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 Le bilan du Racing

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Marco 69/73
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MessageSujet: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMer 23 Mai 2018 - 5:09

Le bilan du Racing 2017/2018
Une saison portes ouvertes

Le Racing, 15e pour son retour en Ligue 1 après neuf ans d’absence, a fini avec la 18e défense (67 buts encaissés en 38 journées, 1,76 de moyenne) et la remaniera cet été. Premier volet de notre bilan 2017-2018 ligne par ligne. Aujourd’hui, les trois gardiens et les défenseurs.
Une saison portes ouvertes
Le Racing, 15e pour son retour en Ligue 1 après neuf ans d’absence, a fini avec la 18e défense (67 buts encaissés en 38 journées, 1,76 de moyenne) et la remaniera cet été. Premier volet de notre bilan 2017-2018 ligne par ligne. Aujourd’hui, les trois gardiens et les défenseurs.
L’arrière-garde strasbourgeoise, incarnée ici par Bakary Koné, Alexandre Oukidja (au sol) et Pablo Martinez, n’a pas offert toutes les garanties de sécurité cette saison
 

BINGOUROU KAMARA (19 matches, 19 titularisations, 1691 minutes, 32 buts encaissés).
– Acheté 600 000 euros à Tours l’été dernier après trois années en Ligue 2 (80 matches à moins de 21 ans), l’international espoirs, sous contrat jusqu’en 2021, n’a pas confirmé les… espoirs placés en lui. Il devait être n°1. Il l’a été une demi-saison avant de perdre sa place. Au point que ses dirigeants envisagent de le prêter pour le relancer.

Lala, valeur sûre

❏ ALEXANDRE OUKIDJA (17 matches, 16 titularisations, 1457 minutes, 29 buts encaissés).
– Après deux saisons et demie comme titulaire, il avait accepté de revêtir le costume de doublure. Mais les déboires de son rival lui ont permis de redevenir n°1 à mi-saison.

Malgré l’une ou l’autre imperfection, comme son dégagement dévissé à Rennes sur le 2e but breton (2-1), “Ouki”, de nouveau libre cet été, s’est montré solide. Le club lui a signifié qu’il souhaitait le garder, mais comme… n°2.

❏ LANDRY BONNEFOI (4 matches, 3 titularisations, 272 minutes, 6 buts encaissés).
– Le staff veut lui confier en 2018-2019 le même rôle que cette saison : portier n°3. Lors de ses rares apparitions, l’ex-Juventino, lui aussi en fin de contrat, a fait le job. Il devrait rempiler. À bientôt 35 ans, il s’entraîne toujours avec la banane et l’envie d’un junior. Visiblement, c’est ainsi que le perçoit le Racing.

❏ KENNY LALA (31 matches, 30 titularisations, 2723 minutes, 3 buts, 4 passes).
– Malgré un cycle retour perturbé par une longue blessure à la cuisse – il n’a pas joué de la 30e à la 35e journée –, l’ancien Lensois, arrivé l’été passé, est l’une des valeurs sûres de l’effectif. Au propre comme au figuré, puisqu’on le dit pisté par des écuries anglaises. Restera-t-il en cas d’offre qui ne se refuse pas ? C’est toute la question.

❏ DIMITRI FOULQUIER (16 matches, 13 titularisations, 1241 minutes, 2 passes).
– Son prêt par Watford n’est ni une réussite, ni un échec. Absent quatre mois pour une lésion du quadriceps contractée fin août, le latéral droit a par séquences montré sa qualité. Bizarrement, il a livré son match le plus abouti lors de sa seule titularisation en charnière centrale, contre Lyon le 12 mai. Il repart outre-Manche, mais qui sait si, avec sa polyvalence, son avenir ne se situe pas à Strasbourg ?

❏ KADER MANGANE (20 matches, 20 titularisations, 1718 minutes, 1 but, 1 passe).
– Hormis les deux dernières journées contre Lyon et à Nantes, le Sénégalais, blessé à la cuisse le 11 février, a manqué toute la fin de saison. Le Racing a choisi de ne pas prolonger son fédérateur capitaine. À 35 ans, la science du jeu de “Kadou” ne lui a pas toujours suffi à compenser son déficit de vitesse. Libre, il entend poursuivre sa carrière.

❏ BAKARY KONÉ (28 matches, 27 titularisations, 2462 minutes, 1 but).
– Intronisé vice-capitaine, puis capitaine lors de l’indisponibilité de Mangane, le Burkinabé, prêté par Malaga, devait devenir le patron de la défense. Ça n’a pas vraiment été le cas dans sa saison en dents de scie. Les dirigeants bas-rhinois ne lèveront pas l’option d’achat (800 à 900 000 euros) dont ils disposaient.

❏ PABLO MARTINEZ (24 matches, 24 titularisations, 2115 minutes, 1 passe).
– Peu à l’aise en début de saison au poste de latéral gauche, puis longuement blessé, il a ensuite retrouvé un rôle d’axial gauche davantage dans ses cordes. Son engagement sans faille a parfois été terni par des erreurs évitables, comme ce ballon perdu à 20 m de ses buts dans les pieds d’Angel Di Maria le 17 février au Parc des Princes (5-2). Il sera confronté en 2018-2019 à une concurrence accrue.

❏ YOANN SALMIER (14 matches, 12 titularisations, 1107 minutes).
– Arrivé de DHR en 2014, le Sarcellois construit peu à peu une belle petite carrière, mais n’est considéré que comme un recours. Aligné en début de saison du fait des nombreuses blessures, il n’a quasiment pas joué depuis la fin novembre, sinon en Coupes. Son horizon à Strasbourg, auquel il est lié jusqu’en 2020, semble bouché.
Seka, la vraie bonne surprise

❏ ERNEST SEKA (27 matches, 25 titularisations, 2178 minutes, 1 but).
– La vraie bonne surprise de la saison ! Écarté au printemps 2017 pour avoir refusé de jouer latéral droit à Reims, le défenseur central a failli partir en Israël au mercato estival. L’affaire a capoté et il est resté. Bien lui en a pris parce qu’il a souvent brillé dans le couloir… gauche. Physiquement égal à lui-même, techniquement auteur de gestes dont beaucoup le pensaient incapable, il a gagné ses galons de joueur de L1.

❏ ABDALLAH NDOUR (5 matches, 3 titularisations, 253 minutes).
– Victime d’une fracture tibia-péroné le 2 mai 2017 à l’entraînement, le latéral gauche n’a rejoué que dix mois plus tard, avant de se blesser à la cuisse le 28 avril lors de sa brève entrée contre Nice. Une saison à oublier pour le Sénégalais à qui il reste un an de bail.
dna
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 Comme je n'ai rien trouvé sur ce sujet, je mets ce topic sans préciser la saison il servira  pour les années à venir
.

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Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMer 23 Mai 2018 - 21:28

Le bilan du Racing
Juste au milieu

Le Racing a dû faire avec les moyens du bord pour imprimer un rythme à son jeu virevoltant à partir d’un milieu léger en nombre.

❏ JEAN-EUDES AHOLOU (35 matches, 35 titularisations, 3006 minutes de jeu, 5 buts). – Le récupérateur a été un homme de base de Laurey et son activité a été généralement remarquable jusqu’à la trêve. Sorte de métronome du jeu strasbourgeois, l’Ivoirien a paru plus en difficulté après. Il n’empêche. Son abattage a éveillé l’intérêt d’écuries françaises et à l’étranger et son transfert pourrait s’avérer lucratif.

❏ JÉRÉMY GRIMM (23 matches, 7 titularisations, 811 minutes de jeu, 1 but).
– L’Alsacien de l’effectif n’a guère joué mais n’a pas perdu son temps non plus. Le blond du milieu a été un recours intéressant, même s’il n’a pas tout bien fait comme lors de la défaite à domicile face à Bordeaux. Mais il a été de quelques combats inoubliables et en avoir remporté quelques-uns avec son club de toujours paraît inestimable.

❏ ANTHONY GONÇALVES (29 matches, 18 titularisations, 1758 minutes de jeu).
– Après tout un parcours forgé en Ligue 2, le milieu droit n’apparaissait pas en première ligne au commencement. L’ancien Lavallois a su s’accrocher et son incorporation dans le onze, mi-octobre, a correspondu à une période faste. Dès lors, il a fait le match avec ses concurrents pour une saison satisfaisante dans l’ensemble même si sa ligne de statistiques aurait mérité d’être déflorée, sur l’un ou l’autre des centres dont il a le secret.

❏ JONAS MARTIN (36 matches, 36 titularisations, 3024 minutes de jeu, 4 buts, 1 passe décisive). – Recruté au Betis Séville contre 1,5 million, il a été l’un des tauliers de l’équipe, immuable titulaire, régulateur le plus souvent inspiré du jeu alsacien. Martin a cumulé le plus fort temps de jeu de tout l’effectif et sa science du penalty – trois inscrits cette saison – a été fructueuse pour le Racing.
Lienard, ce héros

❏ BENJAMIN CORGNET (15 matches, 10 titularisations, 1376 minutes de jeu, 2 passes décisives).
– Recruté pour être le maître à jouer dans un milieu en losange, le numéro 10 a passé une bonne partie de la saison à se soigner. Réputé pour sa technique et sa fragilité, l’ancien Vert n’aura brillé que par intermittence, plutôt intéressant en fin de saison, comme à Toulouse. L’espoir de le voir monter en régime reste au terme de sa première année de contrat.

❏ DIMITRI LIENARD (33 matches, 29 titularisations, 2601 minutes de jeu, 5 buts, 5 passes décisives).
– L’impayable ailier gauche, une bénédiction de sincérité pour les suiveurs, est l’un des héros d’une saison tout sauf linéaire. L’ancien rangeur de caddies a su élever son niveau de jeu, notamment lors de la première partie de saison. L’ancien Mulhousien a largement contribué au joli total accumulé sur le cycle aller, ses cinq passes décisives à la trêve le plaçant parmi les meilleurs serveurs de caviar en Ligue 1. Après un début de rêve éveillé, la suite s’est révélée beaucoup plus éprouvante mais Lienard a été l’auteur du but qui a tout changé face à Lyon et s’inscrit par là même dans la grande histoire du Racing.

❏ VINCENT NOGUEIRA (3 matches, 1 titularisation, 65 minutes de jeu). – Il espérait intégrer la rotation. L’ancien Sochalien a renoué avec la Ligue 1, trois ans après et son départ de Sochaux. Mais le petit gabarit technique a dû se contenter de miettes, une grosse heure de jeu, une titularisation lors d’une rouste collective à Troyes. Son départ, en catimini, s’effectue avec une bonne dose de frustration.

