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 Jérémy Grimm

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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeSam 16 Mai 2020 - 6:27

dna a écrit:
le seul joueur alsacien du Racing va chercher son bonheur sur une autre pelouse Jérémy Grimm :
« Fier de ce que j’ai accompli »

Jérémy Grimm - Page 3 Title125
Formé au Racing qui ne l’avait pas conservé en 2007, Jérémy Grimm y est revenu en 2013 pour y réaliser son rêve : ramener le club en Ligue 1. L’autre vendredi, le milieu défensif a appris que son contrat ne serait pas renouvelé. Il part sans amertume et, surtout, la tête haute.

Il n’était pas le dernier des Mohicans, car Dimitri Liénard est, comme lui, arrivé en 2013. Mais il était le dernier Alsacien de l’effectif. En fin de contrat, l’Ostheimois Jérémy Grimm va quitter le Racing le 29 mai et, sans doute, sa chère Alsace.

Jérémy, pourquoi avoir gardé le silence pendant une semaine après la décision du Racing de ne pas renouveler votre bail ?


C’est toujours un choc quand un club t’annonce ne pas vouloir poursuivre l’aventure avec toi. Surtout quand c’est ton club de cœur, celui dont tu rêvais tout gosse et où tu viens de passer sept ans. Je m’y étais préparé. Mais c’était dur de l’entendre de la bouche du président (Marc Keller) l’autre vendredi. Je ne me suis pas senti très bien durant quelques jours. Les nombreux messages de soutien des supporters et partenaires du club m’ont fait énormément de bien et aidé à me remettre.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?


Les circonstances. Quand je me suis blessé à l’ischio-jambier gauche le 29 novembre 2018, je ne pensais pas qu’il serait si ardu de revenir. À certains moments, j’ai même douté de retrouver mon niveau. Mais comme toujours, je me suis accroché. J’ai mis les bouchées doubles. Après presque un an d’absence, j’ai rejoué et c’est rageant de n’avoir pas pu prouver durant les trois derniers mois de la saison que j’avais recouvré tous mes moyens.

« Nous nous séparons en bons termes »

Comprenez-vous le choix du club ?


Beaucoup de facteurs ont joué contre moi : ma grave blessure, mon âge, le virus qui a mis un terme au championnat et m’a stoppé alors que je revenais bien. Ce n’est pas ainsi que j’envisageais la fin de mon histoire au Racing. À 35 ou 36 ans, j’aurais pu songer à tourner la page. À 33, non. Rester juste pour encadrer la réserve, ce n’était pas mon but. Je veux continuer au plus haut niveau possible. Pour le club et le coach, ce n’était pas envisageable. Je le comprends. Avec Thierry Laurey, tout a été clair. Je n’en veux à personne. Nous nous séparons en bons termes. Ça devait arriver un jour. C’est juste frustrant de partir comme ça.

Pensiez-vous achever votre carrière à Strasbourg ?


J’aurais aimé, oui. Mais les planètes n’étaient pas alignées. C’est la vie et il y a en ce moment des choses beaucoup plus graves.

Marc Keller a annoncé qu’il accompagnerait votre reconversion à la fin de votre carrière si vous le souhaitiez…


Nous avons cet accord. Le président sait tout l’amour que je porte à ce club. Revenir à Strasbourg sera sans doute ma priorité quand j’arrêterai, même s’il est trop tôt pour en être sûr. Ce serait logique. Pour l’instant, je ne suis pas prêt à passer de l’autre côté de la barrière. Certains jouent jusqu’à 40 ans. Pourquoi pas moi ? J’espère que la tête et les jambes suivront.

Connaissez-vous votre destination ?


Non. Les choses commencent à bouger. J’aimerais trouver un beau projet, un club qui ait besoin de moi et que je puisse aider. Je vais me battre pour, comme toujours durant une carrière où rien ne m’a été donné. J’ai dû attendre d’avoir 29 ans pour signer mon premier contrat pro. Aujourd’hui, je veux vivre d’autres émotions et m’épanouir à nouveau sur le rectangle vert. J’ai encore faim, envie de donner. J’en ai la capacité. Je suis fier d’avoir retrouvé le top-niveau après une si longue absence. À moi de faire le bon choix.

