Echos du Racing

Sujet: Re: Echos du Racing Ven 2 Sep 2022 - 12:36

Il se base sur les prix de buses complètes vendues plus chères car plus jeunes. Mais à 10 millions il le laissait partir.
Mine de rien les joueurs à plus de 10 buts/saison en championnat de France ne sont même pas une vingtaine, et 3 jouent pour le RCSA. Thomasson en est à 7 en moyenne sur ses 3 ans ici, des statistiques d'attaquant !
Le seul qui soit abordable, c'est Ajorque, les autres jouent à Monaco, Lyon, Rennes ou Paris, donc...
De plus, ici l'animation offensive repose sur de longs centre d'arrières latéraux ou des têtes de centraux montés. C'est Djiku qui remise pour Diallo sur le CF du 2-2 face à Monaco.

Sujet: Re: Echos du Racing Mer 21 Sep 2022 - 9:32

Alsa'sports a écrit :Les joueurs du Racing en fin de contrat
Qui dit nouvelle saison, dit également fin de contrat à venir à l’issue de celle-ci. Ce sont pas moins de huit joueurs qui entrent dans leur dernière année de contrat. La liste complète :

En fin de contrat à l’été 2023

Colin Dagba (prêté)
Ronaël Pierre-Gabriel (prêté avec option d’achat)
Eiji Kawashima
Alexander Djiku
Maxime Le Marchand
Dimitri Lienard
Kévin Gameiro

En fin de contrat à l’été 2024

Alexandre Pierre
Ludovic Ajorque
Robin Risser
Jeanricner Bellegarde
Ibrahima Sissoko
Adrien Thomasson
Mehdi Chahiri
Mahamadou Kanouté
Lebo Mothiba

En fin de contrat à l’été 2025

Karol Fila
Gerzino Nyamsi
Lucas Perrin
Thomas Delaine
Sanjin Prcic
Nordine Kandil
Habib Diallo
Tom Saettel
Alaa Bellaarouch
Moussa Suso
Maxime Bastian
Mohamed Soumahoro
Moïse Sahi
Fredler Christophe
Dany Jean
Jean-Eudes Aholou

En fin de contrat à l’été 2026

Matz Sels
Ismaël Doukouré

En fin de contrat à l’été 2027

Habib Diarra
.

Sujet: Re: Echos du Racing Sam 15 Oct 2022 - 21:13

dna a écrit :Racing: après la défaite face à Lille, le grand questionnement
La cinglante défaite subie vendredi à la Meinau contre Lille (0-3), déjà la cinquième en onze journées, interroge sur les capacités du Racing à sauver sa peau en Ligue 1. Même Julien Stéphan est apparu ébranlé par la faible performance de ses hommes. L’entraîneur veut se poser les bonnes questions.
Les soirs de défaite, un entraîneur cherche généralement à positiver en jaugeant plutôt le verre à moitié plein qu’à moitié vide.

Il a ainsi souvent une explication recevable à fournir pour expliquer le revers : un hors-jeu de quelques millimètres signalé par le VAR – celui de Djiku contre Monaco en ouverture de saison (1-2) –, une cascade de blessures comme à Auxerre (0-1) ou encore une expulsion sévère, en l’occurrence celle de Nyamsi l’autre samedi contre Rennes (1-3).

« Rajouter de la pression n’est pas utile, mais être lucide, ça, c’est important »
Mais ce vendredi, au sortir du récital lillois sur la pelouse de la Meinau qui aurait pu prendre des proportions folles sans le talent de Matz Sels, Julien Stéphan n’avait « aucune excuse à avancer ».

Il ne s’est attardé ni sur le penalty accordé aux Lillois pour un tacle de Le Marchand alors que le score était encore vierge, ni sur l’absence longue durée du buteur Ajorque ou le manque de rythme de quelques cadres comme Sissoko, Nyamsi ou Dagba.

Comme à Montpellier juste avant la trêve internationale de septembre, quand Savanier avait tué les Bleus (1-2) au bout des arrêts de jeu, le technicien breton a accusé le coup.

S’il tenait à « assumer l’entière responsabilité » de la mauvaise situation comptable du Racing dans l’Hérault, Stéphan a cette fois paru interloqué par ce qu’il a vu sur le pré mouillé de la Meinau : une équipe alsacienne incapable de se créer la moindre occasion, ni de rivaliser sur la durée avec un adversaire « simplement plus fort ».

« Cette défaite nous apprend que les Lillois ne boxent pas dans la même catégorie que nous, développe-t-il. Ils jouent leur championnat pour une place européenne. Nous en avons un autre à jouer. On a pris des points la semaine dernière à Angers (2-3) , il faudra que l’on en prenne à Toulouse dimanche prochain parce que ce sont des équipes de notre championnat. »

Autrement dit, les Bleus doivent oublier les idées de beau jeu ou de nobles desseins pour passer en “mode maintien”, ce qui équivaut à mettre les mains dans le cambouis avec les autres ferrailleurs du bas de classement.

« Appelez ça comme vous voulez, dit Stéphan qui n’emploie pas le mot “maintien”. Cela fait plusieurs semaines que je vous dis que le processus sera long et difficile. Je suis bien conscient des choses depuis un petit moment. Rajouter de la pression n’est pas utile, mais être lucide, ça, c’est important. »
Ça ne “pistonne” plus
Or, la lucidité impose un constat : dans cette configuration-là, le Racing n’y arrive plus. Le 5-3-2 qui avait fait la force de l’équipe la saison passée ne serait-il plus adapté ? « On a centré 22 fois, mais on a peu touché le ballon, relève le quadragénaire. Ce qui fait habituellement la force de ce système, c’est notre capacité à jouer sur les côtés. Or, la qualité des centres a été insuffisante. Il a manqué aussi de la présence et de l’accompagnement dans la surface de réparation. »

À force, on peut se demander si les deux principaux départs de l’intersaison – Guilbert dans le couloir droit, Caci à l’opposé – n’ont pas déséquilibré l’équipe. Jusque-là, les nouveaux pistons – Delaine, Dagba, Pierre-Gabriel – n’ont en tout cas pas fait oublier leurs prédécesseurs.

D’où la réflexion qui s’impose à l’entraîneur, incapable de savoir vendredi soir si sa troupe a encore les moyens de ses ambitions. « On doit avoir un vrai questionnement par rapport à notre manière de jouer, reconnaît-il. Est-ce qu’on a la capacité de presser sur toute la durée d’un match, de harceler, de mettre l’adversaire sous pression ? Contre Lille, la réponse est non. On va y réfléchir tout le week-end, puis on va échanger avec les joueurs en début de semaine pour voir comment on peut réorienter certaines choses. Entre ce que l’on veut faire et ce que l’on peut faire, il y a en tout cas une vraie différence. »
« Entre ce que l’on veut faire et ce que l’on peut faire, il y a une vraie différence »
Samedi midi, à l’issue du décrassage, Stéphan avait déjà un peu avancé dans sa réflexion : « Déplacer des joueurs à des postes qui ne sont pas les leurs pour changer de structure de jeu ne me semble pas être la bonne solution. Deux structures sont adaptées à cet effectif : le 5-3-2 ou le 4-4-2 losange. La blessure de Nordine Kandil fait que si on passe en 4-4-2, il n’y a plus qu’Adrien Thomasson pour jouer en n°10. Et si “Adri” n’est pas là, on fait comment ? »

Au moment de rallier la Haute-Garonne pour un nouveau match qui vaudra cher, dimanche au Stadium, il faudra bien avoir levé toutes ces interrogations. Car le “Téfécé”, qui compte déjà trois succès avant la réception du jour du mal loti angevin, voudra appuyer là où ça fait mal. Et actuellement, ça grince un peu de partout dans les rangs strasbourgeois…
La phrase

Si je me sens menacé ? On a la chance d’être dans un club où la direction échange au quotidien avec son staff et ses joueurs. Elle est consciente de ce qui est mis en place, de la difficulté de ce championnat aussi. Je mets un maximum de professionnalisme et d’engagement, je suis le même entraîneur que l’année dernière, simplement les résultats sont moins bons, ça tourne moins bien. Je ne m’en satisfais pas… Après, on est tributaire des résultats, mais on travaille en parfaite harmonie.
Julien Stéphan, entraîneur du Racing
Le chiffre
3
En s’inclinant contre Lille vendredi (0-3) après avoir cédé contre Monaco (1-2) et Rennes (1-3), le Racing a déjà autant perdu à la Meinau en 11 journées que sur l’ensemble de l’exercice 2021-2022. Angers, ces mêmes Lillois et Marseille en étaient repartis avec les 3 points, le tout lors de la phase aller.

Sujet: Re: Echos du Racing Dim 16 Oct 2022 - 4:01

Que faire sans recrutement sérieux ? Fila encore blessé + Dagba et Ronaël qui ne sont pas des arrières-ailiers comme Caci et Guilbert. Mais ils continuent à jouer à 5 derrière.

Sujet: Re: Echos du Racing Mar 18 Oct 2022 - 20:30

dna a écrit :Racing : nouvelle alerte pour Gameiro
Alors que Ludovic Ajorque, Karol Fila et Nordine Kandil restent indisponibles, l’avant-centre du Racing Kévin Gameiro a de nouveau senti en fin de match vendredi contre Lille la douleur à l’adducteur qui l’avait contraint à sortir à la mi-temps à Angers le dimanche précédent.
Après la défaite de vendredi (0-3) contre Lille dans une Meinau où le Racing n’a pas gagné cette saison (3 nuls, 3 revers) et le décrassage du lendemain matin, Julien Stéphan a laissé ses troupes souffler deux jours et demi. Les Bleus ont retrouvé l’entraînement ce mardi matin et sont désormais pleinement tournés vers le déplacement de ce dimanche (15h) à Toulouse, promu en pleine forme – 7 points récoltés sur ses trois dernières rencontres –, pour la 12e journée de Ligue 1.
La brève apparition d’Ajorque, Fila et Gameiro
À l’exception de Nordine Kandil – indisponible deux mois après une opération d’un pied – tous sont sortis sur le pré pour cette première séance de la semaine. Mais Ludovic Ajorque, Karol Fila et Kévin Gameiro n’y sont restés qu’une poignée de minutes avant de faire demi-tour.

L’attaquant réunionnais, qui souffre toujours de sa fissure du sternum contractée le 11 septembre contre Clermont, est d’ores et déjà forfait pour la cinquième fois d’affilée, au point que son entraîneur n’ose même plus avancer une date de retour.

Victime d’une pubalgie en préparation et touché à un adducteur la semaine dernière, le latéral droit polonais ne rejouera pas, sauf – bonne – surprise, avant la trêve internationale de la mi-novembre. Il ratera dimanche son dixième match sur douze.