❏ IHSAN SACKO (17 matches, 8 titularisations, 710 minutes de temps de jeu).
– L’ailier chevelu a bénéficié de quelques possibilités de s’illustrer, qu’il n’a pas su saisir. Son étoile a pâli, il a préféré s’en aller pour gratter plus de temps de jeu à Nice où… il n’a quasiment pas joué.
dna
Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeJeu 24 Mai 2018 - 21:12

Le bilan du Racing Une attaque sur courant alternatif
Onzième attaque de Ligue 1 avec 44 buts inscrits en 38 journées, le Racing a parfois souffert, entre méformes, blessures et choix de Thierry Laurey, de l’irrégularité de son secteur offensif. Troisième et dernier épisode, avec les attaquants, du bilan 2017-2018 consacré au promu strasbourgeois.
❏ STÉPHANE BAHOKEN (26 matches, 19 titularisations, 1663 minutes, 7 buts, 1 passe). – Deuxième choix en début de saison, puis blessé, “Baho” n’a joué que deux heures et demie lors des 15 premières journées de Ligue 1. Mais le nouvel international camerounais a inversé la tendance et fini dans la peau d’un titulaire. Ses 9 buts toutes compétitions confondues font de lui le meilleur buteur strasbourgeois de la saison. Il a eu la bonne idée de marquer face aux ténors – Paris à l’aller comme au retour, Lyon – et, donc, les esprits. Le Racing lui a proposé de prolonger, mais l’ancien Niçois, libre, ne manque pas de courtisans. Angers serait le plus empressé. L’homme aux 29 buts officiels en quatre saisons sous la tunique bleue a de bonnes chances de rallier l’Anjou.

❏ JÉRÉMY BLAYAC (25 matches, 7 titularisations, 916 minutes, 3 buts, 1 passe). – Comme Bahoken, il a longtemps joué les utilités et a été… utile. Avec cinq buts officiels, un jeu de conservation et en déviation toujours précieux, ‘‘Jérem’’, que le club a choisi de ne pas conserver, a encore envie de jouer. À bientôt 35 ans, il n’est pas cuit et devrait trouver preneur, peut-être à l’étage inférieur (Béziers, promu en Ligue 2, qui l’a approché?).

❏ NUNO DA COSTA (26 matches, 22 titularisations, 1725 minutes, 5 buts, 2 passes). – Son adducteur droit a sifflé presque toute la saison. Il a longtemps serré les dents, mais a raté toute la fin du championnat, au point de devoir se faire opérer. Son duo avec Martin Terrier a été l’une des réussites de l’automne. Au vu des circonstances, son total de 7 buts officiels est respectable. Lors des 11 dernières journées, il n’a passé que 11 minutes sur le terrain. Mais son bref retour lui a suffi pour inscrire un but capital, celui du 2-2 à la 88e’ contre Lyon, juste avant le bouquet final, synonyme de maintien, tiré par Dimitri Lienard sur un coup franc d’anthologie (3-2, 94e ’). À revoir, évidemment, en pleine possession de ses moyens.
Saadi, «une première saison trop bizarre»

❏ MARTIN TERRIER (25 matches, 19 titularisations, 1671 minutes, 3 buts, 3 passes). – L’international espoirs a tout cassé à l’automne, chez les Bleuets (7 buts en 5 sélections) comme chez les Bleus d’Alsace. Avec, en point d’orgue, son mémorable slalom de 50m, conclu par un but plein de sang-froid, à Bordeaux le 8 décembre (une passe décisive aussi ce jour-là). Il a quasiment disparu par la suite, perturbé, pêle-mêle, par un transfert record à Lyon dès le mercato d’hiver (*), une surexposition soudaine pas évidente à gérer à 20 ans et une blessure d’un mois et demi à l’adducteur droit. Il va maintenant devoir se faire une place à l’OL, dans un effectif estampillé Ligue des Champions.

❏ IDRISS SAADI (26 matches, 10 titularisations, 939 minutes, 4 buts). – Recrue la plus chère de l’été 2017 (1,7 million d’euros), l’international algérien, esseulé en pointe en début de saison – un but à Montpellier tout de même en août –, a perdu sa place sitôt le premier match disputé dans le nouveau système en 4-4-2, avec un milieu en losange. Il ne l’a jamais retrouvée, mais a en revanche prouvé, avec ses cinq buts officiels mais pas seulement, que le flair qui lui avait permis de frapper 16 fois avec Courtrai en Division 1 belge en 2016-2017 était intact. Il dit lui-même avoir vécu «une première saison trop bizarre à Strasbourg.» Trouvera-t-il en 2018-2019 un schéma plus propice à l’expression de ses qualités? C’est toute la question.

❏ LES JEUNES. – Aucun des jeunes pros n’a assez joué pour intégrer ce bilan 2017-2018: les défenseurs Ismaël Aaneba, Duplexe Tchamba et Steve Solvet, les milieux Anthony Caci et Moataz Zemzemi, et l’attaquant Kevin Zohi. Hormis Solvet qui ne jouait même plus en réserve sur la fin et n’a pas été gardé, le Racing souhaite d’ailleurs tous les prêter.

(*) Acheté à Lille pour 11 millions + 4 millions de bonus, mais laissé en prêt à Strasbourg.
dna
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeJeu 24 Mai 2018 - 23:20

Inquiétante quand même cette tendance de fond des jeunes qui n'arrivent pas à intégrer l'équipe première même pour un certain nombre de bouts de matchs.

_________________
Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici.
La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre.
Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent.
Alors, vous les verrez !
Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.


Courage Jimmy !

Schilles tel que vous ne l'avez jamais vu https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gtslFXBB3YM
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeVen 25 Mai 2018 - 6:54

Si tu ne leur donnes pas de chance comment veulent-ils savoir si le jeune et apte à jouer avec l'équipe première, contre Nantes c'était l'occasion d'essayer .
.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeSam 26 Mai 2018 - 1:06

Problème de motivation peut-être aussi ou de caractère. Je ne pense pas que la direction ait une position de refus absolu et définitif de ne pas les intégrer en équipe première.

_________________
Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici.
La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre.
Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent.
Alors, vous les verrez !
Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.


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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeSam 26 Mai 2018 - 1:24

Pas faux Allmen, avant les jeunes se battaient pour une place tandis que aujourd'hui beaucoup posent leurs conditions avant de se battre ! Mais comme dirait l'autre.. çà c'était avant !
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeSam 26 Mai 2018 - 5:03

Effectivement les temps ont changé.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMar 25 Déc 2018 - 2:40

Le bilan du Racing à mi-saison: zoom sur la défense Une défense à bloc
Le club alsacien, 7e à Noël, est l’une des belles surprises du cycle aller de Ligue 1. Première partie aujourd’hui de notre bilan de mi-saison, consacré à ses défenseurs et gardiens.
En 2017-2018, le Racing avait encaissé 31 buts en 19 journées. Un an plus tard, sans offrir toutes les garanties de solidité, il a sensiblement progressé (23 buts concédés). La mise en place d’une défense à cinq mi-septembre à Montpellier n’y est pas étrangère.

  KENNY LALA (17 matches, 17 titularisations, 1530 minutes de jeu, 3 buts, 6 passes, 5,68*).
Sa situation contractuelle a animé sites internet et réseaux sociaux ces dernières semaines. Pourtant, elle était claire depuis le 12 mai : le latéral droit, qui s’était engagé un an en 2017, n’aurait été libre en fin de saison passée que si le Racing était retombé en Ligue 2. Le maintien en L1 a déclenché sa prolongation automatique de deux ans, jusqu’en 2020. Une bonne affaire pour le club bas-rhinois, car l’ex-Lensois, à peine freiné par un pépin musculaire en novembre, flambe. S’il traverse parfois quelques trous d’air – à Angers notamment –, le latéral droit est un atout essentiel, avec ses trois buts et six passes décisives. Le club strasbourgeois aura du mal à le retenir l’été prochain.
Pablo le chambreur, grand gagnant du passage à trois défenseurs centraux

  LAMINE KONÉ (13 matches, 11 titularisations, 1032 minutes, 1 but, 1 passe, 5,4)
. Pas prêt lors des trois coups du championnat, puis blessé début septembre en sélection, l’international ivoirien a dû prendre son mal en patience. Mais depuis son retour mi-octobre, l’Éléphant est un roc. Samedi contre Nice, il s’est même offert un petit plaisir personnel en débloquant son compteur buts en Bleu. Il coupe bien plus les trajectoires qu’il ne découpe les attaquants adverses. Intraitable.

  STEFAN MITROVIC (17 matches, 17 titularisations, 1519 minutes, 4,59)
. Acheté à la Gantoise, l’international serbe, opéré de la cheville fin mars et convalescent à son arrivée, a plutôt bien débuté. Mais le nouveau capitaine des Bleus a subi un contrecoup physique – et logique – au cœur d’un automne en pente raide, compliqué par son expulsion contre Nîmes fin novembre et sa suspension de deux matches (le zéro reçu ce jour-là dans notre notation abaisse mécaniquement sa moyenne). Il n’a pas toujours dégagé la sérénité attendue, mais son aura et son vécu en font un joueur respecté dans le groupe.

  PABLO MARTINEZ (18 matches, 18 titularisations, 1583 minutes, 2 buts, 5,44).
Après une première saison moyenne à Strasbourg, Pablo le chambreur est le grand gagnant du passage à trois défenseurs axiaux. Même s’il lui arrive encore de ‘‘s’oublier’’, comme sur l’égalisation de Luiz Gustavo en Coupe de la Ligue à Marseille le 19 décembre, l’ancien Angevin rayonne. Il s’est même découvert des talents de buteur en L1 sur une superbe ‘‘Madjer’’ le 2 décembre à Rennes, puis un non moins superbe pointu du gauche le dimanche suivant contre Caen.

  LIONEL CAROLE (13 matches, 11 titularisations, 959 minutes, 1 passe décisive, 4,91)
. Arrivé de Galatasaray (Turquie) mi-août, le latéral gauche, freiné par une blessure musculaire le 9 novembre à Lille, puis une rechute face au PSG le 5 décembre, n’en a pas moins pu laisser libre cours à ses talents de contre-attaquant et son sérieux défensif. Avec Lala, il forme une paire complémentaire dans les couloirs.

  ANTHONY CACI (13 matches, 13 titularisations, 1092 minutes, 1 passe décisive, 5,54)
. C’est la révélation de la phase aller. Après quatre apparitions en pros en 2016-2017, ‘‘Titi’‘ est resté en couveuse en réserve en 2017-2018. Mais cette saison, le milieu de formation a su tirer profit d’un recrutement assez tardif (Koné, Carole), du passage à une défense à cinq et de sa polyvalence. En 13 matches et autant de titularisations dans l’axe ou à gauche, il s’est montré à la hauteur. Le Racing le sait, qui vient de le prolonger de deux ans, jusqu’en 2022.

  ISMAÏL AANEBA (2 matches, 2 titularisations, 159 minutes, 6).
Les blessures de Kenny Lala et Anthony Gonçalves, conjuguées à la suspension d’Anthony Caci après son expulsion en réserve, lui ont permis de vivre son baptême en Ligue 1, au poste de latéral droit, à Lille (0-0), puis contre Nîmes (0-1). Également aligné d’entrée face aux Dogues en Coupe de la Ligue (2-0), il n’est encore, à 19 ans, qu’une solution de repli. Mais le Franco-Marocain a fait le job lorsque Thierry Laurey a fait appel à ses services.

