Dimanche le 9//01 à 15h

Vont-ils réussir à marquer et à ne pas encaisser de but ?!

Lacuesta , 1-3 pour moi .

equipe a écrit :
Les supporters de Strasbourg interdits de déplacement à Metz en Ligue 1
Les supporters de Strasbourg ne pourront pas faire le déplacement à Metz ce dimanche pour le derby de l'Est comptant pour la 20e journée de Ligue 1 (15 heures).
Le derby de l'Est, prévu dimanche (15 heures) entre Metz et Strasbourg, se jouera sans supporters strasbourgeois. Le préfet de Moselle a publié un arrêté ce jeudi portant interdiction « à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du RC Strasbourg Alsace ou se comportant comme tel d'accéder au stade Saint-Symphorien ».
Le match aller à la Meinau le 17 septembre dernier lors de la 6e journée, avait abouti sur une nette victoire strasbourgeoise (3-0).

Metz - Racing: un derby boiteux avec la CAN ?
La Coupe d’Afrique des Nations (9 janvier – 6 février au Cameroun) mobilise plus de 50 joueurs de Ligue 1, dont deux au Racing et sept à Metz, club le plus impacté. De quoi rebattre sensiblement les cartes avant le derby alsaco-lorrain de dimanche (15h) au stade Saint-Symphorien.
Depuis des mois, Frédéric Antonetti ne perd jamais une occasion d’en remettre une couche sur la tenue de la Coupe d’Afrique des Nations (9 janvier – 6 février au Cameroun) au cœur de la saison de Ligue 1. Et pour cause ! L’entraîneur corse savait de longue date que le FC Metz, qui recrute régulièrement sur le continent africain grâce, entre autres, à son partenariat exclusif avec l’Académie sénégalaise Génération Foot, serait très impacté par la compétition.

Antonetti : « Un jeu truqué, faussé »
De fait, le club lorrain est effectivement, en L1, celui dont l’effectif a été le plus déplumé par les départs au Cameroun. Il a perdu sept joueurs (*), deux de plus que Saint-Étienne et Nantes (5), cinq de plus aussi que le Racing qui n’a dû libérer “que” Habib Diallo, son buteur sénégalais, et Alexander Djiku, son défenseur ghanéen.

Le mercredi 22 décembre, sitôt le nul décroché à Lyon (1-1), le technicien des Grenats en a d’ailleurs rajouté une louche : « La CAN nous prend sept joueurs. C’est énorme. C’est un jeu truqué, faussé. Comment peut-on avoir des compétitions internationales durant les compétitions nationales ? Ce n’est pas possible. Je n’ai rien contre la CAN qui est une très belle épreuve. Mais on ne peut pas enlever autant de joueurs à une équipe ».

Récemment touché par quatre cas de Covid (voir par ailleurs) , le Graoully, 18e et barragiste à l’issue du cycle aller, va devoir dépenser des trésors d’imagination pour contrecarrer dimanche (15h) au stade Saint-Symphorien les desseins alsaciens pour la première journée retour.

Car à l’exception du latéral droit Sofiane Alakouch qui n’a pas su faire son nid dans le onze de départ depuis son arrivée l’été dernier en provenance de Nîmes, tous ses internationaux africains sont des pièces maîtresses.

À Strasbourg où le Covid a moins sévi durant la trêve de Noël – seul Jean-Eudes Aholou a été contaminé, pour la deuxième fois –, Julien Stéphan, également infecté par le virus, mais lui aussi de retour, comme son milieu de terrain, fait contre mauvaise fortune bon cœur.

Il n’est pas en panne de solutions offensives pour compenser l’absence de Diallo, mais va tout de même devoir s’adapter pour combler celle de Djiku et de son autre défenseur axial, Maxime Le Marchand, indisponible trois mois après son opération du dos lundi.

