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 Marc Keller (Président )

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Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeMer 26 Mai 2021 - 7:58

L’énorme perte financière du Racing cette saison
 C’est dans une interview accordée au magazine “Or Norme” que le président du Racing Club de Strasbourg a dévoilé les pertes financières du club alsacien pour la saison 2020/2021. Un montant qui avoisine les 30 millions d’euros d’après Marc Keller !
“Pour nous, si c’est évidemment extrêmement pénalisant en terme de performance sportive, ça l’est aussi sur le plan budgétaire car nous pointons parmi les plus grosses affluences du championnat avec les 25 000 places de la Meinau qui sont toutes occupées à chaque match. La Covid nous pénalise de 10 millions d’euros sur l’ensemble de la saison. Et il faut rajouter à cela la défaillance de Mediapro qui nous coûte 20 millions d’euros de plus. Heureusement, nous avons toujours établi des budgets très sécurisés et nous avons accumulé propres grâce à notre saine gestion, ce qui va sûrement permettre au club de passer ce cap très difficile mais en ce qui nous concerne, ici à Strasbourg, cette absence du public est un vrai déchirement”.
Alsa'sports
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeMer 26 Mai 2021 - 8:04

Mais il croit qu'il est le seule dans cette situation.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeMer 26 Mai 2021 - 8:43

Les autres vont faire faillite. Le problème est qu'avec la vente de Simakan il n'y a plus aucun joueur de vendable sauf éventuellement Ajorque et Diallo.
Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeSam 29 Mai 2021 - 21:36

dna a écrit:
Marc Keller : « L’homme d’un nouveau cycle »
Le président du Racing explique que son nouvel entraîneur était l’homme idoine, à la fois par sa jeunesse (40 ans) et l’expérience acquise en 27 mois sur le banc du Stade rennais.
Il le dit sans lassitude, mais derrière chaque mot, on sent poindre la peur qu’il a éprouvée en fin de saison de voir le travail de dix ans réduit à néant, autrement dit sa crainte d’une relégation en Ligue 2 à laquelle il est bien conscient d’avoir échappé de justesse.
Marc Keller s’est posé énormément de questions lorsque l’avance du Racing sur la zone rouge a fondu comme neige au soleil dans l’emballage final. Aussi, depuis le nul salvateur contre Lorient dimanche dernier à la Meinau (1-1), le président respire-t-il un peu plus librement.
« Je suis très heureux et soulagé qu’on se soit maintenus, même si on a toujours pensé qu’on y arriverait, confesse-t-il. Après Nantes (1-2) et Montpellier (2-3) , ça commençait à tanguer, mais heureusement, tout le monde s’est mobilisé. Joueurs et staff, avec Thierry (Laurey) , ont fourni le dernier effort pour atteindre ce maintien dans une année inédite. »

S’il a rendu ce samedi un hommage d’usage à son ex-entraîneur en présentant son successeur, le patron du Racing depuis juillet 2012 a confirmé n’avoir pas attendu la dernière ligne droite d’une « saison longue, difficile et éprouvante » pour se forger une opinion et, surtout, une conviction.
« Julien est dans la vision du club pour l’avenir »

« Depuis quelques mois, j’avais le sentiment qu’on arrivait en fin de cycle. Je le ressentais. L’idée, c’était de rester concentré sur l’objectif : le maintien. Une fois ce maintien obtenu, il fallait passer à l’étape suivante et repartir sur un nouveau cycle. J’ai eu la sensation que Julien pouvait le porter. »

De cette cinquième et dernière année de l’ère Laurey, l’ancien international ne retient donc que l’essentiel : l’issue heureuse. « Avec ce maintien acquis lors de la dernière journée, l’objectif a, pour moi, été atteint. J’avais dit en début de saison que l’objectif, c’était le maintien et faire le mieux possible. Mais en cette saison si particulière, le mieux possible, c’était le maintien. Il était temps qu’on la termine. »

Dès lundi matin, il informait son futur ex-coach que son contrat ne serait pas renouvelé. Dans l’après-midi, il contactait les techniciens dont il avait retenu le profil pour assurer la succession. Son discours a séduit Julien Stéphan et réciproquement. « Julien va nous apporter beaucoup d’énergie, une expérience, une compétence. Il est passé par le Stade rennais qui est un excellent club […]. Amener cette expérience dans un club encore jeune comme Strasbourg est très positif. Il est dans la vision du club pour l’avenir. Il n’y a pas de raisons que la progression ne continue pas. »

Malgré des contraintes budgétaires sans précédent, le chantier de l’effectif va désormais pouvoir démarrer. « Avec neuf joueurs en fin de contrat, le brassage sera mécanique. On fera quatre, cinq ou six recrues. Julien a commencé à travailler avec Loïc (Désiré, responsable du recrutement) sur les profils. On n’est pas en retard. »
Marco 69/73
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeDim 30 Mai 2021 - 20:29

dna a écrit:
Racing : comment Marc Keller a (re)pris la main…
Dérogeant à ses habitudes, le président du Racing, dont la présence est d’ordinaire occasionnelle et discrète, s’est invité au quotidien auprès du groupe pro pendant les deux dernières semaines de la saison et a prescrit certains changements.
La scène appartient déjà à l’histoire, à cette ère Thierry Laurey désormais révolue dont le Racing a « tourné la page » dès lundi dernier, au lendemain de son quatrième maintien de rang en Ligue 1.

Deux jours plus tôt, lors de l’ultime conférence de presse d’avant-match de celui qui est encore l’entraîneur du Racing, un confrère l’interroge : les deux huis clos hebdomadaires imposés aux supporters et journalistes durant les deux dernières semaines de la saison – contre un précédemment – et le silence médiatique décrété par les joueurs, hors points-presse, avant la réception de Montpellier le 9 mai étaient-ils nécessaires ?
La réponse du technicien fuse : « Je n’ai rien à voir dans l’histoire. Vous poserez la question aux gens qui ont imposé les séances à huis clos et le silenzio stampa(l’interdiction de parler à la presse). Je ne répondrai pas à cette question. »

Il en connaît pourtant la réponse, mais n’en détient pas la clef. Car sitôt le revers contre les Héraultais (2-3), son président Marc Keller s’est rapproché d’un terrain dont il n’est jamais bien loin, même si on ne peut guère le taxer d’ingérence dans la gestion sportive.
Il a flairé le danger
Malgré son passé d’ex-pro, l’ancien ailier international (6 capes) agit d’abord comme ce qu’il est vraiment : un patron omnipotent qui dirige d’une main de fer la politique du club et en gère les finances comme ses centres d’antan, au cordeau, en s’appuyant sur cette recette que tant de ses congénères, bien moins légitimes sur le plan footballistique, ont oubliée : « On ne dépense que l’argent qu’on a. »

Pour une fois cependant, le président depuis 2012 a senti que sa présence quotidienne auprès de l’effectif s’imposait. C’est lui qui a initié le double huis clos hebdomadaire des quinze derniers jours pour aider le groupe, staff compris, à se recentrer sur le maintien et oublier pour un temps les situations et états d’âme individuels.

Il a flairé le danger et mis les mains dans le cambouis. Une partie des joueurs l’attendait dans ce registre. « On avait besoin de ça », avait confié un Bleu avant l’épilogue du dimanche de Pentecôte contre Lorient (1-1).

Aussi, samedi lors de la présentation de son nouvel entraîneur Julien Stéphan, a-t-il, pour sa première sortie médiatique post-maintien, décerné un satisfecit général. « Je voulais féliciter les joueurs du parcours réalisé dans cette saison très difficile, avec le maintien à la fin. J’ai une pensée particulière pour le staff dans sa globalité, mais aussi pour l’entraîneur Thierry Laurey et son adjoint Fabien Lefèvre. Ce binôme est arrivé il y a cinq ans. On a vécu ensemble une belle aventure qui a commencé en Ligue 2, avec, ensuite, quatre saisons en L1, une victoire en Coupe de la Ligue. Leur travail a été très apprécié. Ils ont participé à notre progression. »
« Le travail de fond a été fait »

Ces bons points distribués façon École des fans sont proportionnés à son soulagement, mais aussi à l’inquiétude qui l’avait gagné durant les deux derniers mois d’un championnat achevé au ralenti : deux victoires, trois nuls, cinq défaites et neuf points sur les dix dernières journées.

Libéré par l’heureux dénouement, il va retourner devant les fourneaux brûlants de ressources financières en partie consumées par la double crise des droits télé et du coronavirus. Il va continuer à mitonner le budget 2021-2022, sans même connaître les proportions des ingrédients indispensables – droits TV, recettes billetterie et sponsoring – à sa disposition.

Il (re) donnera aussi à son coach et au secteur sportif les clefs d’un camion dont quelques pièces d’usure seront changées. « Le travail de base, de fond a été fait par Loïc (Désiré, responsable du recrutement) avec ses équipes. On est prêts. On va voir avec Julien quelles sont sa perception, sa philosophie, ses préférences. Après, le club entrera en jeu sur la partie financière. On a toujours fonctionné ainsi. Je suis assez serein là-dessus. »

Il l’est de toute évidence bien plus qu’à la mi-temps du dernier match vital contre Lorient lorsque superstitieux, il confiait encore, alors que le Racing menait 1-0 : « Ce n’est pas fini. »
D’utilité “public”

Samedi à la Meinau, Marc Keller a listé les éléments qui ont grandement perturbé le Racing en 2020-2021 : l’entrée du Covid dans le vestiaire en pleine préparation estivale, puis au cours de la saison, les blessures très longue durée (Sels, Mothiba, Simakan) et, surtout, l’absence de public et, donc, des supporters au stade après l’instauration d’un huis clos généralisé le 1er novembre.

