Allemagne : les vainqueurs de l'Euro 96 au Stade de France

Bierhoff et Sammer en 1996.
Les champions d'Europe 1996 ont été invités par la Fédération allemande pour le match de ce jeudi soir au Stade de France contre la Pologne.
Le 16 juin 1996, en battant la Russie (3-0), l’Allemagne se qualifiait pour les quarts de finale de l’Euro en Angleterre, un tournoi qu’elle allait remporter dans la foulée. Vingt ans plus tard, jour pour jour, les champions d’Europe sont mis à l’honneur par la Fédération allemande qui les a invités pour le match de ce jeudi soir au Stade de France contre la Pologne. Le groupe alors entraîné par Berti Vogts s’est retrouvé dans l’après-midi sur une péniche sur la Seine, avant de mettre le cap vers Saint-Denis. Quelques acteurs de l’époque manquent à l’appel, comme Jürgen Klinsmann, qui dirige en ce moment les Etats-Unis à la Copa America.
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Ambiance
Évian, la petite Allemagne
C’est le camp de base le plus spectaculaire de l’Euro. La sélection allemande est chez elle dans ce coin de Haute-Savoie où tout est fait pour qu’elle bénéficie du meilleur séjour.
Que peut-il vous arriver de bien fâcheux à Évian ? Le taux de délinquance est sans doute négatif. Il reste une improbable montée du Léman ou un saut de puce inattendu en Helvétie, mais bon, on en revient toujours.
L’Allemagne n’avait pas ces préoccupations. Quand on est champion du monde, on jouit de prérogatives et elle insista poliment auprès de l’UEFA pour faire de la station thermale, qui ne figurait pas dans la liste initiale, son camp de base pour toute la durée de l’Euro.

Un stade désormais pourvu d’une pelouse synthétique

La tranquillité proverbiale d’Évian – plus sérieusement la délégation allemande est protégée par le GIGN, l’Armée, et la police nationale –, son cadre, son savoir-faire en matière d’organisation, la proximité de l’aéroport d’Annecy, et celle de l’Allemagne via la Suisse, ont été des arguments définitifs.
Alors, comme souvent, l’Allemagne n’a pas fait les choses à moitié. Elle a privatisé l’Ermitage, un établissement propret, en réalité, un quatre étoiles, comme sur son maillot, situé à l’aplomb du stade Camille-Fournier lequel a vu avec soulagement l’installation d’une pelouse synthétique. Sa pelouse naturelle remontait à… 1964.
Tout à côté, le boulodrome et la salle multisports accueillent les médias majoritairement allemands. Ils sont précisément 300 journalistes à suivre la “Mannschaft” au quotidien, et hier matin, durant quarante-cinq minutes, Joachim Löw répondit, avec une étonnante précision, mais aussi avec plaisir, c’est lui qui l’a dit, aux questions forcément très nombreuses.
La conférence de presse achevée, le cuisinier de la sélection quadruple championne du monde proposa un buffet gustatif, ce qui n’interdisait pas d’aller boire des boissons chaudes et de goûter à quelques douceurs dans les deux petits cafés installés à l’entrée de ce qui est un centre de presse grandeur nature.
Les restaurants et les cafés évianais, eux, sont plutôt satisfaits. Les hôteliers aussi. On ajoutera les écoliers.
À la fin de l’Euro, les tables consacrées aux médias leur reviendront. Les Allemands aussi, sûrement.
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Gomez enfin titulaire pour l'Allemagne


Pas titularisé lors des deux premiers matches de l'Allemagne, Mario Gomez est en pointe contre l'Irlande du Nord. Il y a des surprises du côté de l'Irlande du Nord...
Lors des deux premiers matches de l'Euro, Joachim Löw avait aligné Mario Götze en pointe et Julian Draxler ailier gauche. Cela n'a pas très bien fonctionné et le sélectionneur allemand a changé son onze de départ pour faire face à l'Irlande du Nord. Ainsi, Mario Gomez occupe le poste d'attaquant de pointe tandis que Götze a été repositionné sur le côté gauche de l'entrejeu. Draxler est remplaçant. Sous la menace d'un carton jaune, Boateng, Özil et Khedira sont tout de même sur le terrain. A noter que Kimmich remplace Höwedes derrière.
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Özil, la grande distribution

Mesut Özil estime que le niveau de cet Euro est «très élevé».
À 27 ans, le milieu de terrain d’Arsenal est le maître à jouer d’une Mannschaft qui a toutefois manqué de réalisme durant la phase de groupes.
L’Allemagne qui gagne, c’est l’image qui a été véhiculée par plusieurs générations.
Malgré le nul concédé face aux Polonais (0-0), puis le succès étriqué des joueurs dirigés par Joachim Löw aux dépens des Irlandais du Nord (1-0), on ne croit pas qu’elle puisse être écornée... pour le moment.
Les Allemands, s’ils n’ont pas eu – depuis le début de cet Euro – la réussite clinique qu’ils ont pu afficher par le passé, se préoccupent évidemment de ces soucis d’efficacité.

Zidane, son idole

« L’équipe a bien tourné. On a eu beaucoup d’occasions et c’est dommage de ne pas avoir marqué plus de buts », regrettait Mesut Özil, l’animateur en chef de cette armada germanique.
Casquette vissée sur le crâne, petit diamant aux oreilles, tatouages sur le bras gauche, il a livré suffisamment de bons ballons à ses partenaires pour qu’ils puissent gonfler la note.
Sans effet cependant, même si on devrait rapidement revoir Gomez à la pointe de l’attaque.
Özil, moins fringant à Arsenal au cours de la seconde partie de saison, a repris des couleurs au sein d’une Mannschaft assez impressionnante dans tous les secteurs de jeu, malgré son actuel déficit en buts.
Les champions du monde ont le sourire, le Gunner également, conscient de la confiance que lui voue le sélectionneur. «Özil est une chance pour le football allemand», avait asséné Löw au sujet de son protégé qu’il a lancé en 2009.
Le milieu de terrain, titré au Brésil à l’issue d’un parcours abouti sur un plan personnel aussi, s’était épanoui au Real Madrid, entre 2010 et 2013, trois saisons durant lesquelles il a pu côtoyer Zinedine Zidane, son idole.
Gamin, il essayait d’imiter les gestes du maître en adepte de la grande, et bonne, distribution. Meilleur passeur à l’Euro-2012, Özil dénote parfois par son style au sein d’une équipe taillée pour le combat. Il sait distiller les passes précises et permettre aux espaces de s’ouvrir.
«Je trouve le niveau de cet Euro élevé, on veut le gagner», a glissé le Gunner. Le chemin est toutefois abrupt avec la possibilité de retrouver l’Italie ou l’Espagne en quart puis la France en demi-finale. Pour aller loin, les Allemands auront besoin d’être plus efficaces.
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Comment l'équipe d'Allemagne s'est approprié le surnom «Die Mannschaft»
L'Allemagne s'est appropriée le surnom «Die Mannschaft» qu'on lui donnait hors de ses frontières. Une marque qui met du temps à s'imposer.
Pour les Français, c’est comme une évidence. L’appellation de la sélection allemande ? « La Mannschaft », bien sûr, transcription littérale du mot “équipe’’ dans la langue de Goethe. Pour les Allemands, c’est loin d’être aussi naturel. S’il est effectivement écrit «Die Mannschaft» sur le car des champions du monde, le baptême ne date que du… 8 juin 2015.

