Demi-finale - Avant Allemagne – France, demain (21h) L’inclassable “Herr Müller”
Joueur parfaitement atypique, l’attaquant allemand n’a toujours pas marqué le moindre but dans cet Euro. Le déclic est-il pour demain ?
Il y a d’abord cette scène étonnante. Alors qu’un journaliste allemand interroge Oliver Bierhoff sur l’inefficacité de Thomas Müller, le dénommé Thomas Müller monte sur l’estrade et se place derrière les micros avec le sourire d’un gamin qui vient d’en faire une bonne. Quasiment à guichets fermés, le centre de presse d’Evian éclate de rire.

Il a arrêté les pompes bien avant Ronaldo

Müller est différent. Le reconnaîtriez-vous dans la rue ? Pas sûr. Il a arrêté les pompes bien avant Cristiano Ronaldo, joue systématiquement les bas baissés, ne porte aucun tatouage, ni totem, n’a pas transformé son crâne en un parc d’attractions version Pogba, et est très certainement un bon compagnon de vie. L’autre soir, son dialogue quasi permanent avec Chiellini fut un ravissement.
Il est aussi, et surtout, l’un des meilleurs joueurs au monde. Mais, en ce moment, il est l’un des meilleurs joueurs qui ne marque pas.
On peut toujours convoquer tous les esprits rationalistes à portée de main. Le phénomène ne s’explique pas. Co-meilleur buteur du Mondial-2010, deuxième buteur quatre ans plus tard, Müller est en train de boucler sa deuxième phase finale de l’Euro sans but.
Il a même raté un tir au but devant Buffon, ce qui n’est pas infamant en soi. « Je n’ai pas les boules, dit-il. Enfin, si. Je les ai un peu quand je repense à ma première occasion contre les Nord-Irlandais, mais ça ne va pas me tuer. »
Le Bavarois sait bien que son inefficacité remplit depuis des semaines toutes les gazettes d’outre-Rhin et le sujet a pris une acuité supplémentaire avec la blessure éliminatoire de Mario Gomez.
« Je ne sais pas si le coach me demandera de jouer en pointe. On n’en a pas encore discuté. Bon, c’est vrai, un but me donnerait la paix et je n’aurai plus à répondre à vos questions. »
Immanquablement, elles reviennent jusqu’à la fin de cette dernière session “presse” en Haute-Savoie. « Je n’ai pas perdu confiance en moi, poursuit Müller. Parfois, cela se joue à quelques centimètres. Et puis, marquer, ce n’est pas mon carburant. C’est plutôt la peinture spéciale de la voiture qui fait qu’elle est belle de l’extérieur. Mon carburant, c’est l’équipe et ma volonté de réaliser de grandes choses avec elle. »
Il est sans surprise le joueur allemand à courir le plus avec une moyenne de 12 kilomètres par match. À tel point qu’une télé allemande lui suggéra de demander une wild-card pour le marathon de Rio.
Pour l’instant, Thomas Müller est plus proche de Marseille et de ces Bleus dont il dit apprécier le jeu de Giroud et de Griezmann. Ces attaquants qui marquent…
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Just Fontaine est le dernier à avoir battu la Mannschaft Celui qui les a terrassés
Just Fontaine avait marqué quatre buts à la Mannschaft lors du Mondial-1958 en Suède. C’est la dernière fois que la France a battu l’Allemagne (6-3) en compétition officielle.
Le record tient toujours, cadenassé à une réalité qui peut durer une éternité. Just Fontaine, qui fêtera ses 83 ans le 18 août prochain, se rappelle d’ailleurs de tout. Comme un livre.
« Meilleur buteur avec treize buts, ce n’est pas rien. » Mieux que le grand Pelé et que tous les autres sur un seul tournoi.
28 juin 1958, à Göteborg, en Suède : match pour la troisième place de la Coupe du monde contre l’Allemagne, alors RFA. Monsieur Fontaine avait inscrit quatre buts. Du grand art, respect pour l’homme et la performance. « On jouait le bronze, il ne fallait pas finir à la quatrième place, la plus mauvaise. On a donc attaqué des deux côtés. Roger Piantoni s’était blessé contre le Brésil, en demi-finale (2-5) et Yvon Douis l’avait remplacé. J’avais marqué nos deux derniers buts, un après une course de quarante mètres. » Sur une passe de Maryan Wisnieski.

