dna a écrit:
Fin de série
À la faveur du point pris samedi dernier à Amiens (0-0), Toulouse a vu sa funeste série de défaites se figer à 11 unités, son dernier succès datant du 19 octobre contre Lille (2-1, 10e journée). C’était alors le premier match sur le banc d’Antoine Kombouaré, arrivé au relais d’Alain Casanova et limogé début janvier après l’élimination en Coupe de France contre Saint-Pryvé Saint-Hilaire (1-0).

Depuis, c’est Denis Zanko, l’ex-coach de la réserve et directeur technique du centre de formation, qui tente de sauver les meubles des Violets, avec un bilan de deux défaites et donc un nul. Avec 13 points au compteur après 22 journées, aucun club ne s’est maintenu en Ligue 1 depuis l’instauration de la victoire à 3 points (1994-1995).
Gen Shoji quitte Toulouse

Le défenseur international japonais Gen Shoji (27 ans) quitte Toulouse pour s’engager avec le Gamba Osaka. Le Blue Samuraï aux 18 sélections, arrivé en janvier 2019, avait disputé 19 matchs du Championnat de France. Gêné par une blessure à une cheville, il n’a disputé que 45 minutes toutes compétitions confondues depuis le début de présent exercice.

equipe a écrit:
Le groupe de Strasbourg
Sels, Kamara - Simakan, Ndour, Mitrovic, Djiku, Carole, Lala, Aaneba - Grimm, Lienard, Bellegarde, Sissoko, Thomasson, Lebeau - Waris, Mothiba, Zohi, Ajorque.

dna a écrit:
Racing : ne pas revenir bredouille du Stadium
Coupé dans son ascension vers le Top 5 de la Ligue 1 en seconde mi-temps samedi contre Lille à la Meinau (1-2), le Racing se rend chez la lanterne rouge toulousaine ce mercredi avec la ferme intention d’y chercher des points. Mais il se méfie aussi d’un adversaire pas condamné définitivement.
Samedi, le “Téfécé” n’a pas perdu. Toutes compétitions confondues, cela ne lui était plus arrivé depuis le 30 octobre dernier quand il était allé chercher sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue à Niort (1-2).

C’était le deuxième succès des Toulousains depuis l’arrivée d’Antoine Kombouaré sur le banc après l’éviction d’Alain Casanova. Le technicien kanak n’en connaîtra pas de troisième. Denis Zanko, son successeur depuis le 5 janvier, n’a pas encore connu les joies de la victoire mais samedi, il a mis fin à une série de 11 défaites consécutives en championnat, en allant chercher le point du match nul (0-0) à Amiens, un concurrent direct dans la course au maintien.

« Faire attention, ça ne veut pas dire qu’on y va en tremblant »

Et forcément, ce point-là – obtenu de surcroît sans encaisser de but – a de quoi mettre les sens de Thierry Laurey en éveil au moment où le Racing se rend chez la lanterne rouge. « Ils ont pris un point, ça peut paraître anecdotique, mais psychologiquement ça peut faire du bien, estime le technicien strasbourgeois. Surtout quand on ne prend pas de but. Ça va redonner de la confiance à une équipe qui en a besoin. »

Les 17 points d’avance du Racing avant de se rendre sur les bords de la Garonne peuvent sembler particulièrement confortables, ce n’est pas pour autant que l’actuel onzième du championnat compte y débarquer la fleur au fusil.

« Dans le sport de haut niveau, on se doit de respecter tout le monde. Quand on commence à ne plus avoir peur, on se prend les pieds dans le tapis et c’est une bonne leçon à chaque fois. Je n’ai pas envie de recevoir une leçon demain (mercredi) , appuie Thierry Laurey. Il faudra faire attention comme on le fait sur tous les matches, mais faire attention ça ne veut pas dire qu’on y va en tremblant.»

Le Racing, qui n’a plus perdu contre le “Téfécé” depuis son retour en Ligue 1 (3 victoires, 2 nuls), doit aussi se rappeler que son succès 4-2 le 7 décembre dernier, quatre jours après l’énorme gifle reçue à Brest (5-0), n’avait pas été une formalité. Les Toulousains avaient ouvert rapidement le score (3e ), étaient revenus à 3-2 alors qu’on les pensait groggys (50e ) et avaient donné du fil à retordre jusqu’au bout à des Racingmen qui avaient eu la bonne idée de se mettre à l’abri à un quart d’heure de la fin.