Stéphan : « La règle du jeu était connue de tous »
À l’évocation de cette CAN qui affecte son effectif, le coach strasbourgeois est moins vindicatif que son confrère. « La règle du jeu était connue de tous. Nous savions, nous, que nous risquions de perdre deux joueurs. Nous n’allons pas nous plaindre. La CAN est prévue depuis le début en janvier. Ce n’est pas comme si elle avait été fixée en juin, puis déplacée au dernier moment (**). On va souhaiter à Habib et Alex d’aller le plus loin possible pour vivre une belle compétition. Mais égoïstement, on espère qu’ils rentreront au plus tôt (sourire). »

Le Breton admet cependant que la concomitance entre une épreuve internationale et les championnats nationaux, tancée par Fred Antonetti, n’a rien d’idéal. « Le positionnement de la CAN en pleine saison génère peut-être des difficultés parce que les clubs paient les joueurs et qu’être amputé de ressources sportives à cette époque de l’année peut être problématique. Ce pourrait être réglé si elle était programmée à une autre période. Mais ça, ça dépasse le cadre de Strasbourg, Metz ou Saint-Étienne. »

Alors que le Racing visera à Saint-Symphorien une passe de trois succès qu’il n’a réalisée qu’une fois en première division dans toute l’histoire des derbies (3-0 le 18 août 1978, 2-1 le 16 décembre 1978 et 3-2 le 3 août 1979), Julien Stéphan ne doute pas un instant que des Messins requinqués par leurs quatre points récoltés en deux journées juste avant Noël (4-1 contre Lorient et 1-1 à Lyon) sauront trouver la parade.

« Il reste des joueurs de qualité dans cette équipe. Metz a, lui, un effectif assez large, avec du monde et de la ressource. On sait ce qui nous attend et comment on doit se préparer pour faire un bon match là-bas. »
dna

Le Racing a une idée derrière la tête
Une idée derrière la tête

RAS ou presque ce jeudi matin à l’entraînement du Racing. Comme la veille, tous les joueurs opérationnels étaient sur le pré. Alors qu’ils avaient axé la séance de mercredi sur des exercices de contre-attaque en trois groupes, les Bleus se sont cette fois livrés à une opposition qui a semblé dessiner un onze de départ pour le derby de dimanche à Metz.

Une équipe qui, avant quelques changements dans les dernières minutes, a longtemps travaillé ainsi : Sels – Guilbert, Perrin, Nyamsi, Sissoko, Liénard – Thomasson, Prcic, Bellegarde – Gameiro, Ajorque.

Julien Stéphan est visiblement tenté de faire reculer son milieu Ibrahima Sissoko dans le trio défensif axial, comme en début de saison lorsque Nyamsi et Le Marchand (opéré du dos lundi et out jusque début avril) n’étaient pas arrivés. Comme, aussi, en fin de match dimanche à Montpellier en 16es de finale de la Coupe de France lorsque les Racingmen , éliminés 1-0, poussaient pour tenter d’égaliser.

Retour prévu des “covidés” à Metz
Du côté lorrain, les quatre “covidés” de la trêve, Papa-Ndiaga Yade, Opa Nguette, Lenny Joseph et un jeune du centre de formation, devraient être opérationnels.

Le milieu Vincent Pajot, suspendu à Lyon avant Noël, fait son retour. Le latéral gauche Matthieu Udol, victime pour la quatrième fois d’une rupture des ligaments croisés du genou droit le 7 novembre, le milieu Kévin N’Doram, opéré le 2 décembre d’une fracture du cinquième métatarse du pied gauche et pas attendu sur les terrains avant février, et l’autre latéral gauche Manuel Cabit, toujours en rééducation après son grave accident de la route le 3 novembre 2019, émargent à l’infirmerie.
dna

equipe a écrit :
Positif au Covid, Matz Sels (Strasbourg) sera absent pour le derby contre Metz
Positif au Covid-19, le gardien de Strasbourg Matz Sels ne pourra pas être aligné contre Metz.
Orphelin de Djiku (CAN) et de Le Marchand (dos), Strasbourg devra aussi faire sans Matz Sels à Metz pour le derby. Le gardien titulaire du RCSA laissera donc sa place au japonais Eiji Kawashima pour le derby (dimanche, 15 heures).

Houlà ! On ne peut pas refaire le test, comme pour Diallo ?