Il y a un an, la Fédération allemande (DFB) a décidé de changer sa communication et de créer une marque, associant enfin son équipe nationale à un nom clair, facilement identifiable, comme le font depuis longtemps les Français avec elle (la Mannschaft, donc) et les Néerlandais (De Mannschaft).
«L’inspiration nous est venue de l’étranger, explique Uli Voigt, responsable de la communication de la DFB. En 2010, nous avions déjà vu que les journalistes nous nommaient ‘‘Die Mannschaft’’ et cela a pris encore plus d’importance au Brésil en 2014. Après la Coupe du monde, un film est sorti sur notre parcours intitulé ‘‘Die Mannschaft’’, et nous avons eu le sentiment que cela nous correspondait bien : il y a la dimension du plaisir mais aussi celle d’appartenance à un collectif.»
Comment faisaient les Allemands auparavant pour nommer leur équipe ? Un peu comme ils voulaient : souvent « die Nationalmannschaft » (l’équipe nationale), mais aussi « die Deutschland-Elf »(le onze de l’Allemagne), « die DFB-Auswahl » (la sélection de la DFB) ou encore « das A-Team » (l’équipe A). C’est d’ailleurs toujours le cas, car la Mannschaft a du chemin à faire pour s’imposer dans son pays. Les critiques ont été nombreuses après le lancement de cette marque, perçu comme une vaste opération de marketing inspirée par le manager de la sélection, Oliver Bierhoff. Les journalistes continuent majoritairement de varier les plaisirs et lorsqu’ils utilisent le terme « Mannschaft », certains s’appliquent à ne pas mettre de majuscule à l’article « die » comme le fait la Fédération, dans un minuscule acte de résistance.

Mais l’Allemagne veut donc avoir son petit nom, comme le Brésil a sa Seleçao ou l’Espagne sa Roja. Au fait, comment désigne-t-on l’équipe de France chez les Allemands ? Si ''les Bleus'' gagnent peu à peu en popularité, on parle beaucoup “d’équipe tricolore’’, une expression plutôt désuète chez nous. À moins que l’inspiration fonctionne dans les deux sens et que les Français, à leur tour, reconstruisent leur identité à partir d’un point de vue étranger. «Allez, l’équipe tricolore» ?


Les surnoms des autres équipes
Angleterre : The Three Lions (Les Trois Lions).
Belgique : Les Diables rouges.
Croatie : Les Vatreni (Les Flamboyants)
Eire : The Boys in Green (Les Garçons en vert) ou The Green Army (L'Armée verte).
Espagne : La Roja (La Rouge).
Galles : Y Dreigiau (Les Dragons)
Hongrie : A Válogatott (La Sélection).
Irlande du Nord : The Boys (Les Garçons).
Islande : Strakarnir okkar (Nos Garçons).
Italie : Azzurri (Les Bleus) ou la Nazionale (L'équipe nationale).
Pologne : Bia?o-czerwoni (Les Blancs et Rouges).
Portugal : A Seleçao (La Sélection).
Slovaquie : Repre (La Représentation).
Suisse : La Nati.

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Révision  des surnoms des équipes...
Interro demain...

Jérôme Boateng a repris l'entraînement collectif
Remplacé en fin de match contre l'Irlande du Nord, mardi, Jérôme Boateng semble avoir récupéré de son souci à un mollet. Prêt pour la Slovaquie ?
Touché à un mollet en fin de match contre l'Irlande du Nord, mardi (1-0), le défenseur central allemand Jérôme Boateng a repris l'entraînement collectif samedi et devrait être opérationnel pour le 8e de finale dimanche contre la Slovaquie (18h00). Vendredi, le joueur du Bayern Munich avait dû se contenter d'un jogging et d'un peu de vélo.
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Un Alsacien au plus près de la sélection allemande Gérard Studer : « Je suis un privilégié »
Gérard Studer est l’un des nombreux bénévoles alsaciens qui officient sur l’Euro de football. Basé à Evian, il assiste les médias allemands au quotidien. Et côtoie au plus près la Mannschaft championne du monde.

Le Strasbourgeois Gérard Studer, bénévole à Evian, en compagnie d’Oliver Bierhoff.

C’est au hasard d’une annonce, entendue sur France Bleu Savoie depuis son chalet à Bernex, que Gérard Studer a décidé de participer à l’Euro.
« La Ville d’Evian recherchait des bénévoles parlant l’allemand et l’anglais. C’était mon cas. Il fallait en revanche se décider vite, c’était la veille de la clôture des inscriptions. J’ai tenté ma chance. »
Avec succès. Après un premier entretien téléphonique, le chef d’entreprise de 67 ans, « bientôt à la retraite », fait partie de la shortlist. Un mail de confirmation suivra, quinze jours avant le début de la compétition.
Reçu par la municipalité évianaise, avec les autres candidats retenus, l’Alsacien apprend qu’il sera affecté aux relations avec les médias allemands au sein de l’espace presse attenant au stade où s’entraîne la Mannschaft.

Au service de la Fédération allemande

Depuis que les troupes de Joachim Löw ont élu domicile en Haute-Savoie – « l’Allemagne a imposé à l’UEFA la ville d’Evian qui n’était pas prévue parmi les camps de base »¬ -, Gérard Studer est un homme occupé. Ses journées commencent en général à 9h30 pour se terminer en fin d’après-midi (18h), exception faite des jours où les champions du monde sont partis disputer une rencontre ainsi que les veilles de match.
« Nous sommes une dizaine de bénévoles. Il y a une belle mixité, indique le « papi » de la bande. Tous les matins, nous sommes briefés par Evelyne, la responsable communication de la Fédération allemande (DFB) pour qui nous travaillons directement. Nous suivons les mouvements de la presse au stade, au sein de l’espace qui leur est réservé. Nous sommes là pour apporter le maximum de confort aux journalistes. »
Le sexagénaire, qui a fait sa carrière au sein de Clementz-Euromégras à Reichstett, la filiale française du groupe allemand Ideal (Bahlingen), mesure sa chance de croiser quotidiennement, même de loin, Mesut Özil, Mats Hummels ou encore Manuel Neuer.
« Je suis un privilégié, reconnaît-il. Si je n’avais pas la chance d’être bénévole, je n’aurais pas l’opportunité d’approcher les joueurs. Il n’y a que le premier entraînement qui a été ouvert au public. C’était d’ailleurs très sympa puisque de nombreux enfants étaient dans les tribunes. Mais sinon, avec la sécurité qu’il y a autour des joueurs, c’est impossible de les approcher. »

La main de Götze, le sourire de Biehroff

Les journalistes sont d’un abord bien plus facile. Ils sont environ 150 actuellement sur les bords du Léman.
Et le contingent devrait encore grossir si l’Allemagne réussit un joli parcours. À l’occasion, Gérard Studer peut être amené à utiliser ses connaissances dans la langue de Goethe même si une traduction simultanée est disponible pour les médias étrangers.
Comme avec ce journaliste du quotidien L’Équipe qui lui a demandé de ne pas trop s’éloigner lors de son entretien avec le manager général Oliver Biehroff. Au cas où.
Cette proximité avec la Mannschaft, le Strasbourgeois l’a déjà mise à profit pour se faire tirer le portrait en compagnie justement de Biehroff, « un Monsieur », ou Thomas Müller.
Il a également serré la paluche d’un Mario Götze plus « spontané » en dehors du terrain apparemment. Et appris quelques recettes de la bouche du cuisinier de la DFB.
« L’encadrement est sympa et disponible. Il faut le gagner au fur et à mesure. Et se montrer discret. » Gérard Studer ne serait pas contre voir l’Allemagne aller loin dans cet Euro.
Au moins jusqu’en demi-finale où elle pourrait rencontrer la France. Après…
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Les familles de l'équipe d'Allemagne
Vingt-trois joueurs, un même objectif mais des approches différentes de la vie collective. Décryptage des personnalités qui composent l'effectif de l'Allemagne, opposée ce dimanche à la Slovaquie en huitième de finale (18h00).

