TFC – RC Strasbourg : Kombouaré reconnaît avoir « honte » mais sonne la révolte
Antoine Kombouaré, qui va retrouver le RC Strasbourg, se trouve au milieu d’une situation bien difficile avec le TFC.
Au cœur d’une série de six défaites consécutives en L1, Toulouse pointe à la dernière place avant de se déplacer sur la pelouse du RC Strasbourg. Contre son ancien club, Antoine Kombouaré veut donc essayer de balayer un sentiment bien désagréable. « On a honte des résultats, mais je ne suis pas abattu. Ca me donne envie de me battre et de trouver des solutions. J’aime le combat », a confié Kombouaré dans des propos relayés par EJT Foot.
Le coach toulousain sait que le challenge s’annonce compliqué en terre alsacienne, face à une équipe de Strasbourg également revancharde. « Strasbourg reste sur deux défaites. On s’attend à rencontrer une équipe vexée, blessée, qui va vouloir nous punir. On s’attend à un public chaud et un début de match compliqué. C’est une équipe qui apporte beaucoup de danger sur les côtés. A l’inverse de nous, leur défaite 5-0 était un accident. On sait que contre Strasbourg il faut jouer, sinon on perdra à coup sûr ».
Enfin, Kombouaré a tenté de rassurer des supporters désabusés par les performances actuelles. « Aujourd’hui on souffre de perdre des matchs et de notre désamour avec le public. Ils sont en colère et je le comprends. Mais nous aussi on a honte de nos résultats. Les joueurs sont conscients de cette situation et ils s’entraînent en conséquence. On montre de bonnes choses à l’entraînement mais c’est frustrant de ne pas le reproduire en match », a conclu Kombouaré.
butfootball

dna a écrit:
Revoir la vie en rose
Après deux échecs d’affilée, dont la fessée reçue mardi à Brest (5-0), le Racing partira en quête de rachat ce samedi soir (20h) à la Meinau face à la lanterne rouge de la Ville rose, Toulouse. Un succès lui permettrait de reprendre ses distances avec le bas de tableau.


La joue droite est encore bien rouge. Quatre jours après la claque reçue mardi à Brest, les Strasbourgeois tenteront de ne pas tendre la gauche ce samedi dans leur chaudron meinovien qui sentira bon la soupe d’Egon, du nom de l’ancien président et toujours actionnaire Egon Gindorf, servie comme chaque année aux supporters.

Deux défaites consécutives (1-2 contre Lyon samedi dernier, puis 5-0 donc dans le Finistère) ont eu tôt fait de rapprocher les Bleus d’une zone rouge dont ils s’étaient éloignés à la faveur de leurs quatre succès domestiques de rang et de leur première et spectaculaire victoire à l’extérieur le 23 novembre à Amiens (4-0).

« Si tu n’es pas vexé quand tu en as pris cinq… »

Thierry Laurey a beau assurer à raison qu’il n’y a « rien de catastrophique », l’entraîneur strasbourgeois n’est pas naïf : il sait toute l’importance de cet antépénultième rendez-vous de l’année en Ligue 1.

« Ce match peut nous permettre de jouer un peu plus tranquilles les deux derniers de 2019. À nous de tout faire, même si on n’est même pas à mi-championnat, pour nous installer dans une partie de tableau médiane. C’est mieux que d’être tout au fond de la deuxième partie. »

Un peu sonné mardi à chaud au stade Francis-le-Blé, le technicien semblait presque plus ulcéré à froid vendredi. « Je suis le responsable technique, donc, je vais assumer, mais ça m’a doublement chagriné (le résultat et le manque de respect de ses consignes). »

Aussi dit-il attendre de ses hommes un sursaut d’orgueil. « Si tu n’es pas vexé quand tu en as pris cinq, il va falloir me dire quand tu vas l’être ! J’espère que leur fierté en a pris un petit coup et qu’ils vont montrer à tout le monde que c’était un accident, ce qui peut arriver, même aux plus grands. Dans un passé récent, pas mal de clubs ont explosé en plein vol. Il y en a même qui ont gagné 4-0 à l’aller et en ont pris six au retour (allusion à la remontada du Barça contre le PSG en Ligue des Champions en mars 2017). »

Ce Strasbourg-Toulouse n’a certes rien d’un Barcelone – Paris. Mais à son niveau, il revêt un intérêt presque aussi capital. Notamment pour un Téfécé à qui le changement d’entraîneur n’a pas profité.

