Ouest France a écrit:
Jonathan Rivierez a été nommé capitaine à la place d’Anthony Gonçalves
Il portait le brassard depuis plusieurs matches et cela a été officialisé en interne avant le déplacement victorieux à Lens (1-4) : Jonathan Rivierez est le nouveau capitaine du SM Caen. Il succède à Anthony Gonçalves, nommé par Rui Almeida en début de saison. L’entraîneur normand Pascal Dupraz explique les raisons de ce choix.
Le brassard a définitivement changé de bras au SM Caen. Deux jours avant le déplacement à Lens, le passage de témoin entre Anthony Gonçalves, nommé sous Rui Almeida en début de saison, et Jonathan Rivierez a été officialisé en interne. « Il faut comprendre ma démarche, a entamé Pascal Dupraz sur le sujet. J’ai changé de capitanat dernièrement, non pas que Gonçalves m’ait déçu, en quelque manière que ce soit. Simplement, je suis là pour optimiser les performances d’une équipe. Il se trouve que mon capitaine, jusqu’alors, manquait un match sur trois, parce qu’il était blessé ou suspendu. Ma réflexion est la suivante : est-ce qu’on ne vise pas Gonçalves parce qu’il est capitaine ? Moi, je veux me faire ma réflexion avec un Gonçalves toujours aussi important que lorsqu’il était capitaine, mais sans le brassard pour lui éviter des cartons jaunes trop souvent. Je souhaite que mon capitaine soit toujours sur la pelouse. Je n’ai rien contre personne. Nos joueurs sont acteurs de leur projet : j’ai soumis cette idée à Rivierez et à Gonçalves, en leur disant que je voulais changer le capitanat. Mais je leur ai laissé le choix. Si Gonçalves voulait conserver le brassard, il l’aurait conservé. Je rappelle que ce n’est pas moi qui l’ai nommé. J’ai eu la délicatesse de lui laisser le brassard alors que je n’étais pas celui qui l’avait choisi. »
« Bon exemple » selon son coach, leader naturel et déjà porteur du brassard sur les derniers matches de Ligue 2, Jonathan Rivierez s’est également exprimé sur la question jeudi après-midi. « Cela ne change pas grand-chose car dans le vestiaire, on a un groupe qui représente les joueurs auprès du staff et j’en faisais déjà partie (avec Riou, Weber, Gonçalves, Oniangué et Deminguet). C’est un plus vis-à-vis du public car on représente un club, encore un peu plus, quand on a le brassard. C’est une marque de confiance mais j’avais déjà celle du coach, du fait d’enchaîner les matches. Le coach a pris cette décision, cela a été accepté par le groupe, par Anthony (Gonçalves) et par moi-même. Même si je n’ai pas le brassard, j’ai toujours eu cette envie d’aider le collectif et de montrer l’exemple. Pour moi, aujourd’hui, c’est ça être capitaine. J’ai l’habitude depuis tout petit de faire ces choses-là.