« Giroud, c’est un atout »

« Les Allemands avaient déjà une équipe solide et c’est un jeune joueur, Karl-Heinz Schnellinger, qui était au marquage sur moi. »
Just Fontaine aimerait donc que les Bleus prennent un pareil ascendant sur leurs adversaires de la demi-finale, demain à Marseille.
« L’Allemagne est toujours une grande nation de football, elle est championne du monde. Mais elle peut être handicapée par les absences. Hummels, Khedira, Gomez, trois sur onze, ça fait beaucoup. Ça peut coûter cher. »
Il s’en amuse presque et engage des pronostics. « Les Français seront au complet, j’espère bien qu’ils vont gagner. »
En perçant le rideau germanique. « Giroud, c’est un sacré atout, il faut bien s’en servir. Même s’il aura Boateng, un costaud, sur le dos. Giroud, j’ai toujours dit que c’était un joueur collectif avant tout. Il a encore fait marquer des buts et il en a mis de la tête. C’est bon signe. »
Pour terminer, Just Fontaine a convoqué le ciel. Les aides, même divines, sont bienvenues.
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L’Allemagne apprécie les maisons d’hôtes

EN 1996 ET EN 2014, la Mannschaft a éliminé l’Angleterre et le Brésil, organisateurs respectivement de l’Euro et de la Coupe du monde, avant de s’imposer. Faut-il y voir un signe rédhibitoire ?
On est presque tenté de répondre par l’affirmative, quand on sait le haut degré de superstition qui règne dans le milieu. En tout cas, Oliver Bierhoff a ouvert un drôle de livre hier matin devant les médias allemands, bien sûr, mais aussi français, italiens, espagnols, et chinois.
L’actuel manager de la Mannschaft a parlé de 1996. Le 26 juin, très précisément, aux alentours de 21h30, l’Allemagne se qualifie pour la finale de l’Euro après avoir battu l’Angleterre aux tirs au but. C’est la dernière apparition de l’auguste Angleterre dans les hautes sphères du football mondial. Comme en 1966, date de son unique triomphe, la sélection aux Trois Lions avait organisé ce tournoi qui expérimentait le but en or.
La durée de vie de ce dernier fut brève. Bierhoff en a profité pour donner la victoire aux siens aux dépens de la Tchéquie, dans un Wembley interloqué.

Sérénité allemande

Dix-huit ans plus tard, c’est tout un pays qui tombe dans la sidération. Aucun Brésilien n’oubliera jamais cet invraisemblable 7-1 encaissé par une Seleçao en lambeaux et l’image de ces joueurs allemands batifolant dans la surface de réparation.
Du coup, et même si le cauchemar de la demi-finale de Dortmund devant l’Italie en 2006 est encore vivace, on comprend la sérénité du clan allemand à la veille d’affronter un nouveau pays organisateur. « Quand vous accueillez une phase finale, témoigne Joachim Löw, vous avez toujours un avantage, ne serait-ce qu’en termes de récupération. Mais vous avez aussi une pression supplémentaire et cela peut compter. »
Les Brésiliens de 2014 n’y survécurent pas. Les Bleus de 1984 y trouvèrent au contraire un ressort supplémentaire. Et ceux d’aujourd’hui ? 
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2008 : Höwedes, bourreau des Bleuets
C’était le 15 octobre 2008 au stade Saint-Symphorien de Metz. Ce soir-là, l’équipe de France Espoirs affronte des Allemands qu’elle a tenus en échec une semaine plus tôt (1-1). Mais la seconde manche de ce barrage qualificatif pour l’Euro 2009 tourne à l’aigre à cause d’un coup de pied arrêté assassin signé Benedikt Höwedes (photo) à la 90e minute. Pirouette du destin, le bourreau des Bleuets sera encore là, ce jeudi, face à la France. Tout comme ses coéquipiers Neuer, Boateng, Özil et Kross. Côté français, Lloris, Matuidi, Cabaye, Sissoko et Payet doivent se souvenir de ce douloureux épisode qui les avait privés d’un voyage en Suède où la Mannschaft avait décroché le titre européen.
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Bastian Schweinsteiger devrait finalement débuter face à la France
Le milieu défensif allemand Bastian Schweinsteiger, pourtant très incertain ces derniers jours, devrait débuter jeudi contre l'équipe de France à Marseille, selon RMC.
Selon RMC Sport, le milieu défensif allemand Bastian Schweinsteiger, pourtant très incertain ces derniers jours, devrait débuter jeudi contre l'équipe de France à Marseille.
Victime d’une élongation du ligament interne au genou droit lors du quart de finale contre l’Italie (1-1, 6-5 aux tirs au but), le capitaine de la Mannschaft était aligné dans l'équipe des titulaires probables à Evian, durant l'entraînement de ce mercredi.
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"Neuer est un joueur de champ supplémentaire"

