Le Forum du Racing Club de Strasbourg : Actualités, transferts, matchs à venir, la vie du RC Strasbourg au quotidien |
|
| |
Auteur | Message |
---|
Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Date d'inscription : 25/11/2012
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 28 Oct 2020 - 23:19 | |
| dna a écrit: Ligue des champions (1re journée) : la SIG s’impose à Riga (75-77) SIG : un héros nommé Colson Plutôt discret, ce mercredi à Riga, Bonzie Colson est sorti de sa boîte au meilleur des moments pour offrir à la SIG une première victoire très précieuse, en ouverture de la Ligue des champions. L’ailier américain a crucifié les Lettons à la dernière seconde, d’un magnifique tir primé. « Nous avons quelque chose à prouver », avait prévenu Lassi Tuovi, après la gifle administrée par Le Portel, samedi dernier au Rhenus (83-94).
Durant une poignée de minutes, l’entraîneur de la SIG a dû se demander si ses joueurs étaient vraiment animés par un sentiment de revanche, ce mercredi à Riga. Défense passoire, deuxièmes chances concédées à l’adversaire, maladresse sous le cercle… Les Strasbourgeois démarrent la rencontre à l’envers. Dans le sillage de leurs “snipers” Zoriks, Skele et Vitols, diaboliques à longue distance, les Lettons sanctionnent l’apathie de leurs hôtes (25-11, 8e ). DeAndre Lansdowne, une entrée en jeu qui change tout
Après avoir aligné dans son cinq ses deux meneurs Maille et Jefferson, ainsi que Cavalière au poste d’ailier fort, Lassi Tuovi renoue avec une configuration plus classique, en faisant entrer en jeu Lansdowne et Wainright, titulaires en temps normal.
L’agressivité des deux Américains change instantanément la donne. Auteur de 18 points en l’espace d’une mi-temps (3 sur 3 en périphérie), dont un magnifique tir à huit mètres au buzzer du premier quart, Lansdowne comble presque à lui seul le débours de la SIG (35-36, 15e ). « Nos adversaires ont pris confiance grâce à leur adresse, mais nous avons su rester ensemble, apprécie l’ailier. Au fil de la rencontre, nous sommes devenus plus agressifs et nous avons bien coupé les lignes de passe. »
Dès le retour des vestiaires, l’arrière tchèque Bohacik, en crise de confiance depuis son arrivée à Strasbourg, se rassure avec deux pénétrations gagnantes. a SIG égare plusieurs munitions précieuses (six balles perdues lors du troisième acte, contre seulement deux auparavant), mais compense ses imprécisions en déployant, une fois n’est pas coutume, une défense de fer. L’incontournable Lansdowne reprend alors son chantier. Un missile à trois points, une interception suivie d’un double pas facile, une nouvelle flèche au-delà des 6,75 m : le massif ailier US est en lévitation (59-64, 32e ).
« Ce n’est pas comme si on n’avait jamais vu Bonzie planter ce genre de tirs »
La SIG se laisse néanmoins rattraper par ses vieux démons, en offrant deux paniers dans un fauteuil à Zoriks et Skele, les artilleurs de Riga (69-68, 36e ).
Le money-time est irrespirable. De part et d’autre, les shoots sont un brin trop courts. À l’approche de la dernière minute, les Strasbourgeois dilapident une possession de façon stupide, sur une simple remise en jeu.
C’est le moment que choisit Colson pour enfiler sa cape de superhéros. L’extérieur américain répare d’abord les dégâts, en faisant mouche à longue distance à 30 secondes du gong (73-73, 40e ).
Et alors que la SIG est à nouveau menée (75-74), après un lay-up de Skele et un lancer franc raté de Maille, son leader hérite de la patate chaude, abandonnée par Jefferson au terme d’un enchaînement de dribbles inefficace.
S’en suit un somptueux “buzzer-beater”, que Colson, pourtant marqué à la semelle, ne doit qu’à son talent (75-77). « Ce n’est pas comme si on n’avait jamais vu Bonzie planter ce genre de tirs, que ce soit à l’entraînement ou dans d’autres rencontres », sourit DeAndre Lansdowne, l’autre homme du match (26 points, 5 sur 7 de loin, 3 interceptions, 27 d’évaluation), invité à commenter l’action d’éclat de son compatriote en conférence de presse. « Ce sont des shoots qu’il peut mettre facilement, face à n’importe qui, et il l’a fait au moment parfait. »
Quatre jours après avoir touché le fond face au Portel, les Strasbourgeois ont toutes les raisons de savourer : à l’extérieur, dans cette Ligue des champions au format réduit (avec une première phase à seulement six journées) , ils ont signé une victoire qui vaut déjà cher. « Notre plan de jeu était de maintenir un score assez bas », confie Lassi Tuovi.
Compte tenu des standards de la SIG en la matière jusqu’à présent, on peut considérer que la mission a été remplie. Reste à savoir si le club strasbourgeois sera en mesure de bonifier ce premier succès européen lors de la réception de Vilnius, programmée le 10 novembre au Rhenus. La question mérite plus que jamais d’être posée, après les annonces présidentielles de ce mercredi… |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 10 Nov 2020 - 22:16 | |
| dna a écrit: Ligue des champions (2e journée) : SIG – Vilnius (81-83) SIG : l’amère occasion manquée La SIG avait la victoire en main avant de se rater dans les dernières minutes de son match face à Vilnius dans un Rhenus à huis clos. Plutôt qu’avec un riant destin européen, elle doit se plonger dans un tunnel de trois semaines sans match avec des regrets en tête. Il va falloir remettre le patron sur l’établi, convaincre à nouveau de la validité du projet, trouver des solutions à des manques vraiment récurrents et remonter le moral, au passage. Car les Strasbourgeois ont plutôt globalement bien fait les choses face à Vilnius, après une entame ratée.
Ils ont su se relever en s’appuyant sur leurs hommes forts du jour, Bonzie Colson, qui a remis la SIG devant dans le troisième quart-temps (60-57), et surtout Brandon Jefferson, qui a même semblé la mettre dans un fauteuil à deux minutes de la fin (79-73). Il n’était pas interdit de songer à la perspective de compter deux victoires en deux matches dans ce groupe de 4, alors.
La fragilité strasbourgeoise a ressurgi. La sueur froide a perlé sur l’échine des joueurs, dans les deux camps d’ailleurs. Cela s’est joué à la pièce, au buzzer, quand Colson a dégainé de très, très, très loin, comme deux semaines plus tôt, à Riga. En Lettonie, l’ailier américain avait réussi sa dernière tentative pour un hold-up. Là, le ballon, un brin trop court, n’a pas nourri un grand bonheur, mais apporté un immense lot de déception.
« Cela ne doit pas se jouer sur le dernier ballon »
« Je suis très amer, a souligné Lassi Tuovi, l’entraîneur strasbourgeois, après coup. Vilnius nous a volé la victoire comme on l’avait volée à Riga. Mais cela ne doit pas se jouer sur le dernier ballon. On avait fait les efforts pour revenir. Mais on doit verrouiller le match. » Ses protégés n’y sont pas parvenus.
Il y a eu l’un ou l’autre système pour régler l’affaire, il y a eu des ballons qui sont tombés dans les mains strasbourgeoises pour une tentative supplémentaire, dans cette période précieuse où la SIG disposait d’un peu de marge. « On a bataillé au rebond, on a harcelé alors que l’adversaire dominait initialement dans la raquette et je donne ce crédit à mes joueurs, considère encore le coach strasbourgeois. Il y a un bon tir que prend Ishmail (Wainright) mais qui ne rentre pas. »
Il faut croire que le début de saison, marqué par un parcours, même au cours du même match, digne de celui d’un wagonnet sur les montagnes russes, laisse encore de paralysantes traces. Andrew Goudelock, le meneur américain de l’équipe lituanienne, assez quelconque jusqu’alors, a été décisif. « Cette défaite va nous accompagner jusqu’en décembre »
Les matches que la SIG a laissé échapper face à Limoges, face au Portel, n’ont pas complètement disparu des esprits. Et il n’y aura guère d’occasions de sitôt de se forger des images plus riantes. Le prochain match au programme doit théoriquement se disputer le 4 décembre.
Celui qui aurait pu être le héros du soir a exprimé des regrets que sa voix marquée par l’accent traînant du Texas a encore plus fait ressortir. « Je suis très, très, déçu, a indiqué Brandon Jefferson. J’ai pensé qu’on avait gagné ce match sur mon dernier panier (celui qui a donné son avance maximale de six points à la SIG). Mais ils ont réussi des bons stops défensifs. Cette défaite va nous accompagner jusqu’en décembre. »
Elle plombe un peu plus le bilan strasbourgeois médiocre au sein de l’élite hexagonale, tout juste équilibré dans un groupe où chaque match imprime une grosse tendance avec seulement six rendez-vous au programme.
Il y a quelque chose de lugubre qui a entouré la fin de soirée au Rhenus. Il faut dire que tous les ingrédients étaient réunis pour que ce ton soit de mise, jusqu’au bout. Le Wacken plongé dans le brouillard, le Rhenus avait l’allure d’un hangar sans charme. Le chauffeur du bus des Lituaniens était Alsacien et il valait mieux pour savoir situer le théâtre sans spectateur. Le speaker animait les lieux on ne sait trop pour qui.
Les plus nombreux, dans les parages, étaient les techniciens de la télévision. Dans le poste, la SIG n’a pas renvoyé l’image d’une équipe moribonde mais qui se cherche encore, sans être sûre de se trouver bientôt.
C’est autour des séances d’entraînement qu’il va falloir poursuivre l’enquête dans les temps à venir. « Ce soir, on a montré l’envie qui fait que je crois en ces joueurs, a conclu Lassi Tuovi. La saison va continuer. On ne sait pas trop quand mais on doit continuer à travailler. On est encore dans un processus d’apprentissage. » Il conviendra néanmoins de hausser le degré d’efficacité dans les travaux pratiques au plus vite. La fiche ❏ SIG 81 ❏ VILNIUS 83 Rhenus Sport. Match à huis clos. Arbitres : M. Conde (ESP), Yilmaz (TUR) et Castillo (ESP). Quart-temps : 16-26, 26-22, 23-21, 16-14. ❏ SIG : 31 tirs réussis sur 68 tentés (46 %), dont 11 sur 32 à 3 points (34 %). 8 lancers francs sur 17 (47 %). 32 rebonds (Morin et Colson 7). 13 passes décisives (Jefferson 6). 26 fautes (Cavalière éliminé à la 39e ). Jefferson 31 points, Lansdowne 9, Colson 23, Cavalière 4, Morin 4 puis Wainright 5, Bohacik, Maille 3, Tchicamboud 2. ❏ VILNIUS : 25 tirs réussis sur 49 tentés (51 %), dont 7 sur 16 à 3 points (44 %). 26 lancers francs sur 35 (74 %). 32 rebonds (Butkevicius 6). 17 passes décisives (Goudelock 4). 21 fautes. Goudelock 9 points, Marciulionis 4, Butckevicius 10, Kitsing 6, Echodas 23 puis Bickausis 8, Grdziunas 12, Ndour 8, McCullough, Uleckas 3, Radzevicius. Le film du match
Colson ouvre la marque mais le jeu équilibré de Vilnius contribue à l’écart assez rapidement. Echodas dans la raquette, Butckevicius un peu partout, débordent des Strasbourgeois (13-22) qui ne peuvent guère compter que sur Colson, auteur de sept points dans la période, pour répliquer. Fin du premier quart-temps : 16-26.
Lansdowne sonne la révolte et Jefferson incarne le réveil strasbourgeois tonitruant. Le petit meneur est l’auteur d’une séquence à huit points de rang qui ramène le suspense (de 18-29 à 25-29). Vilnius s’appuie sur sa raquette et un Echodas complètement dominant pour rester à flot. La SIG n’est pas loin de repasser devant (34-34) mais rate la fin de sa première période. Mi-temps : 42-48.
