Samedi le 5/11/2022 à 17h

Un match spécial pour Ajaccio face à Strasbourg !
Ce samedi à 17 heures, le club corse d’Ajaccio accueillera le Racing Club de Strasbourg à l’occasion de la 14e journée de Ligue 1. Une rencontre particulière pour les Ajacciens puisqu’il s’agira de leur 500e match dans l’élite du football français. Une rencontre importante pour les deux formations. En cas de succès des hommes de Julien Stéphan, le Racing repousserait l’ACA à 5 points, tandis qu’en cas de défaite, Ajaccio passerait devant Strasbourg…
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Le Racing face à son défi corse
Requinqué moralement par ses deux retournements de situation à Toulouse puis contre Marseille, le Racing (17e) se rend ce samedi à Ajaccio (19e), où il n’a plus gagné en dix confrontations depuis août 1972. Pour se donner de l’air, il doit pourtant ramener la victoire chez un promu qui n’a pas encore connu les joies du succès à domicile.
Le contexte : sortir de la zone rouge
S’il a réussi à faire chavirer la Meinau samedi dernier en arrachant le nul (2-2) sur une volée d’anthologie de Kévin Gameiro dans les arrêts de jeu, le Racing est retombé dans la zone rouge après ce septième nul de la saison (un ‘’record’’ partagé avec Reims cette saison).

Un retour à la 17e place qui est aussi la conséquence du revers 1-0 le lendemain de l’AC Ajaccio à Auxerre dans le duel des promus. Les Bourguignons, désormais dirigés par Christophe Pelissier, sont ainsi remontés à la 16e place – avec 12 points, deux longueurs devant le Racing – avant leur déplacement ce vendredi à Troyes (12e, 13 points).

L’ACA d’Olivier Pantaloni ferme la marche de la Ligue 1 avec huit points, en compagnie d’Angers, devancé à la faveur d’un moins mauvais goal-average (-12 contre -17). Les Strasbourgeois seraient donc bien inspirés de ramener de Corse leur deuxième succès de la saison, moins d’un mois après le premier décroché à … Angers (3-2). D’autant plus que Reims (13e, 13 points) et Nantes (15e, 12 points) s’affrontent le lendemain.
L’info du jour : Djiku et Liénard dans le groupe
Si Julien Stéphan n’était pas spécialement inquiet, l'entraîneur du Racing avait indiqué que la dernière séance, ce vendredi après-midi, avant le départ à Ajaccio serait « le juge de paix » pour Dimitri Liénard, touché à une cheville mercredi, et dans une moindre mesure pour Alexander Djiku, qui a repris pleinement avec le groupe jeudi, comme Karol Fila (le défenseur polonais est encore en phase de reprise après une pubalgie).

Les deux joueurs ont participé normalement à la séance d’avant-match devant quelque 200 personnes. Ils font donc tous deux partie des 20 joueurs appelés par Julien Stéphan pour partir en Corse. Un groupe sensiblement identique à celui du match contre Marseille, Alexander Djiku remplaçant numériquement Ibrahima Sissoko, qui n’était pas entré en jeu contre l’OM et a été opéré de la cheville en début de semaine après avoir passé une arthroscopie.

Le coach strasbourgeois devrait donc réintégrer Djiku dans la charnière centrale, aux côtés de Nyamsi et Le Marchand. L'international ghanéen devrait même hériter du brassard de capitaine, Delaine tenant la corde dans le couloir gauche de la défense aux dépens de Liénard. Côté droit, Pierre-Gabriel, en balance avec Dagba, part avec une longueur d'avance.

Au milieu, l'indispensable Jeanricner Bellegarde (13 titularisations en autant de journées, les neuf derniers matches joués en intégralité), Sanjin Prcic et Adrien Thomasson devraient composer le trio, Julien Stéphan ne semblant pas disposé à jouer avec deux récupérateurs comme contre Marseille.