Les joueurs passent, mais peu restent dans l’histoire des clubs. Appartenez-vous à celle du Racing ?


Quand je suis revenu en National en 2013, c’était pour le remettre là où il aurait toujours dû être, en Ligue 1. J’ai rempli ma mission et je suis très fier de ce que j’ai accompli, très fier d’avoir contribué à le ramener au plus haut niveau. J’ai vécu des heures magnifiques dans un stade magnifique avec des supporters magnifiques. Repartir de zéro pour regagner le sommet a été une aventure extraordinaire. Mon rêve de devenir pro n’a jamais quitté mon esprit, même quand beaucoup le jugeaient inaccessible. Je le suis devenu ici et j’ai atteint mon objectif de jouer en Ligue 1 avec mon club de cœur.
« La Meinau est ma maison »
Si vous ne deviez garder qu’un souvenir ?


Il y en a plein. Mais marquer pour mon premier match en L1 à 30 ans passés, à la Meinau (à la 88e , trois minutes après son entrée contre Lille le 13 août 2017 – 3-0), a été un moment magique, hors du temps. Énorme ! Sur le coup, j’ai pensé : « Waouh ! » Quatre mois plus tard, j’y ai aussi inscrit un but en Coupe de la Ligue contre le PSG. La Meinau est ma maison. Vous n’imaginez pas combien je regrette de n’avoir pas pu dire au revoir. Pour moi, c’est horrible. J’espère en avoir un jour l’occasion. J’y reviendrai avec plaisir et je serai toujours à 200 % derrière le Racing. Je lui souhaite de tout cœur de continuer à grandir.
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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeDim 5 Juil 2020 - 21:23

dna a écrit:
Grimm n’ira pas à Grenoble
Sans club depuis le 30 juin et la fin officielle de son bail au Racing qui n’a pas souhaité le conserver, Jérémy Grimm ne rebondira pas à Grenoble (Ligue 2) avec qui il a récemment été en contacts avancés.

Après sept saisons sous le maillot bleu, le milieu défensif ostheimois (33 ans) est donc toujours à la recherche d’un nouveau défi, alors que le GF38 a, selon lui, préféré porter son choix sur « un joueur plus jeune »: Kevin Tapoko, 26 ans, prêté par le club israélien de l’Hapoël Beer-Sheva, natif de Laval et formé au Stade lavallois lorsque le technicien grenoblois Philippe Hinschberger en était le coach.
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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeLun 13 Juil 2020 - 21:59

dna a écrit:
Grimm se prépare avec la réserve
Non prolongé par le Racing à la fin de son contrat en juin dernier, Jérémy Grimm n’a toujours pas trouvé de club pour la saison prochaine.

Depuis ce lundi, après avoir passé en fin de semaine un test Covid, le milieu de terrain de 33 ans peaufine sa préparation physique sous les ordres de François Keller avec le groupe de National 3.

« Dès que j’ai appris que François avait repris, je l’ai appelé pour lui demander si je pouvais venir faire les séances, confie Jérémy Grimm, qui a disputé 14 matches en N3 avec le Racing II la saison passée. Jusqu’à présent, j’ai pu faire du physique, mais dans ma situation, il faut que je puisse m’entretenir et toucher la balle. Je remercie François de m’accueillir, ça me permet de continuer à travailler pour être prêt. Ce n’est pas facile à vivre en ce moment, mais il faut garder le moral. »
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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeDim 9 Aoû 2020 - 21:21

dna a écrit:
Grimm n’en fait pas toute une histoire
Toujours sans club depuis son départ du Racing, Jérémy Grimm, qui a disputé 45 minutes samedi à Ribeauvillé sous le maillot du SR Colmar lors du match amical face au FC Mulhouse, se laisse le temps de rebondir dans une structure professionnelle. En France ou à l’étranger.
C’est un petit murmure qui a parcouru la main courante du stade Pierre-de-Coubertin de Ribeauvillé, samedi, à l’occasion du match amical entre le SR Colmar et le FC Mulhouse. Au centre du terrain, à l’échauffement avec les remplaçants, un grand blond avec des chaussettes vertes fait causer.

