Espagne : Iker Casillas joueur européen le plus capé de l'histoire
Titulaire ce mercredi contre la Corée du Sud, Iker Casillas a fêté sa 167e sélection, devenant l'Européen le plus capé de l'histoire.
Avec 166 sélections, Iker Casillas avait égalé le record du Letton Letton Astafjevs en mars dernier. Titulaire ce mercredi contre la Corée du Sud (6-1), Iker Casillas a fêté sa 167e apparition sous le maillot de la Roja, devenant officiellement l'Européen le plus capé de l'histoire.

Les joueurs européens les plus capés :

1 - Iker Casillas (Espagne) : 167
2 - Vitalijs Astafjevs (Lettonie) : 166
3 - Gianluigi Buffon (Italie) : 157
4 - Martin Reim (Estonie) : 156
5 - Lotha Matthäus (Allemagne) : 150
6 - Anders Svensson (Suède) : 148

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La fin d’une belle saga


L’Espagne restera dans les mémoires avec son inoubliable triplé Euro-Mondial-Euro entre 2008 et 2012, mais son échec est venu clore ce chapitre glorieux, contraignant la Roja à écrire une nouvelle histoire, avec de nouveaux héros.
Pendant toutes ces années, les Espagnols ont dominé la planète football avec leur jeu de passes bien huilé. Jusqu’à leur élimination contre l’Italie, ils n’avaient plus perdu ni encaissé un but dans un match à élimination directe d’une grande compétition depuis le Mondial-2006.
Mais toutes les histoires ont une fin : moins fringants, moins solides, moins rapides, les hommes du sélectionneur Vicente del Bosque ont fini par rendre leur double couronne européenne, deux ans après avoir déjà abandonné leurs lauriers mondiaux.
« Fin de cycle », a titré hier le quotidien sportif As. « Nous ne sommes plus les meilleurs », a renchéri Marca.

Iniesta devrait continuer

L’Espagne a péché mentalement, comme une équipe rassasiée de trophées. « Cette sélection n’a plus le niveau qu’elle avait quand nous avons gagné le Mondial et l’Euro », a reconnu le défenseur central Gerard Piqué.
Avec le temps, les adversaires ont appris à contrecarrer le jeu espagnol. Avec le temps, les Espagnols ont perdu des joueurs-clés, comme Xavi ou Xabi Alonso (retraites internationales), et des leaders de vestiaire comme le défenseur Carles Puyol.
Eliminée sans gloire, l’Espagne doit ouvrir un nouveau cycle. La tentation est grande de vouloir faire table rase : des cadres comme Sergio Ramos ou Cesc Fabregas ont été loin de leur niveau. D’autres, comme Casillas, n’ont pas joué.
Par chance, l’Espagne dispose de plusieurs générations sacrées dans les catégories de jeunes. À condition de leur donner enfin leur chance, ce que n’a pas fait del Bosque, laissant sur le banc Koke ou Thiago Alcantara.
« Il faut avoir confiance dans les joueurs qui arrivent, a résumé le capitaine Sergio Ramos, tout en mettant en garde contre les risques de la page blanche. Moi, j’ai vu des joueurs compétitifs malgré l’âge. Et mon enthousiasme est intact. »
Outre Ramos, cette nouvelle ère devrait s’écrire avec Andres Iniesta, toujours performant et qui a laissé entendre qu’il allait poursuivre : « Nous reviendrons plus forts », a-t-il lancé sur Twitter.
Reste à connaître l’architecte qui rebâtira l’équipe. Del Bosque (65 ans) n’a pas voulu éclaircir sa situation lundi, renvoyant la décision à une future rencontre avec sa Fédération, mais son avenir s’écrit en pointillés. La presse espagnole le donne partant, même si l’hypothèse qu’il assure la transition à la rentrée de septembre n’est pas exclue. Le problème pour la Fédération espagnole est qu’elle n’a pas de solution évidente pour succéder à l’expérimenté technicien...
Les motifs d’espoir existent pour l’Espagne, notamment l’insolente vitalité de ses clubs, qui ont dominé l’Europe ces dernières saisons. « Nous avons un style de jeu pour durer de nombreuses années et nous resterons proches de la victoire lors des Mondiaux et des Euros », a prophétisé del Bosque.
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Vicente del Bosque démissionne de son poste de sélectionneur, selon As