Le jeune défenseur central Mohamed Simakan, victime d’une rupture des ligaments croisés le 23 juillet à Gand, et le latéral gauche sénégalais Abdallah Ndour (souci au genou) n’ont toujours pas joué. L’autre défenseur axial Duplexe Tchamba, international camerounais U23, s’est installé à cinq reprises sur le banc, sans entrer.

* La moyenne des notes attribuées à chaque joueur dans nos colonnes depuis le début de saison.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMar 25 Déc 2018 - 8:16

Sels, la muraille de Belgique
Après des débuts mitigés, Matz Sels a multiplié les prestations haut de gamme. Le portier international belge est l’une des incontestables réussites du mercato estival 2018.
  MATZ SELS (19 matches, 19 titularisations, 23 buts encaissés, 5,73). Recruté pour 3,8 millions d’euros, le gardien international belge a mis deux mois à trouver la bonne carburation. Ni vraiment décisif, ni réellement fautif lors des 8 premières journées, il a décollé grâce à une prestation de haut vol le 6 octobre à Angers où il a notamment stoppé un penalty de Thomas Mangani. Samedi contre Nice, il a aussi repoussé celui de Wylan Cyprien. À l’exception d’une sortie moyenne sur la première égalisation caennaise le 9 décembre à la Meinau (2-2), il est au top depuis et peut légitimement revendiquer une partie des 26 points récoltés par le Racing. Il est le seul Strasbourgeois à avoir disputé les 19 premières journées, dans leur intégralité qui plus est. Une vraie bonne pioche.
BINGOUROU KAMARA (2 matches de Coupe de la Ligue contre Lille et Marseille, 1 but encaissé). L’ancien titulaire, qui a perdu sa place au cœur de l’hiver dernier, doit se contenter de miettes. Mais il continue à travailler. Il a été impeccable lors de ses deux seuls matches officiels en Coupe de la Ligue, avec une mention spéciale pour lui à Marseille où il a, entre autres, écarté un penalty de Dimitri Payet.
  EIJI KAWASHIMA (aucun match). Huitième-de-finaliste de la Coupe du monde 2018 en Russie avec un brillant Japon, le ‘’vétéran’’ nippon (35 ans) n’est apparu que – cinq fois - sur le banc. Il attend toujours de jouer. Peut-être en 32es de finale de Coupe de France le vendredi 4 janvier à Grenoble (Ligue 2) ? Thierry Laurey n’a donné aucune indication à ce sujet.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMer 26 Déc 2018 - 13:28

Le bilan du Racing à mi-saison : les milieux de terrain
Si Thierry Laurey a privilégié un milieu souvent élargi à deux latéraux, dans le cœur du jeu, ils sont trois à s’être imposés et à donner le rythme. Les autres, sans nécessairement être décevant, ont dû se contenter de miettes.
Jonas Martin, Ibrahima Sissoko et Adrien Thomasson sont les hommes de base de l’entrejeu strasbourgeois, en une demi-saison où une défense à trois centraux et à deux latéraux avancés a été privilégiée depuis le mois d’août.
En l’une ou l’autre occasion, il s’est agi de pallier leur absence mais il a fallu surtout, pour leurs remplaçants, s’adapter à des rôles qui ne leur sont pas naturels.
 ➤  JONAS MARTIN (18 matches, 18 titularisations, 1620 minutes de jeu, 3 buts, 1 passe, note 5.83*).
I l est la grande satisfaction des six derniers mois du Racing. Gros investissement de l’été 2017, l’ancien du Betis Séville et de Montpellier est devenu le patron du Racing, invariablement titularisé, infatigable dans son activité, inspiré dans ses initiatives.

Sissoko, homme de base


Rarement décevant – on pourra toujours relever un match quelconque à Marseille ou face à Toulouse, pour chipoter – le vice-capitaine emmène toute une équipe dans son sillage et se révèle fiable dans l’art du penalty.

Repositionné devant la défense début décembre, le joueur de 28 ans a encore su hausser son niveau. Énergique et volontaire, il a pu récolter quelques avertissements inutiles mais il n’y a vraiment pas grand-chose à lui reprocher.

➤  BENJAMIN CORGNET (12 matches, 5 titularisations, 561 minutes de jeu, 1 but, 2 passes, 4.83).
L’ancien Dijonnais, victime d’une entorse à la cheville à l’été, a lancé sa saison avec un temps de retard. Un brin fragile, il a également vécu un début d’automne tronqué.

Le meneur de jeu présente néanmoins une option originale dans la palette tactique mise à la disposition du staff technique.

Il a parfois évolué en soutien de l’attaquant, en un schéma plus prudent, et se montre toujours assez habile pour trouver les intervalles. S’il n’a pas systématiquement brillé – il a notamment été assez effacé à Lille ou face à Caen – Corgnet a su décanter certaines situations, en scorant notamment face à Amiens (3-1).

➤  ANTHONY GONÇALVES (4 matches, 3 titularisations, 233 minutes de jeu, 1 but, 5.3).
Lui aussi vit une moitié de saison polluée par les blessures. Il se soigne depuis la victoire face à Monaco, fin octobre, après un mois de septembre complètement blanc. Il n’empêche. Sa hargne et son esprit de sacrifice n’ont pas été inutiles alors que l’ancien Lavallois a ouvert son compteur but en Ligue 1 face à Saint-Etienne, en août.

Son absence a, plus d’une fois, été regrettée par Thierry Laurey qui ne manque jamais de louer, également, sa polyvalence.

➤  IBRAHIMA SISSOKO (18 matches, 17 titularisations, 1519 minutes de jeu, 1 but, 1 passe, 5.06).
Le jeune international espoir ressemble, pour l’heure, à une bonne pioche. Le transfuge de Brest, recruté pour pallier le départ de Jean-Eudes Aholou, a bien lancé sa saison, à Bordeaux, où il a été le premier buteur du Racing cette saison.

Grand, costaud, il présente ce profil “box-to-box” apprécié en Angleterre et appréciable dans les batailles du milieu menées par le Racing.

Sa jeunesse conduit parfois à des coups de moins bien et il a un peu sombré en quelques occasions – à Lyon, à Montpellier, à Guingamp ou face à Toulouse. Mais le garçon de 21 ans est un homme de base dans le groupe strasbourgeois et sa marge de progression une promesse d’un avenir radieux.

➤  ADRIEN THOMASSON (17 matches, 15 titularisations, 1283 minutes de jeu, 4 buts, 4 passes, 5.21).
Sans y toucher, l’ancien Nantais s’est imposé dans un secteur où la concurrence est réelle.
Fofana, le jeune qui monte

Après un début de saison moyen, le milieu de poche est monté en puissance et ses dernières sorties sont absolument convaincantes. D’autant qu’il a joint une débauche d’énergie débordante à des statistiques convaincantes, avec un total de quatre buts et quatre passes décisives à la trêve.

➤  DIMITRI LIENARD (12 matches, 8 titularisations, 690 minutes de jeu, 1 passe, 5.13).
Le héros du miracle de Lyon – auteur du coup franc de l’ultime minute synonyme de maintien face aux Rhodaniens – doit un peu chercher sa place dans l’équipe, mais son abnégation reste impressionnante. Dans un milieu bouché, le voilà contraint de s’excentrer et de… reculer sur le terrain. Cela ne semble pas le gêner et il n’a pas manqué d’épater à Rennes ou face au PSG.

➤  JÉRÉMY GRIMM (5 matches, 2 titularisations, 167 minutes de jeu, 4).
Dans la rotation, une sortie un peu ratée à Marseille a coûté cher à l’Alsacien de l’effectif. Il a dû se contenter de miettes et, pour ne pas arranger le tableau de sa demi-saison, il s’est gravement blessé à la cuisse et ne devrait réapparaître qu’au printemps.

➤   YOUSSOUF FOFANA (5 matches, 1 titularisation, 119 minutes de jeu, 5).
Il fait partie des jeunes qui montent au sein de l’effectif. Convaincant face à Lille en coupe de la Ligue, il a été plus quelconque face au PSG, contraint de s’excentrer sur le côté après la blessure de Carole. En un prometteur apprentissage.

➤  MOATAZ ZEMZEMI (2 matches, 2 minutes de jeu).
Le Tunisien n’a pas vraiment eu le loisir, jusqu’ici, de s’exprimer.

* les notes indiquées sont la moyenne de celle décernées par la rubrique football.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeVen 28 Déc 2018 - 5:04

Le bilan du Racing à mi-saison : les attaquants
L’attaque du Racing a fait belle impression lors de la première moitié de saison. Entre confirmation (Nuno Da Costa), révélation (Kevin Zohi) et recrues de qualité (Ludovic Ajorque, Lebo Mothiba), le secteur offensif alsacien fait pour l’instant le boulot.
Avec 30 buts inscrits en 19 rencontres de Ligue 1, le Racing pointe à une jolie deuxième place au classement général des attaques, derrière l’intouchable Paris SG (50 buts), à égalité avec Lyon et Marseille.

Les avants-centres alsaciens ont inscrit un peu moins que la moitié de ce total – 13 buts exactement – signe que ce secteur est à la hauteur. Passage en revue des artilleurs strasbourgeois.
Kevin Zohi, la révélation

➤  LEBO MOTHIBA (16 matches, 10 titularisations, 7 buts, 1 passe, 980’ minutes de jeu, 5,2*).


Arrivé en toute fin de mercato, en août, le Sud-Africain Lebo Mothiba a rapidement fait l’unanimité au sein du vestiaire alsacien et dans les gradins de la Meinau. Souriant, travailleur et bourré de talent, l’international Bafana Bafana trône en tête des buteurs du Racing, avec sept réalisations.

Sa complicité avec Nuno Da Costa est un vrai plus. Même s’il a eu un peu moins de réussite devant les cages en décembre, Mothiba est bien le “facteur X” de l’attaque strasbourgeoise depuis son arrivée.

➤  NUNO DA COSTA (18 matches, 12 titularisations, 4 buts, 3 passes, 1 129’ minutes de jeu, 5,08).


Enfin débarrassé des problèmes physiques qui l’avaient enquiquiné en fin de saison dernière, le Cap-Verdien a réalisé une demi-saison plus qu’intéressante.

Il s’est parfois sacrifié seul en pointe, comme face au PSG, il a parfois régalé avec son complice Mothiba, comme à Angers. Mais quelle que soit la configuration du onze alsacien, il a fait le job. Un peu moins en vue depuis le début de l’hiver, quand Thierry Laurey l’a souvent fait débuter sur le banc, il reste une valeur sûre de l’attaque alsacienne.

➤  LUDOVIC AJORQUE (8 matches, 5 titularisations, 1 but, 363’ minutes de jeu, 5).


Après une préparation réussie, le grand attaquant arrivé de Ligue  2 n’a pas été très chanceux pour ses débuts en Ligue 1.

