Racing-Montpellier HSC le dimanche 29 septembre à 15h00

La Ligue de Football Professionnel a fixé la programmation TV de la 8e journée de Ligue 1 Conforama. 
Poru son dernier match de septembre, le Racing recevra Montpellier à la Meinau le dimanche 29 septembre. Coup d’envoi de la rencontre à 15h00. La rencontre sera diffusée en intégralité sur BeIN SPORTS 1.
SO

directracing a écrit:
Montpellier sans Jordan Ferri face au Racing
Expulsé à la 89ème minute de jeu face à l'Olympique de Marseille lors de la sixième journée du championnat de Ligue 1, Jordan Ferri a écopé de trois matchs de suspension. Déjà suspendu ce mercredi lors du derby face à Nîmes, le milieu de terrain manquera également le déplacement en Alsace ce dimanche face au RC Strasbourg (15H). Pas une mauvaise nouvelle pour le Racing tant Jordan Ferri est important dans le jeu du club héraultais.

dna a écrit:
Face à Montpellier dimanche : un objectif tout neuf pour le Racing
Malgré un début de saison ardu, les Strasbourgeois s’efforcent de garder la tête froide avant la visite de Montpellier ce dimanche à la Meinau (15h). Ils visent une deuxième victoire pour apporter la preuve par neuf (points) que leur situation (17e ) n’est pas alarmante.
Plus que la défaite rapportée mercredi de Lille (2-0), chez le vice-champion de France et 3e de Ligue 1 après sept journées, c’est la manière qui a interpellé.

Trois défaites « contre des équipes supérieures sur le papier »

Face à des Nordistes que Thierry Laurey a jugés « plus solides que l’an dernier », mais objectivement moins fringants devant que lorsque le quatuor Leao (transféré au Milan AC) – Pépé (vendu à Arsenal) – Bamba (remplaçant mercredi) – Ikoné faisait feu de tout bois en 2018-2019, les Strasbourgeois ont refusé le jeu et en ont été punis. Comme l’avouait leur défenseur Alexander Djiku, ils ont « passé le match comme des fantômes ».

Une passivité rarement vue depuis que l’entraîneur du Racing en a pris les commandes en 2016 et qui, forcément, étonne. Le club bas-rhinois n’a ainsi toujours pas marqué à l’extérieur, même s’il n’y a joué que trois fois (nul 0-0 à Reims, défaites 1-0 à la 92e à Paris et 2-0 à Lille). Quatre heures et demie de mutisme certes, mais chez les 8e , 1er et 3e.

« Il ne faut pas s’alarmer », désamorce Sanjin Prcic, transféré de Levante au Racing fin août après y avoir été prêté de janvier à mai et qui a disputé au stade Pierre-Mauroy ses premières minutes de la saison en Ligue 1.
« Les matches se gagnent avec la “grinta” »

« Seules sept rencontres sur trente-huit ont été jouées. Nous n’avons perdu que contre des équipes supérieures sur le papier (Rennes, Paris et Lille) , même si, sur un match, tout le monde peut battre tout le monde. On l’a bien vu mercredi avec la victoire des Rémois au Parc des Princes. Ce dimanche, nous jouerons à domicile. Il faudra tout mettre sur le terrain pour ressortir avec des points. C’est tout. Pour moi, la différence entre nos déplacements à Paris et Lille tient seulement à l’intensité qu’on a mise, la pression sur le porteur et le pressing collectif. »

De fait, pour des Racingmen crédités de six points après sept levées (1 succès, 3 nuls, 3 revers), le différentiel avec les deux saisons précédentes n’est pas énorme. Il se limite à une victoire (remplacée par un nul) et est de +2 avec l’année de la remontée (4) et -2 avec la suivante (8).

Le milieu gauche Dimitri Lienard n’en fait pas moins de la réception des Montpelliérains un rendez-vous de la plus haute importance.