Devant, la doublette Kévin Gameiro - Habib Diallo devrait être plebiscitée. Lebo Mothiba et Ludovic Ajorque piaffent d'impatience, mais ils sont encore un peu justes pour débuter. Leur énergie pourrait s'avérer précieuse en cours de match, comme ce fut le cas à Toulouse et contre Marseille.
Le chiffre : 2
Depuis son retour en Ligue 1, le Racing ne s’est imposé que deux fois chez un promu : le dernier succès date de la saison passée (1-0 à Clermont en match en retard le 19 janvier), le premier remonte à l’exercice 2020/2021 à Lens (1-0) le 9 janvier. Lors des 10 autres déplacements, il est revenu avec 3 nuls et 7 défaites. Cette saison, il a perdu à Auxerre (1-0) lors de la 4e journée le 27 août et a arraché le match nul à Toulouse (2-2) lors de la 12e journée le 23 octobre.
dna

Les chiffres-clés d’Ajaccio-Racing
Le saviez-vous ? Depuis son retour en Ligue 1 en 2017/18, le Racing n’a gagné que 2 de ses 12 déplacements chez des promus dans l’élite. On passe en revue les chiffres-clés du déplacement des Strasbourgeois à Ajaccio.
0. L’AC Ajaccio n’a remporté aucun de ses 10 derniers matches dans l’élite contre le Racing (6 nuls, 4 défaites), s’imposant pour la dernière fois en mai 1971 (4-0 à domicile).

1. Les hommes de Julien Stéphan n’affichent qu’une seule victoire après 13 matches de Ligue 1 cette saison, ne faisant pire à ce stade de la compétition qu’en 1951/52 et 2005/06 (aucun succès et une relégation à chaque fois en fin d’exercice).

2. Depuis son retour en Ligue 1 en 2017/18, Strasbourg n’a gagné que 2 de ses 12 déplacements chez des promus dans l’élite (3 nuls, 7 défaites). Les Bleus ont aussi échoué à l’emporter lors des 2 précédents cette saison (défaite 1-0 à Auxerre et match nul 2-2 à Toulouse).

3. L’attaquant strasbourgeois Lebo Mothiba a trouvé le chemin des filets lors de ses 2 derniers matches de Ligue 1 (1 but à Toulouse le 23 octobre et 1 but contre Marseille le 29 octobre), mais n’a plus connu la passe de 3 depuis septembre-octobre 2018 (4 buts lors de 3 matches d’affilée). Il a inscrit ses 2 derniers buts dans l’élite en sortie de banc.
dna

L'équipe probable du Racing

Sels – Pierre-Gabriel, Djiku (cap), Nyamsi, Le Marchand, Delaine – Thomasson, Prcic, Bellegarde – Diallo, Gameiro.

Remplaçants : Kawashima (g), Pierre-Gabriel, Perrin, Doukouré, Liénard, Aholou, Diarra, Mothiba, Ajorque.

Absents : Kandil (pied), Fila (reprise), Risser (g), D. Jean (choix).

dna

Le onze de départ du Racing:
Sels - Pierre-Gabriel, Djiku (cap), Nyamsi, Le Marchand, Delaine, Prcic, Bellegarde, Gameiro, Diallo, Ajorque

But 0-1 Bellegarde !

Une faute de main est sifflée contre Ismaël Diallo, aux prises avec Ajorque et Gameiro devant sa surface de réparation. Le coup franc de Strasbourg est tiré du droit par Bellegarde à vingt mètres, en plein lucarne droite avec sa frappe enroulée !

But 0-2 Gameiro

Depuis sa ligne défensive, le capitaine Djiku adresse une relance aérienne impeccable qui atterrit sur la poitrine de Gameiro, à l'entrée de la surface de l'AC Ajaccio. Le numéro 9 se défait de Vidal et creuse le break d'un lob délicieux du droit !

Pierre-Gabriel est lui averti pour une faute sur Koné qui tentait de le déborder côté gauche

penalty. pour Ajaccio

1-2 Belaïli

Carton jaune pour Thomas Delaine (RCSA)

But 2-2 El Idrissy

Pierre-Gabriel perd la balle devant Hamouma, qui perce, transmet à Belaïli qui relaie vers El Idrissi... la frappe de l'attaquant ajaccien se loge sous la transversale de Sels!

2 buts en une minute de la plus faible attaque de L1. Bravo !

Le penalty est validé

But 3-2 Belaïli !

Youcef Belaïli revient toiser Mats Sels sur penalty... et le trompe à nouveau du droit ! L'AC Ajaccio prend l'avantage, après avoir été mené de deux buts

But 4-2 Nouri

Belaïli fait tourner Djiku en bourrique et centre pour Nouri... seul devant le but, il ne laisse aucune chance à Sels de la tête

Là c'est la L 2 assurée. Ajaccio est nul.

