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 La crise du CoVid-19

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Marco 69/73
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeVen 1 Mai 2020 - 3:55

Jean Sibilia: face au virus, il faut « développer un civisme sanitaire »
Le déconfinement va demander autant de rigueur de la part des citoyens que le confinement. Et les gestes barrières doivent devenir un réflexe pour tous les citoyens. C’est ce qu’a rappelé le doyen de la faculté de médecine de Strasbourg lors d’un direct organisé ce jeudi soir par l’Eurométropole de Strasbourg sur sa page Facebook.
L’Eurométropole de Strasbourg organise cinq émissions* en direct sur sa page Facebook autour du Covid-19 et des questions telles que le déconfinement, les tests, les masques, le retour au travail, la sauvegarde des emplois et du tissu économique, etc. La première émission a eu lieu ce jeudi avec comme invité, le Pr Jean Sibilia, doyen de la faculté de médecine de Strasbourg et président du comité scientifique local. La modération du direct était assurée par Jean-Luc Fournier, directeur de publication du magazine Or Norme, partenaire des cinq rencontres.
A 18 h, plusieurs internautes, dont je faisais partie, n’avaient pas compris comment accéder au direct à partir de la page Facebook. Heureusement, une bonne âme a communiqué le lien alors que le direct avait commencé depuis quelques minutes. Pour les peu agiles de Facebook, une marche à suivre pour accéder à ce lien serait fort utile pour les prochains directs !

Immunité protectrice ou pas ?

Les questions des participants ont beaucoup tourné autour de l’immunité acquise ou non au contact du SARS-CoV-2 , des masques et des tests. Pour le Pr Sibilia,  « on n’a aucune certitude sur la protection réelle apportée par les anticorps et il faut continuer de respecter les gestes barrières, même si on a eu le Covid-19 ». Le médecin a aussi rappelé que « des études ont montré que même un mois après les premiers symptômes, des gens portent encore le virus et sont peut-être encore contagieux ».
Il a relevé que des patients avaient une sérologie négative, c’est-à-dire qu’on ne détectait pas d’anticorps contre le virus chez eux, alors qu’ils avaient été testés positifs pour le Covid-19. « Ce sont souvent des personnes qui ont fait une forme légère de la maladie et les tests ne sont peut-être pas assez sensibles pour détecter les anticorps qu’ils ont produits en faible quantité. Ou alors, il y a eu chez eux une réponse immunitaire ne passant pas par ces anticorps. »

Des gestes barrière efficaces

Il rappelle aussi que « tous les jours, on découvre de nouvelles questions scientifiques et médicales par rapport à ce virus. » Interrogé sur une thèse avançant qu’il y aurait moins de cas de contamination dans la rue que dans des endroits confinés, il répond qu’on manque de chiffres. « Le maximum de contamination a été observé au départ dans des lieux de confinement comme les hôpitaux ou les EHPAD, parce qu’on ne connaissait pas vraiment les modes de transmission du virus. Dès qu’on a mis en place les mesures barrières et les protections complètes pour les personnels soignants, le risque de contamination a fortement diminué ».
Sur les tests, le Pr Jean Sibilia plaide pour une doctrine martiale. « Il faut arriver à tester toutes les personnes qui vont présenter des symptômes à partir du 11 mai et remonter tous leurs contacts. Il ne faut pas laisser le moindre cas de Covid-19 passer à travers les mailles de ce filet. Pour cela, il faut du monde pour rester en deçà des 3000 infections par jour. Sinon, il faut le dire, on risque de se retrouver en grande difficulté. »

« Une forte résilience de l’Alsace »