« Il faut que tout le monde se remette sur le bon chemin, la tête à l’endroit, et que nous nous comportions comme des morts de faim. On sait très bien qu’à Strasbourg, les matches se gagnent avec la “grinta” et beaucoup d’envie. Lille, c’était compliqué, mais c’est passé. Il va falloir mettre le bleu de chauffe. Il n’y a pas d’autre solution. Les onze titulaires, plus les remplaçants, doivent faire le job. »
« Ça va le faire »

« On a connu un échec en début de saison en Coupe d’Europe, rappelle “Dim”. Là, on est dans le dur au niveau des points, mais tout n’est pas à jeter. Notre deuxième mi-temps contre Nantes (2-1) était très bonne. À Paris, c’était bien aussi. Dimanche, ce sera un autre match. Il faudra répondre présent à la Meinau. » Et « montrer autre chose », comme le Belfortain y exhortait dès mercredi soir.

Sanjin Prcic, qui a suivi du banc de touche les trois quarts du match à Lille, reste persuadé que l’option retenue aurait pu s’avérer payante et relativise ce troisième échec.

« L’an passé, dans le même contexte, l’équipe avait tenu le 0-0. Mercredi, le coach avait mis en place un plan de jeu que nous avons essayé de respecter et qui a marché jusqu’à ce que nous commettions une petite erreur, sur la seule action où nous sommes un peu trop sortis. Les Lillois sont très forts quand ils repartent vite vers l’avant. Mais c’est l’histoire d’un match. Ce n’est pas passé cette fois, mais ça peut tourner vite. Ça va le faire ce week-end. »

La méthode Coué qu’applique le milieu bosnien a souvent fait ses preuves. À une condition expresse toutefois : que les paroles soient suivies d’actes.
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Montpellier n’a inscrit que 6 buts en 7 journées – un de plus que le Racing –, mais détient le record du nombre de montants touchés cette saison : quatre. Aucun club de Ligue 1 n’a fait “mieux”. Andy Delort (deux buts, une passe décisive) est impliqué sur la moitié des réalisations héraultaises.

dna a écrit:
Racing - Montpellier (dimanche 15h): même système, autres hommes?
Le Racing joue gros, ce dimanche après-midi (15h) à la Meinau. Quatre jours après sa défaite à Lille (2-0), il lui faudra retrouver de l'allant contre une équipe montpelliéraine hermétique. Avec un système identique au match de Nantes mais certainement avec du sang neuf.
Comment parvenir à prendre de vitesse la défense héraultaise, organisée avec trois défenseurs centraux et qui n'a encaissé que cinq buts en sept journées ? Certainement en appliquant le même système derrière, avec cinq défenseurs, devenu la marque de fabrique de Thierry Laurey depuis le début de la saison dernière et un déplacement à... Montpellier (1-1).

Reste à savoir quels hommes seront amenés à animer le jeu. Au vu de la dernière séance d'entraînement, ce samedi en fin d'après-midi, il pourrait y avoir du changement par rapport à mercredi dernier et le(non) match à Lille.
Lala et Thomasson opérationnels


En défense, déjà, Lionel Carole pourrait céder sa place à Abdallah Ndour, qui n'est plus apparu depuis la défaite à Rennes. Quant à Kenny Lala, absent dans le Nord en raison d'une douleur à la cuisse, il est rétabli et devrait récupérer le couloir droit, en lieu et place de Mohamed Simakan.

Au milieu, le duo Bellegarde-Sissoko - les deux jeunes ont été associés lors des trois derniers matches - pourrait céder sa place à Lienard et Prcic, ce dernier n'ayant pas encore été titularisé depuis son retour en Alsace, au dernier jour du mercato.

Adrien Thomasson, lui aussi forfait à Lille en raison d'une petite lésion à la cuisse, devrait être en mesure de tenir sa place pour alimenter la paire d'attaquants: Ajorque et Mothiba, Da Costa prenant place sur le banc.
L'équipe possible

Sels - Lala, Koné, Mitrovic, Djiku, Ndour - Prcic, Lienard - Thomasson - Ajorque, Mothiba.
Remplaçants (à choisir parmi): Kamara, Carole, Simakan, Sissoko, Bellegarde, Corgnet, Da Costa et Botella.
Absents: Caci, Fofana, Lebeau, Zohi (blessés); Kawashima, Zemzemi, Aaneba, Grimm (choix)

Le Racing au pied du mur héraultais
En position délicate après sept journées, le Racing se doit, pour se donner de l’air, de faire un résultat ce dimanche (15h) à la Meinau face à un visiteur montpelliérain toujours aussi solide défensivement.