Covid et coquille vide pour le derby
Jauge réduite à 5 000 spectateurs, cas de Covid des deux côtés, avec, notamment, la contamination ce vendredi du gardien strasbourgeois Matz Sels : le derby entre le FC Metz et le Racing ce dimanche (15h) au stade Saint-Symphorien sera malheureusement placé sous le signe du virus.
Drôle d’ambiance pour une reprise en championnat. Entre les jauges de nouveau limitées dans les stades , les clusters dans les clubs et les reports de matches – trois en Ligue 1 ce week-end (*) –, le football hexagonal s’efforce de garder la tête hors de l’eau dans une 5e vague épidémique aux allures de déferlante.

Le 100e derby Metz – Strasbourg en L1, programmé ce dimanche (15h) dans un stade Saint-Symphorien à l’ambiance plus feutrée que d’habitude, n’y échappera pas. Ses acteurs non plus, dont certains n’ont pas, ce vendredi, mâché leurs mots.

« Pourquoi ne remet-on pas les deux premières journées ? »
Du côté des Grenats, l’attaquant Nicolas de Préville n’y est pas allé de main morte, notamment en évoquant son ancien club, Bordeaux, récemment touché par 21 cas de Covid.

« Dans une telle situation, il faut qu’on s’adapte et on ne le fait pas du tout. Je pense au Bordeaux-Marseille de ce soir (vendredi). Je ne vois pas ce que la Ligue gagne à faire jouer ce genre de match. Bordeaux est allé jouer dimanche à Brest avec pratiquement l’équipe réserve (élimination 3-0 en 16es de finale de Coupe de France, NDLR). J’hallucine. Ce n’est pas possible de jouer des matches de foot avec autant d’absents. »

Peu enclin au départ à livrer le fond de sa pensée, son entraîneur Frédéric Antonetti a lui aussi fini par lâcher les chevaux, avec quelques saillies bien senties. Contraint de composer avec sept départs à la Coupe d’Afrique des Nations (notre édition de vendredi) , trois blessures majeures (voir ci-contre) et quatre infections à la Covid (l’attaquant Lenny Joseph est a priori toujours inapte), il est confronté à un vrai casse-tête.

« Je vous le dis franchement : je n’ai rien compris au protocole. Je n’ai pas été assez longtemps à l’école, je pense, a-t-il glissé, plus désabusé qu’ironique. Les types s’entraînent à nouveau, sont bien, mais n’ont pas le droit de jouer et je n’ai pas compris pourquoi. En plus, selon qu’ils évoluent chez les pros ou en réserve, ce n’est pas la même chose, car le protocole de la Ligue est différent de celui de la Fédération. Alors, j’arrête de réfléchir. Je ne comprends rien. Il n’y a aucun bon sens, aucune logique et moi, je ne sais plus. On s’adapte, on fait monter des jeunes, j’ai pris trois 2004 et un 2005 cette semaine à l’entraînement. Mais je ne suis même pas sûr d’arriver à convoquer vingt joueurs pour dimanche. »

Nul besoin de le pousser : chez l’expérimenté technicien corse, le naturel revient vite au galop. « Je pense que les matches ne devraient pas avoir lieu […]. Tous les clubs sont dans le même cas, alors, je me demande pourquoi on ne remet pas les deux premières journées. On va me dire qu’on manque de dates. Mais il y a toujours une bonne excuse. »

À Strasbourg où le gardien Matz Sels, testé positif ce vendredi, ratera le derby, le ton est plus nuancé. Julien Stéphan – à qui son fils, contaminé pour la deuxième fois en moins de deux mois, a transmis la Covid durant la trêve de Noël – n’est pas le moins concerné. Mais le coach bas-rhinois reste mesuré.

« Je ne sais pas si la situation sanitaire peut fausser le championnat, s’interroge-t-il. Si ça s’arrête à trois matches ce week-end, je ne pense pas. Si ça se répète très longtemps, peut-être. Mais pour l’instant, je ne peux pas répondre à cette question. C’est trop tôt. Ce qui est sûr, c’est qu’un protocole très strict est en place au club. On garde le masque en intérieur. »

« Après, on peut attraper la Covid n’importe où, n’importe quand, plusieurs fois aussi parce qu’il y a différents variants. C’est très compliqué à maîtriser et il ne faut surtout pas juger, rappelle-t-il. Lorsque des clusters touchent des clubs, ce n’est pas par défaut d’organisation. D’ailleurs, malgré notre dispositif très strict, Matz a été testé positif. »

C’est précisément parce que personne n’est à l’abri que Nicolas de Préville réclame plus de souplesse dans un protocole qu’il juge trop rigide. Le buteur lorrain prouve en la circonstance qu’il sait aussi tacler.

