PATINAGE:
http://sports.orange.fr/ski/les-danseurs-papadakis-cizeron-en-or-newsweb-sports_CNT0000007mTbj.html

En difficulté ces dernières saisons, Jean-Baptiste Grange a créé l'exploit, dimanche à Beaver Creek, en remportant le titre de champion du monde du slalom pour la deuxième fois de sa carrière après celui glané il y a quatre ans à Garmisch-Partenkirchen, sa dernière victoire sur le circuit ! Egalement médaillé de bronze à Are en 2007, le skieur tricolore de 30 ans avait signé le sixième temps de la première manche avant de réaliser un superbe deuxième passage, qui lui a permis de finir devant deux Allemands, Fritz Dopfer (+0''35) et Felix Neureuther (+0''55). Huitième temps provisoire, Alexis Pinturault, médaillé de bronze sur le slalom géant vendredi, est parti à la faute lors du deuxième passage. L'équipe de France conclut ainsi ses Championnats du monde avec trois médailles, en ajoutant celle de bronze d'Adrien Théaux sur le Super-G.

Orange Sports

Ski alpin - Grand Prix international citadin au Markstein « Un autre monde »
Tout juste rentrée des championnats du monde de Vail/Beaver Creek, Élise Pellegrin vient de passer la semaine dans les Vosges pour prendre part aux différentes courses FIS. Avec une nouvelle 4e place à la clé, hier, au GP citadin du Markstein.

Quel peut bien être le point commun entre la Birds of Prey de Beaver Creek, théâtre des derniers championnats du monde de ski alpin, et le stade de slalom du Markstein ? Aucun, a priori. Si ce n’est que les deux pistes ont vu passer Élise Pellegrin à une semaine d’intervalle.

Celle qui représente Malte depuis les Mondiaux de Schladming en 2013, à peine rentrée des États-Unis, s’est immédiatement remise dans le bain du circuit FIS sur lequel elle court cette saison. Les deux géants du début de semaine n’ont pas été sensationnels avec une 55e place à Gérardmer et une sortie au Lac Blanc.
« Ils font tout en grand aux États-Unis. Les pistes sont larges et magnifiques »

Sur la pente du Markstein, lors du Grand Prix international citadin ce week-end, ça s’est un peu mieux passé. Même s’il a fallu se réadapter au profil vosgien.

« Ça a fait un petit choc, sourit celle qui a porté les couleurs de l’US Ventron. Je viens de skier 15 jours sur du béton et là, sur une neige plus molle, j’ai eu du mal à me relâcher sur les skis. »

De son séjour de deux semaines dans les stations huppées du Colorado, la jeune femme de 24 ans garde en tête la démesure. « Ils font tout en grand là-bas. Les pistes sont larges et magnifiques. »

Sur le plan sportif, si la Vosgienne savait ne pas pouvoir rivaliser avec les professionnelles, elle aurait néanmoins aimé participer à la seconde manche du slalom. Après une 72e place en géant l’avant-veille, elle a échoué de peu dans sa quête entre les piquets (57e ).
« Mes skis étaient préparés par l’équipe de France. Il me restait à faire la finition pierre, indique Élise Pellegrin. Le problème, c’est qu’il restait beaucoup de lambeaux. J’avais du mal à tourner. Je n’ai pas lâché pour autant. Les grandes compétitions, ça forge le mental. »

Arrivée « un peu fatiguée » dans les Vosges, la Maltaise a mieux fini la semaine qu’elle ne l’avait commencé. Comme samedi, elle a terminé hier au 4e rang (1’47’’77), à plus d’une seconde du podium sur lequel l’Alsacienne Manon Trimaille, vainqueur la veille, a dû se contenter de la 3e place (1’43’’46). La victoire, elle, est revenue à la Néerlandaise Brigit Henrich (1’44’’26) qui a relégué sa dauphine Camille Dias à 1’’91.
«J’ai un ski agressif et la neige ne me permettait pas d’attaquer comme je le voulais, précise Élise Pellegrin. Par rapport aux Mondiaux, c’est un autre monde ici. Le tracé est bien plus gentil pour que tout le monde puisse arriver au bout. Ce n’est pas comparable. » On s’en doutait un peu.

Désormais, la skieuse va arrêter la compétition jusqu’à la mi-mars, histoire de passer son diplôme de monitrice. Ensuite, elle participera aux dernières FIS citadines voire aux Coupes des Vosges restantes pour essayer de faire aussi bien qu’à Courchevel, en janvier dernier, avec une perf’ à 53 points FIS en slalom.
Dna

Coupe du monde : slalom dames à Maribor Schiffrin enfonce le clou

La jeune prodige américaine Mikaela Shiffrin a confirmé, hier, sa domination sur le slalom mondial, en remportant à Maribor sa 12e victoire en Coupe du monde de la spécialité.

L’Américaine de 19 ans, championne olympique et double championne du monde de la discipline, a relégué à 1’’03 sa première poursuivante, la Slovaque Veronika Zuzulova.
La Tchèque Sarka Strachova, troisième aux Mondiaux de Beaver Creek, a réitéré ce résultat sur le circuit slovène.
Énorme déception en revanche pour la Slovène Tina Maze, qui était arrivée sur ses terres tout auréolée de l’or glané en descente et en super-combiné à Beaver Creek.
Samedi, elle a abandonné dans le géant, dont elle est championne olympique en titre. Et hier, après avoir limité les risques en première manche, elle a enfourché dans la seconde.
« Ce n’était pas mon jour, a commenté Maze, le visage marqué par la déception. C’est vraiment dommage pour tous ces gens qui comptent sur moi. »
La lutte pour la tête du classement général de la Coupe du monde « va être très serrée », a-t-elle également admis, à la fin d’un week-end où elle n’a pas pris le moindre point.
Shiffrin, par contraste, n’a pas paru forcer son talent, gérant son avance comme la championne expérimentée… qu’elle n’est pas encore. Après une première manche fluide, sans aucune erreur, elle s’est contentée du 12e temps en seconde manche, alors que la pluie avait redoublé.
« Elle était imbattable aujourd’hui », a résumé Strachova.
Shiffrin s’empare au passage de la première place au classement provisoire de la Coupe du monde de slalom, que détenait Frida Hansdotter.

