Dimanche le 31/01/2021 à 15h

dna a écrit:
Reims remonte aussi la pente

Si le club bas-rhinois a redressé la tête, avec 18 points – sur 30 – lors des 10 dernières journées (5 victoires, 3 nuls, 2 revers), le Stade de Reims, visiteur de la Meinau dimanche (15h), suit également une trajectoire ascendante depuis la mi-décembre.

Avant de chuter dans le temps additionnel le 17 janvier à Lille, où ils n’auraient pas volé le nul (2-1), les joueurs de David Guion étaient invaincus depuis cinq matches (3 succès, 2 nuls).

Ils ont renoué avec la victoire dimanche dernier contre Brest (1-0) et sont passés devant le Racing à la différence de buts : 14e avec 24 points. Ils viennent d’en grappiller 14 sur 21

Incertitudes en Champagne

S’il récupérera pour le voyage à la Meinau son milieu Moreto Cassama, de retour de suspension, David Guion, qui, faut-il le rappeler, a joué au FC Mulhouse de 1995 à 1997, n’est pas sûr de pouvoir compter sur ses trois blessés. Son milieu norvégien Valon Berisha, absent depuis le début du mois pour une blessure à une cuisse, est en phase de réathlétisation. Les deux autres milieux, le Zimbabwéen Marshall Munetsi, touché aux ischios et forfait de dernière minute face aux Brestois, et le Kosovar Arber Zeneli, qui avait connu une alerte musculaire dans la semaine et n’a pas pris de risques, ne sont pas certains d’être aptes.

Reims et surement une autre dimension que Dijon, mais les trois points sont a la porté du racing 3-1

Alsa'sports a écrit:
Kenny Lala incertain !
La nouvelle vient d’être annoncée par Thierry Laurey lors de la conférence de presse d’avant match de la rencontre entre le Racing Club de Strasbourg et le Stade de Reims ce dimanche à 15h pour le compte de la 22ème journée de Ligue 1 Uber Eats, Kenny Lala est très incertain et devrait donc être forfait pour la rencontre suite à un problème au talon. Selon le technicien alsacien “ce serait un miracle” que le latéral droit puisse être présent pour le match. Anthony Caci pourrait être son remplaçant mais rien n’est décidé pour le moment !

Alsa'sports a écrit:
Le groupe strasbourgeois face à Reims
Alors que la fin du mercato hivernal est mouvementée pour le Racing Club de Strasbourg avec notamment le départ de Kenny Lala pour l’Olympiakos, Thierry Laurey doit toujours préparer son équipe à la réception de Reims ce dimanche (15 heures) pour le compte de la 22ème journée de Ligue 1. Vaincus 2-1 lors du match aller, les joueurs strasbourgeois ont à coeur de se reprendre et de poursuivre sur leur belle série d’invincibilité (4 matches – 3 victoires et 1 nul). Le groupe pour la réception de Reims :

Eiji Kawashima, Bingourou Kamara – Lamine Koné, Stefan Mitrovic, Anthony Caci, Lionel Carole, Alexander Djiku, Abdoulaye Ousmane – , Dimitri Liénard, Sanjin Prcić, Jeanricner Bellegarde, Mahamé Siby, Mehdi Chahiri, Adrien Thomasson, Ibrahima Sissoko, Adrien Lebeau – Majeed Waris, Kévin Zohi, Ludovic Ajorque, Habib Diallo.

En reprise : Matz Sels, Lebo Mothiba.

Suspendu : Jean-Eudes Aholou

Blessé : Mohamed Simakan.

Choix du coach : Idriss Saadi

dna a écrit:
Le point de bascule pour le Racing ?
Invaincus depuis quatre matches (3 succès, 1 nul et 10 points récoltés), les Strasbourgeois abordent avec confiance la série de deux réceptions à la Meinau, Reims ce dimanche (15h) et Brest mercredi (19h), qui peut les rapprocher du milieu de tableau.
En deux mois, le Racing a refait surface. Sous la ligne de flottaison et en apnée lors des onze premières journées de la saison, le souffle coupé par un satané virus qui avait ravagé son vestiaire trois semaines avant les trois coups, il a commencé à mieux respirer le 27 novembre, un soir de match nul préservé à la Meinau, à 10 contre 11 durant plus d’une mi-temps, contre Rennes (1-1).
« Nous n’avons pas une marge suffisante pour être sûrs de nous »
En comptant ce point gratté face aux Bretons, les hommes de Thierry Laurey en ont récolté 18 en 10 matches, dont 10 lors des quatre derniers, avec trois victoires de rang, puis un nul à Dijon (1-1). « Si on coupe la saison en deux, c’est sûr que la deuxième partie n’a rien à voir avec la première », a vite fait de calculer l’entraîneur strasbourgeois en disséquant les 21 premiers actes 2020-2021.

À l’amorce du 22e, les Bleus disposent, du coup, d’une marge qui n’a cessé de s’étirer au fil d’un mois de janvier qu’ils entendent clore en beauté ce dimanche (15h) contre Reims, pour le premier de leurs deux rendez-vous d’affilée à la Meinau.

Ce matelas, cousu de neuf points, sur la zone rouge deviendrait assurément plus moelleux s’ils venaient y superposer un douillet surmatelas à mémoire de – grande – forme contre Rémois et Brestois. En à peine quatre jours, le visage de leur saison pourrait être transfiguré.