Quant à “Kév” Gameiro, il a de nouveau ressenti en fin de partie contre Lille la douleur à l’adducteur gauche qui l’avait obligé à céder sa place à la pause le 9 octobre à Angers pour l’unique succès des Racingmen (3-2). « Kévin ne s’était presque pas entraîné avant Lille. On le gère par rapport à ça, ne s’alarme pas son coach. On verra ce mercredi, mais pour l’instant, je n’ai pas d’inquiétude sur sa présence à Toulouse. »

Toulouse : Dallinga suspendu, Healey blessé
Le Téfécé accueillera le Racing sans deux de ses arguments offensifs majeurs. Son buteur le plus prolifique des deux saisons en Ligue 2, l’Anglais Rhys Healey (34 buts, dont 20 en 2021-2022 où il a terminé meilleur réalisateur de la division), s’est rompu les ligaments croisés du genou gauche contre Lorient le 21 août lors de la 3e journée. S’il ne s’était pas grièvement blessé, il aurait de toute façon été candidat au départ dans les ultimes jours du mercato estival.

Quant au renfort néerlandais Thijs Dallinga (22 ans), dont les 36 buts et 9 passes décisives en 44 matches de D2 néerlandaise la saison passée ont permis à l’Excelsior Rotterdam de monter en Eredivisie, il est suspendu pour une accumulation de cartons jaunes.

« Ce week-end, Dallinga n’a pas débuté contre Angers et ça n’a pas empêché les Toulousains d’en mettre trois (3-2, ndlr) , relativise le technicien bas-rhinois. Ils ont d’autres ressources. Chaïbi (déjà 2 buts et 4 passes) a joué devant. Il y a aussi Aboukhlal (3 buts, 3 passes) et Ratao (3 buts). Ils brillent dans la profondeur, avec beaucoup de courses, mais aussi la qualité de passe des trois milieux de terrain (Van den Boomen, Spierings et Dejaegere, tous buteurs face au SCO, ndlr) qui sont performants et combinent bien entre eux. »
Les Violets quasiment intraitables au Stadium
Après deux années de purgatoire, les Toulousains, champions de France de Ligue 2 en 2021-2022, ont regagné l’élite. Les hommes de Philippe Montanier, arrivé à l’été 2021, présentent un bilan équilibré - 4 victoires, 3 nuls, 4 défaites - qui leur permet de pointer à la 9e place avec 15 points.

À domicile, ils restent sur une série impressionnante : Ligue 2 et Ligue 1 confondues, ils n’ont perdu qu’un seul de leurs vingt derniers rendez-vous (14 victoires, 5 nuls). Et encore ! C’était contre le Paris SG le 31 août lors de la 5e journée (0-3).
Dall’Oglio, le cinquième
Après Jean-Marc Furlan (Auxerre), Michel Der Zakarian (Brest), Peter Bosz (Lyon) et Oscar Garcia (Reims) la semaine d’avant, un cinquième entraîneur de Ligue 1, l’ex-latéral strasbourgeois Olivier Dall’Oglio (1989-1992), a été limogé ce lundi à Montpellier. Une nouvelle illustration de la nervosité des dirigeants français en cette saison 2022-2023 marquée par quatre descentes pour ramener la Ligue 1 de 20 à 18 clubs en 2023-2024 ?

« Je ne sais pas si les dirigeants sont plus nerveux, élude Julien Stéphan, interrogé sur ce thème. De toute façon, un changement se juge sur la durée. Mais le simple constat que j’ai fait, moi, c’est qu’aucun des quatre clubs qui avait changé de coach dans la semaine n’a gagné ce week-end. Après, je n’ai pas à commenter les décisions des dirigeants. Chaque club a sa particularité. Peut-être, oui, tous ces changements sont-ils liés au contexte particulier de cette saison, mais je ne suis pas dirigeant et n’ai donc pas ce type de décisions à prendre. »
Le chiffre
9
Le Racing n’a plus perdu en match officiel contre Toulouse depuis neuf rencontres, toutes en Ligue 1 (sept victoires, deux nuls). Son dernier revers face aux Violets remonte au 24 septembre 2005 à la Meinau (2-4), huit mois après le dernier au Stadium (2-0 le 12 janvier 2005). C’était il y a plus de dix-sept ans.

Sujet: Re: Echos du Racing Mer 19 Oct 2022 - 4:28

On en arrive même à craindre des promus et perdre à Auxerre. C'est dire le niveau du dernier 6e du championnat !

Sujet: Re: Echos du Racing Jeu 3 Nov 2022 - 11:28

dna a écrit :
Les échos du Racing : Djiku et Liénard a priori opérationnels
À l’avant-veille du déplacement en Corse, Julien Stéphan, l'entraîneur du Racing, s’est montré plutôt rassurant au sujet d’Alexander Djiku et Dimitri Liénard.
Sorti avant la demi-heure de jeu voilà deux semaines à Toulouse, le défenseur avait passé son tour samedi dernier contre Marseille en raison d’une pointe à un ischio-jambier. « Ça évolue dans le bon sens, Alex devrait être opérationnel », espère son entraîneur.

Quant au capitaine qui s’était tordu la cheville mardi à l’entraînement, il devrait aussi être rétabli en temps et en heure. « “Dim” fera un bout de séance avec nous tout à l’heure (ce jeudi après-midi) et on verra demain (vendredi) si ça tient, dit Stéphan. Le dernier entraînement sera le juge de paix. »

Le forfait de Karol Fila, en revanche, est acté. Le latéral droit polonais, de retour d’une pubalgie, est encore « trop court » pour ce week-end et reprendra à temps complet la semaine prochaine.

“Ibou” Sissoko : six semaines d’absence
Opéré en début de semaine de la cheville gauche qui l’enquiquine depuis le printemps, le milieu de terrain “Ibou” Sissoko sera absent six semaines, selon Julien Stéphan.

« On espère le récupérer au moins partiellement quand on sera en stage au Portugal (du 6 au 13 décembre) , durant la trêve internationale », précise-t-il.

Sujet: Re: Echos du Racing Ven 4 Nov 2022 - 5:05

Le retour de Djiku et Liénard est une bonne chose dans une équipe très incomplète pour le maintien. Sans renforts cet hiver, c'est la descente assurée.

Sujet: Re: Echos du Racing Ven 4 Nov 2022 - 6:30

Pour l'un je suis d'accord.

Sujet: Re: Echos du Racing Mar 15 Nov 2022 - 8:43

Alsa'sports a écrit :Le programme du Racing pendant la trêve
Après deux semaines de vacances, les Bleus seront de retour aux affaires pour préparer une “deuxième partie de saison” qui débutera par un déplacement à Paris le 28 ou 29 décembre prochain.

Dans la foulée du nul arraché contre Lorient (1-1) dimanche dernier à la Meinau, les Strasbourgeois ont pu partir pour deux semaines de vacances. Si les destinations de chacun demeurent évidemment privées, le programme du Racing durant la trêve a quant à lui été dévoilé. Hormis Eiji Kawashima et Alexander Djiku, qui se seront d’ici-là envolés pour disputer le Mondial au Qatar, tout le groupe de Julien Stéphan est attendu à l’entraînement du côté de la Meinau le lundi 28 novembre pour une séance dans l’après-midi (l’heure n’a pas encore été communiquée).

Trois matches amicaux au programme

Après une petite semaine en Alsace, un stage d’une semaine aura ensuite lieu à Lagos, dans la région de l’Algarve au Portugal, du 6 au 13 décembre. Dans la péninsule ibérique, deux matches amicaux s’y disputeront : le premier le 9 décembre et le second le 13 décembre. Après le stage, une dernière rencontre amicale – le lieu n’a pas encore été dévoilé – se jouera le 20 ou 21 décembre. A noter qu’aucun adversaire n’a encore été précisé.

Les Racingmen qui pointent à une dangereuse 19e place, mais à seulement deux unités du premier relégable Brest (16e), devront rectifier le tir, dès la reprise le 28 ou 29 décembre au Parc des Princes contre le Paris-Saint-Germain.

Sujet: Re: Echos du Racing Mar 15 Nov 2022 - 21:16

dna a écrit :Racing : pourquoi le moteur tousse
Toujours prompt à s’enflammer pour défendre les bonnes causes, le club strasbourgeois, 19e et avant-dernier à la trêve, cherche surtout celles à l’origine de son retard à l’allumage dans cette saison 2022-2023 qui enverra quatre clubs au purgatoire de la Ligue 2.
C’est le vice-capitaine et international ghanéen Alexander Djiku, l’un des deux mondialistes du Racing avec le portier japonais Eiji Kawashima, qui le disait vendredi : « On s’attendait à ce qu’après notre excellente saison dernière (Ndlr : le Racing a terminé sixième, son meilleur classement depuis 42 ans) , celle-ci soit plus difficile, mais pas autant. »
Dans un championnat comme toujours scindé en deux, mais beaucoup plus tôt que d’habitude et sur une durée bien plus longue pour cause de Coupe du monde, le Racing « s’est mis tout seul » – selon son capitaine Dimitri Liénard – dans la panade pour des raisons que les Bleus ont eux-mêmes du mal à cerner.
Voici quelques éléments d’explications sur lesquels ne manqueront pas de se pencher des supporters par essence versatiles et toujours prompts à brûler ce et ceux qu’ils encensaient six mois plus tôt.
La préparation a-t-elle été trop dure ?
Personne ne songeait à poser cette question durant les matches amicaux lorsque le Racing terrassait Sion (2-1), Charleroi (2-1) et Liverpool – certes des Reds bis – à Anfield Road pour un succès de prestige lors de son dernier galop d’essai (3-0).

Ni non plus lorsqu’il tenait en respect Brentford (aujourd’hui 10e de Premier League, 1-1) et Fribourg (actuel dauphin du Bayern en Bundesliga, 3-3) et pas davantage lors de son unique revers contre Cagliari à la Meinau (1-2), quatre jours avant la tonitruante victoire sur les bords de la Mersey.
Mais très vite après les trois coups en Ligue 1, lorsque les Bleus ont montré d’étonnants signes d’essoufflement contre l’AS Monaco (1-2), certes en avance parce qu’elle jouait alors le 3e tour de qualification pour la Ligue des Champions, à Nice par moments (1-1) et, surtout, contre Reims où le nul avait été heureux (1-1), elle est arrivée sur le tapis.

Lors d’un échange informel sur ce thème un matin après l’entraînement, l’expérimenté attaquant Kévin Gameiro s’en était amusé. « Vous n’avez qu’à venir voir les préparations de l’Atlético Madrid avec Diego Simeone », s’était marré l’ancien international, Colchonero de 2016 à 2018, suggérant ainsi – en forçant un peu le trait – que l’avant-saison des Racingmen avait presque des allures de colonie de vacances, comparée aux méthodes du coach argentin.