Schweinsteiger fête son but avec les remplaçants lors d'Allemagne - Ukraine
Deux ans après une Coupe du monde où l’esprit collectif avait été l’une des grandes forces de l’équipe, le groupe allemand n’est pas formé que d’un seul bloc. Il y a des affinités, bien sûr, et surtout des personnalités différentes, qui s’expriment souvent en fonction de l’influence sportive mais pas seulement. Voici les grands courants qui irriguent le groupe des champions du monde.
Les patrons
Cette branche-là a subi un important renouvellement depuis la Coupe du monde, après les retraites internationales de Philipp Lahm, Miroslav Klose et Per Mertesacker, qui étaient des relais privilégiés auprès du sélectionneur. D’autres patrons ont donc pris la suite et Joachim Löw les a même cités la semaine dernière. Au détour d’une question sur le caractère des joueurs en équipe d’Allemagne, il a mentionné Bastian Schweinsteiger, Manuel Neuer, Jérôme Boateng, Sami Khedira et Mats Hummels, décrits comme de « grands leaders ». Tous disposent de l’autorité suffisante pour faire des critiques en public, comme Boateng après la Pologne (0-0) Mais la voix qui porte le plus est celle de Schweinsteiger, conformément à son statut de capitaine numéro 1 quand il est en état de jouer. C’est lui qui était en première ligne pour négocier les primes de l’Euro (300 000 € par joueur en cas de victoire finale).

Muller, au centre, est un leader sur le terrain et un ambianceur.

Les ambianceurs
Thomas Müller est le roublard à l’humour aiguisé, toujours partant pour pimenter les conférences de presse. Durant le stage en Suisse, il s’était affublé d’une fausse moustache, censée lui donner un air français face aux journalistes. Avec ses coéquipiers, il est le premier à se lancer dans des petits jeux sortant de la routine. Ces derniers jours, il a joué dans le but à l’entraînement, fait équipe avec Mario Götze pour un match de basket et traîné Schweinsteiger au golf d’Evian. «C'est un joueur qui a un bon contact avec tout le monde et une influence très positive», décrit Joachim Löw. Lukas Podolski aussi cultive des liens avec la plupart des joueurs et membres du staff. Malgré son temps de jeu réduit, l’attaquant réfute le terme de «mascotte», mais sa spontanéité amuse et détendl’atmosphère
Les discrets
Cette bande-là est constituée des joueurs qui ne font pas beaucoup de bruit dans la vie du groupe, quels que soient leur poste et leur importance sportive. Toni Kroos en est le meilleur exemple. Star du Real Madrid, le milieu a pris un poids considérable dans le jeu de l’Allemagne ces derniers mois, mais cet impact déborde rarement du terrain. Incontournable au Brésil en 2014, le défenseur Benedikt Höwedes  a été délaissé par Löw au profit de Kimmich contre l’Irlande du Nord et il a dit lui-même que c’était tout à fait normal.
Les petits frères
L’Allemagne est la plus jeune des équipes engagées à l’Euro (25,81 ans de moyenne d’âge). Kimmich, Leroy Sané, Julian Weigl et Jonathan Tah ne dépassent pas les 21 ans ni les 2 sélections et ces faux quadruplés sont naturellement devenus les petits frères de la famille. Des nouveaux plutôt sages, préservés de l’exposition médiatique par la Fédération, qui sont d’abord là pour apprendre. Kimmich est pour l’instant le seul à avoir joué à l’Euro et le Munichois semble parti pour remettre ça vu la qualité de sa prestation au poste de latéral droit face à l’Irlande du Nord. Derrière, Leroy Sané a des chances raisonnables d’apparaître lors du tournoi pour débloquer une situation critique.
Les chouchous
Löw assure qu’«un entraîneur n’a pas de préféré» mais il a une affection indéniable pour Mario Götze. Parce que le Munichois a donné à l’Allemagne son quatrième titre de championne du monde ? Parce que l’entraîneur adore ses courses et ses appels ? Il y a un peu de tout. Löw ne lui a en tout cas jamais retiré sa confiance depuis deux ans, même si Götze a relativement peu joué au Bayern. Mesut Özil est un autre indéboulonnable, qui a préempté le poste de meneur de jeu et survit à des matches ratés dans les grandes largeurs.
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Bastian Schweinsteiger et Ana Ivanovic ont trouvé une date pour leur mariage

Très occupés sur le plan sportif début juillet, Bastian Schweinsteiger et Ana Ivanovic ont enfin trouvé une date pour leur mariage.
Le 12 juillet, au surlendemain de la finale de l’Euro et trois jours après la finale dames de Wimbledon, le milieu de terrain allemand Bastian Schweinsteiger et la championne de tennis serbe Ana Ivanovic vont se marier, dans un lieu encore tenu secret. «Schweini» avait repoussé la date de ses noces pour ne pas perturber sa préparation pour l'Euro.

Tous les invités sont convoqués à l’aéroport de Munich, d’où ils prendront un jet privé pour l’étranger, probablement pour l’Italie et Venise. Il leur a été demandé de prendre pas moins de trois jours de congé. Parmi les 120 invités, Andy Murray et plusieurs internationaux allemands (Thomas Müller, Lukas Podolski) seront de la fête.
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Les stars de l'Euro #4 : Manuel Neuer, le gardien de la révolution
Pendant l'Euro, L'Equipe décrypte en vidéo le jeu de six joueurs majeurs de leur sélection. Aujourd'hui Manuel Neuer, le gardien allemand, qui a donné une autre dimension au poste en rayonnant au-delà de sa surface.
Qui ne se souvient pas de son match contre l'Algérie, en huitièmes de finale de la dernière Coupe du monde, passé à chasser les attaquants des Fennecs en dehors de sa surface ? Manuel Neuer n'est pas seulement devenu la référence des gardiens ; en ayant autant d'influence qu'un joueur de champ, l'Allemand a fait changer la définition de son poste. L'Equipe décrypte en vidéo cette révolution.
 
Euro Neuer, gardien de la révolution
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Mario Gomez (attaquant de l'Allemagne) : «Ce sont des beaux moments»


L'attaquant allemand se réjouit du parcours sans faute de son équipe qui s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'Euro en éliminant la Slovaquie (3-0).

Mario Gomez (attaquant et buteur de l'Allemagne contre la Slovaquie, au micro de la télévision allemande ZDF) : « Rien n'est facile dans cet Euro. On a retrouvé un peu d'efficacité devant le but ce que l'on n'avait pas pendant les rencontres précédentes. Ce sont des beaux moments. On n'a pas encore pris de but et c'est un bon sentiment. On se réjouit des prochains matches à jouer. »

Jerome Boateng (défenseur et buteur de l'Allemagne contre la Slovaquie, au micro de la télévision allemande ZDF): «J'ai bien réussi à taper la balle avant qu'elle ne rebondisse et je suis content qu'elle soit rentrée. On voulait à tout prix éviter qu'ils rentrent dans le match, faire du pressing et ne pas laisser la possibilité de contrer. Le staff médical a tout fait pour que je puisse jouer. (Sur sa sortie) C'est une mesure de précaution. Le mollet s'est à nouveau un peu contracté. Vu le résultat, on a pu un peu faire tourner et sortir avant la fin du match. On ne voulait pas prendre de risques.»