Touché à l’épaule, puis à la cuisse, le Réunionnais n’a pas encore beaucoup pu s’exprimer, passant plus de temps aux soins que sur le terrain.

Mais les quelques apparitions qu’il a faites sont pleines de promesses pour la suite. S’il est épargné par les blessures, son profil de pivot peut s’avérer très intéressant, notamment aux côtés de petits gabarits rapides comme Da Costa, Mothiba ou Zohi.

➤  KEVIN ZOHI (18 matches, 5 titularisations, 1 but, 1 passe, 520’ minutes de jeu, 5,33).


C’est la bonne surprise de cette première moitié de saison. Le jeune Ivoiro-Malien Kevin Zohi, issu de l’équipe réserve alsacienne, a fait son trou dans l’effectif pro.

Virevoltant, rapide et capable de jouer devant comme sur un côté, Zohi a déjà apporté de précieux points aux siens. Notamment à Guingamp, où il a inscrit son premier but en Ligue  1, synonyme de match nul pour le Racing.

Sa marge de progression semble importante et, avec Caci ou Fofana, il est l’une des révélations de cette première moitié de saison du côté des jeunes.
Saadi enfin épargné par les blessures ?

➤   IDRISS SAADI (1 match, 9’ minutes de jeu)
. La saison passée, le bulldozer formé à Saint-Étienne avait globalement déçu.

Cette saison, le calvaire continue. L’exercice 2018/2019 semble en effet tout aussi mal parti que le précédent pour l’attaquant passé par la Belgique. Blessé, puis malade, puis blessé à nouveau, Saadi peut-il être le joker de la deuxième partie de saison ? Pas impossible, à condition que son corps le laisse enfin un peu tranquille…

* Les notes indiquées sont la moyenne de celles décernées par la rubrique football
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMer 15 Mai 2019 - 13:49

Des tauliers bien “tankés”
Principales recrues du Racing à l’été 2018, le défenseur serbe Stefan Mitrovic et le gardien belge Matz Sels ont joué un rôle important dans la bonne saison strasbourgeoise. Et le duo ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Il est un peu temps de jeter un regard dans le rétroviseur. Il est presque l’heure des bilans qui seront bons. Mais il n’est pas question pour eux de s’attarder trop longtemps sur ce qu’il s’est passé. Dans leur esprit, le plus intéressant est nécessairement à venir et l’envie de mieux faire domine allègrement les belles images d’une saison plus que satisfaisante.

« On sait se montrer critique quand c’est nécessaire »

C’est peut-être le lot de l’expérience. C’est sans doute le fruit de parcours qui leur ont fait enchaîner des sommets, vivre quelques galères. Aussi, Stefan Mitrovic et Matz Sels ressemblent-ils à des phares dans l’effectif de Thierry Laurey. Le Racing avait cassé sa tirelire, l’été dernier, déboursé sept millions d’euros, il y a un peu moins d’un an, pour renforcer une défense qui en avait bavé pour le retour en Ligue 1. Les 67 buts encaissés en championnat n’avaient pas été loin de ramener le club strasbourgeois vers l’échelon inférieur.

Avec les internationaux belge dans la cage et serbe en capitaine et “GO” de la défense, les Bleus en ont encaissé plus de vingt de moins à deux matches de la fin du championnat. Il ne s’agit pas encore de sabrer le champagne pour les deux joueurs d’expérience.

« Je suis content de la saison, admet Stefan Mitrovic, débauché de La Gantoise. Mais nous avons manqué d’ambition à la fin. Se retrouver sur une série d’une victoire en quatorze matches, en prenant beaucoup de buts, cela ne me rend pas content. »

Matz Sels, transfuge de Newcastle, décèle une source de progression pour les semaines et les mois à venir, la preuve sans doute qu’il apprécie l’environnement alsacien. « On se retrouve dans un club familial, pas encore au top niveau, mais qui se développe et je suis là pour faire grandir le club, explique le n°4 dans la hiérarchie des gardiens d’outre-Quiévrain. Il faut faire attention à tous les détails et on sait qu’il y a plein de choses qui doivent évoluer, le stade, les terrains d’entraînement. Si on améliore toutes les petites choses, il y aura une progression. »

Il y a un idéal de perfectionnement dans l’esprit de deux joueurs qui font souffler un vent de rigueur. Matz et “Mitro” étaient attendus comme des guides dans le cap à franchir pour s’installer en Ligue 1.

Les deux compères ont fait corps et leur solidarité s’est révélée contagieuse. « On sait les gros efforts que le club avait faits pour nous recruter », souligne de concert le tandem qui s’applique à bonifier son français.

« J’essaye de donner quelque chose, à chaque occasion, d’être à 100%, poursuit le gardien de 27 ans. Maintenant, il y a l’Europa League qui nous attend. Et il sera important de se qualifier pour la phase de groupes. Cela permettra d’avoir plus d’expérience, cela doit amener à grandir. »

L’attention de son comparse ne se porte pas tout de suite sur ce qui attend le Racing samedi. « Les derniers matches n’ont pas été bons, mais la saison a tout de même été fantastique, considère le défenseur de bientôt 29 ans. Il y a eu la coupe de la Ligue et il y a cette place dans le Top 10. Heu non, en fait, on est onzième, mais il faut qu’on retourne dans le Top 10. »

L’un et l’autre affichent ces temps-ci un visage épanoui. Un temps d’adaptation a été nécessaire pour pleinement correspondre aux attentes. Stefan Mitrovic a couru après sa forme et après une longue période à soigner une cheville, Matz Sels ne s’est pas senti décisif avant la 9e journée de Ligue 1 et un point glané à Angers. « Tu ne peux faire que le boulot qu’on te donne », sourit ce dernier.

« Matz, c’est différent de moi parce qu’il nous a vraiment fait gagner beaucoup de points, souligne le capitaine. J’ai essayé d’apporter avec mon expérience, en abordant par exemple avec relâchement les moments difficiles. Mais je peux améliorer mon niveau. Je suis confiant là-dessus pour la saison prochaine. L’équipe va sans doute un peu changer et je suis ambitieux par rapport à ce qui nous attend. »

Les deux compères, qui ont évolué ensemble sous le maillot de La Gantoise (2015-2016) avec une campagne de Ligue des champions à la clé, une victoire à Lyon ou face au FC Valence au passage, ne risquent pas de se transformer en donneurs de leçon pour autant. Leur complicité, sincère, est à la mesure de leur lucidité. « Je n’ai pas beaucoup d’amis dans le foot mais je peux dire que Matz sera mon ami pour la vie, indique le natif de Belgrade. Je suis très content qu’il soit là. Il est positif quand ça ne va pas. »

« Et on sait se montrer critique quand c’est nécessaire, cela amène à s’améliorer, prolonge l’enfant de Lint, dans la province d’Anvers. Être ami, c’est aussi se dire les vérités. De temps en temps, on crie pour faire avancer les choses et toujours on discute beaucoup. »
Des principes qui permettront au Racing de continuer à avancer

Ce n’est pas pour autant dans un rapport exclusif qu’ils envisagent la suite. « C’est vrai que les valeurs dans le foot changent, avec beaucoup d’argent, avec beaucoup de jeunes qui veulent tout, tout de suite, constate Stefan Mitrovic. Je garde en tête les moments difficiles que j’ai connus dans ma carrière, mais je sais aussi que j’apprends tous les jours. »

« On doit filtrer les remarques qu’on nous fait, mais dans l’autre sens, je ne suis pas Buffon, rappelle Matz Sels. Chaque jour, tu dois te remettre en question. Je donne peut-être des conseils, parfois, mais cela me va bien aussi d’en recevoir. »

Cela ressemble à quelques principes qui ont permis et permettront au Racing de continuer à avancer.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMar 28 Mai 2019 - 5:00

Le bilan pour la saison 2018-2019 (épisode 1/3) :


Gardiens : le patron, c’est Sels
 ❏ MATZ SELS (37 matches, 3330 minutes de jeu. Note : 5,73). Le Belge a réussi une première saison étincelante en bleu. Sans verser dans le clinquant, il a fait tomber nombre de points dans l’escarcelle alsacienne même si cela n’a pas tout de suite sauté aux yeux.
Le gardien a connu son déclic à Angers, début octobre, où la paternité du point du nul lui revient. Il n’a jamais été noté en dessous de la moyenne, sauf peut-être face à Caen, début décembre. Mais son calme et sa solidité ont constitué une assurance appréciable dans un groupe où sa maturité a irradié. Au final, le coût de son transfert – 4 millions d’euros, ce qui s’avère conséquent pour un gardien – a été clairement rentable pour le Racing. D’autant que l’international a été en mesure de réaliser une saison absolument complète. Mais le coach Laurey a décidé de faire un geste à destination du gardien n°3.
❏ EJI KAWASHIMA (1 match, 90 minutes de temps de jeu. Note : 5). L’international japonais, concerné par la Copa America dans les semaines à venir, n’a pas raté son unique sortie, à Nantes, où il a réalisé un clean sheet sans avoir été démesurément sollicité. Le peu qu’il a eu à faire, il l’a bien fait.
Matz Sels a donc laissé des miettes à ses doublures. Mais on peut relever que BINGOUROU KAMARA , 32 fois remplaçant en Ligue 1, en a fait le meilleur pain en contribuant à la conquête de la troisième coupe de la Ligue du Racing


la défense La révolution judicieuse du Racing
La défense strasbourgeoise avait bougrement souffert pour le retour du Racing en Ligue 1. En changeant les hommes et l’organisation, Thierry Laurey a haussé le niveau d’une ligne bouleversée avec efficacité.
Le Racing de Thierry Laurey a bouclé sa deuxième saison de Ligue 1 par un succès à Nantes, vendredi dernier (0-1), ce qui lui permet de boucler l’exercice à la 11e place.

Avec 48 buts encaissés, l’équipe présente aussi la 9e  défense du championnat. Revue de détails de ce secteur clé.

❏ PABLO MARTINEZ (32 matches de Ligue 1, 2817 minutes, 3 buts, 1 passe, 6 cartons jaunes. Note moyenne  (*) : 5,47).
Il était l’un des rescapés de la saison passée et, objectivement, cela ne semblait pas une garantie rassurante tant le joueur n’avait pas convaincu en 2017-2018.

Cependant, l’ancien Angevin a affiché un autre visage dès le début de saison et a rayonné pour se mettre la plupart des attaquants de Ligue 1 dans la poche.

Sobre, brillant quand il l’a pu, comme en décembre et un enchaînement de trois matches de haut niveau à Rennes, face au PSG et à Caen, le joueur en fin de contrat a également affiché une constance opportune, qui tranche avec ses ratés un an auparavant.

Le stoppeur gauche a tiré sur la corde au point de se mettre sur la voie de garage pour soigner un corps qu’il n’a pas ménagé. Emblème d’une transformation individuelle, à l’image de tout un collectif, Martinez, qui ne devrait pas manquer de sollicitations cet été, a une moyenne aux notes de plus d’un demi-point supérieure – il a fini avec un médiocre 4,72 la saison passée. Et lorsque le trentenaire a été sur le terrain, le Racing a inscrit 15 buts de plus que son adversaire.