Les Autrichiennes à la traîne

La Suédoise, vice-championne du monde, était cinquième à l’issue de la première manche. Elle a complètement manqué la seconde et n’est classée qu’en 9e position.
Deuxième de la course, Zuzulova, 29 ans, obtient son premier podium depuis Semmering (Autriche) en 2012, théâtre de son unique victoire à ce jour en Coupe du monde.
Son résultat ce dimanche confirme un bel état de forme, après sa 4e place des Mondiaux 2015.
Après la victoire d’Anna Fenninger en géant samedi, le slalom a proposé des résultats en demi-teinte à la nombreuse colonie autrichienne. Sa meilleure représentante, Kathrin Zettel, cinquième des Mondiaux, s’est réveillée un peu tard. Son meilleur temps en seconde manche lui offre la 7e place.
La première Française est Laurie Mougel, 15e. À noter le septième temps réussi en seconde manche par Anne-Sophie Barthet, lui permettant d’accrocher une 18e place finale.
Dna

Combiné nordique - Championnats du monde à Falun : compétition par équipes Les Bleus au bout de leurs envies

Ils sont sortis par la grande porte. Pour leur dernier concours par équipes, plus de dix ans après un premier podium mondial chez les juniors, le quatuor majeur du combiné tricolore a bouclé la boucle avec une médaille de bronze aux championnats du monde à Falun.

Un (gentil) reproche pour commencer : cette deuxième médaille par équipes des Bleus lors de championnats du monde a été dénuée de tout suspense. Mais vues les émotions partagées avec Jason Lamy Chappuis, François Braud, Sébastien Lacroix et Maxime Laheurte, on ne leur en tiendra pas rigueur. Le métal a certes changé mais ils ont fait couler autant de larmes qu’à Val di Fiemme (Italie) il y a deux ans.
Dans les Dolomites, l’or était enfin venu les récompenser. Hier à Falun, douze ans après la médaille de bronze des Mondiaux juniors de Solleftea, déjà en Suède et dans cette configuration, ils ont cueilli le bronze.

« Elle vient des tripes ! »

C’est un joli cadeau de départ pour Sébastien Lacroix qui, à 32 ans, dispute sa dernière saison. Comme un cadet, il avouait avoir eu le trac au tremplin. « J’étais tendu là-haut ! Hier soir (samedi) , j’ai ressenti une pression comme rarement ces derniers temps. » C’était bon signe. Celui que les Bleus étaient tendus vers leur objectif.
Troisièmes après le concours de saut, une quinzaine de secondes derrière les Allemands et les Japonais et autant devant les Autrichiens et les Norvégiens, ils avaient fait le job pour éviter le chasse-patate lors des 4X5 km de ski de fond. « Vendredi après le concours individuel, on avait des regrets pour certains au tremplin, dixit Etienne Gouy, le chef d’équipe. La médaille de bronze de Jason les a soulagés et aujourd’hui (hier) , ils ont fait un super concours. » Et un gros relais.
À l’issue des cinq premiers kilomètres, ce diable de Tino Edelmann a fait exploser le groupe de cinq athlètes – les mêmes qu’à l’issue du saut – qui s’étaient regroupés. L’Allemand s’envolait. La Norvège et la France résistaient pour verrouiller le podium alors que le Japon et l’Autriche prenaient un éclat rédhibitoire. Plus forts, les Norvégiens finiront par se débarrasser des Français. Anecdotique.
« Maintenant qu’on a cette médaille, on est libéré, répète un Sébastien Lacroix ivre de bonheur. On a tous fait du bon boulot mais maintenant il reste encore une ou deux belles compétitions. » L’individuel sur le grand tremplin jeudi et le team-sprint, dont il est tenant du titre avec Jason Lamy Chappuis, samedi.
D’ici là, les Bleus vont savourer leur deuxième médaille sur ces Mondiaux. Heureux papa d’un petit Lucian depuis une dizaine de jours, Jérôme Laheurte, l’entraîneur des Bleus, était submergé par l’émotion : « Cette médaille vient des tripes ! Ils avaient à cœur de finir là-dessus. C’est génial de s’être battu avec l’Allemagne et la Norvège qui ont dominé toute la saison, lançait le coach après avoir multiplié les embrassades avec le staff, les athlètes, la famille et les amis. On n’a rien lâché sur le tremplin et ils ont été parfaits ! »
Une fois de plus. La dernière.
Dna

http://sports.orange.fr/ski/un-finish-en-or-newsweb-sports_CNT00000080g9n.htm

BIATHLON

Marie Dorin-Habert a décroché la médaille d'or du sprint ce samedi aux Mondiaux de Kontiolathi. C'est une deuxième médaille pour la Française de 28 ans après l'argent du relais mixte obtenue il y a deux jours.
Marie Dorin-Habert a créé la sensation ce samedi aux Mondiaux de Kontiolahti. La Française a décroché une magnifique médaille d'or en remportant l'épreuve du sprint, deux jours après l'argent du relais mixte au côté, notamment, de Martin Fourcade. Cette fois-ci, elle n'a eu besoin de personne pour s'imposer et obtenir le plus beau succès de sa carrière, à 28 ans.
Médaillée de bronze de la spécialité aux Jeux Olympiques de Vancouver en 2010, Dorin-Habert n'a repris la compétition cette saison qu'en janvier, après avoir respecté une pause pour donner naissance à son premier enfant. C'est donc animée d'une nouvelle motivation qu'elle a abordé la dernière partie de l'hiver, avec comme prémices de son retour au plus haut niveau une troisième place dans le sprint de Holmenkollen il y a trois semaines.
Derrière Dorin-Habert, la Polonaise Nowakowska et l'Ukrainienne Seremenko ont complété le podium. Déception pour Darya Domracheva, leader du classement général de la Coupe du monde, qui a dû se contenter d'une anonyme 25e place