Thomas Delaine est remplacé par Dimitri Liénard

Averti par un carton jaune, Ronaël Pierre-Gabriel est remplacé par Colin Dagba

Et Ludovic Ajorque est remplacé au sein de l'attaque par Lebo Mothiba,

Carton jaune pour Maxime Le Marchand (RCSA).

Penalty pour l'ACA !

Pas de triplé pour Belaïli
L'attaquant Youcef Belaïli ne convertit pas son penalty ! Sa frappe pied droit a fui la lucarne correspondante, le score reste figé à 4-2 au stade François-Coty !

Derniers changements pour le Racing: Perrin pour Le Marchand, Thomasson pour Prcic

Belaïli est remplacé sous les applaudissements du stade François-Coty par Bayala

Carton jaune pour Clément Vidal (ACA), auteur d'un tacle à retardement sur Lebo Mothiba.

le rouge à Vidal qui était dernier défenseur

Romain Hamouma est remplacé par Mickaël Alphonse pour le deuxième changement de l'AC Ajaccio.

le capitaine Mathieu Coutadeur est remplacé au milieu de terrain par Thomas Mangani...

Riad Nouri est remplacé par Yoann Touzghar, toujours pour l'ACA.

Cinq minutes additionnelles sont annoncées.

Avertissement à Dagba, coupable d'avoir stopper un contre ajaccien avant le rond central.

Coup de sifflet final
Ajaccio crée la sensation avec son premier succès de la saison à domicile, contre Strasbourg qu'il n'avait plus battu en L1 depuis 1971. La recrue Belaïli a brillé (doublé, passe décisive, penalty obtenu) pour la formation corse qui a enflammé le premier acte. L'expulsion de Vidal n'a rien changé.

4-2

le Racing est la première équipe à s'incliner cette saison.

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Alors qu’ils menaient 2-0 en 20 minutes, les Strasbourgeois ont coulé à Ajaccio (4-2)

Auteur d’une entame de match quasi parfaite (17′, 0-2), le Racing a complètement sombré sur la pelouse d’Ajaccio (4-2).

“Agir au lieu de réagir”, tels étaients les mots de Ludovic Ajorque, jeudi en conférence, à 48 heures d’un déplacement important en Corse pour affronter Ajaccio. Cela n’a pas manqué puisque les Strasbourgeois, qui restaient sur deux matches à réaction contre Toulouse (2-2) et Marseille (2-2), sont entrés de la meilleure des manières dans leur rencontre contre l’avant-dernier de la Ligue 1 au départ de cette 14e journée de championnat. Sur un coup franc sifflé aux vingt mètres après une faute de main du défenseur corse Ismaël Diallo aux prises avec Ajorque et Kevin Gameiro, Jeanricner Bellegarde se charge d’expédier le ballon, d’une frappe enroulée du pied droit, dans la lucarne droite de Benjamin Leroy (6′, 0-1). Le milieu strasbourgeois en profite pour inscrire son premier pion de la saison.

Gameiro double la mise

Après avoir concédé l’ouverture du score sur le premier tir de la partie, les Ajacciens se reprennent devant leur public du stade François-Coty, mais se heurtent à une rigoureuse défense alsacienne qui laisse sagement passer ce temps fort pour refaire mal aux locaux. Sur un somptueux lob inventé par Gameiro, mis dans les meilleures dispositions par une relance aérienne de son capitaine Alexander Djiku, de retour en charnière centrale, le Racing se met à l’abri (17′, 0-2). Mais ce qui aurait pu être un long fleuve tranquille pour les Bleus va tourner au fiasco.

Trois pénaltys pour Ajaccio

En l’espace de sept minutes surréalistes, les hommes de Julien Stéphan vont complètement sombrer. Sur une faute de main de Thomas Delaine dans sa surface, Youcef Belailli se voit offrir un pénalty. L’Algérien ouvre son pied droit, attend que Matz Sels plonge, et trompe le portier belge en tirant plein axe (1-2, 33′). Et sur l’engagement qui suit, une perte de balle de Ronaël Pierre-Gabriel, côté droit, permet aux hommes d’Olivier Pantaloni d’égaliser dans la foulée. Le premier buteur ajaccien lance Romain Hamouma qui déborde et trouve Mounaïm El Idrissy dans l’axe. D’une frappe en pivot, l’attaquant français foudroie le gardien strasbourgeois dans sa lucarne droite (34′, 2-2).