Jefferson de loin, Jefferson à la conclusion d’une contre-attaque, Jefferson dans tous les bons coups est bientôt relayé par Colson et la SIG fait enfin la course en tête (65-61). Echodas constitue un problème récurrent qui permet à Vilnius de contrarier bigrement la SIG. Fin du 3e quart-temps : 65-69
Jefferson et Echodas ne boxent pas dans la même catégorie – il y a une différence d’une quarantaine de centimètres entre les deux – mais leur efficacité respective donne lieu à une fin de match à suspense. Sur un nouveau gros shoot, le Strasbourgeois croient avoir fait le plus dur (79-73). Les offensives alsaciennes se révèlent moins précises dans les deux dernières minutes. Echodas n’en finit pas d’assurer sur la ligne des lancers et Goudelock sort de sa boîte, le long de la ligne de fond, pour donner l’avantage aux siens à 25 secondes de la fin. Wainright a une occasion d’égaliser, Colson d’arracher la victoire sur une ultime tentative. C’est manqué. Fin du match : 81-83. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 9 Déc 2020 - 5:34 | |
| dna a écrit: Ligue des champions (groupe E, 3e journée) : SIG – Peristeri (77-57) Plus qu’une victoire pour la SIGEn prenant largement la mesure de Peristeri, la SIG s’est ouvert de jolies perspectives européennes. En développant un jeu équilibré, de la dureté en défense et de l’inspiration en attaque, elle a donné l’envie de la revoir. Ils auraient mérité un public enthousiaste derrière eux. Mais la situation sanitaire est ce qu’elle est, son calendrier ressemble à un gruyère avec, a priori, un mois de décembre à trois matches, et il s’agit de ne pas rater les rares échéances au programme. « J’avais mis la pression sur les joueurs »Mais un mois après son échec face à Vilnius dans l’épreuve dont la Fiba se refuse à modifier le calendrier en raison des huis clos imposé au quatre coins de l’Europe, la SIG a repris les affaires européennes par le bon bout. Peristeri et sa rotation rutilante, nourrie au recrutement de trois joueurs référencés depuis deux semaines, ont fait les frais de l’envie de jouer alsacienne. Le club grec n’a fait illusion qu’une mi-temps, la première, affichant quelques arguments individuels trompeurs. Car quand les Strasbourgeois ont fini de prendre leurs repères, au terme d’une entrée en matière brouillonne et imprécise, le feu d’artifice a pu commencer. « On a eu beaucoup de temps pour préparer ce match, a rappelé Lassi Tuovi, un coach qui a apprécié l’esprit d’équipe. Depuis la fin de la fenêtre internationale ( il y a une dizaine de jours ), j’avais mis la pression sur mes joueurs. Et ils ont bien travaillé. Ils n’ont laissé l’adversaire qu’inscrire 23 points en deuxième période. Je tiens à les féliciter. » Il y a de quoi. Ses joueurs ont fait les choses dans l’ordre. Les plus inspirés de la soirée ont été servis pour entamer le rapport de force, les plus imprécis ayant le bon goût de s’effacer. Cela n’avait rien d’une évidence, car dans la première catégorie, on a compté Jaromir Bohacik, un fantôme jusqu’à hier, quand dans la seconde, les deux plus gros snipers de la SIG, Brandon Jefferson et Bonzie Colson, ont rendu un vilain 5 sur 21 à eux deux. « Ils ont vu qu’ils n’étaient pas dans un grand soir, a encore souligné l’entraîneur de la SIG après coup. Et ils ont eu l’intelligence de donner la balle à Jaromir. Ils ont fait sept passes décisives pour lui. Et je veux souligner aussi l’effort collectif que l’on a déployé pour défendre » À leur quête du collègue dans la meilleure position, les Strasbourgeois ont aussi défendu le plomb, notamment dans le troisième quart-temps quand l’écart s’est creusé. Il y avait un déficit de taille et de poids, notamment lorsque le monstrueux Ioannis Bourousis rappliquait sur le parquet. Tour à tour ou parfois en même temps, Yannis Morin et Ishmail Wainright ont mené la vie dure au colosse grec et le match a basculé dans le bon sens. Pour la SIG, c’est tout un horizon qui s’éclaircit. Dans un championnat à quatre, la moindre victoire correspond à un pas de géant. « Tout peut encore arriver, prévient Tuovi. Mais avec deux victoires d’affilée, on peut vraiment s’élever dans ce type de championnat à quatre. Comme avec deux défaites de rang, tu peux te retrouver dans la grande difficulté. » Un écart de 20 points qui pourra s’avérer utile Pour l’heure, c’est Peristeri et l’absence de ciment dans son groupe qui a des soucis. Et l’avance de 20 points accumulée pourrait s’avérer utile à l’heure des comptes définitifs. Dans deux semaines, face au même adversaire, la SIG aura l’occasion de mettre une grosse option sur une qualification pour le deuxième tour. D’ici là, il y aura un unique match de championnat, face à Pau-Orthez pour se dérouiller. « On aura encore du temps pour bien se préparer, conclut l’entraîneur de la SIG. Et on a montré avec cette victoire que l’on pouvait bien l’utiliser. On aura encore de l’envie, il faut que l’on conserve cette dynamique. On peut aimer enchaîner après un tel succès. Mais cela peut nous servir si on veille à bien se préparer. » Et pour observer le tableau avec une pointe d’optimisme supplémentaire, la sérénité emmagasinée à la faveur de cette deuxième victoire en BCL après le succès initial à Riga ne devrait pas être perturbée par l’ambiance de la salle Papandreou. En Grèce, on joue devant des tribunes vides comme ici. Cela rend plus délicat d’atteindre l’extase mais cela n’empêche pas de bien jouer au basket: la SIG l’a prouvé. RepèresAvec Bohacik dans le cinq de départ, la SIG bafouille son basket dans un premier temps et il faut attendre 2’30 pour que les premiers points tombent dans l’escarcelle alsacienne, grâce à Morin (2-4). Peristeri n’est pas éblouissant non plus mais quand, après un 3 points de Bohacik (9-6), Gray se réveille, la situation s’envenime. La SIG encaisse un 8-0 (de11-9 à 11-17) auquel Morin met fin. Fin du 1er quart : 13-17. Morin et Cavalière relancent le jeu de course cher à Tuovi pour faire souffrir l’équipe grecque où, un temps, seul Saloustros s’en sort (24-21). Gray affiche quelques facettes de son énorme potentiel offensif – il est le meilleur marqueur de la compétition – mais la SIG, par l’intermédiaire de Bohacik notamment, garde le rythme et les premiers points de Jefferson, juste avant la pause, laissent la SIG devant. Mi-temps : 36-34. Colson se réveille, Bohacik ne faiblit pas et envoie la SIG à 0 (51-41) alors que Peristeri est resté au vestiaire. Une bonne séquence de Lansdowne conforte l’avance strasbourgeoise qui reste à deux chiffres en dépit des efforts de Bourousis dans la peinture. Le géant provoque les fautes mais un vilain 1 sur 4 au lancer l’empêche de vraiment concrétiser. Fin du 3e quart-temps : 56-44. La SIG ne desserre pas son étreinte. Si Pettyway enquille les paniers, les Strasbourgeois s’y mettent à plusieurs pour transformer la dernière ligne droite en anecdote. En faisant 1/3 au lancer, Wainright gonfle l’avance à +20 (74-54). La SIG décroche un succès dans les grandes largeurs qui pourrait la mener loin dans son aventure européenne. Score final : 77-57. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Dim 20 Déc 2020 - 3:32 | |
| dna a écrit: Élite : SIG – Pau-Orthez (94-71) La SIG en mode machine à laverLa SIG a rendu une copie bien propre pour sa dernière de l’année à domicile. Elle abordera 2021 avec un bilan équilibré en championnat et le sentiment que son chantier collectif a bien avancé. Il convient tout d’abord de relativiser. Si la SIG l’a emporté dans des proportions conséquentes face à Pau-Orthez, pour le retour du championnat au Rhenus deux mois après, comme elle l’avait fait il y a dix jours en coupe d’Europe face à Peristeri, c’est que l’adversaire l’a un peu laissé faire. Les représentants de l’Élan béarnais convoqués pour commenter leur déconvenue avaient d’ailleurs la tête un peu dans les épaules. « Un match plein de discipline »« Quand tu affrontes une équipe qui a plus de talent, il faut au moins se battre, être dur, a regretté Jérémy Leloup, qui a souvent connu des verdicts plus riants, en ce même théâtre, quand il a porté le maillot local. On n’a pas développé un beau jeu, on a laissé la SIG jouer. » Et la bande à Lassi Tuovi s’est régalée. Ce n’est pas le premier succès éclatant des Strasbourgeois cette saison. Ils avaient par exemple fait les choses bien à Chalon, en septembre (54-76). Mais la quatrième victoire décrochée en Élite cette saison, celle qui permettra d’afficher une balance équilibrée au moment d’ouvrir les cadeaux sous le sapin, incarne une marque de fabrique prometteuse. À coups d’interceptions (12), à la faveur d’une intensité inspirée en défense, énergique au rebond (43, dont 20 offensifs, à 29 dans l’exercice alors que le rapport de taille n’était pas nécessairement favorable), la SIG a placé le match du week-end sur un terrain qui lui convient. De l’autre côté du parquet, elle a été injouable pour les Palois en raison de la diversité des menaces. Lassi Tuovi ne dépend plus seulement de Brandon Jefferson et de Bonzie Colson pour nourrir la marque. Avant le second confinement, l’entraîneur finlandais n’était pas parvenu à affranchir le visage de la SIG d’une forme de caricature, avec un jeu d’attaque basé sur ces deux brillantes individualités. Ce samedi, comme face à Peristeri il n’y a pas si longtemps, tout le monde a participé à la fête. Cela commence à signifier quelque chose et la largeur de la palette devrait permettre de voyager un peu plus loin. En tout cas, elle a envoyé Pau-Orthez par le fond, sans trembler, s’arrogeant progressivement une avance de 20 points, flirtant avec les 30, pour laisser aux moins exposés de se dégourdir les jambes et de vraiment exister un samedi soir. « On a réalisé un match plein de discipline, a apprécié Lassi Tuovi. On a su éviter de le rendre trop fou, on a été dans le contrôle ce qui ne nous a pas empêché d’inscrire plus de 90 points. » « Il y a la jurisprudence Le Portel que l’on garde en tête »Et il n’y a eu aucune décompression qui aurait pu faire ressurgir un cauchemar pas si lointain. « On a su rester concentré jusqu’au bout, a apprécié Léopold Cavalière qui n’a pas fait de sentiment face à son ancien club. On arrive à épuiser nos adversaires, on a un jeu moins figé. Et il y a la jurisprudence Le Portel que l’on garde en tête. Cette défaite, ce sera peut-être la clef d’une saison réussie. » L’ailier fait référence à l’énorme déconvenue vécue face au Portel. Lors de sa dernière sortie en championnat, la SIG avait mené de 19 points, chez elle et pour la dernière fois devant son public avant de s’effondrer (83-94). À force d’enchaîner, de progresser, elle saura reléguer cette humiliation dans les rayons des vieux souvenirs cocasses et sans trop de conséquences. Elle a une ultime occasion en cette année, mardi, à Peristeri et en coupe d’Europe, de prouver qu’elle n’a pas épuisé son envie de se racheter. Le film du matchLe début de match est assez vilain avec moult maladresses de part et d’autre. Morin finit par ouvrir la marque mais c’est Lansdowne, sorti du banc, qui donne le ton. Il trouve avec Colson un relais qui permet à la SIG de creuser un premier écart (17-11), conservé jusqu’au terme du quart-temps, malgré Leloup, Drame et Ayayi en face. Fin du premier quart : 23-15. Grâce à un shoot de loin, Jefferson pousse l’écart à 1 (26-15). Un temps maladroit, Wainright enquille sept points de rang pour maintenir les visiteurs sous pression. Pau-Orthez est au bord de la rupture. Sur une nouvelle réussite de loin, DeAndre Lansdowne place la SIG dans un fauteuil à mi-parcours. Score à la pause : 47-33. La SIG insiste, notamment par l’intermédiaire de Colson. Cornelie et Leloup permettent aux Palois de réussir un 0-9 un peu incongru (de 55-36 à 55-45). Mais la SIG en a sous le pied. Morin et Cavalière se mettent en action. Fin du 3e quart : 73-55. Lansdowne et Colson ne sont pas rassasiés (80-55). Il est bientôt l’heure de lancer les jeunes et les remplaçants. Mardi, il y a coupe d’Europe. Fin du match : 94-71. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 22 Déc 2020 - 21:24 | |
| dna a écrit: Ligue des champions | Groupe B (4e journée) : Peristeri – SIG (76-79) Un joli cadeau pour Noël pour la SIG Une SIG amoindrie a confirmé ses progrès. En effectif réduit, en manque de taille, elle n’en a pas moins dominé Peristeri lors de la 4e journée de Basket Champions League. Et en arrachant au final un succès, elle a fait un grand pas vers la seconde phase européenne. Ce mercredi, quand ils échangeront quelques “checks” pour se souhaiter de bonnes et courtes vacances, en même temps qu’un joyeux Noël, Lassi Tuovi et ses hommes auront sans doute quelques sourires au coin de la bouche et de la fierté à échanger au coin de l’œil.
