Le Forum du Racing Club de Strasbourg : Actualités, transferts, matchs à venir, la vie du RC Strasbourg au quotidien |
|
| Auteur | Message |
---|
Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Supporters Jeu 29 Aoû 2019 - 4:48 | |
| dna a écrit: En cinq matches à Strasbourg, quatre arrêtés de restriction ont été prononcés contre les supporters du club adverse Interdictions préfectorales : pourquoi cacher les supporters ?Plus de 2600 supporters du Racing sont attendus à Francfort ce jeudi soir. Au match aller, la venue des fans allemands avait été strictement encadrée par un arrêté. Les interdictions collectives se multiplient. Les préfectures disent « sécurité », les supporters répondent « atteinte aux libertés ». Une longue barrière de grilles rouillées autour d’un terrain en friche. Bienvenue sur le parking « Visiteurs » du stade de la Meinau, par lequel passent les supporters adverses avant de rejoindre le virage entouré de grillage dans lequel ils auront le droit de chanter pour leur équipe, séparés des milliers de supporters locaux. Dans « parcage », il y a « cage », et c’est bien à ça que ça ressemble. Sur le peu chaleureux parking visiteurs, ce jeudi 22 août, plusieurs centaines de supporters de l’Eintracht Francfort sont maintenues derrière les grilles par la présence, importante, de forces de l’ordre. Policiers, gendarmes mobiles et même six policiers allemands à cheval. Le canon à eau amené lui aussi en renfort depuis l’Allemagne n’est pas visible. L’hélicoptère “bleu police” qui tournoie dans le ciel strasbourgeois, lui, on ne peut pas le louper. « Franchement, c’est totalement exagéré… », commente Matthias, 45 ans de fidélité à l’Eintracht et habitué des déplacements. « J’en ai fait en Espagne, au Portugal, en Italie… Y’a qu’en France que ça se passe comme ça », poursuit-il depuis l’autre côté de la barrière. Les supporters francfortois, souvent très nombreux en déplacement, avaient été prévenus : un arrêté émis par la préfecture du Bas-Rhin deux jours avant le match a limité leur nombre à 1 000 et a interdit les abords du stade de la Meinau « à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’Eintracht Francfort, ou se comportant comme tel ». Des arrêtés de ce type avaient aussi été pris pour les trois matches précédents à Strasbourg, (Haïfa le 25 juillet, Metz le 11 août et Plovdiv le 15). Dans ceux-ci, les supporters étaient aussi non grata à la gare et au centre-ville. Ça ne laisse pas froids les supporters strasbourgeois : « Le préfet en fait de trop. Tous les préfets, même. Ils ouvrent tous leur parapluie ! Pourtant le public strasbourgeois est bon enfant ! C’est dommage pour le sport », commente Armand, brumathois de 71 ans et supporter du Racing depuis plus de 50 ans, croisé à la mi-temps du match Strasbourg-Francfort. Quatre arrêtés en quatre matches à Strasbourg, « c’est un concours de circonstances », insiste la préfecture du Bas-Rhin. « Il y a eu les trois matches de coupe d’Europe, et celui de Metz, avec un vieux contentieux entre supporters. Ça ne veut pas dire qu’on va le faire pour tous les matches de la saison. On ne prend ce type de mesures que pour les matches dits sensibles, classés comme tels par la division nationale de lutte contre le hooliganisme », explique Dominique Schuffenecker, directeur de cabinet du préfet. Les supporters violents « sont une infime minorité »Les années noires du hooliganisme sont loin derrière les stades de foot français et européens, qui accueillent depuis une vingtaine d’années un public beaucoup plus familial - voire très huppé ou touristique dans certains clubs d’Europe qui ont rendu leurs matches inaccessibles aux supporters populaires locaux. Mais de vieilles rivalités et le risque de violences isolées demeure, insistent les autorités. Pour les matches concernés à Strasbourg, les services de renseignement avaient repéré des prises de rendez-vous pour des bagarres entre supporters. Globalement, les fans potentiellement violents « sont une infime minorité », reconnaît la préfecture, mais ils nécessitent « de prendre des mesures préventives pour éviter tout trouble à l’ordre public » : « ces restrictions à la liberté sont prises pour la sécurité ». La mobilisation des forces de l’ordre sur d’autres fronts (lutte contre le terrorisme, gilets jaunes, G7 à Biarritz…) figurent aussi toujours dans la liste des raisons invoquées par les préfets pour contraindre ou carrément interdire les déplacements de supporters. Pourtant, faire respecter de telles interdictions nécessite des forces de l’ordre en nombre plus élevé. « Quand il n’y a pas d’interdiction, le dispositif qu’on met en place est nettement moindre », répond Dominique Schuffenecker. Des réunions de sécurité sont organisées en préfecture avant chaque match. Pour celles concernant le match de jeudi dernier, au nombre exceptionnel de trois, l’Eintracht Frankfurt a dépêché des émissaires à Strasbourg. Le Racing était évidemment représenté, et envoie « quasi systématiquement » un représentant aux réunions de sécurité dans les autres préfectures françaises avant ses matches à l’extérieur. « Nos supporters se comportent bien, ils sont toujours nombreux à l’extérieur et 99,9 % du temps ça se passe sans aucun problème. Alors on est toujours soucieux qu’il n’y ait pas de mesures exagérées à leur encontre, insiste Romain Giraud, secrétaire général du Racing. Quand on estime que des mesures sont disproportionnées on argumente pour qu’elles soient réduites. » « On n’a pas à se plaindre de la façon dont le Racing nous défend, réagit Greg Walter vice-président de la Fédération des supporters du Racing. Mais on aimerait que les clubs prennent la parole au niveau national, publiquement et collectivement, et ne laissent plus les préfets n’en faire qu’à leur tête. » Le cinquième match à domicile, contre Rennes dimanche, n’a fait l’objet d’aucune restriction. Mais que de banderoles ! Sur des dizaines de mètres, les ultras strasbourgeois ont moqué le communiqué en « vrai-faux » publié par la préfecture pour défendre son arrêté de la semaine dernière, contesté par des milliers de commentateurs. Réplique du virage : « Les interdictions de déplacement sont une entrave à la liberté de circulation : vrai. Les supporters font l’objet de lois d’exception : vrai. Tous les matchs font l’objet de restrictions : faux, mais déjà 22 arrêtés depuis le début de saison » « Si l’on admet qu’il est normal de priver certains citoyens de leurs libertés, pourquoi pas les autres ? »22, c’est déjà près du quart de tous les arrêtés “anti-supporters” pris en France pendant toute la saison dernière, au nombre de 102 (environ un match sur , contre 84 en 2016-2017 et 37 en 2013-2014, selon un comptage de l’Association nationale des supporters (ANS). « Aujourd’hui, “ce n’est que du football”. Demain, ce ne sera que “le droit de manifester”, “le droit de se réunir”, “le droit de s’exprimer”, “le droit d’aller et de venir”. Si l’on admet qu’il est normal de priver certains citoyens de leurs libertés, pourquoi pas les autres ? », s’émouvait l’ANS en publiant ces chiffres en mai. « Les autorités partent du principe que les supporters dans leur ensemble posent problème », commente James Rophe, porte-parole de l’ANS. Quand les lois permettant ces mesures ont été adoptées en 2010 et 2011, « on nous disait qu’elles ne toucheraient que les mauvais supporters, les violents. Mais aujourd’hui on voit bien qu’elles touchent tout le monde, même le gamin de 5 ans qui ne peut plus porter d’écharpe pour aller au match », poursuit-il. Les arrêtés collectifs pris contre les supporters « sont une atteinte à la liberté de circulation » et « disproportionnées par rapport à l’objectif de sauvegarde de l’ordre public poursuivi », estime Isabelle Denise, responsable du service juridique de la Ligue des droits de l’homme. L’association, qui intervient rarement sur des questions sportives, réfléchit à porter le dossier en justice. Mardi, la ministre des Sports Roxana Maracineanu, interrogée par Le Parisien sur les slogans homophobes dans les stades, a répondu, semblant faire diversion, « abordons des vrais sujets, comme celui du déplacement lors des matchs. C’est un chantier que je suis prête à ouvrir avec le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. » Celui-ci, pas plus tard qu’hier matin, a vigoureusement défendu sur RMC les arrêtés pris par les préfets et son ministère. « Actuellement les supporters ont trop de difficultés pour se déplacer avec leur équipe. Il est temps de trouver des solutions », dit aussi Roxana Maracineanu au Parisien. Or, quelques heures avant la publication de ces propos, le porte-parole de l’ANS disait justement aux DNA que les associations de supporters demandent au ministère des Sports d’ouvrir cette discussion depuis pas moins d’un an… En attendant, ces mesures ont des conséquences sur l’ambiance générale en Ligue 1, déplore Greg Walter de la Fédération des supporters du Racing, qui observe les vibrations des stades français à l’occasion de ses nombreux déplacements : « Cette répression collective, injuste, aveugle, absurde et contreproductive a un effet sur la ferveur dans les stades. » Et d’ajouter : « En s’attaquant aux supporters de foot, on s’attaque aux classes populaires. » 49 interdits de stade, juste parce qu’ils sont allés à NîmesNe pas respecter une interdiction collective de déplacement peut valoir plusieurs mois d’interdiction de stade. 