dna a écrit:
Une vague de chaleur attendue à partir de dimanche
Sur une large partie de la France, les températures dépasseront les 30°C avec des pointes à 35°C attendues par endroits.
Bonne nouvelle pour la semaine prochaine. Les températures, déjà supérieures aux normales saisonnières, vont continuer à grimper, selon Météo France. L'organisme prévoit un mercure qui devrait dépasser les 30°C sur une bonne partie du territoire.

Lundi sera la journée la plus chaude de l'épisode. Le mercure dépassera souvent les 30°C et pourrait atteindre 35°C par endroits. Sur les Landes, des pointes à 37°C sont possibles.

Un "épisode de forte chaleur tardif"

Dans le Grand Est, les températures oscilleront entre 29 et 32°C. Plus de 30°C sont attendus en Bourgogne-Franche-Comté. Pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, le mercure sera compris entre 29 et 32°C pour Lyon.

"Il s'agit d'un épisode de forte chaleur tardif, a priori la journée la plus chaude sera lundi", a indiqué le prévisionniste Etienne Kapikian de Météo France à l'AFP. Ces températures seront "10 à 14°C au-dessus des moyennes saisonnières", a-t-il précisé.

On ne sait pas combien de temps pourrait durer cette vague de chaleur, mais les températures de la journée de mardi devraient également se situer autour des 30°C.

dna a écrit:
En Alsace, on a perdu 15 °C en deux jours

Première neige sur la route des Crêtes à La Bresse.
Jeudi après-midi, les Alsaciens pouvaient encore profiter de températures estivales, dignes d’un mois d’août. Ce samedi, le thermomètre rappelle plutôt un mois de novembre.
Schématiquement, le mercure s’est effondré de 15 °C, dans toute l’Alsace, en 48 heures. 12 °C perdus entre jeudi et vendredi, et encore 3 °C de moins entre vendredi et samedi. Et il a fallu remettre en marche les radiateurs… Ce jeudi, le climat était encore estival, on se croyait au mois d’août, les thermomètres affichaient 26 °C à Strasbourg, notamment. Et puis, vendredi, en matinée, les températures n’ont pas décollé. D’abord à 10 °C, le thermomètre a tout juste atteint 13,7 °C au plus chaud de la journée. La chute a continué ce samedi, avec des températures dignes d’un triste week-end de la Toussaint : 10,7 °C à Strasbourg, 11 °C à Colmar et 11,2 °C à Mulhouse, au grand maximum.
Il s’agit d’un « changement radical » de masse d’air, explique Stéphane Nedeljkovitch, prévisionniste chez Météo News. Une dégringolade de températures due à une dépression centrée entre mer du Nord et Luxembourg, non loin de nous. Cette « goutte froide » a apporté avec elle un cortège de pluie et de neige sur les hauteurs. « Tout cela était parfaitement prévu par les modèles météorologiques, explique encore M. Nedeljkovitch. Il s’agit vraiment d’une goutte d’air froid en altitude qui vient se plaquer sur la plaine. » Vendredi matin, un flux de vent du Sud-Ouest a transporté de l’air très froid en provenance des pôles. C’est le paradoxe des flux aériens : orienté du Sud-Ouest vers le Nord-Est, ce flux a apporté du froid. Sous une couverture nuageuse assez dense, les températures n’ont pas décollé de la journée et, même dans l’après-midi de vendredi, il faisait frisquet, 12 °C de moins que la veille. Le phénomène s’est encore accentué ce samedi, avec une nouvelle baisse et 3 à 4 °C de moins…
Ce dimanche, les températures devraient remonter un peu, jusqu’à 14 °C. Et repartir encore à la hausse la semaine prochaine pour se rapprocher d’un climat de saison.