Le club de la Ville rose était 17e quand Alain Casanova a été évincé et Antoine Kombouaré, intronisé. Pour la première sur le banc de l’ex-coach du Racing (2003 – octobre 2004), les Toulousains ont terrassé Lille (2-1).

Mais ils ont depuis enchaîné six revers et glissé en dernière position avant la 17e journée, avec une constante un peu cruelle : ils en ont perdu quatre d’un but en toute fin de partie, à Rennes (3-2, 90e +2), contre Lyon (2-3, 90e +5), à Marseille (0-2 aux 76e et 79e ) et face à Monaco mercredi (1-2, 84e ).

« Afficher un état d’esprit irréprochable »

« On sait que ces matches-là sont piégeux, insiste Laurey. On se retrouve sensiblement dans la même situation qu’avant la réception de Nîmes contre qui on avait bien réagi (4-1). À Brest, on a fait n’importe quoi. Il n’est pas possible d’encaisser cinq buts comme on les a encaissés. J’attends une réaction, un match autrement plus consistant. Espérons que cette claque sera salutaire parce qu’on ne peut pas rendre une copie comme celle de Brest. Défensivement, c’était le néant. Tout le monde a coulé […]. La réponse à apporter sur le terrain contre Toulouse ne sera pas individuelle, mais collective. Il va falloir afficher un état d’esprit irréprochable, avec une attitude positive de tous les instants pour aller chercher un résultat. C’est primordial pour moi. »

Ça l’est aussi pour son équipe qui n’a pas su bonifier ses deux succès de suite contre Nîmes et à Amiens et que ses deux revers suivants devant Lyon (1-2) et à Brest (5-0) ont replacée à portée de la zone rouge.

dna a écrit:
Racing: retour à une configuration "classique" ce samedi (20h)
Quatre jours après son naufrage à Brest (5-0), le Racing reçoit ce samedi (20h) Toulouse. Face à la lanterne rouge de la Ligue 1, Thierry Laurey devrait reconduire, à l'exception probable de Stefan Mitrovic, le onze de départ aligné contre Lyon il y a une semaine.
Ce vendredi, lors de la séance d'avant-match sur l'un des terrains annexes de la Meinau, Thierry Laurey a conclu la séance avec une opposition à onze contre onze qui a dessiné certaines tendances. Après le naufrage collectif de mardi à Brest - où le coach avait effectué cinq changements dans son onze de départ aligné trois jours plus contre Lyon (défaite 1-2, malgré une bonne première période) -, il faut s'attendre à une configuration assez "classique".

Devant Matz Sels, indétrônable dans son but (on ne peut pas reprocher grand-chose au Belge sur les cinq buts encaissés mardi à Brest), Thierry Laurey devrait s'appuyer sur un 4-4-2 en losange très proche de celui qui a débuté contre l'Olympique lyonnais.Le seul, mais pas anodin, changement devait concerner la doublette centrale en défense.

Sur la séance de ce vendredi, Lamine Koné a fait la paire avec Mohamed Simakan (impressionnant contre l'OL et bien moins à l'aise sur le côté droit à Brest) et devrait débuter le match au détriment de Stefan Mitrovic, le capitaine qui pourrait "souffler" après six titularisations consécutives. Les côtés de la défense devrait être animés à droite par Kenny Lala et à gauche par Anthony Caci (les deux n'ayant pas joué à Brest).

Au milieu de terrain, Alexander Djiku - qui a fini la séance de ce vendredi quelque peu énervé, tout comme Adrien Thomasson... coach Laurey se chargeant de calmer les esprits un peu échauffés - devrait retrouver une place de sentinelle. Ce serait la troisième fois de rang à ce poste pour le défenseur central resté sur le banc mardi à Brest. Comme contre Lyon, Youssouf Fofana (à droite) et Dimitri Liénard (à gauche) seront sur les côtés d'un milieu en losange que ne peut quitter Adrien Thomasson à la pointe.

Devant, le duo Ludovic Ajorque/Lebo Mothiba devrait être reconstitué, comme cela a été le cas sur l'opposition de ce vendredi. Le grand attaquant réunionnais n'est entré en jeu qu'à la 75e à Brest, en relais du Sud-Africain qui n'avait pas certes brillé sur la pelouse de Francis-Le-Blé mais sans doute pas assez pour perdre sa place de titulaire au profit de Nuno Da Costa.