Une grosse semaine plus tard, le Racing se retrouve peu ou prou dans la même situation que l’autre vendredi avant la réception de Nantes. Sa victoire renversante face aux Canaris (2-1) lui avait offert une bouffée d’oxygène et permis de quitter le fauteuil de barragiste potentiel. Il avait gagné deux rangs (16e ) grâce à ce premier succès en Ligue 1 arraché à la 89e sur un penalty de Ludovic Ajorque.
Mais depuis, les Bleus sont allés perdre et se perdre mercredi à Lille (revers 2-0). Après sept journées, ils restent en position précaire, alors qu’un calendrier ardu s’annonce jusqu’au week-end de la Toussaint. Après la réception de Montpellier ce dimanche (15h) et un voyage chez la lanterne rouge dijonnaise samedi prochain, les hommes de Thierry Laurey iront à Marseille, recevront Nice et se rendront à Angers.
« Pas satisfaits de notre match à Lille »
Aujourd’hui, l’heure n’est cependant pas à une projection à moyen terme. Le besoin de points des Alsaciens est impérieux. Pour éviter que le doute ne s’immisce dans les esprits, la pêche doit être fructueuse, a fortiori à la Meinau.
« Nous sommes dans une position où il nous faut des points, c’est clair, face à une équipe montpelliéraine jamais facile à manœuvrer », admet leur entraîneur. « Ça va être compliqué de prendre les trois. »
Compliqué certes, mais pas loin d’être indispensable, même si le technicien rappelle ce qu’il n’a cessé de dire depuis le lancement officiel de la saison le 25 juillet. « On savait que le début de saison serait difficile et assez lourd, avec ou sans qualification pour les groupes de Ligue Europa. On ne prendra pas ça comme excuse en mars, que les choses soient claires, mais aujourd’hui, ça reste recevable. À cause de ça, il nous manque une certaine régularité dans les performances. »
Pour trouver la faille dans les aiguilles du hérisson montpelliérain, le RCSA va en tout cas devoir « montrer autre chose » (dixit Dimitri Lienard) que ce qu’il a produit dans le Nord, loin de sa performance presque aboutie à Paris dix jours plus tôt (échec 1-0 à la 92e ).
« C’est surtout l’intensité mise par l’adversaire qui a fait la différence. On a pu suivre à Paris, pas à Lille. À Lille, ça allait beaucoup plus vite », plaide le coach bas-rhinois sans nier l’évidence. « On n’a pas été performants, tout simplement. C’est dommage de se faire prendre sur un contre parce qu’on avait bien défendu en première mi-temps. Il faudra éviter ce genre de malentendu contre Montpellier qui sait aussi bonifier les récupérations de balle. On n’est pas satisfaits de notre match à Lille, mais les Lillois étaient au-dessus. Ça minimise un peu la déception du résultat. »
Thierry Laurey relativise aussi la posture délicate des Bleus au classement. « On n’est jamais content d’être dans la deuxième partie du tableau. Mais l’an dernier à pareille époque, on avait huit points. On n’était pas beaucoup mieux et malgré tout, on est parvenus à faire une saison plus que correcte. »

Le Racing ne peut pas miser indéfiniment sur des lendemains susceptibles de chanter

Battu trois fois lors des cinq dernières journées, le Racing ne peut néanmoins pas miser indéfiniment sur des lendemains susceptibles de chanter. Face à des Montpelliérains victorieux à la Meinau en 2018-2019 (3-1) et qui, s’ils n’ont pas encore gagné à l’extérieur en 2019-2020, viendront tout à l’heure chercher a minima une quatrième rencontre d’affilée sans défaite, il va devoir hisser son niveau d’intensité.
Cet été, il a perdu trois de ses aboyeurs capables de transcender sa meute : Pablo Martinez, Anthony Gonçalves et Jonas Martin. Sans ces “bouledogues”, il s’est fait manger tout cru mercredi chez les Dogues et en est revenu avec les boules. La réception de Montpellier offre aux “toutous” un peu trop dociles du stade Mauroy l’occasion de prouver qu’ils ont toujours du chien et du mordant.
dna

Si même les DNA les traitent de toutous, c'est que ça va vraiment très mal.