49 supporters strasbourgeois en font les frais, juste pour être allés à Nîmes. Deux d’entre eux témoignent. Le 16 mars dernier, 88 supporters alsaciens, parmi lesquels Thibault et Maxime, font le trajet vers Nîmes où doit jouer le Racing. Deux bus les emmènent jusqu’à Avignon, puis ils poursuivent en train. Ils ne portent ni maillot, ni écharpe ni autre signe distinctif : deux jours avant, la préfecture du Gard a émis un arrêté qui « interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du Racing Club de Strasbourg Alsace ou se comportant comme tel » de circuler en ville et aux abords du stade. Mais à l’arrivée à Nîmes, la police les attend. Les Strasbourgeois sont interpellés et renvoyés en Alsace… sans assister au match. Mi-mai, des notifications préfectorales arrivent « de manière totalement arbitraire », souligne Maxime : 49 des 88 interpellés sont interdits de déplacement pour trois mois. Pourquoi eux et pas les autres ? Depuis début août, et jusqu’en novembre, les 49 doivent pointer à la gendarmerie ou au commissariat aux heures de match à l’extérieur. Plus globalement, les UB90 contestent le “timing” des autorités. « Les arrêtés préfectoraux tombent au mieux 48 heures avant une rencontre, or les déplacements se gèrent longtemps en amont. Quand l’arrêté est pris, les bus et les billets de train sont réservés, certains sont même déjà en route… et tu ne peux pas aller au match », avance Thibault. Les 49 interdits ont lancé une procédure judiciaire. « 75 % des IAS (interdictions administratives de stade) sont annulées par la justice, on espère bien avoir gain de cause, mais d’ici là, on aura purgé notre interdiction », soupire Thibault. Par leur action collective, les 49 interdits espèrent faire bouger les choses et interpeller le grand public. « Les gens ne se rendent pas compte que nos libertés sont en jeu, répètent-ils. Ce combat, on ne le mène pas seulement pour nous. » |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Ven 27 Sep 2019 - 12:40 | |
| Brunstatt-Didenheim Racing 68 Jetzt Geht’s Los: une première couronnée de succès Certains matchs comme cette affiche PSG-Racing Club de Strasbourg, seront diffusés à la Table de Maranta à Didenheim pour les membres de l’association Racing 68, Jetzt Geht’s Los.(De gauche à droite) Daniel Weiss, vice-président de l'association Racing 68, Antoine Viola, Jérémie Friderich, respectivement maire et maire délégué de Brunstatt-Didenheim et David Lohner, patron de la Table de Maranta et président de l'association de supporters haut-rhinois.Après seulement trois mois d’existence, l’association Racing 68 Jetzt Geht’s Los, le club de supporters du Racing Club de Strasbourg haut-rhinois enregistre déjà 85 membres. Elle a d’ailleurs organisé sa toute première soirée le 14 septembre dernier, à l’occasion du PSG-RCSA. La Table Maranta de David Lohner, à Didenheim a accueilli la toute jeune association de supporters du Racing Club de Strasbourg le 14 septembre dernier. Racing 68, Jetzt Geht’s Los est le seul club de supporters du Racing Club de Strasbourg implanté dans le Haut-Rhin. Une association née il y a trois mois à peine. Ils étaient pourtant déjà plus de 70 à participer au premier événement de ce jeune club de supporters. Les fans du RCSA ont en effet répondu présents à une affiche des plus alléchantes puisqu’elle opposait le PSG de Neymar au RCSA. Une rencontre tout en suspens, qui a fait vibrer l’auditoire jusqu’à la 92’et ce but signé Neymar… Un but synonyme de défaite, ce soir-là, pour les Alsaciens. Prochain événement, un déplacement sur Dijon, le 5 octobreLes élus Antoine Viola et Jérémie Friderich, respectivement Maire et Maire délégué de Brunstatt-Didenheim ont même fait une apparition au cours de la rencontre. Une soirée football, quizz aussi. Daniel Weiss, vice-président de l’association, s’est en effet chargé de l’animation, avec plus de 60 lots en jeu. Cette formule est amenée à se réitérer. Le prochain événement du Racing 68, Jetzt Geht’s Los aura lieu le 5 octobre prochain. Le club de supporter organise en effet son tout premier déplacement jusqu’à Dijon à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. Inscriptions pour le prochain déplacement et/ou pour devenir membre : sur Facebook : Racing 68 Jetzt Geht’s los groupe de supporters RCSA 68 ou à La Table Maranta, 2 rue du Jura, 68350 Didenheim. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Mer 9 Oct 2019 - 10:17 | |
| Les Bleus de New YorkDebout de gauche à droite : Florian Nguyen, Laurent Gauthier, Julien Oury, Mathias Peter, Sylvestre Gug, Julien Pecoud-Bouvet, Georges Rollins. Accroupis : Yannick Guillemot, José Lacunza, Lambert Rollat, Laurent Van Hollemersch, Thierry Kranzer. Manquent sur la photo : Jérémy Dole, Jérémy Daguère.Derrière tout ça, devant aussi puisqu’il est attaquant, il y a Thierry Kranzer. Revenu depuis peu à New York occuper ses fonctions d’attaché de presse à l’Organisation des Nations Unies (ONU) après un congé sabbatique dans son Alsace natale. Thierry Kranzer est un défenseur acharné de l’identité régionale et du parler alsacien. Il milite notamment pour le développement de l’enseignement immersif de l’alsacien dans les écoles. 50 ans, ancien coéquipier de Marc Keller chez les jeunes aux SR Colmar, ceci expliquant sans doute la suite. En 2016, avec quelques amis, sous l’égide de l’Union Alsacienne de New York, il crée le Racing Alsace New York qu’il inscrit à la « Urban Soccer League ». Un championnat trimestriel de foot à 7 qui compte huit équipes et se conclut par des play-offs. Au cœur de la Big Apple, le Racing de là-bas affronte des expatriés de tous poils, russes, croates, italiens. « Et même français », précise Thierry en rigolant. VAINQUEUR EN MAI 2016Une fois par semaine, la compétition est âpre. Comme à l’occasion de la première journée du Championnat d’automne, au Pier 40 Stadium à Hudson River Park où notre Racing américain a fait match nul (4-4) contre les « Olympians ». C’est la douzième participation du Racing Alsace New York à la compétition saisonnière. La première en mai 2016 s’était achevée par un succès final. Dix Alsaciens expatriés composent l’effectif. Pas sectaires, ils ont adoubé trois Bretons, un Basque et un Catalan pour faire le nombre. Depuis peu, ils arborent fièrement les maillots offerts par Marc Keller et comptent bien y faire honneur. On peut suivre leurs exploits sur la page Facebook « RACING ALSACE NEW YORK ». La participation aux quatre championnats annuels coûte 6 000 dollars et Thierry Kranzer est à la recherche de sponsors pour soutenir l’équipe. En attendant, le Racing new-yorkais ne lâche rien. Et s’il n’est pas Champion en automne, il le sera peut-être en hiver, au printemps ou en été. Peu importe la saison finalement : à New York, on défend les couleurs alsaciennes sur les grounds comme si c’était à la Meinau. SO |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Lun 4 Nov 2019 - 22:05 | |
| dna a écrit: Les 49 supporters “libérés”
La période de trois mois d’interdiction administrative de stade, prononcée contre les 49 supporters du Racing qui avaient bravé un arrêté préfectoral du Gard en mars dernier, est arrivée à échéance.
