Vendredi le 14/10/2022 à 21h

Deux suspendus à Lille
Remonté au 7e rang à la faveur de son court succès à domicile dimanche soir face à Lens (1-0 grâce au 7e but de l’avant-centre international canadien Jonathan David), le LOSC se présentera à la Meinau sans son défenseur polyvalent Bafodé Diakité, ni son milieu offensif Angel Gomes, suspendus pour une accumulation de cartons jaunes.

L’absence de l’Anglais devrait entraîner la titularisation à la baguette du jeu lillois de Rémy Cabella, le meilleur passeur des Dogues (4 passes décisives) resté sur le banc durant le chaud derby du Nord.
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Le Racing a une marmite à refaire bouillir
Après avoir enfin renoué avec le succès dimanche à Angers (2-3), le Racing va tenter d’enchaîner par une autre “première” cette saison : vaincre à la Meinau. Y parvenir contre les gros bras lillois serait un bel exploit ce vendredi (21h) en ouverture de la 11e journée de Ligue 1.
Qui se souvient de cette extension d’Adrien Thomasson à l’entrée de la surface, sur un centre millimétré de Maxime Le Marchand, avec un ballon à la trajectoire tendue filant sous la barre transversale ? Plus grand monde, certainement, tant ce but synonyme de dernier succès à domicile remonte à loin.

À Strasbourg, on est resté calme dans la difficulté
C’était pile-poil il y a cinq mois, le 14 mai, pour la venue de Clermont (1-0). On jouait l’avant-dernière journée du championnat 2021-2022. Le kop rêvait encore en chœur de « kiffer l’Europe avec [ses] potes », avant de déchanter une semaine plus tard à Marseille (défaite 4-0) lors du baisser de rideau qui a laissé le Racing à la sixième place, aux portes des coupes continentales.

Depuis cette douce soirée de printemps, la Meinau n’a plus eu l’occasion de s’enflammer. Aux plus beaux jours, le petit chaudron alsacien est retombé en température de manière inattendue.

Du coup, les adversaires ont pris l’habitude d’y faire leur propre tambouille. Monaco et Rennes sont repartis sans régler l’addition, mais avec les couverts en argent sous forme de trois points. Moins gloutons, Reims, Nantes et Clermont ont accepté de faire fifty-fifty avec leurs hôtes devenus si accueillants.

Il n’empêche, en cinq matches à la maison, les Bleus n’ont toujours pas gagné. Ailleurs en France, pareille disette aurait provoqué de grands remous. En quelques jours, Bosz (Lyon), Furlan (Auxerre), Der Zakarian (Brest) et, encore ce jeudi, Garcia (Reims) ont sauté pour bien moins que ça…

Mais à Strasbourg, on est resté calme dans la difficulté, que ce soit dans les bureaux, le vestiaire et les gradins. Thomas Delaine, l’ex-latéral messin, disait ainsi dimanche sa gratitude de ne « pas avoir entendu un sifflet » tomber des tribunes, même les jours de défaite.
La patience des acteurs et l’indulgence des spectateurs ont donc fini par être récompensées. Sans son entraîneur Julien Stéphan, rattrapé par le Covid, ni son meilleur buteur des trois dernières saisons, Ludovic Ajorque, dont la date de retour est sans cesse ajournée en raison de sa blessure au sternum, le Racing a fini par retrouver le chemin du succès à Angers (2-3) au soir de la 10e journée. « J’espère que c’est le début d’une série, il ne faudra en tout cas pas s’en contenter », a vite réagi le technicien du Racing après avoir quand même savouré cette première qui se faisait attendre.

« Il faut avoir la capacité d’enchaîner »
En Anjou, ses joueurs et son adjoint Mathieu Le Scornet tenaient peu ou prou le même discours, les visages étant plus marqués par le soulagement qu’illuminés par la joie.