Enfin, il a réaffirmé la nécessité de porter un masque, dans les commerces, les transports en commun, les lieux de travail et plus généralement dans l’espace public - que ce soit actuellement, en période de confinement, ou après le 11 mai. « C’est du bon sens élémentaire. La barrière d’un virus respiratoire transporté dans des gouttelettes, c’est un masque qui couvre la bouche et le nez ». Mais le masque seul ne suffit pas. « Il faut aussi conserver une distance physique d’au moins 1,5 m entre les gens lors des sorties et se laver fréquemment les mains, vecteurs d’infection ».
Le doyen reste néanmoins optimiste. « Il y a une forte résilience en Alsace dans les moments difficiles, notre histoire est très marquée par cela. On se sortira de ce truc-là, à condition d’être très rigoureux dans les prochaines semaines. On a appris à se protéger contre ce virus au fil de l’eau : il faut en faire aujourd’hui un civisme sanitaire chez chacun ».
(*) Pour connaître les dates des prochains directs, rendez-vous sur les pages Facebook @strasbourg.eu et @ornorme.stras
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeVen 1 Mai 2020 - 3:58

DÉCONFINEMENT
Sans surprise, l’Alsace est en rouge
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Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a présenté ce jeudi soir les cartes établies ce jour selon deux critères, la circulation du virus et la capacité en lits de réanimation. Le 3e critère, celui de la capacité à tester le plus grand nombre de cas et d’assurer le suivi des cas contacts, n’entrera en ligne de compte que le 11 mai, date du déconfinement.
Premier élément, le virus circule peu actuellement en Alsace et pour ce critère, la couleur est verte pour le Bas-Rhin, comme pour le Haut-Rhin, avec un nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 inférieur à 6%. Mais le ministre de la Santé a prévenu que les données seront affinées pour le 7 mai, par les remontées du réseau de surveillance Sentinelles et par le nombre de tests positifs pour le virus du Covid-19 constatés dans chaque département.
En revanche, l’Alsace est écarlate en ce qui concerne la capacité en lits de réanimation, comme d’ailleurs tout le nord-est de la France. C’est-à-dire que de 80 à 161% de la capacité initiale en réanimation est encore occupée par des patients, Covid ou non Covid. Il suffit qu’un des critères soit rouge pour faire basculer un territoire en rouge. Du coup, l’Alsace est aujourd’hui dans la catégorie des territoires rouges où le déconfinement sera plus strict que dans les territoires verts. Par exemple, pas de réouverture des parcs et jardins publics et sans doute pas de retour à l’école des collégiens.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeVen 1 Mai 2020 - 7:36

Les soignants choqués par l'abondance de masques de la grande distribution
Médecins, infirmières, etc. manquent toujours de masques chirurgicaux, alors que les enseignes de grande distribution en ont stocké des centaines de millions. Ils demandent leur réquisition.
Médecins, infirmiers, sages-femmes, pharmaciens... Tous luttent contre le coronavirus, au mépris parfois de leur vie.
Dans cette "guerre", comme l'a appelée le président de la République, ils manquent de nombreux équipements, notamment des masques. Et quand ils ont reçu des masques, il leur a fallu les rationner. 
Aussi ont-ils été choqués - "amers", selon leur mot - par les annonces de la grande distribution, claironnées sur de nombreux plateaux télévisés, qui s'apprête à mettre en vente par millions des masques chirurgicaux : 225 millions chez Carrefour, 170 chez Leclerc...
Ces masques seront disponibles dès le lundi 4 mai.

"Toute guerre à ses profiteurs"

Jeudi soir, l’ensemble des ordres nationaux a publié un communiqué qui dénonce "cette surenchère de l'indécence".
"Toute guerre a ses profiteurs, ajoutent-ils. C’est malheureusement une loi intangible de nos conflits. Comment s’expliquer que nos soignants n’aient pas pu être dotés de masques quand on annonce à grand renfort de communication tapageuse des chiffres sidérants de masques vendus au public par certains circuits de distribution..."
"Nul n’aurait reproché à des circuits de distribution grand public de distribuer des masques grand public", mais ils ne comprennent pas comment la grande distribution a pu se constituer ces stocks de masques chirurgicaux.
Selon Le Monde, la grande distribution nie avoir fait des stocks, mais cela paraît sujet à caution, comme le démontre le quotidien du soir, car les masques ont été reconditionnés pour être vendus par paquets de cinq ou dix.
La réponse de la grande distribution
«Les enseignes de la grande distribution ne sont pas, et n’ont jamais été, en charge de l’achat et de la fourniture de masques pour les soignants», a répliqué la Fédération du commerce et de la distribution.
«Leur attribuer les difficultés d’approvisionnement est donc faux et malhonnête», a-t-elle répondu dans un communiqué.

