section pro.

Jafar Hilali, qui n’a pas hésité à utiliser l’artillerie lourde dans ces colonnes (voir notre édition d’hier) exige le remboursement des salaires versés, Patrick Spielmann défend ses affaires. Un verdict définitif ne devrait pas être rendu aujourd’hui par le tribunal, peut-être enclin à se prononcer dans l’incapacité de trancher. Le conflit est toutefois susceptible d’être réglé au plus vite.

Il ne le sera pas avec le versement de trois millions pour une refacturation des dits salaires sur dix ans. L’association ne les a pas. Pour trouver une issue, Patrick Spielmann n’ira pas au-delà d’un effort de 300 000 euros. « Un accord peut être trouvé en trente secondes, explique-t-il. Depuis 1998, on a toujours fonctionné sur les mêmes bases, avec la SASP. Un budget est élaboré. Au niveau des entrées d’argent, il y a les subventions. Et, pour le reste des dépenses, la section pro verse le complément. »

C’était le fonctionnement en vigueur. Il n’a plus cours. Depuis janvier, le torchon brûle. La SASP ne verse plus une somme d’ailleurs renégociée à la baisse (de l’ordre de 600 000 euros par an contre 1 à 1,1 millions précédemment). Depuis un peu plus d’un mois, dans le sillage de la dénonciation de la convention, dirigeants pros et amateurs se font la guerre. Il s’agira (peut-être) au tribunal de trancher ou aux avocats de s’arranger.

« On ne peut pas être plus honnête que nous le sommes, poursuit Patrick Spielmann. Notre obsession, c’est que le club ne disparaisse pas et il n’est pas question pour nous de le lâcher. » Si le conflit association-SASP connaîtra un premier épisode juridique aujourd’hui, celui qui oppose la SASP au Racing omnisports pourrait connaître son épilogue et ce n’est pas anodin.

La dernière traite due à l’omnisport à l’origine du dépôt de bilan ?

En janvier, la dernière des dix traites annuelles pour l’utilisation de la marque Racing devait être versée. L’omnisports est toujours dans l’attente des 150 000 euros. Ce matin, le tribunal pourrait prononcer le commandement du versement de la somme. Les caisses du Racing sonnant toujours creux, il y aurait là une origine identifiée à un éventuel dépôt de bilan.

Sur un autre front géographique, à Colmar cette fois, une audition doit également se tenir, concernant l’un des commissaires aux comptes, Brice de Turckheim, accusé par Jafar Hilali de présenter avec partialité les comptes du club. Le président demande sa révocation. La procédure passe par une convocation devant le conseil régional des commissaires aux comptes. Début mars, Jafar Hilali avait émis le désir de révoquer celui qui est en place depuis 1997 et la vente du club par la Ville.

L’épisode donne un aperçu des réjouissances à venir. C’est une procédure d’alerte de Brice de Turckheim, lancée la semaine dernière, qui a conduit à la convocation du Racing, une nouvelle fois, devant la Direction nationale de contrôle de gestion. Ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui, mais celui de demain, puisque Jafar Hilali et Patrick Spielmann sont attendus à Paris mercredi.

Ils n’iront sans doute pas main dans la main. L’étape pourrait angoisser au regard de l’implacable sévérité des verdicts de la DNCG. Étant donné que la convocation correspond à une réunion d’audition, non pas d’interrogation, l’échéance cruciale en la matière est attendue pour le 15 mai. D’ici là, le Racing ne répondra peut-être déjà plus. Ces temps-ci, à chaque jour suffit sa peine.

DNA