« Important d’être dans une position un peu plus sereine »

Quatre jours après avoir gardé leur cage inviolée – un levier qui ne sera pas sans importance dans la préparation du match de ce mercredi côté toulousain –, les hommes de Denis Zanko voudront franchir l’étape suivante sur le chemin d’un possible redressement.

« Quand tu ne prends pas de but, au bout d’un moment c’est forcément quelque chose de positif. C’est le début de quelque chose d’autre et c’est sur ça qu’ils peuvent insister », estime un Thierry Laurey qui ne perd pas de vue que son équipe ne peut pas se rendre au Stadium pour faire dans le sentiment. « On va tout faire pour que ça ne soit pas contre nous qu’ils reprennent le fil ».

S’il est plutôt bien engagé après 22 journées dans la voie du maintien, sa mission première, le Racing doit continuer à engranger rapidement des points avant de se permettre de regarder un peu plus haut.

Si besoin était, la défaite samedi contre Lille l’a d’ailleurs rappelé. « On avait la possibilité de faire un bon coup contre une très bonne équipe et on s’aperçoit qu’on a du mal à prendre des points sur ces matches-là, souligne Thierry Laurey. On aurait pu avoir 33 points, on a 30. On a perdu contre Lille et il faut qu’on aille chercher des points à Toulouse. »

Le Racing, qui n’avait que six points d’avance au compteur la dernière fois qu’il a croisé le “Téfécé”, a su sortir d’une situation à ce moment-là inconfortable. C’est un plus qui ne doit pas faire oublier l’essentiel.

« C’est important d’être dans une position un peu plus sereine, ça permet de ne pas faire n’importe quoi. Je veux qu’on continue comme ça, qu’on prenne du plaisir mais avant tout qu’on maintienne le club », résume le coach d’un Racing qui ne doit pas revenir bredouille de Toulouse s’il veut pouvoir garder un œil ouvert sur ce qu’il se passe dans la première moitié du championnat.

dna a écrit:
Repères
Djiku de retour en défense ?

Quelle sera ce mercredi la charnière centrale de la défense du Racing ? Samedi contre Lille, Thierry Laurey avait fait le pari de titulariser Mohamed Simakan, qui n’avait pourtant qu’une vingtaine de minutes de jeu dans les jambes trois jours plus tôt à Marseille, aux côtés de Mitrovic. Le coach rééditera-t-il ce choix ou jouera-t-il la carte d’un retour de Djiku à son poste de prédilection ?

Lors de la séance de veille de match, vendredi, ce dernier a, en tout cas, fait la paire avec l’international serbe dans une opposition à neuf de joueurs de champ contre neuf.

Carole, malheureux avec sa main droite deux fois de rang, ne devrait pas être concurrencé sur le flanc gauche par Ndour, de retour de suspension. A priori, Aaneba ne devrait pas prendre la place de Lala côté droit.

La “piste” Djiku en défense ouvre les candidatures au poste de sentinelle. Bellegarde y a déjà évolué mais a montré plus d’aisance sur le côté droit du milieu en losange le plus souvent d’usage. Sissoko pourrait donc imposer son physique devant la défense. L’option Liénard à gauche devrait être reconduite.

Auteur de son 8e but samedi contre Lille, Thomasson devrait de nouveau évoluer en soutien du duo d’attaquants. Ajorque y semble indétrônable et on peut imaginer que Waris, qui a livré 66 minutes intéressantes contre Lille, poursuive son intégration aux côtés du grand Réunionnais.

Absents : Amian (pied), Isimat-Mirin, Sanogo, Gradel (reprise), Ngoumou (adducteur), Vainqueur (pied), K. Sibibé (pubalgie), Goicoechea (g), M. Diarra, A. Adli (choix) à Toulouse ; Koné (quadriceps), Caci (adducteurs), Prcic (reprise), Botella (pied), Corgnet (lourdeurs musculaires), Kawashima (g) (choix) au Racing.