« C’est très bon signe dans la mentalité, apprécie un Stéphan testé négatif ce jeudi et donc de retour sur le pré pour la dernière séance d’entraînement On sait que notre nombre de points est insuffisant. On ne rattrapera pas ceux que l’on a perdus, mais il faut avoir la capacité d’enchaîner. »
Le problème, puisqu’il y en a toujours un, est que Lille, une des bêtes noires attitrées des Bleus (*), développe exactement la même logique. Les Dogues ne peuvent pas non plus se contenter du succès de prestige dimanche dans le derby contre les ex-invincibles de Lens – 1-0, but sur penalty de l’homme en forme Jonathan David –, eux qui oscillent selon une courbe sinusoïdale parfaite entre victoire et défaite depuis août. « Ça doit être dans notre ADN de gagner tous les matches, l’objectif est d’aller chercher une place européenne », a martelé le président Olivier Létang, parlant plus fort que son entraîneur Paulo Fonseca à l’issue du derby.

Au Racing, on ne se trompe pas sur la qualité de la marchandise. Même si le LOSC pointe encore à sept longueurs du podium, Stéphan voit « une équipe joueuse, dynamique et agressive dans le bon sens du terme ». Question niveau de jeu, le coach la met « à peu près à égalité avec Rennes ». Or, les Bretons sont les derniers visiteurs en date à avoir raflé la mise en Alsace (1-3).
Mais début octobre, les Bleus n’avaient pas encore fait sauter le verrou psychologique du premier succès. « Ce gros morceau lillois, c’est bien de pouvoir l’aborder en ayant gagné le dernier match », confirme Stéphan, conscient que son équipe devra « franchir encore plusieurs caps, notamment dans l’intensité, pour pouvoir lutter ». La Meinau, elle, n’attend qu’une étincelle pour rallumer le feu sous la marmite. Histoire de faire frémir le waterzooi ou la carbonnade des Ch’tis…

(*) La saison passée, le LOSC et l’OM sont les seules équipes à avoir battu le Racing à l’aller comme au retour.
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L’adversaire du Racing : Lille sur courant alternatif
Si ses prestations ont dans l’ensemble été consistantes, le LOSC n’a néanmoins jamais enchaîné deux succès cette saison. Depuis huit journées, il alterne même victoires et défaites avec une “constance” dont il se passerait volontiers.
« Je n’ai pas d’explication, si ce n’est que nos adversaires nous ont parfois posé des problèmes ». Au moment d’analyser les résultats irréguliers de son équipe, l’ailier lillois Jonathan Bamba, qui retrouve cette saison des statistiques plus conformes à son statut (3 buts, 3 passes décisives), a bien été en peine de fournir des éléments vraiment tangibles ce jeudi face à la presse.
En dix journées, le LOSC, champion de France en 2021, mais décevant 10e un an plus tard, n’a jamais gagné deux fois de suite. Depuis huit rencontres, il alterne même, avec une constance qui n’est pas celle qu’il recherche, victoires et revers (4 chacun), au bout de prestations souvent correctes, mais une fois sur deux infructueuses.

À Lorient le 2 octobre, les joueurs de l’entraîneur portugais Paulo Fonseca, successeur d’un Jocelyn Gourvennec limogé à l’intersaison, se sont notamment inclinés 2-1 à la 87e minute alors qu’ils évoluaient à onze contre dix depuis la 62e. « Ils ont perdu, mais ont été très performants et ont eu suffisamment de situations et de qualité pour l’emporter », nuance le coach strasbourgeois Julien Stéphan.

David est en avance
Le club nordiste n’en débarquera pas moins ce vendredi à la Meinau boosté par son derby victorieux de dimanche contre Lens, grâce à un penalty de Jonathan David à la 44e , après que l’avant-centre de l’autre Racing, Florian Sotoca, en a raté un dès la 15e , stoppé par le jeune portier Lucas Chevalier (1-0).
Avec sept buts et deux passes, le buteur international canadien arrivé en 2020 est en avance sur ses temps de passage de 2020-2021 (13 buts) et 2021-2022 (15).