"Les équipements nous font encore défaut"

Aujourd'hui encore, les médecins assurent manquer de masques. "C’est intolérable et révoltant, alors que les équipements de protection nous font encore défaut", explique Patrick Chamboredon, président de l'ordre des infirmiers.
"La réquisition par l’Etat de ces stocks me semble la suite logique", assure Jean-Marcel Mourgues, vice-président du Conseil national de l’Ordre des médecins.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeVen 1 Mai 2020 - 7:43

Mulhouse : pour les rescapés du coronavirus, la « vie nouvelle » après la nuit
Sédatés à Mulhouse, Malika, Didier et Jean-Michel se sont réveillés dans une chambre d’hôpital à l’autre bout de la France, loin de leurs proches. De retour en Alsace, ces rescapés du coronavirus goûtent désormais les joies d’une « vie nouvelle ».
"Qu’est-ce que je fais à Brest? Moi, je connais pas Brest, juste à la télé pendant les reportages! C’est une blague?" : lorsqu’elle ouvre les yeux, ce samedi 28 mars, Malika Fisli, une Mulhousienne de 58 ans, n’en revient pas. Il faut dire que quand elle les avait fermés, deux semaines plus tôt, c’était à plus de mille kilomètres de là, en réanimation à l’hôpital Emile-Muller de Mulhouse. En pleine crise du coronavirus, l’établissement haut-rhinois faisait alors face à un afflux inédit de patients.
Pour cette aide-soignante d’un Ehpad mulhousien, les premiers symptômes du Covid-19 sont apparus le vendredi 13 mars. « Je toussais tout le temps (...) On aurait dit que mes poumons allaient sortir de ma bouche », explique, masque sur le visage, la quinquagénaire, bien calée dans son fauteuil de l’unité de médecine physique et réadaptation de l’hôpital de Mulhouse, où elle est revenue le 14 avril.
« VIP ! »
Hospitalisée le dimanche 15 mars, elle est placée en réanimation quelques jours plus tard. Le 20, elle est finalement évacuée avec cinq autres patients à bord d’un avion militaire Morphée vers l’hôpital de Brest.  A son réveil, après une dizaine de jours passés en réanimation, Malika a perdu 14 kilos de muscles. En Bretagne, elle doit patiemment réapprendre à manger, à marcher... Loin de son mari et de ses quatre enfants avec lesquels elle reste en contact par téléphone.
Malika rentre en Alsace le 14 avril, seule dans un petit avion, avec un médecin et un infirmier: « quel bonheur! J’étais contente! VIP! » Pas question pour autant de retrouver ses proches : elle doit d’abord poursuivre sa rééducation au service de médecine physique et réadaptation d’Emile-Muller, où les patients post-Covid suivent un programme de rééducation «sur mesure» (orthophonie, kinésithérapie, accompagnement psychologique...), explique Patrick Bronner, l’un des médecins de l’unité.