(Orange Sports)

Alors là Chapeau  

Au lendemain de son sacre sur l'épreuve du sprint, Marie Dorin-Habert a décroché le titre mondial de poursuite, dimanche à Kontiolahti. En Finlande, la Française âgée de 28 ans a bouclé les 10 kilomètres de course en 30'07''7, avec 15''3 d'avance sur l'Allemande Laura Dahlmeier et 31''6 sur la Polonaise Weronika Nowakowska. Créditée de 17/20 au tir, la jeune maman poursuit sa moisson dans une compétition idéalement commencée, avec une médaille d'argent décrochée jeudi en relais mixte

(Orange Sports)

Biathlon
- Championnats du monde à Kontiolahti : 20km messieurs (17h15) À la croisée des chemins
Après deux courses sans médailles, Martin Fourcade aborde l’individuel dans une situation de semi-échec. Il sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur.

Au-delà du ski, Martin Fourcade cherche les bons réglages au tir.
Le vent secoue les cimes des arbres. Dans le stade, Martin Fourcade tourne en boucle. Passe de la piste au pas de tir. Du pas de tir à la piste. Les mots de Siegfried Mazet, coach au tir, cadence ces mouvements. Le Pyrénéen cherche les bons réglages. Parce que samedi sur le sprint, ce souffle capricieux l’a fait vaciller. Avec trois fautes et une 12e place, il l’avait éloigné de sa réalité de numéro un. Le lendemain, sur la poursuite, le leader de la Coupe du monde a essayé de recoller les morceaux mais il n’a «pas fait une course géniale (7e ). Ça arrive de temps en temps».
«S’il le fait, il en ressortira plus fort»
En Coupe du monde, ce recul reste une anecdote. En grands championnats, elle a la valeur que lui donne l’événement. Et, aujourd’hui, elle suggère l’idée que Fourcade navigue entre deux eaux. Il doit retrouver un statut de patron qui, à Kontiolahti, semble se refuser à lui. Avec son plus mauvais départ sur des Mondiaux depuis quatre ans (médaillé en sprint et poursuite en 2011, 2012 et 2013), le Pyrénéen semble ne pas être en phase avec les standards qu’il s’est appliqué à bâtir.

Si la quête d’un métal n’est pas sa priorité et que le général garde son attention, l’absence de la première pourrait à terme malmener la seconde d’autant plus que le Russe Shipulin s’est rapproché (*).
«Il est un peu dans la difficulté et dans une situation de semi-échec, mesure Stéphane Bouthiaux, son entraîneur. Aller gagner dans la difficulté, ça n’a jamais été vraiment le cas pour lui mais il est capable de le faire. S’il le fait, il en ressortira plus fort.»

C’est dans l’orgueil que Fourcade a donné ces derniers hivers de la valeur à son palmarès. S’il refuse l’idée pour l’instant – «Je ne suis pas dans un esprit revanchard» –, il sait qu’il est à la croisée des chemins. L’individuel, aujourd’hui, le rappelle. Dans un exercice où chaque balle manquée coûte une minute de pénalité, les écarts peuvent rapidement donner le vertige. Si la conquête d’un quatrième globe de cristal ne tient pas uniquement dans une performance aujourd’hui, elle peut s’y perdre aussi dans le cas contraire.
«J’ai envie de mieux et de sécuriser avant tout ce globe qui est tendu, décrypte-t-il. Je ne suis pas dans une position que je crains, c’est quelque chose que je gère depuis quelques années.» Et de préciser: «Il faut arriver à faire abstraction du général aussi. Se concentrer là-dessus, c’est un moyen de se planter».
«J’ai envie de gagner»
Le N.1 mondial sait les enjeux du jour. À Oslo, le mois dernier, dans le même exercice et dans une situation comptable plus précaire (Schempp était 2e à six points), il avait trouvé l’attitude juste. «Il a beaucoup appris à ce moment-là, glisse Bouthiaux. À se faire violence derrière la carabine pour ne pas rater la moindre balle.» Ce qu’il devra reproduire tout à l’heure encore. «C’est une bataille contre soi-même et une course où on sera maître de notre performance, avance-t-il. J’ai envie de gagner…» Depuis que les Mondiaux ont commencé, il l’avait suggéré, jamais dit.

(*) 81 points séparent les deux hommes, 66 en retirant, selon na règle, les deux moins bons résultats, une victoire raportant 60 points
dna

Yurlova au bout du suspense, Bescond 7e

Elle promène son sourire dans la zone mixte. Ne lâche pas son téléphone. Salue la caméra dès que celle-ci se plante devant elle. Partie dossard 4, malgré une faute, Gabriela Soukalova pense avoir remporté le titre mondial. La Tchèque ne regarde plus la course. Elle n’a pas vu Ekaterina Yurlova et son gros dossard (93) enchaîner les tours de pistes sans rater. Quand elle la voit pour la première fois, la Russe vient de boucler son dernier tir sur un nouveau sans fautes et compte 32’’8 d’avance. Elle lâchera sur le dernier tour une dizaine de secondes, suffisant pour décrocher le titre mondial et obliger Soukalova (2e finalement) à refaire le tour des médias.
Les Françaises, qui portaient hier sur le bras droit un brassard blanc en hommage aux victimes de l’accident d’hélicoptère qui a coûté la vie en Argentine à dix personnes, avaient déjà quitté le stade. Le sourire aux lèvres. Après un sprint raté (56e ), Anaïs Bescond avait décidé de ne pas prendre le départ de la poursuite dimanche. Hier la Jurassienne était venue se rassurer. 7e , elle a réussi. « Après un sprint difficile, ça fait du bien, détaille-t-elle. J’étais bien sur les skis. Le plan était de tirer à 20, j’en manque une. C’est la balle qui coûte cher. Je reste satisfaite. C’est plus mon niveau que samedi. C’est du positif pour le relais ». Un relais où Marie Dorin-Habert, double championne du monde ce week-end, fera sa rentrée avec l’ambition d’aller chercher un nouveau podium.
Les résultats