Alpes-Maritimes : les terribles images des dégâts après les pluies diluviennes

dna a écrit:

Froid, crues, tempêtes... Les intempéries les plus meurtrières en France depuis 10 ans
Tempêtes Xynthia et Eleanor, orages meurtriers, crues soudaines... Petit rappel des intempéries les plus meurtrières survenues depuis 2010 en France métropolitaine, au moment où le sud-est a été de nouveau frappé par des pluies diluviennes et des crues brutales.
Tempête, vague de froid, orages, inondations: voilà un rappel des intempéries les plus meurtrières survenues depuis 2010 en France métropolitaine, au moment où le sud-est a été de nouveau frappé par des pluies diluviennes et des crues brutales.
- Tempête Xynthia en 2010 -

Dans la nuit du 27 au 28 février 2010, Xynthia frappe la Loire-Atlantique, la Vendée et la Charente-Maritime, faisant 47 morts, dont 29 dans la station balnéaire vendéenne de La Faute-sur-Mer. Coût pour les assureurs: 1,5 milliard d’euros. La même année, à la mi-juin, des inondations font 23 morts, deux disparus et plus de 30 000 sinistrés dans le Var. Les dégâts sont estimés à plus d’un milliard d’euros.
- Vague de froid en 2012 -

Début février 2012, jusqu’à 55 départements sont en alerte orange, alors qu’une vague de froid exceptionnelle frappe l’Europe pendant quinze jours. Quatorze personnes meurent de froid ou dans des accidents dus à la neige ou à un chauffage défectueux.
- Orages meurtriers en 2014 -

Mi-septembre 2014, de violents orages s’abattent sur le sud, faisant six morts, dont quatre dans un camping de Lamalou-les-Bains (Hérault). A l’automne de la même année, pas moins de 14 épisodes d’inondations touchent le sud-est. Dans le Gard et la Lozère, cinq personnes, dont une mère et ses deux enfants, périssent noyées dans leurs véhicules emportés par les flots. Dans le Var, quatre personnes meurent, une fillette est portée disparue.
- Nouveaux orages en 2015 -

Des orages d’une rare intensité s’abattent sur les Alpes-Maritimes et le Var début octobre 2015, faisant 20 morts dans de spectaculaires inondations, notamment à Mandelieu-la-Napoule et à Cannes où de nombreuses personnes ont été prises au piège dans des parkings souterrains. Les intempéries font 600 millions d’euros de dégâts.
- Crue de la Seine en 2016 -

Début juin 2016, quatre personnes meurent dans des inondations qui touchent plusieurs régions du bassin parisien, du centre et de l’est après plusieurs jours de fortes pluies. A Paris, la Seine atteint 6,10m, un record depuis la crue de 1982 et le Loing dépasse son niveau historique de 1910. Les dégâts sont estimés à 1,2 milliard d’euros.
- Graves inondations en 2018 -

Mi-octobre 2018, 14 personnes périssent dans l’Aude (sud) lors de graves inondations, notamment à Trèbes (six morts). L’équivalent de trois mois de pluie tombe en quelques heures et provoque des crues d’un niveau sans précédent depuis 1891. Quelque 16 000 d’habitants sont sinistrés et les intempéries causent 200 millions d’euros de dégâts matériels. Début janvier de la même année, la tempête Eleanor frappe la moitié nord, les Alpes et la Corse avec ses rafales atteignant 160 km/h. Bilan: huit morts et de nombreuses perturbations.
- Pluies historiques en 2019 -

Fin novembre 2019, des pluies d’une intensité historique font six morts et une disparue sur la Côte d’Azur. Les précipitations provoquent crues et inondations, notamment dans le Var et les Alpes-Maritimes. Début décembre, les mêmes départements sont de nouveau frappés par de violentes pluies et inondations, qui font sept morts, dont trois secouristes qui périssent dans la chute de leur hélicoptère.

dna a écrit:
La neige est bien arrivée sur l'Alsace


Comme annoncé par les prévisionnistes, la neige est tombée la nuit dernière et tôt ce matin dans de nombreux secteurs d'Alsace. En plaine, les quantités ne sont pas énormes, mais suffisantes pour rendre la circulation difficile par endroits. Sur les hauteurs ou dans les vallées vosgiennes, on constate une accumulation de 5 à 6 centimètres de poudreuse - et davantage encore sur les sommets vosgiens.

La neige gagne du terrain dans les Vosges alsaciennes


- Le secteur où les conditions de circulation sont considérées comme "délicates" gagne du terrain : il s'étend désormais jusqu'au Piémont et au vallées sud des Vosges, alors que la limite pluie-neige est descendue à une altitude de 550 m.
- En raison des chutes de neige, le col de la Schlucht est fermé aux véhicules de plus de 3,5 tonnes, indique le Conseil départemental du Haut-Rhin.