Ils pourront ensuite patienter pendant quelques heures dans leurs pénates au coin du feu ou à côté du four à attendre le grand barbu et sa hotte avec le sentiment du devoir accompli. Et même s’ils sont oubliés dans la tournée du 24 décembre, DeAndre Lansdowne, Bonzie Colson et les autres ne seront pas complètement dépourvus. Sans Yannis Morin
Car pour leur dernière de l’année, ils se sont construit un joli petit succès, une belle petite victoire qui comptera dans la saison. Ils ont rapporté de Grèce un petit pot de miel qui restera à savourer jusqu’à la fin de l’année.
Déjà, avec trois victoires en quatre matches européens, la SIG a quelques orteils en seconde phase de sa coupe d’Europe. Il lui suffira d’une victoire en deux matches face à Riga à domicile au milieu de janvier ou à Vilnius à la fin de ce même mois. Et un succès ne sera peut-être même pas indispensable pour connaître une éventuelle suite à son aventure continentale. La plus grande incertitude, en vérité, concerne la tenue de la BCL jusqu’à son terme en raison de l’environnement sanitaire qui secoue l’Europe.
Mais il n’y a pas seulement le verdict d’une soirée riante. Il y a aussi la forme de son succès, passablement improbable. La SIG, sur le parquet de Peristeri, n’a pu compter que sur huit pros. Yannis Morin est resté en survêtement. Touché au genou face à Pau-Orthez, le pivot martiniquais n’a pas pu aider ses coéquipiers, l’articulation ayant fait des siennes 72 heures après la victoire décrochée en Élite au Rhenus.
De compliquée, la mission en devenait périlleuse. Elle n’en a pas refroidi pour autant les ardeurs alsaciennes. Les Strasbourgeois se sont construit une victoire de briscard.
Ebuka Izundu, plus qu’intermittent en championnat, a tenu un bon moment la baraque sous les panneaux. Près de lui, Bonzie Colson et Ishmail Wainright ont débordé d’énergie. La SIG est rentrée dans son match comme dans un rêve (8-17).
En dépit de ses recrutements et des CV alignés dans son effectif, Peristeri patauge un peu dans la fêta ces temps-ci. Ses individualités, le grand Jones, le talentueux Gray, l’ont ramené dans le match, un premier temps (18-17).
La SIG, en mode collectif, avec un huit, petit en taille mais monstrueux d’énergie, a insisté, refait un écart (29-36, 33-43) et l’adversaire s’est mis de plus en plus à déjouer. L’avance a pris des allures prometteuses, voire abyssales (35-55).
Mais il faut croire aussi que cette équipe aime à se faire peur. Accessoirement, Gray a réussi de gros shoots. L’arrière a largement contribué à un 10-0 dans le troisième quart-temps qui a relancé le match (42-52). Le club de la banlieue d’Athènes est revenu sur les basques strasbourgeoises, de plus en plus près (66-69, 68-70, 73-76).
Jefferson décisif
La SIG n’a pas craqué, grattant les points sur les lancers, défendant sa courte avance comme un chien son entrecôte. À 43 secondes du buzzer, l’intenable Gray a néanmoins encore frappé (76-76).
Dans le camp strasbourgeois, il y en a un qui dormait un peu jusqu’alors. Brandon Jefferson, le meneur américain de la SIG, n’était jusqu’alors pas dans un grand soir, à 1 sur 7 au tir, deux ballons perdus au passage. À 21 secondes du terme, le petit Texan a fini par tout régler en décochant une flèche impeccable de 10 bons mètres. Il a ainsi éteint la lumière, envoyé tout le monde à la maison. Lui et ses coéquipiers pourront avoir la banane sous le sapin. Repères ❏ PERISTERI 76 ❏ SIG 79 Hall Andréas-Papandreou. Match à huis clos. Quart-temps: 18-17, 13-26, 25-21, 28-25.
➤ PERISTERI: 27 tirs réussis sur 55 tentés (49 %) dont 7 sur 22 à 3 points (32 %). 15 lancers francs sur 19 (79 %). 30 rebonds (Jones 12). 18 passes décisives (Harrow 6). 18 fautes. Mantzaris 2 points, McLean , Gray 18, Crockett 12, Jones 13 puis Harrow 13, Vasilopoulos 12, Saloustros 2, Petteway 2, Bourousis 2.
➤ SIG : 30 tirs réussis sur 65 tentés (46 %), dont 11 sur 29 à 3 points (38 %). 8 lancers francs sur 14 (57 %). 33 rebonds (Wainright 7). 20 passes décisives (Bohacik 6). 20 fautes. Jefferson 9 points, Bohacik 7, Colson 20, Wainright 18, Izundu 4 puis Lansdowne 12, Maille 4, Cavalière 5. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 30 Déc 2020 - 20:54 | |
| dna a écrit: La SIG et Ebuka Izundu se séparent La SIG et Ebuka Izundu, c'est fini. Le club strasbourgeois et le pivot nigérian ont mis fin à leur collaboration ce mercredi. Il n'entrait pas ou plus dans les plans du staff et devait se contenter le plus souvent de cirer le banc. La SIG a annoncé ce mercredi mettre fin au contrat qui la liait à son intérieur Ebuka Izundu (24 ans, 2,08m), une rupture décidée d'un commun accord selon la formule consacrée. Formé à l'Université de Miami et arrivé en juillet dernier en provenance du Bétis Séville, le pivot nigérian, qui s'était engagé pour un an, est apparu à huit reprises en championnat (3,8 points, 2,3 rebonds et 4,6 d’évaluation en 11 minutes de moyenne) et lors de trois matches de Ligue des champions (1,3 pts, 3,7 rbds et 3,3 d’évaluation en un peu plus de 10 minutes de moyenne). Le club strasbourgeois s’est d’ores et déjà mis en quête d’un remplaçant. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Jeu 7 Jan 2021 - 7:51 | |
| dna a écrit: La SIG recrute l'intérieur Ike Udanoh La SIG a officialisé ce jeudi la signature de l'intérieur nigérian Ike Udanoh (31 ans, 2,02m), en provenance de Trieste, jusqu'à la fin de cette saison. Le club strasbourgeois était en quête d'un joueur intérieur après le départ du pivot Ebuka Izundu et la blessure de Yannis Morin, arrêté jusqu'au 15 février.
Il annonce ce jeudi le recrutement d'Ike Udanoh, un intérieur expérimenté, libéré par Trieste ce mercredi, qui rejoint Strasbourg jusqu'à la fin de cette saison. Après sa formation universitaire, Udanoh est passé par l'Uruguay, Dubaï, l'Autriche, la Finlande, puis l'Italie et la France (il a évolué à Hyères-Toulon en 2016/2017. Ces dernières saisons, il a joué à Cantu, Avellino, Venise et donc Trieste, avec plusieurs matches de Coupe d'Europe à son actif. Lassi Tuovi (entraîneur de la SIG)
« Nous recherchions un joueur d’expérience et dont nous avions déjà des connaissances sur son niveau de jeu et ses qualités humaines. Bien évidemment, c’est une bonne chose qu’un joueur que Nicola a déjà connu soit disponible. J’ai coaché contre lui lorsqu’il a commencé sa carrière en Finlande.
Je l’ai suivi depuis, surtout après sa dernière saison en Finlande qui était excellente. C’est un intérieur qui peut jouer sur les deux postes. Il va à coup sûr nous apporter du rebond, de l’intensité, du combat et bien sur son expérience. C’est un joueur intelligent et son apport ne peut être quantifié uniquement par les statistiques. Il apporte plus que ça dans de nombreuses situations. Si je devais le résumer en un mot : un grand compétiteur ! » Nicola Alberani (directeur sportif de la SIG)
« Je suis très heureux que Ike nous rejoigne. Il sera un élément important dans notre équipe. Son profil colle parfaitement à la mosaïque technique que nous avons. Il peut jouer 4 et 5. Je le connais et j’ai confiance en lui en tant que joueur et homme. Lassi a aussi entendu beaucoup de bonnes choses le concernant. C’est un élément rassurant au moment de choisir un nouveau joueur en cours de saison. Je tiens à remercier le Président et le Directoire pour leur confiance en nous laissant faire ce changement en ces temps difficiles. Ike va nous apporter son expérience, sa dureté et sera un atout précieux pour le groupe » |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 19 Fév 2021 - 5:47 | |
| dna a écrit: Martial Bellon (SIG) : « On est en difficulté mais… » Le président de la SIG, Martial Bellon, ne cache pas les énormes difficultés liées au coronavirus pour son club. Mais les choix partagés par ses homologues dans l’Hexagone ainsi que la capacité de la SIG l’incitent à croire en des lendemains plus riants. Le basket français a enfin tranché. Vous devriez officialiser lundi, en AG de la Ligue, une conclusion de la saison en juin. Fallait-il attendre tout ce temps ?
Ce choix est démocratique et dépend d’un processus où on a privilégié la transparence. On a réagi aussi par rapport aux annonces du gouvernement dont les premières décisions en matière de sport professionnel remontent à la fin du mois de novembre.
On avait fait le choix de ne disputer que quelques matches, parce que le huis clos correspond à une perte d’exploitation énorme pour nos clubs, qui n’ont aucun droit télé. Pour la saison, la SIG va faire -3 millions d’euros de chiffre d’affaires et -1 million en termes d’exploitation. « On préserve de la visibilité » Maintenant, l’État nous aide et c’est appréciable. Dans de nombreux pays, en Grèce par exemple, les clubs ne touchent rien. Après, on n’a aucune certitude quant au maintien des exonérations de charges, du chômage partiel ou du fonds d’indemnisation de la billetterie à la fin du mois de février. De la même manière, on ne sait pas si nos partenaires vont procéder comme la saison passée, par un don solidaire ou par un avoir, pour les prestations que nous n’avons pas assurées.
Mais aujourd’hui, une immense majorité de clubs veulent jouer pour des raisons économiques et sportives. On préserve de la visibilité et il y aura un verdict au terme de la saison. De quel ordre seront les pertes pour la SIG dans la configuration actuelle ?