Classement de l’individuelle dames (15 km de ski de fond entrecoupés de quatre séances en tout de tir, couché et debout en alternance):

1. Ekaterina Yurlova (RUS) en 41:32.2 (0 faute); 2. Gabriela Soukalova (CZE) à 23.2 (1); 3. Kaisa Mäkäräinen (FIN) 24.4 (2); 4. Wierer (ITA) 24.8 (1); 5. Virolainen (RUS) 37.9 (1); 6. Dahlmeier (GER) 40.5 (2); 7. Bescond (FRA) 1:05.7 (1)... 34. Braisaz (FRA) 4:37.9 (4)... 43. Latuillière (FRA) 5:12.8 (2)
Dna

 

http://sports.orange.fr/ski/fourcade-de-l-or-pour-le-patron-newsweb-sports_CNT0000008fHQw.html

BIATHLON

Qui arrêtera Marie Dorin-Habert ? Outre ses deux titres glanés cette semaine sur le sprint et la poursuite, la Française a obtenu une quatrième médaille en quatre courses disputées aux Championnats du monde de biathlon de Kontiolahti. Médaillée d'argent au sein du relais mixte lors du premier jour de compétition, en compagnie d'Anaïs Bescond, Jean-Guillaume Beatrix et Martin Fourcade, la Lyonnaise a su encore sortir un dernier relais de folie, vendredi à l'occasion du relais féminin (4x6 km), pour aller chercher une nouvelle médaille d'argent, derrière l'Allemagne, mais devant l'Italie.
Impeccable lors de son dernier tir debout, expédié en quelques secondes et sans la moindre faute, la biathlète de 28 ans a su combler le retard pris par Justine Braisaz, un peu tendue pour sa première apparition à ce niveau. La jeune Tricolore, parti en troisième position, a néanmoins eu le mérite de ne pas lâcher, tout comme, avant elle, Anaïs Bescond et Enora Latuillière, dont c'était également le baptême du feu. Dans les cinq premières places durant toute la course, les Bleues ont pu compter sur leur chef de file pour faire la différence dans le final.
Il reste désormais une course à Marie Dorin-Habert, la mass start, pour espérer faire un carton plein, sans oublier Martin Fourcade et ses coéquipiers (relais et mass start), qui auront l'occasion de clôturer en beauté des championnats du monde d'ores et déjà réussis pour le clan tricolore.
s disputées aux Championnats du monde de biathlon de Kontiolahti. Médaillée d'argent au sein du relais mixte lors du premier jour de compétition, en compagnie d'Anaïs Bescond, Jean-Guillaume Beatrix et Martin Fourcade, la Lyonnaise a su encore sortir un dernier relais de folie, vendredi à l'occasion du relais féminin (4x6 km), pour aller chercher une nouvelle médaille d'argent, derrière l'Allemagne, mais devant l'Italie.
Impeccable lors de son dernier tir debout, expédié en quelques secondes et sans la moindre faute, la biathlète de 28 ans a su combler le retard pris par Justine Braisaz, un peu tendue pour sa première apparition à ce niveau. La jeune Tricolore, parti en troisième position, a néanmoins eu le mérite de ne pas lâcher, tout comme, avant elle, Anaïs Bescond et Enora Latuillière, dont c'était également le baptême du feu. Dans les cinq premières places durant toute la course, les Bleues ont pu compter sur leur chef de file pour faire la différence dans le final.
Il reste désormais une course à Marie Dorin-Habert, la mass start, pour espérer faire un carton plein, sans oublier Martin Fourcade et ses coéquipiers (relais et mass start), qui auront l'occasion de clôturer en beauté des championnats du monde d'ores et déjà réussis pour le clan tricolore.

(Orange Sports)

Ski
CM (Hommes) Le géant pour Alexis Pinturault, Thomas Fanara sur le podium

Marcel Hirscher (2e), Alexis Pinturault (1er) et Thomas Fanara (3e) sont montés sur le podium à Kranjska Gora (Reuters)
Les Français ont brillé, samedi, lors du slalom géant de Kranjska Gora. Alexis Pinturault a remporté la course, tandis que Thomas Fanara (+0"93) est monté sur la dernière marche du podium. Marcel Hirscher, leader du classement général, s'est intercalé (+0"68).
En tête à l'issue de la première manche, disputée samedi matin, Alexis Pinturault n'a pas gâché sa confortable avance (+0"61 sur Hirscher et Neureuther). Appliqué, il a pris des risques et s'est même permis de l'accentuer lors de la seconde. Marcel Hirscher, deuxième (+0"68) malgré une accumulation de petites fautes, laisse échapper un troisième slalom géant cette saison (Ligety s'était imposé deux fois à Beaver Creek). Il se consolera avec le globe de la spécialité. Alors qu'il ne reste qu'une course à disputer, il compte 185 points d'avance sur Pinturault et 218 sur Ted Ligety. Il est en outre en position idéale au général.
Neureuther se manque, Fanara en profite
Vainqueur en combiné en janvier, sa seule victoire de la saison, Alexis Pinturault devient le premier Français à s'imposer dans la discipline à Kranjska Gora. «Je suis content, car cela faisait plusieurs années que je n'avais pas remporté une course en géant, s'est félicité Pinturault. C'était compliqué de battre Marcel. J'ai réussi à créer de la vitesse malgré la dégradation de la piste.» Alors que Felix Neureuther, sur le podium provisoire, a raté sa seconde manche (5e, +1"98), Thomas Fanara a confirmé sa belle 4e place décrochée lors de la première. Proche d'une faute d'intérieur sur le haut du parcours, il a pris de gros risques, finalement payants. Le skieur français a complété le podium (+0"93).
equipe

Biathlon - Championnats du monde : relais hommes L’union fait le bronze
Simon Fourcade, Jean-Guillaume Béatrix, Quentin Fillon Maillet ont remporté la médaille de bronze hier derrière l’Allemagne (1er ) et la Norvège (2e ).