Considérée comme injuste et inique par les intéressés, cette sanction avait débouché sur une « grève des encouragements » loin de la Meinau. Les UB90 invitent désormais « tous les supporters à pousser nos joueurs vers la victoire à Amiens ». Suffisant pour mettre un terme à la disette à l’extérieur ? |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Lun 18 Nov 2019 - 21:46 | |
| dna a écrit: les supporters se chauffent la voixSilencieux à l’extérieur depuis le début de saison pour protester contre l’interdiction de déplacement qui a frappé durant trois mois 49 d’entre eux, les supporters du Racing seront plus de 600 à Amiens et se préparent à soutenir de nouveau bruyamment les Bleus. Ils sont restés interdits, dans tous les sens du terme. Interdits parce qu’étonnés d’un châtiment, à leurs yeux, disproportionné. Interdits de déplacement aussi, durant trois mois. Une pénitence insupportable pour des supporters épinglés pour avoir dit stop à un arrêté préfectoral. Petit rappel des faits : le 16 mars, le Racing se rend à Nîmes. Trois jours avant cette rencontre de la 29e journée de Ligue 1 (2-2), un arrêté du Préfet du Gard est promulgué « portant restriction de la liberté d’aller et venir des supporters du RC Strasbourg Alsace » dans la cité nîmoise. Pour les fidèles du Racing, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Ils estiment l’arrêté liberticide et décident de le braver.« Nous voulions montrer que nous pouvions aller au stade des Costières à pied, sans incident et en toute sécurité, plaide Florian Kuhn, président des Ultra Boys 90 depuis 2018. Après avoir profité en journée de la douceur du climat à Avignon que nous avions ralliée en bus, nous avons fini le voyage vers Nîmes en train. Mais nous nous sommes fait griller en achetant 90 billets l’après-midi. Ça a alerté les autorités, d’autant que nous n’avons pas respecté le rendez-vous avec la police pour nos bus. » À leur descente du TGV, un comité d’accueil attend Florian Kuhn et les autres. « Dès que nous avons posé le pied sur le quai, les forces de l’ordre nous ont encerclés et consignés dans un coin de la gare, avant de nous transférer vers une école de gendarmerie pour relever nos identités. Jusque-là, aucun souci. Mais on nous a ensuite renvoyés en bus à Strasbourg, sans assister au match, en nous expliquant que nous risquions jusqu’à six mois d’interdiction de stade. Nous n’avions rien fait de mal et ne nous attendions pas à une peine ultérieure. » Pourtant, juste avant l’ouverture de la saison en Ligue 1, le couperet tombe : interdiction de déplacement durant trois mois pour 49 des 88 ‘’bannis’’ de Nîmes. La dureté et la durée de la peine affligent les punis autant qu’une application qu’ils estiment arbitraire. « On cherche toujours à comprendre »« Pourquoi 49 et pas 88 ? On cherche toujours à comprendre. Personne ne nous a jamais rien expliqué, interroge Florian Kuhn. Dans les 49, il y a tous les profils et tranches d’âge, des femmes, des gens plus âgés, venus de Marckolsheim, Mulhouse, du Nord du Bas-Rhin aussi. Il n’y a eu aucune cohérence dans les sanctions. La preuve : nous étions interdits de déplacement en France, mais pas en Ligue Europa. Les soirs de match à l’extérieur, chacun devait pointer au commissariat de police ou à la gendarmerie de son secteur. » Les UB 90 renoncent alors à organiser des déplacements. Ceux qui se déplacent quand même optent pour une grève des encouragements. « Presque toute notre équipe d’organisation était frappée par l’interdiction, justifie leur chef de file. À l’extérieur, nous avons seulement déployé une bâche : “La passion ne s’interdit pas. Interdits de stade présents.” Elle n’a été refusée qu’à Lille alors qu’elle n’avait rien d’insultant. En réaction, ceux qui avaient fait le voyage sont repartis sans entrer au stade. » « Montrer la différence d’ambiance »Aujourd’hui, le trimestre de pénitence est achevé. En six matches à l’extérieur, le Racing n’a rapporté qu’un nul (0-0 à Reims le 18 août) et n’a pas marqué. Il y reste sur cinq défaites. Mais samedi (20h) à Amiens, il retrouvera ses “fous chantants”. « On a lancé un appel à la mobilisation, même si ce n’est pas la destination la plus excitante, sourit “Flo” Kuhn. Le parcage visiteurs de 600 places sera plein, avec 130 à 140 UB. Plus les individuels. Nous espérons pousser le Racing vers un premier succès à l’extérieur. Le but, c’est de montrer la différence d’ambiance avec ou sans nous. Jamais nous n’avions été frappés par une interdiction aussi massive. Nous sortons de trois mois difficiles, privés de notre passion. Personne ne regrette notre action de Nîmes parce que nous considérions qu’un droit fondamental – la liberté de circuler – était bafoué sans justification sérieuse. La France a un problème avec la gestion des supporters. Cet été, le Préfet du Bas-Rhin a pris des arrêtés très durs à l’égard de ceux de Haïfa et Francfort en Ligue Europa. Ses décisions ont été mal perçues à l’étranger et il a assoupli sa méthode. Il a compris que l’interdiction à tout-va n’était pas la solution. Depuis, il n’y a plus eu d’arrêté à la Meinau. » Comme si les autorités (re)comprenaient doucement que les supporters restent, quoi qu’on en pense, des acteurs incontournables du spectacle proposé dans les stades… |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Lun 3 Aoû 2020 - 6:21 | |
| Alsa'sports a écrit: Une reprise sans les Ultra Boys 90 ! C’est via un communiqué que le groupe de supporters “Ultra Boys 90” vient d’annoncer que la reprise s’effectuerait sans eux. L’ambiance dans le Stade de la Meinau risque de prendre un gros coup, mais la décision est sage de la part des U90 qui précisent que la situation sanitaire que traverse la France n’est malheureusement pas compatible avec leur mode de “supportérisme”. En espérant que cela ne dure pas trop longtemps car le Racing à besoin d’eux ! |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Mar 11 Aoû 2020 - 11:22 | |
| equipe a écrit: la jauge de 5 000 spectateurs prolongée jusqu'au 30 octobre Le Premier ministre Jean Castex a annoncé de nouvelles mesures à la suite de la dégradation de la situation sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. L'interdiction des événements de plus de 5 000 personnes est maintenue jusqu'au 30 octobre.