Mitrovic, capitaine et homme de base


❏ STEFAN MITROVIC (34 matches, 3028 minutes, 7 jaunes, 2 rouges. Note : 5,06).
Le capitaine serbe a mis du temps à se mettre en route, la faute à une longue période d’inactivité avant son arrivée, liée à une blessure au pied.

Il lui a fallu s’adapter à un environnement en même temps que courir après sa forme tout en assumant moult responsabilités. Au début, l’ancien de la Gantoise a pu ressembler à une erreur de casting mais il s’est refusé à lâcher l’affaire et a fini par convaincre.

Dans la défense à cinq, la science du placement de l’international a fait des merveilles et sa fin de saison lui a permis d’enchaîner les interventions décisives, tandis que ses coéquipiers tiraient la langue. Ainsi, il a augmenté sa moyenne d’un demi-point au cours du cycle retour et sera un homme de base rassurant pour la saison prochaine.

Seule ombre au tableau, une propension à être “cartonné” par les arbitres, mais cela peut s’arranger.

❏ KENNY LALA (34 matches, 3060 minutes, 5 buts, 9 passes, 4 jaunes. Note : 5,44).
Il est à peu près sûr qu’on va le regretter. Kenny Lala a été l’auteur d’une saison de (très) haut niveau qui l’a même conduit dans le onze type de la Ligue 1, seulement peuplé de Parisiens et de Lillois.

Le latéral a régné sur son couloir droit jusqu’en janvier. Les victoires face à Amiens en septembre (un but, une passe décisive), Monaco en octobre (un but) ou Nice en décembre (deux passes décisives) ont été marquées de son empreinte. Et la reprise de volée splendide inscrite en toute fin de match reste dans toutes les mémoires.
Caci, l’avenir devant lui

Mais quand on est capable de tels éclairs, on suscite l’attente et on peut finir par décevoir. À partir de février, l’ancien Lensois a clairement piqué du nez et perdu en spontanéité.

Le Niçois Allan Saint-Maximin ou le Guingampais Marcus Thuram lui ont donné du fil à retordre, et il n’a pas été époustouflant lors de la finale de la coupe de la Ligue. Dans cette période, il a au moins eu le mérite de la lucidité.

❏ ANTHONY CACI (29 matches, 2316 minutes, 1 jaune. Note : 5,27).
Cette saison a ressemblé à un rêve éveillé pour le natif de Forbach. Pur produit du centre de formation strasbourgeois, le “couteau suisse” défensif a dépanné avec efficacité et a fini par s’imposer en profitant de la réorganisation à trois défenseurs centraux.

Incarnation d’une certaine polyvalence chère à Thierry Laurey, le garçon de 21 ans a fait preuve d’une capacité d’adaptation assez épatante et a su se construire quelques matches référence comme à Toulouse (1-2).

Récompensé d’une sélection en équipe de France espoirs en cette fin de saison, il a assurément tout l’avenir devant lui.

❏ LAMINE KONÉ (27 matches, 2148 minutes, 1 passe, 2 jaunes. Note : 5,05).
Son physique de déménageur a contribué à la solidité de l’ensemble alsacien, d’autant qu’il a veillé à jouer la sécurité avec le virevoltant Kenny Lala à sa droite.

Le joueur prêté par Sunderland, où il ne rêve sans doute pas de retourner tant les supporters l’y ont pris à partie, n’a évidemment pas tout bien fait. Il a mis un petit temps à s’installer dans le haut de la hiérarchie défensive, enquiquiné par une blessure à l’adducteur.

L’Ivoirien s’impose à l’automne, convaincant par exemple à Rennes lors d’un joli succès. Son cycle retour s’avère un peu plus poussif, un enchaînement de bévues le transformant en héros malheureux des nuls à Nîmes ou face à Lyon. Mais sa contribution en coupe de la Ligue, avec un crucial but lors de la qualification au Parc OL, nourrit l’indulgence.

❏ LIONEL CAROLE (23 matches, 1729 minutes, 3 passes, 2 jaunes. Note : 4,8).
Il incarne l’une des énigmes de l’effectif alsacien. Installé sur le côté gauche de la défense dès son arrivée, le joueur formé à Nantes a mis un petit peu de temps à prendre ses marques avant de réussir quelques fulgurances, à Angers, face au PSG à la Meinau en décembre ou encore lors de séquences intéressantes début avril, lors de la victoire face à Reims ou du nul au Parc.
Ndour, le grand retour

Sa qualité de centre est une promesse mais le rendement de Lala, son pendant côté droit, un miroir cruel. Quatre mois sans beaucoup jouer en raison de pépins de santé, voilà qui constitue une vraie circonstance atténuante.

Mais sa fin de saison est quelconque et il devra convaincre à la reprise pour entrer dans la catégorie des tauliers indiscutables.

❏ ISMAÏL AANEBA (3 matches, 210 minutes, 3 cartons jaunes. Note : 5).
Il a incarné une solution de dépannage quand les titulaires habituels venaient à manquer et a plutôt bien fait le job, à Lille par exemple quand il s’était agi de sortir le parapluie.

Aligné dans les coupes, le latéral droit a pu ressembler à une sorte de talisman puisqu’avec lui, la défense strasbourgeoise n’encaissait pas le moindre but.

Le charme a été rompu à Geoffroy-Guichard, en février, quand, comme toute l’équipe, il a pris la marée.

❏ ABDALLAH NDOUR (4 matches, 295 minutes. Note : 4,75)
. Le Sénégalais a au moins prouvé qu’il était redevenu un joueur de foot. Ce n’était pas gagné au regard des galères qu’il a traversées, depuis sa grave blessure du printemps 2017. L’ancien Messin sort néanmoins d’un exercice tronqué par les pépins de santé mais sa dernière ligne droite est encourageante. Complètement dépassé sur son côté gauche pour sa première de la saison à Saint-Etienne, il a été plus convaincant en toute fin de saison.

(*) : La note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace

Épisode 2, demain : le milieu de terrain
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMar 28 Mai 2019 - 21:19

Le bilan du Racing pour la saison 2018-2019 (épisode 2/3) :
les milieux de terrain Entre hauts et bas, le bilan des milieux de terrain du Racing
La blessure du métronome du Racing, Jonas Martin, le 19 janvier à Monaco a altéré au cycle retour le rendement d’un entrejeu que le tonique Anthony Gonçalves a ragaillardi en fin de saison.
Souvent brillant en première partie de saison, plus à la peine après la blessure de son chef d’orchestre Jonas Martin, le milieu de terrain n’est pas pour rien dans la 11e place du Racing en Ligue 1.

❏ JONAS MARTIN (23 matches, 2059 minutes, 3 buts, 1 passe, 9 jaunes. Note (*) : 5,7). – L’homme aux trois poumons s’est blessé le 19 janvier à Monaco et n’a rejoué que trois matches fin avril – début mai avant de regagner l’infirmerie. La passe plus délicate du Racing correspond peu ou prou à son absence et ça ne saurait être le fruit du hasard. Après une première saison durant laquelle il était monté en puissance avant de se blesser – déjà – sur la fin, il est devenu le patron de l’entrejeu alsacien.

❏ BENJAMIN CORGNET (17 matches, 669 minutes, 1 but, 2 passes. Note : 4,86). – Il a disputé presqu’autant de matches qu’en 2017-2018 (18), mais ses titularisations (6 contre 15) et son temps de jeu (1376 minutes la saison passée) ont été divisés par deux. Il ne fait plus partie des choix prioritaires de Thierry Laurey. Au cycle retour, il n’a ainsi été aligné d’entrée qu’à Caen mi-février. Le meneur de jeu a 32 ans et une année de contrat. La question de son avenir en Alsace se pose.

❏ ADRIEN THOMASSON (34 matches, 2479 minutes, 5 buts, 7 passes, 1 rouge, 5 jaunes. Note : 5,46). – Le transfuge de Nantes, arrivé libre l’été dernier, a mis un peu de temps à trouver la bonne carburation. Il a ensuite connu une période faste en décembre-janvier (4 buts, 3 passes), mais a souffert d’un déficit de réussite et de réalisme en fin de saison. Il estime qu’il peut mieux faire. Certes. Mais pour une première année en Bleu, son bilan est plus qu’honnête.

Il ne faut jamais enterrer “Gonzo”

❏ SANJIN PRCIC (13 matches, 1053 minutes, 2 buts, 2 passes, 1 jaune. Note : 5,33). – Il a attendu d’entrer à la 91e à Nantes vendredi pour goûter enfin aux joies de la victoire en Ligue 1 sous la tunique bas-rhinoise (1-0). Jusque-là, en 12 titularisations, il avait été le chat noir de l’effectif (6 nuls, 6 défaites). Mais le réduire à cette stat serait inique. Enrôlé en prêt fin janvier pour compenser la longue indisponibilité de Jonas Martin, le Bosnien a souvent fait parler sa justesse technique. Il a même inscrit 2 buts et délivré 2 passes.

Les ronchons lui reprocheront d’avoir beaucoup joué dans la latéralité. Ce n’est pas faux. Mais dans l’ensemble, il s’est acquitté avec succès de la mission de régulateur pour laquelle il avait été engagé dans l’urgence.

❏ ANTHONY GONÇALVES (18 matches, 1059 minutes, 5 buts, 2 passes, 3 jaunes. Note : 5,93). – Il ne faut jamais enterrer “Gonzo”. Longtemps cantonné à un rôle subalterne, au point de ne pas jouer la finale de la Coupe de la Ligue, le Chartrain a remonté la pente quand son équipe la descendait. En avril-mai, il a souvent secoué le cocotier. À 33 ans, il affiche des stats inédites pour lui. Il est toujours le prototype parfait du joueur de club. Qui en doutait ?

❏ IBRAHIMA SISSOKO (32 matches, 2665 minutes, 3 buts, 1 passe, 9 jaunes. Note : 5,17). – L’international espoirs, qui avait démarré sur les chapeaux de roue, a un peu fini sur la jante. Décidée pour lui épargner une possible suspension en finale de la Coupe de la Ligue, sa sortie du groupe début mars l’a davantage pénalisé que servi. Il a peiné à renouer le fil. Il reste perfectible et l’Euro-2019 en Italie lui apportera un opportun surcroît d’expérience.

❏ DIMITRI LIENARD (22 matches, 1291 minutes, 2 passes, 1 jaune. Note : 5). Depuis 2013, “Dim” a gravi tous les échelons et su élever son niveau, du National au sacre en Coupe de la Ligue qu’il a illuminé d’une Panenka culottée aux tirs au but, alors qu’il n’était entré qu’à la 118e. Un peu “baladé” à tous les postes, le couteau suisse a fini par voir son temps de jeu décroître. Il n’est plus un titulaire indiscutable, mais reste, comme Anthony Gonçalves, l’un des garants d’un certain état d’esprit.