"Avec lui, ça repart toujours de derrière", dit Philippe Bergeroo à propos de Manuel Neuer.
 Philippe Bergeroo


Philippe Bergeroo, 62 ans, est sélectionneur de l'équipe de France féminine depuis 2013.
Ancien gardien de but de Lille, Bordeaux ou Toulouse, il a mis un terme à sa carrière de joueur professionnel en 1988.
De 1990 à 1998 et la victoire des Bleus en Coupe du monde, Philippe Bergeroo a été entraîneur adjoint de Michel Platini, Gérard Houllier puis Aimé Jacquet en équipe de France. Il était alors en charge des gardiens.
Après deux expériences infructueuses sur les bancs du PSG et de Rennes, Bergeroo réintègre la Fédération française de football et devient sélectionneur des différentes sélections de jeunes entre 2003 et 2011.
Que diriez-vous du style Neuer ?
« C’est un joueur de champ supplémentaire. Avec lui, ça repart toujours de derrière. Pied droit, pied gauche, il trouve les milieux excentrés, et quand vos latéraux sont pressés, c’est très important. Il y a un autre aspect. Je l’ai affronté avec les sélections de jeunes et il possédait déjà cette force mentale. »
A-t-il révolutionné le poste ?
« C’est plutôt une évolution progressive. Les premiers gardiens, ceux qui portaient des casquettes (!), plongeaient tête en avant car les attaquants ne faisaient que frapper. Et puis, ceux-ci ont commencé à dribbler avant de piquer leurs ballons. Il y a toujours eu une adaptation des gardiens, mais c’est vrai, aujourd’hui, ils doivent avoir les deux pieds. Cela dit, je me souviens qu’à Lille, José Arribas nous faisait travailler les exercices techniques avec les joueurs de champ. »
Quelle comparaison pouvez-vous établir entre Neuer et Lloris ?

« On voit bien qu’ils ne sont pas là pour faire des coups médiatiques. Ils se ressemblent et le public les respecte. Ce sont deux gardiens calmes et sobres. Ils ont un très bon jeu au pied. Neuer, qui a une envergure exceptionnelle, joue plus avancé et boxe la plupart des ballons aériens. Il faudra suivre ces seconds ballons. »
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L'Allemagne avec Schweinsteiger et Can au milieu, Müller en pointe contre la France


  Schweinsteiger et Can sont alignés contre les Bleus tandis que Müller occupe la pointe de l'attaque pour la demi-finale de l'Euro.
La composition de l'équipe d'Allemagne pour la demi-finale de l'Euro contre la France, ce jeudi au Stade Vélodrome (21h00), vient d'être dévoilée. Au milieu de terrain, Bastian Schweinsteiger et Emre Can sont titulaires dans un 4-3-3 concocté par Joachim Löw. Thomas Müller va occuper la pointe de l'attaque de la Nationalmannschaft et sera entouré par Özil comme Draxler.
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Marco 69/73 a écrit:

Allemagne : «La malédiction vaincue» exulte la presse

Oui mais aussi celle de l'EDF contre l'Allemagne. Celle-là, ils auraient préféré la voir perdurer.

Sinon, il va falloir sérieusement que les allemands s'occupent de trouver des avants de pointe efficaces car sinon ils mettront du temps avant de remporter à nouveau un titre.

C'est vrai car Muller a complètement raté cette coupe.