Thierry Laurey n’en disconvient pas, mais ne vend pas la peau des ours champenois et finistérien avant de les avoir tués. « Nous voulons poursuivre notre bonne série avec ces deux matches très importants contre des concurrents directs : Reims est ex aequo avec nous et Brest a deux points de plus. Nous espérons qu’ils seront pour nous le point de bascule (vers le milieu de tableau). Mais nous n’avons pas une marge suffisante pour être sûrs de nous. Si nous en gagnons au moins un, ça peut être intéressant. Mais si nous perdons les deux, nous ne serons pas avancés et notre matelas sera moins épais. »

Sa prudence est d’autant moins feinte que Reims est l’une des autres équipes en forme du moment. Il y a seulement sept journées, les joueurs de David Guion émargeaient au 19e rang, avec 10 unités en 14 rencontres, juste derrière… Strasbourg, 16e avec 11.

Aujourd’hui, le Stade devance le Racing à la différence de buts. Il s’est lui aussi donné de l’air grâce aux 14 points qu’il a engrangés sur les 21 derniers en jeu. « Comme nous, les Rémois ont été dans la difficulté en début de saison », rappelle un Laurey qui avait à l’époque échangé avec son collègue rémois.

« Avec David, nous faisions à peu près les mêmes constats. Nous, par rapport au Covid, et lui, au regard des nombreux nouveaux joueurs qu’il devait intégrer. Comme nous aussi, ils ont eu le mérite de redresser la barre. »

Le souvenir des deux dernières saisons

De fait, les partenaires de Boulaye Dia, deuxième buteur du championnat avec 12 buts, possèdent la deuxième attaque à l’extérieur. Une force de frappe sur laquelle ils s’appuieront pour tenter de priver le Racing d’un troisième succès domestique consécutif – après le 5-0 contre Nîmes et le 1-0 face à Saint-Etienne – et ainsi stopper leur funeste série de deux revers à la Meinau (4-0 en 2018-2019 et 3-0 en 2019-2020). « Ces deux dernières années, nous avons gagné sur un score large, mais ça ne reflétait pas tout à fait le contenu des matches, relativise le technicien strasbourgeois. C’était très serré et ça s’était décanté d’un seul coup. Quand on va à Reims, c’est à peu près la même chose. »

Battu 2-1 à l’aller le 1er novembre pour le premier huis clos de la saison, le Racing, dont l’horizon s’est considérablement dégagé en deux mois, commencerait à y entrevoir l’oasis du maintien s’il l’emportait ce dimanche. L’heure de sabrer le Champagne n’aurait pas encore sonné, mais la bouteille pourrait au moins être mise au frais.
Repères
Liénard et Carole à la relance ?

Avant le voyage de dimanche dernier à Dijon, Thierry Laurey avait, trois jours durant, travaillé avec une paire de latéraux inédite ou presque : Anthony Caci à droite et Lionel Carole à gauche, d’ordinaire concurrents sur le flanc gauche. Mais Kenny Lala, touché au talon, avait finalement tenu sa place au stade Gaston-Gérard.

Une semaine plus tard, le latéral droit ne sera pas là. L’ex-Lensois est à Athènes où il a passé ce samedi la visite médicale préalable à son transfert à l’Olympiakos.

Le tandem Caci-Carole occupera donc ce dimanche contre Reims les couloirs défensifs d’un Racing qui devra aussi compenser la suspension de son récupérateur Jean-Eudes Aholou. Sauf surprise, Dimitri Liénard s’y collera, en duo avec Sissoko. Dans le groupe de 20 joueurs retenus par Laurey, Majeed Waris, écarté à Dijon, et le défenseur de la réserve Abdoulaye Ousmane remplacent numériquement Lala et Aholou.

Reste à savoir qui officiera en pointe gauche du trident de milieux offensifs dans l’habituel schéma en 4-2-3-1 ? En Bourgogne, Mehdi Chahiri a relayé dans ce rôle Jeanricner Bellegarde et s’est montré décisif. Mais “Jeanjean” qui, ce samedi à l’entraînement, a évolué dans l’axe où son coach le verrait bien faire son nid, devrait reprendre sa place.

Du côté de Reims. Arber Zeneli et Marshall Munetsi, touchés aux ischio-jambiers, sont toujours absents, tout comme l’attaquant écossais Fraser Hornby, en passe d’être prêté. Moreto Cassama, qui a purgé sa suspension, et Valon Berisha, remis de sa lésion à la cuisse, sont, eux, de retour et devraient être titularisés au milieu.

➤ Les absents : Aholou (suspendu), Sels, Mothiba (reprise), Simakan (genou), Lala (transfert à l’Olympiakos), Aaneba, Saadi (choix) au Racing ; Munetsi (cuisse), Zeneli (cuisse), Hornby (instance de prêt), D. N’Diaye (g), Donis, Doucouré, Valentin (choix) à Reims