❏ JÉRÉMY GRIMM (5 matches, 168 minutes, 2 jaunes. Note : 4). – L’observation ci-dessus vaut aussi pour l’Ostheimois. À cette différence près qu’il a disparu dès la fin novembre sur blessure et n’a pas rejoué. Le club va prolonger d’un an son “vieux” soldat (32 ans). Une juste récompense pour lui qui, quoi qu’il arrive, aura réalisé son rêve : jouer en Ligue 1 après un parcours presque aussi atypique que celui de son pote Lienard.

❏ YOUSSOUF FOFANA (17 matches, 912 minutes, 2 buts, 1 passe. Note : 5,2). Il a découvert la L1 cette saison. Buteur dès sa première titularisation en pros en Coupe de la Ligue contre Lille, il a aussi frappé deux fois en championnat. Il a beaucoup appris, peut-être plus d’ailleurs lorsqu’il s’est retrouvé en difficulté, ce qui lui est parfois arrivé. Il a pour lui un atout dont il doit veiller à ce qu’il ne se retourne pas contre lui : il ne doute pas de ses qualités.

❏ Moataz Zemzemi (2 matches, 2 minutes). – Le Tunisien avait joué deux minutes au cycle aller. On ne l’a pas vu lors de la phase retour, excepté en Coupe de France à Grenoble ou Paris. Les mauvaises langues ne retiendront que sa triple faute qui a entraîné indirectement et involontairement la blessure de Neymar le 23 janvier au Parc. Présélectionné avec la Tunisie par Alain Giresse, il devrait être prêté.

(*) La note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace.
dna
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMer 29 Mai 2019 - 12:17

le bilan du Racing pour la saison 2018/2019 (épisode 3/3) :
les attaquants Le bilan des attaquants du Racing : un trio d'enfer
Deux recrues – Ludovic Ajorque, Lebo Mothiba – et un ancien de la maison – Nuno Da Costa – ont mené tour à tour l’attaque du Racing, où un “petit jeune”, Kevin Zohi, a affiché quelques belles promesses pour l’avenir.
Avec les départs conjugués de Jérémy Blayac et Stéphane Bahoken – sans oublier celui de Martin Terrier –, le secteur offensif du Racing a connu un sérieux lifting à l’intersaison. Mais Ludovic Ajorque et Lebo Mothiba (9 buts chacun) ont su prendre le relais des deux anciens chouchous de la Meinau, alors que Nuno Da Costa (8 réalisations) a su briller par intermittence.

➤  LUDOVIC AJORQUE (25 matches de Ligue 1, 1 537 minutes, 9 buts, 1 passe, 5 jaunes. Note moyenne : 5,65).  – Le grand attaquant (1,97 m), arrivé l’été dernier en provenance de Clermont (Ligue 2) s’est parfaitement adapté à la Ligue 1.

Idriss Saadi, saison blanche

Malgré des débuts compliqués, en raison d’une blessure à l’épaule contractée lors de la première journée, à Bordeaux (suivie de quelques autres pépins physiques), le Réunionnais s’est rattrapé lors d’une deuxième partie de saison bien plus convaincante.

À partir de janvier, le joueur formé à Angers a en effet pris son envol : sur ses 9 buts inscrits, 8 l’ont été après la trêve de Noël. Une réussite devant les cages qui n’est pas étrangère à la bonne santé du Racing l’hiver dernier.

Il a aussi été l’auteur de trois doublés (à Monaco, face à Lyon et Guingamp) pour signer, au final, une très belle première saison de Ligue 1.

➤  NUNO DA COSTA (34 matches, 2 055 minutes, 8 buts, 5 passes, 3 jaunes. Note : 5,36).  – L’ancien ailier de Valenciennes avait vu sa fin de saison 2017/2018 plombée par les blessures. Mais le Cap-Verdien était en pleine forme à la reprise, l’été dernier, et il a été l’homme du début de saison.

Entre l’arrivée tardive de Lebo Mothiba en provenance de Lille et les absences d’Ajorque et Saadi, il a tenu la baraque, avec quatre buts inscrits lors des huit premiers matches.

Après avoir un peu disparu cet hiver, il est revenu en forme en fin de saison, inscrivant un doublé face à Reims, puis un but au Parc, lors du match de gala contre le PSG (2-2). Son bilan est donc plus que correct, même s’il a parfois manqué de régularité.

➤  LEBO MOTHIBA (32 matches, 1 768 minutes, 9 buts (plus un avec Lille), 2 passes, 3 jaunes. Note : 4,84).  – Arrivé en toute fin de mercato, le Sud-Africain au sourire permanent a eu, à l’image d’Ajorque, deux parties de saison bien distinctes. La première, particulièrement prolifique, durant l’automne et l’hiver (7 buts inscrits entre la 5e et la 17e journée), et une plus terne, après la trêve de Noël.

Mais cela n’a pas empêché l’attaquant arrivé en provenance de Lille de terminer meilleur buteur du club strasbourgeois. Reste qu’à l’image de Nuno Da Costa, le natif de Johannesbourg va devoir se montrer plus régulier pour devenir un titulaire incontournable.

➤  IDRISS SAADI (1 match, 9 minutes, 0 but, 0 passe, 0 carton. Non noté).  – Idriss Saadi a joué de malchance, en accumulant les pépins (maladie, blessures à répétition) toute l’année. Une saison blanche, à oublier pour celui qui avait déjà galéré lors de l’exercice précédent.

➤   KEVIN ZOHI (20 matches, 619 minutes, 1 but, 1 passe. Note : 5,29).  – Souvent enquiquiné par les pépins physiques la saison passée, le jeune espoir a su tirer son épingle du jeu pour gratter du temps sur le terrain.

Avec 20 matches de Ligue 1 au compteur, ponctués d’un but et d’une passe décisive, l’Ivoiro-malien a rendu une copie correcte pour sa découverte de la Ligue 1. Des progrès à confirmer pour devenir plus qu’un joker.

➤  SAMUEL GRANDSIR (8 matches, 233 minutes, 0 but, 0 passe, 1 rouge. Note : 4).  – Autant le prêt de Sanjin Prcic a été une réussite, autant celui du Monégasque Samuel Grandsir a été un échec total. Sur un poste d’ailier pas forcément taillé pour le système du Racing à cinq défenseurs, l’ancien Troyen n’a jamais trouvé sa place sous le maillot bleu.

(*) la note indiquée est la moyenne de celles attribuées par les journalistes en charge du Racing aux DNA et à L’Alsace.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMer 10 Juil 2019 - 13:28

Mercato : le Racing se met sur son 31
En pleine intersaison, Marc Keller se confie sur le mercato du Racing. Depuis son retour dans le monde professionnel, en 2016, le club strasbourgeois a investi quelque 31 millions sur le marché des transferts.
Le mercato estival 2019 a officiellement ouvert ses portes le 11 juin, il y a pile un mois. Mais de l’avis général, cette grande foire biannuelle aux transferts a débuté mollement. La faute, en partie, aux échéances internationales, dont la Coupe d’Afrique des Nations toujours en cours.

Bien plus qu’en 2018, le Racing, qui avait annoncé « quatre à six recrues » – chiffre modulable en fonction des départs  –, a lui aussi pris son temps. L’an passé, Ludovic Ajorque, Stefan Mitrovic, Ibrahima Sissoko et Adrien Thomasson avaient signé avant le 15 juin. Cette année, le premier de cordée, le milieu Jean-Ricner Bellegarde (Lens), ne s’est engagé que le 2 juillet.

Premier de cordée ? Pas tout à fait, car auparavant, le club bas-rhinois avait levé l’option d’achat du défenseur ivoirien Lamine Koné (autour de 1,3 million d’euros) que Sunderland lui avait prêté en 2018-2019. Bellegarde a ensuite été acheté 2 millions et Alexander Djiku, débauché de Caen pour 4 (plus un pourcentage à la revente).

Le club alsacien a donc déboursé 7 millions et des poussières. Il n’en a encaissé que 700 000 environ pour les cessions de Yoann Salmier à Troyes et Anthony Gonçalves à Caen. Une somme susceptible d’être bonifiée en cas de montée de l’ESTAC ou du Stade Malherbe en Ligue 1.

Entre 17 et 18 millions de ventes


Depuis son premier transfert onéreux post-liquidation judiciaire en janvier 2017 (Jean-Eudes Aholou, payé 350 000 euros à Orléans, ndlr), le Racing a investi 30 à 31 millions. Il n’a vendu “que” pour 17 à 18 (un peu plus de 2 pour Ihsan Sacko à Nice, 14 pour Aholou à Monaco et 0,7 pour Salmier et Gonçalves).

Le président Marc Keller, qui ne commente jamais les chiffres, considère qu’avec trois recrues en un mois, son club est dans les temps.

« L’image que les gens ont de notre mercato est faussée, car l’intersaison est particulière, entre l’absence de nos internationaux et une reprise plus précoce. Anthony Caci, Ibrahima Sissoko et Lebo Mothiba vont revenir. Et n’oublions pas que nous récupérons des joueurs longtemps absents la saison passée, comme Mohamed Simakan, après ses blessures au genou et à l’épaule, Abdallah Ndour, qui n’a pas joué pendant presque deux ans, mais a bien fini 2018-2019, et même Jonas Martin qui s’est blessé à Monaco le 19 janvier et a pratiquement raté six mois. Simakan apte, Yoann Salmier est reparti à Troyes où il avait été prêté et joué en 2018-2019. Anthony Gonçalves a rejoint Caen où il avait l’opportunité de signer un long contrat ( trois ans). Pour compenser son départ, nous avons misé sur un joueur à potentiel, Jean-Ricner Bellegarde (20 ans) , dans la lignée des Aholou, Ajorque, Sissoko et Kamara. »

Le Racing a aussi prêté Idriss Saadi au Cercle de Bruges où – dixit le président – « il espère se relancer dans un championnat belge qu’il connaît bien après sa très malheureuse saison passée ».