Du côté de Toulouse, Antoine Kombouaré doit faire face à plusieurs absences - Diakité, Shoji, Gonçalves (blessés) et Moreira (suspendu) - et pourrait repasser à un 4-4-2. La lanterne rouge, qui a la défense la moins hermétique du championnat (31 buts encaissés pour 17 inscrits) n'est donc pas du genre à fermer le jeu. "C'est quand même une équipe qui est tournée vers l'avant, sauf qu'elle n'a pas la réussite actuellement", a d'ailleurs relevé ce vendredi Thierry Laurey.

Le groupe du Racing contre Toulouse

L'équipe possible: Sels - Lala, Simakan, Koné (cap.), Caci - Fofana, Djiku, Thomasson, Liénard - Ajorque, Mothiba.

Les remplaçants (à choisir parmi): Kamara (g.), Mitrovic Carole, Sissoko, Lebeau, Corgnet, Da Costa, Zohi.

Les absents: Bellegarde (genou), Zemzemi (cuisse), Botella (pied), Ndour (genou), Kawashima (g), Prcic, Grimm, Aaneba (choix de l’entraîneur).

equipe a écrit:
Composition de Strasbourg : Ibrahima Sissoko titulaire contre Toulouse, pas Stefan Mitrovic
Ibrahima Sissoko a été préféré à Youssouf Fofana dans le onze de Strasbourg ce samedi, pour la réception de Toulouse (20 heures). Le capitaine Stefan Mitrovic est remplaçant, laissant le brassard à Lamine Koné.
Après la gifle reçue à Brest mardi (5-0), l'entraîneur de Strasbourg Thierry Laurey est revenu à un onze plus classique contre Toulouse ce samedi (20 heures). Il a toutefois opéré des choix forts, en laissant le capitaine Stefan Mitrovic, qui a beaucoup enchaîné, sur le banc, pour aligner une charnière Simakan-Koné, ce dernier récupérant le brassard de capitaine.
Alexander Djiku est de retour dans une position de sentinelle. Ibrahima Sissoko, qui traverse une passe compliquée, est également titulaire, à la place de Youssouf Fofana, qui restait sur sept titularisations de rang. Le duo Mothiba-Ajorque formera l'attaque, avec Adrien Thomasson juste derrière, en meneur de jeu.

La composition de Strasbourg
Sels - Lala, Simakan, Koné (cap.), Caci - Sissoko, Djiku, Liénard - Thomasson - Mothiba, Ajorque.
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dna a écrit:
Voici l'équipe que Thierry Laurey aligne ce soir:
Sels ; Caci, L. Koné (cap.), Simakan, Lala ; Djiku, Lienard, Sissoko, Thomasson ; Ajorque, Mothiba.

C'est parti à la Meinau !

Le coup d'envoi est donné par les Strasbourgeois, en quête de succès après 2 défaites de rang, dont un cinglant revers à Brest en milieu de semaine (0-5).

0-1

çà commence fort

But 0-1d'Isimat-Mirin


Corner frappé par Matthieu Dossevi côté droit. Ibrahima Sissoko et Agustin Rogel sont à la lutte au point de penalty, les deux s'écroulent. Nicolas Isimat-Mirin traîne par là et catapulte le ballon au fond du gauche sur la ligne des 6 mètres. Déjà 1-0 !

1-1  Koné

Lamine Koné répond aussitôt !
Coup franc proche de la ligne de touche gauche pour Dimitri Liénard. Il le met bien entre la ligne des 6 mètres et le point de penalty pour Lamine Koné. Le capitaine pique sa tête qui termine dans le petit filet gauche d'un Baptiste Reynet battu.

BUUUT Thomasson

A l'origine, une magnifique ouverture de Simakan pour Mothiba. Celui-ci attend le bon moment pour donner en retrait pour Thomasson qui, plein de sang froid, fait mouche à ras de terre, depuis le point de penalty.

C'est le cinquième but d'Adrien Thomasson en Ligue 1 cette saison.

3-2

mais quelle passivité en défense

But 3-2

Saïd réduit la marque dans la foulée. Comme au début de la première période, mais en sens inverse. Et là, c'est moins drôle..

