Mercredi le 22/12/2021 à 21h

Racing: des voyages en première classe ?
Le Racing aborde ce mercredi (21h) à Clermont une série de cinq déplacements lors des sept prochaines journées. Les deux mois à venir lui permettront d’en savoir plus sur sa capacité à aller chercher la première partie du classement en fin de saison.
De Valenciennes à Metz, en passant par Clermont et Montpellier : le Racing se prépare à un long périple en quatre étapes, à cheval sur la fin 2021 et le début 2022. Quatre matches consécutifs à l’extérieur – deux en Coupe de France, deux en championnat – dont il a négocié sans dommage le premier virage jeudi dans l’épais brouillard du stade du Hainaut (qualification 1-0 en 32e de finale).

Son voyage de ce mercredi en Auvergne marquera même le début d’une séquence de cinq rencontres à l’extérieur sur les sept prochaines journées de Ligue 1, entre le 22 décembre et le 20 février (*) : à Clermont donc, à Metz le 9 janvier (15h), contre Montpellier le 16 (15h), à Bordeaux le 23 (**), devant Nantes le 6 février (**), à Angers le 13 (**) et à Saint-Etienne le 20 (**).

Ce n’est pas un record, puisque début 2019, il avait dû se coltiner six déplacements de rang, toutes compétitions confondues, en dix-neuf jours, du 4 au 23 janvier, dont un 32e de Coupe de France à Grenoble remis le 4 lors de l’échauffement, puis disputé 12 jours plus tard. Mais on s’en approche.

Clermont sera ainsi le premier col à franchir sur cette route escarpée qui pourrait éclairer davantage encore le club bas-rhinois sur ses ambitions cette saison. « Je savais qu’on ne jouerait pas beaucoup à la Meinau ces prochains matches, mais de là à savoir contre qui on allait jouer durant deux mois, j’avoue que je n’y avais pas encore prêté attention », confesse le capitaine Dimitri Liénard.

Ajorque : « Finir le boulot à Clermont d’abord »
« En fait, on avait la Coupe de France à Valenciennes et Clermont en tête, en plus de Nice et Marseille avant. On ne s’est pas projetés sur la nouvelle année, poursuit-il. Jusqu’ici, on s’est surtout concentrés sur nos missions d’avant la trêve de Noël. Il nous en reste une à Clermont. On veut vraiment bien finir là-bas notre première partie de saison et en rapporter au moins un point pour qu’elle soit encore plus belle. »

L’avant-centre Ludovic Ajorque confirme que le groupe alsacien ne voit pour le moment pas plus loin que son ultime échéance 2021 face à son ancien club : « Cette rencontre est très importante. On verra après pour le mois de janvier où, c’est vrai, il y aura aussi des rendez-vous importants, notamment le derby à Metz au retour des vacances. Même si c’est un cliché, on va prendre match par match. On doit finir le boulot mercredi et on est tous concentrés là-dessus. On ne se projette pas au-delà. »

Julien Stéphan suggère même que « cette période ne sera pas plus révélatrice que les autres de nos ambitions cette saison. » Et l’entraîneur d’étayer son raisonnement : « On ne peut pas parler de tournant à chaque match ou chaque mini-série. Mais c’est vrai que notre calendrier des deux prochains mois, avec énormément de déplacements, est très particulier. À cette époque de l’année, l’interrogation tourne davantage autour de l’état des terrains, de l’état de fraîcheur et de fatigue que ça peut générer. Terminer l’année civile par deux déplacements et recommencer la nouvelle par deux autres, ce n’est pas l’idéal. Mais quels que soient les résultats de cette série, je n’en tirerai pas de conclusion définitive, car il restera trois mois de compétition derrière et beaucoup trop de matches. Ce sera très long. On va d’abord penser à Clermont. »

Liénard : « Le début d’un nouveau cycle »
“Dim” Liénard a un avis plus nuancé sur les répercussions de ce tour de France en ballon de 60 jours. Pour le Belfortain, il sera tout, sauf anodin. « Ce sera certainement un petit tournant de la saison. Il marquera en effet le début d’un nouveau cycle où il ne faudra surtout pas croire que tout est déjà accompli et qu’on pourra voyager la fleur au fusil. Nous devrons au contraire repartir avec le couteau entre les dents et beaucoup d’envie, d’autant plus sans Alex (Djiku) et Habib (Diallo) qui seront à la CAN. »

Qu’importe ! Les Racingmen se rejoignent tous sur un point : un résultat positif en Auvergne leur permettrait de prendre un peu plus de hauteur et d’embrasser plus largement le panorama de la Ligue 1 avant d’amorcer le cycle retour le 9 janvier chez le rival messin.
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Clermont peut-il encore être vu comme un promu ?
Deuxième de Ligue 2 la saison passée, le Clermont Foot 63 a validé au printemps dernier une inédite accession en Ligue 1. C’est donc la première fois que le Racing va affronter le club auvergnat au plus haut échelon du foot français, où il n’est déjà plus tout à fait novice.
Après avoir disputé les quatorze dernières saisons en Ligue 2 – une antichambre de l’élite française rejoint une première fois en 2002 avant une relégation, pour une saison, en National 2006 –, le Clermont Foot 63 a décroché son Graal le 15 mai 2021.