Il n’est pas tombé d’accord avec Pablo Martinez qui a filé trois ans à Nîmes, dans son club formateur. « Pour le remplacer, on a pris Alexander Djiku, un défenseur encore jeune, mais expérimenté que nous avions déjà essayé d’attirer en 2017. »

« Nous avons acheté avant d’avoir vendu »

Le mercato strasbourgeois pourrait maintenant marquer une pause, loin d’être définitive. « L’an dernier, nous voulions recruter huit à dix joueurs pour bonifier et régénérer l’équipe. Nous avions anticipé sur les quatre ou cinq postes ciblés en priorité et prévu un investissement hors ventes, reprend l’ex-ailier international. Après la grosse vente d’Aholou à Monaco, nous étions entrés dans une deuxième phase active avec Matz Sels, Lamine Koné, Lionel Carole et Lebo Mothiba. »
« Nous restons à l’affût »

« La différence cette année, c’est que nous voulons garder notre ossature et nous appuyer dessus, poursuit encore Marc Keller. C’est l’idée. Nous avons quand même acheté, avant d’avoir vendu, sur des postes que nous pensions obligatoires. Nous essayons de bâtir l’équipe la plus ambitieuse sans mettre en péril notre équilibre financier. Nous sommes prêts à investir encore si le coach le juge nécessaire. On bougera peut-être si nous ne vendons pas. Mais nous bougerons à coup sûr pour compenser un gros départ, comme l’an passé avec Aholou. Nous restons à l’affût. »

À l’affût, oui, mais sans stress, ni précipitation.
dna
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeLun 7 Oct 2019 - 3:54

dna a écrit:
Zoom | Les chiffres qui inquiètent Un affaissement quantifiable
Depuis sa qualification en finale de la Coupe de la Ligue le 30 janvier, le Racing tourne à moins d’un point par match en Ligue 1. Lors des neuf premières journées 2019-2020, il a notamment péché par inefficacité et marqué presque trois fois moins qu’en 2018-2019.
➤ 1. Une victoire sur ses douze derniers déplacements en L1 (contre 5 nuls et 6 défaites) : tel est le bilan, bien faiblard, du club alsacien hors de son cocon meinovien depuis son tonitruant succès à Monaco le 19 janvier (5-1). « À l’extérieur, on n’y arrive pas et on doit tirer la sonnette d’alarme, peste le milieu de terrain Dimitri Lienard. Ça fait douze ou treize déplacements. Je ne veux pas compter le dernier à Nantes la saison passée parce que c’était un match anodin (succès 1-0). Hormis Nantes, je suis incapable de dire à quand remonte notre dernière victoire à l’extérieur. Monaco en janvier ? Nous ne sommes pas le PSG, mais pas des novices non plus. Nous connaissons la Ligue 1 et devons être capables de voyager mieux que ça. »

➤ 6. C’est le nombre de buts inscrits en neuf rencontres de Ligue 1 par le Racing, 19e attaque. Tous l’ont été lors de ses cinq rendez-vous à la Meinau. L’an passé, après la 9e journée, les Bleus avaient fait trembler les filets adverses à 16 reprises.

« Un déclic pour que les choses tournent »


« Les joueurs sont sensiblement les mêmes, l’animation aussi, et pourtant, l’an dernier, on marquait à l’extérieur, constate Thierry Laurey. Il va falloir du travail et une remise en cause de tout le monde pour inverser la tendance. Un déclic pour que les choses tournent, c’est évident. On manque d’efficacité offensive, notamment à l’extérieur. Pourtant, à la Meinau, on marque. Pourquoi ça fonctionne à la maison, mais pas à l’extérieur, c’est toute la question. »

➤ 6 (bis). En 2019-2020, les Strasbourgeois ont joué six heures à l’extérieur et n’y ont toujours pas marqué. Ils sont la seule équipe de Ligue 1 à n’avoir pas inscrit le moindre but hors de ses bases, ce qui, samedi soir au stade Gaston-Gérard, a soutiré ce commentaire amer à un Dimitri Lienard aussi agacé que dépité : « Ce n’est pas possible de ne pas faire preuve de plus de révolte. On n’est pas assez… (il marque un temps d’arrêt sans trouver le bon qualificatif). Je ne sais pas quoi dire, mais il manque un truc. De tout : de la maturité, de la niaque, de la technique. Chaque chose qu’on fait, moi le premier, est tirée par les cheveux. Si on veut espérer mieux, il faut faire mieux. Il faut un déclic. C’est à nous, les joueurs, de nous prendre en main et de nous dire les choses entre adultes. Parce que sinon, ça n’ira pas. Ce que je dis va peut-être déplaire, mais il n’est pas possible de continuer comme ça, sauf à vouloir vivre une saison galère jusqu’au bout. »

➤ 23. Depuis leur démonstration en Principauté, les hommes de Thierry Laurey ont disputé 25 matches de championnat pour une maigre récolte de 23 points (4 victoires, 11 nuls, 10 défaites), soit 0,92 par journée. Un ratio qui ne dit rien de leur révolte contre Lille (de 0-1 à 1-1) ou Lyon (de 0-2 à 2-2) à la Meinau en fin d’hiver, ni du bon nul rapporté de Paris un peu plus tard (2-2), mais en dit tout de même long. « À l’extérieur cette saison, on a joué des équipes qui ne sont pas les premières venues, argumente Laurey. Jouer à Reims, Paris et Lille, ce n’est pas évident. »

Mais les chiffres sont têtus et le technicien le sait mieux que quiconque. « Le nœud du problème, c’est peut-être ce manque de détermination dans la surface pour enfoncer le clou. Parce que si on ne marque pas, on ne gagnera pas. Je n’invente rien en le disant. »
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeLun 7 Oct 2019 - 4:42

Le bilan est catastrophique donc depuis janvier.
L'entraîneur n'est plus écouté.
Le recrutement est un flop total. Corgnet, Mothiba, Carole, Lala (qui n'a jamais récupéré depuis sa blessure ?), L. Koné, Kamara ou Kawashima (le 2e semble meilleur mais quel est l'intérêt d'avoir trois gardiens pros ?! Une fantaisie qui coûte cher), Mitrovic, Sissoko, Martin (qui est heureusement parti, gros salaire en plus), Da Costa (pas cher au moins), Djiku : ça va du niveau 20e de L 1 à milieu de tableau L 2.
Je répète les bases : quand on n'a pas assez de moyens (ce qui est compréhensible vu le coût effarant de ce sport professionnel), on pioche dans les fins de contrat ou/et prêts sauf pour les attaquants et milieux offensifs (je rappelle encore une dernière fois qu'il n'y a aucun profil de ce type sauf Corgnet) où il faut mettre le paquet.
Ici tout est fait à l'envers, les gros transferts et donc salaires concernent TOUS ou presque des défenseurs, des gardiens sauf Mothiba, l'attaque vient de L 2 voire National (Ajorque).
Il y a clairement un déficit technique* (sauf Corgnet, Prcic, Sels voire Kawashima et Lala) mais à quoi s'attendre avec un coach qui s'est obstiné plusieurs trimestres avec Guillaume qu'il voulait en L 1 (!) et qui actuellement joue à Valenciennes.

* = afin que ce terme soit clair, je parle de fautes ou erreurs récurrentes, quasiment permanentes pour certains, dans le jeu dû à une carence ou problème de conduite de balle comme impossibilité de dribbler, de prendre de vitesse, de passer en jeu court, de dégager autrementque dans l'axe etc
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeLun 7 Oct 2019 - 7:30

Lacuesta a écrit:
L'entraîneur n'est plus écouté.
 
 

Je me pose effectivement la question.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeLun 7 Oct 2019 - 13:51

C'est l'explication la plus simple, déjà qu'il parle trop depuis le bord du terrain, du jamais vu.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeLun 7 Oct 2019 - 22:01

Lacuesta a écrit:
C'est l'explication la plus simple, déjà qu'il parle trop depuis le bord du terrain, du jamais vu.

Effectivement il y a déjà eu  des prises de bec avec certains  joueurs au racing .
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMar 8 Oct 2019 - 8:31

Thomasson et d'autres (Carole je crois) ont dit qu'ils ne supportaient plus ses cris incessants.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMar 8 Oct 2019 - 9:36

Lacuesta a écrit:
Thomasson et d'autres (Carole je crois) ont dit qu'ils ne supportaient plus ses cris incessants.

Il y avait Martinez-Martin- et Lienard , surement encore d'autre ,mais là je ne sais pas .
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMar 8 Oct 2019 - 10:25

Les deux premiers sont soulagés, on comprend dès lors leur départ.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeMar 8 Oct 2019 - 10:44

Lacuesta a écrit:
Les deux premiers sont soulagés, on comprend dès lors leur départ.

Effectivement, quand je jouais encore au foot et que mon entraineur nous gueulais dessus à tort ou à raison  je n'aimais pas non plus .
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeJeu 26 Déc 2019 - 21:21

dna a écrit:
le bilan du Racing à mi-saison (épisode 1/3)2019/2020
Les gardiens
Matz SELS (19 matches, 19 titularisations, 1 710 minutes. Note : 5,58)

En début de saison, quand l’équipe ne tournait pas encore rond, l’international belge était l’un des seuls à évoluer au niveau exigé, ce qui a permis au Racing de glaner ses premiers points et d’éviter les gadins.

À 27 ans, et pour sa deuxième saison en Ligue 1 avec le Racing, Sels est devenu incontournable. Il est d’ailleurs le seul Strasbourgeois à avoir disputé l’intégralité des 19 matches du cycle aller.

Que lui reprocher ? Peut-être une relance un poil lente sur les passes en retrait. Mais là, on chipote.
Bingourou KAMARA (aucun match)

Comme la saison passée, le numéro 2 n’a que la Coupe de la Ligue pour s’exprimer. Et pour son entrée en lice, le portier de 23 ans a été décisif et brillant, l’autre jour à Nantes (0-1). Puisse le parcours du Racing être aussi long et passionnant que l’hiver dernier.
Eiji KAWASHIMA (aucun match)

À 36 ans, l’international japonais est un sage, sorte de modèle de travail et de discrétion sachant qu’il n’a aucune chance de jouer, si ce n’est lors de l’ultime journée, comme la saison passée. Même s’il n’a pas de contrat pro, Louis Pelletier (19 ans) s’entraîne au quotidien avec le groupe et les trois autres gardiens sans jamais figurer sur une feuille de match.

Les défenseurs du Racing : Simakan a tout d’un grand

La onzième défense de Ligue 1 (24 buts encaissés) n’a pas toujours été irréprochable mais peut s’appuyer sur des garçons de qualité, à l’image de sa recrue estivale Alexander Djiku ou sa pépite Mohamed Simakan.


S’il n’y avait pas eu la vilaine sortie de route à Brest, début décembre, (5-0, 16e journée), la défense du Racing serait au niveau de celles de Montpellier, Lille, ou Marseille, soit dans le haut du tableau.

Avec 24 buts encaissés – contre 23 l’an dernier et 31 voilà deux ans à pareille époque –, Stefan Mitrovic et les siens restent toutefois dans les clous pour assurer un maintien paisible. Revue de détails.

Kenny LALA (17 matches, 14 titularisations, 1 323 minutes de jeu, 1 but. Note : 4,43*)


Porté disparu en début de saison, celui qui se voyait poursuivre l’aventure dans un club plus huppé a mis du temps à retrouver ses esprits et son allant. Le latéral droit (28 ans), qui compilait trois buts et six passes décisives l’an dernier au même moment, affiche un bilan famélique : un penalty et puis c’est tout.