Vicente del Bosque a présenté sa démission.
Le sélectionneur espagnol Vicente del Bosque a présenté sa démission, après l'élimination de la Roja en huitièmes de finale de l'Euro contre l'Italie, selon As et Marca.
Alors que l'Espagne a été éliminée de l'Euro dès les huitièmes de finale, Vicente del Bosque a présenté sa démission, selon As. Le technicien de 65 ans a fait savoir sa décision au président de la Fédération espagnole Angel Maria Villar mardi après-midi. La nouvelle ne sera pas officialisée avant l'assemblée générale de la Fédération le 15 juillet.

Del Bosque avait pris la tête de la Roja en 2008, au lendemain du succès de l'équipe dirigée par Luis Aragones à l'Euro. Il a mené l'Espagne au titre mondial en 2010 et au sacre européen en 2012. Mais il part sur deux échecs, une élimination dès le premier tour au Mondial 2014, et une élimination contre l'Italie dès les 8es de finale de l'Euro, la semaine dernière. Marca annonce que le successeur de Del Bosque devrait être Joaquin Caparros (60 ans), ancien entraîneur de Séville, La Corogne ou Bilbao.
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Il faudra que l'Espagne crée un nouveau style de jeu pour pouvoir briller à nouveau.
Pas simple tous ça.
L'Espagne va rentrer dans le rang désormais pour un certain temps à mon avis.

«Pas de regrets» pour Vicente del Bosque après son départ 
Alors qu'il a choisi de quitter le poste de sélectionneur de l'Espagne après l'élimination en 8es de finale de l'Euro, Vicente del Bosque n'a «pas de regrets».
Interrogé par le site de la FIFA, Vicente del Bosque (65 ans) a affirmé qu'il n'avait pas de regrets après son départ du poste de sélectionneur. «Franchement, non. Je ne vais pas dire que je m’en vais en ayant rempli toutes mes missions car nous savions que c’était quelque chose d’impossible, d’inatteignable, a-t-il avancé. C’était quasiment impossible de gagner une autre Coupe du Monde et un autre Euro. Je m’en vais avec la sensation de ne rien laisser en suspens derrière moi. Nous avons entretenu l’excellent travail que Luis Aragonés nous a laissé en héritage en 2008».
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Julen Lopetegui nouveau sélectionneur de l'Espagne

Julen Lopetegui a l'habitude de faire évoluer des jeunes joueurs.

Julen Lopetegui vient d'être nommé nouveau sélectionneur de l'Espagne.
Vincente Del Bosque parti, la Fédération espagnole vient d'annoncer son successeur : il s'agit de Julen Lopetegui. Vainqueur de l'Euro des moins de 19 ans en 2012 comme de l'Euro Espoirs en 2013, le technicien de 49 ans avait ensuité hérité du poste d'entraîneur du FC Porto, dont il a été limogé en janvier dernier.

Sa mission sera de relancer la Roja, qui reste sur deux compétitions ratées : en 2014, elle n'a pas franchi le stade des groupes de la Coupe du monde; et elle a été éliminée en 8es de finale du dernier Euro (0-2 face à l'Italie).
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Il a du travail et qu'il ne compte plus sur la tactique du "toque" de Del Bosque, ce jeu ne surprendra plus que les petites et moyennes nations incapables de jouer haut et gêner rapidement ce type de jeu. Contre les grosses nations, l'Espagne sera presque toujours perdante.
Il a vraiment tout un nouveau projet de jeu à créer ce Lopetegui, pas sûr que l'Espagne y parvienne avant une paire d'années.

Il était obligé de changer d'entraineur, maintenant c'est vrai il ne pourra pas faire des miracles.

Julen Lopetegui (sélectionneur de l'Espagne) : «Pas de révolution, mais une évolution»
Julen Lopetegui, le nouveau sélectionneur de l'Espagne, ne compte pas révolutionner le fonctionnement de la sélection.