Manuel Neuer (gardien de but de l'Allemagne): «On a concrétisé nos occasions de but, c'était important. Arriver à la mi-temps avec deux buts d'avance, c'est bien. J'ai réussi à faire la parade, ce qui nous a permis de passer à 2-0 et non à 1-1. Les grosses écuries arrivent maintenant, l'Italie ou l'Espagne, c'est assez égal.»
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28,1 millions d'Allemands devant la télévision pour Allemagne - Slovaquie


L'Allemagne suit avec attention le parcours de son équipe nationale. Lors de la victoire de la Mannschaft contre la Slovaquie en huitièmes de finale de l'Euro dimanche (3-0), 28,11 millions de téléspectateurs ont regardé la rencontre sur la chaîne ZDF. Si la sélection de Joachim Löw arrive jusqu'à la finale, un nouveau record d'audience pourrait être battu. C'était lors de la victoire à la Coupe du monde 2014 où 34,65 millions d'Allemands avaient allumé leurs postes.
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Et là ne sont pas compté les supporteurs comme moi, ou simples téléspectateurs qui doivent le regarder sur d'autres chaines.
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Pour Joachim Löw, l'Allemagne n'est «pas traumatisée» par l'Italie
Joachim Löw est longuement revenu ce mardi sur le quart de finale de l'Allemagne contre l'Italie, samedi (21h00). Malgré un historique défavorable contre la Nazionale, le sélectionneur assure que son équipe «n'a pas peur».
Avant de répondre à la première question de sa conférence de presse, mardi à Evian, Joachim Löw s’est fait servir un expresso et le geste a donné le ton : durant les quarante minutes que le sélectionneur a passées au micro, il a été essentiellement question de l’Italie, l’adversaire de l’Allemagne en quart de finale de l’Euro, samedi, à Bordeaux.

«C'est du vieux café et nous, nous préférons un expresso très frais»

La Nazionale est un adversaire maudit pour la Mannschaft, qui ne s’est jamais imposée face à elle en tournoi et a même subi deux éliminations en demi-finale ces dix dernières années (Coupe du monde 2006 et Euro 2012). Mauvais signe ? Löw a en tout cas balayé les mauvais présages. «Nous ne sommes pas traumatisés par l’Italie, a assuré l’entraîneur. Il y aura samedi de nouvelles conditions, d’autres équipes, il est inutile de regarder le passé. C’est du vieux café et nous, nous préférons un expresso très frais».

Un peu plus tard, il a encore assuré : «Nous n’avons pas peur. J’ai un sentiment très positif».

«Cette équipe ne se contente pas de défendre»
Les Allemands savent néanmoins que la tâche sera délicate. Lundi soir, Löw n’a pas manqué une miette de la leçon italienne face à l’Espagne (2-0) et ce qu’il a remarqué lui laisse entrevoir un match «très difficile» : «Nous avons vu comment ils défendent, parfois avec 9 ou 10 joueurs. Ils ne laissent pas d’espaces à l’adversaire. Même une bonne équipe comme l’Espagne n’a pas trouvé les solutions».

«Elle est très forte pour jouer vers l'avant»

Mais le sélectionneur allemand ne réduit surtout pas l’Italie à du catenaccio : «Cette équipe ne se contente pas de défendre. Elle est aussi très forte pour jouer vers l’avant. Personne ne parlait de l’Italie avant le tournoi et ne croyait qu’elle jouerait un rôle ici. On a dit qu’ils étaient trop vieux, qu’ils se concentraient sur la défense, mais ce n’est pas la réalité. Il y a des joueurs de top niveau, expérimentés, un noyau qui joue à la Juventus. C’est une meilleure équipe qu’en 2008, 2010 ou 2012».

Löw a indiqué se méfier particulièrement de De Rossi, un joueur «très intelligent qui crée l’équilibre de l’équipe», alors que «Pellè ouvre des espaces devant».

«Il faudra être encore meilleurs»

De son côté, l’Allemagne sort d’une victoire très convaincante contre la Slovaquie en huitième de finale (3-0). De quoi aborder cette confrontation avec des certitudes, qui ont grandi depuis le début du tournoi. «Il y a eu des critiques, a souligné le sélectionneur. Quand nous n’avons pas marqué contre la Pologne (0-0), nous étions presque dehors et là tout est positif. Il faut rester calmes et ne pas surévaluer notre victoire contre la Slovaquie car il faudra être encore meilleurs».

Les joueurs bénéficient mardi d’une journée de repos et retrouveront l’entraînement mercredi matin. Pour préparer leur match au sommet, l’Allemagne aura au moins les jambes légères.
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Quarts de finale
- Avant Italie – Allemagne (samedi, 21h) Löw a encore faim
L’Italie est la bête noire de l’Allemagne, mais ce sujet titille, fait sourire et inspire Joachim Löw avant les retrouvailles en quart de finale, samedi à Bordeaux.
Il est arrivé, comme d’habitude, escorté d’une quinzaine de caméras, a plaisanté avec quelques vieilles connaissances, et s’est assis tranquillement devant un café. « C’est un expresso italien », a souri Joachim Löw, le patron de la “Mannschaft”. Le ton était donné et la thématique de cette journée en Haute-Savoie toute trouvée.
L’Italie. Pas celle des ballades amoureuses sur la côte amalfitaine ou des excursions chaleureuses autour du Colisée, Non. L’Italie, version Calcio, lequel provoque des poussées d’urticaire à une Mannschaft comme inhibée devant la Botte.

« J’ai un bon feeling et on n’a pas peur des Italiens »

On ne va pas remonter, ou plutôt si, au match du siècle, et en mode ralenti, de la Coupe du monde de 1970. Beckenbauer, l’épaule en écharpe, l’égalisation de Schnellinger, qui évoluait alors à l’AC Milan, le but définitif de Rivera, son coéquipier rossonero.
On connaît des générations de scénaristes qui se demandent encore comment une rencontre de football a pu entretenir un tel suspense et nourrir autant d’émotions.
Le traumatisme est né peut-être là, dans la touffeur du stade Aztèque. En tout cas, la dernière manifestation remonte à une autre demi-finale, celle de 2012 à l’Euro.
Mario Balotelli, qui s’est récemment battu dans une boîte de nuit de Brescia, avait alors sanctionné la naïveté de l’arrière-garde allemande. Quatre ans plus tard, Joachim Löw n’a rien oublié.
« C’est le pire souvenir de ma carrière, témoigne le sélectionneur après avoir repris une petite gorgée de son fameux expresso. Ce match me fait encore très mal, et c’est vrai, il manque quelque chose à ma carrière. Mais, j’ai un bon feeling et on n’a pas peur des Italiens. »
Comment les battre ? Bonne question ! « Quand on voit que l’Espagne n’a pas trouvé la clé, on mesure la complexité de la tâche, admet-il. On doit se concentrer sur nos points forts et éviter les contres. »
« L’Italie est très forte derrière, mais elle peut aussi déstabiliser n’importe quelle défense, ajoute-t-il. Antonio Conte a compris que le catenaccio ne suffit plus aujourd’hui pour gagner un tournoi. »
Avant-hier, contre feu le champion d’Europe, Conte n’était pas loin de la commedia dell’arte et quelque chose nous dit qu’une dramatique à l’ancienne va se jouer entre Allemands et Italiens samedi, dans le théâtre nouveau de Bordeaux.
dna