- En raison de chutes de neige, la circulation est délicate, voire difficile, dans les Vosges alsaciennes, signalent les services des routes des conseils départementaux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.
Dans les Hautes-Vosges, les routes d'accès au Markstein ou encore au Grand Ballon, les patrouilleurs ont classé les conditions de circulation en rouge, deuxième niveau d'une échelle de vigilance qui en compte trois, traduisant des "phénomènes hivernaux bien perceptibles et étendus" suscitant des "risques importants de blocage".
Les Vosges centrales, les routes d'accès au Lac Blanc, au Schnepfenried, au Bonhomme, à la Schlucht, Oderen ou encore au Champ du feu sont quant à elle placées en jaune, synonyme de circulation "délicate". A 7h, aucune information n'était encore disponible sur l'état des chaussées dans le Sundgau.
L'indice d'intervention, qui quantifie la mobilisation des engins de viabilité hivernale, était ce vendredi matin de 1/10.
dna

Décembre 2020 : encore un mois trop doux en Alsace
Températures. Avec une moyenne générale de +3,7°, décembre 2020 est le dixième mois de décembre le plus doux depuis 1960. A titre de comparaison, la moyenne des mois de décembre depuis 1960 est de +1,9°, et les records sont de -3° en 1969 et de +7° en 2015.
Le minimum absolu de -3° est le quatrième le plus élevé (les trois autres ont tous eu lieu après 2010). En moyenne, en décembre, la température minimale est de -8,1°, avec des records de -16° en 1973 et 2009, mais pas moins de -1,1° en décembre 2011.
Le maximum absolu de +15,1° est le septième le plus élevé (moyenne : +12,5°, avec un record de +19° le 16 décembre 1989 mais pas plus de +4° en décembre 1969).
Gelées, neige et jours d’hiver.  Il y a eu dix jours avec des (petites) gelées (moyenne : 17 jours ; records de 29 jours en 1963 et 1968 mais seulement 3 en 2011). Aucun jour d’hiver (jour où la température ne dépasse pas les 0°) comme en 1974, 2011 et 2015. En moyenne, en décembre, il y en a 7 (22 en décembre 1969. On est loin de décembre 1996 où le thermomètre avait franchi la barre des -10° à 7 reprises.
La neige (souvent juste quelques flocons) s’est montrée à dix reprises (moyenne : 6 ; records : 20 en décembre 1981 mais pas de neige en décembre 1972, 1989, 2002 et 2015). Cette neige a formé une couche brièvement à deux reprises ce mois-ci mais n’a jamais dépassé 1 cm d’épaisseur (le record étant de 36 cm le 24 décembre 1981).
Brouillard. Le brouillard s’est montré à 12 reprises (moyenne : 8 ; records : 19 en 1972, mais pas de brouillard en 1966 et 1979).
Précipitations. Il y a eu 21 jours de pluie (moyenne : 12 ; records 24 en 1974, et 1 seulement en 1960). Le total des précipitations s’établit à 81 mm (dont 13 mm sous forme de neige). En moyenne, en décembre (depuis 1993), il y a 94 mm de précipitations, avec des records de 221 mm en décembre 2010 (dont 85 mm sous forme de neige), mais seulement 8 mm en 2016.
La quantité maximale de précipitations en 24 heures a été de 11,2 mm le 24.
Vent. La rafale maximale de vent a atteint 51,5 km/h le 24 également.
dna

Tant mieux, le froid tue.

dna a écrit:
La tempête Filomena paralyse l'Espagne : trois morts, 1500 naufragés de la route

Automobilistes bloqués, aéroport fermé, skieurs ou traîneau dans les rues et l’armée à la rescousse: une tempête de neige paralysait ce samedi une partie de l’Espagne dont Madrid. Le ministère de l'Intérieur a fait savoir à la mi-journée que trois personnes étaient décédées dans les intempéries.
Automobilistes bloqués, aéroport fermé, skieurs ou traîneau dans les rues et l’armée à la rescousse: une tempête de neige paralysait ce samedi une partie de l’Espagne dont Madrid, où le pire restait à venir en raison des fortes chutes encore prévues dans la journée.
Déjà trois morts
La tempête de neige qui frappe l’Espagne depuis 36 heures a fait trois morts samedi, et continue de paralyser une partie du pays, en particulier la capitale Madrid, avec peu d’espoir d’amélioration dans l’immédiat.
Le centre du pays, en alerte maximale, est en proie à de violentes bourrasques chargées de flocons de neige qui s’abattent sans discontinuer et sèment le désordre.