En déplacement au CHU de Montpellier, le Premier ministre Jean Castex a annoncé mardi la prolongation de deux mois, jusqu'au 30 octobre, de l'interdiction des événements de plus de 5 000 personnes, qui devait initialement expirer au 31 août. Les préfets auront toutefois la « possibilité d'y déroger avec la vérification du strict respect des consignes sanitaires », a ajouté le Premier ministre, rappelant qu'« on ne peut pas tout attendre des collectivités publiques, chacun exerce une part de responsabilité ».
M. Castex a souligné la dégradation de la situation depuis deux semaines, et dévoilé une série de mesures visant à renforcer le contrôle de l'épidémie. Il a également demandé aux préfets « de se rapprocher des élus locaux pour étendre le plus possible l'obligation du port du masque dans les espaces publics ». |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Ven 29 Jan 2021 - 5:15 | |
| dna a écrit: Du vague aux âmes bleues Le match entre le Racing et le Stade de Reims, ce dimanche (15h) à la Meinau, sera le quatorzième de rang qui se jouera à huis clos en raison de la crise sanitaire. Un crève-cœur pour les supporters, contraints de vivre leur passion par procuration. Grégory Walter et sa petite famille font partie des derniers rescapés du peuple bleu à avoir vécu ce que les communicants des clubs de Ligue 1 appellent une “expérience stade”. Entendez par là qu’ils ont suivi un match pour de vrai, dans des tribunes qui ne sonnent pas désespérément le creux, quand il n’y a pas une bande-son de chants de supporters pour artificiellement tenter de meubler le vide.
C’était le 25 octobre dernier, au stade Francis-Le Blé de Brest où le Racing s’était imposé avec brio (0-3) devant 4 361 spectateurs. C’était la huitième journée de Ligue 1, la dernière où le public a été accueilli en “jauge réduite”, avant un nouveau tour de vis pour essayer d’endiguer la pandémie mondiale. « On a kidnappé un gros morceau de ma vie »
Plus de trois mois se sont écoulés et treize journées de championnat ont été disputées à huis clos. « On a kidnappé un gros morceau de ma vie », dit dans une belle image Grégory Walter, l’homme qui n’avait manqué aucun match des Bleus depuis 2003, à la Meinau comme à l’extérieur.
Pour le plus assidu des fans du Racing, la situation est difficile à vivre. « On la subit et on s’y habitue même d’une certaine manière », s’étonne celui qui a eu « l’impression de trahir [ses] valeurs » en souscrivant un abonnement à la chaîne payante et mauvaise payeuse qui diffuse la Ligue 1 (*).
Pour ses deux enfants, Robin (6 ans) et Charlotte (4 ans), les dimanches devant la télé n’ont rien à voir avec ceux passés dans les tribunes. « Le grand regarde cinq minutes, la petite ne s’y intéresse pas », précise le papa. Mais c’est peut-être pour Anaïs, son épouse rencontrée… au stade, que « c’est le plus dur à vivre ».
« Ma drogue, c’est le Racing et les tribunes. Je suis en pleine crise de manque », avait-elle posté sur les réseaux sociaux.
Il suffit d’ailleurs de parcourir en quelques clics la toile pour se rendre compte que ce sentiment de vide est partagé par bon nombre de supporters. Et pas seulement par les plus fervents habitués à chanter torse nu par tout temps et qui constituent les piliers du “mur bleu” dans la tribune ouest.
« Le foot me manque. Les stades me manquent. La Meinau par – 2°C me manque […]. Ma vie me manque », écrit ainsi “Moha”, une jeune femme qui vibre « seulement pour toi, RC Strasbourg 1906 ».
« Voir les potes du stade, boire une bière, attendre la compo’ pour la commenter… », gazouille avec nostalgie Fanny sur le même réseau au petit oiseau.
« Ce qui manque le plus, c’est le partage, confirme Philippe Wolff, le président de la Fédération des Supporters qui regroupe 3 000 membres, encartés dans les associations actives (UB90, KCB, section Paris) ou indépendants.
« On n’a plus de lieux ni de motifs pour se rencontrer »
« Dans les bons comme dans les mauvais moments, on se retrouve pour partager nos émotions, développe-t-il. Là, on n’a plus de lieux ni de motifs pour se rencontrer. Notre local est inutilisé depuis le match de Brest, mais on continue à en payer le loyer sans plus avoir de rentrées d’argent… Comme partout ailleurs, la vie associative est à l’arrêt. Et c’est pénible. On est devenus des spectateurs plus que des supporters… »
Dans la grisaille ambiante, quelques petites lueurs d’espoir balisent toutefois la route des fans qui restent associés de loin à la vie du club (lire ci-dessous). En début de mois, les associations ont ainsi été conviées à la présentation du projet de rénovation de la Meinau.
« On a pu y participer et on est content de voir que cela se concrétise, apprécie Daniel De Almeida, président du KCB. Cela permet un peu de se projeter, même si personne ne sait quand on pourra revenir au stade. »
Le moral des troupes est aussi à la hausse grâce aux résultats sportifs, en progrès depuis le début de l’année. « Cet automne, il y avait la double tristesse de ne pas pouvoir vivre sa passion et de voir l’équipe s’enfoncer au classement, dit Philippe Wolff. Là, c’est quand même un soulagement de se dire que l’on a bon espoir de retrouver le Racing en Ligue 1 cet été. »
Pour ce qui est de retourner à la Meinau cette saison, aucun supporter n’y croit vraiment. Alors chacun fait le dos rond dans son coin en attendant des jours meilleurs. « On supporte la situation mais il ne faudrait pas qu’elle s’étire indéfiniment, sans quoi j’arrêterai tout », assure Grégory Walter.
Avant que Robin et la petite Charlotte puissent revivre la ferveur des grands soirs à la Meinau avec leurs parents, il faudra s’armer de patience. Et soigner au mieux le vague aux âmes bleues.
(*) Fin décembre, la LFP a récupéré ses droits de diffusion à la suite d’un accord avec Mediapro, groupe sino-espagnol qui a provoqué un des plus grands fiascos du foot professionnel français pour avoir fait miroiter des milliards d’euros sans avoir voulu les débourser. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Ven 29 Jan 2021 - 5:20 | |
| dna a écrit: Comment le Racing maintient le lien Au Racing, on s’évertue à garder le contact de proximité avec la base en ces temps de pandémie. Le numérique est actuellement privilégié pour éviter que le lien fort ne se distende. En attendant de revoir les supporters au stade... Tous les matins de la semaine, ils sont une dizaine d’habitués et quelques curieux à franchir la porte qui mène à la nouvelle aire d’entraînement, rue des Vanneaux, à la Meinau.
En dehors de cette présence discrète et sympathique, Thierry Laurey et ses joueurs n’ont plus de contact avec les supporters du club, tenus à l’écart du stade par le Covid-19 et ses variants. Pourtant, en début de saison, ils étaient encore près de 18 000 à souscrire un abonnement à la saison. Un contingent devenu “virtuel” mais qu’il s’agit quand même de soigner, ou tout du moins de ne pas perdre, puisqu’il constitue le socle du nouveau Racing porté par le président Keller.