José Fonte et ses partenaires ont ainsi lavé l’affront de leur funeste trilogie de 2021-2022 face au rival artésien (0-1 et 1-2 en Ligue 1, 2-2, 3-4 aux tirs au but en 16es de finale de Coupe de France) et se sont hissés à la 7e place.

Ils en ont aussi profité pour signer leur premier clean-sheet , eux qui avaient jusqu’alors encaissé deux buts par match (18 en 9 journées). Une vilaine moyenne à relativiser toutefois, après le 1-7 concédé contre le PSG le 21 août au stade Pierre-Mauroy. Ce jour-là, les Dogues avaient eu le tort d’ouvrir le jeu et, malgré eux, les vannes, des Parisiens à l’efficacité clinique les ayant punis de leur témérité.

Bamba : « À la Meinau pour gagner »
Du reste, si David et consorts ont chuté à quatre reprises, ils n’ont perdu que contre des “Européens” (1-7 contre Paris, 1-2 devant Nice et 2-1 à Marseille) et chez l’épatant dauphin surprise du PSG, Lorient.

À Strasbourg, ils viendront « à 100 %, dans l’esprit d’aller chercher les trois points », selon Bamba. « On y va pour gagner et faire une très grosse performance à la Meinau où ce n’est jamais facile. À nous de répondre présent pour enchaîner une série positive et remonter au maximum au classement. »

Ce dernier défi est cependant loin d’être gagné d’avance. Car après leur visite en Alsace, l’ex-Racingman Jonas Martin et les siens affronteront trois autres de leurs rivaux dans la course à l’Europe. Ils recevront Monaco, remonté en 5e position après ses cinq victoires de rang, iront à Lyon, 8e , qui vient de virer Peter Bosz au profit du champion du monde 1998 Laurent Blanc, avant d’accueillir coup sur coup Rennes, 6e et invaincu depuis six journées (4 succès, 2 nuls), et Angers, 17e , pour l’ultime échéance avant la Coupe du monde.

C’est dire si pour eux, le voyage à la Meinau est un virage à bien négocier avant les tournants suivants.
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Le Racing veut enchaîner face à sa bête noire lilloise
Victorieux pour la première fois de la saison en Ligue 1 à Angers dimanche (3-2), le Racing n'a pas le temps de savourer ce précieux succès qui l'a sorti de la zone rouge. Il reçoit en effet ce vendredi (21h) une équipe de Lille remontée à la 7e place et contre qui il n'a pas gagné depuis neuf rencontres.
Le contexte : le Racing est libéré d'un poids
Ça y est, le Racing a enfin décroché sa première victoire en Ligue 1 cette saison. Il a fallu pour cela attendre la 10e journée du championnat, et un déplacement à Angers dimanche, pour que les Strasbourgeois mettent fin à une période de disette qui s’étirait depuis le 14 mai, lors de la 37e et avant-dernière journée de l’exercice précédent.

Victorieux (3-2) sans leur coach Julien Stéphan – rattrapé dans la nuit de samedi à dimanche par le Covid –, les Racingmen sont sortis de la zone rouge (14es, 8 points) et voudront enchaîner ce vendredi soir (21h) afin de fêter un premier succès devant leur public à qui – à l’instar de Thomas Delaine – ils ont dédié « 50% » de leur succès angevin.

Le problème, c’est qu’ils vont croiser une des bêtes noires du club depuis sa remontée en Ligue 1. Le Racing reste en effet sur une série de neuf matches sans succès contre Lille (3 nuls, 6 défaites), sa dernière victoire remontant à août 2017 à la Meinau (3-0). Le LOSC est en plus le club contre lequel Julien Stéphan a le plus perdu depuis qu’il coache en Ligue 1 (4 défaites, 1 victoire, 2 nuls).

Malgré un parcours irrégulier depuis le début de championnat – les hommes de Paulo Fonseca ayant alterné victoires (5) et défaites (5) –, le coach place son adversaire « au même niveau que Rennes » en termes de dangerosité. « C’est une équipe agressive dans le bon sens », estime également Julien Stéphan.