Lacuesta a écrit:

Si même les DNA les traitent de toutous, c'est que ça va vraiment très mal.

C'est pas beau Toutou .

Comme prévu, Thierry Laurey a décidé de faire tourner son effectif par rapport au match de mercredi dernier, à Lille, où les Bleus avaient fait pâle figure. Quatre titulaires (le capitaine Mitrovic, Carole, Corgnet et Mothiba) sont laissés sur le banc.
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Le onze strasbourgeois s'articulera de la manière suivante:
Sels - Lala, Simakan, Koné, Djiku, Ndour - Sissoko, Bellegarde, Lienard - AJorque, Da Costa.

Sur le banc: Kamara (g.), Corgnet, Mothiba, Mitrovic, Prcic, Carole, Thomasson.
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C'est parti dans une Meinau encore bien garnie !
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BUUUUUT d'Ajorque!!!!!!! 1-0


Alors que les Strasbourgeois commençaient à ronronner devant le but de Rulli, c'est Ajorque qui débloque la situation en prenant l'ascendant sur Congré. Sa tête à bout portant, sur un bon centre venu de de Djiku, ne laisse aucune chance au gardien argentin.
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Simakan déséquilibre Skuletic dans la surface. L'arbitre désigne le point de penalty.
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Arrêt de SELS!!!!!!!!!!!
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Le gardien belge est parti du bon côté, le gauche, pour repousser le penalty tiré en force par Skuletic.
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Un bon Sels comme d'hab

Il y avait aussi péno pour N'Dour juste avant et en plus le carton d'Ajorque et les CF pour Montpellier sont une honte pour le football français ! Marre de ces arbitres à la ramasse !

Bien sur qu'il y avait péno pour N'Dour

Ouf !

Merci Mats Sels

le Racing tient sa deuxième victoire de la saison!

Sans être brillants, mais en étant appliqués et concentrés jusqu'au bout, le Racing décroche son deuxième succès de la saison, qui lui permet de remonter à la 13e place (9 points). Voilà une grosse bouffée d'oxygène.

Oui enfin s'il faut à chaque coup jouer à 11 contre 14, ça ne va pas le faire hein. Quatre cartons jaunes dont deux pour des attaquants, c'est abuser.

Ils on gagné Lacuesta ,le reste .

L'arbitre a parait-il déjà beaucoup arbitré le RCSA et toujours en sa totale défaveur. Le penalty est totalement imaginaire, on voit bien qu'il tombe avant le contact et il donne en plus carton jaune à Simakan ! Alors qu'en début de mi-temps, celui qui fauche N'Dour ne joue absolument pas le ballon et ... rien !

C'est toujours pareil avec l'arbitrage, tant qu'il siffle pour l'équipe que l'on aime c'est un bon arbitre, le contraire c'est un sal---d.

Une victoire pleine de Sels
Étonnamment passif mercredi à Lille où il s’était incliné sans discussion, le Racing a relevé la tête et signé sa deuxième victoire de la saison, hier à la Meinau, contre un coriace Montpellier (1-0). Un succès qui doit beaucoup à la prestation XXL de son gardien belge Matz Sels.