Mi-temps 0-0

Petit match des 2 formations

On verra pour la deuxième mi-temps si le racing arrive va trouver le chemin des filets .

Celui qui marquera le premier aura gagné.

Le premier changement de la partie est, lui, strasbourgeois. Lionel Carole entre et reprend son poste de latéral gauche, tandis que Kenny Lala retrouve le côté droit, puisque Mohamed Simakan vient d'être rappelé sur le banc par Thierry Laurey.

Marius a écrit:

Celui qui marquera le premier aura gagné.

je le pense aussi .

Bellegarde est remplacé par Waris

BUUUT Warris

But de Waris !0-1

L'ouverture du score des Strasbourgeois !

L'ouverture du score des Strasbourgeois ! Sur un très mauvais renvoi de Diakité, Thomasson hérite du ballon et lance Waris dans la profondeur. L'attaquant pénètre dans la surface et trompe Kalinic du droit d'une frappe au ras du sol.

La barre sauve Sels oufffff

Quelle frappe

Coup franc dangereux pour le TFC

3 pts de plus 

Marius je regarde le Bayern en ce moment c'est le jour et la nuit de ce que j'ai vu avant.

dna a écrit:
Le Racing sort son joker et gagne 1-0 à Toulouse
Entré deux minutes plus tôt, le renfort hivernal du RCSA Majeed Waris a inscrit le seul but du match à un quart d’heure de la fin et permis à son nouveau club de remporter un succès précieux – son 4e de la saison à l’extérieur – ce mercredi soir à Toulouse (1-0). Le RCSA retrouve le Top 10 du championnat.
Il avait perdu trois rangs après sa défaite de samedi à la Meinau contre Lille (1-2). Le Racing en a regagné deux ce mercredi soir en signant sa 4e victoire en déplacement au Stadium de Toulouse face à la lanterne rouge toulousaine qui regrettera longtemps d’avoir touché deux fois les montants. Ce succès précieux, mais long à se dessiner, sa recrue de l’hiver Majeed Waris l’a scellé à un quart d’heure de la fin en inscrivant son premier but sous ses nouvelles couleurs. Un but qui permet aux Bleus d’Alsace de revenir à la 9e place donc, mais, surtout, de se hisser à hauteur, avec 33 points, des trois équipes classées devant eux, Lyon, 6e, Reims, 7e, et Nice, 8e.

Soyons honnêtes : il ne s’est pas passé grand-chose durant la première demi-heure entre des Toulousains désireux, à l’évidence, de ne pas s’exposer aux contres et des Strasbourgeois prudents et qui savent pouvoir s’appuyer sur leurs projections rapides à la récupération du ballon.

Peu à peu toutefois, les lignes se sont distendues et les espaces, ouverts. La rencontre a alors pris l’allure d’une partie de ping-pong durant laquelle chaque contre aurait pu faire mouche s’il avait été mené avec discernement, ce qui n’a pas toujours été le cas.

Le gardien croate Lovre Kalinic, recruté durant le mercato hivernal, a, c’est vrai, sauvé la lanterne rouge en gagnant deux duels face à Bellegarde (32e) et Zohi (34e), avant de se coucher sur un tir croisé du gauche par le même Bellegarde (43e).

En face, le ‘’Tef’’ ne s’est pas procuré autant d’occasions nettes, mais il n’en a pas moins multiplié les situations dangereuses, avec deux frappes coup sur coup de Sylla et Koulouris contrées respectivement par Simakan, puis Djiku (38e).

Le Racing a ainsi plutôt bien fini cette mi-temps initiale. Il va parfaitement entamer la deuxième, avec, dès la 49e, une reprise enroulée du gauche d’Ajorque sur l’extérieur du montant droit d’un Kalinic battu, puis, quatre minutes plus tard, une demi-volée de Thomasson mal maîtrisée et hors cadre à six mètres du but (53e). Le tout sur deux centres d’un Kenny Lala pour une fois titularisé à gauche de la défense, en lieu et place d’un Lionel Carole qui avait débuté les sept précédents matches du RCSA en 2020.
Waris, premier ballon et but

Mais Toulouse a besoin de points pour entretenir son mince espoir de maintien et n’a pas l’intention de lâcher l’affaire. Et sur un corner côté gauche de Boisgard, Diakité saute plus haut au premier poteau qu’Ajorque et décroise une tête qui s’en va lécher le montant gauche d’un Sels cloué sur ses appuis (67e).