Nommé ce jeudi sélectionneur de l’Espagne, Julen Lopetegui a tenu en fin d’après-midi sa première conférence de presse. «Nous avons un patrimoine merveilleux, nous allons regarder le passé, mais également le futur, a annoncé le technicien de 49 ans qui succède à Vicente Del Bosque, démissionnaire après l’élimination de l’Espagne de l’Euro. Nous avions une grande génération de joueurs, mais je connais également celle qui arrive et elle est aussi très bonne», a-t-il ajouté.

«J'avais un accord avec une équipe anglaise»

Lopetegui, notamment passé par Porto d’où il a été limogé en janvier dernier, a dévoilé qu’il avait eu une offre avant d’être sollicité par la Fédération espagnole (RFEF). «J’avais un accord avec une équipe anglaise, mais quand la fédération s’est manifestée, il n’y avait plus rien d’autre pour moi», a-t-il assuré.

Concernant sa mission à la tête de l’équipe d’Espagne qui reste sur une élimination au premier tour du Mondial 2014 et une en huitième à l’Euro 2016 face à l'Italie, Lopetegui a expliqué qu’«il n’y aura pas de révolution, mais une évolution. Je ne pense pas qu’il y aura une période de transition. Je pense à gagner et à atteindre mes objectifs avec la sélection», a-t-il prévenu.
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Dans ce cas beaucoup de joueur vont la ou leur salaire sera plus attractif.

Aduriz, plus vieux buteur de la Roja


Buteur samedi contre la Macédoine (4-0), Aritz Aduriz est entré dans l'histoire du football espagnol en devenant le plus vieux buteur de la Roja.
Aduriz ou l'histoire d'un joueur qui se bonifie avec l'âge. Ce n'est pas forcément le nom le plus clinquant mais il n'en reste pas moins redoutable. Auteur de 42 buts toutes compétitions confondues la saison dernière, l'attaquant de l'Athletic Bilbao a été rappelé en sélection en mars dernier et a finalement été retenu pour le dernier Euro. Véritable renard des surfaces, le natif de Saint-Sébastien continue de marquer cette saison avec déjà 10 buts inscrits, dont un quintuplé en Ligue Europa à Genk.

En sélection, le joueur de 35 ans est moins efficace. Mais son deuxième inscrit avec la Roja est historique. Dernier buteur du large succès espagnol face à la Macédoine samedi soir (4-0), il est ainsi devenu le plus vieux buteur de l'histoire de la Selección à 35 ans et 275 jours. Il bat de 50 jours l'ancien record de Jose Maria Pena, qui avait marqué pour sa seule sélection en... 1930 contre le Portugal. Complète le podium la légende Alfredo Di Stefano (buteur à 35 ans et 141 jours en 1961).
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Fernando Hierro sélectionneur de l'Espagne
Il va diriger l'équipe d'Espagne pendant le Mondial à la suite de Julen Lopetegui.
Quelques minutes après avoir annoncé le départ avec effet immédiat de Julen Lopetegui, la Fédération espagnole a dévoilé mercredi le nom du nouveau sélectionneur : Fernando Hierro dirigera l'équipe pendant le Mondial. Albert Celades était pressenti pour prendre le poste.
L'ancien défenseur central, qui était assis au premier rang ce matin lors de la conférence de Luis Rubiales, le président de la RFEF, est le directeur sportif de la sélection depuis le 23 novembre 2017, poste qu'il avait occupé de 2007 à 2011.
Fernando Hierro, 50 ans, parlera à la presse dans la soirée, à partir de 17h30, en compagnie de Rubiales. Il dirigera ensuite son premier entraînement, deux jours avant l'entrée en lice de l'Espagne contre le Portugal vendredi (20h00).
Son expérience d'entraîneur principal se limite à une saison (2016-2017) sur le banc d'Oviedo, en deuxième division espagnole. Il avait terminé le Championnat à la huitième place.
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Carlos Marchena libéré par Séville pour venir en aide à l'Espagne
Entraîneur adjoint de Pablo Machin au Séville FC, l'ancien international Carlos Marchena a été libéré par le club andalou afin de rejoindre l'encadrement technique de la sélection espagnole.
Quelques heures après le limogeage soudain de Julen Lopetegui mercredi, la sélection espagnole doit reconstituer un nouvel encadrement technique dans l'urgence afin de disputer la Coupe du monde 2018 en Russie (14 juin - 15 juillet). Le Fédération a choisi Fernando Hierro pour occuper le poste de sélectionneur pendant le Mondial.
Pour l'assister, l'ancien entraîneur d'Oviedo sera accompagné par Carlos Marchena. A la demande du président de la RFEF, Luis Rubiales, le champion du monde 2010 avec la Roja, récemment nommé adjoint de Pablo Machin au Séville FC, a été libéré le temps de la Coupe du monde par le club andalou.
Ce dernier justifie cette décision dans un communiqué publié mercredi soir: «Etant confronté à une situation extrême et surtout ponctuelle, le club a compris qu'il s'agit d'un moment où Séville doit essayer d'aider le football espagnol de toutes les manières possibles.»
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Altercation entre Ramos et le président de la fédé espagnole !
La tension est à son comble au sein de la sélection espagnole, à la veille du match face au Portugal. Gerard Piqué aurait même dû intervenir pour séparer Sergio Ramos et le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales.