« Content d'être en vie »
Jean-Michel Girardot, lui, n’en est pas encore là. A 67 ans, le virus l’a beaucoup secoué. Placé en réanimation le 10 mars, transféré à Nancy une semaine plus tard, il a refranchi les Vosges le 14 avril et récupère depuis dans l’unité de soins de surveillance continue de l’hôpital de Mulhouse.  Sa sortie n’est pas encore programmée mais peu importe, il est «content d’être en vie ».
« J’ai pratiquement une nouvelle vie, je me sens très bien, je reviens d’un autre monde », témoigne-t-il, très ému. « Je m’accroche à tout ceux que j’aime (...) Ca m’a manqué de ne pas pouvoir recevoir ma famille », confie-t-il encore, la voix altérée par l’émotion.
« Un autre monde »
« Un accent chantant ». Voilà le premier souvenir post-réanimation de Didier Ast, 54 ans, évacué vers Toulouse. Arrivé aux urgences mulhousiennes le 14 mars, il est ensuite transféré en réanimation à l’hôpital militaire déployé à Mulhouse, puis évacué vers la Ville rose. « Quand je me réveille, des gens me parlent (...) en coupant les mots pour que je comprenne où je suis et je ne comprenais pas », se souvient-il. « A force d’écouter, j’ai bien compris qu’ils avaient l’accent chantant. C’était comme si j’étais en vacances ».
« Ce qui m’a aidé, c’était cet accent, l’accent de Toulouse », dit-il, insistant sur le « lien très, très fort » qui l’a uni « avec les soignants ». D’ici une semaine, Didier pourra peut-être entamer sa convalescence dans une clinique voisine. Que retiendra-t-il de ces semaines passées à l’ombre du virus? « Que je suis en vie. Et qu’il faut profiter de la vie (...) ça bascule en un rien de temps ».
Une nouvelle vie
Sa « nouvelle vie », Malika l’a entamée jeudi après-midi : après six semaines de cauchemar, elle a quitté son service sous les yeux de ses soignants qui ont formé une haie d’honneur. Et l’une de ses filles est venue la chercher pour la reconduire au domicile familial.
« Beaucoup de pleurs, de joie, tous mes proches étaient là, ils m’ont fait la surprise », s’est-elle réjouie dans un SMS à l’AFP. « On a toute la vie pour se retrouver, profiter et surtout de se dire quelle chance d’être en VIE ».
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2020 - 5:07

dna a écrit:
Un chat détecté positif au Covid-19, une première en France
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"La transmission de l’homme au chat est rare mais la distanciation est recommandée", souligne l’école vétérinaire d’Alfort, à l'origine de cette découverte.
Des animaux de compagnies avaient été testés positifs au Covid-19 aux Etats-Unis, en Chine ou en Belgique mais encore jamais en France : c'est désormais le cas pour un chat près de Paris, qui présentait des signes cliniques respiratoires et digestifs, indique l’école vétérinaire d’Alfort ce samedi dans un communiqué. Il vivait avec une personne malade du virus.

L'école conseille alors aux personnes malades du Covid-19 de limiter les contacts étroits avec leur chat, de porter un masque en sa présence et de se laver les mains avant de le caresser, même si les risques de transmission de la maladie semblent faibles.
Pas des acteurs de l'épidémie

Toutefois, les chats ne sont pas considérés comme étant des acteurs de l'épidémie. Pour rappel, interrogée sur la transmission potentielle de la maladie Covid-19 par l’intermédiaire d’animaux domestiques, l’Anses a conclu dans un avis rendu début mars et complété le 20 avril qu’à la lumière des connaissances scientifiques disponibles, il n’existe aucune preuve que les animaux de compagnie et d’élevage jouent un rôle épidémiologique dans la propagation du virus SRAS-CoV-2.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2020 - 7:41

Alsace du Nord | Syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères Les déchetteries rouvrent lundi, mais il est recommandé de ne pas s’y presser

La crise du CoVid-19 - Page 5 Title107
Les sites n’accueilleront pas plus de trois véhicules à la fois, une seule personne sera autorisée à sortir de la voiture pour décharger et les agents ne pourront pas aider au déchargement des déchets.
Le syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères d’Alsace du Nord rouvrira ses déchetteries à partir de lundi 4 mai. Dans un premier temps, seuls des déchets verts pourront y être apportés. Les usagers sont invités à ne pas se précipiter, de longue file d’attente risque de se former.
La réouverture des déchetteries se fera en deux phases. La semaine prochaine, dès lundi, seuls les déchets verts pourront être déposés dans les onze sites gérés par le Smictom. « Nous avons compris l’urgence au niveau des déchets verts, mais chacun devra se montrer raisonnable pour que la réouverture se passe le mieux possible », informe Philippe Giraud prévenant que de longues files d’attente risque de se former avant l’entrée sur les sites en raison de la mise en place d’un protocole destiné à éviter la propagation du Covid-19 – ceux qui le peuvent sont invités à attendre encore avant de se rendre à la déchetterie.