Ballack conseille à Schweinsteiger d'arrêter sa carrière internationale 
L'ancien capitaine allemand Michael Ballack conseille à l'actuel capitaine de la Mannschaft Bastian Schweinsteiger d'arrêter sa carrière internationale.
«Il a conduit l'Allemagne au titre mondial en 2014 et a fait de grandes choses pour le football. Je pense qu'il peut arrêter la tête haute et sortir par la grande porte. Je pense que c'est le bon moment pour lui de quitter la sélection», a affirmé Ballack dans un édito du quotidien Express à paraître dimanche.

«J'ai peur qu'il finisse par s'embourber et que son statut en sélection soit remis en cause», a-t-il poursuivi. Bastian Schweinsteiger, 31 ans, est diminué par les blessures depuis de longs mois, et a été en dessous de son véritable niveau durant l'Euro.
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Et il s'y connait en matière de mise en retraite d'office de la sélection, notre ami Ballack.

L’heure de la retraite a sonné pour Michael Ballack
La Fédération allemande de football (DFB) a mis à la retraite internationale jeudi l''''ancien capitaine de l''Allemagne Michael Ballack, en annonçant la fin de sa carrière internationale qui signe aussi un changement d''ère pour la Mannschaft.

"Michael Ballack n''appartiendra plus à l''avenir à l''équipe nationale allemande", a annoncé la DFB dans un communiqué publié sur son site internet.
Le sélectionneur allemand Joachim Löw a pris cette décision à l''issue d''un entretien avec le milieu de terrain de 34 ans, qui évolue à Leverkusen (1re div. allemande) et dont la dernière et 98e sélection remonte à mars 2010.
"Ces derniers mois, beaucoup de jeunes joueurs ont montré leurs capacités et leur potentiel de développement", a insisté Löw, cité dans le communiqué. "Avec eux l''évolution de l''équipe nationale depuis la Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud a été absolument positive".
"Durant nos discussions j''ai eu l''impression que Michael avait beaucoup de compréhension pour notre façon de voir les choses", a-t-il encore ajouté.
Ballack pourrait toutefois l''entendre d''une autre oreille. Il devrait renoncer à participer au match d''adieux que veut lui organiser la Fédération le 10 août lors de la rencontre amicale face au Brésil, selon l''agence sportive allemande SID.
L''ancien joueur de Chelsea (2006-2010) et du Bayern Munich (2002-2006) serait alors retenu une dernière fois comme capitaine. Son compteur s''arrêterait donc définitivement à 99 sélections.
Mais veut-il ainsi montrer son insatisfaction alors que ses relations avec Löw ont plus souvent connu des bas que des hauts? Ou préfère-t-il éviter de réveiller un mauvais souvenir? Suspendu, Ballack avait manqué la finale de la Coupe du monde 2002 face à la Seleçao...
Capitaine de la Nationalmannschaft jusqu''à une blessure à une cheville juste avant la Coupe du monde 2010, le meneur de jeu était en concurrence avec Bastian Schweinsteiger, Sami Khedira et la nouvelle génération incarnée par Mario Götze (Dortmund), âgé seulement 18 ans.
Juste avant le Mondial, les images de Ballack marchant avec des béquilles avaient fait le tour du pays et choqué le monde du ballon rond allemand dont il aura été la seule figure marquante à l''étranger pendant une décennie.
Car s''il n''a jamais eu le charisme d''une diva germanique à la Oliver Kahn, cet enfant de la RDA fut longtemps le seul représentant allemand digne de ce nom au niveau international.
Philipp Lahm, le défenseur du Bayern Munich, avait pris le brassard de capitaine après la blessure de Ballack et porté l''Allemagne jusqu''en demi-finale du Mondial-2010. Depuis, il ne cachait pas qu''il n''avait aucune envie, ni aucune intention d''ailleurs, de lui rendre ce brassard.
La décision de Löw ne constitue pas une surprise. Ballack, qui fit ses premiers pas avec la Mannschaft le 28 avril 1999 face à l''Ecosse, ne faisait déjà plus partie de la liste des 23 joueurs sélectionnés par Löw pour le match amical contre l''Uruguay fin mai et les deux rencontres qualificatives à l''Euro-2012 en Autriche et Azerbaïdjan début juin.
Reste sa carrière en club. Arrivé d''Angleterre l''été dernier, Ballack dispose encore d''une année sous contrat avec le Bayer Leverkusen, qui a terminé sur la deuxième marche du podium, derrière Dortmund, cette saison.
Le joueur, marié et père de trois enfants, devrait donc encore disputer la Ligue des champions. A moins que les blessures à répétition ne viennent encore ternir sa fin de carrière. Il n''est apparu qu''à 17 reprises en Bundesliga durant la saison qui vient de s''achever.