L'Espagne sera-t-elle en finale de la Coupe du monde le 15 juillet prochain ? Si l'on s'en tient à l'effectif de la Roja, la sélection ibérique a clairement les armes pour répondre présente, huit ans après son premier sacre mondial. Sauf que le football espagnol traverse une grave crise depuis 24 heures et l'annonce de l'arrivée du sélectionneur Julen Lopetegui sur le banc du Real Madrid pour les trois prochaines saisons. Une nomination qui n'a pas du tout plu au président de la fédération espagnole, Luis Rubiales, qui a décidé de renvoyer son sélectionneur sur le champ, à deux jours de l'entrée en lice face au Portugal (vendredi à 20h).
Un coup de tonnerre qui a forcément eu des répercussions sur les stars de la sélection espagnole, à l'image du capitaine Sergio Ramos, qui aurait eu, selon LaSexta, une explication très musclée avec son président. Le ton serait très vite monté entre le patron du football espagnol et le capitaine du Real Madrid, à tel point que Gerard Piqué serait intervenu pour séparer les deux hommes. "C'est n'importe quoi, le monde entier va se moquer de nous", aurait notamment déclaré Ramos, forcément partisan de son futur entraîneur à la Maison Blanche.
La pression serait finalement redescendue d'un cran, mais l'ambiance est forcément pesante. Désormais entraînés par Fernando Hierro, ancien adjoint de Lopetegui, les joueurs espagnols vont-ils parvenir à faire abstraction de ce contexte avant d'affronter les champions d'Europe en titre ? Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers espèrent bien les faire douter encore un peu plus.
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Fernando Hierro quitte le poste de sélectionneur
  Nommé en urgence à la tête de l'Espagne pour la Coupe du monde 2018, Fernando Hierro n'est plus le sélectionneur de la Roja.
Nommé en urgence sélectionneur de l'Espagne pour la Coupe du monde 2018, après l'éviction de Julen Lopetegui, Fernando Hierro n'occupe déjà plus ce poste.
«La Fédération royale espagnole de football et Fernando Hierro ont mis fin à leur relation une fois la participation de l'Espagne à la Coupe du monde en Russie terminée»,a publié la Fédération dans un communiqué sur son site internet.
Directeur sportif de la Fédération avant le Mondial, l'ancien défenseur a également refusé de retrouver cette fonction. «Le dernier sélectionneur de l'Espagne a refusé de retrouver son poste de directeur sportif de la RFEF pour chercher de nouveaux horizons et relever de nouveaux défis professionnels», a poursuivi l'instance.
Première de son groupe devant le Portugal, l'Espagne a été éliminée en 8es de finale du Mondial par la Russie, le pays hôte, aux tirs au but (1-1, 3-4 aux t.a.b.).
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Luis Enrique sur le banc de l'Espagne, c'est officiel
Luis Enrique est le nouveau sélectionneur de l'Espagne. Il succède à Fernando Hierro.
À la recherche d'un sélectionneur depuis le départ de Fernando Hierro, nommé en urgence au début de la Coupe du monde, la Fédération espagnole (RFEF) a confirmé ce lundi qu'elle avait choisi Luis Enrique.
L'ancien milieu international (48 ans, 61 sél.), vainqueur de neuf titres en trois ans - dont la Ligue des champions en 2015 - sur le banc du FC Barcelone (2014-2017), était libre depuis un an et la fin de son aventure avec le club catalan. Enrique s'est engagé pour deux ans. Il hérite d'une Roja déstabilisée par l'éviction de Julen Lopetegui à deux jours du Mondial et son élimination en huitièmes de finale.
Enrique vient accompagné de son staff, dont la composition sera dévoilée la semaine prochaine. «La décision a été unanime, a répondu Luis Rubiales, le président de la RFEF, lors d'une conférence de presse. Il a refusé des propositions plus lucratives pour entraîner la sélection espagnole. [Il] remplit tous les critères de la direction sportive.» 