Battus à Caen lors de la dernière journée du championnat (2-1), les hommes de Pascal Gastien ont profité du nul de Toulouse à Dunkerque (3-3) pour conserver leur deuxième place synonyme d’accession directe en Ligue 1.

Une première pour un club auvergnat, dans une région où l’ovalie a marqué les esprits grâce aux épopées de l’ASM. Le public clermontois a plus souvent été hanté par les déconvenues de son club, battu dix fois en finale du championnat de France avant de conquérir le bouclier de Brennus pour la première fois en le 29 mai 2010 aux dépens de Perpignan, son bourreau un an plus tôt au Stade de France.

Dans l’ombre de l’ASM, qui s’est offert un nouveau titre national (2017) mais a aussi exporté sa guigne en finale de la Coupe d’Europe à trois reprises (2013, 2015, 2017), le Clermont Foot a réussi à prendre sa part de lumière au printemps dernier.

Pour pouvoir évoluer à domicile, il a fallu engager quelques travaux durant l’été pour que le stade Gabriel-Montpied soit homologué. Avec une capacité portée à 12 768 spectateurs, l’enceinte (la plus petite de Ligue 1) reste en deçà du voisin stade Marcel-Michelin et ses quelque 19 000 places dévolues aux fans du Top 14. Mais, enfin, les Clermontois peuvent avoir leur dose de Ligue 1 deux à trois fois par mois.

Dans l’euphorie de la montée, les hommes de Pascal Gastien ont réussi un début de championnat assez épatant. L’ESTAC, qui les a accompagnés dans l’ascenseur auréolé d’un titre de champion de Ligue 2, a été bien moins flamboyant alors que le club troyen a un certain vécu en Ligue 1, avec neuf championnats disputés entre les saisons 1999/2000 et 2017/2018.

Avec une fraîcheur presque candide, le Clermont Foot a démarré son championnat sur les chapeaux de roue, remportant les deux premiers matches de son histoire en Ligue 1 (2-0 à Bordeaux, 2-0 contre Troyes) avant d’aller ramener un nul méritoire du Parc OL dans les arrêts de jeu (3-3 après avoir été mené 3-1 à la mi-temps).

Un revers logique au Parc face aux stars parisiennes (4-0) lors de la 5e journée le 11 septembre, une claque à Rennes (6-0) onze jours plus tard suivie d’une leçon monégasque à Gabriel-Montpied (1-3) le 26 septembre ont ramené sur terre des Clermontois vantés pour le jeu proposé jusque-là.

« Une vraie équipe de Ligue 1 avec un super coach, un public chaud »
Un coup d’arrêt qui semble avoir permis au Clermont Foot de prendre la mesure de cette Ligue 1 où « il faut être pragmatique », selon Julien Stéphan, le coach du Racing. Les Auvergnats ont certes concédé six défaites depuis, mais jamais par plus d’un but d’écart. Dans le même ordre, ils ont décroché deux victoires sur le plus petit des scores, contre Lille et à Angers. De quoi se dire que ce promu apprend vite ?

« C’est un promu parce qu’il vient de monter, mais c’est une vraie équipe de Ligue 1 avec un super coach, expérimenté. Il y a un public chaud, qui pousse son équipe. Il y a des arguments… On ne bat pas le champion de France si on n’en a pas, estime Julien Stéphan. Le début leur a permis à travers un jeu flamboyant, très offensif, de prendre des points. Ensuite, ils se sont adaptés, sans se renier, comme on est tous tout le temps en train de le faire. »

Un point de vue partagé par Ludovic Ajorque, l’ancien de la maison clermontoise. « Ce sont des promus, oui, parce qu’ils viennent de monter mais c’est une équipe de Ligue 1 maintenant. Ils ont fait des bons résultats. Ils ont eu un coup de moins bien à un moment donné, mais là, je vois qu’ils sont un peu repartis. On sait que ça ne va pas être un match facile », prévient le buteur du Racing.