Michael Ballack en bref

Date de naissance: 26 septembre 1976
Lieu de naissance: Görlitz (alors en RDA)
Nationalité: allemande
Taille: 1,89 m
Poids: 80 kg
Sport/discipline: football/milieu de terrain
Clubs successifs: Chemnitz (jusqu''en 1997), Kaiserslautern (1997-1999), Leverkusen (1999-2002), Bayern Munich (2002-2006), Chelsea (2006-2010), Bayer Leverkusen (depuis juillet 2010)

Palmarès:
Finaliste de la Ligue des champions (2002 et 2008)
Champion d''Allemagne (1998, 2003, 2005 et 2006)
Coupe d''Allemagne (2003, 2005 et 2006)
Coupe de la Ligue allemande (2004)
Champion d''Angleterre (2010)
Coupe d''Angleterre (2007, 2009 et 2010)
Coupe de la Ligue anglaise (2007)
Equipe d''Allemagne
Sélections: 98 (42 buts)
Première sélection: 28 avril 1999, Allemagne-Ecosse (0-1)
Dernière sélection: 3 mars 2010, Allemagne-Argentine (0-1)
Coupe du monde: deux participations en 2002 (2e) et 2006 (3e)
Championnat d''Europe des nations: trois participations en 2000, 2004 et 2008 (2e)
Récompenses individuelles
Meilleur joueur du Championnat d''Allemagne (2002, 2003, 2005)

Par Reuters
16 jun 2011
lexpress.mu

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Joachim Löw ira au terme de son contrat avec l'Allemagne
Joachim Löw, à la tête de l'Allemagne depuis 2006, a décidé après plusieurs jours de réflexion d'aller au terme de son contrat avec la sélection, jusqu'en 2018.
Joachim Löw, sous contrat avec l'Allemagne jusqu'en 2018, dirigera bien la Nationalmannschaft lors de la Coupe du monde en Russie. Cinq jours après l'élimination en demi-finales de l'Euro contre la France (2-0), le sélectionneur aux manies douteuses a confirmé lors d'un échange téléphonique avec le président de sa fédération (DFB) qu'il irait au terme de son engagement.

Löw a dirigé 137 matches de l'Allemagne depuis sa prise de fonctions en 2006, soit deux de moins seulement que le record détenu par Helmut Schön depuis 1978. Il a toujours atteint au moins le carré et soulevé son premier trophée au Brésil, lors de la Coupe du monde 2014. «Joachim Löw est le meilleur entraîneur pour cette équipe, il a toute notre confiance», s'est réjoui Reinhard Grindel, le président de la DFB.
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Bastian Schweinsteiger et Ana Ivanovic se sont mariés


Le champion du monde, Bastian Schweinsteiger, et l'ancienne numéro 1 mondiale, Ana Ivanovic, ont convolé ce mardi en Italie.
Annoncé depuis plusieurs mois, le mariage de l’international allemand Bastian Schweinsteiger (31 ans) et de la championne de tennis serbe Ana Ivanovic (28 ans) a eu lieu ce mardi. Les deux sportifs se sont dit «oui» dans la romantique ville de Venise. Le couple avait officialisé sa relation en février 2015.

Le mois dernier, le quotidien allemand Bild avait dévoilé la date de l’union,  indiquant que les invités avaient reçu un carton d’invitation leur demandant de se libérer du 11 au 13 juillet.

Ce mariage arrive au bon moment pour consoler Schweinsteiger, dont l'équipe d'Allemagne a été éliminée par la France en demi-finale de l'Euro (0-2). Un match durant lequel il a provoqué un penalty à la suite d'une faute de main. Ivanovic, qui avait sans doute l'esprit ailleurs, a quitté Wimbledon dès le premier tour, battue (6-2, 7-5) par la 223e joueuse mondiale, la russe Ekaterina Alexandrova, issue des qualifications.
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La défaite allemande s'explique maintenant !
Pas étonnant qu'il n'avait pas toute sa tête à l'Euro. Il pensait déjà à sa nuit de noce !