La dernière fois que l’on avait vu Jérémy Grimm sur un terrain de foot, c’était cinq mois plus tôt, le 4 mars, lors de la défaite de la réserve strasbourgeoise sur la pelouse de la FAIG, en National 3. Depuis, l’Ostheimois a vu son aventure au Racing, commencée en 2013, s’achever le 29 mai dernier.

« Je ne baisse pas les bras, ce n’est pas dans ma nature de lâcher »


En attendant de trouver un nouveau point de chute, il s’entretient quotidiennement, à l’ombre de la Meinau avec les jeunes pousses de François Keller ou au Stadium de Colmar, depuis une semaine, avec le groupe de José Guerra.

A Ribeauvillé, il a été l’attraction de la seconde période. Lui était simplement ravi de regoûter à l’ambiance d’un match, ne serait-ce que pour 45 minutes.

« Ça fait du bien, lâchait-il tout sourire après avoir salué bon nombre de connaissances à l’issue de la rencontre. Quand tu es joueur, tu ne pouvais être que frustré durant le confinement. J’avais envie de retrouver le rectangle vert. Et je me suis plutôt bien senti. »

Forcément, sa présence dans l’équipe colmarienne qu’il connaît bien pour y avoir fait deux passages (de 7 à 10 ans et de 21 à 26 ans) a fait jaser. Et a nourri la rumeur qui enverrait celui qui construit sa maison à Ribeauvillé chez le SRC dès cette saison.

Une rumeur que le manager général des Verts a clairement tempérée. « On lui a proposé de s’entraîner avec nous sans aucune ambiguïté, insiste José Guerra. Il était à la recherche de temps de jeu, j’ai eu la possibilité de lui en donner. Au club, nous lui souhaitons de trouver le contrat qu’il recherche. »

Ce contrat, c’est un contrat professionnel, un monde qu’il a découvert sur le tard. Mais à 33 ans, Jérémy Grimm ne se sent pas en préretraite. Et si sa blessure à l’ischio-jambier gauche le 29 novembre 2018 a pollué ses deux dernières saisons, le milieu de terrain estime qu’il peut encore rendre de fiers services à une équipe pro.

Cependant, pour la première fois de sa carrière, c’est le flou qui entoure son avenir. « C’est vrai que c’est stressant mais je ne baisse pas les bras, ce n’est pas dans ma nature de lâcher, confie le trentenaire. Je garde le moral. Je suis assez confiant. J’ai encore la tête et les jambes. »

En Ligue 2 ou à l’étranger ?


Cela lui suffira-t-il pour trouver crampon à son pied ? C’est qu’avec la pandémie de coronavirus, les fenêtres d’exposition sont rares. L’UNFP, par exemple, a annulé ses traditionnels stages pour les chômeurs. Quant aux clubs, étant donné la situation économique, ils sont plus enclins à resserrer les effectifs que l’inverse.

Son temps de jeu famélique en Ligue 1 ces deux dernières saisons peut également faire hésiter les recruteurs. Comme ce fut le cas avec le Grenoble Foot 38 qui a finalement revu sa copie. « On avait de bons contacts mais le club a préféré choisir un jeune. C’est son choix, philosophe l’Alsacien qui privilégie la Ligue 2 voire l’étranger – il a déjà joué en Challenge League à Délémont (Suisse) en 2007-2008 – durant ce drôle de mercato estival. Je ne suis pas contre vivre une petite aventure. Je me tiens prêt et reste focaliser sur moi-même. Je veux être programmé pour le plus haut niveau. »

Du reste, Covid-19 oblige, la période des transferts s’étirera jusqu’au 5 octobre pour les principaux championnats européens. Jérémy Grimm a donc encore deux mois pour trouver le challenge qui lui correspond. Une chose est sûre néanmoins : il continuera à jouer au foot en 2020-2021.
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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeMar 2 Fév 2021 - 8:48