L’adversaire du Racing : Reims, l’efficacité maximale
Restés coincés dans les starting-blocks sur la ligne de départ, les Rémois rattrapent une partie de leur retard. Boulaye Dia et les siens sont au coude à coude avec le Racing pour tenter de recoller au peloton de la première partie du tableau. Et ils arrivent lancés.
Pour tout amateur de foot, sauf s’il est Brestois, la scène avait de quoi vous faire rire. Dimanche dernier, le jeune Nathanaël Mbuku a inscrit un but-gag en étant sur la trajectoire d’une reprise de volée dévissée de son coéquipier Xavier Chavalerin.Après l’avoir pris en pleine poire, Mbuku n’a même pas vu le ballon changer de trajectoire et finir au fond des filets…
« En plus d’être homogène, Reims a de la réussite »
« Une frappe qui allait casser le poteau de corner et qui arrive dans notre but », soupirait Olivier Dall’Oglio, l’entraîneur finistérien dépité et battu sur ce seul coup du sort (1-0).
« Peut-être qu’un autre joueur se serait blessé, lui non, plaisante son confrère strasbourgeois Thierry Laurey à l’évocation de la scène. Les Brestois perdent un match qu’ils n’auraient pas dû perdre. Mais ça prouve surtout qu’en plus d’être très homogène, Reims est une équipe qui a de la réussite, celle qui le fuyait en début de saison… »
À l’instar des Alsaciens, les Champenois ont raté leur entame à la fin de l’été. Pas à cause du Covid, comme à la Meinau, mais en raison d’une pré-campagne européenne qui brûle beaucoup d’énergie. Le Racing le sait bien pour l’avoir vécu un an plus tôt.
Toujours est-il que les hommes de David Guion ont su redresser la barre « sans céder à la panique, un peu comme nous », selon Laurey. Au cœur de l’automne, les Strasbourgeois ont d’ailleurs eu l’amabilité d’y contribuer en s’inclinant comme des Bleus à Auguste-Delaune (2-1). Un non-match qui avait fait mal aux têtes strasbourgeoises en même temps qu’il avait mis du baume aux cœurs rémois.
Depuis la mi-décembre, le rythme s’est même accéléré. Sur les sept dernières journées, Reims a gagné quatre fois et partagé à deux reprises les points. Sa seule défaite a été concédée à Lille (2-1) à cause d’un but encaissé dans le temps additionnel.
Même si les deux dernières confrontations à la Meinau ont tourné à la démonstration strasbourgeoise (3-0 puis 4-0), l’entraîneur du Racing ne s’attend pas à une partie de plaisir.
C’est que cette saison, Reims ne se laisse pas marcher sur les pieds. Avec 19 buts inscrits, c’est même la deuxième meilleure attaque en Ligue 1 à l’extérieur, ex aequo avec le PSG.
Dia, un buteur à qui « il ne faut rien laisser »
Dans le rôle de l’artificier en chef, Boulaye Dia, deuxième au classement des goleadors avec 12 réalisations, est à surveiller comme le lait sur le feu.
« Il ne faut rien lui laisser, pas même une miette, prévient Laurey. Globalement, c’est une équipe très habile en contre. Quand tu perds un ballon, tu te fais punir très vite, c’est leur marque de fabrique depuis des années. »
La fougue de la jeunesse en attaque est encadrée par l’expérience de quelques cadres comme le gardien serbe Predrag Rajkovic, le défenseur central et capitaine Yunis Abdelhamid ou le milieu de terrain Xavier Chavalerin. Pas forcément des noms qui font rêver, mais des « garçons qui ont de la bouteille », aux dires de Laurey.
Avec les retours annoncés de Moreto Cassama et de Valon Berisha dans l’entrejeu, le Stade de Reims sera quasiment au complet. Pour peu que la chance soit encore avec lui…
dna

Pour affronter le Stade de Reims, Thierry Laurey va aligner l'équipe suivante dans un système en 4-2-3-1 :

Kawashima - Caci, Mitrovic (c), Djiku, Carole - Sissoko, Liénard - Diallo, Thomasson, Chahiri - Ajorque.

Remplaçants: Kamara (g) - Koné, Ousmane, Prcic, Bellegarde, Siby, Zohi, Lebeau, Waris

Par rapport au match nul (1-1) de dimanche dernier à Dijon, l'entraîneur strasbourgeois a donc procédé à deux changements: Lala, parti pour l'Olympiakos, est numériquement remplacé dans le onze de départ par Carole. Sur le terrain, c'est Caci qui récupère le couloir droit laissé vacant alors que Carole s'installe à gauche.
Jean-Eudes Aholou, suspendu, est remplacé poste pour poste par Dimitri Liénard dans l'entrejeu.
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A noter encore que Mehdi Chahiri, auteur d'une bonne prestation à Dijon, conserve sa place de titulaire, Jeanricner Bellegarde s'installant encore sur le banc.

Côté rémois, David Guion proposera un système en 4-1-4-1, avec le retour de Moreto Cassama en sentinelle devant la défense:
Rajkovic - Foket, Faes, Abdelhamid (c), Konan - Cassama - Mbuku, Cafaro, Chavalerin, Doumbia - Dia.
Remplaçants: Diouf (g) - Flips, Drammeh, Maresic, De Smet, Touré, Berisha, Sierhuis, Kutesa
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Rappelons que le Racing s'était incliné au match aller, à Auguste-Delaune, le 1er novembre (2-1). Une défaite qui avait assombri la petite embellie alsacienne et permis de lancer la saison des Champenois.

Mais à la Meinau, les choses se déroulent mieux ces dernières saisons: victoire 3-0 voilà deux ans, 4-0 la saison passée et... 5-0 aujourd'hui ? Gageons que Thierry Laurey signerait des deux mains pour un 1-0, avec un but de raccroc à la 90e+6 !

C'est Stéphanie Frappart qui arbitrera ce "faux derby" du Grand Est


C'est parti à la Meinau, avec des Bleus en... bleu et des Champenois en orange, façon Tango de Laval
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Première ouverture à destination de Boulaye Dia. Mais Alexander Djiku, sur la trajectoire, dégage le ballon de la tête.

Nouvelle intervention défensive d'Alexander Djiku, décidément rapidement mis à contribution. Cette fois, le central de Strasbourg surgit pour repousser une percée de Nathanaël Mbuku dans la surface.

Ce sont les Rémois qui dominent ce début de rencontre. La formation de Thierry Laurey peine à sortir de sa moitié de terrain.

Cette équipe rémoise est dure à bouger, comme le pressentait Laurey.

Sur contre, Reims fait des étincelles avec la vitesse de Mbuku et de Doumbia.