Simon Fourcade, Jean Guillaume Beatrix, Quentin Fillon-Maillet et Martin Fourcade (de g. à dr.) sont montés sur la troisième marche du podium hier.
Le podium était un objectif collectif. Il s’est construit dans l’addition d’individualités et dans l’intimité du groupe. Voici l’histoire.

u Relais 1 : Simon Fourcade. – En Finlande, Simon le timide s’est effacé derrière Simon le conquérant. La veille, avec Quentin, il est allé chercher “Jean-Guy” et Martin pour marcher. Ils ont migré dans un café pour regarder le relais des filles (2e ). « C’est sympa quand ça se passe comme ça, glisse le Dauphinois. C’est sur des petits moments comme ça qu’on se soude et qu’on va au charbon ensuite ». Il y est allé.
« On a chacun nos petits démons »
Discret sur la première partie – « Je me suis fondu dans la masse en attendant mon heure » –, il prend des risques après le tir (10/10). « J’avais encore de la réserve, explique-t-il. J’accélère peut-être un peu trop mais je rentre dans les skis de la Norvège ».

u Relais 2 : Jean-Guillaume Béatrix (2e à 1''3). – “Jean-Guy” a la boule au ventre. Depuis le matin, il refait le film de ses Mondiaux et d’un physique qui ne suit pas. Il est dans les skis de la Norvège et de l’Allemagne avant le tir couché. Il pioche une fois. Mais refait son retard avant de prendre place pour le tir debout. « Sur mon deuxième tour, je rattrape une pioche, détaille le Dauphinois. J’étais en train de me demander si je ne faisais pas un effort que je paierai ensuite. »
Son tir est parfait. Il sort en tête, se détache même. Il repense alors aux mots du coach lors de la réunion de veille de course.

« Une course, ça se gagne dans la tête, avance-t-il. Je pense que je l’ai illustré aujourd’hui. On a chacun nos petits démons mais c’est en allant chercher dans la tête qu’on trouve les ressources pour se dépasser. »

u Relais 3 : Quentin Fillon-Maillet (1er ). – Quentin traverse ses Mondiaux dans l’anonymat et ne veut pas les quitter comme ça. Hier matin, il est allé marcher tout seul. « J’étais vraiment guerrier, lâche-t-il. J’avais envie de récupérer les résultats que je n’avais pas faits avant. J’y croyais beaucoup. »
Quand il prend le relais, il est en tête. Jean-Guillaume était dans « la même configuration que moi et il s’est très bien débrouillé. Je me suis dit il ne faut pas faire d’erreurs ». Derrière la carabine, il pioche une fois, sur les skis lâchent quelques secondes. Mais derrière c’est Martin.
Relais 4 : Martin Fourcade (5e à 40''). – Le Pyrénéen a suivi la course des cabines de fartage. En sortant, il a croisé son frangin. « Il m’a parlé comme si on était au café », explique Simon. Il a vu que Quentin avait décroché. Il a 50'' de retard sur l’Allemagne de Schempp. « Je suis parti dans l’idée de revenir », explique-t-il. Il pioche sur le premier tir, pas sur le second pour ressortir à 10'' de Svendsen. Le Norvégien le laisse grappiller du temps avant d’accélérer. « Il a joué avec moi, rigole Fourcade. J’étais un peu fatigué et quand j’ai vu que je ne pouvais pas revenir, j’ai gardé des forces pour la mass start ( aujourd’hui à 16h15, dames à 13h15, ndlr ). La médaille d’argent je la laisse sur ma petite erreur sur le tir couché ».
Dna

http://sports.orange.fr/ski/khanty-mansiysk-sprint-m-fourcade-s-impose-et-remporte-le-petit-globe-newsweb-sports_CNT0000008oqoM.html

Martin Fourcade a remporté samedi matin le gros globe de biathlon après une quatrième place obtenue lors de la poursuite de Khanty-Mansiysk, en Russie, remportée par le Canadien Nathan Smith. Le Français s'adjuge le classement général de la Coupe du monde pour la quatrième année consécutive, ce qu'aucun autre athlète n'a réussi à faire. Le Pyrénéen, double champion olympique, a désormais suffisamment d'avance (1 036 points) sur le Russe Anton Shipulin (924) avant le mass-start de dimanche, la dernière course de la saison.

(Orange Sports)

http://sports.orange.fr/ski/danse-papadakis-et-cizeron-champions-du-monde-newsweb-sports_CNT0000008DATV.html

SKI La toute jeune Ariégeoise, révélation des JO de Sotchi, a fini sa saison par quatre titres mondiaux et nationaux…
Ski de bosses: «Assez contente» de sa saison, Perrine Laffont prépare son bac de français

Deux titres de championne de France seniors («single» et duel) à Tignes trois jours après le même doublé aux Mondiaux juniors à Valmalenco, en Italie. Perrine Laffont a parfaitement bouclé sa saison post-olympique, un an après s’être révélée sportivement et médiatiquement aux Jeux olympiques de Sotchi.

La toute jeune Ariégeoise de 16 ans a retrouvé cette semaine sa classe de première S au lycée de Font-Romeu pour préparer son bac de français.