En un peu plus de quatre mois, le Clermont Foot 63 a montré qu’il a déjà bien mûri. Aux Racingmen de ne pas se faire cueillir comme des bleus à Gabriel-Montpied.
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Pas d'excuse, les 3 points.

Le Racing veut finir l'année sur une bonne note à Clermont
Dix jours après avoir reçu une leçon marseillaise de réalisme à la Meinau (0-2), laquelle a mis fin à une série de six matches sans défaite en championnat, le Racing se rend ce mercredi chez le Clermont Foot, qui découvre la Ligue 1 cette saison. Face à un promu qui s'est adapté à l'exigence de l'élite, les Strasbourgeois voudront boucler l'année 2021 sur une bonne note et dans la première moitié de tableau.
Le contexte: Clermont a relevé la tête
Après un début de saison assez épatant pour un promu, le Clermont Foot a connu son premier trou d'air cette saison. Après avoir battu Lille, le champion de France, dans leur stade Gabriel-Montpied (1-0) le 16 octobre, les Clermontois ont en effet essuyé six revers - dont les cinq premiers de rang - dans une série de sept matches sans victoire.

Mais les hommes de Pascal Gastien - malgré une défense affaiblie, notamment en charnière centrale avec quatre joueurs à l'infirmerie ou en phase de reprise - ont trouvé les ressources lors de la dernière journée pour stopper l'hémorragie en allant s'imposer à Angers (0-1), ce qui n'est jamais évident.

Les Clermontois pointent à la 16e place de la Ligue 1 à égalité de points (17) avec Bordeaux. Samedi, ils sont allés chercher leur qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France au stade des Costières de Nîmes contre Chemin-Bas d'Avignon, un club de DSR, en s'imposant 4-0.

De son côté, le Racing a su réagir après son coup d'arrêt en championnat contre Marseille, en allant chercher jeudi sa qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France dans le brouillard à Valenciennes (0-1). En déplacement en Ligue 1, les Strasbourgeois restent sur trois matches sans défaite, dont une probante victoire à Nice (0-3) le 5 décembre.
L'info du jour: Lebo Mothiba dans le groupe
Ce n'était plus arrivé depuis presque... 22 mois! Lebo Mothiba n'avait plus été appelé dans le groupe du Racing avant un match de Ligue 1 depuis le 29 février 2020 et un déplacement à Montpellier (3-0). C'était le dernier match de la saison 2019/2020 du club strasbourgeois avant que le Covid emporte avec lui le championnat mais surtout des pans entiers de ce qu'on appelle désormais le «monde d'avant ». Lebo Mothiba avait joué jusqu'à la 81e minute ce jour-là.

Blessé à un genou et opéré durant l'été 2020, l'attaquant des Bafana Bafana a vécu une saison 2020/2021 totalement blanche. Après plusieurs retours retardés, Lebo Mothiba a pris part à son premier match de foot officiel le 12 décembre avec la réserve en National 3, jouant 45 minutes contre Prix-lès-Mézières.

Il ne faut par contre pas s'attendre à le voir sur la pelouse dès le coup d'envoi. «C'est quelque chose qui va surtout lui faire du bien dans la tête. Dans son approche d'un retour, c'est important de pouvoir revenir dans un groupe sur un déplacement », a indiqué Julien Stéphan, le coach du Racing, ce mardi à l'issue de l'ultime séance d'entraînement.
Le duel: Bayo/Diallo
Meilleur buteur de la Ligue 2 la saison passée avec 22 buts, Mohamed Bayo - le natif de Clermont-Ferrand est désormais international guinéen et devrait participer à la CAN (du 9 janvier au 6 février) - réussit son passage en Ligue 1. L'attaquant clermontois a en effet marqué neuf buts, dont le dernier pour offrir la victoire aux Auvergnats à Angers le 12 décembre. En 17 matches, et 1342 minutes disputées, Mohamed Bayo a été crédité de deux passes décisives.

Habib Diallo, l'attaquant sénégalais du Racing a également atteint les neuf buts inscrits cette saison, mais c'est en comptant sa réalisation jeudi au stade du Hainaut, offrant la qualification du Racing en Coupe de France. En Ligue 1, le natif de Thiès, a trouvé huit fois le chemin des filets en 993 minutes de jeu et délivré deux passes décisives.
Le chiffre: 9
Depuis son retour dans l'élite lors de la saison 2017/2018, le Racing a perdu neuf matches contre des promus en Ligue 1 (3 victoires, 4 nuls), plus que toute autre équipe sur la période (source Opta). Une raison de plus pour se méfier de ce premier déplacement en Auvergne pour un match de Ligue 1.
Le groupe strasbourgeois