« Le plus dur pour nous a été de jouer dans une Meinau vide. Et une Meinau vide, froide, c’est un peu l’antithèse de notre projet depuis dix ans, a déploré le président strasbourgeois. Les joueurs et le staff n’ont pas pu profiter de ce 12e homme qui fait notre force. Le nombre de points qu’on a pris ici (17) et à l’extérieur (25) prouve bien que tout a été remis en cause. »

Le Racing s’est incliné 10 fois sur 19 à la Meinau, tout près de son triste record de 1951-1952 (11 défaites en 17 rencontres à la maison). Mais il s’est aussi imposé à 7 reprises hors de son cocon. Il n’avait pas fait aussi bien en voyage depuis son unique titre de champion de France, en 1978-1979 (7 aussi).

La Ligue 1 a d’ailleurs battu cette saison son total de succès à l’extérieur : 143 contre 112 en 2015-2016. Pour la première fois dans l’histoire de la première division, les victoires en déplacement ont même été plus nombreuses qu’à domicile (142). St.G.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeJeu 10 Juin 2021 - 9:28

butfootballclub a écrit:
MARC KELLER DUREMENT ATTAQUÉ PAR UN ANCIEN PRÉSIDENT
Dans une interview à L'Equipe à propos de sa condamnation pour des transferts suspects lorsqu'il était président du RC Strasbourg, Patrick Proisy a critiqué l'attitude de Marc Keller.

Marc Keller a dû écarquiller les yeux ce matin en faisant sa revue de presse. En effet, l'un de ses prédécesseurs à la présidence du RC Strasbourg, Patrick Proisy, est interviewé sur deux pages par L'Equipe. Il revient évidemment sur sa condamnation par la justice pour des transferts jugés suspects à cause de commissions occultes. Lui qui se dit innocent n'a toujours pas digéré l'attitude l'ancien international à son égard…

« C’est Keller qui a signé à la demande de Satin les mandats pour Team Consult et pour IMG. Mais bizarrement, il n’a jamais été interrogé par la police. Après la première condamnation, nous nous sommes vus pour déjeuner. Je lui dis que ce serait utile qu’il fasse un témoignage puisqu’il était au courant de tout. Il me donne son accord. Je lui envoie les formulaires pour attester. Il ne m’a jamais répondu, jamais appelé. J’ai été très déçu par son attitude. J’ai été celui qui lui a mis le pied à l’étrier à Strasbourg. Tout comme Aulas, mon avocat se réserve le droit de le faire citer à comparaître comme témoin devant la cour d’appel de Nancy. Quant à Keller, dont IMG, avant la vente du club, avait considérablement augmenté le salaire, son refus de témoigner pour dire la vérité est une trahison à mon égard. »
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 11 Juin 2021 - 4:28

Ah ah, je l'ignorais.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeDim 5 Sep 2021 - 2:39

dna a écrit:
Marc Keller : « J’ai envie que le Racing vive une belle saison »
Il avait tenu à attendre la fin du mercato pour s’exprimer. Maintenant que le Racing affiche son visage définitif en cette saison 2021/2022 déjà bien entamée, le président Marc Keller parle des ambitions du club strasbourgeois, de ses attentes et de ses souhaits. Entretien de rentrée.
Marc Keller va boucler cette saison sa première décennie à la tête du Racing. Revenu de nulle part, ou plutôt des abymes du foot français après la liquidation judiciaire entérinée à l’été 2011, le club strasbourgeois a entamé son cinquième exercice de rang en Ligue 1 en même temps qu’un nouveau cycle avec la nomination de l’entraîneur Julien Stéphan et le renouvellement d’une partie de l’effectif.
Malgré la double crise qui a ébranlé le foot professionnel – Covid et droits télé – le président tient fermement la barre. L’ambition reste mesurée, l’envie intacte.

La volonté de toujours continuer notre progression


Comment avez-vous vécu cette entame de championnat, avec quatre points pris sur les douze mis en jeu courant août ?

C’est un nouveau projet qui s’est mis en place, avec un nouvel entraîneur et un effectif pas totalement finalisé. Voilà, on est rentré dans la saison avec ces quatre matches. La victoire contre Brest (3-1), que je considère comme méritée, nous a fait du bien avant la trêve internationale et les rendez-vous de septembre.
Après cinq années avec Thierry Laurey à la tête de l’équipe, comment jugez-vous les débuts de Julien Stéphan et de son staff ?

Je les vois travailler, ils se sont très bien intégrés dans le projet du club. Je parle là de Julien et de son adjoint Mathieu (Le Scornet) , de Jean-Marc (Kuentz) aussi qui était déjà avec nous l’an dernier.

Et puis il y a Rudi Cuni qui est précieux de par son analyse de la vidéo. Greg Dupont, de manière plus ponctuelle, apporte son expertise en termes de performance.

Bref, il y a la volonté de toujours continuer notre progression. Alors, oui, on n’a pris aucun point sur les deux premiers matches (0-2 contre Angers à la Meinau, 4-2 face au PSG au Parc des Princes) , mais l’effectif n’était pas tout à fait abouti à ce moment-là. Notre défense était à rebâtir. Il fallait un peu de temps.

Comment avez-vous orchestré votre campagne de recrutement ?

Avec les départs de nos cadres défensifs, qu’il s’agisse de Mitrovic que l’on a cédé à Getafe, de Koné arrivé en fin de contrat, de Simakan qui n’a plus rejoué avec nous en 2021 (à cause d’une blessure au genou, NDLR) et que l’on avait vendu à Leipzig, de Guilbert dont le prêt s’est achevé en juin, on savait que le chantier serait d’envergure.

Rapidement, on a fait venir Karol Fila. C’est un jeune à fort potentiel et en devenir, qui correspond au travail fait par Loïc Désiré et son équipe du recrutement. Avec lui, on a investi sur quatre ans de contrat et 1,6 million d’euros (versés au Lechia Gdansk).

Dans le même ordre d’idée, on a misé sur Lucas Perrin, arrivé en prêt de Marseille avec une option que l’on peut lever dans un an autour de 1,5 million d’euros.

Avec le retour de Jean-Eudes Aholou (reprêté par Monaco) , on voulait garder cette maturité au milieu de terrain. On a ensuite eu cette belle opportunité offensive avec Kévin Gameiro, qui n’était pas du tout prévue. Dès les premières discussions, j’ai senti qu’il avait gardé une vraie sensibilité pour Strasbourg et son club formateur. On a fait l’effort financier, Kévin on a fait aussi un gros.

Nos idées sur l’évolution de l’équipe, on les a peaufinées au fil des matches. Le souhait de Julien était d’attirer un milieu excentré. On a ciblé Zinedine Ferhat. On a fait une bonne proposition à Nîmes, club avec lequel on s’entend bien, mais on n’est pas tombé d’accord financièrement. Je n’ai pas souhaité dépasser l’enveloppe fixée… Mais on a vite vu qu’il fallait se concentrer sur la défense.

Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de boucler votre recrutement avec l’apport de trois défenseurs dans la dernière ligne droite du mercato ?

On aurait aimé aller plus vite, mais ce marché était compliqué, en raison de la situation économique des clubs. Il a fallu être patient, travailler sur différentes pistes en attendant que la bonne porte s’ouvre. Les choses se sont décantées sur les derniers jours.

On a pu “faire” Maxime Le Marchand, un joueur confirmé, gaucher et libre. Puis c’est Gerzino Nyamsi qui nous a rejoints. Loïc Désiré l’avait identifié l’an dernier à Rennes. Le fait qu’il connaisse Julien et le staff a aussi aidé.
Il a fallu préparer ce mercato en faisant preuve de patience, d’agilité, de flexibilité

Pour finir, on avait dans le viseur un latéral, plutôt sur le côté gauche, mais aucune de nos pistes n’a abouti. En parallèle, on a continué à bosser sur le dossier Fred Guilbert. Longtemps, Aston Villa (avec qui le latéral droit est sous contrat jusqu’en 2023) a été inflexible. On a attendu qu’un prêt soit possible. Heureusement pour nous, ça a pu se faire dans les dernières heures du mercato. Finalement, on est allé dans la direction que l’on s’était fixée…

Dans quelles mesures les contraintes financières ont-elles régi ce mercato estival ?

Entre la crise sanitaire et celle des droits télé (avec le retrait du diffuseur phare, le groupe sino-espagnol Mediapro au printemps dernier) , qui a une conséquence sur quatre ans, soit la durée du contrat qu’ils avaient signé, les clubs perdent gros. Pour ceux de la taille de Strasbourg, c’est entre 16 et 18 millions d’euros par saison rien qu’en droits télé. L’an dernier, on devait toucher 35 millions d’euros et on n'a eu que 17 millions…

Du coup, il a fallu préparer ce mercato en faisant preuve de patience, d’agilité, de flexibilité pour arriver in fine à réaliser de bonnes opérations sportives qui rentrent dans un équilibre économique. On a pris sept joueurs, dont deux à l’achat (Fila et Nyamsi), deux autres libres de tout contrat (Gameiro et Le Marchand), un avec une option ferme (Aholou), un avec une option supportable (Perrin) et le dernier sans option (Guilbert).

Quand vous avez 31 millions de recettes en moins, il faut être très ingénieux

Par rapport à la situation, c’est le meilleur équilibre pour renforcer l’équipe en maîtrisant notre budget.

N’avez-vous pas été tenté de vendre l’un de vos cadres pour détendre les finances ?

Depuis que le club est revenu dans le monde pro, ma position a toujours été la même, à savoir tout faire pour garder nos meilleurs joueurs. Mais à chaque offre importante, on s’assoit autour d’une table pour en discuter. Et si tout le monde y trouve son compte, on va au bout, comme on l’a fait avec Aholou, Fofana et Simakan, nos gros transferts qui tournent autour des 15 millions d’euros.