Son retour au premier plan ces dernières semaines correspond-il à une envie de se relancer avec le Racing ou à une volonté d’attirer le regard d’autres clubs ? Réponse en janvier.
Lamine KONÉ (13 matches, 12 titularisations, 1 080 minutes, 5,08)


Le vice-capitaine a été embarqué dans quelques sales soirées (défaite à Dijon, raclée à Brest), et écarté des terrains en novembre – blessure, suspension, maladie – avant de revenir en force lors des trois derniers succès de l’année en championnat. L’Ivoirien reste un roc, en dépit d’une technique fruste.
Stefan MITROVIC (15 matches, 15 titularisations, 1 333 minutes, 4,53)


Le capitaine est lucide : « Je sais que je n’étais pas à mon niveau », disait-il après son trou noir à Brest (défaite 5-0) puis sa non-titularisation à Toulouse (succès 4-2). Mais en capitaine d’expérience, le Serbe sait se remettre en question. Il lui faudra retrouver tout son sang-froid et éviter des tacles de renégat, comme samedi dernier contre Saint-Étienne…
Alexander DJIKU (17 matches, 17 titularisations, 1 485 minutes, 1 passe, 5)

Le renfort arrivé cet été de Caen pour remplacer Pablo Martinez s’est imposé, sans faire de bruit, dans le onze strasbourgeois.

Qu’il joue dans l’axe, son poste de prédilection, ou alors en sentinelle devant la défense – à quatre reprises depuis la première victorieuse à Amiens (0-4) – le joueur de champ le plus utilisé par Thierry Laurey se montre efficace. Une bonne pioche.
Mohamed SIMAKAN (14 matches, 13 titularisations, 1 160 minutes, 5,54)

Il devait déjà éblouir la Ligue 1 l’an dernier. Mais le minot marseillais avait été stoppé par une vilaine blessure qui l’avait éloigné des terrains toute la saison.

Utilisé comme latéral droit en début d’exercice, “Momo” s’est installé dans l’axe avec aplomb. À 19 ans, la pépite du Racing liée au club jusqu’en 2023 a l’avenir qui lui appartient. Il lui faudra simplement se relever d’une nouvelle blessure (genou) qui va l’éloigner des terrains jusqu’à mi-janvier.
Anthony CACI (8 matches, 8 titularisations, 691 minutes, 1 but, 4 passes, 5,75)


Révélation de la saison écoulée, le défenseur multitâche de 22 ans n’est revenu en jeu qu’en octobre, après trois mois de blessure. Mais à partir de là, il est devenu incontournable dans le couloir gauche.

Avec un but et quatre passes en seulement huit matches, “Titi” est le défenseur le plus décisif. Un régal.
Lionel CAROLE (12 matches, 9 titularisations, 802 minutes, 4,22)

L’expérimenté latéral de 28 ans s’est égaré en chemin, son début de saison en pente douce (ou plutôt raide) lui faisant perdre sa place de titulaire au profit de Caci. Malgré un regain de forme en fin d’année, on ne le sent que moyennement impliqué dans le projet du Racing.
Abdallah NDOUR (4 matches, 4 titularisations, 352 minutes, 4,50)


Depuis le printemps 2017 et sa fracture tibia-péroné, le Sénégalais du couloir gauche court après le temps perdu. Cette saison, il a vécu quatre titularisations en L1, une autre en Coupe de la Ligue. S’il n’a jamais démérité, le garçon de 26 ans reste très fragile.
Ismaïl AANEBA (0 match)

Le jeune Franco-Marocain a disputé une mi-temps, la première de la saison contre le Maccabi Haïfa en tour préliminaire de la Ligue Europa (3-1), avant de disparaître de la circulation.
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeJeu 26 Déc 2019 - 21:28

dna a écrit:
le bilan du Racing à mi-saison (épisode 2/3) Les milieux du Racing : Thomasson, le chaînon marquant
Avec sept buts et trois passes décisives toutes compétitions confondues, le meneur de jeu savoyard Adrien Thomasson est l’un des hommes forts de l’effectif strasbourgeois. Par ses incessants déplacements entre les lignes, il lézarde souvent les blocs adverses.
C’est le secteur de jeu le plus fourni, avec 11 des 28 pros – y compris Jonas Martin, transféré à Rennes après quatre journées – de l’équipe première. L’homogénéité de cet entrejeu étoffé permet à Thierry Laurey de varier les formules pour compenser blessures, suspensions ou baisses de forme. Décisif et régulier, Adrien Thomasson sort toutefois nettement du lot.

Jeanricner BELLEGARDE (16 matches, 11 titularisations, 989 minutes de jeu. Note : 4,36*)


Arrivé de Lens cet été pour 2 millions d’euros, “Jeanjean” a laissé entrevoir de belles promesses, au point d’être appelé en équipe de France espoirs à l’automne (3 sélections). Son indéniable pouvoir d’accélération peine cependant à être efficace. Stoppé par sa blessure au genou le 3 décembre à Brest, il reviendra après la trêve en quête de confirmation et de constance, lui que son coach n’a pour l’instant pas fixé à un poste.
Youssouf FOFANA (11 matches, 10 titularisations, 828 minutes, 1 but, 5,11)


Fauché après quelque 18 minutes de jeu lors de la 1re journée par un tacle non maîtrisé du Messin Thomas Delaine, il a mis deux mois à récupérer de son entorse de la cheville gauche et a effectué sa rentrée à Marseille le 20 octobre. Depuis, il n’a plus quitté le onze de départ, sauf contre Toulouse, et a lui aussi débuté chez les Bleuets le 19 novembre en Suisse. Buteur de l’inutile devant Lyon le 30 novembre (1-2), il jouit de la confiance de Thierry Laurey et possède une longueur d’avance sur ses concurrents récupérateurs ou relayeurs.
Ibrahima SISSOKO (16 matches, 12 titularisations, 1056 minutes, 4,31)

Bien moins influent que lors de sa première saison en Bleu (3 buts, 1 passe en 2018-2019), l’ex-Brestois, desservi par un déchet important, a chuté dans la hiérarchie. La blessure de Bellegarde lui a rouvert la porte et il a relevé la tête dans sa mission défensive, notamment à Bordeaux. Il lui reste à retrouver de l’allant et une aisance technique souvent en berne.
Dimitri LIÉNARD (16 matches, 11 titularisations, 1067 minutes, 2 buts, 3 passes, 5,42)

Après une saison « de ***** » en 2018-2019 – c’est lui qui le dit –, le “paysan de Belfort”, comme il se nomme lui-même avec autodérision, a retrouvé son rendement. Ses stats en attestent, mais pas seulement. Toujours transcendé par la Meinau, il y a honoré 8 de ses 11 titularisations en L1. Thierry Laurey ménage souvent à l’extérieur son “grognard” qui, à bientôt 32 ans, demeure le garant de l’esprit club.
Sanjin PRCIC (3 matches, 1 titularisation, 78 minutes, 4)


Arrivé en prêt en janvier pour remplacer un Jonas Martin blessé, le Bosnien a été recruté en fin de mercato estival pour pallier le transfert de ce dernier à Rennes. À court de préparation, il n’a pas été aidé par la mauvaise passe de l’équipe, puis a été freiné par des douleurs dorsales et une entorse de la cheville droite. L’ex-Sochalien, relancé à Nantes le 18 décembre en Coupe de la Ligue où il est entré à la 68e , aura une revanche à prendre au cycle retour, d’abord sur lui-même.
Jérémy GRIMM (0 match)

En respect de la promesse que lui avait faite le président Marc Keller, le seul Alsacien de l’effectif a été prolongé d’un an malgré sa grave lésion à une cuisse fin novembre 2018. Il n’a cependant plus joué avec les pros depuis le 30 octobre 2018 (2-0 contre Lille en 16es de Coupe de la Ligue). Appelé trois fois dans le groupe (à Lille, Amiens et Nantes dans cette même Coupe de la Ligue), il n’est pas sorti du banc. À près de 33 ans, il ne fait plus partie des priorités et encadre surtout les jeunes de la réserve (9 matches, 1 but).
Benjamin CORGNET (5 matches, 3 titularisations, 252 minutes, 4)

Comme “Jérem” Grimm, le meneur de jeu n’apparaît plus en tête de gondole. Et comme l’Ostheimois, “Ben” Corgnet ne dit rien et bosse. Évidemment, quand on patiente près de trois mois entre deux titularisations, il n’est pas simple de montrer qu’on existe. Lui l’a néanmoins bien fait en fin d’année à Bordeaux, où son jeu en une touche a contribué à la préservation du succès 1-0, puis à Nantes en Coupe de la Ligue (1-0).
Adrien THOMASSON (17 matches, 16 titularisations, 1362 minutes, 6 buts, 1 passe, 5,63)


Il est LE chaînon marquant du Racing. Venu de Nantes en 2018, le Savoyard avait mis un peu de temps à trouver ses marques la saison passée. Ce qui ne l’avait pas empêché de marquer cinq fois, autant qu’avec les Canaris en 2017-2018, et d’offrir sept passes. Aujourd’hui, “Adri” Thomasson met, par l’intelligence de ses mouvements, de l’huile dans les rouages. Avec six buts (sept, Ligue Europa comprise), il a déjà battu son record. Indispensable !
Moataz ZEMZEMI (1 match, 23 minutes)

Deux ans après son arrivée, l’international olympique tunisien ne s’est toujours pas imposé. Son apparition de 23 minutes contre Rennes (0-2 le 25 août à la Meinau) est restée sans suite. Blessé à l’entraînement avec la réserve le 1er novembre, il a tout juste fini de soigner sa lésion au quadriceps gauche. Difficile de lui voir un avenir, au moins à court terme, à Strasbourg.
Adrien LEBEAU (1 match, 12 minutes)

Le jeune Lorrain (20 ans), passé pro pour un an au printemps, avait séduit lors des matches amicaux de l’été. Mais juste après son baptême en L1 (12 minutes face au Stade rennais), il s’est blessé au quadriceps droit en réserve le 11 septembre à Sarre-Union et a manqué deux mois. Entré à la 87e à Nantes en Coupe de la Ligue, il mérite d’être revu.
Jonas MARTIN (3 matches, 3 titularisations, 247 minutes, 1 but en Ligue Europa, 4,33)


Certains supporters n’ont pas digéré son départ à Rennes le 2 septembre, contre une indemnité de 4 millions, en contradiction, selon eux, avec ses déclarations d’amour au club bas-rhinois. Les plus radicaux le surnomment même désormais “Judas” Martin. C’est oublier un peu vite l’implication sans faille du vice-capitaine durant deux ans, malgré deux grosses blessures. Malheureusement pour lui, il collectionne aussi les pépins physiques en Bretagne. On ne peut que lui souhaiter un prompt rétablissement.

* La moyenne des notes attribuées dans nos colonnes depuis le début de saison à chaque joueur ayant disputé au moins une mi-temps
Marius
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeVen 27 Déc 2019 - 2:52

11 è au classement avec l'équipe actuelle sans stars. Bilan dans la moyenne ou alors de deux choses l'une : équipe correcte ou championnat de France très moyen !
Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitimeVen 27 Déc 2019 - 4:50

Championnat de France moyen !
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MessageSujet: Re: Le bilan du Racing   Le bilan du Racing I_icon_minitime

 

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