Faire preuve de patience

Chacun devra respecter les règles de distanciation sociale, avoir son badge et être en mesure de présenter l’attestation de déplacement (en cochant la case « déplacement pour effectuer des achats de première nécessité ») tant que celle-ci est en vigueur. Les agents ne laisseront pas entrer plus de trois véhicules à la fois : les usagers devront donc sans doute faire preuve de patience avant de pouvoir pénétrer sur les sites. « Les agents ne pourront pas aider les usagers à verser leurs déchets dans les bennes et une seule personne sera autorisée à sortir du véhicule pour décharger les déchets. Et les usagers devront utiliser leur propre matériel pour décharger les déchets apportés », ajoute Philippe Giraud, qui ajoute qu’il est « vivement conseillé de porter un masque et des gants ».
À partir du 12 mai, pour la deuxième phase d’ouverture, tous les déchets pourront être déposés, à l’exception du mobilier, qu’il soit en bois, plastique ou métal : « l’écoorganisme en charge du traitement de ces déchets n’a pas repris ses activités et nous n’avons aucune vision sur une date de reprise », justifie Philippe Giraud. À noter également que le volume maximal autorisé est de 1 à 2m3.
Les déchèteries ouvriront exceptionnellement le lundi 4 mai (mais seront fermées les lundis suivants ainsi que les jours fériés), de 9 h à 11 h 45 et de 14 h à 17 h 15 (dernier accès). Le Smictom recommande d’éviter d’arriver dix minutes avant la fermeture.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2020 - 10:04

Quarantaine, 100 km, verbalisation : ce qu'il faut retenir des déclarations de Véran et Castaner
Le gouvernement français a décidé ce samedi de prolonger de deux mois, jusqu’au 24 juillet, l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis le 24 mars, jugeant sa levée "prématurée". Les ministres de l'Intérieur et de la Santé ont détaillé certains aspects du déconfinement.

Le gouvernement a décidé ce samedi de prolonger de deux mois l’état d’urgence sanitaire contre le Covid-19, jusqu'au 24 juillet, et clarifié un peu le cadre du déconfinement, qui reste toutefois soumis à de nombreuses inconnues, notamment sur la réouvertures des écoles.
Le Conseil des ministres s’est penché sur le projet de loi prorogeant l’urgence sanitaire. Son examen au Sénat est prévu dès lundi, puis à l’Assemblée nationale mardi en vue d’une adoption définitive dans la semaine.

Quarantaine : uniquement pour les arrivées en France

Le gouvernement a fait le choix de ne rendre obligatoires la mise en quarantaine et le placement à l’isolement que des personnes arrivant sur le territoire national, Français ou étrangers.
La "quatorzaine obligatoire" va concerner "toute personne" qui rentre sur "le territoire national, dans un territoire ultra-marin ou en Corse", soit "souvent des Français partis à l’étranger" et "qui souhaitent revenir", a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran.
"La quatorzaine, c’est pour les gens qui ne sont pas symptomatiques, l’isolement concerne les gens qui auraient été diagnostiqués positifs au coronavirus sur constatation médicale", a-t-il distingué. La quarantaine et l’isolement ne pourront "être rendus obligatoires et sanctionnés en cas de non-respect" que dans ce cas-là.
Les conditions "de durée, de lieu, de suivi sanitaire, de restrictions des sorties qui s’appliquent à ces mesures" seront précisées "après avis du conseil des scientifiques", selon le ministre.
Ces mesures seront sous contrôle du juge des libertés et de la détention (JLD), obligatoirement saisi "après 14 jours de quarantaine et d’isolement" imposé. "La durée totale" de l’isolement, "quelque soit la situation, ne pourrait jamais dépasser les 30 jours", a proposé M. Véran.