Il faut qu'il fasse gaffe , d'après la photo elle est plus grande que lui.

Talons aiguille?

Retraite pour Schweinsteiger

Logique.
Maintenant qu'il est marié, il faut qu'il s'occupe davantage de sa 3ème jambe...

Déjà à l'Europe j'ai trouvé qu'il avait du mal à suivre ; alors ça retraite n'est pas une surprise.

Lucas Podolski annonce sa retraite internationale

L'attaquant allemand a informé Joachim Löw de son souhait de ne plus jouer en équipe nationale.
Quinze jours après son homologue Bastian Schweinsteiger, l'attaquant allemand Lukas Podolski a annoncé lundi sur son compte Instagram sa retraite internationale. Le joueur de Galatasaray s'en va après 48 buts inscrits en 129 sélections, mais surtout un titre de champion du monde (2014). Le joueur allemand de 31 ans explique qu'il souhaite désormais se consacrer à d'autres choses comme sa vie de famille : «Cela a été une décision très difficile à prendre. L'équipe nationale a toujours été une affaire de coeur, et elle le restera. Mais après l'Euro et mon retour de vacances, j'ai senti que je devais me concentrer sur autre chose. Chaque chose a un temps, et celui de la sélection est derrière moi désormais», explique t-il à ses supporters.



Lukas Podolski fait le bilan


L'attaquant allemand, qui a annoncé sa retraite internationale à 31 ans, revient sur ses grands moments en sélection.
Après 129 sélections et 48 buts, Lukas Podolski a dit stop. L’attaquant allemand n’est pas si vieux (31 ans) mais il a commencé en équipe nationale en 2004 et a connu suffisamment de choses avec la Mannschaft pour se retirer sans regret, après un Euro 2016 où il n’a fait qu’une seule apparition. C’est pendant ce tournoi, au camp de base de l’Allemagne à Evian, que Podolski nous avait retracé ce parcours international riche de douze années, d’un titre de champion du monde et de tonnes de sourires.
«Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?
Oliver Kahn est celui qui m’a le plus impressionné. C’était un vrai type qui avait un grand standing. Il était toujours bon dans le but.

Le tournoi que vous avez préféré ?
La Coupe du monde 2006 en Allemagne. Tout était au top : l’ambiance, les stades, même la météo. Une euphorie générale dans tout le pays.

Le joueur le plus drôle dans le groupe ?
Thomas Müller est bon pour ça, mais moi aussi ! Je suis toujours heureux. L’ambiance dans un groupe est un élément super important parce qu’on passe sept ou huit semaines ensemble.
Votre meilleur match ?
Je n’arrive pas à le dire. J’ai fait plus de 100 matches, joué sept tournois, et à chaque fois, j’ai tout aimé : les stades, les gens qu’on rencontre, les villes, les pays… Peut-être le match où j’ai marqué mon premier but en sélection, c’était quand même spécial (5-1 contre la Thaïlande, en 2004).

Votre pire tournoi ?
L’Euro 2004. Pour le résultat : l’Allemagne s’est fait éliminer au premier tour. Mais moi, personnellement, j’ai trouvé ça super. Mon premier tournoi international.

La plus grosse fête après une victoire ?
La Coupe du monde 2014, après le premier match contre le Portugal où on gagne 4-0. On fait une belle fête à l’hôtel. La plus grosse ? Ça veut dire quoi la plus grosse ? Quand il y a le plus de gens ? Là, il y avait les joueurs et le staff. On a bu une bière, mangé ensemble. Il y avait de l’émotion, c’était beau. J’ai adoré ce moment.
Votre coéquipier préféré ?
J’aime tous mes collègues. Mais ‘‘Basti’’ (Schweinsteiger), clairement, est devenu un ami, on se connaît depuis si longtemps.