Les axes routiers, ferroviaires et aériens ont tous été coupés et les autorités demandent à la population de rester chez elle.

"Evitons les déplacements et suivons les indications des services d’urgence. Faisons preuve de la plus grande vigilance face à la tempête Filomena", a tweeté le Premier ministre Pedro Sanchez.

"Si, malgré les conditions météorologiques extrêmement difficiles, le nombre des incidents est relativement limité, nous déplorons tout de même la mort de trois personnes", a déclaré le ministre de l’Intérieur au cours d’une conférence de presse.
1500 naufragés de la route
L’une de ces victimes est un homme retrouvé enseveli sous la neige à Zarzalejo, au nord-ouest de Madrid, a précisé son ministère.

Fernando Grande-Marlaska a demandé à la population de "reporter tout déplacement par la route", tandis que les secours et les chasses-neiges de l’armée ont dégagé 1500 automobilistes pris au piège.

Le ministre a insisté sur le fait que "les chutes de neige allaient devenir glacées" dans les prochains jours, des températures en dessous de -10 degrés étant en effet prévues la semaine prochaine.

Selon le dernier bulletin des services métrologiques, cette vague de froid va durer jusque jeudi.

Arbres au sol sous l’effet de la neige et du vent, voitures abandonnées et trottoirs impraticables : à Madrid, recouverte par un manteau neigeux inédit depuis un demi-siècle, des habitants ont sorti leurs skis comme sur la célèbre place de la Puerta del Sol ou même un traîneau tiré par cinq chiens, selon les images prises par l’AFP ou mises en ligne sur les réseaux sociaux.
Madrid paralysée

Dans la capitale, "la situation est d’une extrême gravité", a mis en garde son maire José Luis Martinez-Almeida sur Twitter, en appelant les habitants à ne pas sortir de chez eux.

"Nous travaillons à dégager les accès aux hôpitaux le plus rapidement possible mais cela est franchement compliqué tant qu’il neige", a déclaré à la chaîne de télévision La Sexta l’édile.

Tous les établissements scolaires, des écoles maternelles aux universités, resteront fermés lundi et mardi, a annoncé la présidente de la région Isabel Diaz Ayuso "en attendant de voir l’évolution" de la situation.

Les parcs y sont fermés, les bus publics suspendus tout comme la collecte des ordures.

L’aéroport international Madrid-Barajas, fermé depuis vendredi soir, va garder portes closes samedi pour des "raisons de sécurité". Une trentaine de vols ont déjà été annulés vendredi et presque autant obligés d’atterrir ailleurs.

Arrivée à l’aéroport vendredi à 17H00, Covadonga Solares, 24 ans, a raconté à l’AFPTV être montée à bord de son avion et y être restée "3h30 sans informations" en attendant que la piste soit déneigée. La jeune femme et tous les autres passagers du vol ont finalement été ramenés à l’intérieur de l’aéroport où ils ont dormi "sur les tapis roulants et les comptoirs" du terminal.
Matches annulés

Le match du championnat de football espagnol de l’Atletico Madrid face à Bilbao a été reporté sine die, l’avion qui transportait les joueurs de l’équipe basque n’ayant pas pu atterrir.

Le match de handball Espagne-Croatie prévu samedi à 18H00 à Madrid a également été annulé, a indiqué la fédération espagnole.
Tous les trains à destination ou en provenance de Madrid ont été annulés, a fait savoir la compagnie ferroviaire nationale Renfe, et deux lignes du métro ont vu une partie de leur trafic interrompu dans la capitale.

Outre Madrid, l’Aragon, la région de Valence, celle de Castille-La Manche et la Catalogne ont été les zones les plus touchées par cette tempête due à une interaction entre un flux d’air très humide et relativement doux arrivant du sud-est et une masse d’air très froid.
Dimanche, les chutes de neige devraient se déplacer vers le nord de l’Espagne.
Patricia Manzanares, une automobiliste, a raconté à la télévision nationale être bloquée depuis "15 heures", sans nourriture, sur l’autoroute M-40 dans la région de Madrid.