A-t-elle été inadaptée ?
Cette question, Julien Stéphan se l’est lui-même posée en voyant ses joueurs dans l’incapacité de répéter les efforts en match. Le technicien s’est interrogé sur la pertinence d’avoir programmé des entraînements aux mêmes horaires que les matches amicaux (13h30 contre Brentford par exemple) « pour mieux adapter les corps » alors que la canicule grillait l’Europe de l’Ouest.
« Cette option a peut-être exposé davantage les organismes, esquissait-il en septembre. Notre stratégie était-elle la bonne ? Je ne sais pas, mais c’était notre raisonnement. On peut nous reprocher de n’avoir pas utilisé la bonne stratégie, pas de ne pas réfléchir. »

Aujourd’hui, les températures ont fraîchi. Le coach a prévenu dimanche après le nul 1-1 contre Lorient qu’à leur rentrée le lundi 28 novembre à la Meinau – puis en stage à Lagos (Portugal) du 6 au 13 décembre, où sont programmés deux matches amicaux – ses joueurs seraient soumis à un rythme très soutenu avant d’aborder la deuxième partie de saison. « La préparation sera dure, très dure même, parce qu’il va falloir durer six mois. »

Le trou béant creusé par les absences
Le désolant inventaire des absences en cascade jusqu’à la mi-octobre a lui aussi été largement développé dans nos colonnes. Conséquences directes ou non de la préparation, ces absences, sur blessures en grande partie et suspensions pour le reste, ont non seulement amoindri l’effectif, mais aussi généré des états de forme hétérogènes. Pour mémoire, le Racing a dû faire face à 63 défections lors des onze premières journées (5,73 par match).
À quelques exceptions près – Dagba, Kandil et Sissoko contre Lorient –, le groupe affiche désormais complet. Aujourd’hui que le coach en a fini du “bricolage” – le terme qu’il a lui-même employé –, il est convaincu que le 4-4-2 à plat qu’il a testé dimanche contre les Merlus est le plus adapté aux caractéristiques de ses individualités.

Les recrues, des boucs émissaires trop faciles ?
Depuis quelque temps, les trois recrues estivales, arrivées gratuitement (*), cristallisent les critiques. Tous latéraux, Colin Dagba (à droite), Ronaël Pierre-Gabriel (à droite aussi) et Thomas Delaine (à gauche) , sont “accusés” de n’avoir fait oublier ni Frédéric Guilbert à droite, retourné à Aston Villa, ni Anthony Caci à gauche, parti libre à Mayence.

Mais c’est oublier que les trois ont souffert d’une préparation tronquée, à cause d’arrivées tardives ou de soucis physiques, ont tous été freinés par des pépins après le début de saison, ont globalement peu joué et, surtout, pas toujours à leur poste.
Sans même parler de leurs entrées en cours de partie, Dagba (9 matches, dont 6 titularisations) a dû dépanner à gauche à Brest, Pierre-Gabriel (13 matches, 7 comme titulaire) a glissé dans l’axe contre Nantes, puis à Brest, et Delaine (12, dont 7) a basculé à droite à quatre reprises. Ces “sacrifices” consentis pour les besoins de la cause ne leur ont pas toujours rendu service alors que la défense était déplumée.

Le latéral droit polonais Karol Fila, recruté à l’été 2021 et à qui le club souhaitait confier les clefs du poste, a par exemple enchaîné deux longues indisponibilités – pubalgie, puis adducteur – et n’est apparu en fin de match contre Lorient que pour la deuxième fois, après Rennes le 1er octobre.

Pas l’idéal, évidemment, pour trouver une continuité, a fortiori dans une équipe en perte de confiance et inconstante. Tirer à boulets rouges sur les trois recrues est à la fois une solution de facilité et une manière de faire fi d’un contexte collectif peu épanouissant.

Une colonne vertébrale dessoudée
Pour des raisons diverses et variées – départ avorté, blessures et méformes persistantes –, l’épine dorsale strasbourgeoise a perdu le piquant qui faisait si mal aux adversaires en 2021-2022.
La colonne vertébrale composée de la tour de contrôle Gerzino Nyamsi, du distributeur Sanjin Prcic, de l’inspirateur Adrien Thomasson et du finisseur Ludovic Ajorque s’est disloquée. Et c’est bien connu : quand les piliers d’un édifice brinquebalent, c’est toute la structure qui s’affaisse et menace de s’écrouler.

« Je ne reconnais plus certains joueurs », glissait récemment un dirigeant désappointé. Après quinze journées, cet épineux problème n’est toujours pas réglé. C’est l’un des défis de Julien Stéphan que de le résoudre avant la reprise de la L1 le 28 ou 29 décembre à Paris.

(*) Indépendamment des options d’achat levées pour engager définitivement les prêtés Jean-Eudes Aholou (Monaco, 3 millions) et Lucas Perrin (Marseille, 1,3 million).
Le chiffre
3
C’est la 3e fois que le Racing ne parvient pas à gagner plus d’un de ses 15 premiers matches d’une saison de Ligue 1 après 1951/52 (1) et 2005/06 (0). Les deux fois, il avait été relégué.

Sujet: Re: Echos du Racing Mer 16 Nov 2022 - 2:29

Il faudrait faire ce qui ne l'a pas été cette intersaison, ramener 4 VRAIS joueurs de FOOT. Les chercher à l'étranger (sauf Deminguet). Retour de Guilbert impératif. Mettre fin aux prêts totalement inutiles de RPG et surtout Dagba.
Même là ce sera dur malgré le niveau ABYSSAL des adversaires. Si le licenciement de l'entraîneur coûte trop cher, faire venir un conseiller technique et surtout ne pas le garder l'an prochain, L2 ou L1. Que le président prenne aussi ses responsabilités. "L'équipe" actuelle est une honte.

Sujet: Re: Echos du Racing Lun 28 Nov 2022 - 7:56

dna a écrit :Racing : quatre questions pour un nouveau départ
Pour s’en sortir, le Racing devra lever les interrogations qui sont apparues lors de la première partie de saison. Voici quatre questions auxquelles il s’agira d’apporter une réponse positive dans les prochaines semaines.
Un buteur qui ne marque plus. Des cadres fatigués ou à court d’idées. Un entraîneur qui ne trouve plus les bons mots. Ou encore une Meinau ouverte à tous les vents, si éloignée du bastion quasiment imprenable de la saison passée…

Après quinze journées, le Racing a cumulé trop de handicaps pour espérer un autre sort que celui d’équipe fragile et relégable qui lui colle à la peau. L’avantage, c’est que la saison est encore suffisamment longue pour pouvoir tout changer.

On reprend les questions existentielles auxquelles il s’agira prestement de répondre, histoire de démarrer l’été pro1. Ludovic Ajorque va-t-il reprendre son envol ?
C’est le joueur qui symbolise à lui seul la baisse de régime alsacienne. Meilleur buteur du club, saison après saison, depuis son arrivée à l’été 2018 (46 réalisations en Ligue 1), le grand Réunionnais vit un cinquième exercice délicat.

Ses envies de départ non concrétisées ont plombé son début de saison. Puis une blessure atypique au plexus l’a écarté des terrains durant près de deux mois.

Résultat ? Un seul but au compteur, sur penalty à Brest, et un impact bien moindre sur le jeu. Avant la trêve, “Ludo” estimait avoir besoin de la préparation de décembre pour retrouver son meilleur niveau. On a hâte…chain une septième saison de rang en Ligue 1.
2. Les cadres vont-ils répondre présent ?
Le Marchand et Nyamsi en défense, Prcic en sentinelle, Thomasson entre les lignes : valeur sûre en 2021-2022, ce quatuor-là est porté disparu depuis la reprise estivale.

Pour des raisons diverses et variées (blessure, méforme, motivation ?), les cadres se sont mis à déjouer, laissant aux irréprochables Sels, Bellegarde et Gameiro le soin de porter l’équipe à bout de pieds. Tout le monde attend plus d’eux. Tout de suite et maintenant.
3. Julien Stéphan va-t-il retrouver le mojo ?
Il avait réussi à impulser un nouvel élan et à transmettre sa culture de la gagne, conduisant l’équipe jusqu’aux portes de l’Europe et faisant passer son prédécesseur, Thierry Laurey, pour un tyrannosaure à poil dur.

Sa saison II au Racing est pleine d’imperfections et de doutes, à l’image de l’improbable défaite subie à Ajaccio (4-2) qui l’a laissé sans voix, début novembre.

Julien Stéphan (42 ans) a survécu aux mauvais résultats, mais il devra vite mettre la main sur la bonne formule pour retrouver le chemin du succès.
4. La Meinau va-t-elle revivre les grands soirs ?
Trois défaites, cinq nuls et zéro succès : voici le triste bilan des Bleus à la maison. L’an dernier à pareille époque, quelques équipes – Brest, Metz, Saint-Etienne, Lorient – avaient déjà été passées à la moulinette à la Meinau, suscitant l’enthousiasme des foules.

La prochaine occasion se présentera le 2 janvier contre Troyes (15h). Et celle-là, il ne faudra pas la louper.

Sujet: Re: Echos du Racing Mar 29 Nov 2022 - 5:10

dna a écrit :Arnhem, Rotterdam et Karlsruhe au menu du Racing durant son stage au Portugal
Les Strasbourgeois affronteront les Hollandais du Vitesse Arnhem (le 9 décembre) et du Feyenoord Rotterdam (le 13) lors de leur stage à Lagos, dans le sud du Portugal, puis le Karlsruhe SC le mercredi 21, peut-être à la Meinau.
Le planning du Racing avant la reprise de la Ligue 1 le mercredi 28 décembre (21h) à Paris est pratiquement bouclé. Comme annoncé de longue date, les hommes de Julien Stéphan disputeront, avant d’aller défier le PSG, trois matches amicaux et l’identité de leurs adversaires est désormais connue : comme cet été, ils sont tous étrangers.

Lors de leur stage programmé du mardi 6 au mardi 13 décembre à Lagos, en Algarve, ils se mesureront à deux clubs néerlandais, le Vitesse Arnhem, 13e d’Eredivisie, le vendredi 9 à 17h, puis le Feyenoord Rotterdam, leader du championnat hollandais qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa, le mardi 13 à 16h30.

Ils rentreront dans la foulée à Strasbourg et se livreront à un dernier galop d’essai le mercredi 21 décembre contre Karlsruhe, 13e de Bundesliga 2, à un horaire et dans un lieu à définir, même si la Meinau est pressentie pour accueillir ce troisième et dernier rendez-vous.
Bellegarde malade
En dehors des deux internationaux engagés à la Coupe du monde, le défenseur ghanéen Alexander Djiku et le gardien japonais Eiji Kawashima, mais aussi des blessés de longue date, le milieu défensif Ibrahima Sissoko, opéré de la cheville gauche début novembre, et le milieu offensif Nordine Kandil, qui a subi une intervention au pied droit mi-octobre, seul Jeanricner Bellegarde manquait à l’appel en ce jour de reprise.

Rien d’inquiétant pour la mobylette de l’entrejeu alsacien, selon Julien Stéphan. « Jeanjean est malade. Je pense qu’on le récupérera dans la semaine. Mais son état ne lui permettait pas d’aller sur le terrain. »

Le coach espère retrouver « Ibou (Sissoko) en cours de stage », mais ne se fait pas d’illusions sur les chances de Kandil d’être d’aplomb pour le séjour en Algarve : « Pour Nordine, ce sera certainement un peu plus tard. »

Une “prépa” en trois temps
Sans parler de révolution, le Breton a détaillé les trois phases de la préparation d’un mois qui attend ses troupes.

