Un dimanche sous la neige en Alsace

Les fortes chutes de neige, sur toute l’Alsace, ce week-end, ont été à l’origine de plusieurs sorties de route ici et là, mais, heureusement, aucun incident grave n’était à déplorer.
S’il est assez classique, au début du printemps météorologique, fixé au 1er mars, qu’une offensive hivernale revienne par le nord de l’Europe, l’intensité du phénomène a tout de même surpris, selon Vincent Munka, météorologue à Météonews : « Il est fréquent que les sols blanchissent un peu à cette saison, mais une telle quantité de neige, c’est assez exceptionnel. On n’a pas vu cela depuis des années. »
Pour les jours à venir, aucun autre épisode neigeux conséquent n’est annoncé. Mais, sait-il, « il y aura de petits débordements de perturbations dans la semaine », soit des giboulées, et le froid va persister. « Il y aura de fortes gelées le matin et des températures négatives : -5 à -6 mardi et mercredi, puis -2 jeudi… Ensuite, les températures vont progressivement remonter tout en restant inférieures aux normales saisonnières. »
Attention, des « phénomènes glissants » seront donc à craindre sur les sols humides : la neige fondue dans la journée provoquant des écoulements suivis d’un risque de regel.
dna

Orages: l'Alsace en vigilance jaune

D'après le dernier bulletin de vigilance de Météo France, les deux départements alsaciens sont en vigilance jaune à partir de 20h et le resteront jusqu'à ce dimanche, à l'aube.
Ce niveau d'alerte, le premier d'une échelle qui en compte trois, est synonyme de phénomènes qui sont "habituels dans la région mais occasionnellement et localement dangereux". 
Il est donc recommandé de se montrer particulièrement attentif pour la pratique "des activités sensibles au risque météorologique ou à proximité d′un rivage ou d′un cours d′eau".
Selon le site de l'agence Meteonews,la dégradation est liée à "l'arrivée d'une goutte froide sur le pays".
"A l'est, des sensations estivales avec un peu de soleil parviendront à résister jusqu'en fin de journée, avant une évolution orageuse à l'avant des pluies de l'Alsace aux Alpes en soirée", précise Météonews.
dna

En plein mois d'août, de fortes chutes de neige...en Italie




Des chutes de neige exceptionnelles, liées à une vague de froid et à de fortes précipitations, ont recouvert les Alpes italiennes ce week-end, en-dessous de 1 000 mètres d'altitude.
Une épaisse couche de neige, les pneus d'hiver et les doudounes de sortie... La scène se déroule en Italie...au mois d'août. Si quelques flocons sont tombés en Savoie et Haute-Savoie le week-end dernier, c'est un impressionnant manteau blanc qui a recouvert les Alpes italiennes et autrichiennes selon Euronews.
Les premiers flocons sont tombés en-dessous de 1 000 mètres d'altitude et la neige a atteint par endroits 30 cm de hauteur. Surpris, certains automobilistes se sont retrouvés bloqués et ont dû être dépannés sur les routes de montagne.
Dans la station de ski de Cortina d'Ampezzo, au cœur des Dolomites, la neige est tombée en abondance et le refuge Scoiattoli, située à 2 200 mètres d'altitude, a été entièrement recouvert.
Alsace

26,8°C à Colmar : le 13 octobre le plus chaud depuis l’existence des relevés de température
Un 13 octobre à l’atmosphère estivale… Des badauds en t-shirt, des terrasses bondées, des barbecues en extérieur. Ce samedi, on avait du mal à croire qu’on était en automne.

Les relevés de températures, qui existent depuis 1951 à Colmar, depuis 1946 à Mulhouse et depuis 1920 à Strasbourg en font foi : jamais un jour de la mi-octobre n’a été aussi chaud.

25,6°C ont été mesurés ce samedi après-midi à Strasbourg entre 15h et 16h.

On a atteint les 26,8°C à Colmar entre 16h et 17h, et 26,3°C à Mulhouse au même moment.

« Ce sont des températures remarquables pour la saison », commente l’expert de MétéoNews.

Le dernier record pour un 13 octobre datait de 2001 pour Colmar, avec 25,1°C.

A Mulhouse et Strasbourg, il faut remonter à 1990 : 25°C à Mulhouse, 23,9°C à Strasbourg.