« Le club s’est énormément adapté pour conserver le lien de proximité avec les supporters qui est très fort depuis des années, dit Romain Giraud, le responsable des opérations. Rien ne remplacera un match au stade, mais on essaye de pallier ce manque. »
Depuis le début du mois, quelques salariés du club appelent chaque abonné « pour lui présenter les vœux et prendre de ses nouvelles », dixit Romain Giraud.
Les services “communication” et “marketing” ont aussi mis le paquet sur les produits digitaux. « On a été les premiers en France à lancer notre application pour mobiles, précise Benjamin Guthleben, responsable marketing. En début de semaine, on avait déjà 5 000 téléchargements. »
Plus de vidéos, notamment via le canal Racing+, et de contenus écrits sont proposés « pour faire vivre la vie du club à nos supporters », comme le précise Giraud.
Les associations ne sont pas oubliées. À l’automne, elles ont pu rencontrer la direction quand la situation sportive était tendue. Une nouvelle entrevue a été organisée ce mois-ci pour leur présenter le projet de rénovation de la Meinau.
Et dans les bureaux, on planche sur la réouverture du stade dès que la situation le permettra. « D’août à octobre, on a montré que l’on pouvait accueillir 5000 spectateurs dans d’excellentes conditions, insiste Romain Giraud. On se tient prêt, que ce soit dans un, trois ou six mois. »
Alors que la Ligue de football professionnel a estimé à plus d’1,3 milliard d’euros les pertes pour la Ligue 1 cette saison, mieux vaut pouvoir s’appuyer sur une base solide quand tout redémarrera. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Dim 28 Mar 2021 - 4:57 | |
| dna a écrit: Supporters : quelle vie hors du stade ? Si les compétitions de football professionnel ont repris en France depuis l’été dernier, les supporters, eux, n’ont toujours pas accès à leur terrain de jeu : les tribunes. Entre déprime et espoirs de revoir bientôt les stades, ils continuent de prendre leur mal en patience. Un stade rempli de plusieurs dizaines de milliers de spectateurs, se levant comme un seul homme pour célébrer un but, voilà une scène qui ne s’est plus produite en France depuis plus d’un an.
Le début de la saison 2020-2021 avait laissé planer l’espoir d’un retour progressif du public dans les enceintes sportives, avec des matches de football disputés avec des jauges de 1 000 à 5 000 personnes, mais le deuxième confinement fin octobre est venu replonger les groupes de supporters dans leur désarroi. « Ce moment a forcément été un peu difficile à vivre, puisque les supporters avaient commencé à regoûter un peu à tout ce qu’ils aiment quand ils se rendent au stade », se souvient Kilian Valentin, membre du bureau de l’Association nationale des supporters (ANS) et qui s’exprime donc au nom de groupes de supporters d’une bonne partie des clubs de Ligue 1, Ligue 2, et même d’équipes évoluant dans les divisions inférieures.
« Maintenant, tout le monde commence à trouver que ça fait long, ajoute-t-il, ça nous manque de chanter, voir les amis, préparer les tifos… Tout ce qui fait la vie d’un groupe de supporters ».
Pour autant, ultras et supporters de tous les clubs n’entendent pas se laisser mettre sur la touche en cette période difficile. Ils restent même unis autour de l’idée qu’ils peuvent avoir leur mot à dire sur la façon d’organiser un retour au stade quand les conditions sanitaires le permettront.
« Via l’Instance nationale du supporterisme (INS), des choses commencent à se mettre en place pour réfléchir aux différents protocoles que nous pourrons mettre en place pour le retour du public, explique Kilian Valentin, ce sont ce genre de perspectives à moyen terme qui nous font espérer ».
Les supporters continuent donc de s’impliquer et tentent de faire entendre leur voix sur des sujets qui leur semblent importants comme la réforme de la Ligue des champions aujourd’hui envisagée par l’UEFA ou encore les questions relatives à l’attribution des droits télévisuels. La télévision boudée En attendant, le vide qu’a laissé le football dans la vie des amoureux les plus fervents est loin d’être comblé par les retransmissions à la télévision.
Kilian Valentin confesse même ne plus regarder beaucoup de matches. « Les chants fictifs qui ont été diffusés dans certains stades ou encore les tifos virtuels projetés sur les tribunes ont montré que rien ne remplaçait le vrai public. Sans compter le fait qu’en France, pouvoir suivre le foot à la télévision coûte cher », avance-t-il. Il voit d’ailleurs d’un très bon œil le fait que les joueurs sont les premiers aujourd’hui à réclamer un retour des supporters. « On observe que lorsqu’ils marquent, ils simulent souvent une célébration avec du public », se réjouit-il. Et si le monde du football avait pris conscience de l’importance des supporters ? Quand ça va mal, une frustration renforcée ?
Pas facile pour les groupes ultras d’exprimer leur mécontentement quand l’accès au stade est impossible.
En Ligue 1, deux clubs vivant une saison compliquée ont souvent vu leurs situations être mises en parallèle : le FC Nantes et l’Olympique de Marseille. Dans ces deux clubs, les supporters ont dû trouver des moyens détournés et inhabituels pour exprimer leur mécontentement.
À Nantes, déjà en conflit depuis de nombreuses années avec le président Waldemar Kita, les supporters ont multiplié les opérations visant à manifester leur insatisfaction à l’égard de la gestion du club. Sportivement à la peine, le club a décidé en fin d’année 2020 de faire appel à Raymond Domenech, pour succéder à Christian Gourcuff sur le banc.
Ce choix d’entraîneur a immédiatement suscité les inquiétudes des supporters, qui ne se sont pas privés de le faire savoir en se rassemblant en marge des entraînements du FC Nantes. À Marseille, une situation qui dérape
Mais c’est à Marseille que la situation a été la plus explosive. Mécontents des résultats sportifs de l’OM ainsi que de la gestion de l’équipe, 300 supporters ont violemment investi le centre d’entraînement en s’en prenant notamment aux joueurs et causant des dégâts matériels estimés à 90 000 euros, le 30 janvier. Deux leaders des groupes ultras du virage sud du Stade Vélodrome, Rachid Zéroual et Christophe Bourguignon, ont été condamnés lundi dernier à neuf mois de prison dont cinq avec sursis. Outre les deux leaders, plusieurs supporters ayant pris part à l’invasion ont écopé de peines de prison. PLUS DUR DE GAGNER SANS SON PUBLIC ?
Bénéficier du soutien de ses supporters en jouant à domicile aide-t-il à gagner? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre certaines études menées depuis le début de la pandémie. Parmi elles, celle du Centre International d’Étude du Sport montre que le pourcentage de victoires à domicile, au sein des 66 ligues européennes, est passé de 45,1 % entre le 1er janvier 2019 et le 31 mars 2020 à 42 % entre le 1er avril 2020 et le 18 janvier 2021. L’influence des supporters sur la rencontre semble donc réelle, mais de là à qualifier le public de véritable 12e homme… le débat reste ouvert. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Dim 28 Mar 2021 - 5:03 | |
| dna a écrit: « Les ultras ont démontré une vraie maturité » Historien spécialisé dans les mouvements ultras, Sébastien Louis est professeur à l’École européenne du Luxembourg et auteur de Ultras, les autres protagonistes du football (Mare et Martin). Pour lui, la crise est l’occasion pour les groupes de supporters de se réinventer. ➤ Dans quelle mesure la privation de stade imposée aux ultras est-elle une situation inédite ?
