Bakary Koné prêté à Strasbourg
Le défenseur burkinabé Bakary Koné est prêté au RC Strasbourg par Malaga.
Malaga a officialisé ce samedi le prêt du défenseur central Bakary Koné à Strasbourg. L'international burkinabé, 29 ans, ne s'est pas imposé en Andalousie, où il n'a disputé que sept rencontres de Liga la saison passée. Il s'agit de la neuvième recrue strasbourgeoise de l'été, en attendant sans doute le prêt du latéral droit Dimitri Foulquier.
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Koné à la relance
Après deux saisons délicates, le défenseur central burkinabé Bakary Koné, qui part aujourd’hui en sélection, a été prêté par Malaga au Racing. Il rêve déjà du onze de départ.
Il le dit lui-même : « J’ai joué à la Meinau avec Guingamp en Ligue 2 et j’y ai de très bons souvenirs. » Et pour cause ! C’est dans son nouveau jardin que Bakary Koné, prêté sans option d’achat par Malaga hier matin (*), a inscrit son premier but en L 2 le 28 novembre 2008. Arrivé en France deux ans plus tôt, le défenseur axial avait ce jour-là ouvert à En Avant la voie d’un succès 2-0.
Aussi n’a-t-il pas tergiversé lorsque le Racing s’est manifesté. En Andalousie, l’international burkinabé, qui y avait signé il y a un an jusqu’en 2019, était dans une impasse.

« Mais seule la compétition dira où j’en suis vraiment »

« Je me suis blessé peu après mon arrivée. Pendant mon absence, les résultats n’ont pas suivi et les dirigeants ont changé de coach. Michel (ancien entraîneur de l’OM) a été nommé. Il ne m’a pas vu jouer, mais n’a jamais compté sur moi. Ensuite, j’ai disputé, blessé, la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon en janvier-février (le Burkina Faso, éliminé aux tirs au but par l’Égypte en demi-finale, a fini 3e ). En rentrant, je me suis fait opérer le 16 février d’une calcification au talon d’Achille qui me handicapait depuis trois ans et demi. Aujourd’hui, tout va bien. Je ne sens plus de douleur. J’espère vite retrouver mon meilleur niveau. »
Dès hier, l’ex-Guingampais (2006-2011, 76 matches de L2) et Lyonnais (2011-2016, 89 matches de L1) a taquiné le ballon avec ses nouveaux camarades de jeu.
Il se dit « prêt physiquement », mais en manque de rythme. « J’ai fait toute la préparation avec Malaga. Je suis en pleine forme. Mais seule la compétition dira où j’en suis vraiment. Je suis pressé de le savoir. Le foot, c’est comme le vélo : on ne le perd jamais. »
Cet après-midi, la 9e recrue de l’été ne sera toutefois pas à Guingamp pour soutenir les “Bleus”. Mais son excuse est recevable.
« Je rejoins ce dimanche ma sélection au Portugal pour deux matches décisifs contre le Sénégal (à Dakar le 2 septembre et à Ouagadougou le 5) en qualifications de la Coupe du monde 2018 (**). Ces deux matches me permettront de juger mon niveau et me remettre en jambes. »
Car il souhaite se mettre dès que possible au service d’un Racing qu’il tenait à rejoindre.
« J’ai eu d’autres opportunités. Mais il était important pour moi d’aller là où on avait vraiment besoin de moi après une saison presque blanche (sept matches de Liga). Je suis super content de retrouver la France et la Ligue 1.»

Sur les conseils de Bassila

« Strasbourg est un très grand club, historique, poursuit-il. Quand on voit ce qu’il a traversé et la vitesse à laquelle il est remonté, ça veut dire qu’il est ambitieux. C’est un challenge pour moi que de l’aider à poursuivre sur sa lancée. Christian Bassila, qui est comme mon grand frère depuis que nous avons évolué ensemble à Guingamp, a joué ici et m’a beaucoup parlé du Racing. Je n’ai pas hésité. »
S’il compte s’inscrire dans le projet collectif, le défenseur central ne cache pas son objectif personnel : « Être titulaire. »
(*) En réalité, les deux clubs ont conclu un accord tacite – non consigné dans le contrat – selon lequel ils pourront discuter l’été prochain d’un achat du Burkinabé par le Racing, sur la base d’un montant déjà défini, mais confidentiel.
(**) Le Burkina est coleader du groupe D, à égalité avec l’Afrique du Sud, avec quatre points en deux matches. Le Sénégal est 3e avec trois points et le Cap-Vert de l’autre Strasbourgeois Nuno Da Costa, 4e et dernier avec deux défaites.
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Koné, dans tous ses états
Responsable, malgré lui, du deuxième but de l’OM dimanche à la Meinau, Bakary Koné s’est révolté et a vite égalisé. Même si le Racing s’est fait reprendre, le Burkinabé juge positif ce deuxième nul consécutif.
A son grand étonnement, Bakary Koné n’a, selon la Ligue de Football Professionnel, pas marqué contre son camp dimanche le 2e but de l’Olympique de Marseille à la Meinau (3-3).