« Jusqu’au départ en stage, on fera beaucoup de volume. Ensuite, il y a aura donc ce stage au Portugal avec deux matches, puis une troisième période au retour. On veut remonter progressivement en charge et en puissance après la coupure de quinze jours durant laquelle les joueurs ont eu quelques séances à faire, mais n’ont pas eu de contraintes foot. À Lagos, il y aura une continuité dans le travail athlétique. Surtout, grâce aux deux matches, on se remettra en conditions réelles, avec des oppositions sur grand terrain à onze contre onze. Les temps de jeu seront partagés. »

dna a écrit :Racing : un stage de remise à plat
Le stage d’une semaine des Bleus, qui débute ce mardi à Lagos, au sud du Portugal, est l’occasion de repartir sur de nouvelles bases, mais aussi d’apaiser les crispations qu’ont pu faire naître des résultats en-deçà des attentes.
Hormis Alexander Djiku, en vacances depuis l’élimination du Ghana vendredi en Coupe du monde, et Eiji Kawashima, qui l’est aussi depuis l’éviction du Japon aux tirs au but ce lundi en huitièmes de finale contre la Croatie, le Racing va donc s’envoler ce mardi matin pour le Portugal avec un groupe – presque – au complet.

Même les blessés, Ibrahima Sissoko (cheville), qui a couru à part avec le malade de la semaine passée Jeanricner Bellegarde, Nordine Kandil (pied) et Colin Dagba (mollet) seront du voyage à Lagos, tout comme le gardien Robin Risser, rentré au bercail après ses trois victoires en trois rencontres avec l’équipe de France U19.

Avec cinq jeunes et le nouveau préparateur physique
Pour la dernière à la Meinau avant le départ en Algarve, Kévin Gameiro est resté en salle pour une séance individualisée. Lebo Mothiba (coup) et Dimitri Liénard (douleur à la hanche) se sont, comme Sissoko et Bellegarde, contentés de quelques tours de terrain. « Pour Lebo, ce n’est pas méchant, répète le coach Julien Stéphan à propos de l’attaquant sud-africain, touché mardi dernier. Quant à Dim, on devrait le récupérer en milieu ou fin de semaine. Ça va mieux, mais il lui faut deux ou trois jours encore. »

Le technicien a également décidé d’emmener cinq jeunes du centre de formation : les milieux offensifs haïtiens Fredler Christophe et Dany Jean, le milieu récupérateur Jordan Robinand et les défenseurs Anas Nanah et Franci Bouebari. Il aura ainsi 28 joueurs – dont trois portiers – à disposition, Alex Djiku ne retrouvant l’effectif qu’au retour du stage.
Un autre nouveau visage accompagnera les Racingmen à Lagos : le troisième préparateur physique Arthur Hochedé, proche du consultant en performance Grégory Dupont – le second est le directeur de thèse du premier – qui l’a fait venir jusqu’en fin de saison.

Même si l’entraîneur bas-rhinois indique « ne pas être à l’origine » de son engagement, l’arrivée du Nordiste, forcément perçu comme l’œil et le relais en Alsace d’un Dupont qui ne peut pas toujours être présent, relèverait d’une décision collégiale envisagée dès la soirée du 13 novembre, sitôt le nul domestique arraché contre Lorient (1-1).

« Il ne faut pas se méprendre sur la démarche »
« Il ne faut pas se méprendre sur la démarche, désamorce Julien Stéphan. Il vient en soutien. Le but est d’avoir une meilleure répartition du travail. Greg (Dupont) n’étant pas là tous les jours, Guillaume (Jahier) étant occupé avec les blessés et Florian (Bailleux), avec la préparation physique (les deux autres préparateurs physiques, ndlr) , on a pris un stagiaire pour six mois afin de se centrer encore plus sur le travail individualisé avec les joueurs. Il a des missions bien précises. C’est dans ce cadre qu’il est arrivé. »

Difficile, cependant, de ne pas voir ce recrutement, certes pour l’instant limité dans le temps, comme un signal en forme de désaveu après une préparation estivale qui a suscité bien des interrogations et des tensions en interne. Le Breton combat cette idée.

« C’est un stagiaire qui fait sa thèse, démine-t-il encore. Il ne vient pas avec énormément d’expérience. Il n’aura pas de prise sur les contenus, ni sur ce qui va être mis en place. Sa venue va permettre à Guillaume et Flo de se détacher de certaines choses du quotidien qui pouvaient leur prendre du temps et d’avoir d’autres plages disponibles pour encore mieux travailler. »

C’est donc au Portugal que les Bleus expérimenteront véritablement cet apport tout frais dont on ne saura qu’à l’usage s’il n’a pas froissé quelques susceptibilités.

➤ Les 28 Bleus : Sels, Risser, Pierre (gardiens) , Fila, Pierre-Gabriel, Dagba, Perrin, Doukouré, Nyamsi, Le Marchand, Liénard, Delaine, Bouebari, Nanah (défenseurs) , Prcic, Bellegarde, Aholou, Diarra, Sissoko, Kandil, Thomasson, Robinand, Christophe, Jean (milieux) , Ajorque, Mothiba, Diallo, Gameiro (attaquants).

dna a écrit :Sanjin Prcic (Racing) : « Du bon travail, très intense » au Portugal
S’ils n’ont pu disputer vendredi le premier de leurs deux matches de préparation inclus dans leur stage au Portugal, les joueurs du Racing apprécient les conditions de travail à Lagos, comme le souligne Sanjin Prcic, le milieu bosnien du Racing.
Dans les ruelles pavées du vieux Lagos, assez calmes à cette période de l’année – seulement rythmées par quelques chanteurs disséminés à proximité des rares terrasses encore ouvertes –, on ne met pas longtemps à se rappeler que l’océan n’est pas bien loin.

Mais quand au détour d’un carrefour surgit, au beau milieu des surfshops , une échoppe sobrement nommée “Força Portugal”, laquelle déborde de maillots à l’effigie de “CR7” et propose la panoplie quasi complète des meilleures formations lusitaniennes, on comprend que la passion du ballon rond est puissante ici aussi.

Elle s’est sans doute un peu éteinte, sûrement pour pas longtemps, après l’élimination de la bande à Cristiano Ronaldo la veille au soir par le Maroc en quarts du Mondial qatari. Les drapeaux nationaux ont sans doute été rangés à la hâte. Mais s’il ne reste pas de traces d’une possible ferveur, en grimpant sur les hauteurs de la ville, on peut y découvrir un lieu qui raconte aussi ce que le football peut représenter.

Posé face à l’Atlantique, une cascade artificielle lui donnant son nom, un élégant resort propose aux clubs deux terrains parfaitement entretenus, accompagnés d’une zone technique pour les gardiens, et de tous les équipements nécessaires au travail en salle.

« Ça a fait du bien de couper, de penser autre chose et de refaire le plein d’énergie tout simplement »
C’est là que, depuis mardi, le Racing a choisi de se délocaliser pendant une semaine en plein cœur de sa préparation liée à la longue coupure provoquée par cette Coupe du monde automnale. Sanjin Prcic – qui a connu des excursions hivernales en Espagne sous les ordres de Thierry Laurey ou encore en Turquie fin janvier dernier avec Julien Stéphan – apprécie sa découverte du Portugal.

« On est dans un très bon hôtel, un superbe cadre, des super conditions. On travaille bien. Avoir les terrains juste à côté (à même pas 100m, ndlr) , ça permet de bien se concentrer, confie le milieu de terrain bosnien. Les terrains sont un peu mous à cause de la pluie des derniers jours, mais ils sont de très bonne qualité. »
S’ils ont trouvé en Algarve des températures pour le moins clémentes – un “petit” 20 degrés en ce dimanche ensoleillé –, les joueurs de Julien Stéphan ont vécu un accroc dans leur “prépa”. Leur match vendredi contre le Vitesse Arnhem a été annulé, les intempéries ayant rendu la pelouse de l’Estadio de Nora à Albufeira impraticable.

« Quand on a mis les pieds sur la pelouse, on a vu qu’il y avait des flaques d’eau sur tout le milieu de terrain. Il a fallu s’adapter, et on l’a fait de très belle manière en faisant une opposition entre nous. C’était du bon travail, très intense », estime le joueur de 29 ans.

Quatre semaines après leur dernier match en Ligue 1 (1-1 contre Lorient à la Meinau), les Racingmen ne sont de toute façon pas venus à Lagos pour se mettre au surf. Julien Stéphan avait promis une préparation très dure, physique, après une coupure de quinze jours, et il n’a pas menti. De quoi craindre particulièrement cette inédite reprise après deux semaines de vacances ?

« On communique pour faire avancer les choses »
« Non, ce n’est pas quelque chose que j’appréhendais parce que ça fait un moment qu’on le savait, même si c’est nouveau, avance Sanjin Prcic. On s’est adapté à ça, on a profité chacun à notre manière de nos vacances, ça a fait du bien de couper, de se reposer, de penser à autre chose et de refaire le plein d’énergie tout simplement. »

« Ici, on travaille beaucoup, très fort et très bien je trouve, poursuit-il. Il n’y a pas vraiment des choses qui changent. On est parti sur une base normale de préparation, avec une grosse charge athlétique en compagnie des préparateurs physiques, et un volet plus technico-tactique avec le coach sur le terrain. Ça permet d’avoir beaucoup d’échanges entre nous, les joueurs, et avec le staff. Tous ensemble, on communique pour faire avancer les choses. »

Alors que le schéma de la saison passée ne portait plus ses fruits, le groupe sentait-il aussi qu’il était temps de passer à autre chose ? « Le coach a discuté avec nous de la possibilité de jouer dans différents systèmes. Aujourd’hui, on travaille sur plusieurs choses et le plus important, c’est d’être concentré pour appliquer ce qu’il nous demande. Il faut être déterminé pour ce qui va nous attendre sur cette deuxième partie de saison. On savait qu’elle allait être plus longue que la première et on se prépare en conséquence. »

« Nouvelle dynamique »
Ce dimanche matin, les Strasbourgeois ont eu droit à une séance tactique, presque sans ballon, avant de finir par une opposition à onze contre onze sur terrain réduit (*). Et les joueurs de Julien Stéphan étaient particulièrement attentifs aux consignes du coach.

« On est conscient de notre première partie de saison. C’est du passé maintenant, on repart sur une nouvelle dynamique, on regarde de l’avant », conclut Sanjin Prcic.

(*) Maxime Le Marchand (léger mal au dos) et les convalescents Nordine Kandil (pied) et Colin Dagba (mollet) n’y ont pas participé

dna a écrit :Le Racing met les bouchées doubles à Noël et fait appel de la suspension de Djiku
S’ils ont eu le droit à deux journées un peu plus “light”, dans la foulée de l’opposition de 3x45 minutes mercredi contre Karlsruhe, les joueurs du Racing ne vont pas chômer durant le week-end de Noël. La préparation du déplacement chez le PSG commence vraiment ce samedi.
Après une journée de jeudi consacrée aux soins puis à la fête de Noël du club, les joueurs de Julien Stéphan ont repris l’entraînement ce vendredi matin. Mais le staff n’a pas forcé sur la dose.
Les Racingmen valides ont disputé, sous une pluie fine mais toutefois soutenue en début de séance, un tournoi de tennis-ballon, à trois contre trois, avant de finir par des courses et un peu de “cardio”.
Trois des joueurs alignés mercredi contre Karlsruhe – en dehors de la jeune garde appelée en renfort sur ce format très particulier de trois périodes de 45 minutes – n’ont pas pris part au tennis-ballon.