« Ce n’est pas parce qu’un joueur est de nouveau négatif qu’il est apte »
« Je comprends que ce soit compliqué pour tout le monde et les instances du football. Mais il est dommage que toutes ces décisions soient prises par des gens qui, peut-être, ne savent pas ce qui se passe sur le terrain ou dans un vestiaire. Un joueur qui a eu la Covid n’est pas apte, ni prêt à jouer, même si son test PCR ou antigénique n’est plus positif. Physiquement, il est K.-O […]. C’est aberrant, vraiment n’importe quoi. »

Premier club français à en faire la douloureuse expérience à l’été 2020, le Racing ne le contredira pas.
dna

dna a écrit :
Le groupe strasbourgeois
Kawashima, Bellaarouch – Guilbert, Fila, Perrin, Nyamsi, Sissoko, Elimbi, Liénard, Caci, Prcic, Aholou, Bellegarde, Thomasson, Kandil, Ajorque, Gameiro, Sahi, Waris.
Absents :
Le Marchand (dos), Mothiba (réserve), Diarra, Ahmed (Gambardella)
L'équipe possible
Kawashima – Guilbert, Perrin, Nyamsi, Sissoko, Liénard (cap.) – Bellegarde, Prcic, Thomasson – Gameiro, Ajorque.

L’adversaire du Racing : le FC Metz part de loin
Plombé par un début de saison calamiteux, le FC Metz a légèrement redressé la barre à l’automne. Face au Racing, qui l’avait puni mi-septembre dans le derby, il veut bien lancer son année malgré la cascade d’absences qui douche quelque peu son enthousiasme à l’heure des retrouvailles.
Le problème quand on commence en retard, c’est qu’on ne prend pas d’avance. Derrière cette Lapalissade se cache la problématique actuelle du FC Metz qui n’a amassé qu’un petit pécule à mi-parcours (16 points).

« Important » mois de janvier
Au club, tout le monde est raccord pour dire que le championnat a vraiment commencé à partir de la 8e journée en Lorraine. Ou plutôt en Bretagne puisque les Grenats, alors bons derniers avec trois points, avaient engrangé leur premier succès à Brest, un autre mal classé à ce moment-là.

Le derby à la Meinau avait été joué neuf jours plus tôt et tourné au fiasco. « C’est sûr qu’on aimerait corriger ce 3-0 dès la mi-temps qui nous a fait du mal. Il faut avoir de l’orgueil. Une victoire (contre le Racing) créerait des ondes positives et une certaine émulation. On veut enclencher une dynamique positive autour du club, soutient l’attaquant Nicolas de Préville, conscient qu’il ne faut plus lambiner en chemin. On doit rattraper nos points de retard au plus vite. Le mois de janvier sera très important. »

Le maintien, Frédéric Antonetti en fait « une obsession ». Le technicien corse, qui avait navigué sur une mer calme la saison dernière (10e ), veut maintenir le cap dans la tempête. Il estime avoir déjà modifié la trajectoire de son groupe, depuis le début de l’automne, pour éviter de gros écueils.

« On a raté complètement notre début de saison. On avait des blessés, d’autres n’étaient pas encore là (de Préville, Jemerson). Depuis, on grignote notre retard pour être en compétition avec cinq-six clubs, analyse l’entraîneur des Mosellans. On reste sur trois bons matches et j’inclus la Coupe de France à Bergerac (élimination aux tirs au but contre un club de N2) où on a été sérieux. On aurait pu gagner à Lyon ( 1-1). Je le répète, quand l’équipe est au complet, on ne craint personne. »

Le hic, c’est que le FC Metz est largement déplumé en ce début d’année. Entre les départs à la CAN de sept éléments, dont de nombreux cadres (*), les blessés et ceux qui sont positifs à la Covid-19 ou ont été touchés par le coronavirus, il a fallu convoquer le jeune défenseur de 18 ans Noah Zilliox, dont ce sera la première apparition chez les pros , pour coucher 20 noms sur la feuille de match ce dimanche à Saint-Symphorien.