Enorme occasion du Racing! Diallo remise en retrait vers Thomasson, qui décale Chahiri au point de penlaty. Le milieu de terrain ouvre son pied droit mais voit Rajkovic bloquer le ballon à ras de terre...

Les Rémois tentent de mettre fin au petit temps fort de leurs adversaires en faisant tourner le ballon au milieu de terrain. Les passes s'enchaînent.

Lancé à droite de la surface strasbourgeoise, Foket adresse un puissant centre à mi-hauteur. Sur la trajectoire, Chahiri renvoie le ballon mais le latéral de Reims réclame une main. L'arbitre demande à ce que le jeu se poursuive.

A la suite d'une belle montée plein axe, Ibrahima Sissoko trouve la tête d'Ajorque au point de penalty. Ce dernier dévie le ballon en direction d'Adrien Thomasson mais Faes surgit pour dégager son camp.

Les deux équipes n'hésitent pas à se projeter rapidement vers l'avant. Nous assistons à un début de match très ouvert.

Décalé dans la surface, Dia a le temps d'ajuster Kawashima, mais sa frappe n'est pas suffisamment forte pour tromper le gardien japonnais.

Les Rémois ont de plus en plus de mal à s'approcher de la surface adverse. Le bloc de Strasbourg est bien en place pour permettre à son équipe d'évoluer en contre.

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Nouvel arrêt de Kawashima, sur une frappe à ras de terre de Foket, lancé par Cassama dans le dos de Chahiri.

Le jeu est désormais cantonné au milieu de terrain. Les deux équipes semblent avoir besoin de souffler quelques minutes après avoir beaucoup donné en début de match.

Corner pour Strasbourg. De la droite, Dimitri Liénard centre en force devant le but rémois mais Rajkovic repousse le ballon du poing.

Décalé à plus de trente mètres, Alexander Djiku ne se pose pas de question et décoche une lourde frappe du gauche. Sa tentative est complètement dévissée.

Gênés par le pressing haut des Rémois, les joueurs de Thierry Laurey ont du mal à sortir proprement le ballon de leur camp.

Pourtant bien lancé par Thomas Foket, Mathieu Cafaro manque son contrôle dans l'aile droite. Le ballon file directement en touche.

A la retombée d'un corner depuis la gauche, Boulaye Dia décoche une puissante frappe sans contrôle à bout portant. Complètement battu, Kawashima est sauvé par sa transversale !

Profitant d'un ballon dégagé plein axe par Ludovic Ajorque, Chevalerin prend sa chance d'une puissant tir du droit. Sa tentative passe à un bon mètre du poteau droit de Kawashima.

Et la barre pour Chahiri, à la suite d'une passe de Thomasson qui parvient à le trouver au 1er poteau!

Un point sur les statistiques à la demi-heure de jeu. Le Stade de Reims a la possession (61%) et a cadré quatre de ses cinq tentatives. Côté Strasbourg, quatre tirs tentés, pour un seul cadré.

Les deux équipes se lancent vers l'avant à corps perdu. De nombreuses petites fautes interviennent au milieu de terrain.

La formation de Thierry Laurey fait le siège devant la surface rémoise. Mais Adrien Thomasson met trop de puissance dans sa passe à destination de Carole. Le ballon file en touche.

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Arghhh, ça ne veut pas ! Sur un débordement de Caci côté droit, Diallo est à la réception du centre. Sa reprise à bout portant du droit est écartée par Faes !

 Carton jaune pour Wout Faes à la suite d'une protestation sur une décision arbitrale.

Les Rémois se décident à calmer le jeu. Les joueurs de David Guion enchaînent les passes courtes dans leur camp.

A la suite d'une superbe percée de Doumbia, Konan est lancé dans l'aile gauche. Mais le latéral de Reims glisse sur le ballon et met un terme à la contre-attaque de son équipe.

Gros duel entre Dimitri Liénard et Mathieu Cafaro sur l'aile droite. Le Strasbourgeois réussi à récupérer le ballon avant que son adversaire ne puisse centrer.

Lionel Carole s'appuie sur Mehdi Chahiri à l'entrée de la surface. Le latéral de Strasbourg est retrouvé devant le but rémois mais Rajkovic surgit pour récupérer le ballon.

Les Strasbourgeois dominent cette fin de première période. Les passes s'enchaînent à nouveau devant la surface rémoise.

Et Laurey est averti par Mme Frappart pour un excès de nervosité

Nouvelle intervention de Pedrag Rajkovic. Cette fois, le portier rémois a remporté son duel aérien pour boxer un centre depuis l'aile gauche.

Mi-temps  0-0

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Strasbourg et Reims rentrent aux vestiaires après une première période très animée et équilibrée lors de laquelle aucune des deux formations n'aura trouvé le chemin du but. Boulaye Dia et Mehdi Chahiri ont tous deux tiré sur la transversale. Tout reste à faire en seconde période !
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Le milieu de Strasbourg est inexistant, les rémois font ce qu'ils veulent. Il faut dire qu'il y a Liénard et Sissoko encore titulaires.
Bon avec Bellegarde il a sans doute enfin compris.

C'est reparti ! Strasbourg vient de donner le coup d'envoi de la seconde période.

Il n'y a pas eu de remplacement pendant la pause.

Ce sont les Rémois qui lancent la première offensive. Mais Nathanaël Mbuku, sans solution sur son aile droite, est contraint de repasser par l'arrière.

Les joueurs de David Guion prennent leur temps pour construire leur offensive. Les passes s'enchaînent au milieu de terrain dans le but de faire sortir la défense.

Profitant d'une interception très haute de Mehdi Chahiri dans les pieds de Mathieu Cafaro, Habib Diallo est lancé dans l'axe. Mais l'attaquant strasbourgeois bute sur Abdelhamid au moment d'entrer dans la surface.