Il y a une dizaine d’années, on avait repris le club avec 300 000 euros de dettes. En début de saison, on avait des fonds propres de l’ordre de 800 000 euros. Tous nos efforts vont passer dans cette crise qui nous met en difficulté. Je sais qu’il y a d’autres clubs qui sont, eux, en très grande difficulté. Tous les clubs pros parviendront à terminer la saison selon l’étude menée par la DNCG ces dernières semaines. Mais il y en a quatre, cinq qui ne pourront pas repartir la saison prochaine.
De notre côté, pour faire face, nous procédons à une recapitalisation du club, de l’ordre d’1,5 million d’euros. On va faire entrer de nouveaux actionnaires, certains vont augmenter leur contribution. Après, notre modèle qui voulait que chaque actionnaire ait le même poids devra sans doute être modifié même s’il n’y aura pas avec moi aux manettes un pouvoir détenu par trois ou quatre. « Notre équipe mérite un public »
Et on reste combatif à la SIG. On ne se tourne pas les pouces. L’actionnaire fait actuellement face à ses responsabilités. En interne, on est mobilisé pour franchir cette mauvaise passe. Avec Limoges et l’ASVEL, on est leader sur la déclinaison digitale de nos activités. Les onze derniers matches de la SIG à domicile seront visibles sur une chaîne qui nous sera propre.
On tâche de se réinventer, on s’efforce d’aller plus loin dans certaines directions. Privilégiez-vous ce lien pour vous efforcer d’entretenir un rapport interdit pour l’heure ?
On considère que notre équipe mérite un public. D’ailleurs, au regard du comportement des joueurs sur le parquet, on a décidé de ne pas leur demander un effort salarial particulier. Mais on n’atteint pas non plus ce qui se fait dans le foot. À la SIG, un joueur gagne en moyenne 10 000 euros net par mois. C’est énorme par rapport à monsieur tout le monde. C’est loin des sommes atteintes dans d’autres sports. Pour l’exercice en cours, on a choisi de ne pas remettre en cause les contrats.
Après, on sait qu’il y a une période où il y aura énormément de matches dans les mois à venir. Et il faut espérer qu’il n’y ait pas de blessure ou de pépins. Parce que vous avez compris que l’on n’a pas le budget pour renforcer l’équipe. Parmi les serpents de mer dont dépend l’avenir de la SIG, l’agrandissement du Rhenus est-il toujours d’actualité dans le contexte si particulier que l’on connaît ?
Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’on a engagé un dialogue constructif sur le sujet avec la nouvelle gouvernance. Un printemps trépidant
Les présidents des clubs de basket pro ont tranché. Même si des évolutions de l’épidémie pourraient remettre en cause leurs décisions, ils se sont réunis mercredi et ont choisi de boucler la saison régulière, au moins. Leur choix devra être validé lors de l’AG qui se tiendra lundi.
En termes de calendrier, un exercice d’équilibriste s’impose pour les organisateurs et un sprint pour les acteurs du jeu. Dans l’Élite, il reste par exemple 23 matches à disputer à la SIG.
Avec un petit espoir d’accueillir du public si une accalmie sanitaire se dessine, le capitaine Lansdowne et ses coéquipiers en auraient trois à quatre à disputer en mars, cinq ou six en avril, entre neuf et onze (!) en mai, cinq ou six en juin.
Pour l’heure, la LNB écarte l’organisation de play-offs mais un Final 8, à la mi-juin, pourrait désigner le champion de France si le calendrier le permet. Les clubs sont contraints par l’organisation des Tournois de qualification olympique à cette période auxquels certains de leurs joueurs pourraient être tenus de prendre part. Au terme de la saison, les deux derniers descendront en Pro B.
Pour ce championnat qui concerne deux clubs alsaciens, le BC Gries-Oberhoffen et le BC Souffelweyersheim, la saison régulière devrait arriver aussi à son terme. Il n’y aura néanmoins pas de play-offs ni de tournoi final pour désigner les promus qui seront les deux premiers de la saison régulière. Les deux derniers seront relégués.
Le BCS et le BCGO doivent se préparer à disputer quatre matches en mars, neuf en avril, huit en mai et quatre en juin. Indiscrétions À Dijon le 21 mars
Pour des raisons sanitaires, la FFBB a décidé d’annuler le plateau de Trélazé, qui devait désigner les finalistes de la Coupe de France disputée à Bercy le 24 avril. La SIG disputera son quart de finale à Dijon le 21 mars. Pour la suite et en raison du manque de dates disponibles, la Fédération songe à organiser demi-finales et finale le même week-end. Morin de retour
Il s’agissait du grand absent du début d’année. Yannis Morin, le pivot de la SIG, avait été mis au repos en raison de pépins au genou et à la cheville. L’ancien du Mans et de Châlons-Reims a repris avec le groupe, en douceur pour l’instant. « Mais il sera du match à Ankara », garantit Nicola Alberani, le directeur sportif strasbourgeois. Le déplacement en Turquie constitue le premier match officiellement fixé après la trêve internationale. Il est prévu le 2 mars. Trois internationaux
Trois acteurs de la SIG sont engagés sur le front international ces jours-ci. Ishmail Wainright est à Monastir, en Tunisie, pour tenter de qualifier l’Ouganda à l’AfroBasket organisé au Rwanda en août. Le coach Lassi Tuovi est pour sa part à Tbilissi, en Géorgie, en tant qu’adjoint de la sélection finlandaise avec un ticket pour l’Euro-2022. Enfin, le Tchèque Jaromir Bohacik est à Vilnius, en Lituanie, même si sa sélection est assurée de participer au tournoi final car son pays est l’un des organisateurs. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 23 Mar 2021 - 22:27 | |
| dna a écrit: SIG Arena, objectif 2024
L’avenir de la SIG ne s’inscrit pas que sur le terrain. En coulisses, l’important dossier Arena prend une tournure prometteuse ces derniers temps et permet au club strasbourgeois de nourrir un peu d’optimisme pour après-demain au moins. Car ce mercredi, le Conseil d’Eurométropole doit voter une délibération synonyme d’une avancée majeure dans la rénovation de son principal instrument de travail, sa salle. Le président Martial Bellon et son équipe portent un projet d’agrandissement depuis de nombreuses années déjà pour un investissement global de l’ordre de 40 millions d’euros. 32 millions seraient consacrés au volet sportif, un peu plus d’une huitaine à 6200 m² d’espaces de restauration et de services (loisirs, commerces, cabinet de médecine…) auxquels ne sera pas destiné l’argent public investi. Le Rhenus pourrait, à terme, accueillir 8000 spectateurs plutôt que les 6000 actuellement. Pia Imbs, la présidente de l’Eurométropole, Vincent Debes, le vice-président en charge notamment du sport, et la majorité ont choisi de soutenir la démarche en décidant d’un acompte de 700 000 euros sur les 7,8 millions de subventions d’investissement envisagés dans le projet. « La modernisation du Rhenus, une véritable passoire énergétique, est un impératif », considère Pia Imbs. « Les publics de la Meinau et du Rhenus font partie des plus nombreux de France, constate Vincent Debes. Nous avons la volonté de relancer un projet, soutenu par les autres collectivités territoriales (la Région et le Département investiraient 9.3 millions d’euros dans le projet ) parce qu’il y a une confiance réciproque entre les élus et la direction de la SIG. Et nous nous appuierons sur un cahier des charges et des réunions avec tous les acteurs du projet où sera privilégiée la lisibilité. » L’idée est de hausser le rythme dans un processus qui a eu tendance à s’enliser avec une "guéguerre" entre la ville et l’Eurométropole à l’hiver 2019-2020. « On va se mettre d’accord sur la façon de travailler ensemble », a conclu Pia Imbs. Ensuite, le coup peut partir vite puisque les acteurs du dossier envisagent un appel d’offre pour l’été 2022 et la fin du chantier deux ans après. La rénovation du Rhenus s’inscrit dans la volonté des décideurs d’adosser des équipements sportifs à la coulée verte qui doit déminéraliser, pour utiliser un terme à la mode, un quartier où ont pullulé récemment de nouveaux bâtiments. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Jeu 6 Mai 2021 - 21:22 | |
| ❏ SIG 88
❏ TENERIFE 86 a.p. Ligue des champions La SIG, comme un Sisyphe heureux Les Strasbourgeois ont éliminé le favori du tournoi, Tenerife, au bout du suspense (88-86 a.p.), pour leur entrée en lice dans le Final 8 de Ligue des champions, ce jeudi en Russie. Et ils n’ont aucune raison de vouloir que ça s’arrête.
« Suivant ! » La SIG a encore mis à terre un adversaire qui lui paraissait supérieur, ce jeudi, en quart de finale de Ligue des champions. Elle a souffert mille morts, s’est retrouvée au bord du vide, à mi-chemin, 10 points à remonter pour surivre, dominée alors dans nombre de compartiments du jeu.
Mais elle ne s’est pas découragée, elle est repartie avec ses (plus) petits bras musclés, ses jambes qui ne la lâchent jamais, a heurté le mur Tenerife, un temps, deux temps, mille fois mais l’adversaire a fini par rompre.
« Ce n’est pas la première fois que l’on réussit à renverser un match »
L’hôte habituel des lieux, le Nizhny Novgorod, s’était pris les pieds dans le tapis pour son entrée en lice, dès mercredi, face à Saragosse, pour une première surprise. La SIG y a été de son exploit, pour la deuxième journée d’un tournoi qui ne se dispute pas à huis clos mais devant un maigre public.
Celui-ci ne s’y est pas trompé. Il a pris fait et cause pour le petit face au grand, le dépenaillé face au bien équilibré. Et cela n’a pas plu du tout au coach d’en face, Txus Vidorreta, lauréat de l’épreuve à la tête de l’équipe insulaire en 2017, plus de 50 succès au compteur dans l’épreuve.
Il n’avait vraiment pas prévu de rentrer aux Canaries si tôt. Alors, il en a voulu à la terre entière après coup dans les couloirs du complexe Nagorny, à ceux qui n’avaient pas le masque, à ceux qui l’avaient, à la Fiba, aux cameramen de la télévision, à tout le monde.
Il aurait dû s’en vouloir à lui en premier car il a quand même un peu laissé filer un match que Tenerife a maîtrisé un bon moment et que sa rotation devait lui permettre de verrouiller. « La Ligue des champions n’est pas une épreuve pour les joueurs de grande taille », regrettait le coach de Tenerife à la veille du rendez-vous. Le basket est un sport où quelques centimètres supplémentaires aident bien quand même mais où un mental d’acier peut tout renverser.
Dans sa décision de ne jamais céder, la SIG l’a encore montré, a fini par apercevoir le haut de la montagne et s’est dit que la vue est jolie sur la tête d’un grand d’Espagne et donc d’Europe.
Les Strasbourgeois, contraints de s’appuyer sur le meilleur d’entre eux dans un tout petit soir, ont été exemplaires de courage, de solidarité, de talent aussi. Bonzie Colson (8 points) à côté de ses pompes, Brandon Jefferson (22 points, 21 d’évaluation) et Ishmail Wainright (respectivement 19 et 23) ont porté l‘équipe mais chacun y est allé de sa séquence intense. En terminant avec trois éliminés, il a bien fallu que tout le monde s’y mette.
Et tout le monde s’y est mis, sans doute motivé par quelques jolis souvenirs du passé. « Ce n’est pas la première fois que l’on réussit à renverser un match, a souligné Brandon Jefferson. D’ailleurs, on avait déjà réussi à le faire, ici, face à Nizhny Novgorod. » Cela avait été un tournant majeur dans la remontée en seconde phase de coupe d’Europe, quand il s’agissait d’effacer les trois revers de rang qui avait quasiment envoyé la SIG dans le ravin.
Le 31 mars, la SIG avait compté jusqu’à 15 points de retard sur l’équipe russe (53-38), 12 à la pause (57-45). Ce jeudi, DeAndre Lansdowne et ses copains étaient à -10 à mi-parcours et ils sont repartis à l’abordage comme en sifflotant, fronçant peut-être un peu plus les sourcils.
