Le Fan’s Day au Racing À la Meinau, c’est décidément toujours la fête
La journée des supporters a encore été un franc succès, ce samedi, à la Meinau. Les suiveurs ont fait la fête à leurs favoris. Les Bleus savent qu’ils ne jouent pas seulement pour eux mais pour des milliers.
On ne peut décemment pas s’en lasser. Pour la journée des supporters, soit une simple matinée à applaudir les Bleus apparaissant sur un podium, à visiter les vestiaires du Racing, à patienter des plombes pour récolter l’autographe de leur joueur préféré ou un selfie avec lui, ils ont été 5000. Une affluence qui ferait des envieux chez une bonne moitié des clubs de Ligue 2 qui disputent leur premier match de la saison ce week-end.
Un seul amour, et pour toujours, le Racing Club de Strasbourg a été l’objet d’une passion spectaculaire en une journée de braderie alors qu’il n’y avait donc pas de match et même pas un entraînement organisé sur la pelouse de la Meinau. Il n’est pas tout à fait question de football, en pareilles circonstances. D’ailleurs, les buts étaient démontés comme à chaque fois entre deux rencontres à domicile.
Laurey : « On est toujours surpris devant tant de monde »
Mais cela n’a pas empêché les présents de s’exprimer bruyamment, à la faveur de ‘‘clap clap’’ distribués à tous les coins du stade. Le public du Racing en a fait à nouveau la démonstration. Vainqueur du dernier championnat des tribunes – ce qui a fait tomber 45 000 euros royalement (sic !) distillés par la Ligue dans les caisses du club –, il a gentiment confirmé sa réputation.
Thierry Laurey, deuxième de cordée à sortir du tunnel, après son président, pour saluer les supporters, a eu droit à une ovation significative.
« On est toujours surpris devant tant de monde, a lâché l’entraîneur au micro. Quant aux objectifs, on va attendre la fin du mois d’août pour y voir plus clair. » Le soutien populaire ne sera pas de trop, dans tous les cas, pour les remplir.
Les 28 joueurs ont droit chacun à un chaleureux accueil, apprécient, adressent leurs remerciements. « On se donne à 200 % à chaque fois qu’ils sont derrière nous », résume Jonas Martin. En fait, à chaque fois tout court.
Après une photo de famille tous ensemble ou presque – c’est quand même compliqué d’avoir des milliers personnes dans le cadre –, l’heure des différents ateliers a sonné. Les files d’attente pour la récolte des précieuses signatures se sont organisées. Dans leur salon d’été du livre, quelques auteurs de best-sellers auraient rêvé des cohues bon enfant rencontrées à différents coins du stade.
La famille Sels patiente pour récupérer le gardien international belge qui a plus de pain sur la planche que sur certaines rencontres dominées de la tête et des épaules par le Racing. C’est pour la bonne cause. Et les joueurs strasbourgeois sont assurés de faire plaisir même s’ils dépassent du cadre réservé à leur autographe.
« Si tu me rates la photo avec Lebo, je divorce »
Il faut aussi se prêter à quelques pauses devant des téléphones portables. « Si tu me rates la photo avec Lebo (Mothiba) , je divorce », promet une supportrice à son mari de corvée de cliché. « Tu m’avais déjà dit ça avec Antho (Gonçalves) l’année passée », rétorque l’homme de confiance. « Et bien, tu risques un divorce par an », constitue la remarque conclusive du dialogue.
Ouf ! La photo est réussie et la petite famille d’habitués peut s’en aller vers l’atelier complètement inédit dans le paysage.
En prenant (un peu) son mal en patience, voilà les accros de la cause Racing autorisés à se faire photographier au côté du trophée récolté au stade Pierre-Mauroy de Lille, la coupe de la Ligue qui conduit les Strasbourgeois sur les bords de la Méditerranée, versant oriental, jeudi, en éliminatoire de Ligue Europa.
Et pour l’occasion, les dirigeants du Racing ont demandé 150 places pour leurs supporters et elles trouveront preneur.
« Moi, j’ai décidé de partir en vacances en Israël », indique fièrement un inconditionnel. Même en Terre promise, à Haïfa plus précisément, les Strasbourgeois n’évolueront pas seuls.
dna