Ce match est fou ! Superbe combinaison en une touche de balle côté gauche avec Gradel, Koulouris puis Sylla. Ce dernier finit par trouver Saïd au au milieu de la surface. L'ancien Dijonnais reprend du pied gauche et marque avec l'aide du poteau droit.

Depuis de longues minutes, on assiste à l'inverse de ce qu'il se passait en première période : ce sont les Toulousains qui ont le ballon, et les Strasbourgeois peinent à le conserver quand ils parviennent à le récupérer.

Pour son premier ballon côté droit, Youssouf Fofana centre pour Ludovic Ajorque qui reprend au point de penalty. Baptiste Reynet réalise un bel arrêt mais Lebo Mothiba a suivi pour pousser le ballon au fond du pied droit. Le Racing reprend de l'avance !

dna a écrit:
Le Racing refait le plein
Au terme du match le plus ouvert qu’il a disputé cette saison, le Racing a effacé hier à la Meinau les stigmates de la fessée reçue mardi à Brest (5-0), infligeant à un Toulouse FC audacieux, mais bien trop fragile sur ses bases arrière, sa septième défaite d’affilée (4-2).
Les puristes, dont Guy Roux, présent parmi les 23 634 spectateurs de la Meinau, n’ont pas assisté hier à un sommet tactique, ni à une leçon de tableau noir. Mais ils ont dégusté de bout en bout un festival offensif sans temps mort ou presque.

Pourtant, qui aurait parié qu’une opposition entre le 15e de Ligue 1, Strasbourg, et la lanterne rouge, Toulouse, déboucherait sur le match le plus débridé et distrayant de la saison ? Peut-être Thierry Laurey qui, vendredi en conférence de presse, avait insisté sur les qualités offensives des hommes d’Antoine Kombouaré.

Ce que l’entraîneur strasbourgeois n’avait en revanche pas prévu, c’est que son équipe serait menée dès la 3e minute après le but du défenseur toulousain Isimat-Mirin.

Sur un corner de Dossevi côté droit, Sissoko s’était fait bouger par le central uruguayen Rogel. Le Sud-Américain avait ainsi trouvé son partenaire de la charnière qui, d’une frappe en pivot aux 6 mètres, avait trompé Sels. Après la fessée reçue mardi à Brest (5-0), les Bleus auraient pu rester groggys un long moment.
Thomasson distribue les caviars à la louche

Mais Lamine Koné et les siens n’ont pas laissé le doute s’installer. Le capitaine du soir, remplaçant au brassard d’un Mitrovic relégué sur le banc, a lui-même sonné la révolte. Sur un coup franc de Liénard tiré côté gauche, l’Ivoirien a grillé la politesse à Isimat-Mirin et égalisé d’une tête smashée (7e ).

« Il y a eu du bon et moins bon, résumera son coach devant la presse. Mais dans l’ensemble, on a eu la volonté d’effacer la triste soirée de Brest. On a réussi à le faire avec la manière, notamment en première mi-temps où on avait le match en main. »

Le ton est donné et le tempo, enlevé. La rencontre part dans tous les sens. Thomasson distribue les caviars à la louche, mais Liénard (8e ) et Sissoko (22e ), entre autres, gaspillent ces délicieuses offrandes en déchirant les nuages.

Toulouse n’usurpe nullement la réputation « d’équipe joueuse » dont l’affublait Laurey vendredi. Mais on comprend aussi très vite pourquoi le “Téfécé” possède la défense la plus perméable de Ligue 1.

Sylla et Rogel se font régulièrement enrhumer et Thomasson, qui avait placé une tête lobée juste au-dessus à la 19e , ne va pas manquer, sept minutes plus tard, la cible sur un centre en retrait de Mothiba côté droit. D’un plat du pied gauche, le meneur alsacien prend Reynet à contre-pied pour son 5e but de la saison.

Fofana décisif d’entrée

Les Bleus régalent alors, à l’image de cette roulette de Mothiba ou de ces deux râteaux consécutifs de Djiku. Et la Meinau se régale.

À peine la deuxième période a-t-elle débuté qu’Ajorque va exploiter un centre millimétré de Caci pour y aller lui aussi de son 5e but en Ligue 1 d’une tête hors de portée de Reynet (48e ).