Les températures très élevées au mois d’octobre sont logiquement mesurées en début de mois, quand l’été indien dure. Ainsi, on avait mesuré 29,1°C à Strasbourg le 4 octobre 1985, 31°C à Mulhouse le 3 octobre 1985 et 30,7°C à Colmar le 7 octobre 2009. Nous sommes donc bien dans les records d’un milieu de mois. Cette situation devrait perdurer ce dimanche, qu’on annonce « toujours très chaud ». Lundi, de belles températures seront encore au rendez-vous, même si une baisse d’un petit degré Celsius est attendue.

Mardi, sous un ciel plus nuageux, les températures devraient s’établir autour de 24-25°C. Une baisse beaucoup plus sensible est attendue pour mercredi. Enfin de semaine, on devrait logiquement se rapprocher de normales saisonnières, plus fraîches.
dna

Déjà 5 à 10 cm de neige dans les Vosges

Les sommets vosgiens sont engourdis par les températures négatives et se recouvrent des premiers flocons de neige. Il y a déjà 5 à 10 cm de neige fraiche au-dessus de 800 m, ce dimanche matin. La route des crêtes est encore ouverte, mais les voitures glissent. Au-delà de 1000 m, la circulation devient difficile sans équipements spéciaux. Nos images de l'arrivée de l'hiver et du froid au Lac Blanc, au Lac Noir, à la Schlucht et au Grand Ballon.
dna

Route des Crêtes Voitures bloquées et portions fermées

La neige rendant la circulation délicate au-dessus de 900 m d’altitude, certaines sections de la route des Crêtes ont été provisoirement fermées à la circulation hier par les services du département : RD430 entre le Markstein et le col de la Schlucht, RD27 entre le Schnepfenried et le Markstein, et RD431 entre le Markstein et le Grand Ballon.
Six voitures s’étaient retrouvées bloquées dimanche vers 17 h entre la Schlucht et le Markstein, à hauteur du lieu-dit Huss.
Alors que le traitement des routes devenait très difficile vu les conditions météo, un paysan qui passait par là les a sorties de ce mauvais pas. En tirant des voitures avec son 4X4, il a permis à trois d’entre elles de poursuivre leur route pour redescendre dans les vallées, vers 20 h. Les occupants des trois autres auraient trouvé refuge jusqu’au lendemain matin à la ferme-auberge Breitzhousen.
Lorsque le peloton de gendarmerie de montagne du Haut-Rhin a été envoyé sur place dans la soirée pour s’assurer de l’absence de « naufragés de la route », ils ont trouvé des amas de neige atteignant 1 m de hauteur.
dna

Aujourd'hui le premier flocon de neige qui tombe chez nous.

Marco 69/73 a écrit:

Aujourd'hui le premier flocon de neige qui tombe chez nous.

Tu as préparé la pelle à neige Marco ? 

Première grosse neige chez nous , Marius ce matin j'étais obligé de pelleter

Marco 69/73 a écrit:

Première grosse neige chez nous , Marius ce matin j'étais obligé de pelleter

Tu étais en short pour déneiger ?

Marius a écrit:

Marco 69/73 a écrit:

Première grosse neige chez nous , Marius ce matin j'étais obligé de pelleter

Tu étais en short pour déneiger ?

Ben oui Marius .

Marco 69/73 a écrit:

Marius a écrit:

Marco 69/73 a écrit:

Première grosse neige chez nous , Marius ce matin j'étais obligé de pelleter

Tu étais en short pour déneiger ?

Ben oui Marius .

Marius mes voisins ou même à Dorli il me connaisse quand short été comme Hiver, même le Sepp de Meiz..

Tu es un chaud ... 

Marius a écrit:

Tu es un chaud ... 

Peut-être ta raison Marius, mais à notre âge on est plus tellement chaud partout.

Fort vent et grêlons cette après-midi chez nous

On est le 28 avril et il a neigé sur les crêtes vosgiennes



Ce n'est pas si rare que cela, mais cela fait toujours son effet: en dépit de l'arrivée du joli mois de mai (mercredi prochain), des flocons sont tombés sur les crêtes vosgiennes.
dna