Vous évoquez le cas Simakan. Était-ce une obligation de le vendre à Leipzig ?

Je peux répondre par l’affirmative. On a parlé de la défaillance de Mediapro. Mais le huis clos sanitaire a aussi eu de fâcheuses conséquences pour un club comme le nôtre, habitué à jouer à guichets fermés.

En 2020/2021, nos recettes, budgétées à 60 millions d’euros, sont tombées à 29 millions d’euros. Donc oui, il a fallu se concentrer à 100 % sur la gestion du club. Quand vous avez 31 millions de recettes qui étaient plus ou moins actées en moins, il faut être très ingénieux, faire des économies, parfois vendre un joueur comme “Momo”.

Pour traverser cette mauvaise passe, il a aussi fallu toucher aux économies du club, à savoir nos fonds propres. Une partie a été utilisée…

Dans quelles proportions ?

Il est trop tôt pour le dire avec exactitude. On y verra plus clair au printemps. Pour la première fois en dix ans, le club a en tout cas subi des pertes. Jusque-là, aucun actionnaire n’a jamais touché de dividendes. Heureusement que l’on a été prévoyant…

Comment se remet-on d’une annus horribilis comme celle que vous avez vécue ?

Comme je l’ai dit, en étant ingénieux et en s’adaptant au nouveau contexte. Quand nous avions 60 millions d’euros de budget, nous pouvions dépenser en fonction de nos recettes. Avec 43 millions d’euros aujourd’hui, eh bien, il faut apprendre à dépenser dans les mêmes proportions.

Grâce à nos fonds propres et aux aides de l’État, nous n’avons licencié aucun salarié au plus fort de la crise. Et malgré l’épée de Damoclès qui pesait sur nos têtes au niveau sportif, avec le risque de relégation, nous avons su traverser la tempête.

Avez-vous eu des moments de doute ?

Des doutes, non, jamais. Je suis devenu un dirigeant mais je garde l’état d’esprit d’un sportif de haut niveau. Que tu perdes ou que tu gagnes, il faut se remettre en cause, se battre chaque jour.

On sent que le stade revit


J’avais l’intime conviction qu’on allait s’en sortir. Il fallait juste rester concentrés, unis en toutes circonstances. Il y a eu beaucoup d’éléments défavorables, une Meinau vide, des joueurs blessés, mais on est restés debout pour ramener le bateau à bon port. C’est une fierté.
Pensez-vous voir le bout du tunnel ?
Il faut rester très prudent. Mais on sent que le stade revit. C’était le cas contre Angers, Troyes, Brest et même pour l’équipe de France. Comme tout le monde, j’ai envie de vivre une belle saison.

Pour vous, c’est quoi, une belle saison ?

En premier lieu, c’est de revoir une Meinau enchantée, ce qui constitue notre force et notre dynamique depuis des années. La deuxième chose, c’est d’être à la hauteur sportivement parlant. Rester en Ligue 1 est notre socle.

Ensuite, on essaye de faire du mieux possible pour continuer à progresser par petites touches, dans la structuration, les détails, l’exigence au quotidien, comme on a su le faire durant cinq ans avec Thierry Laurey. Julien Stéphan s’inscrit à son tour dans ce projet.

À Strasbourg, on ne promet pas la lune. Avoir la meilleure ambition sportive dans un budget respecté, c’est la base de notre projet depuis dix ans.
Quels sont les leviers que vous pouvez actionner pour continuer à grandir ?
Le plus proche est celui de l’extension de la Meinau. On entre dans une phase concrète.

Le permis de construire va être déposé courant octobre et les travaux vont commencer début juin 2022, pour une livraison en juillet 2025. Le Racing a besoin de développer des recettes parce que la compétition est rude.

Quand vous voyez un Lionel Messi qui débarque au PSG, avez-vous encore l’impression que le Racing appartient au même monde ?


On est tous dans le même monde, même si les situations divergent grandement en fonction des actionnaires.

En tant qu’amoureux du foot, je suis bien sûr heureux de voir Messi rejoindre la Ligue 1. Se dire qu’il évoluera peut-être à la Meinau début mai, aux côtés de Neymar et de Mbappé, est proprement exceptionnel.

On sait qu’il a des clubs beaucoup plus fortunés que le nôtre, mais chacun doit trouver sa voie…..
La vôtre va-t-elle vous mener à la tête de la Fédération, au relais du président Le Graët, comme on l’entend avec insistance ?

Mon nom a été cité à plusieurs reprises. Je dirais que c’est flatteur mais, aujourd’hui, mon énergie est entièrement consacrée au Racing. Ma mobilisation est totale pour continuer à faire grandir, progresser mon club. J’y investis la grande majorité de mon temps.

À la FFF, je fais partie de l’équipe de Noël Le Graët, de son comité exécutif et je m’investis dans les missions qui me sont confiées, notamment les équipes de jeunes et les Espoirs.

Le président a été élu pour un mandat qui prend fin en 2024. C’est mon rôle, à l’instar des autres membres du “comex”, d’être à ses côtés pour mener à bien les actions de la FFF durant ce mandat.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeDim 5 Sep 2021 - 3:40

Je regretterais toujours sa non-sélection en 1998. Il serait un bon remplaçant à Noël que j'aime bien.
Si à eux deux ils pouvaient faire quelque chose au sujet de l'arbitrage...
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeJeu 29 Sep 2022 - 3:17

dna a écrit :Marc Keller, président du Racing: il faut « retrouver ce qui a fait notre force »
Mercato relativement calme mais assumé, difficulté sur le terrain après une préparation minée par les blessures, ambitions pour cette saison de tous les dangers avec quatre descentes : Marc Keller, le président du Racing, s’est confié.
De retour de sa mission auprès de l’équipe de France Espoirs, le président du Racing a dressé ce mercredi le bilan d’un début de saison en deçà des attentes nées d’un exercice 2021/2022 conclu à une sixième place aussi inattendue que méritée sur la pelouse. Marc Keller sait les hommes de Julien Stéphan en difficulté après les huit premières journées de Ligue 1, notamment en raison d’une cascade de blessures inédites, mais il veut croire « au travail » pour « recréer une dynamique ».

Marc Keller, quel est le sentiment général qui prédomine après cette première coupure dans la saison ?

C’est une coupure qui déjà nous fait du bien pour essayer de retrouver un effectif plus conforme à celui de base. Mais avant d’essayer de comprendre le début de saison, il faut revenir sur la très belle saison dernière. Je pense qu’on a mieux performé que ce qu’on espérait. J’ai toujours dit qu’il faut qu’on essaie de terminer parmi les premiers derrière les sept gros du championnat.

Vu la saison qu’on avait faite, je m’étais dit qu’on pouvait être attaqués sur notre effectif sur un certain nombre de positions. Il y avait notre gardien Matz Sels, qui avait encore deux ans de contrat, et Sanjin Prcic qui était en fin de contrat. C’était important qu’ils restent et on les a prolongés (respectivement jusqu’en juin 2026 et juin 2025, ndlr). Et on avait aussi deux cas plus précis avec Alex Djiku et Ludovic Ajorque.

Alex Djiku, il avait encore un an de contrat, on lui avait proposé de prolonger de trois ans, mais il avait été très clair tout de suite et préférait tenter une nouvelle aventure. À partir de là, la relation a été directe et cordiale. L’idée c’était de trouver un deal intéressant pour lui et pour nous. Il y a eu une discussion plus aboutie avec Hoffenheim, mais le deal ne s’est pas fait.
Vous aviez la garantie, à partir de là, qu’il reste jusqu’à la fin du mercato ?

J’étais quasi sûr qu’il reste. Dès le lendemain ou le surlendemain, ma position, celle du club mais aussi de Julien (Stéphan) ont été claires : l’avantage, c’est qu’on n’avait pas besoin de le remplacer et on gardait un très bon joueur.

Autant Alex Djiku est passé tout de suite à autre chose, autant pour Ludo Ajorque ça a été une période plus délicate à traverser

Le cas de Ludovic Ajorque a-t-il été différent à gérer ?

Ludo est un super joueur. Il a encore deux ans de contrat, on lui avait proposé de prolonger pour avoir quatre ans de contrat, tellement on y croit. Il a été, comme toujours té depuis quatre ans, très correct et très droit. Il m’a dit : « Écoutez président, je préférerais, si j’ai la possibilité, tenter une nouvelle aventure, encore plus à l’étranger ». Et on était assez confiant, lui comme nous, malheureusement on n’a pas trouvé de solution adéquate.

Autant Alex Djiku est passé tout de suite à autre chose, autant pour Ludo ça a été une période plus délicate à traverser. Il a été un peu perturbé parce que c’est la première fois qu’il gère ça dans sa carrière. Mais à partir du 1er septembre, il s’est replongé dans le travail. Il a été irréprochable avec nous et on doit l’encourager. Là, malheureusement il est blessé au thorax à cause du coup de coude qu’il a reçu contre Clermont, mais on doit être derrière lui pour qu’il retrouve son niveau.
Vous pouvez nous détailler la stratégie qui a guidé votre mercato ?
Très tôt on a remplacé Anthony Caci par Thomas Delaine. Frédéric Guilbert, on ne souhaitait pas avec Loïc (Désiré, le responsable recrutement, ndlr) et le coach attendre le 1er septembre pour trouver un deal avec Aston Villa. On souhaitait avoir un effectif prêt le plus vite possible dès le début de saison. C’est pour ça qu’on a signé Colin Dagba très tôt (le 6 juillet, ndlr). Et quand on a su la pubalgie de Karol Fila, pour ne pas prendre de risque, on a rajouté Ronaël Pierre-Gabriel.