Mais autant le “Téfécé” n’a pas eu le loisir de profiter de sa précoce ouverture du score, autant le Racing ne va pas avoir celui de savourer ce qu’il pense être le but du break définitif. Dès la 50e , sur un mouvement à une touche de balle inspiré par Gradel, Sylla et Koulouris, Saïd ajuste Sels et remet les Strasbourgeois à portée de Toulousains toujours aussi incisifs dans un match redevenu indécis.

« Ce n’est pas si mauvais »

« Tout peut arriver », avait prédit Thierry Laurey vendredi. C’est toujours vrai à l’amorce du dernier quart d’heure. L’instant choisi par Fofana, entré 30 secondes plus tôt, pour servir sur un plateau un Ajorque dont la reprise repoussée par le portier haut-garonnais est exploitée par le “renard” Mothiba, buteur décisif après avoir été passeur (75e ).

En 96 heures, les fantômes de Brest se sont débarrassés de leurs chaînes pour avancer le pied léger. Après leur sixième succès en 17 journées, leur cœur l’est aussi.

Car même si leur classement, 15es , reste inchangé, le fossé avec le bas de tableau n’a jamais été aussi creusé.

« Après notre début de championnat, vingt-et-un points, ce n’est pas si mauvais, souligne un Thierry Laurey satisfait. On a passé la barre des vingt. Il faudra en prendre d’autres lors de nos deux derniers matches avant Noël. » Histoire de passer les fêtes au chaud.

dna a écrit:
Complètement débridé
Le Racing a retrouvé le chemin de la victoire ce samedi à la Meinau. Mais face à des Toulousains entreprenants, les Strasbourgeois ont dû s’employer jusqu’au bout pour décrocher ce succès 4-2.
Le Racing n’a pas paniqué après l’ouverture rapide du score du Téfécé (3e ), revenant au galop dans la partie pour croquer son retard avec à la baguette un Thomasson une nouvelle fois étincelant.
Mais dans un match particulièrement débridé, les Strasbourgeois n’ont pas manqué de se faire peur. Après avoir fait une première fois le break (3-1, 48e ), ils ont su accélérer une quatrième fois pour reprendre deux longueurs d’avance (4-2, 75e ). Mais là, encore, ils ont éprouvé de grosses difficultés à museler leurs adversaires.

SELS 5

Resté sur sa ligne sur l’ouverture du score sur corner d’Isimat-Mirin (3e ), il est trop court pour empêcher Said de réduire le score (50e ). Après avoir repoussé avec un peu de réussite la frappe lointaine plongeante de ce dernier à l’heure de jeu, il se couche bien sur celle de Sangaré (71e ). Heureux de voir Caci intervenir après sa claquette devant Sanogo (83e ), il enlève du bout des gants le “missile” de K. Koné (90e +2).
LALA 5

Le latéral droit du Racing, au repos mardi à Brest, avait retrouvé ce samedi ses jambes de la saison passée et a, enfin, pesé offensivement, sans toujours rassurer en défense (lire ci-dessous).
SIMAKAN 5

Il a retrouvé hier soir son rôle de piston droit de la défense centrale dans lequel il avait étouffé le Lyonnais Dembélé une semaine plus tôt. Son ouverture dans la profondeur pour Mothiba est à l’origine du but de Thomasson (26e ). Il ne coupe pas le ballon devant Sylla qui a échappé à Lala sur le second but toulousain.
KONE 5

Capitaine en l’absence de Mitrovic, il a évité au Racing de trop gamberger en propulsant le ballon au fond des filets de Reynet sur le coup franc de Liénard (7e ). Il reste scotché sur ses appuis quand Said surgit pour reprendre victorieusement la passe de Sylla (50e ) mais a été précieux de la tête pour écarter le danger.
CACI 6

Avec notamment Dossevi à surveiller dans son couloir, le désormais latéral gauche du Racing a mis le temps avant de montrer le bout de son nez dans la moitié de terrain toulousaine. Son ouverture pour Ajorque est mal exploitée par ce dernier (31e ). Au retour des vestiaires, le grand Réunionnais convertit son centre parfait d’une tête croisée (48e ). Sauve le coup au second poteau devant Said après la claquette de Sels (83e ).
SISSOKO 5

Se fait bouger par Rogel à la réception du corner qui amène le but (3e ). Bien servi par Thomasson, il envoie sa frappe directement chez les Ultras (22e ). Il est toutefois monté en puissance, portant le danger avec son physique dans le couloir droit. Remplacé par Fofana (74e ), qui se met tout de suite en évidence d’un centre à l’origine du 4e but strasbourgeois.
DJIKU 5