On sent le Racing tapi dans l’ombre, prêt à jaillir sur le moindre contre comme il l’avait si bien fait à Monaco le 25 janvier (3-1). Il va faire la différence à un quart d’heure de la fin par son renfort de l’hiver, entré deux minutes plus tôt. Sur son premier ballon, Majeed Waris hérite d’un caviar d’Adrien Thomasson, passeur décisif pour la 2e fois en championnat cette saison, et, sans hésiter, glisse une frappe croisée du droit hors de portée de Kalinic (0-1, 75e).

Les Toulousains pourront sans doute s’estimer malheureux, eux qui toucheront du bois pour la 2e fois à la 79e. L’énorme pétard de Steven Moreira à 25 bons mètres du but de Sels fracasse en effet la transversale du portier belge.

Mais le RCSA tient sa victoire et ne la lâchera plus. Son petit bond en arrière après son revers contre Lille est effacé. Une bonne opération avant d’accueillir des Rémois 7es ce dimanche (17h) à la Meinau pour la 24e journée.

dna a écrit:
le patron, c’est Djiku
Qu’il joue en sentinelle devant la défense ou alors dans l’axe, comme ce mercredi à Toulouse, Alexander Djiku s’impose comme le patron du Racing. Avant la délivrance sur le but de Waris, il a tenu la baraque.

Si le héros de la soirée en Haute-Garonne se nomme Majeed Waris, la recrue hivernale inscrivant le seul but du quatrième succès alsacien loin de la Meinau, c’est d’abord en défense que le Racing a construit son succès. En la matière, c’est Alexander Djiku qui a montré la voie.
Un brin de chance pour Sels

❏ SELS (5). – Un début de match tranquille pour le Belge, vigilant sur ses appuis mais peu sollicité. Quand la pression a été plus forte, il a été dans un soir de… veine. Battu sur la tête de Diakité qui lèche son poteau gauche (67e ), il voit encore la frappe de Moreira heurter sa transversale (79e ). Parfois, il faut avoir un brin de chance, sa seule contribution étant une claquette sur une frappe du jeune Taoui (83e ).

❏ SIMAKAN (6). – Pour sa deuxième titularisation de rang depuis son retour de blessure au genou, la pépite du Racing a quitté l’axe pour occuper le flanc droit délaissé par Lala. Il lui a fallu quelques minutes pour trouver ses marques avec Djiku. Ensuite, il s’est montré intraitable face à Saïd, remportant ses duels et se montrant plus entreprenant en fin de mi-temps. Encore un poil court physiquement, il a été remplacé par CAROLE (65e ), venu prendre son couloir gauche et averti pour une faute inutile (83e ).

❏ DJIKU (7). – Redescendu en défense centrale, au poste d’axial droit, lui qui évolue d’habitude plus à gauche, l’ex-Caennais en impose. Il a notamment enlevé deux ballons chauds, de la tête devant Saïd (30e ) et d’un tacle glissé face à Koulouris (39e ). Pour tenter de faire sauter le double verrou du Téfécé, il a aussi cherché à jouer long sur ses relances. S’il n’a pas trouvé Ajorque, c’est Zohi qui a failli en profiter (33e ). Encore impeccable au retour des vestiaires face aux minots de Toulouse lancés par Denis Zanko.

❏ MITROVIC (6). – Sur la lancée de ses récentes prestations, le capitaine a fait dans la sobriété et l’efficacité sur les nombreux ballons aériens à négocier devant Koulouris. Il n’a rien à se reprocher.

❏ LALA (5). – Sur le côté gauche de la défense, l’habituel latéral droit a connu un début de match difficile, Dossevi le prenant trois fois de vitesse. Il a resserré son marquage par la suite et a apporté le danger de l’autre côté, ses passes à l’adresse d’Ajorque et de Thomasson au retour des vestiaires n’étant pas loin d’être décisives. L’ancien de Valenciennes a retrouvé son côté droit après l’heure de jeu et la rentrée de Carole.