Une fin de match sens dessus dessous et des nerfs d’acier ont correspondu à un grand bonheur. Franchement, on serait Burgos ce vendredi, dans la soirée, on ne ferait jamais le malin. Car la SIG semble plus forte que Sisyphe. à un moment, elle dompte son rocher. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 7 Mai 2021 - 21:39 | |
| ❏ BURGOS 81 ❏ SIG 70 Ligue des champions La SIG s'incline contre Burgos: les héros étaient fatigués Devant un bon bout de temps, la SIG a fini par céder, harassée par l’enchaînement des efforts et surtout le jeu bien huilé de Burgos. Elle n’aura pas l’occasion de coiffer une couronne européenne, devant se contenter de la petite finale dimanche. Même sans trophée, elle pourra rentrer de Russie la tête haute. Il a manqué du gaz, un brin d’énergie, celui qui permet de conserver sa lucidité, dans la folle entreprise que s’étaient fixée DeAndre Lansdowne et ses amis. C’est peut-être un paradoxe sur ces territoires qui regorgent d’hydrocarbure mais c’est bel et bien la longueur de la rotation, le jeu de passes bien huilé, un basket parfaitement équilibré qui a triomphé ce vendredi, dans la seconde demi-finale au programme de la journée.
Le brin de folie a été enfoui au bout de la nuit russe. C’est triste, bien sûr, au regard des espoirs suscités, du rêve éveillé vécu en début de match et depuis des mois sur le front européen, mais ce n’est pas illogique non plus. Burgos a été plus fort sur l’ensemble d’un match que la SIG avait pris par le bon bout, mais qu’elle a fini par lâcher, dans la dernière ligne droite, essoufflée.
Un démarrage en trombe
Avec un 8-0, des inspirations alsaciennes des deux côtés du terrain comme s’il en pleuvait, on ne pouvait pas vraiment rêver mieux comme départ. La SIG était d’entrée dans son match, Burgos pas vraiment. Durant un temps mort pris par les arbitres pour vérifier une faute, tout le groupe strasbourgeois se retrouvait autour de son coach, à l’écoute, quand ceux d’en face erraient un peu comme des âmes en peine.
Dans ces cas, l’idée est de ne pas dévier de sa ligne, donner, donner et se gérer. Car les kilos et les centimètres, dont Burgos est bien pourvu, ça pèse. Brandon Jefferson s’est mis à boiter, touché à la cuisse. DeAndre Lansdowne a écopé de sa deuxième faute (17-13).
La première couche n’allait pas suffire, évidemment, si tôt dans le match. Le banc strasbourgeois s’est mis en action, Udanoh et Cavalière aux lancers, Maille en pénétration et Jefferson sur une jambe. Le premier quart était dans la poche (25-15).
Une jolie farandole s’est efforcée de garder le rythme pour danser sur le parquet alors que les réserves étaient visiblement déjà entamées. La SIG avait encore quelques atouts dans sa manche. Bonzie Colson a dégainé de loin pour rester bien au-dessus de la ligne de flottaison (34-23). Bohecik y est allé de sa petite contribution (37-28).
Mais Benite a été l’auteur d’un 8-0 qui a tout changé, en mal (37-36). Dans ce contexte, l’action à 4 points de Jaromir Bohacik pour conclure la première moitié de match a fait un bien fou (43-37). « Ils nous sont rentrés dedans en seconde période, a constaté Jean-Baptiste Maille après coup. On n’a pas su garder notre avance, on n’a pas su assez faire la différence. » Et maintenant Saragosse Rivero a bientôt pesé de tout son poids dans la balance qui a penché peu à peu dans l’autre sens (47-43, 49-48) pendant que DeAndre Lansdowne écopait de ses troisième et quatrième fautes en tentant de verrouiller la raquette. Le diabolique Benite a placé pour la première fois Burgos devant et c’est devenu de plus en plus dur pour les hommes de Tuovi, McFadden donnant six points d’avance à l’équipe espagnole au buzzer du 3e quart (63-57).
En fait, c’était fini parce que Burgos n’a plus desserré son étreinte sur une rencontre devenue à sens unique et dans le mauvais. « Ça se joue malgré tout sur des détails, a encore regretté Jean-Baptiste Maille. Mais Burgos est le champion en titre et c’est bien pour une raison. C’est une équipe qui a l’expérience des grands rendez-vous. » La SIG vient d’en vivre un. Elle aura l’occasion d’en connaître un autre, un peu moins glorieux, avec la petite finale, dès dimanche, face à Saragosse (15h). Il était peut-être écrit que sa campagne de Russie serait ponctuée de défis espagnols. Du dernier, à son programme, dépend une troisième place. Ce ne serait vraiment pas si mal. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 25 Mai 2021 - 21:18 | |
| dna a écrit: La SIG réussit un énorme exploit à Dijon (81-87 ap) La SIG a renversé une JDA pourtant imbattable dans sa salle au terme d’un match épique où elle a encore affiché des ressources mentales épatantes (81-87 après prolongation). Elle s’installe avec un peu plus d’aise dans un top-4 où le dauphin aura subi deux fois sa loi. Il ne fallait pas les inviter car avec eux, on n’est jamais sûr de rien et on a même la certitude que jusqu’au bout, il s’agira d’en baver. Depuis l’automne, quand elle avait subi quelques déconvenues – notamment chez elle, face au Portel ou à Limoges –, la SIG semble s’être jurée de faire payer à l’un ou l’autre le sentiment humiliant qui a pu l’investir à l’époque.
Elle ne se décourage jamais, ce qui fait une bonne partie de son charme, et lui permet de briller par son talent, tout en contrariant quelques adversaires. Parfois, cela ne suffit pas comme à l’ASVEL, il y a six jours, mais la bande à Parker n’avait pas vraiment pu baisser la garde avant la fin (87-75).
Ce mardi, en revanche, son refus d’abdiquer a contribué à un énorme coup sur le parquet de Dijon, qui a concédé sa première défaite de la saison à domicile, son premier échec depuis novembre 2019 sur son parquet. Un réservoir de confiance bien rempli
Autant dire que tous les grands de l’Hexagone étaient passés à la moulinette en Bourgogne et c’est bien ce qui devait se passer pour la SIG au lendemain de la journée mondiale du bricolage.
La bande à Lassi Tuovi a subi. En manque de taille depuis la blessure de Yannis Morin à l’Astroballe, elle s’est fait contrer (trois fois) et n’a pu profiter de sa moisson de rebonds habituelle.
Elle s’est retrouvée dans les cordes (61-49) mais avec cinq marqueurs seulement en 40 minutes, elle a réussi à décrocher des extra-balles et profiter du tilt dans le camp d’en face, quand David Holston, Laurent Legname et les autres ont pris trois techniques en prolongation. Au fond de sa sacoche, elle a trouvé des outils rutilants pour démonter la belle mécanique bourguignonne.
« On savait que Dijon venait de jouer cinq matches en dix jours et pourrait être un peu fatigué, a expliqué Lassi Tuovi. On savait que si on arrivait à faire des stops, on pourrait les mettre en difficulté, même quand on était à moins 12. Après, Jaromir (Bohacik) a mis des gros shoots. On était sur le fil. »
Mais la SIG a regagné l’autre rive indemne, au terme d’un gros combat qui lui donne trois victoires d’avance sur Bourg-en-Bresse, ce qui n’est pas anodin à neuf matches de la fin pour elle. La sortie strasbourgeoise doit encore nourrir le réservoir de confiance, déjà bien rempli puisque tout le monde n’a pas brillé dans la capitale de la moutarde.
C’est comme si la SIG avait encore de la marge. « On s’était préparé à un match compliqué, on connaissait la série de Dijon dans sa salle, a commenté l’un des héros du soir après coup, Jaromir Bohacik, 15 points dans le quatrième quart temps à 5 sur 5 à trois points. Il fallait rester proche tout au long du match et guetter l’ouverture. C’est arrivé à ce moment du match. »
Le Tchèque a commencé le chantier, le capitaine DeAndre Lansdowne a été l’auteur de l’upercut, quasiment au buzzer qui a étourdi la JDA. La SIG a retrouvé son adresse pour renverser un grand du championnat.
« On a contrôlé en ayant entre cinq et douze points d’avance pendant presque tout le match, a constaté Lanurent Legname, l’entraîneur de Dijon. Mais Strasbourg, c’est du haut niveau. On a fait un bon match mais c’était une équipe de talent en face, un membre du top-4. » Avec son mental d’acier, la SIG n’y a jamais semblé autant à sa place. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Sam 19 Juin 2021 - 21:06 | |
| dna a écrit: Bonzie Colson (SIG) MVP du championnat Élite! Il a éclaboussé cette saison de sa classe et contribué au beau parcours de la SIG tant sur la scène hexagonale que continentale. Meilleure évaluation et deuxième marqueur du championnat, Bonzie Colson, l'ailier strasbourgeois, a été désigné MVP d'Élite. L’ailier américain de la SIG Bonzie Colson a été désigné meilleur joueur du championnat de France de basket-ball. Il succède au palmarès à David Holston, le meneur de Dijon, élu en 2019 avant une année 2020 blanche. Le joueur de 25 ans, qui avait déjà décroché la distinction de MVP de la Ligue des champions en mars, est récompensé pour sa saison exceptionnelle qui a contribué à la troisième place strasbourgeoise. Meilleur à l’évaluation dans l’Élite (19,1), deuxième marqueur du championnat (18,7 points par match), le numéro 50 a aussi eu le bon goût d’incarner un sens du collectif affirmé avec son attachement à défendre avec intensité. Juste devant Thomas Heurtel, le meneur de Villeurbanne, dans les suffrages, il sera l’un des arguments majeurs de la SIG dans le tournoi final. Bonzie Colson recevra d’ailleurs sa distinction avant le quart de finale programmé face à Boulogne-Levallois lundi. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 22 Juin 2021 - 8:12 | |
| Alsa'sports a écrit: Final 4 : la SIG remporte les 1/4 !
Opposée à Boulogne-Levallois à l’occasion des 1/4 de finale du Final 4, la SIG a brillamment réussi son entrée en s’imposant sur le score de 79-68. Une rencontre délocalisée à la Forest Arena de Gries en raison de l’Eurobasket actuellement en cours au Rhénus.
Dans une belle ambiance malgré le contexte sanitaire, les hommes de Lassi Tuovi sont parvenus à dérouler leur jeu et à venir à bout des Metropolitans 92. Une fois de plus, les Alsaciens ont pu s’appuyer sur les performances solides de Wainright (19 points), Udanoh (15 points) ou encore le MVP de l’année en Jeep Elite, Bonzie Colson et ses 14 points.
Les trois premiers quarts-temps sont disputés mais les coéquipiers de Léopold Cavalière parviennent à prendre complètement le dessus en remportant le dernier quart sur le score de 29-12. Avec ce succès, les Bas-rhinois s’ouvrent les portes de la demi-finale et affronteront l’Asvel ce jeudi à 21h. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Jeu 24 Juin 2021 - 21:19 | |
| dna a écrit: La SIG a lourdement chuté (83-67) face à l’ASVEL En demi-finale du championnat ce jeudi, la SIG a lourdement chuté (83-67) face à l’ASVEL qui a bien fait les choses pour espérer garder sa couronne. Pour les Strasbourgeois, la fin d’une magnifique saison s’avère un peu cruelle mais logique au regard du gros raté rouennais. Ont-ils abordé la demi-finale du championnat avec un trop-plein de confiance, avec l’espoir que leurs six victoires de rang avant allaient leur faciliter la tâche ?