Alsa'sports a écrit:
Jérémy Grimm rejoint Colmar !
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C’était dans les tuyaux depuis plusieurs mois, c’est désormais officiel ! L’ancien milieu de terrain du Racing Club de Strasbourg, Jérémy Grimm, rejoint officiellement le club de Colmar en National 3. L’Alsacien avait déjà porté le maillot colmarien de 2008 à 2013 avant de rejoindre le RC Strasbourg lors de sa première saison de National sous les ordres de François Keller. En fin de contrat l’été dernier avec le Racing, Jérémy Grimm était dans l’attente d’un nouveau projet dans un club professionnel, mais le natif d’Ostheim n’a pas été aidé par la crise sanitaire et économique qui frappe les clubs pros cette saison. À un mois de ses 34 ans, Jérémy Grimm a encore envie de jouer au football et s’offre donc un nouveau challenge en retournant dans un club où il a déjà porté le maillot à 155 reprises.
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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeMar 23 Fév 2021 - 21:23

dna a écrit:
Jérémy Grimm à Colmar : « Le cœur a énormément parlé »
Il a « galéré » pour se remettre d’une rupture du tendon de l’ischio-jambier, avant que le coronavirus ne le prive d’un hommage mérité, à son départ du Racing l’an dernier. Jérémy Grimm a décidé « d’offrir [sa] fin de carrière à Colmar », son autre club de cœur. Jusqu’au bout, l’Alsacien sera fidèle à sa région.
Après sept saisons au RC Strasbourg (2013-2020) , où vous avez réalisé votre rêve de devenir professionnel, vous avez fini par vous engager à Colmar, qui vous courtisait depuis l’été dernier. De fait, vous passez de la Ligue 1 au National 3. On imagine que ce choix n’a pas été facile…
Colmar n’était pas ma priorité à la base, je voulais continuer dans le monde pro. Mais nous sommes entrés dans une période compliquée pour les joueurs en fin de contrat. Même pour ceux qui vont l’être en juin prochain, ce sera très difficile de trouver un club. J’ai noué des contacts en Ligue 2 et même à l’étranger, mais le coronavirus a plombé les choses. Dans le foot, tant que tu n’as pas mis la griffe sur le contrat, rien n’est fait.
« Je préfère me donner pour ma région que dans un endroit où je n’ai pas mes repères »

Ça s’est agité lors de la dernière semaine de janvier (juste avant la clôture du mercato d’hiver le 1 er février). Un club de National, notamment, me proposait un super contrat. Prendre une décision a été un casse-tête, mais j’ai finalement décidé d’offrir ma fin de carrière à Colmar (lire ci-dessous). Le cœur a énormément parlé. Je préfère me donner pour ma région que dans un endroit où je n’ai pas mes repères.
Je ne regrette pas mon choix. Mes deux filles, Orliane (5 ans et demi) et Jeanne (1 an) , vont pouvoir continuer à profiter de leurs grands-parents. Quand tu dois déplacer ta famille, ce n’est pas facile. Et beaucoup de joueurs mettent un peu de temps à s’acclimater lorsqu’ils arrivent quelque part sans leurs proches. Je n’ai jamais eu ce souci-là et c’est un vrai plus. Quand je traverse une période de doutes, les miens sont là pour me rebooster.
Si l’on excepte votre courte escapade à Delémont (Suisse) en 2007-2008, vous aurez effectué l’intégralité de votre carrière en Alsace. Êtes-vous heureux d’avoir prouvé qu’on peut encore, de nos jours, se hisser jusqu’en Ligue 1 sans quitter sa région ?


C’est une énorme fierté. Atteindre la Ligue 1 chez moi, entouré de ma famille et de mes amis, ça n’a pas de prix. Et le faire avec Strasbourg, dont je suis un vrai fanatique depuis tout petit, il n’y a rien de plus beau, rien de plus magique…

J’ai rejoint le centre de formation du Racing à l’âge de treize ans et là-bas, on se chambrait en se disant : « Tu supportes qui ? » Certains étaient fans du PSG et moi, j’avais tous les posters du RCS accrochés dans ma chambre (sourire).