"J’y suis depuis 19h hier soir, nous sommes beaucoup dans ce cas, il y a 60 cm de neige et nous allons bientôt ne plus avoir d’essence (pour faire fonctionner le chauffage dans la voiture)", a-t-elle dit.

dna a écrit:
Madrid toujours paralysée après la tempête de neige


Écoles et tribunaux fermés, trottoirs transformés en patinoires : Madrid, et une partie de l’Espagne, restaient paralysées lundi, deux jours après le passage de « Filomena », une tempête de neige historique. Prises au dépourvu, les autorités madrilènes n’avaient toujours pas déneigé des quartiers entiers de la capitale espagnole. Seuls, les axes principaux, étaient peu à peu dégagés. Le gel était désormais redouté avec des minimales de -11° lundi et de -13° attendues mardi.

Un épisode neigeux « équivalent à celui de Noël 2010 »



S’il n’était pas tombé autant de neige en plaine d’Alsace depuis mars 2006, le météorologue Lionel Pfann rapproche plutôt l’épisode neigeux de ce jeudi à celui du 24 au 25 décembre 2010.

Après l’épisode neigeux qu’a vécu le Centre-Alsace ces jeudi et vendredi, les spéculations allaient bon train sur la dernière fois où le manteau blanc avait pris une telle épaisseur en plaine. Les chutes de neige de mars 2006 ont aussitôt été évoquées. Basé à Villé, le météorologue Lionel Pfann apporte son expertise. « Il faut dissocier deux choses : certes, il n’y a pas eu autant de neige en plaine d’Alsace depuis mars 2006, mais cet épisode était surtout centré sur le Haut-Rhin. Il y avait beaucoup moins de neige dans le Bas-Rhin. »
Le professionnel de la météo préfère rapprocher les chutes de neige de jeudi-vendredi à celles des 24 et 25 décembre 2010. « Il y a eu moins de neige en 2010 (22 cm à Villé contre 35 cette année), mais le phénomène avait touché toute la région », indique-t-il. Ces jeudi-vendredi, il est tombé, en moyenne, 15 à 20 cm de neige en plaine, 30 à 35 cm dans les vallées et 40 à 45 cm sur les hauteurs. « Il est rare qu’on dépasse les 10 cm en plaine », dit-il.
Cet épisode exceptionnel s’explique par la conjonction de deux facteurs : une perturbation très active venant de Belgique et poussée par un fond d’air froid arrivant de Scandinavie qui s’est retrouvée avec une masse d’air plus douce en provenance de l’ouest de la France. « Le phénomène s’est retrouvé bloqué au-dessus de l’Alsace », souligne Lionel Pfann. Si les chutes de neige se sont arrêtées en début de matinée du vendredi en Centre-Alsace, elles ont continué dans le Haut-Rhin jusqu’en fin de matinée.
De la neige dimanche matin
Sitôt la perturbation passée, le ciel s’est dégagé. Ce qui n’était pas sans conséquence sur la suite. « Avec un ciel dégagé et le manteau neigeux, on s’attend à des températures très basses dans la nuit de vendredi à samedi, probablement jusqu’à -10 degrés C°», annonce le météorologue. Avec, très probablement, un risque de gel sur les routes pour samedi matin. « Pour les communes, il est conseillé de dégager les routes et de saler avant vendredi soir et les températures très basses », dit-il.
Pour le week-end, il pourrait encore y avoir « un petit épisode neigeux dimanche matin, mais rien de comparable avec celui de jeudi ». Entre lundi et mercredi, les températures vont se radoucir, avec des maximales comprises entre 3 et 6 degrés. « Des températures proches des normales saisonnières », avance Lionel Pfann. Enfin, un coup de froid est prévu à partir de jeudi prochain.
Tout en n’occultant pas les problèmes générés par cet épisode (accidents, coupures de courant), le météorologue estime qu’« avoir un peu de neige, ça apporte de la féérie. Et cela permet de créer du relationnel, ce qui n’est pas vain en cette période de crise sanitaire. »
dna