Les Strasbourgeois avaient quitté l’Alsace mercredi le moral gonflé à bloc, avec l’envie d’accrocher le titre sans se cacher, leurs habitudes de gagner en tête. Mais tout s’est vite effondré dans l’Arena des enfants de Rouen où ils sont complètement passés à côté de leur match, perdus comme des bambins dans les allées d’un supermarché, se heurtant à la vitre des réfrigérateurs à surgelés ou aux rayons aux agencements piégeux. S’ils ont semblé imposer le rythme requis pour leur meilleur basket en tout début de match dans une salle aussi bien climatisée que mal garnie, la SIG a perdu le fil, trop vite. Aussi l’ASVEL a-t-elle mené sa barque en mère peinarde, presque en fumant la pipe, sous les yeux d’un Tony Parker qui a dû apprécier le spectacle. Une drôle de conclusion pour une jolie saison En fait, l’équipe strasbourgeoise a vite pu comprendre qu’elle aurait fort à faire. David Lighty, le meilleur joueur de la soirée, a ouvert la marque, Antoine Diot a immédiatement répondu à Brandon Jefferson, propulsé dans le cinq de départ après six semaines d’absence. Une passe décisive de Kris Richard vers Ike Udanoh permet aux Strasbourgeois de rester devant mais ouvre aussi une période de vaches maigres (8-10).
Diot est dans tous les bons coups, à la passe, aux paniers et l’ASVEL inflige un 11-0 qui fait mal (19-10). DeAndre Lansdowne et ses coéquipiers bafouillent leur basket, multiplient les pertes de balle – 8 sur le seul premier quart-temps –, se cherchent comme perdus sur le terrain, comme tendus par l’enjeu. Emblème des difficultés alsaciennes, Jean-Baptiste Maille enchaîne deux fautes, dont une antisportive et deux ballons perdus. Fin du 1er quart-temps : 21-12.
Sans inspiration, maladroite au possible, maniant le ballon comme une bombe sur le point d’exploser, la SIG est dans les cordes quand Lighty lance et conclut les actions d’éclat en rafale (28-14). En plus, Villeurbanne peut alterner en trouvant le grand Ismael Bako lâché dans la peinture où il a fait d’énormes dégâts à coups de “alley oops” (36-23). Bonzie Colson, auteur de son premier panier (15e ), n’est pas dans le soir de sa vie, de nombreux autres de ses camarades non plus. Le -12 à la pause est un moindre mal. Mi-temps : 43-31.
Enfin plus dure en défense, la SIG ouvre un œil. Et lorsqu’elle crache le feu avec une once de précision à longue distance, notamment par Jefferson, les débats se rééquilibrent.
Wainright dunke pour revenir un peu (51-47), mais l’ASVEL en remet une couche dans le sillage d’un temps mort de TJ Parker, renvoyant les Strasbourgeois à leurs immenses difficultés du soir à la faveur d’un 12-0 (61-47), en accumulant les lancers, les rebonds (13-2 pour Villeurbanne dans la période) comme une avance bien décourageante pour la bande à Lassi Tuovi. Fin du 3e quart-temps : 65-49.
Les choses ne s’arrangent pas et tournent même au vinaigre quand Diot, Paul Lacombe et Bako prolongent leurs leçons de fondamentaux pour prolonger la leçon de fondamentaux et contribuer à dépasser la barre du +20 (72-51).
Le match vire à la corrida, Léopold Cavalière écope de sa cinquième faute (34e ) et s’en va directement au vestiaire en claquant la porte alors que la SIG n’en finit pas de subir. Le but des cinq dernières minutes est de se préserver d’un humiliant -30 avec l’entrée des espoirs de l’ASVEL. Thomas Hieu-Courtois et Jayson Tchicamboud contribuent à éviter une trop grosse déculottée. Fin du match : 83-67.
Il n’empêche. Au regard de la jolie saison, cela aura vraiment été une drôle de conclusion. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 6 Juil 2021 - 21:11 | |
| dna a écrit: Lassi Tuovi et son staff prolongés jusqu’en 2023 La SIG mise sur un trio qui a fait ses preuves cette année. L'entraîneur Lassi Tuovi et ses deux assistants, Romain Leroy et Frank Kuhn, ont ainsi été confirmés jusqu’en juin 2023. Une demi-finale de Ligue des champions, une place dans le Final Four du championnat de France, des accessits individuels (le titre de MVP dans les deux compétitions pour Bonzie Colson): la SIG sort d'une saison pour le moins réussie, même si aucun trophée n'est venu récompenser son parcours.
Le trio de coaches, l'entraîneur Lassi Tuovi et ses deux assistants, Romain Leroy et Frank Kuhn, a de fait été confirmé jusqu’en juin 2023, a annoncé le club strasbourgeois ce mardi. "L’équipe a su répondre aux attentes fixées", rappelle le communiqué officiel. Pour le directeur sportif Nicola Alberani, "ces re-signatures sont des signaux très positifs. Le club, le Directoire et le Président en premier lieu, souhaitent miser sur la stabilité. Cela nous permet de nous projeter vers le futur. Pouvoir recommencer les saisons à venir avec le même staff sportif sera un atout fort pour la SIG".
Arrivé au club à l’été 2016, Lassi Tuovi a été l’assistant d’Henrik Dettmann puis de Vincent Collet à la SIG lors de la saison 2016/17. Revenu en Alsace en juillet 2018, l’actuel assistant coach de l’équipe nationale de Finlande, a été nommé entraîneur principal le 25 janvier 2020 avant d’être confirmé à ce poste l’été dernier jusqu'en juin 2022. Romain Leroy et Frank Kuhn, eux, ont rejoint la SIG l'été dernier. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 20 Aoû 2021 - 21:08 | |
| dna a écrit: John Roberson, nouveau meneur de la SIG La SIG était à la recherche d'un meneur expérimenté: elle vient d'officialiser le recrutement de John Roberson (32 ans, 1,80m), meneur américano-bosnien, champion de France avec Chalon en 2017 et vu à l'ASVEL. Pour diriger le jeu, la SIG ciblait un meneur expérimenté avec une bonne connaissance du championnat de France. Elle a trouvé son bonheur en engageant l'Américano-Bosnien John Roberson.
Le garçon est à la fois créateur et shooteur particulièrement habile à trois points.
John Roberson a passé deux saisons à l'Elan Chalon entre 2015 et 2017. Il a crevé l'écran avec une solide ligne de statistiques durant la première saison (14,6 points à 46,7% de réussite à 3 points, 2,4 rebonds et 6,1 passes décisives de moyenne).
La saison suivante, il a remporté le titre de champion de France 2017 face à la SIG après une excellente saison régulière (16,1 points, 3 rebonds, 7,2 passes décisives et 18,8 d’évaluation).
Il a ensuite mis le cap sur l'ASVEL (35 matches de championnat et 16 matches en Eurocup). Ses 42 points en 42 minutes avec un 11 sur 16 à trois points sur le parquet de Gran Canaria constitue toujours sa meilleure référence. Roberson est aussi passé par Krasnoyarsk en Russie (14,5 points, 2 rebonds, 5,6 passes décisives de moyenne), par Melboune (20,3 points de moyenne), puis Galatasaray avant que la pandémie ne stoppe la compétition. La saison dernière, il a porté les couleurs de l'Estudiantes Madrid. Il est également internation bosnien. Lassi Tuovi, coach de la SIG « John a un profil très intéressant. Il est bien connu en France. C’est le retour d’un ancien Champion, même si c’est un souvenir douloureux pour tout le monde ici, à commencer par moi car c’était ma première saison en France.
C’est la signature d’un joueur au parcours et à l’histoire assez similaire à celles que nous avons connues la saison dernière. Sa carrière a réellement débuté en Suède. C’est à ce moment là que j’ai commencé à le suivre. Il a su monter les échelons et jouer de plus grandes compétitions petit à petit. C’est ce que nous attendons de l’un de nos leaders. Il va nous apporter une capacité de tirs importante, du scoring, c’est certain, mais aussi de la création et du leadership.
Il va entrer dans le moule de ce que nous souhaitons : travailler dur, la joie, le jeu collectif et un peu de folie quand il le faudra. Enfin, sa maturité au poste de meneur sera un élément important. Il connait le championnat et la scène européenne. Il a montré avec Chalon qu’il pouvait être un top scoreur en France, l’a refait avec Melbourne et s’est montré plus organisateur avec l’équipe national de Bosnie. John et moi avons déjà pas mal échangé et je suis certain que nous avons trouvé le bon élément à ce poste ».
Nicola Alberani, directeur sportif de la SIG « Je suis très heureux de la signature de John Roberson. C’est un meneur d’expérience. Nous avons pris beaucoup de renseignements le concernant et nous avons été impressionné par le grand nombre de bons souvenirs qu’il a laissés dans beaucoup de clubs. Il va nous apporter de la création, une vraie identité et du leadership. Je suis certain, qu’avec lui, nous allons travailler dans la bonne direction afin d’améliorer encore ce que nous avons commencé à construire la saison passée. C’est un joueur qui a la faculté de pouvoir contribuer tout de suite dans notre système de jeu et nous apporter beaucoup de bonnes choses ». |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 5 Juil 2022 - 9:11 | |
| dna a écrit : la SIG directement qualifiée pour le tour principal Initialement qualifiée pour le tour préliminaire de la Ligue des champions, la SIG participera finalement directement à la saison régulière à la suite de l’éviction de Pau-Lacq-Orthez.
Le club béarnais est en proie à de gros problèmes financiers - un déficit de trois millions d'euros a été évoqué - et sous le coup d'un refus d'engagement en Elite - son appel sera examiné le 11 juillet.
La SIG fait donc partie des 28 clubs directement qualifiés pour le tour principal de la saison 2022/23 de la BCL, dont elle n'a manqué aucune édition depuis la création de l'épreuve en 2016. Le tirage au sort de la saison régulière sera effectué ce jeudi 7 juillet à 11h à Mies. Limoges et Dijon sont les deux autres représentants français dans cette compétition. |
| Lacuesta Joueur de national
Nombre de messages : 3304 Date d'inscription : 07/10/2017
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 6 Juil 2022 - 2:22 | |
| 6e participation d'affilée ! |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mer 6 Juil 2022 - 3:36 | |
| Je suis franchement content pour eux |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Lun 31 Oct 2022 - 11:36 | |
| dna a écrit :Paul Lacombe de retour à la SIG, c’est officiel ! En manque de temps de jeu à l’Asvel, l’arrière-ailier Paul Lacombe (32 ans, 1,95m) effectue son grand retour à Strasbourg, où il a évolué entre 2013 et 2017. De quoi redonner un peu d’enthousiasme aux supporters de la SIG, refroidis par le mauvais début de saison de leur équipe. Il fallait au moins ça, pour mettre du baume au cœur des fans de la SIG, après une entame de championnat très inquiétante (six défaites en sept journées). En annonçant ce lundi après-midi la signature, jusqu'en juin 2024, de Paul Lacombe, le club strasbourgeois a exaucé le souhait de ses supporters. Ces derniers n’en pouvaient plus d’attendre que la nouvelle soit officialisée, l’information ayant déjà filtré ce week-end.
Associé aux heures de gloire de la SIG, avec laquelle il a disputé quatre finales de Pro A, mais aussi remporté la Coupe de France et la Leaders Cup en 2015, l’arrière-ailier de l’Asvel va amener sa combativité à une équipe strasbourgeoise qui en a grandement besoin. Frustré par son temps de jeu à Villeurbanne (12 minutes de moyenne en Elite, 9 en Euroligue), il se dit « extrêmement heureux de revenir » en Alsace, dans le communiqué publié par son club. « Nous avons trouvé la bonne personne avec Paul », se réjouit le directeur sportif Nicola Alberani.