Ibrahima Sissoko et Ronaël Pierre-Gabriel – qui est sorti par précaution mercredi après 40 minutes de jeu après avoir ressenti une douleur aux adducteurs sur un mauvais appui, et qui est suspendu pour le déplacement à Paris – ont trottiné en compagnie d’Alexandre Pierre, le quatrième gardien.
Liénard ménagé
Dimitri Liénard, auteur d’une splendide ouverture en profondeur pour Habib Diallo, passeur décisif pour Lebo Mothiba contre Karlsruhe, est, lui, resté au chaud. « Il n’y a pas d’inquiétude à avoir pour “Dim”, il reprendra avec le groupe demain (samedi) », a rassuré Julien Stéphan.

Nordine Kandil a poursuivi sa réathlétisation, avec ballon, sous la houlette de Guillaume Jahier, l’un des préparateurs physiques du club. Colin Dagba devait, lui, reprendre la course tandis que Thomas Delaine soigne un quadriceps douloureux et que Maxime Le Marchand prend soin de son dos.
Aholou de retour
Jean-Eudes Aholou n’avait finalement pas pris part à l’opposition mercredi contre Karlsruhe, alors qu’il était plutôt confiant la veille. « Il est gêné depuis trois ou quatre jours. Il a senti mardi en se testant que c’était un petit peu juste », avait indiqué après la rencontre Julien Stéphan.

Ce vendredi, l’Ivoirien – qui avait été malade en fin de stage au Portugal, avant de ressentir une gêne musculaire à son retour – était bien présent sur le terrain d’entraînement, comme espéré deux jours plus tôt par son coach, et il a pris part au tennis-ballon.
Double dose
À quatre jours de la reprise de la Ligue 1 et du déplacement au Parc des Princes chez un PSG leader du championnat, les joueurs vont avoir un menu sportif copieux durant les fêtes de Noël.

Ce samedi, ils auront en effet une double séance (10h30 et 15h) et vont devoir éviter les excès pendant le réveillon, puisqu’ils seront sur la pelouse dimanche à 15h. Lundi, ils n’auront pas de coupure pour la Saint-Étienne avec une séance programmée également à 15h
Damien Ott de passage
De passage dans la région pour les fêtes de Noël, l’entraîneur alsacien d’Avranches (actuel 10e du National) a assisté à la séance d’entraînement du Racing. L’ancien coach des SR Colmar (de juillet 2008 à mars 2015) a noué une relation d’amitié avec Julien Stéphan, les deux hommes étant dans la même promotion (2018) pour passer le Brevet d’Entraîneur Professionnel.

L’entraîneur du Racing n’avait d’ailleurs pas hésité à lui ouvrir les portes de son staff durant une semaine en avril dernier alors que le technicien de 57 ans était à la recherche d’un nouveau projet après avoir quitté Troyes

Sujet: Re: Echos du Racing Jeu 5 Jan 2023 - 5:05

Alsa'sports a écrit :Morgan Sanson n’a pas refusé le Racing !
Depuis ce mercredi, plusieurs sources affirment que l’ancien milieu de terrain de l’Olympique de Marseille, Morgan Sanson, aurait refusé une approche du Racing Club de Strasbourg. D’après nos informations, le club alsacien serait bel et bien intéressé par le profil du joueur. Cependant, contrairement à ce qui a pu être annoncé, le joueur n’a pour l’heure refusé aucune offre du Racing. Actuellement au club d’Aston Villa, le Français n’entre plus dans les plans du club, tout comme un certain Frédéric Guilbert, qui de son côté, sera en fin de contrat avec le club anglais à l’issue de cette saison. Deux joueurs auraient refusé les approches du Racing, Bilal Brahimi, l’ailier gauche et Massadio Haidara, arrière gauche du RC Lens.

Sujet: Re: Echos du Racing Sam 14 Jan 2023 - 4:53

dna a écrit :Mercato : Frédéric Guilbert III, première recrue du Racing
Déjà prêté au Racing de janvier à juin 2021, puis en 2021-2022, le latéral droit d’Aston Villa Frédéric Guilbert, qui arrivera dimanche à Strasbourg pour la troisième fois, s’engagera lundi pour trois ans et demi avec le club bas-rhinois.
C’est l’histoire d’un éternel retour. Alors que le Racing avait, en juin, laissé Frédéric Guilbert (28 ans) repartir à Aston Villa, son club d’attache, sans chercher à le retenir, ses dirigeants ont décidé de lui offrir un contrat de trois ans et demi en ce mercato d’hiver 2022-2023.

Il faut dire qu’en six mois, la donne a radicalement changé. Notamment parce que le latéral droit vient d’être laissé libre par le pensionnaire de Premier League auquel il était lié jusqu’au 30 juin 2023 et qui réclamait encore 4 à 5 millions d’euros à l’intersaison.

À l’époque, le Racing, qui l’avait recruté en prêt au premier semestre 2021, puis dans les derniers jours du mercato de l’été 2021 pour la saison 2021-2022, avec prise en charge d’une partie de son salaire par les Villans, ne voulait pas patienter à nouveau jusque fin août pour avoir une chance de l’attirer grâce à un troisième prêt. En outre, l’indemnité de transfert et les confortables émoluments du joueur constituaient deux autres obstacles majeurs.

Une clause libératoire en cas de descente
Enfin, les responsables strasbourgeois désiraient aller au bout de leur logique en promouvant à ce poste le jeune Polonais Karol Fila qu’ils avaient débauché du Lechia Gdansk contre 1,5 million à l’intersaison 2021.

En ce début d’année 2023, les planètes étaient bien mieux alignées pour un retour de “Fred” Guilbert. Fila s’est blessé dès la préparation estivale et n’a quasiment pas joué. Et ceux qui avaient été enrôlés pour le suppléer, Colin Dagba et Ronaël Pierre-Gabriel, prêtés respectivement par le PSG et Mayence, ont eux aussi souvent émargé à l’infirmerie et ne se sont jamais imposés.

Courtisé par Troyes où il ne se voyait pas aller et Lille où il n’avait pas l’assurance de jouer, encore moins de signer pour une longue durée, Frédéric Guilbert, qui a toujours donné sa préférence à Strasbourg, est ainsi apparu au fil des jours comme une évidence, un recours naturel.

Ce vendredi, le Normand, le Racing et Villa ont scellé un accord tripartite qui attendra lundi et sa visite médicale en Alsace pour être officialisé. Il arrivera dans la capitale européenne dimanche et s’engagera le lendemain en fin de journée jusqu’en 2026. L’union, toutefois assortie d’une clause libératoire en cas de descente en Ligue 2, sera conclue sur la base d’une rémunération sensiblement inférieure à celle qu’il percevait outre-Manche et Aston Villa touchera un pourcentage – resté confidentiel – si l’ancien Bordelais et Caennais est revendu avant le terme de son engagement.
Les pistes Langa et Faivre a priori abandonnées
Après la cession d’Adrien Thomasson jeudi à Lens contre 4,7 millions, Marc Keller et son équipe tiennent donc leur première recrue hivernale. Ni Bruno Langa, le latéral gauche mozambicain de Chaves (Liga portugaise), ni Romain Faivre, le milieu offensif de Lyon, ne sera, sauf retournement de tendance, la seconde.

Langa est désormais courtisé par des clubs aux moyens financiers supérieurs à ceux du Racing et le dossier s’est ainsi refermé de lui-même. Quant à Romain Faivre, que l’OL espère transférer après l’avoir payé 15 millions (plus 2 de bonus) fin janvier 2022 à Brest, il est lui aussi la cible d’écuries de Ligue 1 dont l’identité n’a pas filtré, mais bien mieux classées et intéressées par un prêt. Qu’il soit vendu ou prêté, l’ancien Brestois a de toute façon fait savoir par son entourage qu’il ne souhaitait pas rejoindre le 19e de Ligue 1.

Le dossier d’un autre latéral gauche, l’international moldave Oleg Reabciuk (24 ans), lié à l’Olympiakos jusqu’en 2025, est au point mort. Bien avant la vente de Thomasson à Lens, les dirigeants strasbourgeois ont proposé voici dix jours 2 millions au club grec pour racheter ses deux années et demie de bail. Sans résultat pour le moment, car la concurrence de deux clubs italiens, Bologne et, depuis peu, l’Atalanta Bergame, compliquent singulièrement les négociations.

Sujet: Re: Echos du Racing Sam 21 Jan 2023 - 3:22

dna a écrit :Au Racing, encore un week-end de réflexion autour du coach
Au repos ce week-end, le Racing ne sait toujours pas avec quel entraîneur il finira la saison. L’intérim de Mathieu Le Scornet ne devait pas durer. Mais les bons résultats de l’ex-adjoint de Julien Stéphan et le soutien des joueurs vont peut-être changer la donne. La réponse est imminente, désormais.
Un « électrochoc ». Voilà, en substance, l’effet que devait produire l’éviction de Julien Stéphan en début de semaine dernière, alors qu’un Racing relégable (19e ) et moribond (deux défaites, plus une élimination en Coupe de France) s’apprêtait à boucler le cycle aller du championnat contre Lens et à Lyon.

En quatre jours, tout a changé. Non seulement les Bleus ont repassé la tête au-dessus de la ligne de flottaison (16es ) à la faveur des quatre points pris sur la séquence, mais ils sont apparus transfigurés, retrouvant par séquences leurs vertus de la saison écoulée.

Une pétition de supporters, une délégation de joueurs chez Marc Keller
Aussi, la situation de Mathieu Le Scornet, l’ex-adjoint de Stéphan avec qui il est brouillé depuis de longs mois sans que l’on sache pourquoi, a-t-elle été examinée sous un autre prisme. Du statut de simple intérimaire, son rôle pourrait évoluer vers un poste de titulaire. Il y a d’abord eu une pétition de supporters – près de 700 signatures vendredi soir – qui demandaient au club de confirmer “MLS” dans ses fonctions.

Puis c’est un groupe de sept joueurs, emmené par le capitaine Dimitri Liénard, qui est allé à la rencontre du président Marc Keller mercredi, avec la volonté de plaider la stabilité et la cause du coach, même si la plupart était attaché à Julien Stéphan, ce qui, dans leur esprit, n’est pas antinomique.

Les représentants de l’effectif ont, en substance, souhaité faire passer le message suivant à leur patron : « Le groupe travaille et vit bien. Mathieu Le Scornet a réussi son intérim. On adhère à 1 000 % à ce qu’il propose. Donc, pourquoi aller chercher midi à quatorze heures ? Les joueurs sont concernés par la situation du club. Le but de tout le monde, c’est de sauver la place du Racing en Ligue 1. »

Alors que la procédure de licenciement à l’encontre de Julien Stéphan suit son cours – le futur ex-coach, dont le contrat court jusqu’en juin 2024, a été reçu jeudi par le directeur général adjoint Alain Plet –, Mathieu Le Scornet a obtenu une entrevue avec le président ce vendredi.