« C’est évidemment une situation totalement inédite. Jamais des championnats n’ont été disputés avec des huis clos aussi longs. Mais ce qu’il est intéressant de relever, c’est qu’alors que certains s’attendaient à ce que les ultras soient les premiers à vouloir retourner au stade, ç’a été tout le contraire. Très rapidement, les groupes se sont opposés à la reprise des compétitions. Dès avril 2020, les instances sportives ont mis la pression pour que les championnats reprennent, mais les ultras ont fait front commun à travers un communiqué international qui disait “pas de football sans les supporters”.
C’était la première fois qu’on voyait autant de groupes ultras se rassembler autour d’un même mot d’ordre. Ils avaient compris que la pandémie se transformait en mise à l’écart des supporters. Tout en sachant pertinemment qu’ils sont depuis plusieurs années la cinquième roue du carrosse dans le monde du football… D’où ce communiqué, signé par plus de 370 groupes de 150 clubs européens et d’Afrique du Nord. En France, les choses avaient même débuté le mois précédent avec un autre communiqué, émanant de l’ANS (Association nationale des supporters), qui disait : “Les tribunes françaises disent non à une reprise prématurée du football. Il n’est pas envisageable qu’il reprenne à huis clos. Il reprendra en temps voulu, quand les conditions sanitaires et sociales seront réunies.” Ce mot “prématurée” est important, car il montre que les ultras pensaient qu’il fallait privilégier la santé publique, avant de voir les stades ouverts. Cela démontre une vraie maturité. » ➤ Quelles sont les actions les plus remarquables menées par des ultras ?
« La liste est très longue, mais rapidement la plupart des groupes se sont mobilisés avec des actions symboliques au début et bien plus concrètes par la suite. Les ultras ont montré qu’ils faisaient partie intégrante d’une communauté, qui va bien au-delà du monde des supporters.
Il faut savoir que les ultras ne défendent pas uniquement un club, mais aussi une ville, une région et une communauté. Il y a toujours eu dans le mouvement ultra une tendance à intégrer les plus faibles. On retrouve souvent au sein des groupes des personnes handicapées ou des personnes qui seraient rejetées par le reste de la société. C’est une culture assez inclusive.
En outre, la solidarité est une valeur importante de cette culture, d’abord au sein du groupe, puis, à partir des années 1980 en Italie tout d’abord, où est née cette forme de supportérisme, des groupes ultras se sont distingués à travers des actions de solidarité.
La première a lieu en 1985, quand les deux grands groupes ultras du Milan AC, qui rassemblaient alors près de 10 000 membres, font un don de 50 millions de lires italiennes (qui proviennent des ventes de carte de membres) pour la ligue contre les tumeurs. Par la suite il y aura de nombreuses autres actions menées en Bosnie-Herzégovine durant la guerre, en Thaïlande lors du tsunami, et bien évidemment en Italie.
Il en est de même en France où l’on pourrait parler par exemple des “Red Kaos” à Grenoble qui ont organisé des collectes d’argent et de vivres pour le personnel soignant du CHU pendant la pandémie. Très nombreux ont été les groupes ultras français qui ont fait des collectes pour les personnes en première ligne dans la lutte contre l’épidémie. Ils ne sont pas que des animateurs des tribunes, mais ils ont un rôle social à jouer selon eux. »
➤ Est-ce qu’on peut dire qu’être privé de stade a renforcé cette solidarité ?
« Tout à fait. À l’heure actuelle, le fait d’organiser des actions de solidarité permet de consolider le groupe et la sociabilité au sein de celui-ci. Ces opérations permettent aux ultras de se retrouver. Un groupe sans stade et sans local où il peut se rassembler, que peut-il faire? Ces actions de solidarité sont altruistes, mais leur deuxième but est aussi de permettre à tout le monde de se réunir dans un but commun, de faire corps, de privilégier le collectif à l’individualisme, comme dans leur tribune finalement. »
➤ Après la pandémie, cette période va-t-elle laisser des traces dans le monde ultra ?
« Oui, bien évidemment. En France, nous ne sommes pas un pays avec une grande culture foot, mais nombre de gens ont découvert les ultras à travers les actions qu’ils ont pu mener. Donc même s’ils ne l’ont pas fait pour cela, leur cote de sympathie a augmenté. De plus, ces actions ont permis de nouer des liens avec des acteurs sociaux sur le terrain et cela ne peut que continuer par la suite car les ultras privilégient certaines causes dans la durée, comme les collectes de jouets des “Red Tigers” de Lens ou des “Lingons Boys” à Dijon pour les enfants hospitalisés lors des fêtes…
Par ailleurs, le dialogue à l’échelle européenne s’est accru entre groupes ultras. Ils confirment leurs rôles de véritables syndicalistes d’un football populaire. Leur voix a pris de l’importance dans l’opinion publique et leur image s’en trouve renforcée. C’est une des choses positives de la pandémie : on voit qu’ils sont un élément incontournable du football. Je pense que dans les prochaines années, il sera difficile de ne pas dialoguer avec eux. » |
| Lacuesta Joueur de national
Nombre de messages : 3302 Date d'inscription : 07/10/2017
| Sujet: Re: Supporters Dim 28 Mar 2021 - 5:55 | |
| Il n'y aura pas de fin à la plandémie, le virus est une invention. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Ven 24 Sep 2021 - 4:42 | |
| dna a écrit: Dans un climat national tendu, les supporters du Racing se comportent bien Dans un climat tendu, les incidents se succèdent en ce début de saison dans les stades de Ligue 1. Les supporters strasbourgeois se comportent plutôt bien et se tiennent à distance des pugilats. Au club, on se garde bien de fanfaronner et on continue de privilégier le dialogue. En ce mercredi de Ligue 1, la tension est encore montée crescendo autour de quelques terrains. Des excités de Montpellier ont ainsi tendu un “guet-apens” aux supporters bordelais pour s’avoiner à coups de barre en fer au pied du bus sur une bretelle de sortie d’autoroute. La rixe a fait seize blessés légers…
Plus tard dans la soirée, plusieurs dizaines de fadas marseillais ont répondu à une “provocation” de la tribune d’Angers alors que le match était fini (1-1) et ont tenté d’en découdre en traversant la pelouse avant d’être refoulés manu militari par les stadiers. À Metz, enfin, la frustration a gagné Saint-Symphorien lorsque le Parisien Hakimi a inscrit le but du succès (1-2) sur le gong. Quelques supporters échaudés ont essayé de prêter main-forte à leur gardien Oukidja qui voulait faire une tête au carré à ce chambreur de Mbappé…
Ces trois nouveaux épisodes pathétiques viennent allonger une liste déjà longue comme le bras d’incidents qui salissent l’image de la Ligue 1 depuis la reprise, début août, et le retour du public dans les stades. Après un an et demi de huis clos sanitaire, c’est comme si la moindre étincelle pouvait provoquer à tout moment un embrasement incontrôlable.
« On ne fait pas les malins et on ne donne surtout pas de leçon » « Dès la remise en route des infrastructures, on s’est préparé à cette problématique, dit Alain Plet, le directeur général adjoint du Racing. Le climat social au sortir de la pandémie est sous tension. Or le stade n’est rien d’autre que le réceptacle de la société et de ce que vivent les gens. »
À Strasbourg, le feu est jusque-là contenu à quelques fumigènes dans les tribunes, ce qui est interdit mais constitue un moindre mal eu égard aux débordements précités. « On ne fait pas les malins et on ne donne surtout pas de leçon », s’empresse d’ajouter Alain Plet, dont les équipes ont passé avec succès le test du derby de l’Est contre Metz, l’autre vendredi.