Lacombe (32 ans, 1,95m) aura un double objectif, dès dimanche (15h15) à Bourg-en-Bresse : prendre à nouveau du plaisir sur le terrain et aider la SIG à sortir de sa mauvaise passe. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 18 Nov 2022 - 6:24 | |
| dna a écrit :Luca Banchi en mission L’Italien Luca Banchi a officiellement pris la succession de Lassi Tuovi au poste d’entraîneur de la SIG ce jeudi. Egalement sélectionneur de la Lettonie, il doit sortir une équipe de l’ornière, dernière de l’Élite. Si le basket contribue à faire rebondir le ballon tout autour de la planète, le vin a, lui aussi, quelques talents à l’internationale. Luca Banchi, le nouvel entraîneur de la SIG, a sillonné son pays natal, une partie de l’Europe (Russie, Allemagne et Grèce) et traversé l’Atlantique pour sa passion sportive. Mais concernant la France, le rapport se révèle plus liquide, pour l’instant. Le vignoble alsacien attendra « Quand j’avais croisé Vincent Collet, ici, au Rhenus, avec l’AEK Athènes ( en Ligue des champions ), on avait échangé des petits cadeaux, indique l’entraîneur italien de 57 ans. Je crois bien qu’il m’avait offert du crémant et du Gewurztraminer et moi du Brunello. » Néanmoins, l’Italien nommé jusqu’en juin 2023 pour sauver la patrie ne compte pas explorer le vignoble local de sitôt.
Le club strasbourgeois est dans une urgence absolue. « On doit sortir de la zone rouge le plus vite possible, a lâché le président Martial Bellon. Nous nous sommes mis d’accord pour arrêter avec Lassi ( Tuovi ) qui est un type bien. On ne peut pas laisser les choses se faire. On est conscient que des grands clubs, Chalon, Nancy, Pau-Orthez ou Limoges sont descendus en Pro B. »
Ainsi, Luca Banchi a l’importantissime mission d’éviter qu’un début de saison raté ne se transforme en catastrophe industrielle. Il a rencontré son groupe, à deux jours d’un match à ne pas rater, samedi, face à Fos-sur-Mer. En s’appuyant sur une expérience de près de 35 ans, le sélectionneur letton s’en remettra à quelques principes essentiels.
« On est dans une situation très inconfortable, souligne-t-il. On devra répondre vite, avec de l’agressivité en mettant la bonne énergie pour remédier à une situation d’urgence. Je dois prendre le meilleur de chaque joueur pour élever le niveau. » S’il va donc découvrir la France et « un championnat en constant progrès avec des budgets en hausse », Luca Banchi ne déboule pas non plus ni en terre inconnue, ni sur une lande brûlée. Il a croisé quelques joueurs de la SIG dans le passé.
« Je connais le coach à qui je succède et qui est l’un des plus prometteurs d’Europe, précise-t-il également. Je m’appuierai sur la structure qu’il a mis en place. Car si cela n’a pas marché jusqu’ici, c’est pour plein de raison. »
Le Toscan qui s’est révélé sur le banc de Sienne, bastion majeur du basket transalpin jusqu’à sa faillite en 2014, esquisse les axes d’une relance. Sur le terrain, l’idée n’est pas de faire compliqué.
« J’ai une vision du basket, mais je dois avant tout m’adapter aux compétences du groupe, explique le double champion d’Italie avec deux clubs ( Sienne en 2013 et Milan en 2014 ). On trouvera la voie en retrouvant la confiance qui passe par des victoires. Après, sur le parquet, il y a des principes incontournables, faire les efforts défensifs, partager la balle, jouer ensemble, travailler dur. »
Les résultats ne viendront pas d’eux-mêmes et l’avenir immédiat est tout ce qui compte. « On va faire des ajustements pour le match de samedi, mais je ne veux pas non plus que le joueur hésite, détaille-t-il. On veut aussi être vraiment compétitif à Bursa trois jours après en coupe d’Europe. Et il n’est pas question de se projeter plus loin. On est comme à vélo au pied de la montagne, on ne sait pas combien de temps cela mettra pour la gravir, mais on y mettra toute notre énergie. »
Luca Banchi avait coupé avec un long parcours en club à l’été, après une saison 2021-2022 à Pesaro. Il s’était refusé à replonger immédiatement dans un quotidien ponctué par des passages à la salle.
« Je veux faire des choses qui me rendent heureux » « La vie d’un coach est d’être à la salle tous les jours, conclut-il Mais il y a des moments dans la vie où tu relativises, où tu n’es pas obligé d’accepter toutes les propositions. Maintenant, ce qui m’importe, c’est de nourrir ma curiosité en termes de basket. Pour ça, j’ai traversé l’Atlantique, je coache l’équipe de Lettonie. Désormais, je veux faire des choses qui me rendent heureux. »
Pour quelque temps, cela devrait d’abord passer par un retour de la SIG sur le chemin de la victoire. Encore du mouvement à prévoir
Le changement sur le banc ne devrait pas constituer le dernier ajustement dans le groupe strasbourgeois.
En effet, l’ailier Stanley Okoye, décevant depuis le début de saison, ne bénéficiera pas de l’éviction de Lassi Tuovi qui l’avait laissé deux fois en tribune lors des trois derniers matches et sur lequel le club strasbourgeois ne compte plus.
« Il n’est pas dans le programme technique du club, a indiqué Nicola Alberani, le directeur sportif. Il est clair que l’on a fait des erreurs, on cherche à les corriger. On regarde le marché pour trouver la solution. Et Luca (Banchi) nous indiquera aussi ses décisions à propos des meilleures choses à faire. »
Ainsi, la SIG s’appuiera sur un groupe de neuf pros pour battre Fos-sur-Mer, samedi, au Rhenus. Cette rencontre correspondra à la première du Letton Kaspars Berzins, le pigiste médical d’Ike Udanoh. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Jeu 15 Juin 2023 - 11:04 | |
| dna a écrit :L’après-Bellon commence lundi à la SIG Le président de la SIG, Martial Bellon, va tourner une longue page dans quelques mois et confier le club à un nouveau numéro un : Pierre Burgun et Olivier Klotz sont en lice pour lui succéder. L’intersaison de la SIG s’annonçait mouvementée avec une fin de cycle sportif, un changement d’entraîneur programmé et l’incertitude qui entoure le club strasbourgeois quant à une campagne européenne, son ADN à force d’avoir pris l’habitude d’y participer.
Le grand chamboulement ne s’arrêtera pas aux limites du terrain, à la rotation des joueurs, aux occupants du banc et aux compétitions à venir. Dans les coulisses, un changement majeur se prépare et connaîtra un épisode significatif lundi. « On poursuit un processus en douceur » Le conseil de surveillance du club, présidé par Robert Fedida, se réunira et n’aura pas qu’à évacuer les affaires courantes. En effet, à cette occasion, le successeur de Martial Bellon sera désigné.
« C’est un non-événement, précise ce dernier, numéro un du club depuis 13 ans. J’ai annoncé il y a quelques semaines que je souhaitais passer la main. Je vais encore rester président pendant quelques mois. Je ne vais pas partir tout de suite. On poursuit un processus en douceur. »
Il n’empêche. Le deuxième club alsacien en termes de budget, d’affluence, d’audience et d’importance va changer de tête. Et cela n’a rien d’anodin.
C’est même une page majeure qui se tourne actuellement pour la SIG qui a su s’ancrer parmi les bastions du basket français sous la houlette de celui qui avait débarqué comme pompier de service et partira après avoir assuré le basculement de son écurie dans le XXIe siècle.
L’intéressé a quelques raisons de vouloir passer la main. La saison 2022-2023 n’a pas été de tout repos avec un début d’exercice complètement raté, l’éviction du coach Lassi Tuovi intervenue en novembre, une course-poursuite angoissante pour s’offrir une dernière ligne droite avec du piment.
Pourtant, au final, la participation aux play-offs, aux demi-finales de la Coupe de France et aux quarts de finale de la Ligue des champions ressemble à tout sauf à un raté.
Trouver un successeur qui saura entretenir la flamme Mais lors de la conférence de presse de fin de saison, Bellon n’avait pas tu non plus des impressions mitigées. Sans y trouver une quelconque cause au changement majeur en gestation, il avait constaté les difficultés financières rencontrées.
« Ce sera avant deux ans », avait-il lâché en indiquant que son bail de président touchait à sa fin. Il faudra attendre moins de deux mois pour connaître le 8e président d’un club qui vogue en père peinard vers son centenaire, programmé dans six ans.
« Il a eu quelques problèmes de santé, souligne un observateur avisé du club. Il a été rudement touché par le Covid. » Comme Dustin Hoffmann dans Rain Man s’interroge en boucle « qui est sur la première base », l’important en pareil processus est de trouver un successeur qui saura entretenir la flamme.
En la matière, deux candidats sont en lice pour prendre la succession. Le premier, Pierre Burgun, s’est intégré dans le paysage progressivement, intégrant le directoire pour signifier l’engagement financier de l’entreprise qu’il dirige, les montres Pierre Lannier.
Le second, Olivier Klotz, y est apparu plus récemment mais dispose, à la faveur de son statut de n°1 Grand-Est du Medef, d’un carnet d’adresses assurément appréciable au moment de redonner un coup de « boost » à une SIG bien établie dans le top-8 hexagonal mais en manque de moyens sans doute pour passer la vitesse supérieure.
« Il est et restera un grand président de la SIG » Il est à espérer que l’incertitude ne bascule pas dans un duel. On se souvient que Martial Bellon avait déboulé à la SIG pour pacifier un champ de ruines après la guerre qui avait opposé deux camps rivaux dans la reprise, une équipe menée par Carlo Wilm d’un côté, une autre par Alain Saint-Michel.
La mairie, plutôt inspirée, avait choisi de confier l’affaire à un troisième larron, Martial Bellon sous la férule duquel le club strasbourgeois a accumulé plus de succès que d’échecs.
« Nous ne sommes pas destinés à donner notre avis, explique Owusu Tufuor, l’adjoint aux sports de la Municipalité, évidemment attentif au sort de l’un de ses principaux ambassadeurs. La SIG est une entreprise privée et ses dirigeants sont responsables. Martial Bellon a toujours travaillé sérieusement. Il prend la décision, sans doute au moment opportun, de céder la présidence. Ce que je peux dire, c’est qu’il est et restera un grand président de la SIG »
Le logement du club, le Rhenus, est au centre de moult attentions municipales et la rénovation de la salle de près de 6 000 places constitue un enjeu essentiel pour envisager une suite ambitieuse à un club qui compte.
En la matière, Martial Bellon entend veiller au grain, désireux de concrétiser la rénovation d’un équipement indispensable au club dont il aura assuré un appréciable héritage. L’idée n’est pas de partir d’une page blanche mais d’écrire de nouveaux chapitres. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Mar 20 Juin 2023 - 4:46 | |
| dna a écrit :Klotz, prochain président de la SIG Le conseil de surveillance de la SIG a décidé de confier la succession de Martial Bellon à Olivier Klotz, président du Medef Alsace. Le passage de témoin à la tête du club strasbourgeois est programmé pour le début de l’automne. Le conseil de surveillance de la SIG ce lundi a tranché. Ses 16 membres réunis au Rhenus ne se sont pas contentés de gérer les affaires courantes d’apprécier la saison écoulée, de brosser les perspectives pour la prochaine et de se consacrer à quelques formalités administratives.
Une question qui vaut son pesant de cacahuètes ou tout du moins compte à des échéances habituellement lointaines était à l’ordre du jour : qui doit succéder à Martial Bellon, président du club depuis 2010, désireux de passer la main après des années de bons et loyaux services, touché par des problèmes de santé qui lui ont suggéré qu’il était temps de passer la main ?
« 8-8 au terme du premier tour » Des deux candidats en lice, Olivier Klotz, est sorti du chapeau, peu avant 20h30, un communiqué officialisant le choix intervenu au terme d’une réunion d’un peu moins de deux heures. Le processus a eu le mérite de ne pas durer pour durer.