Et ce n’est pas fini. Un second pénalty en faveur d’Ajaccio, sur une nouvelle faute de Delaine, est transformé par… Belailli (3-2, 40′). Juste avant le retour aux vestiaires, comme si cela ne suffisait pas, l’ancien Brestois trouve Riad Nouri qui fait le break de la tête (45+3, 4-2). Impuissants en seconde mi-temps, Maxime Le Marchand et ses partenaires auraient même pu voir l’addition être encore plus corsée si Belailli n’avait pas manqué le troisième pénalty de la partie en faveur d’Ajaccio (63’). L’expulsion du défenseur ajaccien, Clément Vidal, après avoir fauché Mothiba qui partait seul au but (79′), n’y fera rien. Les Corses (17es) passent devant des Strasbourgeois désormais 18es qui, selon les résultats de Brest (19e) et Angers (20e) dimanche, pourraient se retrouver derniers. Ce n’était pas le moment de sombrer.
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La honte totale. Le président et l'entraîneur doivent démissionner.

Lacuesta a écrit:

La honte totale. Le président et l'entraîneur doivent démissionner.

Surtout le président car c'est lui qui dirige le recrutement

L'entraîneur aussi, les joueurs se font voler par l'arbitre à chaque match et ils ne protestent JAMAIS. Là TROIS pénos INEXISTANTS (sur le premier l'ajaccien est hors-jeu) + un but annulé à Djiku pour une faute inventée sur le gardien. Pas le moindre début de révolte. Et toujours son système débile à 5 "défenseurs" qui jouent la ZONE. Eh la zone c'est le club qui s'y trouve : celle de la relégation ! Suis triste pour les supporters vraiment qui se sont fait attaquer à la sortie du stade avec la bénédiction des forces de "l'ordre" et donc je comprends (un peu) l'arbitre.
Ceci dit la LFP vole Strasbourg depuis le siècle dernier, c'est une habitude. Avec ce qui reste de l'Europe, on devrait pouvoir jouer en 2e division allemande, nan ?
En cas de défaite corse, y aurait eu des morts ?!

Cauchemar sur l’île de beauté pour le Racing
Le Racing était venu ce samedi à Ajaccio dans l’idée de se rassurer. Il en est reparti avec une raclée mémorable (4-2) et une montagne de questions. Comment les Bleus ont-ils pu sombrer en un quart d’heure alors qu’ils menaient de deux buts ? Incompréhensible…
En ce premier week-end de novembre, il aurait peut-être fallu se méfier des apparences. Dans le golfe d’Ajaccio, où quelques audacieux ont piqué une tête, le soleil était trop généreux, la température trop clémente, la vie trop douce pour déceler un danger imminent.

Au stade François-Coty, en fin d’après-midi, le Racing s’est ainsi laissé bercer d’illusions. Il a cru, peut-être naïvement, qu’une mise en route tonitruante ponctuée de deux fort jolis buts – le coup franc de Bellegarde en pleine lucarne (0-1, 6e ), le ballon piqué de Gameiro lancé dans le dos de la défense (0-2, 17e ) – allait suffire à envoyer par le fond le promu ajaccien, pire équipe de Ligue 1 à domicile avec son petit point glané et ses deux buts inscrits jusque-là en six apparitions.
Quinze minutes en enfer
« On avait fait une entame de match rêvée, exactement celle que l’on avait imaginée, raconte Julien Stéphan. On avait un bon placement sur le terrain, une bonne organisation générale, on a su mettre de la pression et on a piqué comme il le fallait et quand il le fallait. »

À ce moment du match, les Corses sont à la rue. Et leurs ultras – l’Orsi Ribelli – qui fêtent leurs vingt ans, n’y croient déjà plus vraiment. En dehors d’une frappe plein axe de Vincent Marchetti que Matz Sels capte sans difficulté (27e ), les Ajacciens sont muselés.