J’ai vécu tellement d’émotions à la Meinau… Plus je prends de l’âge (il fêtera ses 34 ans le 27 mars, ndlr) , plus je me rends compte de la chance que j’ai de vivre de ma passion. Avec le temps, j’ai appris à savourer davantage mon existence de footballeur. Chaque moment est précieux.
Vous êtes particulièrement bien placé pour le savoir, après avoir vu la fin de votre aventure au Racing gâchée par une rupture du tendon de l’ischio-jambier gauche…

C’était une période délicate, durant laquelle je me suis posé beaucoup de questions. J’ai reçu pas mal de coups de bambou sur la tête. Quand tu bosses pendant un mois, que tu montes sur une machine pour tester la résistance de tes ischios et que tu réalises que tu n’as pas progressé, c’est dur mentalement.
« J’ai choisi de ne pas baisser les bras, parce qu’un vrai Alsacien ne lâche pas »


J’ai fait tous les exercices possibles, pour travailler le haut du muscle, le bas, le milieu… Et une fois sur le terrain, je me rendais compte que je n’avais pas de force, que j’avais du mal à sprinter et à me retourner. Je jouais avec l’équipe réserve, je galérais et j’étais loin du compte…

Dans ces cas-là, soit tu arrêtes tout, soit tu continues à travailler. J’ai choisi de ne pas baisser les bras, parce qu’un vrai Alsacien ne lâche pas.
La crise sanitaire vous a finalement privé de l’ovation que vous auriez méritée, après que le Racing n’a pas prolongé votre contrat au printemps 2020. En avez-vous souffert ?


C’est une fin qui a été très dure à accepter. Tu reviens de blessure, tu as douté, tu as consenti plein de sacrifices pour être au top et tu ne peux même pas disputer un dernier petit match à la maison pour dire au revoir…
« J’ai été livreur, j’ai travaillé dans le bâtiment… Ça t’apprend la vraie vie »
En plus, en mars, j’étais justement en train de retrouver mes sensations et de redevenir un footballeur. J’étais content, je me disais que le travail payait enfin.
Pourrait-on imaginer que vous reveniez un jour à la Meinau, avant le coup d’envoi d’une rencontre, pour un dernier moment de communion avec le public ?


C’est un de mes souhaits, on verra s’il se réalise. Le président (Marc Keller) a toujours été un homme de parole, mais il ne faut pas oublier qu’il a d’autres soucis (compte tenu des dégâts financiers causés par le coronavirus) …
Vous avez signé un contrat de cinq ans à Colmar. Guy Meyer, le président du SRC, a même évoqué un « projet de reconversion » (DNA du 3 février). Avez-vous une idée de ce que vous voudriez faire après avoir raccroché les crampons ?


Je pourrais répondre que j’aimerais devenir éducateur et entraîner des enfants, mais dans cinq ans, ça sera peut-être différent. Beaucoup de voies m’intéressent, dans le domaine commercial ou même dans le bâtiment. Mon objectif, c’est de faire mon job correctement sur le rectangle vert, tout en découvrant des choses à côté. Lorsque j’étais au Racing par exemple, j’avais passé un master en gestion et en marketing à l’ISEG (Institut supérieur européen de gestion).

En tant que footballeur, j’ai la chance d’avoir pas mal de temps libre et je n’ai jamais aimé ne rien faire. Je préfère mettre le nez dans des bouquins et apprendre des choses. Je veux que mon quotidien soit chargé et mouvementé. Je n’ai pas envie d’être devant la télé ou la Playstation. Ce n’est pas moi, ça.

J’aime être au four et au moulin, me lever à 7h et attaquer ma journée. Je ne perdrai pas ces valeurs alsaciennes. J’ai exercé pas mal de jobs quand j’étais jeune, avant de devenir joueur pro. J’ai été livreur, j’ai travaillé dans le bâtiment… Ça t’apprend la vraie vie.
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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeMar 23 Fév 2021 - 21:29