Parti à toute vitesse depuis le milieu de terrain, Mathieu Cafaro se fraie un chemin jusqu'à l'entrée de la surface balle au pied. Voyant Sissoko arriver devant lui, le milieu rémois décide de prendre sa chance du droit mais sa tentative passe à côté.

Après avoir pris Djiku de vitesse sur le côté gauche, Ghislain Konan adresse un puissant centre devant le but de Kawashima mais Mbuku était un petit peu trop court pour toucher le ballon.

Superbement lancé par Mbuku entre les deux centraux, Xavier Chavalerin prend sa chance en bout de course. Battu, Kawashima est bien heureux de voir le ballon échouer à quelques millimètres de son poteau gauche.

Belle intervention de Djiku, qui a parfaitement contrôlé la course de Mbuku avant de dégager le ballon au loin.

Le stade de Reims accapare le ballon depuis de longues minutes. Les passes s'enchaînent dans le camp strasbourgeois.

Les petites fautes se succèdent au milieu de terrain, ce qui casse le rythme de la rencontre.

Superbe intervention d'Alexander Djiku, qui a parfaitement surgi pour empêcher un ballon de Cassama d'arriver dans les pieds de Boulaye Dia juste devant le but de Kawashima.

Un point sur les statistiques à l'heure de jeu. Le Stade de Reims a légèrement la possession du ballon (52%) et a cadré quatre de ses huit tirs. Côté Strasbourg, un seul tir cadré, en sept tentatives.

Les Rémois sont encore à l'attaque. Lancé dans l'aile gauche par Doumbia, Konan voit son centre renvoyé par Carole, qui donne un petit peu d'air à sa défense.

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Peu d'occasions depuis une dizaine de minutes mais une nette domination de la part du Stade de Reims. Les Strasbourgeois n'arrivent pas à enchaîner plus de deux passes.

Djiku est averti pour une intervention vigoureuse

Zohi prend le relais de Chahiri, le Strasbourgeois qui a eu les deux plus grosses occasions de son équipe en première mi-temps.

Lancé sur l'aile gauche, Lionel Carole tente de centrer en bout de course mais Thomas Foket est sur la trajectoire du ballon. Reims va pouvoir se relancer.

Attentif, Pedrag Rajkovic s'empare facilement d'un long centre d'Adrien Thomasson depuis le côté droit.

Très ouverte en première période, la rencontre a vraiment perdu en rythme depuis la reprise. La faute à une équipe strasbourgeoise menée et qui n'essaye pas de mettre plus d'impact pour renverser la tendance.

Les Bleus ont laissé passer l'orage et ont retrouvé un peu plus de sérénité, malgré cette sortie risquée de la tête de Kawashima sur une passe en retrait.

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Les joueurs de Thierry Laurey arrivent enfin à enchaîner quelques passes dans le camp rémois. Décalé à l'entrée de la surface, Adrien Thomasson décoche une puissante frappe du droit qui vient s'écraser sur la transversale de Rajkovic !

Premier changement pour Reims. Moussa Doumbia est remplacé par Dereck Kutesa.

Lancé à gauche de la surface, Ludovic Ajorque prend sa chance d'une puissante frappe du gauche en première intention. Mais Pedrag Rajkovic surgit devant lui pour repousser le ballon du ventre !

A la suite de son arrêt, Pedrag Rajkovic reste à terre, apparemment touché dans le bas-ventre. Les soigneurs entrent sur la pelouse.

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0-1 merci Laurey !

Rajkovic bouche son angle sur une lourde frappe d'Ajorque, décalé par Thomasson dans le coin gauche de la surface. A la retombée du ballon, Zohi l'envoie dans les nuages.

Le jeu reprend, Rajkovic a repris sa place. Le Stade de Reims repart de l'arrière.

Strasbourg va beaucoup mieux depuis quelques minutes. Mais Adrien Thomasson se heurte au bon retour de Mathieu Cafaro, qui l'empêche de se projeter dans l'axe du jeu.

Nouveau changement côté rémois. Mathieu Cafaro laisse sa place à Valon Berisha.


But 0-1

A peine entré en jeu, Kutesa fait exulter son clan ! Parfaitement lancé dans le dos de la défense, l'attaquant suisse décoche une puissante frappe en bout de course. Kawashima repousse le ballon mais ce dernier rentre finalement dans le but après rebond.

Changement dans la foulée du but pour Strasbourg. Adrien Thomasson est remplacé par Jean-Ricner Bellegarde.

Corner en faveur de Strasbourg. De la droite, Dimitri Liénard recherche le second poteau mais Pedrag Rajkovic est le premier sur le ballon.

Belle intervention défensive de Yunis Abdelhamid. Le capitaine rémois fait souffler son camp en repoussant une longue ouverture de la tête avant que Boulaye Dia ne s'approche du ballon.

Carton jaune pour Xavier Chavalerin à la suite d'un tacle non maîtrisé sur Dimitri Liénard à l'entrée de la surface.

Très bon coup franc pour Strasbourg, plein axe, aux trente mètres. Dimitri Liénard décoche une puissante frappe du gauche mais le ballon passe au-dessus de la transversale de Rajkovic.

Lancé sur l'aile gauche, Boulaye Dia centre en force au point de penalty. Berisha arrive lancé mais son tir en première intention est contré par la défense.

Nouveau changement pour Reims. Nathanaël Mbuku est remplacé par El Bilal Touré.

Corner pour le Stade de Reims. De la gauche, Berisha centre en direction du premier poteau mais la défense strasbourgeoise se dégage au loin.