Mais le défenseur axial burkinabé, qui a égalisé juste après, ne se dérobe pas et assume sa responsabilité. Retour sans faux-fuyant sur une soirée riche, pour lui, en émotions extrêmes.
« Ce but m’a énervé »

– Bakary, le deuxième but marseillais, un centre cadré que vous avez dévié de la tête, a fait l’objet d’un débat. La LFP juge que vous n’avez pas marqué contre votre camp. Et vous ?

– Dans mon esprit, c’est clair : c’est moi qui marque. Sur le centre de Sanson, je suis au marquage de Mitroglou dont je pense qu’il va contrôler dos au but. Je suis collé au Grec. Il me tient le maillot.

Finalement, il rate le ballon que j’effleure du visage de manière involontaire, mais suffisamment pour tromper mon gardien (Bingourou Kamara). C’est un coup malheureux.

– À quoi avez-vous songé à cet instant ?

– Qu’il fallait tout de suite se remettre dans la partie. Pas seulement moi, l’équipe aussi. En fait, ce but m’a énervé parce que je touche malencontreusement le ballon et révolté parce que notre performance était à la hauteur.

J’ai sonné la révolte. Je voulais que nous hissions encore notre niveau pour revenir le plus vite possible au score. Je crois que ça a remis tout le monde dans le droit chemin et décuplé notre rage de vaincre. Nous voulions tous tellement gagner. Si nous avions baissé les bras, nous aurions ouvert une voie royale aux Marseillais.

– En l’absence de Kader Mangane, blessé, Thierry Laurey vous a promu capitaine. Ce brassard a-t-il exacerbé votre sens des responsabilités ?

– Je suis venu ici pour apporter un plus. Je me sens impliqué. C’est un devoir de donner le meilleur de moi-même.

Le sens des responsabilités, je l’ai. Je suis capitaine du Burkina Faso. Je l’ai aussi parfois été à Lyon et Guingamp. Mais dans ce groupe du Racing dont l’esprit est très bon, tout le monde pourrait l’être.
« Marquer des deux côtés, c’est la quatrième fois que ça m’arrive »

– Si l’OM l’avait emporté 2-1, l’auriez-vous mal vécu ?

– Je m’en serais voulu toute la semaine, d’autant qu’à mes yeux, ce match devait être le révélateur de ce à quoi nous pouvions aspirer cette saison.

– Votre égalisation a-t-elle été un soulagement ? Ce n’est pas si fréquent de marquer pour les deux camps…

– Détrompez-vous, c’est la quatrième fois que ça m’arrive. Mais c’est vrai que lorsque j’ai égalisé dans ce contexte si particulier, ç’a été un grand soulagement.

Autant qu’à moi, j’ai pensé à mes coéquipiers qui ont fait un match énorme et au public qui, du début à la fin, nous a poussés à nous surpasser. Nous n’avons pas baissé la tête. Au contraire, nous l’avons relevée.

– En laissant tout de même échapper deux points ?

– C’est une frustration, car nous avons fait ce qu’il fallait pour gagner, en nous offrant notamment cette balle de match, de 4-2, que nous n’avons pas concrétisée.

Mais notre prestation est positive. Elle prouve que nous pouvons nous hisser à la hauteur de la Ligue 1. Nous devions réaliser un tel match contre un gros pour prendre conscience que les autres ne sont pas meilleurs si nous nous montrons appliqués.

Si nous sommes capables de tenir tête à l’OM, nous devons l’être d’en faire autant face aux autres. En restant concentrés, les résultats seront tôt ou tard au rendez-vous.

– Le prochain match vous emmène à Nice face à des Aiglons qui restent sur deux revers en Ligue 1 et ne sont que 14es , mais jouent plutôt bien…

– Je les suis depuis quelques saisons. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont terminé 3es la saison passée et disputent l’Europa League.