Alsace: la spectaculaire chute des températures samedi en début d'après-midi


Neige sur les hauteurs dans la vallée de la Bruche, au village de Belmont, ce samedi 4 mai. Les arbres, en fleurs, se sont parés de blanc...
Il a fait froid ce week-end et ça va continuer, affirme Christophe Mertz, prévisionniste chez MétéoNews et cofondateur du site alsacien AtmoRisk. Le phénomène marquant de ce week-end un rien glacial s'est déroulé samedi en début d'après-midi. A l'aéroport de Bâle-Mulhouse, un tout petit 0,4°c est mesuré à 16h. Tout à coup, en quelques heures, le thermomètre a fait une chute vertigineuse: à 14h, à Mulhouse, il faisait encore 11,3°C. A 16h, il faisait moins de 1°C. Le record de froid pour un  mois de mai à la station de Bâle-Mulhouse est battu: le 3 mai 1979, le mercure était descendu à 2,2°C.
Cette chute des températures est également observée à Strasbourg: à 11h du matin ce samedi, il fait encore 10,5°C dans la capitale alsacienne. A 13h, on ne mesure plus que 2,9°C. Même chose à Colmar, qui passe de 11,3°C à 13h à 2,1°C à 15h. Cette arrivée d'air froid arctique a tout balayé sur son passage, jusqu'aux tentatives d'un soleil timide de réchauffer l'atmosphère.
Dans la foulée, des chutes de neige se produisent. A Mulhouse, elles sont relativement spectaculaires. La neige tient. La neige pointe également son nez en Alsace Bossue, dans le Sundgau et le Pays des Trois-Frontières. Au-dessus de 300 mètres d'altitude, il n'est pas rare de croiser des flocons. Au-delà de 500 mètres, c'est quasiment généralisé!
Sur les hauteurs, au Markstein, on mesure -4,5°C le samedi en fin d'après-midi. Des valeurs très rares également. Il faut remonter à mai 1987 et mai 1979 pour trouver de telles valeurs et une masse d'air aussi fraîche, de -3°C à -4°C à une altitude supérieure à 1000 mètres.
Ce froid persiste encore sur l'Alsace et les températures vont rester bien en-deçà des normales saisonnières jusqu'à la fin de semaine. Des gelées ont été observées ce dimanche, dans les Vosges du Nord (-2,2°C à Obersteinbach vers 6h30 du matin, -0,7°C à Berg), mais aussi dans la vallée de Munster (-0,2°C ce dimanche matin). Dans le Sundgau, les températures n'ont guère été plus clémentes (0,9°C à Altkirch). Les gelées se sont prolongées ce samedi matin: -1°C en plaine, à Colmar, à 4h du matin, ce qui n'est pas bon pour les vignes, mais aussi -0,9°C à Bâle-Mulhouse. Ailleurs, notamment en plaine dans le Bas-Rhin, pas ou peu de gelées, mais des températures bien fraîches: 4,6°C à Strasbourg au point du jour, et un mercure qui culmine à 13°C dans l'après-midi, quand il devrait plutôt approcher les 18-20°C!
Dès ce mercredi, un nouveau front pluvieux et froid ravira encore les amateurs de randonnée. Le 8 mai, jour férié, se fera presque au coin du feu!
dna

Canicule :


Le nombre de départements placés en vigilance orange était déjà passé de 53 à 65 mardi.
13 départements de plus en vigilance orange
Treize départements supplémentaires ont été placés mercredi en vigilance «orange» par Météo-France, portant à 78 le nombre de départements concernés.
Après de nouveaux records de chaleur ce mercredi, la canicule s'étend sur le territoire. Treize départements supplémentaires ont été placés mercredi en vigilance «orange» par Météo-France, portant à 78 le nombre de départements concernés.

Le nord et l'ouest épargnés

Le nombre de départements était déjà passé de 53 à 65 mardi. L’alerte pour cet épisode inédit par sa précocité dans l’été, s’étend à nouveau vers le sud et vers l’ouest du pays, n’épargnant que les côtes de la Manche et de la mer du Nord, et quelques zones du Sud-Ouest.

A 15h00 mercredi, la température a dépassé la barre des 40°C à Peyrolles-en-Provence, et atteignait 38,2°C à Clermond-Ferrand et 38°C à Brives. Mais le pire est encore à venir, prévient Météo-France qui prévoit des températures de 38 à 41°C jeudi sur les régions au sud de la Loire et de 42 à 44°C vendredi en basse vallée du Rhône.

    🌡️La barre des 40°C approchée et même dépassée, en ce milieu d'après-midi, dans quelques villes de la moitié sud du pays.
«Il faudra attendre au minimum jusqu’à mardi pour voir l’ensemble du pays retrouver des températures moins élevées, mais qui devraient rester au dessus des normales de saison», a noté l’organisme de prévisions
dna

Canicule : quatre départements en alerte rouge, une première

Dans sa dernière carte, émise ce jeudi à 16 heures, Météo France a placé quatre départements en alerte rouge à la canicule, une première.
Il s'agit des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l'Hérault et du Vaucluse.
 Les 76 autres départements touchés par la vague de chaleur restent en vigilance orange.
Météo France n'avait jamais placé de département en alerte rouge à la canicule, une classification apparue en 2004, après la canicule de 2003.