Sels, Kawashima, Guilbert, Fila, Nyamsi, Perrin, Djiku, Caci, Liénard, Sissoko, Aholou, Prcic, Bellegarde, Thomasson, Sahi, Ajorque, Diallo, Gameiro, Waris, Mothiba
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Le Racing veut éviter l’embûche
Racing veut éviter l’embûcheLe Racing dispute ce mercredi (21h) le premier match de Ligue 1 de son histoire en terre auvergnate chez un Clermont Foot promu en mai dernier. Ralentis par Marseille à la Meinau il y a dix jours (0-2), les Strasbourgeois n’ont pas l’intention de plomber leur bilan.
Finir l’année sur une mauvaise note laisse toujours un arrière-goût en bouche alors que se profilent les rituelles agapes de Noël et autres réjouissances festives. Cela ne présage pourtant en rien de ce qui va se produire une fois le Nouvel An passé.

Une grande partie des Racingmen peut d’ailleurs en témoigner. Il y a un an, les hommes de Thierry Laurey – qui allait vivre sa dernière trêve hivernale en Alsace – s’étaient pris les pieds dans le tapis pour leur dernière à la Meinau (0-2 contre Bordeaux) quatre jours après un probant succès à Angers (0-2), le deuxième de suite à l’extérieur. Il leur restait encore un match à disputer pour tourner la page d’une année 2020 qui a bousculé des choses bien plus graves que le football dans la vie.

C’était au Parc des Princes, le 23 décembre, donc pas vraiment l’endroit rêvé pour espérer repartir avec la banane avant d’aller siffloter des mélodies de Noël en famille. Dimitri Liénard et ses coéquipiers avaient encaissé quatre buts ce soir-là, dont trois dans les dix dernières minutes, sans pouvoir répliquer.
Au moment de boucler, déjà, la phase aller – « C’est souvent bon signe quand ça passe vite », en a souri Julien Stéphan –, le Racing avance avec quelques certitudes que le seul revers contre Marseille ne peut remettre en cause. Mais dans un championnat qui n’offre le droit à aucun relâchement – même plus aux stars parisiennes dépossédées de leur couronne au printemps dernier par les Dogues lillois –, on ne débarque pas chez le promu la fleur au fusil pour finir l’année.

« Statistiquement, il vaut mieux terminer chez soi avant la trêve. Ce n’est pas simple d’aller à Clermont, il y a beaucoup d’équipes qui ont souffert là-bas. Lille, le champion de France, a perdu. Lens, au terme d’un match très intense, a fait 2-2. Nice a gagné (1-2) de manière assez heureuse », rappelle d’ailleurs Julien Stéphan.

« C’est un promu qui sait depuis la première minute du championnat certainement qu’il sera amené à lutter toute la saison et il le fait de manière admirable, poursuit le technicien. Ils (les Clermontois) n’ont pas pris de buts sur leurs deux dernières rencontres (*) et ça va forcément être un match difficile. »

En s’adaptant aux exigences de la Ligue 1, le promu clermontois a sans doute recentré son attention sur le travail défensif. Le Racing voudra, lui, faire parler sa puissance offensive, celle qui a fait vaciller une arrière-garde niçoise jamais aussi ébranlée cette saison que par le passage de la bande à Julien Stéphan.

Les Strasbourgeois ne sont pas revenus à vide de leurs trois derniers déplacements en championnat, prenant un point à Nantes (2-2, à dix contre onze) puis à Monaco (1-1) avant de gagner 3-0 chez les Aiglons. Ils ont les arguments pour ne pas finir l’année sur deux revers. Cela ne présagerait en rien de leur début d’année 2022. Mais autant éviter l’embûche et tourner la page 2021 sur une bonne note.

(*) Clermont a gagné 1-0 à Angers puis 4-0 en Coupe de France contre Chemin-Bas d’Avignon (R2)

Mais si ce 4-0 sur les terres du PSG avait pu inquiéter, les Strasbourgeois avaient digéré leurs deux derniers revers de 2020 bien plus facilement que la dinde du lendemain de réveillon. Nîmes (5-0 à la Meinau, le 6 janvier), Lens (0-1, le 9 janvier dans un Bollaert camouflé dans un épais brouillard) puis Saint-Étienne (1-0 le 17 janvier) avaient fait les frais du réveil du Racing. Un sursaut d’orgueil qui n’aura pas les conséquences espérées à long terme, les Strasbourgeois sauvant leur place lors de la dernière journée, mais qui souligne que mal finir une année n’empêche pas de bien débuter la suivante.