Les Lillois restent sur une victoire, acquise de haute lutte à domicile dans le derby contre Lens dimanche (1-0), et pointent à la 7e place derrière… Rennes, qui a profité de la sévère expulsion de Gerzino Nyamsi pour s’imposer 3-1 à la Meinau le 1er octobre.
L’info du jour : Julien Stéphan n’est plus positif au Covid
Comme il l’avait indiqué la veille en conférence de presse, Julien Stéphan s’est fait tester ce jeudi matin pour savoir s’il est encore positif au Covid. Le technicien a reçu le feu vert et il était présent lors de la séance d’avant-match à 17 heures, un peu plus en bord de terrain qu’à l’accoutumée et laissant son adjoint Mathieu Le Scornet diriger l’entraînement. Julien Stéphan a toutefois précisé qu’il allait « refaire un test demain matin (vendredi) pour avoir la confirmation » qu’il est réellement négatif au Covid et peut coacher la rencontre contre Lille.

Kévin Gameiro, qui a ressenti une douleur à l’adducteur gauche dimanche à Angers au point de préférer sortir à la mi-temps, s’était entraîné à part mercredi et avait testé sa cuisse sur la pelouse. Ce jeudi, il a participé à une grande partie de la séance, ne prenant pas part à l’opposition. « C’est ce qui était prévu », a précisé Julien Stéphan, qui l’a convoqué dans le groupe de 20 joueurs. S’il pourrait commencer sur le banc et laisser sa place en attaque à Adrien Thomasson, l’avant-centre n’a pas semblé diminué, même si ses frappes tentées l’étaient plus souvent du gauche.

A noter dans le groupe, le retour de Lebo Mothiba, touché au quadriceps durant la trêve. Karol Fila, qui souffre des adducteurs, est lui forfait.
Le duel : Habib Diallo vs Jonathan David
Meilleurs buteurs respectifs de leurs clubs – impliqués tous deux dans la moitié des buts de leurs formations (buts et passes compris) -, Habib Diallo et Jonathan David sont sur des bases plus élevées que la saison passée.

L’attaquant sénégalais du Racing (27 ans) a en effet inscrit 5 buts en 10 journées, quand il avait trouvé trois fois le chemin des filets en 31 rencontres, soit un but tous les trois matches. Habib Diallo a marqué un but lors de chacun des trois derniers matches du Racing.

Le Canadien du LOSC en est déjà à 7 réalisations, agrémentées de deux passes décisives (autant que la saison passée), atteignant au quart du chemin près de la moitié des buts inscrits sur l’exercice 2021/2022 (15 buts). Il pointe en quatrième position du classement des buteurs, juste derrière le trio Kylian Mbappé (PSG), Terem Moffi (Lorient), Neymar (PSG), huit buts chacun. Comme Diallo, il a marqué un but lors de chacun des trois derniers matches du LOSC.
Le chiffre : 1
Lille n’a remporté qu’un seul de ses 6 derniers déplacements chez une équipe de la seconde moitié de classement (2 nuls, 3 défaites), à Ajaccio le 26 août 2022 (3-1).
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Il faut gagner.

3-1

: la vilaine rechute
Ce vendredi à la Meinau, le Racing a pris une leçon contre Lille et subi sa plus grosse défaite de la saison (0-3). Une rechute inquiétante quelques jours après avoir fait renaître l’espoir avec sa première victoire. Pour ceux qui en doutaient encore, le seul objectif sera le maintien.
Et de six. Pour la sixième fois de la saison, le public de la Meinau s’est déplacé en nombre – encore à guichets fermés – les cœurs emplis d’espoir, puis s’en est retourné chez lui la tête basse, avec moult interrogations et toujours un peu plus de dépit.