C’était notre stratégie pour rentrer dans une saison dure et importante. Au départ, il y avait des risques sur Djiku et Ajorque, voire sur Prcic, Sels et l’un ou l’autre jeune, comme Habib Diarra qu’on a prolongé (jusqu’en juin 2027, ndlr).

Finalement, on est contents parce qu’on a réussi à conserver une très grosse ossature de notre effectif. Sans oublier Lucas Perrin, dont on a su très tôt qu’on allait lever l’option d’achat à la date prévue avec l’OM, on est plus dans la continuité qu’on ne le pensait au départ.
Je vois le coach et le staff réfléchir, travailler, se poser des questions

Malgré tout, la continuité n’est pas là dans les résultats. Qu’est-ce qui peut expliquer cette première partie de saison ?

On a un effectif de grande qualité par rapport à notre budget. Même si on était sixième l’an dernier, on reste dans notre objectif qui est d’être juste derrière les sept gros. On a deux difficultés pour l’instant. La première, elle est physique. La seconde, c’est l’efficacité.

C’est pratiquement la première fois que ça nous arrive, on a une succession de blessures sur différents postes qui nous ont beaucoup impactés. C’est pour ça que cette trêve internationale était importante pour nous : même si ce n’est pas tout le monde, on en récupère une grande partie des joueurs.
Pour le staff et Julien (Stéphan) notamment, c’est un casse-tête. On a grosso modo entre six et huit absents par match. C’est clair que c’est trop. Ce n’est pas tellement un problème pour faire une équipe, parce qu’il nous reste 13 ou 14 joueurs de qualité qui peuvent jouer. Le problème des blessures quand ça dure longtemps, c’est que ça change complètement la qualité des entraînements, la concurrence, les charges de travail.

Ça a modifié depuis quelques semaines notre équilibre de travail. C’est un vrai souci que le coach doit gérer en s’appuyant sur son staff médical, sur la performance avec Grégory Dupont et les préparateurs physiques.

Même si j’ai été joueur, ce n’est pas ma spécialité, mais il y a des blessures dues à des chocs, comme Le Marchand, Ibou Sissoko ou Ludo Ajorque où le staff ne peut rien faire. Il y a parfois des blessures musculaires, sur lesquelles il faut de la réflexion. Je vois le coach et le staff réfléchir, travailler, se poser des questions : pourquoi il y a eu tous ces blessés et quelles sont les solutions à trouver pour aligner physiquement tout le monde à nouveau ?

On a été encore plus fragilisé sur les pistons où on s’est retrouvé parfois avec un seul joueur. Ça a obligé Julien a changé des joueurs de place. La problématique des blessures est un sujet sur lequel le staff est en réflexion pour retrouver ce qui a fait notre force l’année dernière. Il faut recréer une dynamique.

Les conditions météos très difficiles cet été avec les fortes chaleurs ont-elles impacté la préparation ?

Aujourd’hui, on est dans la saison, on n’est pas dans le bilan. Ces questions le staff se les posent. Il y a eu les fortes chaleurs, les matches parfois à 17h ou 18h, voire à 13h contre les Anglais de Brentford (à Donaueschingen le 19 juillet, ndlr). On ne connaît pas encore la raison, mais en tous les cas on a une multiplication de pépins souvent musculaires qui nous obligent à réfléchir. Mais je vois Julien et son staff travailler : ils sont à 100 % engagés et aussi en questionnement pour essayer de trouver la solution.

Est-ce qu’il y a eu, du coup, en fin de mercato une volonté de faire un coup, comme ça a été le cas avec Pierre-Gabriel ?
Sur les postes de piston, on n’y a absolument pas réfléchi parce qu’on est outillés. On était très attentifs jusqu’à la fin sur le dossier Ajorque. Notre effectif est complet à tous les postes. On a failli faire deux choses à la fin : on aurait pu ajouter un joueur au poste d’offensif excentré qu’on n’a pas forcément, pour donner un peu plus de diversité, et en dernière minute on était prêts à investir sur un jeune défenseur pour l’avenir. Mais ça ne s’est pas fait.

On a un très bon entraîneur, le boulot est fait. Il faut maintenant qu’on retrouve nos forces

L’autre difficulté concerne donc l’efficacité…

Sur les statistiques, défensivement on est plutôt bien malgré les blessures. On a pris neuf buts au lieu de treize. Par contre, au niveau offensif on est en dessous des standards qu’on avait l’an passé, avec six buts au lieu de douze. Pourtant, et j’en ai parlé encore hier (mardi) avec le coach, les données montrent qu’on est encore en capacité de se créer beaucoup d’occasions, mais pour l’instant on est un peu moins efficace que l’année dernière.

C’est un poste que je connais assez bien et je pense que c’est passager. Avec Kévin (Gameiro) , Habib (Diallo) , Ludo (Ajorque) et Lebo (Mothiba) plus Adrien (Thomasson) , on est armés. Marquer des buts, c’est aussi collectif. On est plutôt sur un bon chiffre d’occasions créées. Il faut maintenant que l’ensemble de l’équipe soit plus efficace.

Est-ce qu’il n’y a pas eu une forme de contrecoup avec cette belle saison achevée malgré tout par la grosse défaite à Marseille (0-4), si près de l’Europe ?

Non, une fois qu’on entre dans la préparation, c’est une autre saison. Les matches pour l’instant ont été cohérents. On a un très bon entraîneur, le boulot est fait. Il faut maintenant qu’on retrouve nos forces. Le staff a besoin de travailler avec ses 18, 19, 20 joueurs pour être en capacité de tout donner. C’est la vie d’une saison.

Il y a aussi eu quelques faits de jeu contraire. Julien Stéphan a d’ailleurs semblé agacé par certaines décisions peut-être plus faciles à prendre quand il s’agit de Strasbourg. C’est un point de vue que vous partagez ?
Je ne veux pas rentrer dans ce registre, mais c’est vrai que depuis le début de saison, on n’a pas été gâtés… (sourire)
Avec le budget qu’on a, pour moi c’est totalement logique de traverser des moments difficiles

Les quatre relégations ajoutent une vraie pression ?

Le socle, c’est le maintien en Ligue 1, que le stade soit plein et qu’on continue à donner du plaisir aux gens. Après, avec le budget qu’on a, pour moi c’est totalement logique de traverser des moments difficiles. L’année dernière, j’étais heureux, mais je n’étais pas non plus euphorique. Aujourd’hui, la période est plus difficile.

C’est ma onzième année comme président, je ne vais pas dire que j’ai l’habitude, mais ça fait partie de la vie d’un club de Ligue 1 comme le Racing. On continue à travailler sereinement, on est conscient qu’il faut faire mieux et on doit être capables de créer la bonne dynamique avec l’effectif qu’on a.

Comme souvent dans la vie des clubs, des rumeurs circulent sur des intentions de vente. Quelle est votre position actuelle ?

Il n’y a pas eu d’offres, même si je sais que le Racing est un club attractif dans une métropole magnifique. Le stade est plein, le club est sain financièrement. Depuis onze ans avec notre groupe d’actionnaires quasi stable et inchangé, on est monté de la CFA à la Ligue 1. On a cet objectif d’être juste derrière les sept gros.

Mais avec le budget qu’on a, qui est le onzième ou douzième de France ( de l’ordre de 55 millions) , on n’est pas à l’abri de temps en temps d’être un peu en risque derrière. Mon obsession, c’est de pérenniser le club en Ligue 1 et essayer de le faire grandir. Maintenant, si un jour on veut aller plus loin et essayer de rentrer dans ce top -7, c’est clair qu’il faudra que l’actionnariat soit renforcé.

Où en est le projet de rénovation de la Meinau ?

On devrait obtenir le permis de construire courant octobre. Les équipes de l’Eurométropole et du club travaillent ensemble depuis cinq ans, avec déjà des arbitrages positifs (choix du programme, choix de la maîtrise d’oeuvre…). C’est un marché public important pour le territoire en termes d’emploi et de dynamisme économique. La nouvelle Meinau va aussi nous aider à mieux maîtriser nos consommations d’énergie.

À ce sujet, j’ai d’ailleurs demandé à mes équipes de mettre en place sans tarder un plan de sobriété énergétique. C’est bien plus qu’un enjeu financier : nous devons tous être responsables. Nous allons faire particulièrement attention à nos déplacements, à la température dans nos locaux et aux lumières.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeJeu 29 Sep 2022 - 10:54

Enfin il parle. Il est encore confiant, enfin s'il a des craintes il ne va pas en faire profiter les dernières poubelles.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeJeu 29 Sep 2022 - 11:20

Pour moi c'est que du Blablablabla
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 30 Sep 2022 - 5:51

Les questions sont nulles aussi. Problème aussi pour le budget lui dit 55, je vois partout 45, en fait le club est dans les derniers.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeMar 8 Nov 2022 - 7:52

equipe a écrit :Marc Keller, le président de Strasbourg, a sermonné les joueurs
Relégables, les joueurs de Strasbourg ont été sermonnés ce mardi matin par leur président, Marc Keller.
Défaits à Ajaccio samedi (2-4), les Strasbourgeois sont relégables (18es) avec un seul succès au compteur. Selon nos informations, les joueurs ont vu leur président Marc Keller ce mardi matin avant l'entraînement. Très ferme, le dirigeant les a mis face à leurs responsabilités.