De 42 à 45°C

Vendredi après-midi, sur le Gard, le Vaucluse, l’Hérault et le nord des Bouches-du-Rhône, Météo-France prévoit des températures atteignant fréquemment "42 à 45 degrés et des records absolus de températures maximales pourraient être battus".
Au sujet des départements en alerte rouge, l'organisme météorologique explique : "Chacun d'entre nous est menacé, même les sujets en bonne santé ; Le danger est plus grand pour les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chronique ou de troubles de la santé mentale, les personnes qui prennent régulièrement des médicaments, et les personnes isolées."
dna

45,9 °C dans le Sud-Est, record battu !


Avec les températures extrêmes de ces derniers jours, les plages sont prises d’assaut.
Jamais les températures n’avaient été aussi hautes en France métropolitaine. Ce vendredi le mercure a battu des records, au grand dam des habitants du sud-est de la France écrasés par la chaleur.
Rues désertes, terrasses vides, distributions d’eau et appels à la vigilance, sur fond de pollution à l’ozone : avec un record absolu au-delà de 45 °C enregistré dans le Gard, le sud-est de la France était écrasé de chaleur ce vendredi. « C’est une première en France depuis que l’on fait des mesures de températures », au début du XXe  siècle, a commenté Météo-France à propos du record de 45,1 °C enregistré à Villevieille (Gard), qui est vite passé à 45,3. Un record finalement pulvérisé à Gallargues-le-Montueux (Gard) avec 45,8 °C puis 45,9 °C mesuré à 16 h 21.
Quelques heures auparavant, Carpentras (Vaucluse) avait déjà battu un record, avec 44,3 °C. Avant vendredi, le record de 44,1° à Saint-Christol-lès-Alès et Conqueyrac (Gard), datait d’août 2003 lorsque la canicule avait fait 15 000 morts en France.
52 °C au soleil
À Villevieille, des vagues d’air chaud saturent l’atmosphère vendredi vers 15 h 30. « On peut à peine marcher », constatent deux jeunes touristes britanniques. « On ne sait plus quoi faire, on ne peut pas rester dans le camping-car avec le moteur et la clim toute la journée », se désespère Matthew Crawford, venu avec sa compagne depuis les Cornouailles (Angleterre).
Dans la petite cité médiévale voisine de Sommières, le thermomètre d’une pharmacie affiche 52 °C au soleil. Aux alentours, les autres commerçants regardent le chiffre, médusés, et le prennent en photo. Les rues, terrasses et places, habituellement très touristiques, sont quasi désertes. Sur les bords du Vidourle, Vincent est assis, torse nu, en sueur. « Ça a quand même des airs d’apocalypse. Moi je n’ai plus de domicile, je vis dans un camping-car non climatisé, c’est intenable », assure cet homme.
« C’est très inquiétant quand même, commente Maryvonne Bret, pharmacienne à Carpentras. Heureusement qu’on a la climatisation sinon on ne pourrait tout simplement pas tenir la saison… ».
Selon Météo-France, qui a maintenu vendredi après-midi en vigilance rouge canicule le Gard, l’Hérault, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, et en vigilance orange 75 autres départements, de nombreux records de température ont déjà été battus ces derniers jours, de jour comme de nuit.
Éviter « tout effort inutile »
Face à ces circonstances exceptionnelles, les autorités ont multiplié les messages de prudence : à Nîmes la ministre de la Santé Agnès Buzyn a visité le CHU où le centre d’appels répondait à de nombreuses personnes inquiètes de « douleurs dans la poitrine » et de « problèmes respiratoires » de parents âgés. « Tout le monde est à risque en période de canicule », a martelé la ministre, appelant à éviter « tout effort inutile ».
Le Premier ministre s’est alarmé vendredi matin d’une augmentation sensible des noyades depuis le début de la semaine, « une par jour ». Le chef du gouvernement, qui s’exprimait lors d’une visite au centre opérationnel des urgences sanitaires au ministère de la Santé, a aussi appelé à la « responsabilité » des automobilistes à la veille du week-end. La ministre des Transports Elisabeth Borne a incité ceux qui le peuvent à « décaler leurs déplacements ».
Dans les Bouches-du-Rhône et dans le Vaucluse, où s’est rendu le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner dans l’après-midi, comme dans l’Hérault et le Gard, les préfectures et les rectorats ont conseillé aux parents de garder leurs enfants à la maison. Vendredi, 4 000 écoles étaient fermées ou prévoyaient un accueil adapté sur l’ensemble du territoire, selon Matignon.
dna