Son retour dans les pieds de Gradel dans la surface débouche sur le corner qui permet au Téfécé d’ouvrir le score. Il a pris sa chance de loin sans grande précision (34e ). Pas encore rayonnant dans son rôle de sentinelle, il compense avec beaucoup de sobriété.
THOMASSON 7

Sa passe en retrait dans la surface méritait un meilleur sort de la part de Liénard (8e ). Sa tête sur un centre de Lala passe juste au-dessus de la transversale de Reynet, pas loin d’être lobé (19e ). Il ne rate pas l’occasion de mettre le Racing aux commandes après une passe à ras ras de terre de Mothiba (26e ). De son propre aveu, il avait « été nul » (ce qui était plutôt sévère), il a une nouvelle fois régalé la Meinau et éclairé le jeu du Racing, multipliant des caviars de passe en première période.
LIENARD 6

Jute après son coup franc excentré qui permet à Koné d’égaliser (7e ), il rate le coche sur un ballon en retrait de Thomasson. Son ouverture dans le bon timing pour Mothiba n’a pas permis à ce dernier de faire le break peu avant la pause (40e ). Il est à l’origine du 3e but en décalant idéalement Caci (48e ). Il a toutefois manqué de justesse sur ses frappes en dehors de la surface (65e , 71e ).
AJORQUE 5

Seul au second poteau sur un centre de Djiku, il ne parvient pas à redresser sa tête vers la cage de Reynet (29e ). Il pousse trop son ballon de la poitrine sur cette belle ouverture de Caci (31e ), glisse sur ses appuis sur un caviar certes dévié de Thomasson (33e ), “croque” une nouvelle occasion de faire le break avant la pause avant d’être récompensé en plaçant une tête hors de portée de Reynet (3-1, 48e ). Est impliqué sur le 4e but
MOTHIBA 6

Lancé par Simakan côté droit, il sert parfaitement Thomasson dans la surface (2-1, 26e ). Le Sud-Africain a proposé sans cesse des solutions, régalé la Meinau de quelques gestes techniques (35e ). S’il a eu son lot de déchet, comme sur cette ouverture de Lienard (40e ), il délivre la Meinau en concluant l’action du 4e but (75e ). Remplacé par CORGNET (85e ).

Equipe toulousaine très faible, comment peut-on concéder autant d'occasions face à la lanterne rouge qui en est à sept défaites d'affilée* ? Et ne cadrer que cinq frappes face à une défense absente ?
Quant aux notes, 6 pour Lienard et Mothiba, sérieux ?






* : après avoir battu Lille il est vrai (2-1) mais ce club ne fait peur qu'en France

Effectivement Toulouse est vraiment faible surtout derrière, ce n'est pas pour rien qu'ils sont derniers, pour les notes, à Lienard j'aurais donné 0 et Mothiba 4.

Il est décevant en ce moment, rentrée pitoyable à Brest, là aucun tir cadré. Et pourtant il jouait à domicile car à l'extérieur ce n'est pas ça.
Mothiba est moins mauvais mais rate trop d'occasions. Beaucoup trop. Même pour un joueur de deuxième moitié de tableau.
Mais c'est la défense qui m'inquiète. Dans son ensemble. Même Sels. Là Mitrovic n'était pas là et ils ont fait de leur mieux pour le remplacer. J'ai remarqué que Strasbourg a du mal à marquer même là contre une défense remaniée par les blessures mais que les adversaires marquent comme à l'entraînement. Les 9 derniers buts encaissés sont une suite de défaillances individuelles inouïes que personne ne rattrape et ça pose le problème du jeu collectif.

Sels à un tout petit passage à vide, mais qui ne change rien à son talent, là où le racing m'énerve c'est d'avoir laissé Toulouse marquer deux buts ,1 aurait suffi pour mon bonheur à 4-1 j'ai mon pronostique.

dna a écrit:
Du spectacle et des rappels avec le Racing
Vainqueurs, comme samedi à la Meinau contre Toulouse (4-2), ou vaincus, les Racingmen assurent le spectacle ces derniers temps. Une médaille dont le revers ressemble à un rappel à l’ordre : s’ils ont retrouvé de l’allant devant, ils encaissent aussi beaucoup de buts.
Le Racing avait concédé ou arraché trois nuls lors des quatre premières journées. Depuis, il n’a plus jamais été partageur. Soit il a abandonné la totalité de la mise, autrement dit les trois points, soit il l’a raflée.