Pas de StopCovid le 11 mai

Olivier Véran a précisé les dispositifs de collecte d’informations sur les malades, qui ne seront "pas récoltées aux fins d’une application", mais permettront aux "brigades d’anges-gardiens" d’identifier les cas contacts des personnes testées positives.
"Au 11 mai, non, il n’y aura pas d’application StopCovid disponible dans notre pays", a-t-il précisé au sujet de ce projet d’application de traçage controversée. Cette application de traçage numérique des malades, évoquée un temps, représente pour l’instant un "défi technologique, scientifique, pratique", d’après lui.
À la place, le gouvernement va mettre en place "deux systèmes d’information" afin de rassembler les données permettant d’identifier et de répertorier les personnes malades.
Tout d’abord, un premier fichier "dans lequel seront inscrites les informations en provenance des laboratoires de biologie médicale lorsqu’un patient aura été testé positif au coronavirus". Ensuite, un autre dispositif, "Contact-Covid", sur le modèle du site Ameli de l’Assurance Maladie, "qui permettra notamment d’avoir les coordonnées des personnes à contacter".
La mise en oeuvre ces mesures se fera avec un avis "rendu public" de la CNIL "actuellement en préparation", selon M. Véran.

Le pouvoir de verbaliser étendu

Le pouvoir de verbalisation dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire sera étendu notamment aux agents des transports en commun, après le 11 mai, a annoncé le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.
"Les adjoints de sécurité, les gendarmes adjoints volontaires, les réservistes de la police et de la gendarmerie nationale ainsi que, et c’est important, les agents de sécurité assermentés dans les transports, mais aussi les agents des services de l’autorité de la concurrence pour les commerces pourront constater le non-respect des règles de l’urgence sanitaire et le sanctionner", a-t-il détaillé.
Quant aux inquiétudes des maires sur d’éventuelles poursuites pénales lors du déconfinement, le ministre de l’Intérieur, s’appuyant sur la loi Fauchon, a estimé qu’il "faudrait une violation manifeste et volontaire de la part du maire d’un certain nombre de doctrines qui lui auraient été communiquées pour qu’il puisse être poursuivi pénalement".

Limite des 100 km : c'est encore flou

Christophe Castaner est revenu sur la possibilité de circuler sans attestation sauf au delà de 100 km du domicile.
"L’objectif du gouvernement n’est pas d’empêcher les gens de se déplacer mais d’empêcher que le virus se déplace", a-t-il dit. "Pour se déplacer, le virus utilise celles et ceux des Français qui se déplacent (...) nous faisons confiance à ces membres d’une famille qui voudraient rejoindre leurs grands-parents à plus de 100 km et qui les exposeraient à un risque", selon lui.
"Ce dispositif se construit sur la confiance et la responsabilité, il n’est pas arrêté dans ses modalités, nous le préciserons dans la semaine qui vient", a ajouté Christophe Castaner.
"Il n’y a pas d’interdiction de franchissement de barrières administratives", entre des régions classées rouges et des régions classées vertes, a-t-il précisé.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2020 - 10:09

Des chiens entraînés à détecter une éventuelle odeur du Covid-19
Depuis vendredi, huit chiens sont entraînés à Ajaccio, en Corse, à détecter une éventuelle odeur du virus, dans le cadre d’un essai mené par vétérinaires et pompiers.
Le chien est déjà utilisé sur la détection de plusieurs maladies chroniques, de certains cancers, du paludisme, ou encore de la maladie de Parkinson.
Comment vont-ils procéder
Forts du soutien de la préfecture de Corse-du-Sud, de l’Agence Régionale de Santé de Corse, et des hôpitaux ajacciens de la Miséricorde et Eugénie, six bergers malinois et une chienne de race Cursinu des pompiers de Corse-du-Sud sont donc testés sur le site d’une future clinique vétérinaire.
« Ces chiens sont habituellement utilisés pour chercher des personnes disparues ou ensevelies sous un effondrement », précise Aymeric Benard.
Un berger malinois de la gendarmerie, « utilisé dans le cadre de recherches de produits spécifiques » et donc déjà éduqué à « l’odorologie », a rejoint l’équipe, précise-t-il.