En substance, il a déclaré que leur prestation en Corse était inacceptable, mais qu'elle n'était pas la seule, les matches précédents (OM, Toulouse ou même Angers) ayant été également au mieux médiocres. Marc Keller n'a toutefois pas convoqué son board pour évoquer la situation sportive et il garde toute sa confiance en Julien Stéphan.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeMar 8 Nov 2022 - 8:08

Oui, son licenciement coûterait cher et serait la fin de sa carrière d'entraîneur. Mais plus qu'un coordonnateur sportif, il faudrait un responsable car là le problème vient des recrues et de l'arbitrage, quelqu'un à forte personnalité qui tape sur la table.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeLun 28 Nov 2022 - 5:22

dna a écrit :Marc Keller, président du Racing : « Un mois pour tout remettre en ordre »
Attendus ce lundi après-midi à la Meinau pour la reprise de l’entraînement après deux semaines de congés, les joueurs du Racing vont bénéficier d’un mois de préparation pour repartir du bon pied. Le président Marc Keller a fixé les contours du plan de redressement pour sauver une saison mal emmanchée.
On les avait laissés tout au bord du précipice, le dimanche 13 novembre contre Lorient, dans une Meinau à deux doigts de subir un gros coup de froid.
Même si les haut-parleurs y passaient alors en boucle le Petit papa Noël chanté a cappella par Les Stentors, la féerie n’a jamais existé.

« On a la volonté de s’en sortir avec notre entraîneur. À lui de trouver les solutions »

En quinze journées de championnat, Dimitri Liénard et les siens n’ont réussi à gagner qu’un seul match – le 9 octobre à Angers (2-3) – et ont surtout beaucoup déçu. Si Habib Diallo était parvenu à éviter contre les Morbihannais une septième défaite à trois minutes de la fin (1-1), le compte n’y est évidemment pas.
Au bout d’une saison à nulle autre pareille où quatre condamnés seront envoyés en Ligue 2 – la conséquence du passage à 18 équipes dans l’élite en 2023-2024 – la dix-neuvième et avant-dernière place du Racing a de quoi inquiéter.

Les plus optimistes ont quand même noté qu’avec onze points au compteur, les Bleus ne sont pas non plus largués. Les cancres sont nombreux au fond de la classe et le moindre succès suffit encore à vous extirper de la zone de relégation.

« C’est vrai, mais on ne peut pas non plus se contenter de ce constat-là », dit le président Marc Keller qui ne s’est guère éloigné de son bureau de la Meinau lors de la dernière quinzaine, « parce que la situation exige une attention particulière et beaucoup de réflexion ».

Contrairement à sept autres clubs de Ligue 1 qui ont appuyé sur le bouton rouge “exit” et éjecté leur entraîneur – Gérald Baticle est la dernière victime en date du côté du SCO d’Angers –, le “prési” considère toujours que Julien Stéphan, vu ces derniers jours auprès de son père Guy et de l’équipe de France au Qatar, est plus une solution qu’un problème.
Le technicien breton qui a conduit l’équipe à une brillante et inespérée sixième place en mai dernier pour sa première saison en Alsace sera donc chargé de redresser la barre. Sans plus louvoyer ni traîner.

« Je vois ce qu’il se passe ailleurs et je ne juge pas ce que font les autres, précise Marc Keller. Chez nous, les résultats sont décevants et insuffisants. Mais on a la volonté de s’en sortir avec notre entraîneur. C’est lui, le responsable technique, c’est à lui de trouver les solutions pour améliorer les choses. Mais il n’est pas seul. Tout le monde au club doit tirer dans le même sens. »

C’est bien connu, l’union fait la force. Et la désunion conduit à l’échec. Voilà pourquoi le président associe l’ensemble des composantes du Racing au plan de sauvetage.
Priorité à « la préparation physique, au recrutement et à l’organisation »

Concrètement, l’analyse de la première partie de saison a permis de cibler les manques et de dégager trois axes prioritaires que le président décline ainsi : « La préparation, le recrutement et l’organisation ».

« Sans vouloir revenir sur les raisons que je ne discute pas, on a bien vu que les joueurs étaient en difficulté sur le plan physique, développe-t-il. Il y a donc eu un souci au niveau de la préparation. Or, là, les joueurs vont rentrer reposés et frais. Il faut repartir sur de bonnes bases. »
Intervenant occasionnel auprès du groupe pro depuis dix-huit mois, le “consultant performance” Grégory Dupont va ainsi renforcer sa présence et prendre les choses en main. « “Greg” ne sera pas là à temps plein, mais plus qu’avant », indique le président.

Durant les quatre premiers mois de compétition, Julien Stéphan a aussi souvent exprimé la nécessité de ventiler du sang neuf et son souhait de voir le groupe se renforcer.

Encore plus depuis qu’il a fait évoluer son système de jeu en abandonnant son 5-3-2 au profit d’un 4-4-2 qui nécessite des profils de joueurs dont le Racing ne dispose pas, à savoir des milieux excentrés capables de donner de la vitesse sur les côtés.

« On en a pas mal discuté avec le coach et Loïc (Désiré, en charge du recrutement) , dit Keller. Durant la prochaine fenêtre de transferts en janvier, on a la volonté de réajuster le groupe pour pouvoir varier plus facilement l’effectif et faire en sorte qu’il devienne plus adaptable en fonction des systèmes choisis. Concernant les joueurs, je n’ai pas encore de noms à fournir, mais on travaille dessus. »

Dernier volet ciblé par le président, l’aspect organisationnel confié à Kader Mangane. L’ex-défenseur devenu coordinateur sportif devra mettre un peu plus d’huile dans les rouages, notamment au sein d’un staff où ça grince entre l’un ou l’autre membre depuis quelques mois.

« On est dans une saison inhabituelle et il faut mettre tous les atouts de notre côté, insiste le “prési”. À nous d’être encore plus pointus. On veut l’être à tous les niveaux, jusqu’au choix des adversaires pour les trois matches amicaux de décembre. »
« C’est un peu comme si une nouvelle saison commençait »

Le cadre présidentiel est fixé. Reste désormais à faire en sorte que chacun y trouve sa juste place. « Dès la reprise, ce lundi, il faut que l’on soit tous alignés, exige Marc Keller. On doit retrouver le Racing de l’an dernier. Celui qui est difficile à jouer, celui qui va vers l’avant et ne lâche jamais. Peu importe que l’on parle des nouveaux ou des anciens, c’est aussi un état d’esprit à afficher. »

Sans vouloir se projeter sur le match de rentrée post-Mondial, le 28 décembre au Parc des Princes, le Racing devra déjà fournir les efforts nécessaires pour changer le cours des choses.

« Avec cette longue coupure, c’est un peu comme si une nouvelle saison commençait, conclut Marc Keller. On veut transformer ça en opportunité. Pour y parvenir, on a un mois pour tout remettre en ordre. »

Ça commence dès ce lundi après-midi, dans la grisaille de la Meinau, loin des Stentors qui chantent Petit papa Noël …
Repères
Racing : le programme de la reprise

➤ Lundi 28 novembre (15h) : séance d’entraînement sur les terrains de la Meinau pour une première semaine essentiellement axée sur la préparation physique.

➤ Du mardi 6 au mardi 13 décembre : stage dans la station balnéaire de Lagos, au sud du Portugal, avec deux matches amicaux (vendredi 9 et mardi 13) contre des adversaires encore à déterminer.

➤ Mercredi 21 décembre : 3e et dernier match amical en Alsace, contre un adversaire encore à déterminer.

➤ Mercredi 28 décembre (21h) : Paris SG - Racing, 16e journée de Ligue 1.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeLun 23 Jan 2023 - 2:43

dna a écrit :Marc Keller est passé à l'action
Face à une situation sportive devenue critique, Marc Keller a pris des décisions radicales en l’espace de deux semaines complètement folles à l’échelle du Racing. Sans se départir de son calme et de sa grande discrétion, le président a repris la main.
« Le changement, c’est maintenant ». Il aurait pu reprendre à son compte le slogan de campagne du candidat François Hollande lors de l’élection présidentielle de 2012.

Depuis deux semaines, Marc Keller est passé à l’action. Et ça dépote dans les couloirs de la Meinau, où il faut se lever de bonne heure et veiller tard pour suivre le mouvement perpétuel du président.

Tout est parti d’un constat alarmant : si brillante la saison passée, l’équipe ne répond plus. Depuis la reprise post-Mondial, tout se délite. Battus sur le fil à Paris fin décembre (1-2), les Bleus s’enfoncent début janvier à la Meinau contre Troyes (2-3), puis déchantent en Coupe de France face à Angers (0-0, 4-5 tab). L’élimination sans gloire au stade des 32es de finale, le vendredi 6 janvier, marque le début des grandes manœuvres.
Jusque-là, Julien Stéphan avait gardé du crédit aux yeux du “prési”. La manière emballante avec laquelle il avait mené le Racing à la sixième place de Ligue 1 au printemps – meilleur classement du club depuis 42 ans – avait ravi le public et séduit les dirigeants.

« Avec lui, rien n’est jamais fait dans la précipitation »

Face aux mauvais résultats qui s’accumulent, le technicien breton commence toutefois à ouvrir le parapluie. En conférence de presse, il distille quelques messages subliminaux. Si le Racing en est arrivé là, c’est que le recrutement n’a pas été à la hauteur des attentes.

Marc Keller ne dit rien, mais n’en pense assurément pas moins. « Le recrutement, ce n’est pas seulement apporter des joueurs supplémentaires, explique un proche du président. Le club a consenti des investissements importants pour conserver ses meilleurs éléments. Du coup, le coach a disposé d’un groupe quasiment inchangé (seuls Caci et Guilbert sont partis). À force d’entendre qu’il n’a pas agi, Marc s’est un peu agacé. »

En outre, Keller comprend que quelque chose cloche dans le “couple” entraîneur-adjoint. L’harmonie parfaite entre Julien Stéphan et Mathieu Le Scornet n’est plus qu’une vue de l’esprit. Dès la reprise estivale, les deux inséparables amis ne se parlent quasiment plus.

Comme la situation ne s’arrange pas au fil des mois, la trêve automnale liée à la tenue de la Coupe du monde ne permettant pas d’arrondir les angles, le président s’interroge. Comme à son habitude, l’ex-international consulte et observe patiemment.