Malgré tout, ce n’est pas une raison pour se laisser aller en se disant qu’on aura bien l’occasion de se requinquer. D’autant plus que douze mois plus tard, les Racingmen, désormais coachés par Julien Stéphan, abordent la dernière échéance de l’année sur une dynamique totalement différente.

« Ce n’est pas simple d’aller à Clermont, il y a beaucoup d’équipes qui ont souffert là-bas »
Certes, les coéquipiers d’un Ludovic Ajorque qui retourne ce mercredi à Clermont sur les terres de ses débuts professionnels restent sur un revers en championnat – 0-2 contre Marseille le 12 décembre à la Meinau –, mais ils n’ont plus quitté la première moitié du classement de la Ligue 1 depuis la 12e journée.

Et quatre jours après la leçon de réalisme phocéenne, les Strasbourgeois ont su éviter le piège dans le brouillard valenciennois en remportant leur 32e de finale (1-0), ce qui n’est jamais acquis en Coupe de France chez une équipe de Ligue 2.
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L’adversaire du Racing : Clermont survit et s’accroche
Après un début de saison réussi, sur la dynamique de la première accession de son histoire en Ligue 1, le promu auvergnat, toujours très amoindri par les blessures, notamment en défense, a traversé une période difficile dont il sort à peine.
Sans lui faire injure, le Clermont Foot 63 est un Lilliputien sur le planisphère du football français.

Vice-champion de Ligue 2 au printemps après avoir tourné quelques années autour du pot – comprenez, de la montée –, il a accosté pour la première fois sur la terre promise de la Ligue 1 qu’il n’est certes pas simple d’atteindre, mais sur laquelle ça l’est encore moins de se maintenir.

Pourtant, avec un effectif quasiment inchangé, toutefois bonifié par l’attaquant international kosovar Elbasan Rashani qui s’est vite mué en “ supersub ” (3 buts en 33 minutes de jeu contre Bordeaux et Lyon en début de saison) et compile désormais 4 réalisations et 2 passes décisives, il a réussi son baptême du feu.

9 points sur 42 depuis 14 matches
Avec 8 points en 4 journées – succès 2-0 à Bordeaux et contre Troyes, puis nuls 3-3 à Lyon et 2-2 face à Metz –, l’équipe de Pascal Gastien a surpris tout le monde. Mais pas son ex-attaquant (2016-2018), le buteur strasbourgeois Ludovic Ajorque.

« Je ne suis pas étonné de voir Clermont en L1, assure le Réunionnais. Avant mon arrivée en 2016, les Clermontois ont failli jouer la montée jusqu’au bout (7es en 2015-2016). Quand j’y étais, nous sommes passés près des barrages (6es en 2017-2018). Je les voyais monter un jour parce que ce qu’ils proposaient, avec du jeu et des buts, leur permettait de jouer les bonnes places en Ligue 2. Leur accession est la juste récompense de leur travail. »

Après son fastueux mois d’août, le CF 63 a néanmoins appris à ses dépens que la L1 n’est pas la L2. Son bilan des 14 journées suivantes (2 victoires, dont celle 1-0 à Angers il y a dix jours, 3 nuls, 9 défaites), avec seulement 9 points récoltés – le pire total avec Saint-Étienne –, l’a amené à revenir en partie aux fondamentaux.

« Strasbourg, une des meilleures équipes françaises »
Malgré un effectif déplumé par les blessures, notamment en défense centrale où le milieu Yohann Magnin et le jeune latéral droit ghanéen Alidu Seidu (21 ans, 71 ans) seront associés ce mercredi pour la 3e fois consécutive, Clermont « survit quand même », pour reprendre la formule de son entraîneur Pascal Gastien.

« Les joueurs s’accrochent, donnent le maximum, mais on est à la limite. »

Résultat : ni à Angers, ni à Nîmes samedi contre le pensionnaire de Régional 2, Chemin bas d’Avignon, en Coupe de France (4-0), Clermont n’a encaissé de but. « On a gagné, mais il n’y a pas de quoi sauter au plafond. C’était logique », tempère le technicien auvergnat après le net succès aux Costières. « Mais on peut dire ce qu’on veut, c’est bien d’enchaîner, car les victoires appellent les victoires. On est dans une dynamique positive depuis Angers. Si on avait perdu en Coupe, on aurait la tête dans le sac. »

Pour la garder hors de l’eau, Gastien, d’ordinaire peu adepte des projections chiffrées, évoque depuis quelque temps la barre des 20 points à Noël. Un cap accessible à condition de battre le Racing.