Et puis soudain, tout s’écroule dans un fracas inouï. Une main baladeuse de Thomas Delaine provoque un premier penalty que Youcef Belaïli transforme en force (1-2, 33e ). Sur la remise en jeu, Ronaël Pierre Gabriel se fait subtiliser un ballon qui finit cinq secondes plus tard au fond des filets alsaciens, sur une frappe en pivot de Mounaïm El-Idrissy (2-2, 34e ).
« On s’est liquéfiés après leur premier but »
« On a profité du coup de bâton que Strasbourg a pris sur la tête, dit Olivier Pantaloni, le coach de l’ACA. Pour eux, ça devait être un grand soulagement de mener de deux buts. Mais nous voir ainsi revenir avec un stade qui pousse, ça a dû être dur. »

La difficulté en question s’est instantanément transformée en panique générale. Avec de longs ballons joués dans le dos de la défense, les vagues rouges et blanches ont tout emporté : la maîtrise collective, le plan de jeu, la confiance…

« Le match a tourné en une minute, déplore Stéphan. On s’est liquéfiés après leur premier but. Puis cette égalisation sur l’engagement, c’est incompréhensible… On avait le sentiment que dans cette période-là, à chaque fois qu’ils attaquaient, ils pouvaient marquer un but. Et c’est ce qu’ils ont fait. »

En quinze minutes, montre en main, le Racing a donc encaissé quatre buts en y ajoutant le second penalty concédé par Delaine face à Belaïli (3-2, 40e ), puis cette tête à bout portant de Riad Nouri, oublié de tous, sur un centre de l’intenable ailier algérien (4-2, 45e +3).

À chaud, l’entraîneur des Alsaciens pointait « la fragilité et la fébrilité de la défense » qui vient d’encaisser 18 buts sur les sept derniers matches. « Prendre autant de buts, quand ça dure et ça se répète, ça devient compliqué et ce n’est plus du hasard », fustige-t-il.
Si le ton est monté dans le vestiaire à la pause entre les joueurs, cela n’a pas suffi à revenir dans le match, contrairement aux deux dernières sorties à Toulouse et contre Marseille (2-2). Pire, un troisième penalty aurait même pu alourdir la note, mais Youcef Belaïli, le héros du jour, a eu le bon goût de le rater.

Toujours est-il que le Racing est dans de sales draps. Dépassé par les Ajacciens et largué dans les profondeurs du classement, il n’a désormais plus qu’une occasion avant la trêve internationale pour relever la tête. Ce sera dimanche prochain (17h) contre Lorient.

« Il faudra surtout faire un gros match pour nos supporters, conclut Julien Stéphan, qui considère que son cas personnel n’est pas important. Ils sont venus en nombre, on les a déçus. Pour eux, on se doit d’avoir de l’orgueil et de la fierté, et surtout montrer autre chose. »

Sans réaction, c’est désormais une certitude, la Ligue 2 sera au rendez-vous.

dna

Racing Strasbourg - AC Ajaccio : échauffourées après le match
Des supporters strasbourgeois ont été pris partie par des supporters ajacciens, après la défaite du Racing face à l'AC Ajaccio (4-2). Il y aurait « cinq à six » blessés légers.
Quelque 200 supporters strasbourgeois, dont des femmes et des enfants, avaient fait le déplacement en Corse, ce samedi 5 novembre.

C'est à la sortie du stade, au moment de rejoindre l'aéroport pour prendre le vol du retour, qu'ils ont été pris à partie par des supporters ajacciens venus en découdre.

Les Strasbourgeois « ont été bombardés de projectiles par des supporters d'Ajaccio », relate le directeur de la sécurité publique (DDSP) de Corse-du-Sud, Éric Cluzeau, cité dans le quotidien Corse Matin.

Des blessés sont à déplorer dans les rangs alsaciens en raison de jets de projectiles. Toujours selon Corse Matin, les incidents auraient fait « cinq à dix blessés », indique Éric Cluzeau, qui évoque des « blessures légères » et « des acouphènes » qui n'ont pas nécessité d'évacuation vers l'hôpital.