« Avec lui, rien n’est jamais fait dans la précipitation, développe un de ses collaborateurs. Il pèse d’abord le pour et le contre. Il en discute calmement avec les intéressés et les personnes de confiance, prend son temps avant de trancher. Mais une fois que la décision est prise, il appuie sur le bouton et tout s’enchaîne très vite. »

Mathieu Le Scormet promu, un recrutement costaud rondement mené

Voilà comment Julien Stéphan s’est retrouvé mis à pied le lundi 9 janvier dans la matinée, alors qu’il s’apprêtait à diriger la séance de l’après-midi. Dans la foulée, Mathieu Le Scornet est propulsé à la tête de l’équipe pour ce qui ne devait être qu’un simple intérim.
On connaît la suite : le nul de la révolte contre Lens (2-2) mercredi 11 janvier et le succès arraché à Lyon (1-2) samedi 14 janvier changent la donne. Marc Keller constate que “MLS” a la confiance des joueurs et paraît en capacité de relancer la machine.

Ses plans initiaux qui consistaient à recruter un technicien confirmé comme Sabri Lamouchi sont modifiés. Après avoir encore écouté les arguments du principal intéressé vendredi matin, le président le confirme dans ses fonctions le lendemain.
Sur le plan du recrutement, tout est aussi allé très vite, mais sans panique. Frédéric Guilbert, laissé libre par Aston Villa, est sur le marché ? Le Racing lui propose un contrat longue durée (2026) pour remplumer son couloir droit, délesté de Ronaël Pierre-Gabriel (parti à l’Espanyol Barcelone).

À gauche, Thomas Delaine est blessé ? Le club jette son dévolu sur l’Ukrainien Eduard Sobol, arrivé ce dimanche en Alsace en provenance du FC Bruges pour y signer un contrat de trois ans et demi.
Enfin, le départ d’Adrien Thomasson à Lens est sur le point d’être compensé par le prêt de Morgan Sanson.

L’effectif est complet, la mission maintien peut désormais être lancée. En deux semaines, Marc Keller a tiré les ficelles dans l’ombre pour remettre son Racing d’équerre.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeMar 31 Jan 2023 - 13:44

Il fallait virer Stephan après 10 matches maxi et gueuler sur l'arbitrage comme Aulas et Guy Roux (le "colmarien") dans le temps. Ils se font enfler presqu'à chaque match.
Et prendre un vrai entraîneur comme Der Zakarian qui a l'habitude des petits budgets.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeJeu 2 Mar 2023 - 12:21

dna a écrit :Marc Keller : « Pour progresser, il faudra être accompagné »
Alors que son équipe se prépare pour un match capital, dimanche (15h) à la Meinau contre Brest, le président Marc Keller a accepté de commenter l’actualité du Racing. Celle-ci est plutôt brûlante ces temps-ci. Entretien.
À son corps défendant, Marc Keller (55 ans) a été placé au cœur de l’actualité du ballon rond ces dernières semaines.

Entre les rumeurs de vente à un milliardaire américain, l’indécise lutte pour le maintien – le Racing, 15e , s’apprête à recevoir le Stade brestois, 18e –, la rénovation du stade qui prend du retard et son avenir à la Fédération française quelques jours après la démission du président Noël Le Graët, les sujets ne manquent pas.

Toujours mesuré dans ses propos et soucieux de trouver le mot juste, l’homme fort du club strasbourgeois a répondu point par point à nos questions. Et délivré un message optimiste et rassurant à ceux qui s’inquiètent pour l’avenir des Bleus.

« On est arrivé au plafond du développement économique »
L’annonce de votre déjeuner avec Todd Boehly, le propriétaire américain de Chelsea, a fait grand bruit la semaine dernière. À quelle logique répond votre démarche ?

Ça fait maintenant onze ans qu’avec les treize autres actionnaires, on a repris le club. Du niveau amateur à la Ligue 1, où l’on vit notre sixième saison de rang, le Racing a beaucoup progressé.

Sur toute cette période, on l’a toujours géré en fonction de nos revenus. Or le stade est à guichets fermés, les buvettes tournent à plein régime, toutes les loges sont vendues. On est arrivé au plafond du développement économique que l’on peut espérer.

Je suis plutôt discret, c’est un fait, mais je ne l’ai jamais caché : ça fait deux ans que nous cherchons de nouveaux partenaires pour nous aider à grandir. Et c’est plutôt flatteur de savoir que des investisseurs sérieux s’intéressent à nous…

Vous disiez la saison dernière qu’il n’y avait pas d’urgence à ouvrir le capital du club. La donne a-t-elle changé ?
Il n’y a aucune urgence financière, cela reste vrai. Le club est sain, mais c’est une étape essentielle dans son développement. Ma vision se situe plus à moyen terme.

Aujourd’hui, quelle est la photo de la Ligue 1 ? C’est un championnat compétitif. Il le sera encore plus après le resserrement à dix-huit clubs (en 2023-2024).

Devant, il y a les locomotives que sont le PSG, l’OM, Lyon ou Monaco. Nice, avec les Anglais d’Ineos, Rennes, porté par la famille Pinault, ont accéléré. Il y a aussi des gens fortunés à Lille ou Lens. Nous, on se situe derrière ce wagon, entre la 8e et la 13e place.

Mais dans cet environnement en permanente évolution, pour rester compétitif ou, mieux encore, pour progresser, il faudra un jour être accompagné. Alors, oui, je rencontre des gens, de Chelsea et d’ailleurs, mais il n’y a rien de fait pour l’instant.

La moitié des clubs de Ligue 1 appartient à des capitaux étrangers. Ce mouvement est-il inéluctable ?

La France est une Ligue qui se développe. Son président, Vincent Labrune, l’a dynamisée, notamment à travers l’apport de CVC (la société d’investissement qui est devenue actionnaire de la filiale commerciale de la LFP).

La Ligue 1 est de plus en plus attractive. En Europe, les revenus les plus importants concernent le championnat anglais. Là-bas, ça fait longtemps que les investisseurs étrangers sont présents, même dans les clubs historiques comme Liverpool, Arsenal ou Manchester United…

Faut-il considérer que le modèle “alsacien” que vous avez promu a atteint ses limites ?

En termes de valeurs, à savoir l’unité, le travail, l’engagement et l’engouement, non. Mais sur le plan économique, on ne peut pas faire plus. Donc il faut réfléchir pour pérenniser le Racing au meilleur niveau. C’est ce que l’on fait depuis deux ans.

La mauvaise expérience vécue par le Racing avec les Américains d’IMG-McCormack (1997-2003) vous incite-t-elle à la prudence ?
Je répète souvent que le Racing appartient à tous les Alsaciens. J’en suis actuellement le président et l’actionnaire principal, mais j’ai toujours fait passer l’intérêt du club au-dessus de tous les autres.

Dans le cadre de l’arrivée d’un nouveau partenaire, j’agirai de la même façon. Les autres actionnaires et moi-même avons le sens des responsabilités et nous serons très vigilants sur le profil des investisseurs intéressés, et ce quelle que soit leur nationalité.

« J’ai été déçu par rapport aux moyens mis en œuvre »
D’un point de vue sportif, il reste treize journées et le Racing est engagé dans une délicate lutte pour le maintien. Quelles sont les raisons d’y croire ?

Sur la ligne de départ, l’objectif que j’avais donné à l’entraîneur (Julien Stéphan, Ndlr) , c’était d’être à notre place, entre le 8e et le 13e rang, donc, d’avoir un stade plein et des gens contents.

Pour y parvenir, on voulait jouer la continuité, à savoir garder nos meilleurs joueurs, refuser des transferts pour ceux qui étaient le plus sollicités, en prolonger d’autres, comme Matz Sels. Mais on a eu un début de saison très difficile. J’ai été déçu par rapport aux moyens mis en œuvre.

C’est une première pour moi, mais il a fallu actionner le levier du changement d’entraîneur pour insuffler une nouvelle dynamique.

« Ça s’est mal emmanché, mais on est dans l’action »

Avec Mathieu Le Scornet (intérimaire entre la 18e et la 23e journée) , il y a eu un mieux. Mais il fallait amener un homme d’expérience pour mener ce difficile combat. Avec ses plus de 600 matches de Ligue 1, Frédéric Antonetti est le bon choix.

J’ai beaucoup aimé sa détermination et son esprit de revanche par rapport à la descente en 2020-2021 (avec le FC Metz). Il est très pragmatique et va à l’essentiel, à savoir le maintien.

On est encore dans une situation délicate, mais tout le monde est impliqué à fond pour s’en sortir.

Après la sixième place en 2021-2022, le Racing s’est-il vu trop beau ?

Absolument pas. L’autosatisfaction, ce n’est pas dans mon caractère. Ça s’est mal emmanché, mais maintenant, on est dans l’action.

Pourquoi avoir vendu cet hiver vos leaders offensifs Ludovic Ajorque et Adrien Thomasson ?

Parce qu’ils étaient avec nous depuis quatre ans et demi et qu’ils ont toujours été exemplaires, mais ils étaient arrivés au bout de l’histoire et ils souhaitaient partir.

On doit aussi savoir tourner la page et repartir sur un nouveau cycle. C’est que l’on essaye de faire à travers les quatre arrivées de l’hiver (Sanson, Guilbert, Sobol et Suzuki).

Envisagez-vous le scénario du pire et une relégation ?

En un mot et trois lettres : non. Le groupe a de la qualité, nos supporters nous poussent, toute l’Alsace nous porte, on veut rester en Ligue 1.
Stade : « Le projet suit son cours »

Si la rénovation de la Meinau a pris du retard, le projet porté par les collectivités n’est pas remis en cause, selon Marc Keller.