La défaite la plus dure à avaler ?
La demi-finale de la Coupe de la monde 2006 contre l’Italie parce que c’était à la maison. Mais il y en a d’autres qui font mal : la finale de l’Euro 2008, la demi-finale de la Coupe du monde 2010… A chaque fois, on est tout près de toucher au but. Heureusement, on a été champions du monde il y a deux ans. A ce moment-là, les défaites précédentes n’importent plus.

Le moment où l’équipe a été la plus forte ?
Le Brésil, il y a deux ans. Tout a marché. Avec une mentalité extraordinaire dans l’équipe qui nous a donné les quelques pourcentages supplémentaires pour aller au bout. Et la victoire finale fait bien sûr pencher la balance.»
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  poldi_official


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Dernière pour Bastian Schweinsteiger 
Bastian Schweinsteiger fait partie du groupe allemand pour les éliminatoires du Mondial 2018.
equipe

Allez une dernière fois... Lululu Lukas Podolski...




Pour Schweinsteiger, ce sera pour lui faire la dernière fois la fête en Allemagne quand il entrera sur la pelouse.

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Pour Schweinsteiger, ce sera pour lui faire la dernière fois la fête en Allemagne quand il entrera sur la pelouse.

Il le mérite.

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Boateng, le premier capitaine noir de l’Allemagne ?
Avec la retraite annoncée de Bastian Schweinsteiger, la National Mannschaft se cherche un nouveau capitaine. Un rôle que Joachim Löw pourrait choisir de confier à son défenseur Jerome Boateng. Pour une grande première en sélection allemande.
Joachim Löw a l’embarras du choix. Le sélectionneur des champions du monde n’est certainement pas dépourvu de solutions à l’heure de chercher le successeur de Bastian Schweinsteiger (*) dans le rôle de nouveau capitaine de l’équipe d’Allemagne.
Manuel Neuer, Toni Kroos ou encore Sami Khedira: les prétendants au brassard ne manquent pas au moment où la National Mannschaft, après son élimination en demi-finales de l’Euro 2016 en France par les Bleus de Deschamps, va entamer la campagne de qualifications pour le Mondial 2018 en Russie, où elle défendra son titre décroché il y a deux ans, au Brésil.

Attaque raciste

Mais un quatrième candidat se détache en la personne de Jerome Boateng. Dont la légitimité sportive n’est plus à faire pour le défenseur central du Bayern Munich, qui à 27 ans, et en 65 sélections, a déjà participé à deux phases finales de Coupe du monde et un Euro le mois dernier, au cours duquel Boateng a inscrit son premier but en équipe nationale. Des états de service qui ont valu à l’intéressé, également auteur du doublé coupe-championnat avec son club, d’être élu footballeur de l’année en Allemagne devant Robert Lewandowski et Thomas Muller. Du jamais vu pour un défenseur depuis un certain Jurgen Kohler en 1997.

Citation :

Bien sûr, cela aurait valeur d'exemple.  
Jerome Boateng (défenseur de l'équipe d'Allemagne)

Indiscutable, ou presque, sur le plan sportif, sa désignation par Joachim Löw serait aussi hautement symbolique puisque Boateng deviendrait au passage le premier joueur noir capitaine de la sélection, lui qui avait fait l’objet d’insultes de la part d’un leader populiste cet été, qui ne "voudrait pas avoir Boateng comme voisin." Défendu à l’époque par la Chancelière Angela Merkel en personne, le Bavarois a manifesté son intérêt pour le rôle, conscient de la portée d’une telle promotion: "Bien sûr, cela aurait valeur d'exemple. Ce serait en effet un immense honneur que d'occuper un tel rôle en tant que premier noir. Ce serait significatif."
L’Allemagne effectuera sa rentrée mercredi prochain, à Mönchengladbach, lors d’un match amical. 
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Allemagne : Bastian Schweinsteiger est titulaire pour sa dernière
Bastian Schweinsteiger est titulaire pour sa dernière sélection avec l'Allemagne, ce mercredi contre la Finlande.
Bastian Schweinsteiger (32 ans) est titulaire pour sa 121e et dernière sélection après douze ans au sein de la Mannschaft. Ce mercredi soir, en amical contre la Finlande à Mönchengladbach, il va porter le brassard avant de quitter la pelouse à l'heure de jeu.
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L’Allemagne a pris son temps

L’équipe d’Allemagne a dû attendre la seconde période pour ouvrir la marque face à son homologue finlandaise, hier, en match amical, à Mönchengladbach. Max Meyer (55e ) et Mezüt Özil (77e ) ont permis à Bastian Schweinsteiger une dernière sortie victorieuse sous le maillot de la sélection. Le milieu de Manchester United a annoncé sa retraite internationale.