dna a écrit:
Jusqu'à -17°C en Alsace : « C’est un peu les montagnes russes ! »
Après être descendu, pour la première fois depuis neuf ans, jusqu'à -17°C ce matin, à la station de Bâle-Mulhouse, le mercure devrait remonter sensiblement dans le courant de la semaine prochaine en Alsace, prévoit le bureau d'études alsacien Atmo-Risk.
Ce n’est pas qu’une impression : il n’avait pas fait aussi froid depuis longtemps en Alsace. Ce dimanche matin, en début de journée, le mercure a affiché jusqu'à -9°C à Mulhouse, -11,2°C à Strasbourg-Entzheim, -12,2°C à Colmar-Meyenheim, et même -17°C à la station de Bâle-Mulhouse, à 7h43 exactement, selon les relevés du site Info Climat.
Des fortes gelées avaient déjà eu lieu en février 2018 (-13°C), en janvier 2017 (-13,4°C) et en février 2013 (-15,4°C) mais il faut remonter à janvier 2012 pour retrouver des valeurs comparables sur cette station, relève Christophe Mertz, météorologue au bureau d’étude alsacien Atmo Risk. Le mercure était alors descendu jusqu’à -20°C.
« Ce qui est notable aussi, c’est que l’on ait eu aussi froid pendant quatre jours, surtout dans ce contexte où les épisodes de grand froid sont de plus en plus rares », poursuit le prévisionniste, qui voit désormais le redoux se profiler à l’horizon.

« C’est le dernier jour où l’on aura des valeurs comme ça, demain matin on aura encore des gelées mais beaucoup moins sévères, et lundi après-midi, on aura un dégel très franc, avec un net redoux par le sud-ouest », prévoit Christophe Mertz.

La semaine à venir devrait même voir, à nouveau, des températures un peu plus douces que la normale. « Mercredi 17 février, on dépassera les 10°C en cours de journée, ça fait un delta de 20°C par rapport aux valeurs de ce dimanche, conclut le météorologue. C’est un peu les montagnes russes ! »

Encore un qui veut nous forcer à croire au réchauffement climatique d'origine humaine bien sûr pour payer une nouvelle taxe. Ils persécutent déjà les automobilistes lors des contrôles techniques ces vampires.

Je ne sais pas e que tu penses des verts (écologiste) moi je ne les aime pas.

S'ils étaient vraiment pour la nature et donc contre la banque, ils n'auraient pas le droit de passer à la télé et d'être élus. Donc ce sont des menteurs et j'aime la vérité.

Ils sont plutôt pour leurs porte-monnaie.

Comme N. Hulot (fortune d'au minimum 7,3 millions d'euros) avec la marque Ushuaïa (très polluante, notée environ 5/5 appartenant en théorie à TF1 mais lui reversant annuellement une partie de ses bénéfices).
C'est le roi des taxes pour les pauvres bien sûr car il reçoit de très nombreuses donations des multinationales qui saccagent la planète.
En 2018 il a été accusé par Pascale Mitterand.
Bizarre.

Ce sont des donneurs de leçons, qui roulent avec des 4x4, qu'ils veulent interdire.

Lui a une dizaine de voitures, des bateaux même. Sinon il y a N. Mamere, un cas lui aussi, surpris dans des prises de position étonnantes. Ou D. Voynet qui soutient les occupations de maisons. Etc etc

Qui s'assemble se ressemble.

Il y a deux ou trois jours on avait 28° Aujourd'hui il neige de gros flocons .

C'est le réchauffement climatique passe queue y a des gros péquenots qui roulent en diesel.

Il fait presque aussi chaud qu’en août dernier !
Des pâquerettes dans le jardin en plein mois de décembre ! Il fait exceptionnellement doux ces jours-ci. Ce matin à 11h il faisait 15°C à la station de Strasbourg-Entzheim (qui fait référence pour la météo alsacienne), « alors que la normale est à 5 ou 6°C », remarque Christophe Mertz, météorologue et fondateur de la société AtmoRisk , spécialisée dans les prévisions météo en Alsace.

Décidément, les anomalies météo se répètent cette année : l’été avait aussi été anormal, car très frais. À tel point que la comparaison avec cette fin décembre est surprenante : la température observée ce matin n’était pas très loin de celle observée au même endroit le 29 août dernier !