De ce qu’il s’est dit entre les quatre murs du bureau de la Meinau, rien n’a filtré. Mais il paraît évident que le “prési”, homme pondéré qui n’a pas pour habitude de décider dans la précipitation, a entendu les arguments et les motivations de “MLS”.
À 39 ans, le Breton semble prêt à prendre du galon et à accepter la mission de numéro 1 le cas échéant. L’obstacle lié au fait qu’il ne dispose pas du diplôme requis – le BEPF – ne paraît pas non plus insurmontable, le club bénéficiant d’une dérogation jusqu’au 12 février qui couvre les quatre prochains matches. Ensuite, il faudra s’acquitter d’une amende de 25 000 euros par journée.

Même s’il a certainement pris la mesure des nouveaux éléments à mettre au crédit de Mathieu Le Scornet, reste à savoir ce que Marc Keller va décider. Le nom de Sabri Lamouchi (51 ans), qui émargeait en tête de la short-list des prétendants, sera-t-il encore d’actualité en début de semaine ?

Dans l’entourage du président, on fait savoir que le week-end sera encore propice à la réflexion « sans pression, avec calme et sang-froid, dans l’intérêt supérieur du Racing ». Une manière comme une autre de dire que malgré les pétitions et les conciliabules, c’est, in fine , Marc Keller qui tranchera.
La phrase

On a fait un bilan de la semaine précédente. C’est toujours intéressant pour un jeune entraîneur comme moi d’avoir un retour de sa direction. Certaines choses devaient être réglées cette semaine. Il m’est donc impossible de communiquer. Un point va être fait incessamment.

Mathieu Le Scornet, coach toujours par intérim du Racing

Sujet: Re: Echos du Racing Mer 25 Jan 2023 - 4:45

dna a écrit :Au Racing, la révolution de janvier ne concerne pas que le banc, où Mathieu Le Scornet a pris la succession de Julien Stéphan. Sur le terrain, les départs conjugués d’Adrien Thomasson (Lens) et de Ludovic Ajorque (Mayence) vont redessiner le cadre offensif de l’équipe.
C’était un chaud dimanche d’août 2018, sur la pelouse du Stade Atlantique de Bordeaux. À l’occasion de la première journée de Ligue 1, un petit “canari” venu de Nantes et un géant réunionnais débarqué de Clermont, alors en L2, étaient alignés pour la première fois sur le front offensif du Racing.

Sans toutefois être décisifs, Adrien Thomasson en soutien et Ludovic Ajorque en pointe, avaient esquissé les contours d’une entente cordiale lors de ce succès inaugural (0-2).
Une fidélité rare
Leur destin commun en bleu va s’étirer sur quatre saisons et demie, une fidélité rare dans le foot contemporain où les plans de carrière font passer l’amour du maillot pour une coquetterie désuète.
Mais ces deux-là l’ont profondément respecté, le tricot bleu. Dans les bons moments – Coupe de la Ligue, puis barrages à la Ligue Europa 2019, 6e place du championnat en mai dernier –, comme dans les mauvais – le Covid, les stades vides ou un dernier exercice 2020-2021 éprouvant avec Thierry Laurey –, ils ont toujours répondu présent.

Leur association de bienfaiteurs a porté le Racing offensivement, constituant un axe fort autour duquel ont gravité les autres attaquants (Da Costa, Zohi, Mothiba, Waris, puis Gameiro et Diallo).
Mais en début de saison, le duo a perdu de sa superbe. Comme par un fait exprès, l’équipe de Julien Stéphan s’est mise à déjouer.

Entre un Thomasson visiblement “cramé” par une préparation estivale mal dosée et un Ajorque à qui le président Marc Keller avait accordé un bon de sortie, leur rendement est devenu famélique : un seul but pour “Ludo”, sur penalty début septembre à Brest, et deux passes pour “Adri” courant août, puis plus grand-chose...

Aussi les dirigeants se sont-ils doucement faits à l’idée cet hiver que le temps du changement était venu. Quand Lens a manifesté son intérêt en début de mois pour Thomasson, séduit par le projet de l’actuel dauphin du PSG, les négociations ont été limpides. Contre 4,7 millions d’euros, le milieu offensif a filé dans le Pas-de-Calais le soir même où les Sang et Or avaient partagé les points à la Meinau (2-2 le 11 janvier).

Concernant Ajorque, le départ a été encore plus rapide. Alors que Morgan Sanson et Eduard Sobol découvraient ce mardi matin leur nouvel environnement à la Meinau, le natif de Saint-Joseph vidait son casier et prenait congé de ses coéquipiers.

Deux cents kilomètres plus au nord, en suivant les courbes du Rhin, il était attendu dans les bureaux du FsV Mainz 05, actuel 14e de Bundesliga, pour y signer un contrat de trois ans et demi (2026). Il y retrouvera un autre ex-Racingman, Anthony Caci, parti libre cet été et qui l’a devancé de six mois.
Plus de douze millions d’euros pour “Adri” et “Ludo”
Le Racing va empocher 7,5 millions d’euros, bonus compris, pour le rachat de l’année et demie de contrat (juin 2024) de son buteur réunionnais. Soit environ 12 millions d'euros pour le duo, sachant que l'ex-Nantais était arrivé libre et que l'ex-Clermontois avait coûté deux millions d'euros.

Cet été, les propositions étaient déjà venues d’Allemagne – Hertha Berlin et VfB Stuttgart –, mais avaient été jugées insuffisantes. Puis une blessure atypique au plexus l’avait écarté des terrains durant cinq matches en septembre.

« Il est grand, il apporte beaucoup de puissance et c’est un bon point d’appui, en plus d’être une vraie menace dans la surface, avec un bon jeu de tête, s’enthousiasme son nouvel entraîneur, le Danois Bo Svensson, sur le site de Kicker. Il n’a évidemment pas un super ratio cette saison, mais les années précédentes, il a montré ses talents de buteur dans un championnat où il n’est pas si facile de marquer. »
Avec ses 46 réalisations en Ligue 1, Ajorque peut se targuer d’être devenu le meilleur buteur du Racing au XXIe siècle. « Je n’en retiendrai que du positif, dit-il en guise d’adieux aux supporters alsaciens. Je suis arrivé ici à 24 ans, je repars à quasiment 29 ans […]. J’ai grandi ici en tant qu’homme et en tant que footballeur. J’ai eu la chance de devenir papa pour la première fois avec la naissance de mon fils à Strasbourg. Cette ville et ce club font partie de ma vie et resteront à jamais gravés dans mon cœur. »

Le président Keller a aussi tenu à le « remercier chaleureusement » et veut garder de lui « le souvenir d’un très bon joueur, qui a toujours tout donné pour le Racing, mais aussi d’un garçon respectueux et exemplaire, qui s’est toujours très bien comporté ».

Avec son départ, c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre à la Meinau puisqu’il s’agira de reconstruire les bases offensives. Jusqu’en fin de saison, le prêt de Morgan Sanson permettra déjà de combler le vide laissé par Thomasson dans l’entrejeu.

Un départ compensé avant mardi ?
Reste à savoir si le Racing va remplacer son géant au crâne rasé avant mardi 23h, date de clôture du mercato, ou s’il misera sur son trio en place, à savoir Habib Diallo, Kévin Gameiro et Lebo Mothiba.

Quelques noms circulent déjà – Wilson Isidor (Lokomotiv Moscou), Alberth Elis (Bordeaux) – sur les réseaux sociaux. Au club, on se laisse le temps de la réflexion, en fonction « des opportunités qui se présenteront ».

Sujet: Re: Echos du Racing Mar 31 Jan 2023 - 3:09

dna a écrit :Les échos du Racing : Nyamsi doublement forfait
Alors qu’il récupérait à peine de la douleur à l’adducteur droit qui l’avait contraint à sortir à la mi-temps le 14 janvier à Lyon, Gerzino Nyamsi, encore trop juste pour réintégrer le groupe face à Toulouse, s’est de nouveau blessé ce dimanche en séance individuelle. L’ancien Rennais préparait son retour pour le déplacement de ce mercredi (21h) chez son ancien club.

Le défenseur central souffre d’une lésion à l’ischio-jambier gauche et est forfait non seulement pour Rennes, mais aussi pour la venue de Montpellier dimanche (15h) à la Meinau. La durée de son absence n’est pas encore connue.

IRM pour Perrin
L’autre défenseur axial Lucas Perrin, qui aurait dû être titulaire contre les Toulousains, mais a renoncé en dernière minute après avoir ressenti une pointe à l’adducteur droit durant l’échauffement, doit passer une IRM ce mardi. Ses chances d’être présent au Roazhon Park sont nulles et celles d’être rétabli face au MHSC, à peine moins minces.
Bellegarde toujours en béquilles
Victime d’une entorse de la cheville droite à Lyon, Jeanricner Bellegarde est apparu dimanche à la Meinau avec des béquilles. « C’est aussi pour soulager son articulation, dédramatise Mathieu Le Scornet. Avec lui, on gère au quotidien en fonction de son ressenti. »

Le milieu relayeur passera évidemment son tour lors des deux rendez-vous de la semaine et probablement les suivants.

Kandil en voit le bout
Blessé au pied après son entrée contre… le Stade rennais au match aller le 1er octobre à la Meinau (1-3) et opéré quinze jours plus tard après avoir vainement tenté de reprendre, le jeune milieu offensif Nordine Kandil, dont le retour était initialement espéré après la trêve liée à la Coupe du monde, semble entrevoir enfin le bout du tunnel.

« Aujourd’hui, on est avec lui dans la phase où on évalue sa capacité à supporter une grosse charge de travail, détaille son entraîneur. Peut-il l’encaisser régulièrement pour postuler au groupe ? On va voir, mais sa séance de ce lundi est très rassurante. Il se rapproche doucement, mais sûrement. »

Sujet: Re: Echos du Racing Mar 31 Jan 2023 - 13:23

Bellegarde agressé par un Lyonnais et pas de carton rouge + un péno cadeau pour Lacazette (faute de main en dehors de la surface).

Alsa'sports a écrit :Trois entraîneurs la même saison : une première au Racing depuis…
Depuis le début de l’exercice 2022-2023, les entraîneurs se succèdent à la tête du Racing. Symbole d’une saison compliquée où le club alsacien peine à sortir la tête de l’eau, trois coaches ont d’ores et déjà pris les commandes de Strasbourg depuis le début de la saison en août 2022. Le dernier en date a été présenté mardi après-midi sur les bords de Krimmeri. Il s’agit de l’expérimenté technicien corse Frédéric Antonetti, qui a paraphé un contrat de cinq mois avec une option ferme pour faire un an de plus en cas de maintien dans l’élite du foot français.

Trois entraîneurs en moins de trois mois

L’ex-entraîneur du FC Metz, de l’OGC Nice ou du LOSC a été nommé en lieu et place de Mathieu Le Scornet qui, après avoir repris les rênes de l’équipe première début janvier, est arrivé au terme de sa mission d’intérim. Celui qui était le fidèle adjoint de Julien Stéphan depuis les bancs de Rennes, avait été désigné – dans l’urgence – coach intérimaire du Racing après que ce dernier avait été mis à pied à titre conservatoire. Stéphan avait payé le début de saison manqué des Bleus.