38,8°C : record absolu de chaleur battu à Strasbourg
Ce dimanche 30 juin, le record absolu de chaleur a été battu à Strasbourg. Depuis que la canicule s'est invitée en Alsace ce mardi mercredi 25 juin, de nouveaux records ont déjà été établis et d'autres pourraient encore suivre.
Strasbourg: record absolu de chaleur battu ce dimanche

Ce dimanche 30 juin, 38.8°C ont été relevés à Strasbourg-Entzheim: c'est le nouveau record absolu de chaleur depuis le début des relevés à cette station. Le dernier datait du 7 août 2015, avec 38,7°C.

Selon le site spécialisé Atmo-Risk, d'autres records mensuels sont tombés ce dimanche, notamment à Rouffach, Sélestat ou encore Trois-Epis.
#canicule2019 en #Alsace, 38.8°C à Strasbourg-Entzheim, nouveau RECORD ABSOLU de chaleur, jamais il n'avait fait aussi chaud depuis le début des relevés à cette station.
C'est au Markstein que les premiers records de chaleur ont été battus. La station vosgienne, qui culmine à 1180m, a enregistré ce mercredi 27 juin un record mensuel de 30,2°C pour un mois de juin, surpassant celui de 29°C mesuré le 12 juin 2003. Et ce jeudi 26 juin, le site spécialisé Atmo-Risk indiquait que le record mensuel de température minimale y avait également été dépassé avec 21,6°C.
Toujours selon Atmo-Risk, d'autres records mensuels ont été dépassés ce mercredi en Alsace, surtout dans le Haut-Rhin (Geishouse, Kruth, Linthal, Ballon d'Alsace), mais aussi à Seltz, dans le Bas-Rhin.

Les records colmariens

L'épisode de canicule qui a démarré en Alsace ce mardi pourrait être suffisamment intense pour que d'autres records de températures régionaux soient dépassés.

La température la plus chaude enregistrée en Alsace l'a été à Colmar durant la canicule de 2003, le 13 août: le mercure était monté à 40,9°C. La ville détient également le record pour un mois de juin avec un 37,5°C mesuré le 12 juin 2003.

Ce sont au final les maximales enregistrées par la station météo de Strasbourg-Entzheim qui sont particulièrement surveillées par les spécialistes: les températures de ces derniers jours continuent de s'en rapprocher. Ce mercredi 26 juin, on a ainsi relevé 36,7°C: le record strasbourgeois pour un mois de juin, qui date de 2014, est de 37°C et le record absolu, enregistré en 2015, est de 38,7°C.
dna

 Une nouvelle hausse des températures annoncée pour la semaine prochaine
La canicule de retour prochainement ? Possible.

Selon MeteoNews, le retour d'"un épisode caniculaire voire une canicule" serait même "assez probable".

Le phénomène pourrait débuter par le Sud-Est et la vallée du Rhône dès ce week-end, prévient MeteoNews, qui prévoit "des températures diurnes tournant déjà autour des 35 degrés".

Sur le reste de la France, la chaleur sera également présente, mais moins élevée : dimanche après-midi, MeteoNews prévoit environ 21 degrés à Cherbourg, 28 degrés à Rennes, Nice et Nantes, 31 degrés à Paris et Marseille, 32 degrés à Metz, Strasbourg et Bordeaux, 34 degrés à Dijon et Toulouse, 35 degrés à Lyon, Vichy ou Nîmes et jusqu’à 36 degrés à Grenoble.
Un pic mardi et mercredi ?

Dès le début de la semaine prochaine, le thermomètre devrait décoller, du fait de la mise en place d'une "dorsale anticyclonique" entre l’Afrique du Nord, la France et le Danemark.

Dans l'après-midi de lundi, MeteoNews prévoit 27 degrés à Biarritz et La Rochelle,  31 à Marseille et Reims, 33 à Paris, Bordeaux, Orléans, Tours et Perpignan, 34 degrés à Metz, Dijon et Bourges, 35 à Toulouse, 36 à Agen, Albi, Montauban, 37 à Lyon, Ambérieu et Grenoble.

La nuit, les températures descendront bien : 20°C minimum à Lyon et Toulouse, 18 à Paris.

Mardi et mercredi, les températures augmenteront encore avec 35 degrés et plus sur les trois-quarts sud de la France avec des pics à plus de 40 degrés des régions méridionales aux régions centrales, précise MeteoNews.