Pour la première fois aussi, les Bleus ont complètement déjoué. Leur bête noire lilloise, équipe contre laquelle ils ne gagnent presque jamais – une seule fois en dix oppositions depuis leur remontée en Ligue 1 –, les a tordus comme personne n’y était parvenu avant cette 11e journée.
Pourtant, le crachin à l’anglaise ne refroidit ni les ardeurs du public, ni l’envie du Racing de bousculer les Dogues. L’entame des hommes de Julien Stéphan est cohérente, avec un bloc compact et un pressing haut qui empêche les Nordistes de s’installer dans le match.

Matz Sels a retardé la punition
Malgré l’activité de Bellegarde, les Alsaciens sont totalement inoffensifs. Si Gameiro, longtemps incertain en raison d’une gêne à l’adducteur gauche depuis la victoire à Angers (2-3), tient finalement sa place aux côtés de Diallo, ils ne parviennent pas à s’approcher du but de Chevalier.

Leur seule ébauche d’occasion de la première période, une ouverture de Bellegarde par-dessus la défense, est annihilée en raison d’un contrôle trop long de Diallo (17e ).

Pour espérer déstabiliser une équipe qui vise l’Europe, mais qui n’avait pas encore réussi à enchaîner deux victoires de suite, c’est évidemment trop peu. D’autant que Jonathan David, le “monsieur plus” du LOSC, commence à peser sur la défense et provoque coup sur coup des fautes de Le Marchand et de Prcic, tous deux avertis.

Stéphan : « Est-ce qu’on a les moyens de nos ambitions ? »
Moins précis techniquement, à l’image d’un Ibou Sissoko trop brouillon, le Racing commence aussi à rendre beaucoup de ballons dans des zones où Ounas et Cabella transforment la moindre offrande en danger immédiat.

Il faut alors déjà un grand Sels pour éviter que Cabella n’ouvre le score, sur une passe de Bamba (30e ). En échec devant l’international belge, l’ex-Montpelliérain va en revanche débloquer la situation quelques minutes plus tard.

Son centre en retrait dans la surface est destiné à Ismaily. Plus prompt sur le ballon, Le Marchand l’enlève d’un tacle a priori propre. Sauf que le Brésilien exécute un salto par-dessus le défenseur. M. Pignard y voit une faute et désigne le point de penalty. Jonathan David fait tourner son compteur buts (0-1, 41e ).
Les Strasbourgeois ne le savent pas encore, mais en concédant leur troisième penalty de la saison, après ceux à Nice et à Montpellier, ils ont déjà tout perdu. D’autant qu’ils perdent pied, à l’image d’un Le Marchand sorti de son match et remplacé à la mi-temps.

L’inévitable Sels évite le break devant David (45e +3, 58e ), mais ne fait que repousser la punition. Parce que l’attaquant canadien décide de devenir seul meilleur buteur de Ligue 1 (0-2, 76e ) avec 9 réalisations, devant les stars parisiennes Neymar et Mbappé. Parce qu’un Weah sorti du banc donne deux ballons décisifs, le second à Cabella (0-3, 80e ). Le Racing est K.-O. debout.

« Il faut avouer que l’on est tombé face à une équipe beaucoup plus forte que la nôtre, dit Julien Stéphan. On n’a pas les armes pour lutter contre ce genre d’adversaire sur la durée. Lille a pris l’ascendant dans la maîtrise technique et le domaine athlétique. Après, il y a un vrai questionnement. Est-ce qu’on a les moyens de nos ambitions ? »

Ce vendredi, la réponse est négative. Ses hommes n’ont pas vu le jour. Même s’ils ne rencontreront pas tous les week-ends un adversaire aussi fort, ils devront montrer autre chose pour espérer se maintenir en Ligue 1, le seul objectif qui vaille.
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Sans ce péno inexistant Lille ne marque pas. Ceci dit Strasbourg n'a quasiment pas eu d'occasion. Dagba et Sissoko furent catastrophiques, Djiku et Nyamsi à la rue. L'entraîneur doit changer complètement de tactique face à des clubs qui ont 5 fois son budget. Aucun centre n'arrivait dans leur surface !