C’est une victoire minimaliste par le score (1-0), mais qui « fait beaucoup de bien et est importante », de l’aveu même de l’entraîneur du Racing Thierry Laurey.
Depuis leur retour en Ligue 1 en 2017, ses joueurs n’avaient jamais maté Montpellier (trois nuls, une défaite). C’est donc fait depuis hier et leur deuxième succès d’affilée à la Meinau.
De leur périlleuse trilogie en neuf jours contre Nantes (2-1), à Lille (revers 2-0) et face aux Héraultais, les Bleus sortent donc avec 6 points sur 9 et se donnent de l’air dans un classement encore opaque où, de la 11e à la 19e place, neuf équipes se tiennent en un point. Eux sont 13es avec neuf unités au compteur, quatre de plus que la lanterne rouge Dijon, toujours décrochée malgré son premier succès avant-hier à Reims (2-1), à qui ils rendront visite samedi (20h).
Mitrovic et Carole sur le banc
Ce dimanche, le public de la Meinau a en tout cas retrouvé son équipe. Cette dernière a, dans tous les sens du terme, montré un autre visage que lors de son non-match de mercredi dans le Nord, car Thierry Laurey avait fait des choix forts en envoyant sur le banc son capitaine Stefan Mitrovic, qui y est resté, et son latéral gauche Lionel Carole, qui n’en est sorti qu’à la 90e.
Ces changements dans le onze de départ ne sont pas seuls à l’origine de cette fructueuse moisson face au club de la Mosson. La différence d’implication en est le moteur essentiel. D’entrée, les Bleus ont mis une intensité bien supérieure à celle qu’ils avaient déployée – ou plutôt oublié de déployer – à Lille où ils s’étaient ratés dans les grandes largeurs.
Devant un MHSC lui aussi remanié, le couloir gauche, avec, notamment, un Abdallah Ndour au four et au moulin, a été le maillon fort du Racing. C’est d’ailleurs de là qu’est venu le seul but du match à la 25e.
En position avancée, Alexander Djiku cisèle alors un centre sur lequel Ajorque jaillit devant un Congré apathique. Le Réunionnais claque une tête hors de portée du portier argentin Rulli et signe sa première réalisation dans le jeu en L1, après son penalty victorieux contre Nantes.
Cet avantage assez logique, les Racingmen auraient pu le bonifier trois minutes plus tard. À l’image de leur entraîneur, ils regretteront sans doute le penalty oublié par Karim Ben El Hadj sur un coup de hanche volontaire de Suarez dans la course d’un Ndour qui l’avait pris de vitesse.
Ils auraient pu le regretter encore plus amèrement sans Matz Sels. Car à la 44e , Simakan déséquilibre Skuletic sur une action similaire.
« Les garçons ont mis beaucoup de cœur »
Le penalty y est et personne, à Strasbourg, ne le conteste. Dans sa cage, le gardien belge jaillit comme un Diable rouge de sa boîte pour stopper, d’une horizontale sur sa gauche, le tir croisé de l’attaquant serbe qui a voulu se faire justice lui-même (45e +1). C’est le tournant du match. Thierry Laurey le sait. « Sans l’arrêt de Matz, on ne serait peut-être pas tout sourire. Il y a ce penalty, deux ou trois situations sur la fin où ça aurait pu tourner vinaigre. »
Même raté, ce penalty confirme que Montpellier n’est pas venu amuser la galerie. À l’heure de jeu, son coach Michel Der Zakarian bouleverse son dispositif. Il lance son maître à jouer Florent Mollet et son avant-centre Gaëtan Laborde pour passer en 4-4-2. La maîtrise du jeu change de camp.
Mais Sels garde sa solidité monolithique. Il va surtout garder le résultat en gagnant son duel avec Delort (77e ), puis en sortant du bout des doigts une volée à bout portant du rentrant Souleymane Camara à la 90e.
Porté par ses gants, le Racing s’accroche à son succès, « avec un peu de réussite », comme l’admet, lucide, son entraîneur. « On est tous conscients que Montpellier aurait pu repartir avec le nul. Il n’y aurait pas eu à crier au scandale. Mais on a fait suffisamment d’efforts pour s’arracher et remporter ce match. Je ne vais pas dire qu’on a dominé Montpellier. Sur la fin, on a souffert. Je le reconnais volontiers. Mais je suis très fier des garçons, car ils ont mis beaucoup de cœur. »
Ce cœur, cette combativité qui ont fait leur force ces dernières années et qu’ils ont en partie retrouvés hier.
dna

dna a écrit:
Le Racing s'offre une bouffée d'oxygène face à Montpellier
Grâce à un but d'Ajorque, le Racing a dominé Montpellier à la Meinau sur la plus petite des marges cet après-midi dans le cadre de la 8e journée de Ligue 1. Une victoire qui lui permet de se donner de l'air au classement.
Quatre jours après une performance décevante à Lille (0-2), le Racing se devait d’afficher un meilleur visage à domicile contre Montpellier, une équipe qu’il n’avait encore jamais battu depuis sa remontée en L1 (3N, 1D). C'est désormais chose faite.