« On doit commencer une série. Et le plus tôt sera le mieux »
Face à cette situation « ingérable », Frédéric Antonetti, qui n’a pas l’air de plaire à tout le monde – notamment aux instances – lorsqu’il s’exprime avec franchise, veut essayer de « s’adapter ».

« On aura une équipe compétitive. On va donner leur chance à certains, en relancer d’autres. On fera aussi monter des jeunes, synthétise le sexagénaire qui pourra au moins compter sur sa nouvelle recrue Jean-Armel Kana-Biyik. On doit commencer une série pour jouer libéré. Et le plus tôt sera le mieux. »

Du côté du Racing, malgré les circonstances, on ne partira pas la fleur au fusil. « On sait à quoi s’attendre. La saison dernière, on était dans la même situation (que Metz au classement). En plus, ils seront revanchards », souligne Sanjin Prcic, rejoint par son entraîneur. « Metz n’alignera pas une équipe inexpérimentée. Des joueurs comme Pajot ou de Préville, c’est plus de cent matches de L1, rappelle Julien Stéphan. Ils auront des armes et de la qualité sur le terrain. A partir de là, dans un derby, c’est du 50/50. »

Face aux absences, le FC Metz n’a pas d’autre choix que la méthode Coué. Nicolas de Préville y voit même une situation « bénéfique » pour le groupe. « Ceux qui ont moins de temps de jeu vont jouer. Ils doivent saisir cette opportunité pour se révéler, comme “Bouba” (Traore). Ça peut donner un élan avec plus de joueurs compétitifs après les retours de la CAN, veut croire l’attaquant, plus chagriné par les restrictions sanitaires qui entourent le derby. On jouera devant une petite partie de nos supporters (une jauge de 5 000 personnes). A Strasbourg, le public (25 437 spectateurs) avait été un avantage pour eux. C’est un drôle de contexte, mais on fait avec. »

Plus tortue que lièvre cette saison, le FC Metz espère que tout finira bien comme chez La Fontaine. Mais pour que le maintien ne soit pas une fable, les Grenats ont encore un sacré bout de chemin à parcourir.

(*) Oukidja, Boulaya, Bronn, Sarr, Kouyaté, Maïga, Alakouch.
dna

Racing : jamais deux sans trois ?
Près d’un mois après son revers à la Meinau contre l’OM (0-2), le Racing retrouve la Ligue 1 ce dimanche (15h) à Metz pour un derby un peu dépassionné, mais néanmoins passionnant. Vainqueur des deux derniers duels face aux Lorrains, il vise la passe de trois.
C’était le 17 septembre, il y a quatre mois à peine. Dans une ambiance de féria, les toreros strasbourgeois avaient estoqué le Graoully messin grâce à trois banderilles de Ludovic Ajorque sur penalty et de l’ex-attaquant mosellan Habib Diallo, auteur de son premier doublé en Bleu (3-0).
Les supporters des deux camps s’étaient bien adressé quelques noms d’oiseaux dans une Meinau à guichets fermés pour la première fois de la saison et les forces de l’ordre avaient dû faire bonne garde à la sortie du stade. D’aucuns diraient que c’était le bon temps et qualifieraient même ça de folklore.

Mais pour être honnête, hormis ces échanges d’amabilités dans l’enceinte et de menus débordements localisés et vite maîtrisés à l’extérieur, le 99e derby de l’histoire en Ligue 1 s’était déroulé dans un climat bien moins haineux que le Nice-Marseille du 22 août ou que le Lens-Lille du lendemain 18 septembre.

200 pour soutenir les Bleus à la séance de veille de match
De tout cela, il ne sera cependant nullement question ce dimanche (15h) à Metz dans un stade Saint-Symphorien garni de 5 000 “pauvres” spectateurs, en application de la jauge imposée par le gouvernement du 3 au 23 janvier. Les fans strasbourgeois ont en effet été interdits de déplacement par arrêté préfectoral.
Pour atténuer leur frustration, ils se sont présentés à 200 environ, à l’entraînement de veille de match, pour manifester leur soutien aux Racingmen , en espérant pouvoir les accueillir avec tambours et trompettes à leur retour dans la soirée dominicale, comme ils l’avaient fait le 14 février 2021 lorsque leurs favoris étaient allés s’imposer pour la première fois depuis près de 14 ans dans un Saint-Symphorien vidé par le Covid et les huis clos (2-1, doublé d’Adrien Thomasson).