Une enquête de flagrance pour violences aggravées a été ouverte par le parquet d'Ajaccio et confiée à la DDSP de Corse-du-Sud.
dna

Le vestiaire du Racing a chauffé à la mi-temps
Après avoir encaissé quatre buts en un quart d’heure juste avant la mi-temps, les Racingmen se sont livré à une explication de texte plutôt musclée durant la pause, sans parvenir à refaire le coup de Toulouse et de Marseille.
Généralement guère enclin à jouer les fesse-mathieux en matière de déclarations, Kévin Gameiro, auteur de son cinquième but de la saison que le scénario du match, malgré sa splendeur, relégué à l’arrière-plan, a passé son chemin en zone mixte. Sans piper mot, sinon pour lancer à la volée : « Après un tel match, il n’y a rien à dire. On a été nuls, c’est tout, et il vaut mieux se taire. »

Ils ne sont donc pas nombreux, parmi les Strasbourgeois, à s’être arrêtés devant la presse ce samedi au stade François-Coty. Mais ceux qui l’ont fait ont tous assumé leurs responsabilités, sans se défiler. A commencer par un Lucas Perrin qui, avec son franc-parler marseillais, n’y est pas allé par quatre chemins au moment de raconter les quinze minutes agitées dans le vestiaire à la mi-temps. Dans le quart d’heure précédent, de la 33e à la 45e +3, le Racing venait de sombrer inexplicablement.

« On doit se fracasser la g… »
« Depuis que je suis arrivé ( à l’été 2021 , NDLR ), c’est la première fois que je sens une telle tension, confesse l’ancien Olympien. Mais ça fait du bien. Je pense même qu’on n’a pas assez crié. A 4-2 à la mi-temps, on doit se fracasser la g… parce que pour moi, c’est une faute professionnelle de prendre quatre buts en cinq minutes ( en réalité, trois en sept et quatre en quinze ). Après le premier but ajaccien, on est restés abattus, on n’a pas réussi à se relever. »
Juste avant lui, Ludovic Ajorque avait, d’une certaine façon, vendu la mèche en réponse à une question sur l’ambiance dans les rangs alsaciens au coup de sifflet final. « A la mi-temps, ç’a beaucoup parlé », avait bifurqué le Réunionnais qui rêvait d’un autre scénario pour son retour dans le onze de départ pour la première fois depuis près de deux mois. « Après, à la fin, c’est sûr que c’était difficile à… ( il stoppe sa phrase, sans trouver les mots ). Personne n’a parlé. Parfois, il vaut mieux ne pas parler tout de suite et revenir le lendemain pour parler plutôt que de dire des mauvaises choses à chaud. »

A chaud, certaines vérités avaient pourtant été dites au repos dans l’intimité du vestiaire. « Bien sûr que le ton est monté entre nous, avait poursuivi le grand attaquant. Parfois, il faut se dire les choses. C’est ce qu’on a fait. On avait eu les ressources pour revenir à Toulouse et contre Marseille. Là, on n’a pas pu. Je n’arrive pas à comprendre ce qui s’est passé. C’est un peu un trou noir, un effondrement total. C’est dur de parler après un match comme ça. »

« Le ton est monté, c’est normal »
Le toujours mesuré et très expérimenté Maxime Le Marchand ne s’alarme pas de cette soudaine poussée de température. « Le ton est monté, c’est normal, confirme-t-il, Heureusement que le ton monte dans un cas comme ça parce qu’il y a des choses qu’on doit se dire. Après, on est vite passés à autre chose parce qu’il restait encore du temps. On savait qu’on pouvait encore revenir au score comme on l’avait fait les matches précédents. Malheureusement, ça ne s’est pas passé comme ça. »

Comme s’en désole en aparté le vice-capitaine Alexander Djiku, porteur du brassard en Corse, cette sixième défaite de la saison « fait très très mal. » Au point de diffuser le venin du doute dans les esprits ? Lucas Perrin n’est pas loin de le croire : « On ne va pas tirer la sonnette d’alarme maintenant et je ne vais pas dire que je suis inquiet parce que le championnat est encore long. Mais si on continue comme ça, je vais commencer à le devenir. »

A observer les visages des Strasbourgeois, le président Marc Keller en tête, avant qu’ils ne s’engouffrent dans le bus, il n’est à l’évidence pas le seul.

dna

Toujours aucun changement et là il n'y a plus l'expérimenté Titi, rompu à ce genre de situations pour se maintenir. Le "coach" actuel n'a dirigé que 2 ans et demi, et encore la première année et demie, c'était dans son jardin, avec un effectif de qualité.