L'émouvante lettre de Jérémy Grimm aux supporters
« Le cœur bleu et vert des contes de Grimm ». Ainsi commence la très jolie lettre adressée par Jérémy Grimm, le 7 février sur Instagram, à ses « ami(es) alsacien (ne) s, « amoureuses et amoureux du ballon rond ».
« Très attristé de ne pas avoir pu dire au revoir » à ses supporters, « lors d’un dernier match dans la chaleur de la Meinau », le milieu redit à quel point son expérience au Racing a constitué un « privilège absolu » et une « fierté ».
« Qui n’a pas rêvé de se confronter à de grandes stars du football, d’être invité à des émissions de télévision suivies assidûment par son grand-père, de jouer pour son club de cœur dans un stade plein, de gagner la Coupe de la Ligue ? », s’enthousiasme-t-il.
Dans sa missive, Jérémy Grimm multiplie les « remerciements », à destination de Marc Keller, le président du RCSA, mais aussi des dirigeants, joueurs, coaches », sans oublier le « personnel » du club, « les journalistes et les supporters ». Il cite bien sûr son épouse Cathy, sa famille et ses amis, qui l’ont tant aidé à « traverser les périodes de doutes ».
Il se dit enfin « vert de joie » de revêtir à nouveau le maillot de Colmar et salue les « valeurs alsaciennes » de son coach José Guerra, tout en jugeant « inconcevable » que le SRC végète aujourd’hui en N3, alors qu’il fréquentait le haut de tableau du National dans un passé pas si lointain. Au passage, Jérémy Grimm rend hommage à deux grandes figures du football colmarien, aujourd’hui décédées : Roland Hunsinger, son « ancien président et ami », et Sam Aisani, son « premier entraîneur » lorsqu’il avait 8 ans. Cette lettre, c’est aussi l’histoire d’un homme qui n’oublie pas d’où il vient…
dna
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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeMer 24 Fév 2021 - 4:23

Il aurait pu signer à Sochaux, il a refusé. Là bas il pouvait encore jouer : à Brest, Sissoko c'était Maradona.
Sinon le couillonavirus y en a marre de cette invention.
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MessageSujet: Re: Jérémy Grimm   Jérémy Grimm - Page 3 I_icon_minitimeDim 22 Aoû 2021 - 6:22

Jérémy Grimm, le cœur vert, l’âme bleue
Pour Jérémy Grimm, l’affaire de sa vie, le football, se décline comme la chanson de Joséphine Baker : « J’ai deux amours… ». Il suffit plus loin de remplacer les mots « mon pays et Paris » par « Colmar et Strasbourg ». Le milieu de terrain a débuté aux SRC, s’est formé au Racing, s’est révélé au Stadium et s’est accompli à la Meinau. Aujourd’hui, à 34 ans, « Jim » est de retour chez les Verts pour apporter l’expérience d’une carrière consacrée presque exclusivement à ses deux clubs de cœur.
Passé par les SR Colmar en poussins et benjamins, Jérémy Grimm a très vite rejoint la capitale européenne, dès ses 12 ans. « J’ai évolué en – de 13 ans, - de 15 ans, – de 18 ans, où on avait une très belle génération 87-88 qui a gagné la coupe Gambardella, avec (Kevin) Gameiro, (Morgan) Schneiderlin, (Quentin) Othon. » Malheureusement, le Colmarien n’est pas conservé du côté du Krimmeri. Le flair de Dominique Lihrmann, son ancien prof de sports, le met alors en contact avec les SRC, où il arrive en même temps que… Damien Ott.

« J’ai dû enfiler le bleu de chauffe »

« Quand on est dans un centre de formation, on pense tout de suite Ligue 1 ou Ligue 2 et ne pas avoir de contrat pro m’a fait me remettre en question. Je suis arrivé à Colmar l’année de la montée en CFA et je repartais un peu de zéro. Il fallait prouver et démontrer. Je n’ai pas baissé les bras et je suis reparti au combat. »

Cette obsession de devenir professionnel va continuer à l’accompagner aux SRC où il fait ses gammes. « A Colmar, au début on avait un travail dans la journée et on s’entraînait le soir. J’étais dans le bâtiment et j’ai dû enfiler le bleu de chauffe. Ça m’a plu parce que ça m’a forgé. J’ai appris énormément sur moi-même. Le CFA, c’était compliqué. Je manquais d’expérience, il fallait que je découvre, que j’apprenne. J’étais en concurrence avec (Julien) Michon, avec (Salim) Mezriche. Le côté familial des SRC m’a permis de retrouver mes vraies valeurs, et c’était agréable parce qu’on avait un bon groupe. »