Où en est la procédure d’attribution des marchés pour la rénovation du stade ?


Les équipes de l’Eurométropole et de la maîtrise d’œuvre Populous/OTE étudient et analysent les offres qui ont été remises mi-février. Le club est associé aux réflexions concernant les optimisations sans pour autant connaître le montant global des offres, afin de respecter la confidentialité propre au code des marchés publics.

C’est une procédure réglementaire longue et nécessaire, qui prévoit notamment la réunion d’une commission d’appel d’offres puis une délibération afin que le résultat de la consultation soit officialisé.

Le projet est-il remis en question en raison de l’inflation et de l’augmentation des coûts ?


Non, le projet suit son cours. La collectivité a choisi de challenger les offres et de travailler à des optimisations pour réduire l’impact de cette inflation, le travail est toujours en cours.

Une éventuelle relégation peut-elle avoir un impact sur les décisions ?


La Meinau a été rénovée pour la dernière fois en 1984 et nous sommes aujourd’hui dans une infrastructure qui est vraiment à bout de souffle.

Ça risque de coûter beaucoup plus cher à l’avenir si rien n’est fait maintenant. Il y a une vraie prise de conscience à ce niveau-là et le club, qu’il soit en Ligue 1, comme tout le monde le souhaite, ou en Ligue 2, a absolument besoin d’un outil performant pour continuer sa progression.

On a travaillé main dans la main avec les collectivités sur ce projet ambitieux, réaliste mais surtout indispensable pour l’accueil de notre public, le développement de notre club et le rayonnement de notre territoire.

Votre volonté d’ouvrir le capital du Racing est-elle liée au retard pris dans ce dossier ?


Absolument pas.

À quelle échéance espérez-vous disposer du nouveau stade ?


Les travaux préparatoires autour du stade ont déjà commencé depuis l’automne et vont aller crescendo jusqu’en juin. À partir de cet été, le gros œuvre s’effectuera par phases, tribune par tribune. Une fin des travaux à l’été 2026 serait un délai raisonnable au vu du contexte.

Qu’en est-il de l’avancée des travaux du centre de performance ?


Une phase transitoire est nécessaire pour le Racing Soprema Parc à cause du début des travaux du stade, qui impacteront fortement la zone occupée quotidiennement par l’effectif pro et le staff. Cette phase débutera en juillet.
Présidence de la FFF : « Ce n’est pas le sujet aujourd’hui »


Membre du comité exécutif de la Fédération française (FFF) depuis 2017, Marc Keller est régulièrement présenté comme un candidat crédible à la succession de Noël Le Graët, contraint à la démission ce mardi. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Quel est votre sentiment après la démission du président Le Graët ?


En quittant ses fonctions, Noël Le Graët a pris la décision qu’il fallait prendre. Pour le football français, mais aussi pour lui-même. Il a placé l’institution au-dessus de tout, c’est une attitude sage et responsable.

Vous avez défendu son bilan sportif et économique, mais estimez-vous que sa position était devenue intenable ?

Il a été pris dans une tourmente qui a conduit à une crise majeure, mais il ne faut pas oublier l’état dans lequel était le football français au moment de son arrivée à la présidence, juste après Knysna (le désastre du Mondial-2010 en Afrique du Sud, Ndlr). Il faut mesurer le chemin parcouru et se souvenir des nombreuses réussites, tant sur plan sportif que sur le plan économique.

Après deux mandats sur la liste Le Graët, êtes-vous prêt à candidater pour prendre sa succession ?


Ce n’est pas le sujet aujourd’hui. Philippe Diallo va assurer la succession jusqu’en juin, comme le prévoient les statuts et le Comex se doit de le soutenir et de l’aider pour que la FFF retrouve de la sérénité et un climat apaisé.

Et concernant le Racing, vous connaissez la situation. Cela m’oblige à être impliqué et concentré à 200 %, tant au niveau des résultats sportifs qu’au niveau des projets sur lesquels nous travaillons depuis des années.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 3 Mar 2023 - 3:12

Pitié Marco, dégage. Le club a passé par ta faute des années en National car tu gardais ton frère comme entraîneur, poste problématique comme le recrutement.
Que tu n'as jamais gérés.
Le club-familial à la papa, je ne sais pas si un jour ça a existé ou été possible, en tout cas en 2023 c'est dépassé, naze. Donc merci (?) pour tout et adieu.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 3 Mar 2023 - 5:41

Lacuesta , il n'est plus entraineur François keller ( Directeur de la formation : François KELLER )
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 3 Mar 2023 - 9:21

Oui mais ça donne une idée de la direction générale.
Il a laissé l'entraîneur de la saison dernière en poste jusqu'à Noël alors qu'il n'avait pas gagné UN SEUL MATCH. Punaise nan mais quand même quoi ! Et là il recrute des joueurs HORS DE FORME qui vont squatter l'infirmerie alors que c'est en août qu'il les fallait !
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 3 Mar 2023 - 10:33

A part du blablabla c'est tout ce qu'il arrive a dire
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeSam 4 Mar 2023 - 9:46

Les faits sont têtus. Il a eu de la chance, le niveau de la L 1 est très faible, le pire des pays développés.
Mais il ne faut quand même pas faire du n'importe quoi.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeLun 6 Mar 2023 - 8:29

Lacuesta , le racing a de la chance qu'il y a des équipes plus faibles que nous ,et encore ,a part Anger qui et condamné les trois autres se donne de la peine pour sans sortir
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeLun 6 Mar 2023 - 15:01

Les quatre autres sont totalement nuls mais bien arbitrés.
Strasbourg est volé depuis la création du club par l'arbitrage fronçais.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 23 Juin 2023 - 2:12

dna a écrit :Marc Keller, président du Racing : « Strasbourg mérite d’aller un peu plus haut »
Marc Keller et les actionnaires du Racing ont franchi le pas : ce jeudi 22 juin, le club est passé sous contrôle américain. Un accord a été trouvé avec le consortium d’investisseurs BlueCo qui a racheté Chelsea en 2022. Les capitaux supplémentaires doivent permettre de poursuivre son développement.
Il ne le sait peut-être pas, mais au moment de signer son contrat dans les bureaux de la Meinau, ce jeudi après-midi, Steven Baseya (18 ans), juvénile défenseur central venu de l’AS Nancy-Lorraine, s’est engagé avec un club qui a tout juste changé de dimension. Le Racing alsacien, celui que Marc Keller avait repris en CFA voilà onze ans et un jour, vient de passer sous pavillon américain.

Tout juste revenu de Paris, où il a exposé les nouveaux éléments de l’actionnariat à la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), le président âgé de 55 ans revient sur la genèse de ce passage de témoin et évoque les nouvelles ambitions d’un club qu’il « aime profondément » et qu’il continuera à diriger au quotidien, même s’il n’a plus les clés du coffre-fort. Entretien.
Quel sentiment prédomine au moment de passer la main ?
Aujourd’hui, je ressens de l’émotion et de la fierté au moment de tourner cette page importante du club et en mesurant le chemin parcouru depuis la reprise, rapide et un peu imprévue, avec les chefs d’entreprise locaux (le 21 juin 2012, Ndlr).

Je ne vais pas refaire toute l’histoire, mais j’ai quelques flashes bien présents à l’esprit : les montées obtenues contre Raon-l’Étape, puis à Belfort, le train bleu vers Mulhouse, les derbies contre Colmar, le retour dans le monde pro, notre folle victoire contre le PSG (2-1, le 2 décembre 2017), le maintien contre Lyon la même saison, la Coupe de la Ligue, et jusqu’au maintien qu’il a fallu arracher ce printemps…
« Le statu quo aurait été une erreur »
Pour remonter la pente, on s’est appuyés sur trois piliers : un club sain financièrement, une gouvernance stable et apaisée pour que l’on ne parle du Racing que sur le terrain et, le plus important à mes yeux, l’ancrage territorial. Pour reconstruire, il fallait partir de la base, la ville, notre région. Voilà, on a vécu onze années fantastiques, un véritable conte de fées, à l’exception de la saison interrompue par le Covid (2019-2020).

J’ai une grande reconnaissance pour tous ceux qui ont contribué à cette aventure, mais cela ne devait pas nous empêcher de réfléchir à la suite.
Qu’est ce qui vous a convaincu de chercher de nouveaux investisseurs ?

Je vous ai parlé de la période d’ascension et de reconstruction. Ensuite il y a eu la consolidation, avec ces six saisons de rang en Ligue 1. Mais depuis deux ou trois ans, j’ai le sentiment que l’on était au maximum de nos capacités.

On pourra toujours dire que l’on a un stade plein, un formidable projet de rénovation avec les collectivités, soixante-cinq millions d’euros de budget et que l’on fait partie des clubs les mieux gérés.

Le constat, c’est que malgré tous ces bons points, on n’a que la treizième masse salariale de l’élite. Pour passer par exemple à la huitième, il faudrait augmenter notre budget de vingt millions. Or c’est un risque que l’on ne prendra pas, ni moi, ni les actionnaires actuels.

Quel a été l’élément déclencheur ?

Quel a été l’élément déclencheur ?
C’est une combinaison de facteurs. D’abord le passage de la Ligue 1 de vingt à dix-huit clubs. Ensuite la nouvelle répartition des droits TV, où les droits internationaux vont prendre une part prépondérante, non plus attribués en fonction de la notoriété, mais en fonction de la présence en Coupe d’Europe. Enfin, l’arrivée d’investisseurs qui viennent renforcer nos concurrents. Aujourd’hui, huit clubs français appartiennent déjà à des gens très fortunés…

J’ai évoqué la situation en assemblée générale du Racing. Nous, club traditionnel et familial, nous allions devoir être compétitifs face à une concurrence beaucoup plus féroce. Tout le monde était unanime pour y réfléchir. Et depuis un an, on s’est organisé pour passer à l’action.