Cet ’’été’’ (on hésite encore à appeler comme ça ces mois de juillet-août absolument pourris), fraîcheur et précipitations étaient dues à un phénomène dit de goutte froide : nous étions dans une dépression atmosphérique (synonyme de temps instable et pluvieux) coincée entre deux anticyclones très chauds. Cet hiver, c’est le contraire : nous sommes dans « un anticyclone qui remonte d’Afrique du Nord, avec un air exceptionnellement doux venu du Maroc. C’est normalement un phénomène qui se produit en été », explique Christophe Mertz.
Une ’’canicule d’hiver’’
« On peut considérer que c’est une ’’canicule d’hiver’’. Les écarts de températures avec les normales saisonnières (10 à 12°C de plus) sont équivalents à un 38°C mesuré à Strasbourg-Entzheim en été », commente le météorologue.
Des périodes d’extrême douceur comparables ont déjà été observées : le 31 décembre 2017 il a fait jusqu’à 15,2°C à la station de Strasbourg et 16,1°C à celle de Bâle-Mulhouse. Le record absolu pour un mois de décembre à Strasbourg remonte au 19 décembre 1965 avec 18,3°C, et il est encore plus élevé Bâle-Mulhouse avec 19,9°C le 16 décembre 1989.
Les records sont lointains, mais « on observe que ces phénomènes se produisent de plus en plus régulièrement. Prises isolément, ces masses d’air plus chaudes que la normale ne sont pas des marqueurs du changement climatique, mais la tendance à leur multiplication en est un », poursuit Christophe Mertz.
Cette douceur devrait perdurer jusqu’au 5 janvier, avant un rafraîchissement, ajoute le prévisionniste. Mais on « ne peut en tirer aucune conclusion sur la suite de l’hiver », prévient-il.
dna

Le septième mois de décembre le plus doux depuis 1960
Avec une moyenne de 4,2°, décembre 2021 dans le secteur de Saverne est le septième mois de décembre le plus doux depuis 1960. Jusqu’en 1999, seul celui de 1974 avait été plus doux et de seulement 0,2°.

En moyenne, la température de décembre tourne autour de 2°, avec des records de -3° en 1969, -2,8° en 1962, mais 7° en 2015. Le minimum absolu de -3,9° atteint cette année est le sixième le plus doux (les cinq précédents datent tous d’après 2011). En moyenne, on atteint plutôt -8°, avec cependant des records de -16° en 1973 et 2009, mais pas moins de -1,1° en 2011.

Seulement six jours de gel
Le maximum absolu de 13,8° est également trop doux (moyenne : 12,5°; records : 19° en décembre 1989 mais pas plus de 4° en décembre 1969). À noter que les 12,9° atteints durant la nuit du 29 au 30 décembre sont un record absolu.

Seulement six jours de gel ont été observés, soit le troisième total le plus faible après les cinq jours en 2015 et les trois jours en 2011 (moyenne : 17 ; records : 29 en 1963 et 1968).

La neige a été présente durant trois jours (moyenne : 6 ; records : 20 en 1981, 19 en 2010 mais pas un flocon à 5 reprises). Cette neige a formé (brièvement) une couche durant deux jours (moyenne : 6 ; records : 31 en 1969, 28 en 2010 mais pas de neige au sol à 13 reprises). La hauteur maximale de cette couche de neige a atteint 5 cm.. pendant 1 heure ! En moyenne, c’est 8 cm, et les records sont de 36 cm en 1981 et rien à 13 reprises. Le total de neige cumulée s’établit à 11 cm, il était de 107 cm en 2010.

Vingt jours de pluie
Décembre 2021 a été bien humide avec 20 jours de pluie (moyenne : 12 ; records : 24 en 1974 et seulement 1 en 1960, 2 en 1963, 3 en 1972). Le total des précipitations s’établit à 90 mm (dont 9 mm sous forme de neige). La moyenne depuis 1993 est de 94 mm et les records sont de 221 mm en 2010 (dont 85 mm sous forme de neige) et de 8 mm en 2016.

La quantité maximale de précipitations en 24 heures a été de 15,6 mm le 28 décembre, la rafale maximale de vent a atteint 64,4 km/h le 28 décembre également, et la pression atmosphérique a varié entre 993 hPa le 10 et 1 038 hPa le 17 décembre.
dna