Sissoko gâche une des dernières munitions.

Il y aura quatre minutes de temps additionnel.

Superbe intervention de Caci, qui est revenu à toute vitesse pour repousser un centre dangereux d'El Bilal Touré depuis le côté gauche.

La première défaite de 2021 se dessine...

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Dernier corner obtenu par Zohi

Liénard le gâche...

C'est fini 0-1

S'ils se maintiennent avec une telle quiche ce sera un miracle.
Laurey 0- Reims 1.

Lacuesta, je ne prends pas la défense de TL, mais sur le terrain il y a onze joueurs.

Il les a malheureusement choisis et c'est lui qui met Diallo sur une aile et Mitrovic comme spectateur pardon en DC. Il préfère Sissoko à Prcic. Pas de chance il est inexistant.
Il n'y a depuis qu'il est là aucun semblant de jeu d'équipe quelconque. Si encore il plaçait Diallo devant pour marquer sur un malentendu mais non ! Monsieur joue à Mourinho ! Il a qu'à mettre aussi son cher Sissoko dans les buts tant qu'il y est.

Peut-être , mais quand je vois sur le terrain un joueur à part tiré les corner (et encore très mal) pour le coup franc pareil ,bin ce joueur prend la place d'un autre joueur qui lui apporterait un plus, ce même joueur aura un 7 voir un 8 demain dans les dna .

Liénard* ? Jamais compris ses prolongations même comme remplaçant. Enfin là il est en fin de contrat.
Motif d'espoir le fantastique coach (ou fantasque ?) a découvert qu'il disposait de Chahiri.
Bientôt on pourra lui signaler qu'il a Prcic.
Ce sera un miracle de se maintenir avec un tel effectif et un tel staff (qui a construit cette équipe donc tout est lié).

* la première saison en L1 il n'était pas mal mais dès la deuxième il n'avait absolument plus sa place

dna a écrit:
Le Racing victime d’un coup de Reims
Au terme d’un match enlevé, équilibré et indécis ce dimanche à la Meinau, les Strasbourgeois, qui ont touché deux fois la transversale, ont subi leur première défaite en 2021 face à des Rémois efficaces qui ont su porter le coup fatal en fin de match (0-1).
Ils avaient le sentiment d’avoir laissé échapper deux points le dimanche précédent à Dijon (1-1). Les Strasbourgeois en ont sans doute perdu un autre une semaine plus tard à la Meinau contre Reims, même si l’adversaire également en net regain de forme n’a pas volé son succès (0-1).

En s’inclinant pour la première fois de l’année après trois victoires et un nul, les hommes de Thierry Laurey ont été stoppés dans leur élan.
Mais le contenu de leur production, comme celle en Bourgogne, ne saurait remettre en cause un redressement qu’ils auront dès mercredi (19h) l’occasion de confirmer dans leur stade contre des Brestois battus chez eux par Metz (2-4).

Il y a un mois et demi, ce Strasbourg-Reims aurait eu l’allure d’un duel de miséreux de la Ligue 1. En ce dimanche de fin janvier, il n’en a jamais eu la dégaine dépenaillée, le score vierge à la pause ne reflétant nullement les débats attrayants et attractifs entre deux formations en confiance en ce début 2021.
Djiku décisif et chanceux

La preuve : les deux gardiens ont, autant l’un que l’autre, été mis à contribution et eu la baraka. En moins de 21 minutes, Reims a cadré trois frappes, certes pas assez appuyées ou un peu trop excentrées pour inquiéter vraiment Kawashima (Konan, 8e , Dia, 16e , Foket, 21e ).

En face, Rajkovic a eu chaud aux plumes sur un tir puissant de Chahiri, l’ailier finalement maintenu dans le onze de départ (10e ), et une reprise de Diallo écartée du pied par Faes (35e ).

Mais les deux portiers ont surtout été sauvés à quelques secondes d’intervalle par leur transversale. D’abord le Japonais, suppléé par sa barre sur une intervention chanceuse et opportune de Djiku, au nez et à la moustache du Lion de la Teranga Boulaye Dia, prêt à bondir dans son dos pour marquer son 13e but (28e ). Ensuite le Serbe, largement battu sur un coup de canon sans sommation de Chahiri, mis sur orbite par un centre en retrait de Thomasson (30e ).

« Une erreur de trop »

Aux points comme au score, personne ne mène donc à la mi-temps dans ce match indécis. Seule se dégage l’impression que sur un coup, l’un des deux adversaires peut aller au tapis. « On aurait pu faire la différence en première mi-temps. Mais entre pouvoir la faire et la faire vraiment, il y a un petit delta. Malheureusement, nous n’avons pas su combler ce delta », constatera le coach du Racing.

Le coup fatal, les Rémois l’auront deux fois au bout du pied en début de deuxième acte, par leurs milieux Cafaro (50e ) et Chavalerin (53e ), pas assez précis pour attraper le cadre.

Puis les Racingmen l’auront également à deux reprises. Mais Thomasson fracassera à son tour la barre d’un Rajkovic battu (74e ), avant qu’Ajorque, d’un tir du gauche croisé et puissant, ne fasse trembler, sans le fissurer, le solide buste de la monolithique statue serbe (75e ).

Ce fameux coup fatal, les hommes de David Guion vont finalement le porter à dix minutes de la fin, sur une inspiration de Mbuku reprise instantanément par le Suisse Kutesa, entré cinq minutes plus tôt.

Sorti à toute vapeur, Kawashima n’est pas verni sur l’action : il freine le ballon sans l’empêcher de pénétrer dans ses filets (80e ).

Thierry Laurey stigmatise « un petit manque de concentration au départ » qui ruine les efforts et espoirs de ses troupes.