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Espagne : avec l'arrivée de Luis Enrique, Juan Mata espère revenir en sélection



Écarté par Julen Lopetegui, Juan Manuel Mata espère pouvoir rejouer avec la Roja avec Luis Enrique.
«J'étais déçu de ne pas aller à la Coupe du monde», déclare le milieu de terrain de Manchester United Juan Manuel Mata. «Mais juste après, j'espérais qu'ils la gagne.» Le joueur de 30 ans n'a plus été sélectionné avec la Roja depuis novembre 2016. Avec l'arrivée de Luis Enrique, il espère que les choses changent. «Nous avons un nouvel entraîneur. Je suis excité par la possibilité de revenir. Je veux évidemment revenir et jouer autant de matches que je peux avec l'équipe nationale», confie-t-il.
Malgré les trois compétitions ratées d'affilée par l'Espagne (éliminations au premier tour à la Coupe du monde 2014, en huitièmes à l'Euro 2016 et à la Coupe du monde cette année), Juan Mata est toujours optimiste pour l'Espagne : «Nous avons des joueurs mûrs et expérimentés qui sont là depuis des années, c'est un bon mélange avec les jeunes joueurs qui ont le niveau donc je pense que l'Espagne peut avoir un bel avenir», a-t-il estimé. Juan Mata, 10 buts en 41 sélections, a participé aux campagnes victorieuses de la Coupe du monde 2010 et l'Euro 2012.
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Luis Enrique quitte son poste de sélectionneur de l'Espagne, remplacé par Robert Moreno
Le président de la fédération espagnole, Luis Rubiales, a annoncé ce mercredi que Luis Enrique démissionnait de son poste de sélectionneur pour raisons personnelles. C'est son adjoint qui lui succède.
Annoncée en début d'après-midi, la conférence de presse surprise donnée par Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole de football (RFEF), et José Francisco Molina, son directeur sportif, avait brusquement agité les médias ibériques. L'hypothèse d'un départ de Luis Enrique de son poste de son sélectionneur de la Roja s'est rapidement répandue. Elle a bien été confirmée par Rubiales, ce mercredi, peu après 16 heures.
Le président de la fédération a officialisé le remplacement de l'ancien entraîneur du FC Barcelone (49 ans) par son adjoint Robert Moreno (41 ans). Rubiales entérine une situation qui, de fait, avait d'abord été temporaire, quand Luis Enrique avait brusquement quitté son équipe pour un motif familial, le 26 mars, alors qu'elle s'apprêtait à affronter Malte en match de qualifications pour le prochain Euro. Il n'était depuis plus réapparu au centre de la RFEF à Madrid, et pas davantage lors du rassemblement suivant, début juin, laissant à son adjoint la tâche de diriger la seleccion.
Luis Enrique avait toutefois été confirmé à son poste. Rubiales lui avait assuré son total soutien face à ce « motif familial de force majeure » (pour reprendre la terminologie de la fédération). Son directeur sportif s'était même offusqué lorsque des rumeurs d'un remplacement par Abelardo avaient été évoquées. L'entraîneur avait continué à travailler sur les listes et les matches de la Roja, mais à distance, par des contacts très réguliers avec son staff.
Premier poste d'entraîneur principal pour Moreno
À 41 ans, Robert Moreno se voit promu pour la première fois au poste d'entraîneur principal. Il assurait déjà le travail que ne pouvait pas assurer Luis Enrique, à savoir diriger les séances, se présenter aux conférences de presse et s'asseoir sur le banc de la Roja. Durant la période d'absence de Luis Enrique, l'Espagne de Moreno a remporté ses trois matches (face à Malte [2-0], les Îles Féroé [4-1] et la Suède [3-0]).
Robert Moreno était l'assistant de Luis Enrique depuis l'époque où ce dernier dirigeait la réserve du Barça (2008-2011). Il l'avait ensuite accompagné à l'AS Rome (2011-2012), au Celta Vigo (2013-2014) et au Barça (2014-2017). Il avait aussi été l'adjoint de Juan Carlos Unzué à Vigo (2017-2018), avant de suivre Luis Enrique lors de sa nomination à la tête de la Roja (juillet 2018). Victorieuse de la Suède (3-0) le 10 juin, cette dernière est en tête de son groupe de qualification pour le prochain Euro.
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Quel bilan pour Robert Moreno, nouvel entraîneur de Monaco, à la tête de l'Espagne ?
Officiellement nommé à l'AS Monaco, Robert Moreno (42 ans) va vivre sa première expérience comme numéro un dans un club. En sélection, il a déjà dirigé l'Espagne. Focus sur cette courte mais révélatrice expérience.