Pour retrouver des traces d’une saison à trois entraîneurs, il faut remonter à l’exercice 1988-1989. Cette saison-là où le Racing avait terminé dix-huitième de première division et n’avait pu empêcher la descente en deuxième division, Henryk Kasperczak, Jean-Pierre Dogliani (intérim) puis Gérard Banide s’étaient relayés à la tête du club alsacien.

Alsa'sports a écrit :Le Racing intéresse les propriétaires de Chelsea
L’information a été dévoilée par le célèbre quotidien sportif de l’Équipe, le Racing Club de Strasbourg intéresserait fortement les propriétaires américains du club anglais de Chelsea. Selon les informations du journal national, Marc Keller a déjeuné récemment avec les dirigeants anglais, fortement intéressé pour racheter des parts dans un premier temps avant d’acquérir 100% du capital. Les acquéreurs de Chelsea espèrent ainsi faire grandir le Racing notamment via des prêts de joueurs. Plus d’informations à venir.

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Enfin !

Lacuesta,le racing avait déjà eu un investisseur étranger et nous avons vu ce que ça a donner

Sujet: Re: Echos du Racing Ven 10 Mar 2023 - 2:10

dna a écrit :Le Racing se prépare dans le calme pour le déplacement à Marseille
Le Racing ira défier dimanche (21h), en clôture de la 27e journée de Ligue 1, l’Olympique de Marseille qui reste sur deux revers consécutifs au Vélodrome en championnat. Les Strasbourgeois, battus sans gloire à la Meinau par Brest (0-1), n’ont pour l’instant pas de pépins à déplorer.
Les joueurs de Frédéric Antonetti ont poursuivi ce jeudi la préparation de leur déplacement phocéen. La veille, certains avaient eu le droit à du rab de travail en salle l’après-midi après la séance collective du matin. À trois jours du match, le menu était le même pour tous les joueurs aptes.

Après des exercices sans gardiens à cinq contre cinq, la séance s’est terminée par une opposition sur grand terrain avec Matz Sels, Robin Risser et Alexandre Pierre aux buts. Eiji Kawashima, qui était sorti la veille, est cette fois resté en salle. L’international nippon, opéré d’une épaule après la Coupe du monde, ne peut pas encore plonger au sol.

Du côté des joueurs de champ, quatre d’entre eux (Habib Diallo, Alexander Djiku, Morgan Sanson et Nordine Kandil) ont écourté leurs efforts peu avant la fin de l’opposition. Rien d’inquiétant selon Frédéric Antonetti.

« Pour certains, comme Alex et Morgan qui reviennent de blessure, c’était prévu. Le petit Kandil a parfois un tendon d’Achille qui chauffe un peu en fin de séance, c’est de la simple précaution », a rassuré le coach du Racing. Ce dernier avait 23 joueurs à sa disposition, dont le jeune défenseur du centre de formation Yoann Dumay (17 ans), qui vient d’enchaîner les quatre derniers matches de la réserve en National 3 comme titulaire.

Bellegarde a tapé dans le ballon
Déjà aperçu en fin de semaine dernière sur le terrain d’entraînement où il a enchaîné les tours de footing, Jeanricner Bellegarde est sorti crampons aux pieds pour faire de la réathlétisation avec ballon.

Le meilleur passeur du Racing cette saison (4 assists ), victime d’une entorse à la cheville droite à Lyon le 14 janvier, ne devrait toutefois pas reprendre avec le groupe avant la trêve internationale, dans la foulée de la réception d’Auxerre le 19 mars (15h).

Anciens
Outre Stéphane Cassard, l’entraîneur des gardiens, le Racing compte dans ses rangs deux anciens de l’OM. Lucas Perrin, natif de Marseille, a quitté son club formateur la saison passée en prêt pour rejoindre le Racing, avec qui il est désormais lié jusqu’en juin 2025. Le défenseur de 24 ans a disputé 11 matches sous le maillot de l’OM.

Morgan Sanson a, lui, porté les couleurs marseillaises pendant quatre ans (de janvier 2017 à janvier 2021). Le milieu de 28 ans a inscrit 22 de ses 35 buts en Ligue 1 avec l’OM. Il avait d’ailleurs trouvé trois fois le chemin des filets contre le Racing, deux fois à la Meinau (auteur du 2e but lors du 3-3 le 15 octobre 2017 et de celui de la victoire 0-1 le 6 novembre 2020). Au Vélodrome, il avait inscrit son premier but cette saison-là lors d’un match remporté 3-2 par l’OM le 26 septembre 2018.

Deux joueurs de l’OM sont également passés par le Racing, mais s’ils ont fréquenté le centre de formation, ni Jonathan Clauss, ni Azzedine Ounahi, n’y sont passés professionnels.

Le Marocain, l’une des révélations du dernier Mondial avec l’épopée des Lions de l’Atlas, est arrivé à Marseille en fin de mercato hivernal en provenance d’Angers. Il a inscrit un but lors de son premier match, mais n’a pas encore vraiment réussi à s’imposer, Igor Tudor ne le faisant entrer qu’en fin de match.

Jonathan Clauss, l’enfant d’Osthoffen, s’est bien acclimaté sur la Canebière après son transfert de Lens cet été. S’il n’a pas vu le Qatar comme ses coéquipiers Mattéo Guendouzi et Jordan Veretout – respectivement 79 et 63 minutes de jeu à la Coupe du monde –, l’international français a déjà délivré 10 passes (1 but), à une unité de son record.

L’OM a déjà chuté quatre fois au Vélodrome
La saison dernière, l’OM s’était incliné à cinq reprises devant son public (2-3 contre Lens, 1-2 contre Brest, 0-2 contre Clermont, 0-1 contre Monaco, 0-3 contre Lyon). Cela n’a pas empêché les Olympiens de Jorge Sampaoli d’arracher leur billet pour la Ligue des champions à domicile lors la dernière journée en battant 4-0 le… Racing. Cette saison, outre l’élimination aux tirs au but en Coupe de France dans leur antre contre Annecy, les hommes d’Igor Tudor ont déjà connu quatre revers en championnat au Vélodrome.

Le promu ajaccien a été le premier à montrer la voie, le 8 octobre, en s’imposant 2-1 lors de la 10e journée alors que les Marseillais étaient invaincus. Lens s’est imposé d’une courte tête lors de la 12e journée (0-1). L’OM a ensuite enchaîné trois succès domestiques consécutifs avant de subir la loi (1-3, le 5 février) d’un OGC Nice requinqué depuis que Didier Digard est sur le banc. Les Phocéens ont réagi en allant gagner à Clermont (0-2) puis Toulouse (2-3) avant d’être fessés par la bande à Kylian Mbappé et Lionel Messi (0-3, 2 buts et 1 passe pour le premier, 1 but et 2 passes pour le second).

L’OM n’a plus concédé trois défaites de rang au Vélodrome depuis onze ans. Lors de la saison 2011-2012, le Marseille de Didier Deschamps avait enchaîné trois revers entre le 3 mars et le 11 avril (0-1 contre Toulouse, 1-2 contre Dijon, 1-3 contre Montpellier). Même lors de la saison 2015-2016, quand il avait essuyé une série de quinze matches sans gagner à la maison (11 nuls, 4 défaites), l’OM de Michel n’avait pas perdu trois fois de suite.

Les Marseillais sont tous sur le pont
Excepté le Marocain Amine Harit dont la saison est terminée depuis sa rupture des ligaments croisés le 13 novembre, Igor Tudor devrait disposer de tout son groupe ce dimanche. Les Marseillais ont repris l’entraînement ce jeudi. Samuel Gigot, qui était à l’arrêt depuis trois matches en raison d’une blessure à une cheville, a réintégré le groupe d’après les photos dévoilées par le club.

Le duel des Racing en ouverture de la 30e journée
La LFP a dévoilé ce jeudi la programmation TV de la 30e journée de Ligue 1. Le Racing l’ouvrira chez son homonyme lensois le vendredi 7 avril à 21h (rencontre diffusée sur Prime Video).

Depuis que le RC Lens est remonté en Ligue 1, c’est la première fois que les Strasbourgeois joueront devant du public au stade Bollaert.

Alsa'sports a écrit :Le Racing peut-il se sauver ?
Cinq victoires, onze nuls et treize défaites, voilà le bilan du Racing Club de Strasbourg après 29 journées de championnat. Un bilan plutôt maigre si l’on se réfère à la saison dernière exceptionnelle qui offrait un tout autre aperçu pour les supporters alsaciens. Alors que la Ligue 1 se rapproche de semaine en semaine de son épilogue, les hommes de Frédéric Antonetti peuvent-ils se sauver dans cet exercice qui comprendra quatre descentes directes à son terme ? Éléments de réponse dans cet article.

Problèmes dans la préparation physique, staff et joueurs qui se reposent sur leurs acquis après une saison 2021/2022 en grande pompe, pression des quatre descentes, etc., les explications ne manquent pas pour expliquer cette saison plus que compliquée pour le Racing Club de Strasbourg. Peu de choses avaient changé au sein du club pourtant. L’effectif était presque identique, l’entraîneur et son staff également, tout était réuni pour vivre une saison plus sereine, bien que chacun était conscient qu’une nouvelle place dans le top 6 relevait de l’impossible. Julien Stéphan n’a pas trouvé la clé, et après une seule victoire sur les 17 premières journées de championnat, le Breton est remercié par la direction alsacienne, qui confie les rennes de l’équipe première à son adjoint, Mathieu Le Scornet.

Frédéric Antonetti en sauveur ?

Malgré un intérim plutôt réussi de la part de Le Scornet, le Racing Club de Strasbourg est conscient qu’il faut un entraîneur d’expérience pour tirer le club alsacien de ce bourbier. C’est donc tout logiquement que Marc Keller décide de confier l’équipe entre les mains de l’expérimenté Frédéric Antonetti, habitué de ce genre de mission. Au moment où ces lignes sont écrites, le pari semble à moitié réussi. Depuis l’arrivée du technicien corse sur le banc, le bilan est homogène en termes de résultat avec deux victoires, deux nuls et deux défaites. La patte Antonetti se fait sentir et paraît prendre au sein du groupe, ce qui peut augurer un espoir sur le maintien final.

Sanson, Bellegarde et Delaine, les facteurs X

Si le Racing semble avoir du mal à réunir à chaque journée de championnat un groupe complet entre les blessures et les suspensions, Antonetti peut compter sur les retours très importants de Jeanricner Bellegarde et Thomas Delaine. Bien que le premier soit encore en manque de rythme après sa blessure à la cheville contractée contre Lyon, son retour ne pourra faire que du bien dans cette lutte finale tant le milieu de terrain est performant depuis le début de saison. Pour l’ancien Messin, il paraît enfin prêt à enchaîner les matchs après ses pépins physiques du début de saison. Un constat qui se prouve par sa très bonne performance contre Marseille et Auxerre. Ces deux joueurs auront leur rôle à jouer dans les dernières rencontres de la saison. La venue en prêt de Morgan Sanson semble être très bénéfique également. Joueur d’expérience et doté d’une vraie qualité technique, l’ancien Marseillais pèse positivement dans le milieu de terrain et pourrait rapporter des points précieux sur cette fin d’excercice 2022/2023.