Les températures devraient vraisemblablement baisser ensuite, sans que les prévisions ne puissent encore dire dans quelles proportions.
dna

Deux canicules le même été, un phénomène qui risque de s'accentuer



La canicule revient sur la France à partir de ce dimanche soir, alors même que nous avons déjà vécu un épisode de chaleur en juin. Le double phénomène, qui était rare, pourrait devenir de plus en plus fréquent.

La France s’apprête à vivre, à partir de ce dimanche soir, son deuxième épisode caniculaire de l’année, moins d’un mois après un premier coup de chaud estival qui a vu la température atteindre un record historique (46°C dans l’Hérault).
La canicule se définit comme "une période où les températures du jour et de la nuit atteignent ou dépassent pendant trois jours des seuils d’alerte fixés par les départements", selon l’agence sanitaire Santé Publique France.
Si cette deuxième vague de chaleur devrait être moins intense, ces phénomènes sont appelés à se multiplier et à s’intensifier sous l’effet du réchauffement climatique provoqué par l’être humain.

La double canicule, de plus en plus fréquente ces dernières années

Avant le XXème siècle, vivre deux canicules le même était très exceptionnel, explique sur l'Express François Gourand, prévisionniste à Météo-France. Mais le cas est "de plus en plus fréquent".
De fait, une double canicule a déjà été constatée en 1947, 1990, 1994, 1995, 2003, 2011, 2013, 2015, 2016 et 2017.

Et le réchauffement climatique lié à l'activité humaine s'accélère

"Le recensement des vagues de chaleur en France depuis 1947 montre que ces épisodes ont été plus fréquents depuis 1980, en cohérence avec l'accélération du réchauffement moyen observé sur la période", indique Météo-France sur son site.
"D'ici le milieu du siècle, les vagues de chaleur devraient être deux fois plus nombreuses que sur la période 1976-2005", note l'organisme à partir des projections climatiques réalisées sur la France métropolitaine. "L'évolution de ces épisodes dans la seconde moitié du XXIe siècle dépendra des politiques en matière d'émissions de gaz à effet de serre", avertit Météo-France.
Pourrait-on, à forcer, assister à une triple canicule, dès cette année ? "Il n'est pas exclu, à ce jour, qu'il y ait un autre épisode caniculaire au mois d'août, mais tout comme le mois d'août pourrait être plus frais et plus humide. Tout reste possible en matière de météo", explique sur franceinfo François Jobard, prévisionniste à Météo-France.
dna

Après la canicule, les orages et la grêle


22 départements sont placés en alerte orange orages ce samedi par Météo France. Un nouvel épisode orageux va se mettre en place sur l'est du pays, avec des quantités cumulées de précipitations conséquentes sur les reliefs, notamment les Alpes.

Ce samedi, après la canicule, le temps sera perturbé et orageux, a annoncé Météo France, qui maintient 22 départements en alerte orange orages : Ain (01), Ardèche (07), Côte-d'Or (21), Doubs (25), Drôme (26), Isère (38), Jura (39), Loire (42), Haute-Marne (52), Meurthe-et-Moselle (54), Meuse (55), Moselle (57), Bas-Rhin (67), Haut-Rhin (68), Rhône (69), Haute-Saône (70), Saône-et-Loire (71), Savoie (73), Haute-Savoie (74), Vosges (88) et Territoire-de-Belfort (90). A cette liste s'ajoutent les Ardennes (08).

Pluie, grêle, vent

Concrètement, les températures maximales vont continuer de baisser aujourd'hui. 
Une perturbation pluvieuse et localement orageuse, présente le matin du Sud-ouest au nord du pays pivotera progressivement vers les régions de l’Est. Les pluies seront orageuses, le matin, de Rhône-Alpes jusqu’aux Hauts-de-France, puis vers le Nord-Est, l’après-midi, où quelques orages sont attendus, parfois de grosses pluies, de la grêle et de fortes rafales de vent, notamment sur les départements en vigilance orange.
Des quantités cumulées de précipitations seront conséquentes sur les reliefs, notamment les Alpes.