« Contre Reims, c’est toujours acharné, accroché. Il ne fallait pas commettre la moindre erreur. On en a commis une de trop et ç’a suffi pour que les Rémois l’emportent. Tout n’est pas forcément à jeter dans le contenu. Mais ce n’est pas un match qui nous satisfait. »

Le coup est effectivement rude pour un Racing toujours 15e dont l’invincibilité en 2021 prend fin aux dernières heures de janvier. Il est au contraire fumant et fameux pour un Stade de Reims qui poursuit sa remontée et aura battu deux fois les Bleus cette saison (2-1 à l’aller le 1er novembre).

Des Bleus néanmoins bien décidés à reprendre leur marche en avant contre Brest. « C’est toujours regrettable de casser une série comme ça, déplore l’entraîneur strasbourgeois. C’est une petite déception, mais on aura l’occasion de rebondir dès mercredi. On va tout faire pour. »

Le cap est fixé.

dna a écrit:
la réussite selon Djiku
Alexander Djiku a de nouveau livré une prestation haut de gamme ce dimanche. Après avoir eu « un peu de réussite » en repoussant un ballon sur sa propre transversale, il a été moins verni pour couper la passe de Mbuku pour Kutesa sur l’unique but du match.
Alexander Djiku aurait été particulièrement culotté s’il avait avancé qu’il avait bien calculé son coup quand il a repris comme il le pouvait le ballon qui tombait devant lui sur ce corner de Cafaro.

En le dégageant, le cuir est allé frapper la transversale d’un Kawashima battu sur le coup (28e ) et il y avait certainement bien plus de probabilités pour que cette histoire se retourne contre le défenseur du Racing.
« Il y a un peu de réussite, a tout de suite reconnu l’international ghanéen. D’autant plus qu’elle est déviée au premier poteau par une personne, je crois que c’est “Ibou” (Sissoko, sachant que le Belge Faes était aussi venu placer sa tête) et on est tous surpris sur le coup. J’ai la réussite avec moi pour ne pas la mettre contre mon camp, mais heureusement que je la touche parce qu’il y avait Boulaye Dia juste derrière moi. »

Et c’est bien pour cette raison que l’intervention d’Alexander Djiku est brillante. Si celui qui endosse avec de plus en plus de crédibilité le costume de patron de la défense du Racing n’avait pas eu le pied ferme, il y a fort à parier que la pépite rémoise aurait ajouté un 13e but à son compteur personnel cette saison.

« Sur quelques actions, on s’est un peu précipité »

Le deuxième meilleur buteur de la Ligue 1 va devoir attendre et c’est sans aucun doute parce qu’il a été bien muselé à la Meinau par Alexander Djiku. Malheureusement pour le défenseur strasbourgeois, le problème de la soirée est sorti du banc à la 75e.

Cinq minutes plus tard, Djiku aurait pu être le rempart entre le buteur et son passeur – un Nathanaël Mbuku à qui il avait fait passer le message dès la deuxième minute que le boss dans la surface se prénomme Alexander. Las, le ballon a tapé l’intérieur de sa jambe gauche avant de filer jusqu’à Kutesa.

« On a pris ce but malheureux sur lequel ils ont un peu de réussite. Nous, il nous en a manqué. Mais cette défaite n’est pas inquiétante, insiste l’ancien Caennais qui ne semble pas estimer comme son coach que le Racing a moins maîtrisé son sujet que ces derniers temps, notamment à Dijon une semaine plus tôt. Sur quelques actions, on s’est un peu précipité, on a un peu abusé de ballons longs et de centres. Mais en deuxième mi-temps, on a eu plus de maîtrise. On a réussi à se créer des occasions mais on ne les a pas converties. »

Stoppés dans leur élan de 2021, les Racingmen vont pouvoir réenclencher la marche avant dès ce mercredi contre Brest, un autre concurrent direct qui est, lui, en perte de vitesse contrairement au Stade de Reims.

« Ce match va arriver vite pour se refaire mais on ne se sent pas obligés de le gagner par rapport au classement, même si les concurrents derrière nous ont gagné et si ça resserre le championnat. On a obligation de le gagner pour nous, parce qu’on a la volonté de recommencer une série rapidement, surtout à domicile », pointe Alexander Djiku.

En attendant la venue des Finistériens, il aura le temps de faire visiter les installations strasbourgeoises à son nouveau coéquipier Frédéric Guilbert. Les deux hommes ont évolué ensemble deux saisons à Malherbe avant que l’un rejoigne le Racing et l’autre traverse la Manche. Mais comme le prêt n’était pas encore officialisé quand il s’est exprimé devant la presse, Alexander Djiku s’est bien gardé de commenter l’arrivée du latéral droit.

dna a écrit:
une activité mal récompensée
Le Racing aurait certainement mérité de partager les points avec son hôte rémois ce dimanche. Mais ce match emballant entre deux des formations les plus en forme actuellement a basculé du côté champenois alors que les Strasbourgeois ont eu leurs chances d’empocher la mise.
Le Racing, malgré de bonnes intentions dans le jeu, n’a pas réussi à débloquer la situation face à une défense rémoise solide autour de son duo Wout Faes/Yunis Abdelhamid. Quand les joueurs de Thierry Laurey, sous l’impulsion d’un Adrien Thomasson dans quasiment tous les bons coups, n’ont pas buté sur Predrag Rajkovic, ce sont les montants qui ont sauvé le gardien rémois. Une réussite que n’a pas eue son homologue strasbourgeois face au rentrant Dereck Kutesa.
KAWASHIMA 5
Plutôt solide sur ses interventions jusque-là, comme sur la frappe sèche de Konan qu’il détourne en corner (8e ) ou pour capter la tentative Foket au premier poteau côté droit (21e ), le gardien japonais n’a pas été en réussite sur le but rémois (80e ).
S’il anticipe bien le coup en sortant devant Kutesa, il ne dévie pas suffisamment le ballon qui finit sa course au fond des filets. Devancé par Chavalerin sur une situation similaire (53e ), il avait vu le ballon frôler son poteau gauche.