Un groupe avec lequel Grimm va franchir un palier supplémentaire sous forme d’accession en National avec, en prime, l’épatante épopée de la coupe de France : « On avait éliminé Metz. Ensuite, en 16e de finale, on avait sorti Lille , avec cette folie des tirs au but (il avait transformé le sien en 4 e tireur avant la victoire 10-9 des Verts !) C’est une équipe où jouait quand même Eden Hazard. Quand tu vois son parcours… (Ndlr : l’actuel Parisien Idrissa Gueye ou l’ancien international Mathieu Debuchy étaient également de la partie). On avait vraiment fait un beau parcours dans les deux compétitions. »

Va donc pour le National. « Un niveau intéressant, élevé, auquel je n’avais encore jamais goûté. C’était difficile au début. Ceux qui sont arrivés au mercato (Haaby, Liabeuf, Lucau etc.) avaient le vécu d’un niveau supérieur. C’était enrichissant, plaisant. Ils étaient des exemples à suivre. Ils nous ont apporté un plus et fait du bien, tout en gardant des valeurs humaines et en nous inculquant un état d’esprit de vainqueur. On avait un bon groupe, un bon staff, un entraîneur ambitieux qui avait toujours envie de progresser. Conserver notre place en National la saison suivante, c’était cool ! »

Les deuxièmes et troisièmes saisons de National apportent également leur lot de satisfactions avec un groupe soudé et solidaire : « On mouillait le maillot, il y avait une excellente ambiance autour du club, y compris avec les conjointes, c’était top. On avait construit quelque chose de beau. Je garde un très bon souvenir de mes cinq années chez les Verts et avec Damien Ott. Le coach avait un esprit de gagneur, l’envie d’aller plus haut, il savait nous transcender pendant ses causeries. J’ai aussi rencontré plein de gens super. Les supporteurs, les joueurs, comme Matt (Matthieu Wagner), Loïc (Meyer), ou notre préparateur physique Robert (Pavlinic) avec qui on s’est retrouvé cette année. J’aurais bien aimé monter plus haut. C’est dommage, il y avait les moyens et on n’était pas loin. Parfois, ça se joue à rien le foot. Après, quand le club a dégringolé, ça m’a frustré et peiné »
« Dans un coin de ma tête, le monde professionnel »

Entre-temps, Jérémy Grimm, qui avait gardé « dans un coin de ma tête, le monde professionnel », avait fini par le rejoindre à l’été 2013, dans le club de ses rêves, le Racing Strasbourg. « J’avais été sollicité par pas mal de clubs de Ligue 2 ou de National. Mais quand Strasbourg s’est présenté, je n’ai pas hésité. Je savais qu’on pouvait faire de belles choses. J’y ai signé pour continuer ma progression, découvrir la Ligue 1. Je pensais avoir plus de chances d’atteindre cet objectif qu’avec Colmar. Au final, mon choix a été payant. »

Un choix qui fera aussi de Jérémy Grimm le seul joueur à avoir vécu les huit « Alsacico » de National Colmar-Strasbourg avec deux maillots différents. « Les premiers derbys avec les SRC contre le Racing, c’était particulier. Ce sont des matchs qui te font vibrer. Quand tu es fan depuis tout petit du Racing, et qu’il ne t’a pas gardé, tu as envie de démontrer que tu es présent, que tu as progressé, évolué. Ce sont des matchs où les supporteurs sont à fond, qu’ils attendent avec impatience. Mais malgré la notion de derby, c’est resté bon enfant. C’était formidable d’être avec Colmar au même niveau que Strasbourg. »

Le Colmaro-Strasbourgeois (ou l’inverse selon les saisons) n’a pas gardé de souvenirs précis des deux rencontres disputées avec le maillot vert en 2010-2011, perdues 0-2 à Strasbourg, 1-2 à Colmar. Les deux expériences suivantes seront tout aussi malheureuses pour « Jim », une nouvelle fois bredouille, en bleu cette fois, en 2013-2014, quand les Verts réussissent un retentissant doublé (2-1 à chaque fois). De quoi semer le doute… « Les SRC nous battent à deux reprises. Tu te poses des questions. Pourquoi est-ce que tu es parti, est-ce que tu as fait le bon choix ? » Surtout qu’à l’arrivée, les Colmariens terminent 4 e et le Racing est piteusement repêché…

Le Haut-Rhinois va ensuite peu à peu faire son trou dans la maison bleue. Il en profitera aussi pour enfin gagner quelques derbys après un dernier nul 3-3 au Stadium à l’automne 2014. « C’est celui dont je me souviens le mieux. C’était vraiment chaud, un match formidable avec plein de buts et de renversements de situation. (Ndlr : Strasbourg avait arraché le nul à 10 contre 11 après avoir été mené 3-1 à dix minutes de la fin !). Le Racing s’imposera au retour 3-1 et il n’y aura pas de suspense lors de la saison 2015-2016 avec deux victoires et une montée en Ligue 2 pour les Bas-Rhinois et la descente aux enfers pour les Haut-Rhinois.