Quel bilan tirez-vous de cette saison post-olympique?
Je finis bien, donc je vais dire que c’est positif. Je suis assez contente de ce que j’ai mis en place.
Vous avez toutefois connu quelques moments plus compliqués…
Oui. Il y a notamment eu un problème de jugement sur la dernière course en duel de la saison de Coupe du monde [le 14 mars à Megève]. J’ai fini 19e, ce n’est pas la place que j’aurais méritée. Cela m’a un peu énervé. Mais je finis 16e au général de la Coupe du monde [seniors], c’était mon objectif. Et puis je gagne mes quatre dernières courses. Cela m’a soulagé.
Est-ce que votre éclosion lors des JO de Sotchi a changé quelque chose?

Un peu, oui. En début de saison, j’étais un peu sur la retenue, alors qu’il fallait lâcher les chevaux, tenter de nouvelles choses: skier plus vite, faire de plus gros sauts, s’engager plus dans la piste. J’y suis arrivée. Sur le plan médiatique, je suis davantage sollicitée, mais cela ne me dérange pas plus que cela.
Et à présent, quel est votre programme?

Je prépare mon bac de français. Au niveau sportif, je suis au repos jusqu’à la mi-mai. Puis je reprendrai l’entraînement physique, dans les Alpes et les Pyrénées. La compétition redémarrera en décembre prochain.
Vous visez une médaille aux JO 2018 de Pyeongchang, en Corée du Sud. Et d’ici là?

Il me reste encore trois années de championnats du monde juniors. Je veux aussi améliorer mon classement en Coupe du monde.
20minutes

massif vosgien - La station de ski reprise par l’ancien arbitre Philippe Kalt Un ballon d’oxygène pour le Gaschney
À l’arrêt l’hiver dernier, la station de ski du Gaschney dans la vallée de Munster va retrouver des couleurs sous l’impulsion de l’ancien arbitre international de football Philippe Kalt.


Malgré l’absence de canons, le domaine du Gaschney sur les bans de Muhlbach et Stosswihr profite souvent d’un bon enneigement car orienté vers l’Est
La belle sportive de la vallée, en panne depuis un an, sera exploitée cet hiver par une personnalité du football alsacien : l’arbitre Philippe Kalt. Jeune retraité du sifflet, retiré des terrains depuis cet été, il quitte le Parc des Princes ou le Vélodrome pour rejoindre un site qui fut autrefois le temple des plus grandes courses sportives du massif. Il vient de signer la délégation de service public avec le syndicat mixte d’aménagement des stations de montagne de la vallée de Munster, propriétaire des remontées mécaniques.
Le Colmarien de 47 ans place cette reprise du Gaschney sous l’angle affectif. « J’ai appris à skier ici étant gamin, j’y ai aussi un pied-à-terre. Quand j’ai vu qu’il n’y avait plus de ski (après le retrait de la Sarl Gaschney 1290 il y a un an, ndlr), j’ai voulu faire quelque chose ». Ainsi a démarré l’opération « Sauver le soldat Gaschney ». Philippe Kalt a réuni cinq autres « passionnés du site », leur dénominateur commun, au sein d’une société par actions simplifiée, « Gaschney 360 », le chiffre renvoyant au panorama grandiose au pied du Petit Hohneck.

Six fondus d’adrénaline

Au côté de Philippe Kalt, l’équipe comprend le fermier-aubergiste Claude Deybach, Denis Masson, Christophe Hebinger, Christophe Miclo et Marc Dietrich. Des fondus d’adrénaline auxquels les pistes raides et les dénivelés à 40 % n’arrachent que des sourires. « On a la passion, mais on est aussi une fédération de compétences, chacun dans son domaine, le damage, la mécanique… », relève le nouvel exploitant.
Les premiers investissements (dameuse, motoneige…) vont permettre de lancer la saison aux premiers flocons.
Le maire de Muhlbach-sur-Munster, Patrick Althusser, accueille cette arrivée comme une « chance » pour ce domaine emblématique à cheval entre la « Grande » et la « Petite » Vallée, qui déroule 7 pistes et trois téléskis entre 990 et 1290 mètres d’altitude. « J’ai rencontré Philippe Kalt pour la première fois en août 2014, on a fait beaucoup de chemin depuis ». À l’instar du Tanet il y a douze mois, il se félicite que le Gaschney soit repris par de vrais amoureux des pentes abruptes. « Pour faire vivre une station, il faut la passion ; ils l’ont tous ».
Appelé par les élus à accueillir du public toute l’année, le Gaschney va aussi inaugurer ce week-end un circuit de trail en lien avec Gerardmer, qui trouvera son prolongement en hiver avec un espace ski de rando. Un village de chalets pourrait en outre compléter dans le futur l’offre d’hébergement sur ce point de départ de nombreuses randonnées à pied, à lattes ou à bicyclette, véritable porte vers la crête, le Hohneck, le Frankenthal.
DNA

Skiathlon de Lillehammer : Manificat au milieu des Norvégiens



©PANORAMIC
publié le 5 décembre
Maurice Manificat est le seul étranger à s'être incrusté parmi les huit premiers du skiathlon (15km classique puis 15km skate) de Lillehammer. Le Français a pris la cinquième place, à 1'18 du vainqueur, Martin Sundby.
COUPE DU MONDE (H) / SKIATHLON DE LILLAHAMMER (NORVEGE)
Classement final - Samedi 5 décembre 2015
1- Martin Sundby (NOR) en 1'19"22
2- Niklas Dyrhaug (NOR) à 44"
3- Hans Holund (NOR) à 46"9
4- Sjur Roethe (NOR) à 1'13"5
5-Maurice Manificat (FRA) à 1'18"2
6- Petter Northug (NOR) à 1'28"5
7- Emil Iversen (NOR) à 1'29"2
8- Anders Gloeersen (NOR) à 1'30"2
9- Stanislav Volzhentsev (RUS) à 1'47"2
10- Alex Harvey (CAN) à 1'57"1

http://sports.orange.fr/sports-hiver/article/10km-d-ostersund-la-belle-revanche-de-m-fourcade-CNT000000gbqPT.html

Super-G de Beaver Creek : Hirscher se signale à son tour
Spécialiste des épreuves techniques, Marcel Hirscher a fait preuve d'opportunisme pour s'imposer dans le Super-G organisé à Beaver Creek. L'Autrichien voit deux Américains, Ted Ligety et Andrew Weibrecht, compléter le podium, au pied duquel on retrouve Adrien Théaux.