« Avoir 20 points à la trêve serait particulièrement intéressant. Après, je connais bien Strasbourg. Pour moi, c’est une des meilleures équipes françaises aujourd’hui. Elle est complète, très athlétique, joue très bien au football. Ça va être très difficile. »
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Alsa'sports a écrit :
le onze probable
Le Racing Club de Strasbourg affronte ce soir Clermont pour la dernière rencontre de l’année 2021. Comme avant chaque rencontre, voici le onze probable concocté par Alsa’Sports pour cette 19ème journée de Ligue 1 Uber Eats.

Sels – Caci, Djiku, Perrin, Nyamsi, Guilbert – Sissoko, Prcic, Thomasson – Ajorque, Diallo.

Le Racing a rendez-vous l’année prochaine
Le match que le Racing devait disputer ce mercredi à Clermont-Ferrand a été reporté juste avant le coup d’envoi fixé à 21 heures, en raison du brouillard qui nappait le stade Gabriel-Montpied. Les Strasbourgeois boucleront le cycle aller en 2022.
Comme une semaine plus tôt au stade du Hainaut à Valenciennes, où les hommes de Julien Stéphan effectuaient leur entrée en Coupe de France, un épais brouillard s’est abattu sur Clermont-Ferrand et son stade Gabriel-Montpied ce mercredi au fur et à mesure que la rencontre du soir se rapprochait.

Dans l’après-midi, la cité auvergnate était encore baignée d’un soleil à peine suffisant, certes, pour réchauffer l’atmosphère. Mais quand ce dernier s’est couché, l’hiver est venu rappeler à quel point il est hasardeux de programmer un match de football un 22 décembre à 21 heures.

Un brouillard plus léger qu’à Valenciennes
C’était le cas pour tout le monde ce mercredi, comme lors de chaque 19e journée de Ligue 1, celle qui acte la moitié du chemin. Une programmation qui plaît certainement plus aux diffuseurs télés qu’elle permet d’assurer une équité sportive. Depuis l’avènement du Paris SG version qatarie, il est devenu rare que le titre honorifique de champion d’automne se joue lors de la dernière journée du cycle aller.

Cela avait le cas la saison passée, le 9 janvier dernier, quand l’Olympique lyonnais était parvenu à conserver un point d’avance sur le PSG en faisant match nul à Rennes (2-2) pendant que les stars parisiennes dominaient Brest (3-0).

Dans le Nord ce soir-là, le Racing de Lens accueillait celui de Strasbourg dans un stade Bollaert plongé dans un brouillard à couper au couteau. Alors que, de la seule tribune ouverte à la presse et aux officiels en ces temps de matches à huis clos, on n’apercevait pas celle d’en face ni même le rond central, le match avait bien eu lieu. Les Strasbourgeois s’étaient d’ailleurs imposés 1-0 sur une réalisation d’Habib Diallo et bouclaient la phase aller avec 20 points et six longueurs d’avance sur le barragiste.

Ce mercredi, le brouillard était bien plus léger qu’à Lens il y a près d’un an ou encore qu’à Valenciennes jeudi dernier. Ces deux matches-là sont pourtant allés à leur terme. Le 32e de finale au stade du Hainaut aurait pourtant, lui, pu être remis - on ne voit pas bien ce qui empêchait de réunir deux équipes professionnelles le lendemain dans l’après-midi. Avec du public ou non, cela aurait été sans doute préférable à la parodie de football qui s’y est jouée à 21 heures jeudi dernier.
Mais peu après 20 heures ce mercredi, alors que les conditions météorologiques ne semblaient pas s’aggraver, les premières rumeurs de report ont commencé à circuler dans les travées du stade Gabriel-Montpied. En fait, cela faisait déjà près d’une heure que le doute avait envahi les décisionnaires.

« Une décision collégiale »
« Le règlement prévoit que dans des conditions de ce type-là, l’arbitre, les deux représentants de club et le délégué se déplacent au point haut de la tribune pour apprécier l’état de l’aire de jeu et constater si on peut voir le corner opposé du terrain », a exposé Edmond Michalski, le délégué principal de la rencontre. « On a fait un premier point à 19 h 15 tous les quatre, et les conditions à ce moment-là n’étaient pas réunies pour débuter le match. On a fait un deuxième point à 20 h 15, qui était identique. »
La suite, jusqu’à la décision finale d’officialiser le report du match quelque cinq minutes avant le coup d’envoi, découle de « décisions collégiales », selon le représentant de la LFP. « On a décidé de se garder une roue de secours et de maintenir le match ouvert jusqu’au moment du protocole », a avancé le délégué. « Même si les conditions se sont très légèrement améliorées au début de l’échauffement, on était d’accord pour dire qu’elles n’étaient pas réunies pour disputer une rencontre de Ligue 1. Les deux équipes étaient d’accord pour attendre le dernier moment, jusqu’à 20 h 56. »
Rejouer le match un 23 décembre en journée ne semblait pas possible. En tout cas, l’idée n’a pas trouvé d’échos dans les camps clermontois et strasbourgeois. Et, du côté de la Ligue, on a voulu être « indulgent et ne pas reporter au lendemain », veille de réveillon de Noël.