Pour ce faire, il pouvait s’inspirer de sa récente sortie face à un FC Nantes, sa seconde période du moins, qu’il avait réussi à faire tomber à la Meinau à sa troisième tentative (2-1).

Pour autant, le visage affiché durant le premier quart d’heure était à nouveau insipide, le MHSC n’étant guère plus fringant. Peu de rythme, peu d’appels aussi, l’animation offensive strasbourgeoise laissait clairement à désirer.

La solution ? Des centres lointains vers le grand Ajorque. Le premier a été conclu par une tête trop molle qui a fini dans les gants de Rulli (15e). Le second, lui, a été bien mieux exploité. L’offrande de Djiku a été smashée comme il se doit par l’avant-centre dans le but héraultais (1-0, 25e).

Un but qui a eu le mérite d’agir comme une soupape. Plus libérés, les Bleus ont alors investi franchement le camp adverse. Et ils se sont logiquement créés des situations comme sur ce coup franc de Lienard dont la position n’était pas sans rappeler celui inscrit face à Lyon au printemps 2018 (32e).
Sels triplement décisif

Bien dans son match face à des Montpelliérains apathiques, le Racing a pourtant failli tout gâcher en concédant un penalty sur un contre. L’accrochage entre Simakan et Skuletic n’a finalement pas eu de conséquence fâcheuse puisque Sels a sorti la frappe du Serbe (45e+1).

La seconde période n’a pas été plus échevelée. Les Strasbourgeois ont plutôt bien géré leur avantage face à une frileuse formation héraultaise. Sissoko aurait, du reste, pu mettre fin au suspense d’entrée s’il n’avait pas poussé trop loin la bonne remise de Da Costa (47e). Le Cap-Verdien n’a pas été plus en réussite sur sa demi-volée consécutive à un rush de son milieu de terrain (71e). Et Lienard a vu sa frappe tendue boxée par Rulli (86e).

Dynamisé par les entrées de Laborde et Mollet, le MHSC s’est montré plus entreprenant dans le dernier quart d'heure. Et Sels a une nouvelle fois su faire preuve de talent sur la grosse occasion de Delort (77e). Puis sur une frappe de près de Camara que tout le stade voyait au fond (90e).

Sans être époustouflante, la prestation alsacienne a suffi pour engranger une seconde victoire en championnat cette saison. Et se donner de l’air au classement (13e) en prenant à nouveau un peu de marge sur la zone de relégation.

dna a écrit:
Des Strasbourgeois bien plus sereins et tranchants
Si le Racing peut remercier Matz Sels, auteur à nouveau d’une grande prestation dans son but, il a su se mettre dans les bonnes dispositions pour prendre les commandes du match avant de résister aux assauts Montpelliérains.
Alors que Thierry Laurey a fait le choix de laisser sur le banc Stefan Mitrovic et Lionel Carole, les Strasbourgeois ont signé leur premier clean sheet de la saison à la Meinau pour s’offrir un peu d’air.

❏ SELS (8). Peu sollicité en première période jusqu’au penalty de Skuletic qu’il détourne sur sa gauche (45e ), il bloque bien l’angle au premier poteau devant Delort (77e ) et finit d’écœurer les Montpelliérains d’une énorme parade sur une reprise de Camara dans la surface (90e ). La classe internationale !

❏ LALA (5). Bien en place défensivement, solide en fin de match pour éviter de se faire déborder, le latéral droit s’est montré moins à l’aise offensivement, à l’image de son coup franc à 30 m plein axe qui a fini dans le mur (40e ).

❏ SIMAKAN (5). Son intervention en retard dans la surface sur Skuletic (44e ) aurait coûté cher sans la parade de Sels sur le penalty. Elle ternit du coup une prestation pour le reste aboutie dans la charnière centrale du Racing, avec une bonne lecture pour couper les passes adverses.