Quart de finale
 - Allemagne – Italie, ce soir à Bordeaux (21h) Özil,
 le trait d’union


Mesut Özil est devenu le symbole d’une Mannschaft qui a mis du temps à assumer le côté multiculturel du pays. Désormais en Allemagne, la présence des joueurs d’origines turque, espagnole ou encore polonaise ne fait plus débat. Ou presque.
Né à Gelsenkirchen d’un père turc et d’une mère tunisienne, Mesut Özil est le symbole d’une équipe de foot qui a su, patiemment, faire tomber les carcans. Du Ghana à la Turquie, en passant par l’Albanie, la Tunisie, la Pologne, l’Espagne et le Sénégal, huit joueurs sur les vingt-trois retenus par Joachim Löw pour l’Euro ne sont pas d’origine allemande (Boateng, Can, Mustafi, Khedira, Özil, Podolski, Gomez et Sané).
Ce qui semble naturel pour de nombreuses sélections ne l’est pas forcément pour l’Allemagne qui a tardé à prendre le virage du multikulti , comme on dit de l’autre côté du Rhin. Il a fallu attendre 1999 pour voir les politiques assouplir les règles en matière de nationalité. En Allemagne, la tradition veut que le droit du sang supplante le droit du sol.
Le football n’a pas échappé à l’évolution de la société, d’autant que ses dirigeants ont vu le voisin français triompher en 1998 et 2000 avec la génération black, blanc, beur.
Les polémiques existent encore, malgré tout, comme celle lancée par Alexander Gauland, vice-président du parti anti-immigration AfD, à quelques jours de l’Euro.
« L’équipe allemande n’est pas allemande au sens classique du terme. » Il a provoqué un tollé…
Même s’il s’en défend, Mesut Özil est devenu le trait d’union entre l’ensemble de ses équipiers, de Manuel Neuer à Leroy Sané. Côté jeu, il revendique ses influences diverses.
« J’ai un côté turc par ma technique et ma conduite de balle. Et allemand par ma discipline, mon attitude et le fait de tout donner », répète-t-il à l’envi.
Caresseur de ballon, plus passeur que buteur, Özil a donc pris les clés du camion avec la bénédiction de ses partenaires. Le tout sous le regard bienveillant de Joachim Löw qui milite depuis sa prise de fonction pour qu’on regarde sa sélection comme celle d’un pays dans son ensemble et non comme un puzzle de joueurs aux multiples origines.
Les polémiques existent encore, malgré tout, comme celle lancée par Alexander Gauland, vice-président du parti anti-immigration AfD, à quelques jours de l’Euro.
« L’équipe allemande n’est pas allemande au sens classique du terme. » Il a provoqué un tollé…
Même s’il s’en défend, Mesut Özil est devenu le trait d’union entre l’ensemble de ses équipiers, de Manuel Neuer à Leroy Sané. Côté jeu, il revendique ses influences diverses.
« J’ai un côté turc par ma technique et ma conduite de balle. Et allemand par ma discipline, mon attitude et le fait de tout donner », répète-t-il à l’envi.
Caresseur de ballon, plus passeur que buteur, Özil a donc pris les clés du camion avec la bénédiction de ses partenaires. Le tout sous le regard bienveillant de Joachim Löw qui milite depuis sa prise de fonction pour qu’on regarde sa sélection comme celle d’un pays dans son ensemble et non comme un puzzle de joueurs aux multiples origines.
« Mesut Özil est une chance pour le football allemand », affirme-t-il. Malgré les polémiques, rares et d’un autre âge, l’actuel meneur d’Arsenal aura tout un pays derrière lui ce soir contre l’Italie car il portera le maillot de l’Allemagne avec ses quatre étoiles brodées sur le cœur. Il y en a une, la dernière, qui lui appartient en grande partie.
dna

EURO 2016
Super-Mario n'est plus là pour crucifier l'Allemagne
Maillot enlevé, visage fermé, muscles bandés et poings serrés: en demi-finale de l’Euro-2012, Mario Balotelli vient d’envoyer l’Allemagne par le fond avec un extraordinaire doublé. Mais à l’heure de la revanche quatre ans plus tard, l’attaquant italien est porté disparu.
«Super Mario» est devenu très ordinaire. A Varsovie en 2012, il avait tétanisé Manuel Neuer avec deux buts magnifiques: un coup de tête et un autre de canon, cette frappe ultra-violente de 25 mètres qu’il célébrait avec une pose de statue antique qui allait faire le tour du monde.
L’affaire était alors entendue, l’Italie s’était trouvé un avant-centre pour 10 ans et le monde du football avait une nouvelle star.

Régression

Mais samedi à Bordeaux, Balotelli ne sera pas là pour défier à nouveau l’Allemagne. Pellè et Eder seront titulaires, Zaza et Immobile s’installeront sur le banc et lui regardera depuis son canapé ces joueurs naturellement bien moins doués que lui.
Il n’est même pas blessé, pourtant. Simplement, le sélectionneur Antonio Conte, qui aime le travail, l’humilité, l’efficacité et la discipline, n’a pas envisagé une seule seconde de l’emmener à l’Euro.
Car en quatre ans, Balotelli n’a non seulement pas progressé, mais il a même régressé. Scruté sur et en dehors du terrain, où ses frasques ont longtemps fait plus de bruit que ses buts, il est devenu un attaquant quelconque en perdant sa spontanéité.

Un homme pourtant plus sage

Encore présent au Mondial-2014 avec la Nazionale (un but), il a depuis totalement disparu des radars avec deux épouvantables saisons à Liverpool puis à l’AC Milan, pour un bilan de 7 buts en 51 matches.
La saison dernière à Milan, «Super Mario» n’a jamais trouvé sa place
ni ses sensations, quelques blessures venant encore compliquer les choses. Et il a fini sa saison avec l’invraisemblable bilan de trois buts toutes compétitions confondues, deux penalties et un coup franc.
L’histoire est assez mystérieuse car dans le même temps, le jeune et incontrôlable Balotelli, celui qui mettait le feu à sa salle de bains en y tirant des feux d’artifice, semble assagi. Heureux avec sa fille Pia, il n’a plus alimenté depuis longtemps la liste des «Balotellate», ces folies qui régalaient les journaux anglais ou italiens.

Les clés de Milanello

On trouve bien encore quelques rumeurs d’altercations de sorties de discothèques mais Balotelli les a toutes démenties et la vitesse à laquelle ces histoires se sont éteintes laisse penser qu’il disait la vérité.
«Il est très ponctuel. C’est lui qui allume les lumières à Milanello et je songe à lui donner les clés», racontait en début de saison le vice-président du Milan Adriano Galliani.
Le trait est un peu forcé mais il montre que Balotelli fait des efforts. Un peu plus tard dans la saison, c’est le grand Roberto Baggio qui a déclaré: «J’aimerais lui apprendre le foot». Balotelli aurait pu se vexer, mais il a choisi de rencontrer le Ballon d’Or 1993.

Vers la Chine ?