Comment avez-vous procédé ?

On s’est rapproché de la banque d’affaires Centerview et on a structuré notre démarche avec Sport Value , qui nous accompagne depuis la reprise du club. Notre avantage, c’est de ne pas subir la situation, puisqu’il n’y avait aucune urgence financière.

Mais le statu quo aurait été une erreur. Il fallait donc se projeter vers un nouveau développement, avec un peu plus d’ambition. On devait essayer, parce que Strasbourg mérite d’aller un peu plus haut.

« Leurs investissements ne sont pas adossés à de la dette, mais au capital »
Quels ont été vos critères de recherche ?

On voulait un candidat avec des moyens très importants, ayant la volonté d’investir dans le club, mais sans l’endetter. L’idéal, c’était qu’il a une expérience dans le sport et qu’il souhaite s’appuyer sur les fondations, les valeurs et les gens en place. On a eu plusieurs contacts, mais le consortium BlueCo s’est imposé parce qu’il a répondu à nos critères.
Quels sont les arguments qui vous ont convaincu ?

Avant tout, leur volonté d’investir dans notre projet, à tous les niveaux : les équipes, l’Académie, le club en général.

Ils croient au potentiel du sport. Surtout, leurs investissements ne sont pas adossés à de la dette, mais au capital de BlueCo.
Leur première saison à Chelsea n’a pas été couronnée d’un franc succès…

Par expérience, je sais que dans le foot, on a besoin de temps, et ça ne fait qu’un an qu’ils sont venus dans le foot…

Pourquoi ont-ils choisi Strasbourg ?

Pour eux, c’est une ville forte, européenne, belle, ce qui compte aux yeux des Américains. Leur vision se situe à long terme.

Si l’Angleterre est le top niveau pour eux, la France est un championnat dynamique qui peut encore être développé pour créer de la valeur. Et l’audit du Racing a été facile à réaliser. Le club n’a pas de problème…

Justement, quel est le prix du Racing ?

On ne parlera pas de chiffres. Mais vous verrez rapidement, à travers les investissements à venir, que le projet est ambitieux.
Quel sera votre rôle dans le nouvel organigramme ?

Les investisseurs veulent s’appuyer sur une direction qui a porté le club. Et ils souhaitent que je reste président.
Que pouvez-vous dire pour rassurer les supporters ?

Je garde les commandes et on va continuer à travailler avec les équipes en place. Nous aurons plus de moyens pour réaliser nos projets.

On ne deviendra pas une succursale de Chelsea. La volonté des actionnaires, c’est d’avoir deux clubs ambitieux avec une gestion indépendante, un peu sur le modèle de Leipzig et Salzbourg (détenus par Red Bull). J’ai le sens des responsabilités, j’ai tout donné pour ce club que j’aime profondément. Il fallait trouver des gens qui partagent notre vision pour l’avenir. On est d’accord sur l’orientation. Maintenant, il faut réussir la suite pour que le Racing puisse continuer à progresser.
Quel entraîneur et quelle équipe verra-t-on à la reprise ?
Après la signature, Frédéric Antonetti a été la première personne que j’ai appelée. Il a fait du très bon travail et nous lui en sommes reconnaissants. Maintenant, je vais le voir rapidement pour faire le point (il reste un an de contrat au technicien corse). Pour l’équipe, ça va être le gros chantier de l’été. Mais il a fallu faire les choses dans l’ordre : d’abord l’actionnariat, maintenant on passe en phase opérationnelle pour le sportif.
Qui sont les actionnaires américains ?


Le Racing a été racheté en totalité par BlueCo , consortium d’investisseurs réunis l’an dernier dans le but d’acquérir le club londonien de Chelsea et soutenu par le puissant fonds américain Clearlake, « un des dix plus grands au monde » en matière de capital-investissement, aux dires de Marc Keller.

Le président strasbourgeois a traité en direct avec Behdad Eghbali (47 ans), Libano-Américain qui a cofondé la société en 2006 (672e fortune au monde estimée, selon Forbes, à 4,3 milliards de dollars).

Les autres investisseurs de BlueCo sont Todd Boehly (49 ans), à la tête de la 517e fortune au monde (5,3 milliards de dollars), Hansjörg Wyss (86 ans), Suisse installé à Boston (564e fortune au monde, 4,9 milliards de dollars) et Mark Walter (63 ans), grand patron de Guggenheim Partners basé à Chicago (520e fortune au monde, 5,3 milliards de dollars).
Lacuesta
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 23 Juin 2023 - 4:56

Que des milliardaires.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 23 Juin 2023 - 5:01

J'attend la fin de le saison prochaine si ça à  vraiment été une bonne chose
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeVen 23 Juin 2023 - 6:40

Cette saison les résultats de Chelsea (12e) sont loin d'être formidables. Ils semblent n'avoir aucune expérience.
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MessageSujet: Re: Marc Keller (Président )   Marc Keller (Président ) - Page 7 I_icon_minitimeSam 8 Juil 2023 - 5:31

ENTRETIEN. Pour le président du Racing club de Strasbourg Marc Keller, "avec BlueCo, on aura plus de moyens"
Après l’inquiétude de certains supporters concernant le rachat par l'Américain BlueCo, le président du Racing club de Strasbourg, Marc Keller, revient sur cette étape clé qui provoque de nombreux changement. L’ambition avec ce nouvel actionnaire est de retrouver un meilleur effectif la saison prochaine.

À la Meinau en ce moment, la tendance est au changement. Fin juin 2023, le Racing Club de Strasbourg Alsace a signé un accord avec un nouvel actionnaire américain nommé BlueCo. Après quoi, Marc Keller, président du club, a décidé, d'un commun accord, de se séparer de Frédéric Antonetti et de faire appel au champion du monde 1998, Patrick Vieira, pour entraîner l'équipe alsacienne.

Au cœur du stade strasbourgeois, Marc Keller est revenu sur les chantiers à venir au micro de France 3 Alsace. Depuis son arrivée en 2012, il n'a cessé de prioriser trois choses : l'équilibre financier du club, une gouvernance stable et l'ancrage territorial. "Il fallait repartir de la base, c'est-à-dire Strasbourg et sa métropole. On a ensuite réussi à monter en Ligue 2 puis en Ligue 1", se rappelle-t-il.

Mais voilà, après y avoir mis tout son cœur, le président du RCSA affirme qu'il est désormais au "plafond de ce qu'il pouvait faire". "Nos recettes du stade sont arrivées à 100%. Les actionnaires actuels ne pouvaient pas prendre assez de risques, c'est pourquoi nous avons fait appel à BlueCo", confie-t-il à notre reporter Grégory Fraize.

"Être plus offensif"
Le consortium BlueCo, qui regroupe des investisseurs tels que Todd Boehly et Mark Walter, a débarqué en Europe en rachetant le club de Chelsea en mai 2022. Il était déjà propriétaire des très célèbres Lakers, l'équipe de NBA à Los Angeles. "Leur idée est d’investir dans des franchises sportives. Ils se sont dit que le sport européen allait progresser et se sont lancés", affirme Marc Keller.

De plus, avec la Ligue 1 qui passe à 18 clubs et les droits internationaux du foot français qui vont être fléchés vers les clubs européens, il est "indispensable" de se tourner vers des investisseurs étrangers, selon le président du club.

Le président du club alsacien cherche à rassurer les supporters qui ont en mémoire l'exemple de Troyes. L'équipe auboise redescend cette saison en Ligue 2 après son rachat par le propriétaire de Manchester City. "Avec BlueCo, on aura plus de moyens. Ils sont là pour investir et nous donner plus de capacité financière tout en gardant les fondamentaux actuels", précise Marc Keller.

On se concentre sur les achats de nouveaux joueurs

Marc Keller, président du RCSA

Mais alors à quoi s'attendre avec ces moyens supplémentaires. Selon lui, des changements dans l'équipe vont intervenir dès la saison prochaine. "L’effectif cette saison arrive au bout. Il va être amélioré. L’arrivée de BlueCo va nous permettre d’être plus offensif. Depuis huit jours, on se concentre sur les achats de nouveaux joueurs", indique-t-il.

Les dépenses supérieures en termes d'achats de footballeurs permettront "d'améliorer l'équipe". "Les joueurs en fin de contrat sont maîtres de leur destin. On va tout faire pour les garder. Mais l'idée est d’avoir un effectif encore meilleur que l’année dernière. On va se concentrer sur l'acquisition de jeunes joueurs", confirme le président. L'objectif est désormais d'aller plus haut que la Ligue 1.

L'espoir Vieira
L'autre changement, qui a occupé les esprits des supporters strasbourgeois, est évidemment l'arrivée de Patrick Vieira en tant qu'entraîneur. L'ancien champion du monde 1998 est devenu le quatrième entraîneur du RCSA en 2023 en succédant à Julien Stéphan, Mathieu Le Scornet (en intérim) et Frédéric Antonetti.

Après son parcours brillant en tant que joueur, notamment en équipe de France, puis à la Juventus de Turin et l'Inter Milan, Patrick Vieira a été entraîneur au New York City FC, à l'OGC Nice et au Crystal Palace. "On visait quelqu’un avec une expérience internationale. Quelqu’un qui parle d’autres langues, car on va commencer à s’ouvrir à d’autres pays. C'est quelqu’un de très motivé par le challenge", explique Marc Keller.

Le président du club est optimiste et sait que ses joueurs connaissent bien l'expérience de leur nouvel entraîneur. "Ça se passe déjà super bien avec l'équipe", affirme-t-il. Le prochain gros chantier à venir est la rénovation du stade de la Meinau qui va être modernisé. Les supporters strasbourgeois ont donc de beaux jours devant eux.
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