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Bastian Schweinsteiger n'avait pas imaginé que ses adieux soient si beaux
«Je voulais juste profiter du moment, mais que ce soit si beau, je ne l'avais pas imaginé», a déclaré Bastian Schweinsteiger, qui a fait ses adieux à la Mannschaft ce mercredi.
Bastian Schweinsteiger, milieu de l’Allemagne, à propos de l'hommage qu'il a reçu mercredi pour sa dernière sélection : «Je ne m'attendais pas à ce que ce soit comme ça. Je voulais juste profiter du moment, mais que ce soit si beau, je ne l'avais pas imaginé. La Mannschaft est comme une famille, on connaît tout le monde, les soigneurs, Joachim Löw a été mon entraîneur pendant des années. Dans cette équipe on se fait des amis, et j'ai eu beaucoup de plaisir à y jouer.»

Joachim Löw, sélectionneur de l'Allemagne : «C'est un adieu que Bastian a mérité. On a travaillé 12 ans ensemble, on a atteint à chaque fois au moins les demi-finales (...) J'étais toujours rassuré quand il était là, il a toujours pris des responsabilités sur le terrain.»

Niklas Süle, défenseur de l'Allemagne, première sélection : «Pour moi c'est un sentiment exceptionnel d'avoir débuté en sélection le jour du départ de Schweinsteiger. C'est une légende, on ne peut pas s'imaginer un meilleur début. Jouer dans la même équipe que lui a été un honneur.»

Max Meyer, attaquant de l'Allemagne, à propos des adieux de Schweinsteiger : «Je ne pouvais pas imaginer mieux. C'est un grand honneur d'avoir pu jouer avec lui. C'était la première fois que je le rencontrais, il a parlé avec nous, il était très relax.»
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Un bon gars qui aura toujours tout donné sans retenue. Bravo.

Manuel Neuer est le nouveau capitaine de l'Allemagne
Au lendemain de la retraite internationale de Bastian Schweinsteiger, Manuel Neuer a été nommé capitaine de la Mannschaft.

Manuel Neuer a été nommé jeudi capitaine de l'équipe d'Allemagne, qui commence dimanche la défense de son titre mondial avec le premier match qualificatif pour le Mondial 2018 contre la Norvège, à Oslo.

A 30 ans, Neuer succède à Bastian Schweinsteiger, qui avait lui-même repris le brassard lorsque le capitaine des champions du monde Philipp Lahm a mis un terme à sa carrière internationale en 2014. Les noms de Thomas Müller et Jérôme Boateng (Bayern), ainsi que Sami Khedira (Juve) avaient également été avancés pour le capitanat.
 
Mais le portier du Bayern (qui n'est pas capitaine dans son club) avait un coup d'avance. Il a en effet déjà été capitaine de la Mannschaft pendant la plus grande partie de l'Euro 2016, comme intérimaire, puisque Schweinsteiger, blessé, n'a quasiment pas joué avant le quart de finale.
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Joachim Löw bientôt prolongé ?
Le président de la Fédération allemande aimerait prolonger le contrat de Joachim Löw à la tête de la sélection.
Sélectionneur de l’Allemagne depuis 2006, Joachim Löw pourrait bien voir son contrat prolongé. Le président de la Fédération allemande, Reinhard Grindel, a indiqué ce lundi qu’il aimerait que Löw poursuive sa mission au-delà de 2018. «J’avais dit avant l’Euro que je pouvais imaginer une collaboration sur le long terme, a-t-il confié au magazine allemand Kicker. J’ai de très bonnes relations avec lui. S’il a envie de discuter de son futur, je suis prêt à le faire, n’importe quand», a ajouté Grindel qui s’est même dit prêt à attendre la fin du Mondial 2018 pour négocier avec Joachim Löw. «Il a réussi tellement de choses qu’il a gagné ce droit», a conclu le dirigeant.
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