❏ LIENARD (6). – Dans un rôle inédit de sentinelle, le milieu offensif s’est évertué à poser le jeu strasbourgeois et à récupérer ders ballons à la pelle

❏ SISSOKO (4). – Ce garçon a un moteur qui fonctionne au diesel. Lent au démarrage, il a d’abord inquiété : sa nonchalance a failli coûter cher sur la première réelle occasion du match, un contrôle orienté suivi d’une frappe non cadrée de Boisgard (17e ). Puis, au fil des minutes, ‘’Ibou’’ est monté en régime pour se montrer à la fois appliqué à la récupération et plus inspiré à la relance. Sa soirée aurait pu être gâchée par une faute plein axe, pour laquelle il a vu jaune et qui a débouché sur un coup franc dangereux (90e ).

❏ BELLEGARDE (5). – Sur le flanc droit de l’entrejeu, le petit milieu a tenté de percer la défense de par sa vitesse. Mais comme souvent cette saison, l’ex-Lensois a trop de déchets dans le jeu pour réellement peser. À la limite de provoquer un penalty sur Dossevi (71e ), il est remplacé par WARIS (73e ), qui s’illustre deux minutes plus tard en inscrivant son premier but sous ses nouvelles couleurs, sur son tout premier ballon, d’une frappe croisée du droit.

Deuxième passe décisive pour Thomasson

❏ THOMASSON 6. – En électron libre de l’attaque, il a tenté de déchirer le double rideau défensif de Toulouse en exploitant le moindre interstice. Cela l’a obligé à venir chercher le ballon loin du but du Kalinic, l’éloignant ainsi de la zone de vérité. Quand même impliqué sur l’occasion de Zohi (21e ), la première digne de ce nom, le milieu offensif n’a jamais baissé les bras, même s’il manque sa reprise sur un centre de Lala, seul au 2e poteau (53e ). Ses efforts sont récompensés, puisqu’il est l’auteur de sa deuxième passe décisive de la saison pour le but de la victoire inscrit par Waris (75e ).
❏ AJORQUE (4). – Entre Gabrielsen et Diakité, le grand Réunionnais n’a pas eu grand-chose à se mettre sous le soulier. Impossible à trouver de près, il a été sollicité sur de longs ballons aériens qui n’ont jamais pu être exploités, étant soit trop longs, soit mal dosés. Sa première frappe enroulée du gauche heurte le poteau de Kalinic (49e ). N’a pas ménagé ses efforts sur le repli défensif.
❏ ZOHI (4). – Préféré à Waris, le dernier venu titularisé à Marseille en Coupe de France puis contre Lille en championnat, l’attaquant ivoiro-malien a tenté d’apporter sa vitesse sur le flanc droit de l’attaque. D’abord invisible, il se manifeste pour la première fois sur une double frappe contrée (21e ) puis se crée la situation la plus chaude de la première période, un slalom dans la défense toulousaine suivi d’une frappe sèche que Kalinic détourne en corner (33e ). Moins en vue par la suite, il est remplacé par GRIMM (90e ), pour sa toute première apparition de la saison en Ligue 1.

dna a écrit:
Le Racing enfin fringant en déplacement
Victorieux mercredi à Toulouse (0-1), le Racing a retrouvé la première moitié du classement. Après n’avoir pris qu’un point lors de ses six premiers déplacements, la bande à Thierry Laurey en a pris douze sur les six suivants. De quoi espérer « se positionner durablement » dans le haut du tableau.
Quand il a été rappelé à Thierry Laurey mercredi soir que quand le Racing marque à l’extérieur, il gagne, le coach strasbourgeois s’est fendu d’un grand rire. « C’est pour ça qu’il faut qu’on marque à tout prix », s’est ainsi amusé le technicien.

S’il a pu sourire de la remarque, c’est d’abord parce que son équipe a gagné mercredi sur la pelouse de la lanterne rouge toulousaine. Mais le constat est implacable : les quatre fois où le Racing a marqué chez un adversaire, il en est reparti avec les trois points de la victoire. Les huit autres fois, il n’a pas trouvé le chemin des filets et il n’y a guère qu’à Reims, lors de la deuxième journée le 18 août, qu’il a réussi à prendre le point du match nul.