À courir deux lièvres à la fois au cœur de l’été, les hommes de Thierry Laurey avaient avancé à un rythme de tortue. Et cette fable-là, digne de Jean de la Fontaine, avait apporté de l’eau au moulin de ceux qui pensent que les tours préliminaires de Coupe d’Europe siphonnent davantage les énergies qu’elles ne les régénèrent.

« On est performants contre nos concurrents directs »

Les Bleus n’avaient ainsi récolté que trois malheureux points en cinq journées, grâce à leurs trois seuls nuls de la saison. Mais depuis leur premier succès (2-1 contre Nantes le 20 septembre, 6e journée), ils alternent succès et revers avec une régularité de métronome, même lorsqu’ils enchaînent un joli pas de deux.

Leurs victoires contre Nîmes (4-1) et à Amiens (4-0) ont ainsi été suivies d’échecs devant Lyon (1-2) et à Brest (0-5).

Bref, une fois sur deux, leur public jubile. L’autre, il rumine. Mais à force d’engranger trois points toutes les deux rencontres, la troupe de Laurey se retrouve sensiblement au même niveau qu’au cours des deux années précédentes. Avec 18 points grappillés lors de ses 12 dernières échéances, elle a franchi le cap des 20. Après son 5e succès dans son fief samedi contre Toulouse, elle en compte 21 en 17 journées. Pile le même total qu’en 2017-2018 et juste deux de moins qu’en 2018-2019.

« Après notre début de championnat, je ne dis pas que c’est très bien, mais c’est plutôt correct, considère l’entraîneur pour qui la victoire face à des Toulousains très – trop ? – joueurs confirme une tendance. On est performants contre les équipes de notre championnat, comparativement aux autres saisons où on éprouvait des difficultés contre elles et où on accrochait les gros. Cette année, on a eu un peu plus de mal contre les gros, mais face à nos concurrents directs, on a pris pas mal de points. À part Dijon et Brest (défaites 1-0 et 5-0), on a plutôt bien négocié les autres confrontations. »

Nîmes, Amiens et Toulouse battus 4-1, 4-0 et 4-2, Metz tenu en échec 1-1 (ou plutôt l’inverse, puisque le derby avait lieu à la Meinau en ouverture) : le Racing a empoché 10 points sur 12 face aux quatre actuels derniers.

« On vient d’encaisser neuf buts en une semaine »

« C’était le mot d’ordre contre Toulouse : l’emporter à tout prix face à une équipe remontée, reprend son coach. On ne va pas faire la fine bouche. On a marqué quatre buts, eu pas mal de situations. On aurait pu se mettre à l’abri plus rapidement. On ne l’a pas fait, mais on a assuré. C’est formateur. Ça va nous apprendre à ne pas baisser la garde. »

Qu’il perde ou gagne, le club alsacien fait donc le spectacle. Ses cinq dernières rencontres ont été égayées par 23 buts, soit une moyenne proche de 5. Lui en a inscrit 13. Mais Thierry Laurey s’arrête sur une autre statistique.

« On vient d’en encaisser 9 en une semaine (2 contre Lyon, 5 à Brest et 2 devant Toulouse). Ça fait pas mal. Il va falloir se pencher sur ce sujet. »

Avec un effectif presque complet, le technicien dispose d’une palette de solutions et combinaisons comme rarement depuis son arrivée en 2016. Notamment en défense centrale où quatre joueurs sont en concurrence pour deux postes.

Samedi, le capitaine Stefan Mitrovic est resté sur le banc et Alexander Djiku a encore dépanné en sentinelle de l’entrejeu (voir par ailleurs).

Pour la première fois cette saison, le Racing est confronté à des problèmes de “riches”. Qui s’en plaindra alors qu’il portait le bonnet d’âne il y a deux mois à peine, au soir de son 5e revers en dix journées (2-0 à Marseille) ?

Marco 69/73 a écrit:

Sels à un tout petit passage à vide, mais qui ne change rien à son talent, là où le racing m'énerve c'est d'avoir laissé Toulouse marquer deux buts ,1 aurait suffi pour mon bonheur à 4-1 j'ai mon pronostique.

Oui le premier semble mettre Koné en responsable de base, le deuxième plutôt Lala.