C'était la grosse cote de ce Super-G de Beaver Creek. Alors qu'on attendait des spécialistes de la vitesse, c'est le spécialiste des épreuves techniques qui a tiré son épingle du jeu sur la piste du Colorado. Marcel Hirscher, bien aidé par son dossard 4, a signé un succès inattendu devant deux Américains, Ted Ligety et Andrew Weibrecht alors que le Français Adrien Théaux signe une encourageante quatrième place, qui confirme une certaine montée en puissance dans ce début de saison de Coupe du monde de ski alpin.

SKI ALPIN / COUPE DU MONDE (H)
Super-G de Beaver Creek - Samedi 5 décembre 2015
1- Marcel Hirscher (AUT) en 1'06''90
2- Ted Ligety (USA) à 0''33
3- Andrew Weibrecht (USA) à 0''36
4-Adrien Théaux (FRA) à 0''50
- Mattia Casse (ITA) à 0''50
6- Travis Ganong (USA) à 0''56
7- Aleksander Aamodt Kilde (NOR) à 0''60
8- Carlo Janka (SUI) à 0''65
9- Erik Guay (CAN) à 0''75
10- Vincent Kriechmayr (AUT) à 0''77
...
25-Brice Roger (FRA) à 1''32
37-Johan Clarey (FRA) à 1''79
45-Victor Muffat-Jeandet (FRA) à 2''27


Classement général de la Coupe du monde
1- Aksel Lund Svindal (NOR) 317
2- Ted Ligety (USA) 180
3- Peter Fill (ITA) 177
...
7-Adrien Théaux (FRA) 129

...
Classement de la Coupe du monde de Super-G
1- Aksel Lund Svindal (NOR) 110
2- Marcel Hirscher (AUT) 100
3- Travis Ganong (USA) 90
...
6-Adrien Théaux (FRA) 79
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Lillehammer : Freund renoue avec le succès
©Media365
publié le 5 décembre
Troisième à Klingenthal, l'Allemand Severin Freund a signé son premier succès de l'hiver lors du premier concours organisé à Lillehammer, sur le petit tremplin, après avoir vu la manche finale annulée. Il devance deux Norvégiens, Kenneth Gangnes et Andreas Stjernen. Le seul Français classé, Vincent Descombes Sevoie, a pris la 53eme place.

SAUT A SKIS / COUPE DU MONDE (H)
Concours de Lillehammer - HS100 - Samedi 5 décembre 2015
1- Severin Freund (ALL) 129,7
2- Kenneth Gangnes (NOR) 129,6
3- Andreas Stjernen (NOR) 127,8
4- Stefan Kraft (AUT) 127,7
5- Marinus Kraus (ALL) 126,5
6- Daniel-Andre Tande (NOR) 126,3
7- Lauri Asikainen (FIN) 125,8
8- Domen Prevc (SLO) 125,2
- Roman Koudelka (RTC) 125,2
10- Manuel Poppinger (AUT) 124,4
...
53-Vincent Descombes Sevoie (FRA) 102,0
...


Classement de la Coupe du monde (après 4 épreuves sur 31)
1- Severin Freund (ALL) 160 points
2- Daniel-Andre Tande (NOR) 140
3- Kenneth Gangnes (AUT) 104
- Peter Prevc (SLO) 104
5- Stefan Kraft (AUT) 90

orange sport

http://sports.orange.fr/sports-hiver/article/poursuite-d-ostersund-le-cavalier-seul-de-martin-fourcade-CNT000000gdoGn.html

Ski alpin
CM (Femmes)
Lindsey Vonn gagne le super-G de Lake Louise et signe un triplé ce week-end
Lindsey Vonn a écrasé le super-G de Lake Louise dimanche, repoussant les Autrichiennes Tamara Tippler et Cornelia Huetter à 1''32 et 1''35. L'Américaine est passée en tête du classement général, au détriment de Mikaela Shiffrin.

Après les deux descentes, Lindsey Vonn a enlevé le super-G de Lake Louise dimanche. (Reuters)

Lindsey Vonn a mis tout le monde d'accord, dimanche sur la piste de Lake Louise. Au moment où l'Américaine s'est élancée, avec le dossard n°21, le meilleur temps du super-G était la propriété de l'Autrichienne Tamara Tippler (1'21''11), partie en quatrième position. Pendant de longues minutes, les concurrentes ont buté sur ce chrono. Jusqu'à ce que Vonn surgisse et signe une course impeccable en 1'19''79, soit 1''32 de moins que le temps de référence... Le week-end a été une vraie fête pour la quadruple lauréate de la Coupe du monde. Vendredi et samedi, Lindsey Vonn avait déjà enlevé les deux descentes programmées à Lake Louise.