« C’est comme ça. On a eu des soucis à l’extérieur en début de saison, pour des raisons objectives et d’autres qui nous ont échappés. Quelque fois, vous avez beau essayer de faire ce qu’il faut, vous n’êtes pas récompensé et le week-end suivant vous ne préparez rien du tout et puis tout roule. C’est aussi ça la magie du football, c’est que de temps en temps il y a des choses qui se passent et qui ne sont pas rationnelles », a pu développer Thierry Laurey.

Il est toutefois impossible d’imaginer ce dernier n’avoir rien préparé, que ça soit quand ça n’avait pas voulu sourire – on se souvient de cette parade du bout des gants de Keylor Navas devant Ludovic Ajorque au Parc des Princes le 14 septembre – ou quand Majeed Waris est sorti du banc mercredi pour s’offrir un premier but sous le maillot du Racing synonyme de succès.

« On a des garçons qui sont sur la corde raide et on est vraiment dans la gestion »

Sur la pelouse du Téfécé, le coach du Racing a ainsi tenu à s’appuyer, au coup d’envoi, sur le système de jeu en 4-4-2 et s’il a changé les hommes, il ne l’a pas fait en tirant à la courte paille dans le vestiaire.

« Il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en ligne de compte. S’ils avaient eu (Yaya) Sanogo dans l’axe, on aurait peut-être monté une équipe différente, a confié le technicien. On a des garçons qui sont sur la corde raide et on est vraiment dans la gestion. Mais je ne vais pas dire que c’était par défaut (le turnover) parce qu’on avait la volonté d’installer ce système de jeu ici. »

L’illustration de cette gestion, c’est un Lionel Carole qu’il fallait « reposer un peu » et qui est rentré après l’heure de jeu au relais d’un Mohamed Simakan « qui commençait à tirer un peu la langue » une semaine après avoir repris à Marseille en Coupe de France « sans refaire un entraînement collectif ».

L’explosivité de Majeed Waris a permis de faire basculer la rencontre et son entrée a aussi permis au Racing de gérer sa fin de match en passant dans un système en 4-2-3-1. « On voulait verrouiller un peu plus les couloirs, parce que plus ça allait et plus on courait sur la largeur et ça devenait compliqué d’être à l’heure à chaque fois. On s’est fait attaquer par l’axe, c’était moins dérangeant. On a bien verrouillé sur la fin. Quand tu peux économiser les joueurs, c’est toujours mieux », a aussi souligné Thierry Laurey.

Moins clinquant que le 4-0 qui avait débloqué le compteur du Racing à Amiens le 23 novembre lors de la 14e journée, ce 1-0 ramené de Toulouse permet au groupe strasbourgeois d’envisager « de se positionner un peu plus où (il) est », à savoir dans la première moitié du classement. L’objectif est clairement annoncé, même si la physionomie de cette Ligue 1 2019/2020 incite à la prudence (*).

« On est assez lucide en Alsace, on veut faire si possible mieux que l’année dernière, mais pour être honnête l’objectif c’est de se maintenir, a tempéré le coach strasbourgeois. Le championnat est serré et va l’être pendant un petit moment. Il y a des équipes qui reviennent tout doucement, qui vont reprendre confiance. Tant qu’on n’aura pas 42 ou 43 points, ça sera compliqué. Quand on les aura, ça sera beaucoup plus simple. »

Après avoir laissé passer samedi dernier contre Lille l’occasion de s’ancrer dans le top 10 de la Ligue 1, le Racing aura dès dimanche l’opportunité de le faire en recevant Reims, dont il n’a pas réussi à faire sauter le verrou défensif les deux fois où il est allé y jouer (en championnat et en quart de finale de la Coupe de la Ligue).

Dimanche à la Meinau (17h), Thierry Laurey s’attend « à un match difficile » contre une formation qui totalise également 33 points. Mais maintenant que son équipe « a trouvé certains repères à l’extérieur », il serait frustrant de ne plus trouver la clé à domicile.