Il n’en a pas pour autant manqué de suspense. « On s’est retrouvé à 8-8 au terme du premier tour et on a procédé à un vote à main levée et, dans ces cas-là, la voix du président fait la décision, souligne Robert Fedida qui assume son choix. Je suis heureux de voir qu’il y avait deux candidats de qualité avec chacun leur propre projet, qu’il y ait eu de l’engouement pour briguer la présidence. Olivier Klotz m’a convaincu lors de son audition du mois de mai. »
Le président du Medef Alsace, directeur général de la société allemande Heuft (embouteillage), est apparu récemment dans les coulisses du club quand son concurrent, Pierre Burgun, avait matérialisé un engagement de longue date. Ce dernier, à la tête d’un gros sponsor au côté de la SIG depuis 2015, les montres Pierre Lannier, avait intégré le directoire il y a quatre ans.
Le charme de la nouveauté a peut-être fait son effet. Le programme de l’élu qui entend faire passer le budget de la SIG à 10 millions d’euros – contre moins de 7 cette saison – a pesé dans la balance, assurément.
« Il a l’étoffe et le carnet d’adresses, considère le président du conseil de surveillance. Je suis heureux que la décision a pu être prise sans qu’il y ait de guerre de tranchées. » En effet, le précédent passage de témoin avait donné lieu à un conflit entre deux camps candidats à la succession de Jérôme Christ, ce qui avait contraint la municipalité à promouvoir un troisième homme en mesure de pacifier le panorama, Martial Bellon.
Ce dernier passera la main à l’automne, à la fin de septembre ou au début d’octobre alors que les mois de décembre ou janvier étaient envisagés dans un premier temps.
« On saura à ce moment si le chantier du Rhenus se fera ou pas, considère Robert Fedida. Il y a quelques mois pour assurer la transition. Le nouveau président se retrouve à la tête d’un club bien structuré avec un directeur sportif ( Nicola Alberani ), un directeur général ( Laurent Freysz ) et on sort d’une saison très compliquée mais la SIG a perdu face au futur champion de France en championnat (Monaco), au futur vainqueur de la Ligue des champions (Bonn) en coupe d’Europe et le public continue de suivre cette équipe. »
Si le club a connu 400 000 euros de pertes sur les douze derniers mois et vivra avec une masse salariale en baisse en 2023-2024, il a rempli ses derniers objectifs sportifs et a brossé quelques perspectives intéressantes pour la suite au niveau de son effectif. Olivier Klotz ne débarque assurément pas sur un champ de ruines. Et au regard du bilan de son prédécesseur, il aura un peu la pression.
« Président, c’est tâche noble et exigeante, cela demande du doigté et de l’engagement personnel », conclut le président du conseil de surveillance. L’élu aura vite l’occasion de s’en rendre compte. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Ven 23 Juin 2023 - 4:57 | |
| dna a écrit :La colère gronde à la SIG après l'élection d'Olivier Klotz à la présidence Loin de la mer d’huile décrite par certains, les coulisses de la SIG sont le théâtre d’une bataille en règle depuis l’élection d’Olivier Klotz à la succession de Martial Bellon. Le club strasbourgeois pourrait ne pas sortir indemne d’un été qui s’annonce finalement meurtrier. Il y avait deux candidats en lice pour succéder à Martial Bellon à la tête de la SIG depuis 2010, désireux de passer la main. Le conseil de surveillance du club, réuni lundi, n’a pas manqué de surprendre en donnant sa préférence à Olivier Klotz. Ce nouveau venu dans le panorama, au carnet d’adresses assurément bien rempli avec sa casquette de président du Medef Alsace, a devancé d’une (très) courte tête Pierre Burgun.
Un million d’euros ou presque à vite trouver Ce dernier, à la tête d’un gros sponsor du club depuis 2015 – Pierre Lannier –, est un familier du club dont il a intégré le directoire il y a cinq ans. L’élection a dépendu du choix de Robert Fedida, dont la voix a compté double au terme d’un premier tour qui s’est soldé par huit voix pour chacun des candidats. Mais si le processus s’est organisé en bonne et due forme, il n’a pas convaincu nombre de soutiens de la SIG. Parmi les actionnaires et les sponsors, la colère gronde. « Alors que Martial Bellon a annoncé qu’il passait la main en novembre, alors que tout le monde considérait que Pierre Burgun était l’héritier légitime, tout a changé à partir de la mi-mars, regrette Christophe Schalk, un actionnaire mécontent du verdict. Les actionnaires n’ont pas été informés des projets des deux candidats. Je suis président de la commission finances du conseil de surveillance. Et je suis très inquiet. Des figures comme Alain Saint-Michel envisagent de donner leur lettre de démission. »
Ce dernier est resté immuablement fidèle à un club qu’il a présidé dans un lointain passé. Son départ des arcanes de la SIG aurait valeur de symbole. Mais le mouvement pourrait ne pas se limiter à quelques-uns.
Et des désaffections en cascade risquent de fragiliser un club dont les finances ont été durement éprouvées ces derniers temps.
Une recapitalisation imposée par la Ligue Martial Bellon a évoqué 400 000 euros de pertes pour la saison écoulée. La SIG serait plus proche des – 500 000. La Ligue Nationale de Basket aurait imposé une recapitalisation de 300 000 euros pour la saison à venir.
Et dans le même temps, les départs de six à sept actionnaires ainsi que d’une douzaine de gros sponsors, font craindre une amputation de plus de 500 000 euros de ses finances. Un trou d’un million d’euros ou presque serait à combler pour éviter une embardée.
« Le club s’est dispersé depuis plusieurs saisons en se concentrant sur le projet Arena et la différence entre les deux candidats à la succession de Martial Bellon s'exprime surtout autour de la question de l’équipement, poursuit Christophe Schalk. Or la ville sait que la salle ne se fera pas. En la matière, il faut simplement prévoir un plan B avec une remise à niveau de la salle. Robert Fedida a indiqué qu’il n’y avait pas eu de guerre de tranchées autour du conseil de surveillance. Or il semble bien qu’il y en ait eu.» «Je soutiens la SIG pour ses valeurs» Le serpent de mer SIG Arena continue d’imposer son ombre sur le club. Si Martial Bellon ne doit passer la main qu’au début de l’automne, c’est d’ailleurs pour que ce dossier sensible soit tranché lors de la passation de pouvoir.
En attendant, depuis mardi, les échanges hostiles au processus en cours se sont multipliés. « Il y a toujours des râleurs, des gens opposés au changement et à la nouveauté », soulignait un dirigeant observateur des derniers épisodes. Il serait tout de même préférable qu’ils ne soient pas trop nombreux.
Dans son projet, Pierre Burgun avait affiché le soutien à sa candidature de près de 40 actionnaires pesant 400 000 euros. Il est à espérer que tous ne tournent pas le dos au futur président.
« Nous n’avons pas été associés à la décision et c’est choquant, indique Denis Dotter à la tête de la bijouterie Franc’or à Dorlisheim. Je ne suis qu’un tout petit actionnaire, c’est vrai, mais je soutiens la SIG avec passion, je soutiens la SIG pour ses valeurs. Et là, elles n’ont pas été respectées. C’est un projet politique qui a été privilégié plutôt qu’une certaine continuité. » Pacification le 3 juillet ? Les 104 actionnaires ont en tout cas été invités à rencontrer l’heureux élu le lundi 3 juillet. Olivier Klotz a intérêt à être convaincant car ils sont plusieurs à vouloir se détourner du club strasbourgeois. Il est à peu près sûr que Pierre Burgun ne sera pas de la partie. Ce dernier qui n’a pas remis, pour l’heure, son engagement dans le capital du club, a envoyé sa lettre de démission du directoire ainsi que du comité de direction de SIG Arena.
En quittant le CSP Limoges pour la SIG à l’intersaison, Massimo Cancellieri espérait en avoir fini avec un club aux coulisses bouillonnantes. Le technicien italien désigné pour prendre la succession de Luca Banchi sur le banc strasbourgeois peut se rendre compte qu’en termes de montée en température l’Alsace sait y faire aussi. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Dim 10 Sep 2023 - 9:25 | |
| equipe a écrit :L'Allemagne championne du monde après sa victoire sur la Serbie Emmenés par Dennis Schröder, les Allemands ont dominé la Serbie en finale (83-77) pour décrocher le premier titre mondial de leur histoire, dimanche à Pasay (Philippines). L'Allemagne est championne du monde pour la première fois de son histoire. Sensationnelle tombeuse des États-Unis en demi-finales (113-111), la Nationalmannschaft a dominé en finale l'inattendue Serbie (83-77), dimanche à Pasay (Philippines). Après une première période très accrochée (47-47 à la pause), elle s'est brutalement détachée au score en passant un 13-2 en quatre minutes au troisième quart (64-53) et a résisté au retour serbe dans les derniers instants. Dennis Schröder (26 pts), déjà diabolique contre les Américains, a été le grand artisan du triomphe.
Ce sacre n'est pas totalement une surprise. Contrairement aux autres favoris (États-Unis, France, Australie, Espagne, Slovénie), les Allemands ont confirmé leur montée en puissance après leur médaille de bronze à l'Euro à domicile il y a un an. Ils n'ont perdu aucun de leurs huit matches de la compétition, à Okinawa (Japon) puis aux Philippines, même s'ils ont eu très chaud en quarts de finale contre la surprenante Lettonie (91-89). Emmenés par leurs deux stars, Schröder et Franz Wagner, ils s'annoncent comme de vrais candidats au podium des Jeux Olympiques de Paris l'été prochain (26 juillet-11 août).
C'est le deuxième titre international remporté par l'Allemagne après l'Euro 1993 décroché sous la direction de... Svetislav Pesic, l'actuel sélectionneur serbe. Son meilleur résultat en Coupe du monde remontait à 2002, une médaille de bronze remportée sur les ailes du MVP Dirk Nowtizki. Le palmarès du Mondial-2023
1. Allemagne 2. Serbie 3. Canada 4. Etats-Unis 5. Lettonie ... 18. France |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) Dim 2 Juin 2024 - 11:03 | |
| dna a écrit :Laurent Vila est le nouvel entraîneur de la SIGAu lendemain de la séparation avec son entraîneur Massimo Cancellieri, la SIG a annoncé, ce dimanche, la signature pour deux saisons de Laurent Vila, l'ancien technicien de Pau et de Cholet.La place n'a pas eu le temps de refroidir. Après avoir acté, samedi, la séparation avec son entraîneur Massimo Cancellieri, la SIG a dévoilé, ce dimanche, l'identité de son successeur pour les deux prochaines saisons : Laurent Vila (48 ans), l'ex-entraîneur de Pau et de Cholet.Petit clin d'œil de l'histoire, le nouvel entraîneur strasbourgeois a débuté sa carrière il y a 25 ans, à... Colmar en qualité de coach des cadets France et de l'équipe féminine en Nationale 1B. « Avant même d'intégrer l'Elan Béarnais, j'étais à Colmar à la fin des années 90 et je venais voir des matches de la SIG durant trois ans », a confié le natif de Céret (Pyrénées-Orientales) sur le site de son nouveau port d'attache. Entraîneur de l'année en 2023C'est à Pau que Laurent Vila a fait l'essentiel de son parcours, comme directeur du centre de formation tout d'abord (2000-2006), puis comme assistant-coach de Claude Bergeaud (2012-2015), Eric Bartecheky (2015-2017) et Serge Crèvecoeur (2017-2018) avant de devenir le n°1 de janvier 2018 à mars 2021.Celui qui a occupé le poste d’assistant de l’Équipe de France U20 lors de plusieurs campagnes estivales a exercé ces trois dernières saisons à Cholet, se hissant en finale de la FIBA Europe Cup en 2023. Il a été nommé entraîneur de l'année en Elite cette saison-là. |
| Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Basket (+ SIG) | |
| |
| |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|