CACI 6
Dans un couloir où il est venu suppléer Kenny Lala, parti signer à l’Olympiakos, “Titi” s’est d’abord fait bouger par Konan (8e ) et Doumbia (28e ). Après ce début de match délicat, il a progressivement pris de la confiance. Il a ainsi déposé Konan avant de servir en retrait Diallo dans la surface, mais le Sénégalais s’est fait contrer (35e ).
Il n’a plus rien laissé dans son couloir droit et a continué à apporter son écot offensivement en seconde période.

MITROVIC 5
Comme sur son bon retour pour annihiler un contre de Doumbia (9e ) ou pour écarter le danger sur un centre de ce dernier (28e ), le capitaine confirme qu’il retrouve de l’autorité. Il a laissé filer sans conséquence Chavalerin dans son dos sur une passe en profondeur de Mbuku (53e ). Peut-être un peu passif sur le but rémois, il est resté dans son match jusqu’au bout en coupant la route de Touré sur un dernier rush rémois (90e ).

DJIKU 6
Sauveur avec l’aide de la transversale en première période (28e ), pas verni sur l’ouverture du score quand la passe de Mbuku file entre ses jambes, l’international ghanéen a regretté le manque de réussite du Racing sur ce match (lire ci-dessous). Averti à la 63e , il sera suspendu en Coupe de France contre Montpellier pour accumulation de cartons.

CAROLE 6
De retour dans le onze de départ – sa dernière titularisation remontait au 23 décembre au Parc dans une défense à cinq (au 16 décembre à Angers dans une défense à quatre) –, il avait le remuant Mbuku à gérer dans son couloir. Le latéral gauche s’est bien acquitté de sa tâche. Il a aussi essayé de faire sauter le verrou rémois, comme sur le une-deux avec Chahiri (43e ), mais Foket veillait, lui aussi, au grain.

SISSOKO 6
Indéboulonnable depuis le déplacement à Montpellier le 22 novembre, le grand “Ibou” a enchaîné une douzième titularisation de rang. Il a su user de son physique, comme quand il a écarté Dia dans son camp avant de partir dans une longue chevauchée pour servir Ajorque (15e ). Si Thomasson n’avait pas touché la transversale (74e ), sa prestation aboutie aurait été rehaussée d’une passe décisive. Il aurait pu s’appliquer plus sur un dernier centre côté gauche (90e ).

LIÉNARD 6
“Dim” n’avait plus été titularisé à la Meinau depuis le derby contre Metz le 13 décembre et faisait déjà la paire avec Sissoko. Sa belle ouverture pour Chahiri a rappelé combien sa patte gauche est précise (6e ). Ses corners ont été bien lus par Rajkovic et son arrière-garde, mais c’est à la récupération et l’orientation dans le cœur du jeu que Liénard a créé des différences. Son coup franc devant la surface passe juste au-dessus de la lucarne gauche de Rajkovic qui ne semblait pas battu (85e ).

DIALLO 4
Déjà moins à son aise il y a une semaine à Dijon, le Sénégalais n’avait pas le coup de rein nécessaire pour faire la différence et s’est souvent fait reprendre en voulant se mettre sur son bon pied. Sa frappe dans la surface sur la passe de Caci partait bien, mais Faes est venu mettre le pied et on ne saura jamais si Rajkovic était sur la trajectoire.

THOMASSON 7
Le meneur du Racing avait des fourmis dans les jambes ce dimanche. On l’a souvent vu décrocher pour venir chercher le ballon, mais c’est bien aux abords du but rémois qu’il s’est montré le plus dangereux. Son entente avec Chahiri aurait pu faire de plus belles étincelles, mais sur sa première offrande, l’ancien du Red Star va buter sur Rajkovic (10e ) avant d’expédier le ballon sur la transversale du goal rémois sur la seconde (30e ).
Comme à Dijon une semaine plus tôt, Thomasson a aussi touché du bois d’une frappe sèche après avoir été bien décalé dans la surface par Sissoko (74e ). Une minute plus tard, il lançait Ajorque sans plus de réussite face à Rajkovic. Remplacé par BELLEGARDE (81e ) qui n’a pas vraiment pu s’exprimer.

CHAHIRI 6
De nouveau titularisé après sa bonne prestation à Dijon, il aurait pu être le détonateur du Racing. Mais sur des services de Thomasson, il n’a pas assez appuyé une première frappe au point de penalty pour tromper Rajkovic (10e ) avant de mettre trop d’enthousiasme dans la seconde et de fracasser la transversale du gardien serbe du Stade de Reims (30e ). Remplacé par ZOHI (64e ), qui rate le but ouvert après la tentative d’Ajorque alors que Rajkovic peinait à se relever.

AJORQUE 5
Avec la paire Abdelhamid/Faes sur le paletot, le Réunionnais n’a pas pu jouir de beaucoup de liberté. Alors il a souvent proposé des solutions en s’écartant de la surface rémoise. Buteur à quatre reprises en 2021, le grand “Ludo” n’a pas réussi à scorer lors d’un troisième match de rang. Sa tentative la plus nette a coupé le souffle de Rajkovic, mais le Serbe l’a repoussée au premier poteau du poitrail (75e ).

N'importe quoi ces notes.

A qui le dit tu,