❏ KONÉ (6). L’Ivoirien a hérité du brassard de capitaine et a joué sans fioriture. Un peu de déchet dans le jeu long mais des interventions propres dans la surface, comme sur ce centre de Mollet (79e ).

❏ DJIKU (7). Son tacle autoritaire sur Delort a donné le ton défensivement (2e ). Son ouverture pour Ajorque au point de penalty a complètement surpris la défense héraultaise sur le but (25e ). Rarement pris à défaut, l’ex-Caennais peut endosser le costume de patron de la défense.

Ndour avait les crocs

❏ NDOUR (7). Plus aligné depuis la défaite contre Rennes fin août, où il avait écopé d’un rouge, le Sénégalais a montré qu’il avait les crocs. Il a multiplié les centres, gagnant progressivement en précision. Aurait pu (dû ?) obtenir un penalty sur une obstruction de Suarez (28e ). Termine le match avec des crampes avant d’être remplacé par CAROLE (89e ).

❏ SISSOKO (5). S’il n’a pas trop participé à la construction du jeu en première période, sa présence physique a été dissuasive au milieu. Plus porté vers l’avant après la pause, il pousse trop son ballon dans la surface après avoir sollicité un une-deux avec Da Costa (46e ).

❏ BELLEGARDE (5). En sentinelle devant la défense à trois, ses quelques accélérations dans l’axe n’ont plu ni à Dolly (36e ), ni à Delort (40e ), qui ont été obligés de faire faute. Un match sobre.

❏ LIENARD (6). Cherché dans la création, il a orienté le jeu, combinant régulièrement avec Ndour. Il rate de peu le cadre sur coup franc (31e ) et force Rulli à se détendre sur une passe de Lala (86e ). Un jeu propre, avec très peu de déchet technique.

❏ DA COSTA (4). Sa semelle sur Suarez lui a valu un carton jaune mérité (18e ). Il a souvent semblé être dans le mauvais timing, comme sur une passe en retrait qui a failli offrir un contre à Montpellier (19e ) ou sur cette envie de trouver Ajorque (56e ). Il perd sa chaussure sur une contre-attaque stoppée par l’arbitre (58e ). Remplacé par MOTHIBA (81e ) qui n’a pas plus réussi à inquiéter la défense héraultaise.

❏ AJORQUE (7). Son “coup de boule” sur un centre de Ndour force Rulli à se détendre (15e ), il remet ça avec plus de réussite sur l’ouverture en profondeur de Djiku (25e ). Moins facilement trouvé par ses coéquipiers en seconde période, il est remplacé par THOMASSON (71e ) avec le sentiment du devoir accompli

Déjà les notes c'est n'importe quoi mais alors les commentaires c'est encore pire si possible, on voit qu'il n'était pas au match, il a dû voir le but sur yt. Il n'y a jamais penalty et d'une (visible au ralenti) et Da Costa fait faute car lui et d'autres n'ont pas arrêté d'être agressés par les montpelliérains sans aucune réaction du corps arbitral et de deux.

Evidemment que les notes sont sur-évaluées !

je ne suis pas fan de ce genre de points, par contre certains qui ont des 7 mérites moins , pour Sels je lui aurais donné un 10,même Lienard ne mérite pas un 6.

Entièrement d'accord avec vous deux, et si Navas fait ce match il a 10. Lienard 5 je dirais, la moyenne quoi. Mais là il arrive à me faire oublier Martin.

D. Liénard n'est pas une star, ok, mais je trouve qu'il fait son boulot du mieux qu'il peut. Malheureusement s'il se loupe on ne lui pardonne pas contrairement à certains autres.

Marius a écrit:

D. Liénard n'est pas une star, ok, mais je trouve qu'il fait son boulot du mieux qu'il peut. Malheureusement s'il se loupe on ne lui pardonne pas contrairement à certains autres.

OK Marius, mais s'il a parfois des points un peu élever c'est qu'il est le chouchou des DNA

Oui au moins il essaye, mais là il a clairement un point de trop, on n'a pas encore retrouvé le joueur de la remontée.