«Mario est un joueur à qui tout le monde veut donner des conseils parce qu’on lui voit des qualités dont peu d’autres joueurs disposent», a de son côté déclaré en décembre Cesare Prandelli, sélectionneur de l’Italie en 2012.
«Potentiellement, il est l’un des cinq meilleurs du monde. Mais peut-être que pour lui, le foot n’est pas une priorité», a-t-il ajouté. Sur le terrain ou en dehors, Balotelli ne fait plus parler de lui nulle part.
L’AC Milan ne l’a pas conservé et il appartient toujours à Liverpool. Les rumeurs l’envoient à Besiktas ou en Chine. Pour ceux qui un soir d’été à Varsovie l’ont vu expédier ce missile sous la barre de Neuer, cela n’a pas de sens.
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Allemagne-Italie: un choc en chiffres 11:00 EURO 2016 - DATA Allemagne-Italie: un choc en chiffres


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EURO 2016
Le quart de finale Allemagne-Italie à la loupe
Les champions du monde allemands tenteront de briser ce soir (21h, TF1) à Bordeaux la malédiction face à une équipe d’Italie qu’ils n’ont jamais battue en compétition officielle. Sur le papier, tout est ouvert.

Les deux meilleures défenses face à face

Les Allemands sont les seuls à n’avoir encaissé aucun but depuis le début du tournoi.
Mais les Italiens sont pas mal non plus. Et pour cause, seule l’Irlande est parvenue à tromper la vigilance de leur gardien de but Gianluigi Buffon jusque-là, dans un 3e match de poule qui comptait pour du beurre.
Ce samedi soir, les attaquants auront du boulot…

La bête noire italienne

Jamais la Mannschaft n’est parvenue à battre l’Italie lors d’un match officiel. Deux fois dans l’histoire récente, les Allemands ont été battus en demi-finale par leur bête noire : à l’Euro 2012 (1-2) et lors de leur propre Coupe du monde en 2010 (0-2).
Pour mémoire, la Squadra Azzura avait également privé l’Allemagne du sacre lors de la finale de la finale de la Coupe du monde 82 en Espagne (1-3).
Au total, les deux sélections se sont retrouvées huit fois en compétition officielle. La dernière confrontation entre les deux équipes, au mois de mars dernier, a pourtant tourné à l’avantage des hommes de Joachim Löw (4-1), mais c’était donc en… amical.

L’Allemagne voudra le ballon

Apôtre du jeu de possession, Joachim Löw ne peut que se réjouir des prestations de ses hommes depuis le début du tournoi. Avec une moyenne de 64% lors des quatre premiers matches, personne n’a fait mieux qu’eux.
Contrairement à d’autres équipes, ce monopole dans la conservation de balle se traduit par une vraie maîtrise et un danger quasi constant sur le plan offensif puisque les Allemands sont ceux qui ont le plus cadré leurs frappes (78) après les Belges (84).
A titre de comparaison, l’Italie possède une moyenne de 47% de possession et n’a tiré que 35 fois au but (16 cadrés).

Les Italiens trentenaires

Lors de son huitième de finale disputé lundi face à l’Espagne, le onze de départ italien présentait une moyenne d’âge de 30 ans, soit la moyenne la plus élevée de toutes les équipes présentes à ce stade de la compétition.
Les onze joueurs allemands alignés au coup d’envoi face à la Slovaquie présentaient quant à eux une moyenne de 26,50 ans. Sur la ligne de départ, la totalité de l’effectif allemand possédait la deuxième moyenne d’âge la plus faible juste derrière l’Angleterre (25,43 contre 25,35).

Un milieu à rebâtir

Daniele De Rossi, touché lors du 8e de finale disputé face à l’Espagne, s’est entraîné avec ses coéquipiers de la Squadra Azzura vendredi. Mais sa participation à la rencontre de ce soir devant l’Allemagne reste compromise.
En cas d’absence du régulateur romain, c’est Marco Parolo qui devrait descendre d’un cran en pointe basse du milieu de terrain. Il serait par remplacé par Stefano Sturaro.
Ce serait certainement une perte qualitative importante, ce dernier n’étant même pas titulaire à la Juve, mais une absence que doit pouvoir absorber une équipe dont le sélectionneur prône la primauté des idées sur le talent.
Les compos probables des deux équipes
Allemagne
Neuer - Kimmich, Boateng, Hummels, Hector - Khedira (ou Schweinsteiger), Kroos - Müller, Özil, Draxler - Gomez.
Entraîneur : Joachim Löw
Italie
Buffon - Barzagli, Bonucci, Chiellini - Florenzi, Sturaro (ou Parolo), Parolo (ou De Rossi), Giaccherini, De Sciglio - Eder, Pellè.
Entraîneur : Antonio Conte
Arbitre : Viktor Kassai (HUN)
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EURO 2016
- RÉTRO Allemagne-Italie: à la fin, c'est toujours la Mannschaft qui perd
Rivera, Rossi, Lippi, Balotelli... Il y a toujours un Italien pour couler les Allemands, qui n’ont jamais gagné en compétition le plus gros choc du football européen. Rétro.
QUE DES NULS EN POULES
Allemagne et Italie se sont croisées quatre fois en match de groupes et ne se sont jamais départagées.
Elles n’ont même marqué qu’un but chacune (1-1 à l’Euro 1988), pour trois 0-0, à commencer par leur premier duel en tournoi, au Mondial 1962.
Score vierge également au Mondial 1978 et à l’Euro 1996.
1970 - LE MATCH DU SIÈCLE
L’Italie remporte la demi-finale du Mondial mexicain au bout du match souvent célébré comme le plus intense de l’histoire du football (4-3 a.p.): cinq buts dans la prolongation, des renversements de situation, le bras en écharpe de Franz Beckenbauer et la classe de Gianni Rivera.
Le Milanais signe le but de la victoire (111e), une minute après l’ultime égalisation de Gerd Müller.
La République Fédérale d’Allemagne s’incline, alors qu’elle avait arraché la prolongation à la dernière minute du temps réglementaire par Karl-Heinz Schnellinger.
1982 - LA SEULE FINALE
La RFA arrive épuisée par sa prolongation contre la France en demies et coule physiquement en seconde période (3-1).
Paolo Rossi, meilleur buteur, amorce la mise à mort par son sixième but de la compétition.
L’image la plus saisissante reste celle de l’extase de Marco Tardelli, les yeux fous, sur le but du 2-0 (69e), celui du KO. Il en a fait bondir en tribune le président de la République Sandro Pertini.
2006 - LIPPI À L'ATTAQUE
Les champions du monde en 2006 ont gardé l’image d’une équipe défensive, mais c’est bien en jouant l’attaque qu’ils abattent l’Allemagne (2-0 a.p.) à domicile, à Dortmund, à la fin de la prolongation de la demi-finale.
Marcello Lippi remplace un milieu défensif, Simone Perrotta, par un attaquant, Alessandro Del Piero, juste avant la seconde période de la prolongation, pour appuyer sur une Mannschaft qu’il a sentie fatiguée. Un but de Fabio Grosso à l’avant-dernière minute, parachevé par Del Piero (120+1), envoie les Italiens vers le titre.
2012 - LE GRAND JOUR DE SUPER MARIO
Avant la demi-finale de l’Euro-2012, les supporters allemands chantent: «Auf wiedersehen Italia!» dans les rues de Varsovie, sûrs de vaincre enfin le signe indien contre une «Nazionale» limitée.
Joachim Löw chamboule tout pour bloquer Andrea Pirlo... et c’est Mario Balotelli qui surgit en inscrivant un doublé fracassant (2-1), resté malheureusement pour «Super Mario» sans suite.
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Record : Schweinsteiger égale Klose, 37 matches Mondial + Euro