25 000 billets avaient été vendus
Contraint par les nouvelles mesures sanitaires, le FC Metz a dû rembourser 80 % des 25 000 billets qu’il avait vendus pour un derby de l’Est qui fait toujours recette, au sens littéral du terme. Entre reports et maintien d’un Bordeaux – Marseille dénaturé par les déboires des Girondins avec le virus, le contexte relègue encore un peu plus l’enjeu sportif au second plan.

S’il regrette l’affluence restreinte, Julien Stéphan, lui, ne le perd pas du tout de vue. « Les derbies restent des matches à part dans une saison, quelle que soit la région. Ce ne sont plus le classement et la dynamique des deux clubs qui parlent alors, mais leur volonté, leur qualité de jeu sur la rencontre. »
Pour en avoir vécu à Rennes et avoir aussi mesuré le retentissement du dernier duel alsaco-lorrain à la Meinau, l’entraîneur strasbourgeois n’hésite d’ailleurs pas à faire monter la sauce, tout en se dispensant élégamment de l’épicer avec un assaisonnement aux relents trop âcres. « Les derbies sont importants pour les salariés, les joueurs, le public. Ils sont souvent passionnés. Malheureusement, avec la jauge, il n’y aura pas cette fois la passion habituelle. Malgré tout, on a bien conscience de jouer un derby. Notre public ne sera pas là, mais il sera avec nous, dans nos têtes. »

« Repartir du bon pied »
Avant le match aller, le Racing n’affichait que 4 points en 5 journées, un de plus que son rival mosellan. Depuis, derby compris, il en a récolté 22 en 13 rencontres (*) et les Grenats, 13 en 14, dont quatre sur les deux dernières (4-1 contre Lorient et 1-1 à Lyon). Il reste néanmoins sur un revers domestique (0-2 face à l’OM le 12 décembre) et n’a plus joué en L1 depuis près d’un mois.

« Malgré la défaite contre Marseille, notre dynamique en championnat est très bonne depuis de nombreuses semaines », relativise un Stéphan désireux de relancer la machine en ce début 2022. « Après la trêve, ce n’est pas une nouvelle saison qui commence, mais c’est vrai qu’il faut repartir du bon pied. C’est un bon match pour le faire. Sauf qu’en face, il y a un adversaire qui se bat pour son maintien et a besoin de points. Ça va forcément être compliqué. »

Les derbies à Saint-Symphorien l’ont souvent été, pour ne pas dire toujours. C’est justement ce qui en fait tout le sel.

(*) A cause du brouillard, il n’a pas joué le 22 décembre à Clermont et y retournera le 19 janvier.
Kawashima, première !
Quatre absences majeures au Racing, une dizaine à Metz : entre Coupe d’Afrique des Nations, blessures et cas de Covid, les deux clubs n’aborderont pas cette première journée du cycle retour avec toutes leurs forces vives. Vendredi, le coach lorrain Frédéric Antonetti se demandait même s’il allait pouvoir composer un groupe de 20 joueurs. Il y est finalement parvenu en offrant sa première présence sur une feuille de Ligue 1 au jeune défenseur axial stagiaire Noah Zilliox (18 ans).

Pour la 6e fois après Troyes, Montpellier, Saint-Etienne, Nantes et Reims, son confrère Julien Stéphan n’en a convoqué que 19. Il a ainsi choisi d’envoyer son attaquant Lebo Mothiba chercher du temps de jeu en amical avec la réserve à 15h à Schiltigheim.

Stéphan devrait aligner le onze qu’il a longuement fait travailler jeudi dans son 5-3-2 habituel. Ibrahima Sissoko serait ainsi positionné sur le flanc gauche du trident axial défensif, un cran plus bas, donc, pour le milieu déjà utilisé derrière lors des trois premières journées. Un changement tout de même : le gardien belge Matz Sels, rattrapé par le virus vendredi, est forfait et remplacé pour la première fois de la saison en Ligue 1 par le Japonais, et ex-Messin, Eiji Kawashima. Le jeune portier marocain Alaa Bellaarouch (20 ans le 1er février) connaîtra son baptême du feu sur une feuille de L1.