« Il y a eu une tentative d’intrusion d’une cinquantaine de supporters messins frustrés par la défaite pour aller défier les nôtres dans le stade, précise le directeur général adjoint. Alors, oui, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher le face-à-face, mais il n’y a pas eu de caillassage de bus, comme cela a été rapporté. »
Pour pacifier les relations avec ses propres fans, le club strasbourgeois a embauché voilà trois ans un OLS (officier de liaison supporters) en la personne d’Arnaud Szymanski, lui-même ex-Ultra du Racing. « Un métier aussi difficile qu’ambassadeur », sourit Alain Plet.
« Le Racing est dans le dialogue permanent, donc je suis en contact régulier avec les associations de supporters, la préfecture, les agents de sécurité, dit l’OLS. C’est un travail au quotidien pour que le lien de confiance ne soit jamais rompu et que tout le monde puisse être accueilli dans les meilleures conditions, à domicile comme à l’extérieur. »
S’il y a toujours de la tension dans la tribune Ouest dévolue aux plus fervents des supporters, en particulier les UB90, celle-ci est « positive », aux dires d’Arnaud Szymanski.
Lors des deux premiers déplacements, à Paris et Lyon, les fans alsaciens se sont aussi bien comportés. Dix-huit d’entre eux sont même allés ce mercredi à Lens, alors que les tribunes de Bollaert étaient fermées après les incidents intervenus samedi lors du derby du Nord. Pour y faire quoi, au juste ?
« Ils avaient prévu de longue date de s’y rendre pour déjeuner avec les Red Tigers lensois, supporters dont ils sont proches, précise Arnaud Szymanski. Du coup, ils ont maintenu le déplacement pour faire une banderole commune avec eux et dénoncer les sanctions collectives. »
On les a revus bien plus tard dans les rues désertes de Lens, bras dessus, bras dessous avec leurs “amis” du Pas-de-Calais. Si chaque match pouvait se terminer de cette manière-là, il y aurait évidemment moins de soucis. Une douce utopie, à Strasbourg comme ailleurs... |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Sam 20 Nov 2021 - 5:14 | |
| Champagne pour les UB 90 ! Repoussées d’un an en raison de la situation sanitaire et des matches à huis clos la saison passée, les festivités des 30 ans des UB 90 vont animer une bonne partie de l’après-midi ce dimanche en marge de la réception de Reims. S’il y a une bonne raison de ne pas arriver en retard ce dimanche à la Meinau, elle est facile à trouver, inévitable même : les UB 90, le groupe ultra qui anime le mur bleu dans la tribune ouest, fêtent leurs 30 ans. Et les animations d’avant-match promettent d’être à la hauteur de la ferveur de ses fidèles parmi les fidèles du Racing.
« Il y aura plusieurs tifos, on a prévu six animations en tout. Ça va prendre un peu de temps, il y en a pour près d’une demi-heure. Notre but, c’est de terminer juste avant le coup d’envoi pour que les gens puissent profiter du match », prévient Florian Kuhn, le président des UB 90, sans en dévoiler plus sur le menu.
« Il faut garder la surprise, c’est un peu comme un cadeau d’anniversaire, sourit celui qui aimerait que ce dimanche toute la Meinau soit un kop. Bien sûr, on sait que ça ne va pas se réaliser, mais on veut sensibiliser les gens, que ça soit une fête. On dit à tout le monde de venir au moins avec une écharpe, on espère qu’il y ait 25 000 personnes qui bougent dans le stade. » Normalement, les festivités auraient dû avoir lieu il y a un an. Mais la situation sanitaire a bousculé bien des choses et les UB 90 ont dû patienter durant une saison 2020/2021 aussi triste qu’une interdiction de stade.
« On s’est retrouvé à quelques-uns à faire du “dix heures trois heures du matin” pendant deux semaines » « Avec le Covid, on s’était dit qu’on aurait le temps de bosser dessus. On ne savait pas quand on allait revenir (au stade) et o n n’a pas voulu perdre trop de temps. Finalement, on s’est réveillé en juillet en se disant : “Là, il faut qu’on y aille”, glisse le trentenaire. La saison des 30 ans a été un peu sabotée, mais on voulait quand même marquer le coup. »
Le noyau dur des UB90 – une soixantaine de membres sur les quelque 800 que compte le groupe ultra – s’est relevé les manches pour assurer un spectacle digne de l’anniversaire avant la fin de l’année 2021.
« On ne fera pas tout ce qu’on avait prévu, mais une grosse partie quand même. À la base, on devait le faire contre Saint-Étienne, mais on était à la bourre alors on s’est fixé Reims. Jusqu’à dimanche dernier, on n’était pas sûr, c’est pour ça qu’on a communiqué tard. On a eu quatre jours de grosse préparation où il y avait vraiment du monde, on devait être 60, 70. On s’est retrouvé à quelques-uns à faire du “dix heures, trois heures du matin” pendant deux semaines. » Une préparation intense qui a aussi permis de vérifier que la crise sanitaire n’a pas distendu les liens. « Ce qui a fait un peu peur dans cette période-là, c’était de perdre le rythme et qu’une partie des “mecs” découvrent autre chose et décident de ne plus venir, confie Florian Kuhn. On a réussi à passer ce cap et les 30 ans ont permis de réveiller tout le monde. On a eu des fondateurs qui sont venus donner des coups de main. On a eu toutes les générations. C’était des belles journées, parce que tu vois des “vieux” de 45, 50 ans avec des jeunes de 15 ans. C’était cool. »
L’occasion pour les UB – créés en 1990 par Dany, Sylvain et Pierre – de remonter le fil de 30 ans de passion. Trois décennies jalonnées de bons souvenirs, de quelques disparitions aussi. Une dévotion, presque, que même le dépôt de bilan en 2011 ne pouvait contrarier.
De la descente aux enfers – « quand on nettoyait le stade parce qu’il n’y avait plus personne », rappelle Florian Kuhn – à la marche dans les rues de Lille vers le stade Pierre-Mauroy lors de la finale de la Coupe de la Ligue en 2019, les UB90 n’étaient plus trois mais des milliers. « On a notre part dans la reconstruction du club », souligne le président.