Autour de la Méditerranée, les conditions seront plus calmes malgré les débordements nuageux donnant un risque d’ondées. Toutefois, les pluies parfois orageuses installées sur le Sud-Ouest finiront par toucher le pourtour du golfe du Lion. La tramontane et le mistral se renforceront à partir de la soirée.
Enfin, après ce passage pluvio-instable, les conditions se calmeront par le Nord-Ouest. Le ciel restera assez chargé avec seulement quelques ondées et cette accalmie gagnera vers l’Aquitaine, le Centre du pays et la Normandie.
Les températures minimales varieront entre 12 et 18 degrés en général, 18 à 22°C autour de la Méditerranée et vers l’Alsace. Les températures maximales continueront leur rafraîchissement avec 20 à 23 degrés sur une grande partie Ouest du pays, 25 à 28°C sur le Nord-Est, et jusqu’à 29 à 32°C sur l’extrême Sud-Est.
dna

Pour la première fois depuis des mois, il fait 25 °C en Alsace…
Qu’il est dur d’être confiné dans un appartement quand il fait si beau dehors… Que c’est difficile de ne mettre le nez à l’extérieur qu’à de rares occasions quand le soleil brille aussi hardiment… Il faut bien l’avouer : la période de confinement et l’épidémie dramatique qui frappent le monde tombent météorologiquement au plus mauvais moment (même s’il n’y a jamais de bon moment pour une telle pandémie). En effet, ce mardi 7 avril, le thermomètre a passé pour la première fois les 25 °C en Alsace ! ça n’était pas arrivé depuis le 14 octobre 2019 et l’entrée dans l’automne, rappelle le météorologue Christophe Mertz, qui anime la page ATMO-RISK. Ce 7 avril, on a mesuré des températures bien clémentes : 25,1 °C à Strasbourg-Entzheim et à Molsheim, 24,9 °C à Colmar-Meyenheim et à Obernai, 24,4 °C à Bâle-Mulhouse.

Ce cap symbolique des 25 °C marque réellement l’entrée dans le printemps et il est en général franchi entre le 15 avril et le 15 mai. Cela reste plutôt rare avant le 10 avril, les températures de saison oscillant plutôt entre 14 et 15 °C. On est donc 10 °C au-dessus des normales saisonnières !

Et le gros problème, pour nous, confinés, c’est que ce temps magnifique va durer, grâce à un anticyclone fermement centré sur l’Europe, et malgré une très légère dégradation le dimanche et le lundi de Pâques (un peu de grisaille, éventuellement de la pluie, mais très peu). C’est moche, parce qu’il ne faut pas en profiter pour sortir : « Restez chez vous », c’est le leitmotiv. « Il ne faut pas céder aux sirènes du soleil », se désole Christophe Mertz.
Statistiquement, ce fameux cap des 25 °C est franchi de plus en plus tôt. En 2011, en 2017, en 2018, en 2020 donc, les 25 °C ont pointé le bout de leur nez avant le 10 avril. L’exception reste le 28 mars 1989 : on sortait à peine de l’hiver et déjà le mercure dépassait ce seuil.

En revanche, d’autres se souviendront de 1984 ou de 1975 : un vrai printemps pourri, les 25 °C ne furent respectivement dépassés que les 13 et 12 juin !
Les météorologues, eux, espèrent que la chaleur sèche va s’installer pour venir à bout de ce foutu virus. Mais attention, un autre souci se profile : la sécheresse. Son spectre pourrait planer sur nos campagnes, l’humidité des sols baisse et les rivières ne sont guère gonflées.
dna

Hydrologie | Bilan de mars Déficit de pluie, mais nappes en hausse
 Selon le bulletin mensuel de l’observatoire de la nappe d’Alsace (Aprona), les précipitations de mars ont été globalement inférieures de 10 % aux normales de saison, avec 62 mm. Mais elles se sont concentrées sur la première quinzaine du mois, et cette moyenne régionale cache des disparités locales fortes : il a plu jusqu’à 125 mm sur les reliefs des Vosges et moins de 50 mm sur le Grand Ried, l’Ochsenfeld et la forêt de la Hardt.
Dans le Bas-Rhin, le bilan par rapport à la normale est soit excédentaire (entre 110 et 150 % en Alsace Bossue, pays de Hanau, Kochersberg, ouest de la région de l’Outre-Forêt), soit « normal à faiblement déficitaire ».
Dans le Haut-Rhin, le déficit est compris entre 10 et 50 %. Les débits moyens des cours d’eau sont tous supérieurs aux normales, jusqu’à +50 % pour les affluents de l’Ill et ceux du Rhin, +10 % pour l’Ill amont et +20 % pour le Rhin. Ils « bénéficient des quelques pluies du début de mois, mais aussi de l’effet des crues de février », observe l’Aprona.
Par rapport à février, le niveau des nappes est en hausse sur presque toute l’Alsace, mais il reste des secteurs en déficit, comme ceux de la Souffel, du nord de la Zorn, de la Fecht et surtout la partie sud du Haut-Rhin (Fossé de Sierentz, Sundgau oriental). « Ailleurs, les moyennes sont proches des normales, voire légèrement excédentaires », conclut le bulletin.
dna

dna a écrit:
L'alerte canicule s'étend encore, pas d'amélioration avant mercredi

Toujours 15 départements en alerte rouge, et 54 autres en vigilance orange: la canicule qui sévit sur la France depuis jeudi s'installe, s'intensifie, s'élargit et perdure.
Nuits très chaudes