Son arrivée : successeur précipité d'Enrique

Nous sommes le 19 juin. Quasiment un an après le limogeage de Julen Lopetegui à quelques jours de l'entrée en lice de l'Espagne dans le Mondial russe, la « Roja » change une nouvelle fois de sélectionneur. Pour d'autres raisons, cette fois. Luis Enrique décide de se retirer de son poste pour des raisons personnelles, afin de rester auprès de sa fille (malade, et décédée deux mois plus tard).

C'est à ce moment que le monde du ballon rond découvre Robert Moreno. Alors adjoint - il l'avait déjà été à l'AS Rome, au Celta Vigo et au Barça -, il est promu en tant qu'entraîneur principal. Sa première expérience du genre. Même s'il avait déjà remplacé Enrique à l'entraînement, en conférence de presse et sur le banc lors des précédentes semaines.

Le bilan comptable : très positif, mais...

Officiellement, Moreno n'a dirigé - sous-entendu comme numéro un - la sélection espagnole que pendant six rencontres. Mais il faudrait plutôt porter le total à neuf matches, puisqu'il a suppléé Enrique dès le mois de mars. Au total : sept victoires et deux nuls (en Norvège et en Suède). Soit une jolie moyenne de 2,5 points par rencontre (29 buts marqués, à savoir plus de trois par match, et seulement quatre encaissés).
Les statistiques sont très flatteuses, mais elles doivent être mises en relief avec les adversaires rencontrés (tous en éliminatoires pour l'Euro 2020). Il s'agit entièrement de nations - très - inférieures au niveau de l'Espagne : Malte (deux fois), les Îles Féroé (deux fois), la Suède (deux fois), Roumanie (deux fois) et la Norvège.

Le ressenti : les joueurs avaient adhéré

Il est compliqué de trouver trace d'une critique à propos du passage de Moreno, qui a parfaitement pris le relais d'Enrique pour mener l'Espagne à un sans-faute et à la première place de son groupe des qualifications. « Nous sommes très contents de Robert et de son travail. Il n'y a rien à dire », s'était réjoui Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole.
Malgré son absence d'expérience, il avait réussi à convaincre ses dirigeants et les joueurs (certains auraient, selon Marca, fondu en larmes à son départ). « Nous sommes à fond avec lui », avait confirmé Alvaro Morata, dans des propos relayés par As. Mais...

Son départ : une affaire d'État

Car il y a un « mais ». Si Moreno a séduit et atteint ses objectifs, ses supérieurs n'ont jamais voulu s'exprimer sur son avenir à long, voire moyen terme. Tout dépendait de son résultat à l'Euro. Sauf que, le 19 novembre, pile cinq mois après son départ, Luis Enrique était de retour à la tête de la Roja. Sans la trace de Moreno dans le staff. Ce que ce dernier n'a digéré.
« Il est déloyal, avec une ambition démesurée », s'est justifié Enrique lors de sa conférence de presse de (re) présentation. « Aujourd'hui, je ne sais toujours pas pourquoi Luis Enrique ne veut plus de moi. Je ne sais pas si je saurai un jour », a ensuite riposté Moreno. Ou comment passer de fidèles collaborateurs à ennemis jurés.
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