C’est cette histoire, ces 30 années « de moments forts, parfois bordeline », qu’ils voudront célébrer. Parce que cette journée « doit être une fête », et même si la bière va certainement couler à flots, dimanche, ce sera champagne pour les UB 90 ! dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Lun 16 Oct 2023 - 8:34 | |
| dna a écrit :Les supporters du Racing entre grogne et détresseSifflets à la Meinau, banderoles dans le kop, lettre ouverte au président Marc Keller : les fans des Bleus multiplient les lancements d’alerte après la métamorphose d’un club et d’une équipe dans lesquels ils disent ne pas se reconnaître pour l’instant.La défiance des supporters envers le projet BlueCo , déjà perceptible depuis que la rumeur d’une vente a commencé à circuler et plus encore après sa signature effective le 22 juin, s’est manifestée avant même les trois coups de la saison. En préambule de la venue de Lyon le 13 août (succès 2-1), les Ultra Boys 90 avaient dégainé un avertissement aux nouveaux propriétaires américains de “leur” Racing.« La multipropriété n’est pas la bienvenue à Strasbourg », écrivaient-ils alors. « Nous resterons méfiants et vigilants quant aux agissements de BlueCo et ne manquerons pas de nous exprimer comme bon nous semblera si l’identité et l’intégrité du Racing venaient à être remises en cause. »Depuis, la banderole « Non à la multipropriété » a régulièrement flotté dans la tribune Ouest, celle du kop. L’autre vendredi contre Nantes (1-2), une autre, pas moins critique, l’a précédée : « Effectif rajeuni, expérience appauvrie, quel est le projet ? ».« L’incompétence, nous n’en voulons pas »Quatre jours plus tard, sept associations de supporters ont adressé une lettre ouverte au président Marc Keller. Elles lui demandent de leur fournir des éléments de nature à les rassurer et lui rappellent être « toujours en attente de la rencontre avec les nouveaux actionnaires annoncée depuis juin ».Leurs griefs sont aussi nombreux que leurs craintes : « L’argent sans les compétences ne mène à rien de bon et l’exemple de Chelsea (également propriété de BlueCo, ndlr) , ce soi-disant “grand frère” qui dépense beaucoup d’argent pour une chute vertigineuse dans la hiérarchie anglaise, est un point de repère inquiétant : l’incompétence qui règne à Chelsea, nous n’en voulons pas à Strasbourg. Ni directement, ni indirectement. » « Quel est le projet ? Qui le dirige ? »Leur missive évoque une « perspective très inquiétante » elle aussi et les pose en garde-fous des valeurs du Racing : « Pour que le Racing progresse, il faut que l’ensemble de ses valeurs soient respectées : la stabilité financière et structurelle ; un projet sportif ambitieux, mais raisonnable et porté par des joueurs aussi sains que possible ; une identité forte, indépendante et ancrée dans le territoire ; une ambiance populaire, festive, conviviale, portée par des supporters patients et fidèles. »Leur « troisième alerte rouge » – selon leurs termes – s’achève par une apostrophe de l’ancien international : « Cet été, vous avez fixé un objectif (s’installer peu à peu dans le premier tiers du classement), mais quel est le projet ? Qui le dirige ? Au-delà du cas strasbourgeois, nous souhaitons aussi rappeler que, pour nous, la multipropriété est un danger pour le football. »Inutile de dire qu’elles attendent des réponses. Faute de quoi, les fissures qui lézardent depuis quelque temps l’union consensuelle née de la liquidation judiciaire d’août 2011 pourraient bien fragiliser davantage un édifice Racing déjà chancelant.La phraseNous expliquons chaque année aux joueurs et au staff que l’engagement et l’état d’esprit sont nos seules exigences […]. Mais le soutien patient, constructif et enthousiaste du public doit être cultivé continuellement. Or, notre volonté commune de créer un maximum de bonnes ondes autour de l’équipe risque de connaître de la friture sur la ligne.Les associations de supporters |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Dim 26 Nov 2023 - 12:03 | |
| equipe a écrit :« BlueCo n'est pas le bienvenu et ne le sera jamais » : le propriétaire de Strasbourg visé par les ultras Principal groupe de supporters de Strasbourg, les UB90 se sont attaqués au propriétaire du Racing, BlueCo, ce samedi, avant le match face à Marseille (21 heures).
Quelques semaines après une lettre de la fédération des supporters du RCS, dénonçant la tournure que prend le Racing sous le pavillon américain de BlueCo, les UB90 ont publié un communiqué indépendant ce samedi. Le principal groupe ultra strasbourgeois est monté au créneau en tractant avant la rencontre face à l'OM, ce samedi « Le Racing n'est plus indépendant, le Racing n'a plus d'ambition propre, le Racing se vide de sa substance, peut-on lire. Les conséquences sont apparues à une vitesse que nul n'aurait pu imaginer : une équipe indigne du Racing, avec un fond de jeu catastrophique, une Meinau frondeuse et dont les tribunes se dépeuplent déjà, une place de quasi relégable en novembre malgré le bon début de saison comptable. Il est désormais temps de dire les choses clairement : BlueCo n'est pas le bienvenu et ne le sera jamais. » Racheté fin juin par le consortium qui possède aussi les Anglais de Chelsea, le RCSA de Patrick Vieira a pris six points lors des huit derniers matches de L1. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Supporters Mer 6 Mar 2024 - 13:10 | |
| Strasbourg, le mercredi 6 mars 2024
<< Ils veulent vous rencontrer », c'est ainsi que Marc Keller nous formulait le souhait des nou- veaux actionnaires alors qu'il nous annonçait la vente du club, en juin dernier.
Les mois ont passé et, malgré nos relances, aucun des actionnaires de BlueCo n'est venu se pré-
senter à nous.
Par respect pour Marc Keller, son travail effectué ces douze dernières années pour le club, et surtout sa confiance affichée envers les nouveaux propriétaires, nous avons attendu.
Notre patience déjà bien entamée à la fin du mois de janvier, nous avons une ultime et dernière fois demandé à rencontrer les actionnaires, au plus tard fin février.
Nous voici en mars et nous n'avons toujours vu personne. Il est donc venu pour nous le moment de dresser un premier bilan de cette nouvelle page de l'Histoire de notre Racing.
Le Racing n'est désormais qu'un actif financier, sous le giron d'un fonds d'investissement déjà propriétaire d'un autre club de football. Nous l'avons précédemment dit, et nous l'affirmons une nouvelle fois la multipropriété tue le football et nous la combattrons!
Deux mercatos sont également passés et, impuissants, nous n'avons pu que constater que notre club s'est fait dépouiller de tous ses joueurs expérimentés. Cela au profit de jeunes joueurs en devenir.
Il est désormais limpide que BlueCo impose un recrutement de joueurs de 21 ans, maximum.
Nous ne sommes pas dupes! Aucun club professionnel ne peut être compétitif dans ces condi- tions. Sans un recrutement équilibré, les dizaines de millions investis dans ces jeunes joueurs ne servent pas notre Racing mais uniquement les intérêts des nouveaux propriétaires.
C'est pourquoi nous demandons: quel est le réel projet de BlueCo pour notre Racing?
Fort de son expérience et de ses réussites passées au sein du club, comment Marc Keller peut-il cautionner une telle politique sportive insensée sans dire mot?
Si la fin de saison s'annonce sportivement délicate, nous souhaitons toutefois assurer l'équipe de tout notre soutien en vue du maintien, à la seule condition que les joueurs honorent notre maillot.
De plus, étant donné les nouveaux moyens financiers du club, il est totalement incompréhen- sible de prendre autant de risques en confiant la responsabilité de l'avenir de notre club à un effectif si jeune et inexpérimenté. C'est la raison pour laquelle nous tiendrons pour respon- sables les nouveaux actionnaires, en particulier Behdad Eghbali, mais également Marc Keller, de tout éventuel fiasco sportif.
Dans ces conditions et devant ces constats, nous exigeons un changement immédiat de la politique sportive afin d'assurer la pérennité du club dans l'élite.
Nous souhaitons la vente du club à un nouveau propriétaire, capable de prendre en considéra-
tion la pleine mesure de ce que représente le Racing Club de Strasbourg, dans une gestion indépendante et souveraine ainsi que dans le respect de son Histoire, de ses valeurs et de ses supporters.
BLUECO OUT!
A tous les amoureux du Racing, nous vous donnons rendez-vous le dimanche 31 mars, jour de réception de Rennes, dès 15h, au local de la FSRCS (1 rue du Maréchal Lefebvre) pour marcher ensemble jusqu'au stade et manifester notre rejet de BlueCo.
UNIS POUR VAINCRE -
ULTRA BOYS 90 |
| Lacuesta Joueur de national
Nombre de messages : 3302 Date d'inscription : 07/10/2017
| Sujet: Re: Supporters Jeu 7 Mar 2024 - 6:37 | |
| Qu'attendre d'un "pays" construit sur le génocide, la colonisation et l'esclavage et qui vit grâce à la guerre perpétuelle ? La vie humaine ne vaut rien pour eux, voir en Ukraine ou à Gaza, alors un club de foot ! |
| Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Supporters | |
| |
| |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|