L'Ain, l'Isère, la Haute-Loire, la Savoie et la Haute-Savoie rejoignent la liste des départements en vigilance orange. Les départements en alerte rouge, tous situés dans le nord du pays, n'évolue pas.


Météo-France décrit un pic de chaleur très intense du sud-ouest aux Pays-de-la-Loire [...] se prolongeant par un épisode caniculaire durable sur la majeure partie de la France, marqué notamment par des nuits particulièrement chaudes.

Ce dimanche, les fortes chaleurs se maintiennent sur les départements placés en vigilance orange et rouge. Il y fait entre 35 et 39°C localement 40°C de l'Île-de-France à la Bourgogne, l'ouest de la Champagne.
Orages en vue

Le temps devient moins stable que les jours précédents avec des orages de chaleur se développant ponctuellement sur une grande partie de la France allant des Pyrénées, au Centre, la Bourgogne, le massif central et le Centre-Est.

Cet épisode caniculaire s'annonce durable: aucune baisse sensible des températures n'est attendue avant mercredi, quand une large et franche dégradation orageuse marquée devrait y mettre fin.
Cette vague de chaleur devrait se situer parmi les 5 plus sévères connues par la France ces dernières décennies, toutefois derrière les canicules historiques de 2003 et 2006.

dna a écrit:
Un pic de 35°C en Alsace ne doit pas être banalisé
Le pic de 35° atteint depuis samedi en Alsace n’a rien d’anecdotique, selon Météo Suivi Alsace (MSA 67/68). L’association météorologique locale a compulsé l’historique des relevés de températures à la station d’Entzheim entre 1941 et 2019. Dans un post publié sur Facebook, tableaux à l’appui, MSA 67/68 relève que sur une période de 78 ans, l’Alsace a eu seulement 82 jours avec des températures égales ou supérieures à 35°. Cela représente note-t-elle, à peine 1,1 % des journées d’été sur cette période.

Mais sur les 18 dernières années, entre 2000 et 2019, le phénomène s’est accentué. « On dénombre en effet 52 jours avec des maximales au-dessus de 35° sur les mois de juin, juillet, août, soit quasiment le double de la période 1941 à 2000. Et depuis 2013, le seuil des 35° est atteint chaque année, observe l’association. La canicule, estime-t-elle, ne doit pas être banalisée. L’épisode en cours n’est pas d’une intensité inédite, mais s’il devait durer 5 jours d’affilée - on est à 4 ce mardi - il deviendrait notable par sa durée. Depuis 1941, cette série ou le thermomètre passe la barre des 35°C durant 5 jours d’affilée ne s’est produite que deux fois à Strasbourg : en 2003 et en 2015.

dna a écrit:
Une vague de chaleur attendue à partir de dimanche
Sur une large partie de la France, les températures dépasseront les 30°C avec des pointes à 35°C attendues par endroits.
Bonne nouvelle pour la semaine prochaine. Les températures, déjà supérieures aux normales saisonnières, vont continuer à grimper, selon Météo France. L'organisme prévoit un mercure qui devrait dépasser les 30°C sur une bonne partie du territoire.

Lundi sera la journée la plus chaude de l'épisode. Le mercure dépassera souvent les 30°C et pourrait atteindre 35°C par endroits. Sur les Landes, des pointes à 37°C sont possibles.

Un "épisode de forte chaleur tardif"

Dans le Grand Est, les températures oscilleront entre 29 et 32°C. Plus de 30°C sont attendus en Bourgogne-Franche-Comté. Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, le mercure sera compris entre 29 et 32°C pour Lyon.

"Il s'agit d'un épisode de forte chaleur tardif, a priori la journée la plus chaude sera lundi", a indiqué le prévisionniste Etienne Kapikian de Météo France à l'AFP. Ces températures seront "10 à 14°C au-dessus des moyennes saisonnières", a-t-il précisé.

On ne sait pas combien de temps pourrait durer cette vague de chaleur, mais les températures de la journée de mardi devraient également se situer autour des 30°C.