Bastian Schweinsteiger en action face à Emanuele Giaccherini .
Entré contre l'Italie, samedi en quart de l'Euro, Bastian Schweinsteiger égale le record de Miroslav Klose du nombre de matches au Mondial et à l'Euro.
Entré après un quart d'heure de jeu contre l'Italie, samedi soir en quart de finale de l'Euro à Bordeaux, pour remplacer Sami Khedira, touché aux adducteurs, "Schweini" égale le record des matches disputés en phase finale de Coupe du monde et d'Euro, qu'il co-détient désormais avec un autre joueur allemand, Miroslav Klose (37 matches)
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Allemagne : «La malédiction vaincue» exulte la presse

La grand titre de Bild samedi soir sur Internet
Après la qualification de l'Allemagne pour les demi-finales de l'Euro, presse et télévision allemandes ont mis en avant samedi soir la fin de sa série noire de quatre échecs face à l'Italie en phase finale des grands tournois.
«Si, si, si, la malédiction face à l'Italie est vaincue» : le journal Bild a exulté après l'incroyable victoire de la Mannschaft samedi, face à l'Italie, sa bête noire en grand tournoi, tandis que les commentateurs de la chaîne publique ARD résumaient également la rencontre par «la malédiction face à l'Italie est terminée, l'Allemagne est en demi-finales», à l'issue d'une séance de tirs au but interminable (1-1 a.p., 6 tab à 5).

Sur Twitter, quelques minutes seulement après la victoire, le porte-parole de la chancelière Angela Merkel, Steffen Seibert a félicité les hommes de Löw : «A bout de nerfs mais heureux ! Maintenant ça continue : demi-finale ! D'énormes félicitations à la Mannschaft !»
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Contre l'Italie, l'Allemagne a raté plus de tirs au but que dans toute son histoire
En ratant trois de leurs tirs au but contre l'Italie en quart de finale (1-1, 6-5 aux t.a.b.), les Allemands ont évolué très en-deçà de leurs standards dans cet exercice.
L'Allemagne a souffert, mais elle a enfin brisé la malédiction en battant pour la première fois de son histoire l'Italie dans un tournoi majeur, samedi en quart de finale de l'Euro. Après l'ouverture du score de Mesut Özil, les joueurs de Joachim Löw ont vu les Italiens revenir au score sur un pénalty de Leonardo Bonucci. Après trente minutes de prolongation, les deux équipes se sont logiquement dirigées vers une séance de tirs au but qui s'annonçait épique, et qui n'a pas déçu.

6-5. Trois ratés côté allemand, quatre côté italien. Une balle de match manquée, des retournements de situation, des arrêts de grande classe, des frappes superbes et sereines et des échecs incroyables : on aura tout vu.
Surtout, l'Allemagne, qui restait sur 34 ans sans le moindre échec dans une séance de tirs au but, a donc vu trois de ses tentatives repoussées. Thomas Müller, deuxième tireur à s'élancer pour la sélection allemande, était le premier Allemand à se rater dans cet exercice depuis 1982. À l'époque, Uli Stielike avait vu Jean-Luc Ettori repousser sa frappe en demi-finale de la Coupe du monde. Quelques minutes plus tard, les échecs de Didier Six et de Maxime Bossis allaient permettre à la RFA d'aller affronter l'Italie dans une finale qu'elle finirait par perdre (3-1).

Depuis, elle restait sur 21 tirs au but réussis consécutivement.
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Sami Khedira forfait pour la fin de l'Euro

Sami Khedira souffre des adducteurs.
Sami Khedira, touché aux adducteurs, est forfait pour la fin de l'Euro.
Sorti au bout d'un quart d'heure de jeu en quart de finale de l'Euro contre l'Italie (1-1, 6-5 t.a.b.), Sami Khedira ne reverra plus les terrains pour le reste du tournoi. L'Allemand souffre «au minimum d'une rupture partielle au niveau des adducteurs de la cuisse gauche», selon le bi-hebdomadaire sportif Kicker. Il avait déjà été touché aux adducteurs lors du huitième de finale contre la Pologne. Un choc avec l'Italien Giorgio Chiellini samedi lui aura été fatal. Son absence, conjuguée à celle d'un Humels suspendu à la suite de deux cartons jaunes, ne fait pas les affaires de Joachim Löw en vue de la demi-finale de jeudi.
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Mario Gomez forfait jusqu'à la fin de l'Euro
Une IRM a révélé une lésion de la cuisse droite pour l'attaquant. L'espoir de jouer la demi-finale demeure en revanche pour Khedira et Schweinsteiger.
Sorti sur blessure à la 72e minute du quart de finale de l'Euro Allemagne - Italie, samedi soir à Bordeaux (1-1 a.p., 6 tab à 5), Mario Gomez est "out" jusqu'à la fin de la compétition, a annoncé la fédération allemande, dimanche. L'attaquant de Besisktas a passé une IRM dans la journée qui a révélé une lésion musculaire à la cuisse droite.

Khedira et Schweinsteiger en sursis

En revanche et contrairement aux premières informations de la presse allemande, Sami Khedira, remplacé dès la 15e minute, n'est pas officiellement forfait. La fédération explique que la possibilité que le milieu de la Juve dispute la demi-finale de jeudi à Marseille voire la finale à Saint-Denis reste ouverte. Même analyse pour Bastian Schweinsteiger, qui l'a suppléé, et qui souffre du genou droit. Les deux joueurs ont également subi des examens dimanche. Leur état sera réévalué «au jour le jour».

Löw : «Très dommage pour les joueurs»

«C’est très dommage pour les joueurs, commente le sélectionneur Joachim Löw. Je le regrette surtout pour Mario. Il a montré de solides performances en Championnat d’Europe et pas seulement avec ses buts. Pour nous, cela signifie que nous devons accepter la nouvelle situation et trouver des solutions. J’ai pleinement confiance dans tous les joueurs. Nous serons prêts jeudi et attendons avec impatience la demi-finale à Marseille.»
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L'Allemagne, fallait pas l'inviter
À la Coupe du monde comme à l'Euro, la sélection allemande a une fâcheuse tendance à faire pleurer le pays hôte.

L'Allemagne élimine le Brésil avec fracas lors du Mondial 2014.
Comme prévu, ce sera donc l'Allemagne. Après sa défaite 1-0 en quart de finale de la Coupe du monde 2014, la France va retrouver la sélection allemande, jeudi 7 juillet, en demi-finale de l'Euro à Marseille. Pas vraiment l'adversaire le plus simple à jouer, d'autant que l'Allemagne n'a pas une réputation de visiteur poli: dans l'histoire de la Coupe du monde et de l'Euro, la Nationalmannschaft s'est imposée dix fois sur douze quand elle a défié le pays organisateur, dont plusieurs fois de manière mémorable.