Une équipe sur courant alternatif

Le ciel s’éclaircit sur certains points, mais reste nuageux sur d’autres côtés. Il est clair que la venue Frédéric Antonetti a fait du bien dans les têtes, mais également dans la qualité du jeu proposé. Cependant, un détail n’aura échappé à personne, le Racing Club de Strasbourg est incapable de tenir le rythme sur 90 minutes. À chaque fois, les coéquipiers de Dimitri Lienard connaissent un vrai trou d’air dans la rencontre, souvent en seconde période, ce qui leur coûte souvent cher avec des buts encaissés. Il n’y a pas de secret, on ne se maintient pas sur une saison en ne jouant que des moitiés de match. Si cela peut fonctionner contre certaines équipes, il est très risqué d’espérer un maintien avec un tel problème.

En difficulté contre des concurrents directs

C’est ce qui pourrait coûter le maintien en fin de saison, de mauvaises performances contre les concurrents directs. Au moment où ces lignes sont rédigées, toutes les rencontres n’ont pas eu lieu, mais il est déjà possible de tirer un premier bilan sur les oppositions contre les équipes du bas de classement, et il est sans appel. Le Racing Club de Strasbourg est en difficulté contre les équipes en difficultés. Les Alsaciens n’ont gagné que contre la lanterne rouge, Angers, une fois contre Montpellier et une fois contre Auxerre, les deux sur la phase retour. En revanche, Brest, Ajaccio et Troyes sont pour le moment tous les trois invaincus contre l’équipe bas-rhinoise. Une statistique qui pose un problème, car le plus important dans ce genre de situation, c’est de gagner les équipes de son championnat.

Nombre de messages : 3040 Date d'inscription : 07/10/2017

Marco 69/73 a écrit:: Lacuesta,le racing avait déjà eu un investisseur étranger et nous avons vu ce que ça a donner

Je ne peux plus voir l'équipe dirigeante actuelle en peinture (même ma voisine fait mieux), et les conditions démentielles pour assister à un match (surtout depuis la remontée).

dna a écrit :Racing : que reste-t-il du rêve américain ?
Alors que le président Marc Keller s’affaire pour attirer des investisseurs américains au Racing, le précédent IMG-McCormack, entre 1997 et 2003, invite à la plus grande prudence. Rappel des faits historiques entre promesses, désillusions et procès.
« L’opportunité de venir à Strasbourg est une chance unique. Nous voulons aider à construire et à développer à partir des merveilleuses fondations et une grande tradition locale. Ce sont autant d’éléments qui nous permettent de faire quelque chose d’important pour Strasbourg et le football ».

Puisqu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, voilà comment Mark Hume McCormack assure, en ce mois de mai 1997, le premier service après-vente à domicile auprès du chaland alsacien.

Venu sur les bords de l’Ill en provenance de Cleveland, Ohio, USA, le président fondateur de l’International Management Group (IMG) – décédé il y a plus de vingt ans – vend du rêve.
« Nous avons été séduits par cette audace, mêlée d’ambition et de réalisme »
Peu importe, finalement, que sa multinationale spécialisée dans le management des golfeurs, tennismen ou pilotes automobile soit totalement néophyte en matière de soccer. Recalé à Marseille, où il a tenté sa chance un peu plus tôt, McCormack veut aider l’équipe strasbourgeoise à devenir « l’une des meilleures au monde ». Rien que ça.

Avant d’essayer de convaincre les supporters, ce pionnier du marketing sportif devenu billionnaire – avec trois zéros de plus qu’un milliardaire, c’est dire qu’il est riche – avait déjà réussi à séduire la ville, propriétaire du club, et sa maire Catherine Trautmann, engagées sur la voie de la privatisation.

Pas une mince affaire, puisque deux autres candidats avaient été auditionnés par l’équipe municipale.

La caution locale était apportée par Roland Weller (1938-2023), président en poste et en pleine réussite qui avait fédéré sous ses airs bonhommes le grand argentier du foot français, Jean-Claude Darmon, et la marque allemande aux trois bandes Adidas. Un dossier au moins aussi bien ficelé que celui porté par Pierre Rapin, porte-parole du leader mondial de la pub Saatchi and Saatchi et du binôme Eurodirect-Gebo.

Le 20 février 1997, tout ce beau monde est poliment éconduit puisque c’est IMG qui est choisi, contre le versement de 800 000 euros, une paille pour un club financièrement sain et européen, à travers le représentant de sa ramification française Patrick Proisy, jusque-là connu pour avoir été finaliste à Roland-Garros en 1972 et accessoirement le beau-frère de l’icône Yannick Noah.

« Nous avons été séduits par cette audace, mêlée d’ambition et de réalisme », explique alors Catherine Trautmann pour justifier son choix.

Des trois termes utilisés par la maire en ce jour d’hiver, seul le premier peut éventuellement s’appliquer a posteriori. On ne parle pas là de hardiesse ou de témérité, mais plutôt de toupet ou de culot.

En coulisses, dès les premiers jours, les assauts contre les actionnaires historiques sont virulents. Le Racing Omnisport, représenté par la figure tutélaire de l’ancien ministre André Bord, vacille sur ses bases.

Proisy, qui a confié le poste de manager général à l’austère Bernard Gardon, tisse sa toile. L’ultralibéralisme a désormais pignon sur rue à la Meinau.

Sur le terrain purement sportif, les premiers noms ronflants lâchés par le nouveau patron – Dejan Savicevic, Jürgen Klinsmann ou Roberto Baggio – pour lancer la campagne de recrutement sont censés illustrer le changement de braquet du Racing dans le peloton.
Du terrain à la rubrique des faits divers
Au lieu des stars, les nouveaux arrivants sont des gregarios ou de parfaits inconnus , à l’image de Jung-won Seo, Denni Conteh ou Christophe Kinet.

Encore portée par la dynamique de la saison précédente, rehaussée par le succès en Coupe de la Ligue, l’équipe performe sur la scène européenne et soulève l’enthousiasme de la Meinau contre les Glasgow Rangers, Liverpool et l’Inter.

En championnat, en revanche, tout va de guingois. Et en décembre 1997, après une défaite à Nantes, le Racing de Jacky Duguépéroux est relégable.

Le champion de France 1979 peut préparer ses valises, René Girard est en route pour le remplacer et assurer le maintien. Avant de voir débarquer, durant le fol été où la France descend dans les rues pour célébrer l’avènement d’une équipe black-blanc-beur, l’attelage Claude Le Roy - Pierre Mankowski.

S’il ne parvient pas à se hisser vers les sommets promis, le Racing vit encore des saisons relativement sereines. Mais ses finances sont obérées par une gestion de plus en plus décousue et aventureuse, incarnée par les arrivées de Per Pedersen, Henri Camara, puis Gonzalo Belloso, Mario Haas et, cerise sur le gâteau, José Luis Chilavert.

Le Rubicon a été franchi. On ne parle alors pas encore de soupçons d’abus de bien social, de faux et usage de faux en écriture, d’exercice illégal de la profession d’agent de joueurs, soit tout le vocabulaire juridique qui va faire basculer l’actualité du club dans la rubrique faits divers, mais tous les éléments sont déjà réunis.

Sportivement, l’équipe part à vau-l’eau lors de la saison 2000-2001. La victoire en Coupe de France contre Amiens a un goût amer puisque les Bleus d’Yvon Pouliquen, appelé au relais de Le Roy, finissent bons derniers du championnat. Après une présence continue de neuf saisons dans l’élite, le Racing retombe en Ligue 2…

Au pied du mur, Proisy va enfin prendre des décisions frappées au sceau du bon sens. Sur le banc, l’intransigeant Ivan Hasek est chargé de l’opération “remontée immédiate”. Fort de son expérience en Angleterre, son ex-coéquipier Marc Keller, tout jeune retraité des terrains, est nommé manager général à l’âge de 33 ans.

Sans faire d’étincelles, et en dépit d’un gros coup de mou au sortir de l’hiver, le Racing va reprendre l’ascenseur vers l’étage supérieur au printemps 2002.

Sur la scène hexagonale, l’Olympique lyonnais de Jean-Michel Aulas entame son règne qui va s’étirer sur sept saisons. Le Racing d’IMG-McCormack, lui, est au bord du précipice, plombé par les dettes – 12 millions d’euros de déficit en 2003 – et miné par les procès. De guerre lasse, son public s’est détourné de la Meinau.

Mark McCormak est sur son lit de mort lorsque le club est officiellement vendu au pool réuni autour d’Egon Gindorf (1930-2020) et de Marc Keller, le 16 avril 2003.
Temps judiciaire pour rappeler les micmacs du passé
Vingt ans plus tard, que reste-t-il du rêve américain ? Ceux qui pensaient avoir vécu les années les plus sombres du Racing durant ces six saisons-là allaient devoir réviser leur jugement, lorsque le club a basculé dans le grand-guignolesque avec Jafar Hilali à la présidence, jusqu’au dépôt de bilan à l’été 2011.

En comparaison au passage dévastateur du spécialiste de la finance internationale, la période IMG-McCormack apparaîtrait presque comme vertueuse, s’il n’y avait à intervalle régulier un temps judiciaire pour rappeler les micmacs du passé.

En décembre 2019, à Colmar, la chambre correctionnelle de la cour d’appel a ainsi renvoyé Le Roy, Proisy et quelques autres acteurs de l’époque devant la barre.

Reconnu coupable pour des infractions d’abus de biens sociaux et usage de faux, l’ex-président du Racing s’est pourvu en cassation. Un ultime procès est toujours prévu à Nancy.
Vers une semaine décisive

Depuis que le rideau est tombé sur la saison 2022-2023, en début de mois à Lorient pour une défaite anecdotique (1-2), le maintien en Ligue 1 étant assuré une semaine plus tôt, le Racing est aux abonnés… absents.

Pas encore auditionné par la DNCG, le gendarme financier du football français, inactif sur le marché frémissant des transferts, discret sur ses intentions, muet quant à l’arrivée probable des investisseurs américains réunis autour de Todd Boehly, le patron de Chelsea, le club avance masqué.

Les seules nouvelles sont distillées de temps à autre par les joueurs, sous forme de cartes postales exotiques diffusées sur leurs réseaux sociaux.

Mais à désormais deux semaines de la reprise de l’entraînement – fixée au lundi 3 juillet par Frédéric Antonetti, technicien qui est resté au demeurant assez évasif au sujet de son avenir proche –, le temps de passer à l’action est venu.

La semaine qui s’ouvre devrait ainsi être décisive pour l’avenir à court et moyen termes de la “maison bleue”. Pour Marc Keller, il s’agira de clarifier la situation.

Si les Américains arrivent, quel sera le nouvel équilibre actionnarial ? Le président envisage-t-il de garder le contrôle ou alors compte-t-il passer la main ? À quelle échéance ?

Quelles que soient les réponses à venir, les supporters du Racing maintiennent leur confiance au président qui a su redresser la barre depuis 2012 et qui va permettre à leur équipe de vivre en août une septième saison de rang en Ligue 1.

Surtout, l’expérience de l’ex-international, 55 ans, déjà présent comme manager général sur les deux dernières saisons de la période IMG-McCormack (1997-2003), doit suffire à éviter les erreurs du passé. Tout le monde a hâte de savoir, désormais.

Séb.K

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