Il faudra donc trouver une nouvelle date à ce Clermont - Racing. Ce sera forcément l’année prochaine, sans doute dans un mois de janvier déjà bien chargé. En attendant, les hommes de Julien Stéphan - qui n’a pas souhaité s’exprimer sur la décision de ce report - terminent l’année 2021 avec 26 points au compteur. Le Racing débutera 2022 par un 16e de finale de Coupe de France, le 2 janvier à Montpellier. À 16 heures et dans l’Hérault, ce serait un comble que le brouillard soit de la partie.
dna

Le Racing est-il le grand perdant de la soirée ?
Ce mercredi soir se disputait la 19ème journée du championnat de Ligue 1 ! Dernière rencontre de l’année pour le club alsacien qui se déplaçait à Clermont-Ferrand pour tenter de finir 2021 en beauté. Une rencontre qui n’a jamais débutée puisque l’arbitre de la rencontre a décidé de reporter l’opposition à une date ultérieure. La raison ? La présence du brouillard…

Les joueurs des deux équipes ont donc pu regarder le multiplex de cette dernière journée de la phase aller du championnat de Ligue 1. Difficile de dire si le Racing a réalisé une mauvaise opération ou non. Neuvième avant le coup d’envoi, le RC Strasbourg est désormais 10ème avec une journée en moins. Avec 26 points au compteur, le club alsacien compte dix points d’avance sur le barragiste, Metz et 14 points sur le dernier, Saint-Etienne. Si la rencontre s’était disputée et si la victoire avait été au bout, Strasbourg compterait 29 points et serait 6ème de Ligue 1. Mais avec des si…

Il reste désormais à savoir quand la rencontre sera reprogrammée. Et là, cela risque d’être compliqué. Toujours en lice en Coupe de France, le Racing Club de Strasbourg va donc devoir trouver une date en accord avec le club clermontois. À souligner que le Clermont Foot 63 sera impacté durant la Coupe d’Afrique des Nations avec les absences de Dossou, Allevinah et surtout, Bayo. Du côté alsacien ce seront Alexander Djiku et Habib Diallo qui partiront à la CAN dès le mois de janvier.
Alsasports
La déception pouvait se lire sur le visage des joueurs strasbourgeois ainsi que de Julien Stéphan lors de l’annonce du report. Les fans du Racing doivent également ressentir une certaine amertume à l’issue de cette décision. Malgré tout, avec 26 points en 18 journées, le RC Strasbourg a d’ores et déjà réussi sa première partie de saison.

Le délégué de la Ligue explique le report du match !
Après l’annonce du report du match entre le Clermont Foot et le Racing Club de Strasbourg, le délégué de la Ligue de Football Professionnel (LFP) présent à la rencontre est venu s’exprimer en conférence de presse pour expliquer les raisons de ce report. Selon le délégué, après un premier point à 19h15, les conditions n’étaient déjà pas réunies pour débuter la rencontre. Un deuxième point a été réalisé une heure plus tard avec le même verdict. La LFP a donc discuté avec les clubs pour avoir leurs avis sur la questions et sur une éventuelle tenue du match. Toujours selon la Ligue, ce report a été souhaité par les deux clubs qui ne voulaient pas évoluer sous cette météo.

Une date de report floue

S’il a d’abord été question de reporté le match à ce jeudi 23 décembre, l’hypothèse a rapidement été abandonnée suite à des problèmes de timing au sein des deux clubs. Le délégué de la LFP a indiqué qu’une commission devrait se réunir entre Noël et Nouvel an afin de convenir d’une nouvelle date l’année prochaine. Selon ce dernier, la rencontre sera rejouée lorsque les deux clubs auront un trou dans leur calendrier. Il est donc fort à parier que cela arrivera lorsque Strasbourg et Clermont auront terminé leur parcours en Coupe de France.
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Julien Stéphan : “Tout le monde doit être traité de la même manière”
Julien Stéphan s’est exprimé sur son équipe après l’annonce du report de la rencontre face à Clermont-Ferrand ce mercredi soir à l’occasion de la 19ème journée de Ligue 1 :