En 1958, la RFA affronte pour la première fois un pays hôte en phase finale d'une compétition internationale. Mais la Suède évite le piège (3-1) en demi-finale, avant de perdre contre le Brésil d'un certain Pelé (5-2) en finale, cinq jours plus tard. Quatre ans après, la RFA bat le Chili en poule (2-0), lors du dernier match, sans incidence pour les hôtes, qui sont qualifiés pour la suite du tournoi, où ils iront d'ailleurs plus loin que leurs tombeurs, vaincus dès les quarts de finale. Lors de l'édition suivante, la RFA s'incline, pour la deuxième et dernière fois, contre le pays hôte: dans un match resté mythique, les Allemands perdent contre les Anglais (2-4 a.p.) sur un but de Geoff Hurst qu'ils continuent de qualifier d'imaginaire aujourd'hui, et sur un autre à l'ultime seconde du même joueur qui n'était clairement pas valable, le terrain ayant commencé à être envahi.
Depuis, pas une fausse note n'a déréglé la partition allemande. En Coupe du monde, les Espagnols en ont fait les frais en 1982 lors de la deuxième phase de poules (2-1), cette défaite leur coûtant la qualification pour les demi-finales. Quatre ans plus tard, les Mexicains se sont inclinés à leur tour, aux tirs au but (0-0, 4-1 t.a.b.), en quarts de finale. En 2002, les Sud-Coréens tombent en demi-finale, à Séoul, sur un but de Ballack, mais cette défaite reste évidemment moins traumatisante que celle du Brésil, puni 7-1, en 2014, en demi-finales d'une Coupe du monde dont il était le favori.

Pas mieux lors des Euros

Et ne pensez pas que les Allemands montrent plus de pitié lors des compétitions continentales. Lors des différents Euros auxquels ils ont participé, ils ont affronté à cinq reprises le pays hôte. À chaque fois, cela s'est terminé sur une victoire allemande. En 1972, alors que l'Euro se joue encore à quatre, les Allemands sortent la Belgique en demi-finales (2-1). Quatre ans plus tard, ils battent la Yougoslavie à Belgrade (4-2 a.p.) alors qu'ils étaient encore menés 0-2 à la 64e... Même punition au même stade, pour la Suède, en 1992, face à une Allemagne fraîchement réunifiée (3-2) –les Danois vengeront leurs collègues scandinaves quelques jours après en finale. Quatre ans plus tard, l'Allemagne sort l'Angleterre en demi-finales de son Euro, aux tirs au but (1-1, 6-5 t.a.b.), avant de s'offrir un troisième titre européen face à la République Tchèque (2-1 a.p.).

La dernière victoire allemande contre un pays hôte remonte à 2008, quand la sélection de Joachim Löw a affronté l'Autriche en dernière journée de la phase de poule. Le co-pays organisateur peut alors encore se qualifier en cas de victoire (selon le résultat de la Pologne contre la Croatie dans l'autre match) mais l'Allemagne l'emporte 1-0 sur un but de Ballack, et l'Autriche finit éliminée de son Euro dès le premier tour.
À ces dix victoires en douze matchs, on pourrait en ajouter une onzième, la plus étonnante: lors de la Coupe du monde 1974, l'autre Allemagne, celle de l'Est, avait elle aussi fait tomber le pays organisateur, c'est à dire... l'Allemagne de l'Ouest, au Volkparstadion de Hambourg (1-0), lors du dernier match de poule. Si cette tendance a beau sembler très défavorable pour Didier Deschamps et ses joueurs, ceux-ci pourront toujours se rassurer en se disant que les Bleus n'ont pas été battus lors d'un match de phase finale à domicile depuis 1960, soit dix-sept rencontres sans défaite. Reste désormais à savoir quelle série se terminera en premier.
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Pas cette fois-ci car la France à domicile est quasiment impossible à prendre désormais.
La dynamique est telle pour l'EDF et les ennuis tellement nombreux côté allemand que les jeux sont (quasiment) faits. Cette constatation n'est pas le fruit d'un quelconque chauvinisme, je me fiche de l'EDF, mais d'une simple analyse de la situation à ce jour.

Tu n'as pas tout à faire tort, mais les Allemands sont têtus en plus ils sont fiers de leur l'équipe Nationale, en France aussi ils sont fiers de toucher 500.000 € s'ils gagent la finale.

Euro - Allemagne : Bastian Schweinsteiger absent de l'entraînement
A deux jours de la demi-finale contre la France, Bastian Schweinsteiger est toujours incertain.
Le milieu de terrain Bastian Schweinsteiger, touché au genou droit lors du quart de finale de l'Euro contre l'Italie, ne s'est pas entraîné avec le reste du groupe allemand mardi, à deux jours de la demi-finale contre la France.

Le champion du monde, âgé de 31 ans, s'est contenté de faire une session de vélo en salle et des exercices au camp de base de la Mannschaft à Evian.

Comme lui, le défenseur Benedikt Höwedes n'a pas pris part à l'entraînement collectif, mais apparemment par simple précaution, alors qu'il est pressenti pour pallier la suspension de Mats Hummels en charnière centrale.
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Demi-finale - Avant Allemagne – France, demain (21h) L’inclassable “Herr Müller”
Joueur parfaitement atypique, l’attaquant allemand n’a toujours pas marqué le moindre but dans cet Euro. Le déclic est-il pour demain ?
Il y a d’abord cette scène étonnante. Alors qu’un journaliste allemand interroge Oliver Bierhoff sur l’inefficacité de Thomas Müller, le dénommé Thomas Müller monte sur l’estrade et se place derrière les micros avec le sourire d’un gamin qui vient d’en faire une bonne. Quasiment à guichets fermés, le centre de presse d’Evian éclate de rire.

Il a arrêté les pompes bien avant Ronaldo

Müller est différent. Le reconnaîtriez-vous dans la rue ? Pas sûr. Il a arrêté les pompes bien avant Cristiano Ronaldo, joue systématiquement les bas baissés, ne porte aucun tatouage, ni totem, n’a pas transformé son crâne en un parc d’attractions version Pogba, et est très certainement un bon compagnon de vie. L’autre soir, son dialogue quasi permanent avec Chiellini fut un ravissement.
Il est aussi, et surtout, l’un des meilleurs joueurs au monde. Mais, en ce moment, il est l’un des meilleurs joueurs qui ne marque pas.
On peut toujours convoquer tous les esprits rationalistes à portée de main. Le phénomène ne s’explique pas. Co-meilleur buteur du Mondial-2010, deuxième buteur quatre ans plus tard, Müller est en train de boucler sa deuxième phase finale de l’Euro sans but.
Il a même raté un tir au but devant Buffon, ce qui n’est pas infamant en soi. « Je n’ai pas les boules, dit-il. Enfin, si. Je les ai un peu quand je repense à ma première occasion contre les Nord-Irlandais, mais ça ne va pas me tuer. »
Le Bavarois sait bien que son inefficacité remplit depuis des semaines toutes les gazettes d’outre-Rhin et le sujet a pris une acuité supplémentaire avec la blessure éliminatoire de Mario Gomez.
« Je ne sais pas si le coach me demandera de jouer en pointe. On n’en a pas encore discuté. Bon, c’est vrai, un but me donnerait la paix et je n’aurai plus à répondre à vos questions. »
Immanquablement, elles reviennent jusqu’à la fin de cette dernière session “presse” en Haute-Savoie. « Je n’ai pas perdu confiance en moi, poursuit Müller. Parfois, cela se joue à quelques centimètres. Et puis, marquer, ce n’est pas mon carburant. C’est plutôt la peinture spéciale de la voiture qui fait qu’elle est belle de l’extérieur. Mon carburant, c’est l’équipe et ma volonté de réaliser de grandes choses avec elle. »
Il est sans surprise le joueur allemand à courir le plus avec une moyenne de 12 kilomètres par match. À tel point qu’une télé allemande lui suggéra de demander une wild-card pour le marathon de Rio.
Pour l’instant, Thomas Müller est plus proche de Marseille et de ces Bleus dont il dit apprécier le jeu de Giroud et de Griezmann. Ces attaquants qui marquent…
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