Dimanche, la skieuse américaine a décroché la soixante-dixième victoire de sa carrière en Coupe du monde. Et, en remportant un vingt-cinquième super-G dans sa carrière, elle est devenue la recordwoman de victoires dans cette spécialité (hommes et femmes confondus), laissant Hermann Maier à vingt-quatre succès. Enfin Vonn s'est également emparée du classement général de la Coupe du monde devant sa compatriote Mikaela Shiffrin, qui a terminé quinzième du super-G. Tamara Tippler a pris la deuxième place, suivie par sa compatriote Cornelia Huetter (+1''35). Du côté des Françaises, Jennifer Piot s'est classée treizième (+2''21), tandis que Margot Bailet s'est classée dix-huitième (+2''47).
equipe

http://sports.orange.fr/sports-hiver/article/slalom-geant-de-beaver-creek-muffat-jeandet-deuxieme-derriere-hirscher-CNT000000ge7wv.html

Slalom d'Äre : Epoustouflante Vlhova !
A 20 ans et demi tout juste, Petra Vlhova a remporté la première course de Coupe du monde de sa carrière, à l'occasion du slalom d'Äre, en Suède. La Slovaque, dont le meilleur résultat jusque-là était une 7eme place au slalom d'Aspen le 29 novembre, a réussi le meilleur temps de la première manche et le deuxième de la deuxième, et s'impose finalement avec 59 centièmes d'avance sur la Suédoise Frida Handsdotter et 65 sur la Norvégienne Nina Loeseth. Première Française, Nastasia Noens a pris une belle 9eme place, à 2"31 de la gagnante.
COUPE DU MONDE (F) / SLALOM D'ÄRE
Classement final - Dimanche 13 décembre 2015
1- Petra Vlhova (SLQ) en 1'44"26
2- Frida Handsdotter (SUE) à 0"59
3- Nina Loeseth (NOR) à 0"65
4- Michaela Kirchgasser (AUT) à 1"06
5- Wendy Holdener (SUI) à 1"22
6- Veronika Velez Zuzulova (SLQ) à 1"30
7- Sarka Strachova (RTC) à 1"38
8- Emelie Wikstroem (SUE) à 2"26
9- Nastasia Noens (FRA) à 2"31
10- Maria Pietilae-Holmner (SUE) à 2"47
...
25- Adeline Baud Mugnier (FRA) à 4"08
28- Taina Barioz (FRA) à 4"54

Abandons : Anne-Sophie Barthet, Laurie Mougel (FRA)

orange sport

Relais 4x7,5km d'Hochfilzen : Les Bleus troisièmes
L'équipe de France de biathlon masculin, emmenée par Simon Fourcade (1 faute), Quentin Fillon Maillet (3 fautes), Simon Desthieux (1 faute) et Martin Fourcade (1 faute), a pris la troisième place du relais 4x7,5km d'Hochfilzen (Autriche), à une minute des vainqueurs norvégiens (L'Abbée-Lund, J.Boe, T.Boe, Svendsen). Desthieux a pourtant passé le relais à M.Fourcade en quatrième position, à 11 secondes du podium provisoire, mais le triple tenant du gros globe a fait son retour sur le Suédois Nelin, qui a complètement craqué.
COUPE DU MONDE (H) / RELAIS 4x7,5KM D'HOCHFILZEN (AUTRICHE)
Classement final - Dimanche 13 décembre 2015
1- Russie en 1h11'40"8 (6 fautes)
2- Norvège à 3"1 (7)
3-France à 1'01"9 (6)
4- Autriche à 1'10"9 (15)
5- Allemagne à 1'18"4 (16)
orange sport

Saut à skis (F) : Takanashi s'envole
Double gagnante de la Coupe du monde en 2013 et 2014, Sara Takanashi a remporté le concours de Nizhny Tagil, en Russie, devant sa compatriote Yuki Ito et l'Autrichienne Chiara Hoelzl. Première Française, Julia Clair a terminé 15eme.
SAUT A SKIS (F) / CONCOURS HS 100 DE NIZHNY TAGIL (RUSSIE)
Classement final - Dimanche 13 décembre 2015
1- Sara Takanashi (JAP) : 257,1pts
2- Yuki Ito (JAP) : 233,1pts
3- Chiara Hoelzl (AUT) : 232,4pts
4- Maja Vtic (SLO) : 230,7pts
5- Taylor Henrich (CAN) : 229,7pts
...
15-Julia Clair (FRA) : 215,8pts
27-Coline Mattel (FRA) : 193pts
28-Léo Lemare (FRA) : 185,3pts
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Slalom de Val d'Isère : Kristoffersen dans un fauteuil, les Français déçoivent
Déjà vainqueur de la première manche, le Norvégien Henrik Kristoffersen n'a pas eu à forcer pour remporter le slalom de Val d'Isère ce dimanche, le premier de la saison. Ses deux poursuivants du premier run, Sebastian Foss-Solevaag et Alexis Pinturault étaient en effet sorti du tracé. Kristoffersen s'impose finalement avec plus d'une seconde sur Marcel Hirscher, 8eme de la première manche et auteur d'une belle remontée, et 1"46 sur Felix Neureuther. A noter que le champion du monde Jean-Baptiste Grange a été disqualifié. C'est finalement Julien Lizeroux, cinquième, qui termine meilleur Français.
COUPE DU MONDE (H) / SLALOM DE VAL D'ISERE
Classement final - Dimanche 13 décembre 2015
1- Henrik Kristoffersen (NOR) en 1'38"87
2- Marcel Hirscher (AUT) à 1"09
3- Felix Neureuther (ALL) à 1"46
4- David Chodounsky (USA) à 2"33
5- Julien Lizeroux (FRA) à 2"42
6- Patrick Thaler (ITA) à 2"46
7- Manfred Moelgg (ITA) à 2"51
8- Alexander Khoroshilov (RUS) à 2"75
9- Daniel Yule (SUI) à 2"79
10- Mattias Hargin (SUE) 
11- Victor Muffat-Jeandet (FRA) à 3"11
...
22- Robin Buffet (FRA) à 4"44
25- Steve Missilier (FRA) à 6"15
Abandon :  Alexis Pinturault (FRA)
Disqualification : Jean-Baptiste Grange (FRA) à 1"69
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