“Il y a toujours, lorsque l’on arrive à mi-saison, un noyau dur qui se dégage. Notre volonté dès le premier jour et jusqu’au dernier de la saison, ce sera de concerner un maximum de joueurs en tentant d’être le plus juste possible dans les choix que l’on fait. Tout le monde doit être traité de la même manière, tout le monde doit être considéré de la même manière. Les joueurs le ressentent ! C’est une des raisons pour laquelle il y a une excellente atmosphère dans le groupe, même si certains jouent plus que d’autres. Cela fait partie du sport de haut niveau, les règles, on ne peut pas les modifier même si tout le monde s’entraîne très bien. Quand on est entraîneur il faut faire des choix. Ces choix sont assumés et sont compris par les joueurs, ils sont souvent expliqués, cela facilite peut-être certaines choses. On continuera à faire ces choix lors de la deuxième partie de saison car nous avons le devoir d’être le plus juste envers ce groupe” !
alsasorts

Ce qui avantage Clermont, le club ayant plein de blessés.

Lacuesta a écrit:

Ce qui avantage Clermont, le club ayant plein de blessés.

Effectivement.

Ils auraient pu jouer, à VA c'était pire.

C'est vrais aussi .

dna a écrit :
Clermont-Strasbourg reprogrammés le 19 janvier
Pour Clermont-Strasbourg, rencontre comptant pour la 19e journée de L1 qui n'avait pas pu se tenir le 22 décembre en raison d'une piètre visibilité, la rencontre aura finalement lieu le mercredi 19 janvier à 19h00 au stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand.

Alsa'sports a écrit :
Pierre-Yves Hamel suspendu face au Racing
Pour avoir écopé de trois cartons jaunes en moins de dix rencontres, l’attaquant du Clermont Foot sera suspendu la semaine prochaine pour affronter Strasbourg. Pour rappel, Pierre-Yves Hamel avez joué auparavant au FC Lorient (121 matchs pour 43 buts) et avait notamment marqué face au Racing Club de Strasbourg lors de la saison 2020/2021 en ouverture du championnat (défaite 3-1 à Lorient)

Au départ j'avais un 1-2 Aujourd'hui c'est un 0-4

''onze'' de départ
Sels - Fila, Perrin, Nyamsi, Sissoko, Caci - Thomasson (cap.), Aholou, Prcic - Gameiro, Ajorque

Les remplaçants: Kawashima (g), Guilbert, Elimbi, Liénard, Bellegarde, Kandil, Diarra, Waris, Mothiba

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Karol Fila a été préféré dans le rôle de piston droit à Frédéric Guilbert, comme dimanche contre Montpellier. L'habituel titulaire du poste était rentré à la 70e, mais il doit encore ressentir sa douleur au tibia droit et son ''back-up'' polonais va enchaîner une deuxième titularisation deux fois de suite pour la première fois depuis la 2e journée et un passage par le Parc des Princes le 14 août

Dimitri Liénard débutant sur le banc, Anthony Caci va retrouver le couloir gauche où il a été performant en fin de match dimanche contre Montpellier.

En conséquence, Ibrahima Sissoko va redescendre d'un cran, comme il l'a fait à Metz le 9 janvier, et jouer en axial gauche de la charnière centrale, aux côtés de Gerzino Nyami et Lucas Perrrin

Comme Julien Stéphan l'avait précisé dimanche après son entrée en jeu convaincante, Jean-Eudes Aholou a mérité d'avoir du temps de jeu ce mercredi. A voir s'il va évoluer au poste de sentinelle, entouré d'Adrien Thomasson et Sanjin Prcic. Un poste que pourrait conserver ce dernier, Aholou glissant alors sur la gauche.

De retour de suspension, et dans un stade Gabriel-Montpied où il a déjà marqué 12 buts quand il portait les couleurs du Clermont Foot en Ligue 2, Ludovic Ajorque sera associé en attaque à Kévin Gameiro, auteur de son 5e but de la saison dimanche à la Meinau

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But 0-1 Gameiro

Gameiro part de la droite pour un appel croisé. Il est lancé idéalement par Aholou dans le dos d'Hountondji. Le Strasbourgeois file au but et pique son ballon pour lober Djoco.

0-2, finalement t'étais pas loin, Kévin ayant encore loupé 2 occasions des grands magasins mais met un but plus difficile. Comprenne qui pourra, 2e attaque du championnat !

Contre une équipe décimée et en plus un but CSC il n’y a pas lieu de fanfaronné

Oui en plus Kévin n'a loupé qu'une seule occasion évidente, la tête sur corner, sinon les deux autres même Lewandowski ne les mettait pas. Et Clermont a eu plein de buts attendus, beaucoup de tirs cadrés.