Ils ont pour l’instant un peu plus de mal cette saison, mais jouent bien au ballon, avec de très bons joueurs. Après nos nuls à Dijon (1-1) et contre l’OM (3-3), il nous manque une victoire pour lancer totalement notre saison.

J’espère que nous irons la chercher à Nice ou, à défaut, que nous en rapporterons au moins un point.
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Koné, façonné à Guingamp
Le défenseur burkinabé du Racing Bakary Koné a découvert le football professionnel à Guingamp à 18 ans en 2006. Parti en 2011, il retrouvera, avec plaisir mais sans faire de sentiment, le club costarmoricain.
Il avait signé trop tard à Strasbourg, le samedi 26 août, pour pouvoir jouer le lendemain à Guingamp (défaite 2-0, 4e journée de Ligue 1). Même s’il n’était pas qualifié, Bakary Koné avait pourtant un temps envisagé de s’y rendre pour y retrouver un En Avant qu’il avait rejoint en 2006. À 18 ans, le défenseur central débarquait alors de Ouagadougou. Il allait passer cinq saisons dans les Côtes d’Armor, avant de rallier Lyon en 2011.

« Ça m’aurait fait chaud au cœur et ç’aurait été un grand plaisir de revoir le public guingampais et tous les gens du club avec lesquels je me suis bien entendu, regrette avec le recul le grand “Bako”. Mais ce dimanche-là, j’avais un rassemblement avec l’équipe nationale du Burkina Faso. »
« Quand tu joues dans un club, tu lui restes lié »

À défaut d’avoir rejoué au stade de Roudourou, le Burkinabé croisera la route de l’EAG ce vendredi (20h45) à la Meinau en ouverture du cycle retour. L’occasion d’exhumer des souvenirs encore vivaces, malgré les années qui filent.

« De bons souvenirs, même si nous évoluions en Ligue 2 (1). En Avant était une grande famille, avec des bons mecs. Nous passions beaucoup de temps ensemble. Avec ce groupe, nous avons fait beaucoup de belles choses. La victoire en Coupe de France 2009 a été formidable (2). Cette époque correspond pour moi à la naissance d’une grande équipe. »

Difficile de le contredire, car pour la première fois de son histoire, le club costarmoricain a entamé le 5 août dernier sa 5e  saison d’affilée en L1. Lui s’en est allé à l’été 2011 pour signer à l’OL avec qui il a remporté une 2e  Coupe de France au printemps 2012. « Ce sont mes bonnes prestations à Guingamp qui m’ont permis de m’engager dans un club comme Lyon. »

Depuis, le néo-Racingman n’a jamais cessé de suivre son premier port d’attache en France. « Quand tu joues dans un club, tu lui restes lié et tu continues de le soutenir. Je connais encore beaucoup de monde dans l’encadrement et même quelques joueurs, comme Christophe Kerbrat et Moustapha Diallo, sans oublier le capitaine Jimmy Briand avec qui j’ai joué à l’OL, rappelle-t-il. J’ai longtemps gardé des contacts là-bas, mais j’ai changé de numéro depuis. Et comme je ne suis pas trop du genre à entretenir les contacts (sourire) … Ça ne m’empêche pas d’avoir toujours de très bonnes relations avec Guingamp. »

Depuis Strasbourg, celui qui a assumé le capitanat en l’absence de Kader Mangane a ainsi examiné de près les résultats d’En Avant durant la phase aller. « Les Guingampais ont traversé une passe difficile à l’automne (trois défaites, trois nuls, ndlr). Mais avec le coach qu’ils ont et qu’on connaît tous (Antoine Kombouaré, entraîneur du Racing de juillet 2003 à octobre 2004, ndlr) , ils ont su se remettre dans la bonne voie. »

Les joueurs du Kanak viennent en effet d’enchaîner six matches sans échec : cinq en L1 (3 succès, 2 nuls), plus leur qualification dimanche pour les 16es de Coupe de France contre Niort (1-0).

Le maintien d’un Racing invaincu à la Meinau depuis trois mois et demi en championnat n’en passe pas moins par une bonne performance face aux Bretons. « Notre défaite 3-0 à Metz avant la trêve est oubliée, développe Bakary Koné. Le stage en Espagne et la qualification contre Dijon en Coupe (3-2 a.p dimanche à la Meinau, ndlr) ont permis de bien lancer l’année et retrouver de la confiance. On va s’efforcer de poursuivre sur cette lancée. On reçoit cinq fois lors des huit prochaines journées. Il faut essayer d’en profiter. Mais il faudra aussi tout faire pour bien négocier nos déplacements. On sait que les équipes qui franchiront sans dommage les deux prochains mois prendront une option sur le maintien. Nous espérons être du lot. »

Un succès domestique vendredi face à son ancien club permettrait déjà au Burkinabé et au Racing de s’inviter dans le Top 10.