« Je veux aider le club à remonter »

L’histoire s’embellira progressivement pour le milieu de terrain qui disputera 156 matchs de championnat avec Strasbourg (92 en National, 35 en Ligue 2 et 29 en Ligue 1, atteignant ainsi son Graal). Il faudra cette rupture des ischios en novembre 2018 pour la freiner, avec six matchs seulement lors des saisons 18-2019 et 2019- 2020. « J’ai eu des doutes et j’en ai bavé pendant plus d’un an et demi, mais je voulais continuer. En mars 2020 je revenais bien, et le covid m’a freiné dans ma progression. » C’est donc la fin de l’aventure avec le Racing et un retour à Colmar devient alors envisageable. « J’ai eu des contacts, mais ce n’était alors pas ma priorité » avoue-t-il. « J’ai continué à m’entraîner à Strasbourg, et j’avais encore deux ou trois clubs sous le coude. Finalement, ça ne s’est pas fait. On a alors pas mal échangé avec Colmar, avec José (Guerra, l’entraîneur) et les présidents (Guy Meyer et Marc Nagor). J’ai vu comment le groupe se débrouillait, qu’il y avait de la qualité, un état d’esprit qui me plaisait. Et je me suis décidé avant la date limite du 31 janvier 2021. »

Aujourd’hui, « Jim » a faim de matchs, lui qui n’a plus joué en compétition depuis mars 2020 ! « Je suis content, il y a un beau projet, intéressant, et un challenge à relever. Je veux aider le club à remonter. Il y a du boulot, et rien n’est gagné d’avance. Mais on va travailler tranquillement pour faire évoluer la structure. Les matchs amicaux ont bien démarré. On espère que les conditions sanitaires vont s’améliorer, que tout va se remettre en place normalement et qu’on pourra franchir un nouveau palier cette année. »
Bio express

Jérémy GRIMM

34 ans
Sa carrière aux SR Colmar
En CFA 2008- 2010 : 54 matchs 5 buts.
En National 2010- 2012 : 90 matchs 8 buts.
Les « plus » du mileu de terrain

Le coéquipier le plus impressionnant

J’ai vraiment apprécié l’arrivée de (Cédric) Liabeuf et (Benoît) Haaby au moment où on était dans le dur en National. (Florent) Perraud dans les buts et des attaquants comme (Basile) Camerling et Wilfrid (Louisy-Daniel) étaient impressionnants aussi. Des meneurs d’hommes qui avaient la « grinta » ; j’ai appris énormément avec eux.

La plus belle victoire

Quand on obtient la montée en National en gagnant à Marcq-en-Barœul. C’était l’esprit de la fête. On était revenu en train et tout le monde s’était coloré les cheveux. Une période formidable et un souvenir inoubliable.

L’équipe la plus forte

Je me souviens de Cannes, et notamment Ian Koller. Lui c’était le joueur-phare. Il m’avait marqué. A son âge, c’était encore un sacré joueur. J’adorais ce genre de challenge qui te booste avec un adversaire meilleur que toi, mais qui doit te le montrer, te le prouver. Le petit Grimm est là, il va te bousculer, jouer des coudes, ça ne va pas être si facile que ça pour toi ! Je voulais absolument jumper et gagner un duel de la tête. C’était marrant.

La plus belle action

Je me souviens des tirs au but contre Lille en coupe de France où on se qualifie 11-10 J’avais marqué le mien. C’est la période où j’ai inscrit quelques buts, sur corner. Mais plus qu’une action, le plus important c’est de ressortir d’une période super intéressante où tu as progressé individuellement et sportivement, où tu as aidé à faire grandir le club. C’est comme ça que je vois les choses.
dna

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