On l’a dit : l’effectif messin sera passablement dépouillé, mais pas désarmé, selon le technicien bas-rhinois. « Jemerson, Kana-Biyik, Pajot, De Préville et Delaine ont 200 matches pros minimum, voire 300 pour certains. On n’affrontera pas une équipe inexpérimentée, loin de là. Il y a encore des armes et de la qualité à Metz et dans un derby, c’est du 50-50. »

➤ Absents : Oukidja (g), Boulaya, Bronn, Sarr, Kouyaté, Maïga, Alakouch (sélection), Udol (genou), N’Doram (pied), Centonze (cuisse), Cabit (rééducation), Joseph (reprise), Oberhauser (g) (choix) à Metz ; Djiku, Diallo (sélection), Le Marchand (dos), Sels (g) (Covid), Mothiba, Diarra, Ahmed (choix) au Racing.
dna

Ils préparent déjà la défaite ou quoi ? Aucune ambition !
Elle est où la "culture de la gagne" du nouvel entraîneur (parce qu'avant bien entendu, Laurey jouait pour perdre -comme en CDLL sans doute-) ?

Les compos sont tombées. Côté Racing, Kawashima remplace Sels, positif au Covid, dans le but. Sinon, Sissoko devrait bien redescendre en défense centrale.
RACING: Kawashima - Guilbert, Perrin, Nyamsi, Sissoko, Liénard - Thomasson, Prcic, Bellegarde - Ajorque, Gameiro. Entraîneur: Julien Stéphan.

Côté messin, Frédéric Antonetti doit faire face à de nombreuses absences, notamment en raison de la CAN. Si Djiku et Diallo font défaut à Strasbourg pour cette raison, les Mosellans comptent sept joueurs partis au Cameroun. Et quand on ajoute les blessés et les "(ex-)covidés", ça fait beaucoup.
METZ: Caillard - Mikel Brencis, Jemerson, Kana-Biyik, Niakaté, Delaine - Pajot, Traoré - De Préville (cap.), Niane, Nguette. Entraîneur: Frédéric Antonetti.

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Le Racing n'a plus réussi la passe de trois en championnat face à Metz depuis la fin des années 1970. On rappelle que les Alsaciens restent sur une victoire à Saint-Symphorien (2-1) la saison dernière et un impeccable 3-0 en septembre à la Meinau. Va-t-on mettre fin à plus de 40 ans d'attente cet après-midi ?

Après le huis clos de la saison dernière, il n'y aura que 5000 personnes cette fois-ci. Les tribunes sont donc clairsemées avec une répartition un peu plus intelligente des spectateurs un peut partout dans les gradins.

C'est parti à Saint-Symphorien!

C'est la 100e confrontation entre les deux clubs en première division depuis 1935. Le FC Metz mène 42 victoires à 26 contre Strasbourg, pour 31 nuls.

Jemerson est blessé !
Encore un coup dur pour le FC Metz avec la blessure musculaire de Jemerson. Frédéric Antonetti s'active sur son banc...

Jemerson est remplacé par Sikou Niakaté

Mi-temps

C'est reparti à Saint-Symphorien !

But 0-1 Ajorque

Lancé dans l'espace sur le côté gauche, Bellegarde s'applique sur son centre pour la tête d'Ajorque qui gagne son duel avec Delaine dans la surface et trouve la lucarne gauche de Caillard.

Niane est remplacé par Nguette à Metz

Mikelbrancis par Yade à Metz

De Préville est remplacé par Mamadou Lamine Gueye

Tchimbembé est remplacé par Amine Bassi

Bellegarde est remplacé par Jean-Eudes Aholou

Gameiro est remplacé par Moïse Dion Sahi

Dimitri Liénard est sanctionné d'un carton jaune pour un tacle sévère dans les pieds de Thomas Delaine.

But 0-2 Aholou

Caci remplace Liénard au Racing.

Carton jaune pour Mbengue

Coup de sifflet final

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De Préville aurait dû avoir un jaune pour sa grossière simulation.
Sinon Ajorque énorme (au propre comme au figuré) mais rien en face aussi...

Match de deuxième division