(1) Et même en National en 2010-2011 où les Bretons ont “grillé” sur le fil le RCS de Laurent Fournier pour la 3e  et dernière place synonyme de remontée en L2. (2) Victoire 2-1 contre Rennes. Cinquante ans après Le Havre, l’EAG est ainsi devenu le 2e  club de Ligue 2 à s’adjuger le trophée.
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Questions à… - Bakary Koné « Jouer chaque match pour le gagner »
Bakary Koné, capitaine de l’équipe strasbourgeoise en l’absence de Kader Mangane, espère « prendre des points » sur le terrain de Caen, cet après-midi.
– Avez-vous digéré l’élimination en Coupe de France ?

– On est passé à autre chose. C’est sûr que quand tu vois le tirage (Chambly ira aux Herbiers pour une place en finale, ndlr) , c’est dur à accepter, mais le plus important, c’est la Ligue 1. Il faut prendre des points pour assurer notre maintien.

– Au match aller, à la Meinau, vous aviez été bousculés par cette équipe caennaise…

– C’est clair. Caen nous avait posé beaucoup de problèmes. Mais là, c’est différent, ils sont à domicile et ils seront obligés de jouer, car eux aussi ont besoin d’un résultat.

– En plus Caen reste sur un bon résultat. Ils sont en confiance après s’être qualifiés en Coupe de France face à Lyon…

– Même si actuellement ils ont du mal en Ligue 1, cette qualification fait du bien au moral. Caen sera encore plus motivé et nous attendra de pied ferme.

– Cette équipe de Caen est habituée à jouer le maintien. Est-ce un avantage ?

– Bien sûr que cette expérience compte. Ça fait quatre ans qu’ils luttent alors que nous, nous venons juste de monter.

Mais là, il reste dix journées et il n’y a plus de calcul à faire. Il faut tout donner pour continuer à prendre des points.

Le match nul face à Montpellier (0-0) nous a fait du bien, car on n’a pas pris de but. On va essayer de continuer sur cette base.

– Caen est une équipe plutôt défensive, vous avez un jeu plus porté vers l’avant… On peut s’attendre à une vraie opposition de styles ?

– C’est évident que Caen a un style différent du nôtre. Nous, nous sommes plus joueurs. Mais il va falloir faire attention derrière si on veut mettre Caen en difficultés.

– À chaque journée qui passe, la pression monte en vue du maintien. Comment le vivez-vous ?

– Il faut jouer chaque match pour le gagner et on fera les comptes à la fin. Mais le mieux est de prendre des points maintenant. On a déjà la pression et si on peut se mettre à l’abri rapidement, tant mieux.
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Bakary Koné sélectionné avec le Burkina Faso
Ce mercredi 14 mars, le sélectionneur du Burkina Faso, Paulo Duarte, a dévoilé sa liste de 24 joueurs sélectionnés pour deux rencontres amicales.
Régulièrement appelé chez les Étalons, Bakary Koné fait une nouvelle fois partie des joueurs retenus pour disputer deux matchs amicaux en région parisienne le 22 mars contre la Guinée-Bissau puis le 27 mars face au Kosovo.
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 Bakary Koné quitte Malaga
Le défenseur burkinabé Bakary Koné a résilié son contrat avec Malaga.
Acheté 800 000€ à l'OL par Malaga à l'été 2016, Bakary Koné a résilié son contrat avec le club espagnol ce samedi, alors qu'il lui restait une année de bail. Le défenseur central international burkinabé (30 ans, 78 sélections) a été prêté à Strasbourg la saison dernière.
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Bakary Koné signe à Ankaragücü (Turquie)
Laissé libre par Malaga, l'ancien défenseur de l'OL Bakary Koné va poursuivre sa carrière en Turquie.
Acheté 800 000€ à l'OL par Malaga à l'été 2016, Bakary Koné a résilié son contrat avec le club espagnol samedi, alors qu'il lui restait une année de bail. Le défenseur central international burkinabé (30 ans, 78 sélections), prêté à Strasbourg la saison dernière, vient de s'engager avec Ankaragücü. Il évoluera notamment avec Ricardo Faty chez le promu en D1 turque.
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