Voilà que l'on reproche à Lionel Carole la faute en main défendant alors que personne, ou presque, ne parle de toute la défense aux abonnés absents sur le premier but.

Salut Marius, donner la faute à un joueur c'est toujours plus facile que de voir le moitié de l'équipe qui foire, en plus si tu veux gagner il faut marquer des buts, on ne le saura jamais mais si Lille ne reçoit pas le but gag je me demande même si le racing aurait marqué un but

Comme quoi Marco les buts gags font partie du jeu tout comme les mains dans sa surface. Involontaires les uns comme les autres !

dna a écrit:
Racing : si cruel mais si logique
Samedi à la Meinau, le Racing a galvaudé l’occasion de s’installer dans le haut du tableau, perdant après la pause le bénéfice d’une première période réussie (1-2). C’était contre Lille, donc ça peut se comprendre. Mercredi à Toulouse, en revanche, il ne faudra pas se louper.


Nantes qui s’incline à Rennes (3-2) vendredi en ouverture de cette 22e journée, Montpellier qui se fait découper en petits morceaux au Parc des Princes (5-0) le lendemain, et encore Lyon qui s’incline ce dimanche après-midi du côté de Nice (2-1) : pour le Racing, tous les résultats du week-end étaient propices au grand bond en avant au classement. Tous, sauf le sien.

Avec des “si”, le Racing ne serait pas tombé au onzième rang

S’ils étaient parvenus à préserver les trois points du succès contre Lille, ceux auxquels ils s’accrochaient avec force au moment de regagner les vestiaires à mi-parcours (1-0, but de Thomasson), les Bleus seraient ce lundi matin cinquièmes de Ligue 1, à égalité de points avec Montpellier.

Mais avec des “si”, les Héraultais auraient mis Paris en bouteille, la défense strasbourgeoise ne se serait pas fait surprendre sur le corner de l’égalisation (1-1, but de Gabriel) et Lionel Carole aurait gardé sa main le long du corps plutôt que de jouer au chef de gare, comme en Coupe de France à Marseille (1-2, but sur penalty d’Osimhen)…

Avec des “si”, le Racing ne serait pas tombé au onzième rang et revenu sous la menace des équipes de la seconde partie du tableau, comme Metz ou Dijon.

Mais les Bleus ont fini par craquer. Christophe Galtier, le coach de Lille, a pu lâcher un grand « ouf » de soulagement en voyant son équipe mettre un terme à une série de trois revers en championnat. Et Adrien Thomasson a eu du mal à masquer sa frustration, lui qui a répété en boucles devant caméras et micros que son équipe avait « donné le match » au LOSC.

« Je comprends que les garçons sont déçus de ne pas avoir pu bénéficier de la possibilité de s’installer dans le haut du tableau, analyse Thierry Laurey. Mais il faut rester lucide et apprendre de ces matches-là. »

« Savoir protéger ton but en étant attentif et concentré »

À la veille de la rencontre, le technicien alsacien avait déjà lutté contre les chimères, indiquant qu’une quatrième ou une cinquième place n’était pas faite pour ses hommes, si « ce n’est de manière ponctuelle, mais pas sur la durée ». Le déroulement du match de samedi lui a donné raison.

« On a vu une équipe qui a joué la Champions League sur la première partie de saison, avec toute la rigueur et l’exigence que cela réclame, analyse-t-il. Quand ils ont appuyé un peu plus sur le champignon, on était en difficulté. »

En seconde période, les Strasbourgeois ont subi et « baissé un peu de pied physiquement », aux dires de leur entraîneur. La vitesse d’exécution, symbolisée par la rentrée de Jonathan Ikoné, la puissance de percussion incarnée par Renato Sanches, repositionné dans l’axe après la sortie de Xeka, les a poussés sur le reculoir après l’égalisation. Jusqu’à tomber à dix minutes du terme.

« On a eu des difficultés à enchaîner nos récupérations, donc on perdait le ballon assez rapidement, détaille le coach. Tu dois retravailler pour le récupérer. Ces efforts-là, tu vas les payer. »

L’enchaînement fatal qui a mené à la défaite était-il évitable ? « Les Lillois ont su être efficaces quand on leur en a laissé la possibilité, répond Laurey. C’est notre seule erreur. Ils l’ont saisie, c’est aussi simple que ça… »

Pour ne plus revivre ce genre de désillusion, la voie à suivre est balisée : « Corriger tous ses petits détails qui ne sont pas de nature gravissime mais qui sont suffisamment importants pour laisser filer le succès. On l’a vu contre les grosses équipes comme Lille, Marseille, Rennes en début de saison, Paris forcément : aucune erreur n’est tolérée. Contre les autres, ça peut encore passer. Là, face à une équipe tancée par son président et revancharde, non. Mais quand tu as la chance de mener à la mi-temps, il faut savoir protéger ton but en étant attentif et concentré. Ce n’est pas parce que l’adversaire est un poil meilleur que tu dois perdre. »

« La volonté de continuer à croire en ce que l’on fait »

L’avantage, c’est que les Bleus n’ont pas le loisir de ressasser leur déception. Dès mercredi (19h), il faudra se rendre à Toulouse, la lanterne rouge qui vient de mettre un terme à sa série infernale de défaites – onze – en prenant un point à Amiens.

« On avait su réagir après notre défaite à Metz (1-0) , en allant gagner à Monaco (1-3) , rappelle Laurey. On y va dans le même état d’esprit, sachant que les Toulousains jouent leur survie. Ensuite, on enchaînera à la Meinau contre Reims qui est en grande forme (dimanche à 17h). Rien n’est simple. Il faut avoir la volonté de continuer à croire en ce que l’on fait. »

Samedi, à la mi-temps de sa rencontre contre Lille, le Racing était virtuellement au pied du podium. Il a manqué le coche. Maintenant, il doit se relever.