Les hôpitaux ajacciens fourniront une cinquantaine de compresses placées quelques minutes sous l’aisselle de patients testés positifs au virus.
« L’intérêt, c’est qu’au niveau de la sueur il n’y a pas aujourd’hui d’expression virale qui a été notée et donc a priori pas de risque de contamination, ce qui fait que le chien va pouvoir intervenir de façon sécurisée », précise le vétérinaire du SIS.
Insérées dans des bocaux stériles, elles seront placées dans une petite trappe, près du jouet préféré du chien.
Aux côtés de son maître, l’animal viendra alors respirer cette odeur avant de récupérer son jouet, et l’associera donc au jeu.
Puis, le bocal sera installé dans l’un des supports de la salle de détection. Le but pour le chien sera alors de « marquer » par la position assise ou couchée le support contenant la compresse positive, avant de se voir récompensé avec son jouet. Un processus qui pourra être répété une cinquantaine de fois par jour durant les prochaines semaines.
Dans la seconde phase, les chiens seront mis à l’épreuve.
Dans le même temps, l’Université de Corte (Haute-Corse), associée au projet, travaillera à la validation scientifique du protocole pour savoir au niveau cynotechnique si les chiens peuvent déceler l’odeur du Covid-19.
« En complément, on souhaite vérifier si, par le biais des techniques de laboratoire de chromatographie gazeuse et de spectrométrie de masse, on arrive à identifier un ou des composés qu’on ne retrouve que sur les positifs Covid », dévoile Aymeric Benard.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2020 - 6:17

Une cité plusieurs fois interrompue
À l’image du confinement, Strasbourg a connu dans son histoire récente plusieurs épisodes avec des rues désertées ou presque et des déplacements sous haute surveillance, l’inscrivant en dehors du temps. À commencer par l’évacuation de 1939.
Le 27 mars dernier sur sa page Facebook , le service des Archives municipales de Strasbourg publiait une photo de la rue du 22 novembre pratiquement vide avec le commentaire : « Strasbourg confiné ? Non Strasbourg évacué ».
Un clin d’œil et une référence à l’épisode de l’évacuation de la ville entre septembre 1939 et juin 1940. Une photo qui rappelle étrangement la période actuelle car les premières images de Strasbourg confinée ont montré une ville en état de sidération.
Des rues de plus en plus vides à mesure que les conditions de confinement se durcissaient, des commerces pour la plupart fermés. Le silence, le calme avec cette sensation d’une ville à l’arrêt.
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La rue du 22-Novembre pendant l’évacuation, à l’automne 1939. Photo Henri Carabin. Document des Archives municipales de Strasbourg  

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La rue du 22 Novembre à Strasbourg pendant le confinement, en mars 2020.
Les images sont si incroyables et inédites que l’esprit a du mal à les classer dans une catégorie connue. Alors reste les références historiques pour essayer d’appréhender l’événement dans sa pleine mesure. Car ce n’est pas la première fois que Strasbourg est interrompue de telle sorte.
Les jeunes générations ont eu spontanément deux références récentes en têtes. D’abord les journées qui ont suivi l’attentat du 11 décembre 2018. Le tueur était encore dans la nature pendant deux jours. La ville était en état de sidération, les enfants confinés dans les classes pendant les récréations et invités à ne pas sortir.
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Place du Corbeau pendant l’évacuation, à l’automne 1939. Photo Henri Carabin. Document des Archives municipales de Strasbourg

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Place du Corbeau en mars 2020, pendant le confinement.
C’était en plein marché de Noël ; et si les rues étaient particulièrement calmes (le marché a fermé deux jours), la ville n’était pas arrêtée ni vide, il y avait beaucoup de patrouilles de policiers, de gendarmes et de militaires, des check-points, des chalets de Noël, certes fermés occupaient les places.
Mais cette ambiance pesante, avec ce choc de l’événement et la menace qui planait était tout à fait inédite.
Certains se sont aussi souvenus du sommet de l’Otan, en 2009. Là aussi, c’était un événement exceptionnel mais dans un registre différent. La ville était quadrillée, divisée en secteurs, emplie de check-points et la circulation des personnes dûment contrôlée.
L’air vibrait du ballet incessant des hélicoptères de combat et des échos d’affrontements entre forces de l’ordre et black blocks dans le quartier du Port-du-Rhin ; le centre-ville était traversé de cortèges officiels, l’autoroute mise à l’arrêt entre Strasbourg et l’aéroport d’Entzheim, sous haute sécurité
Plus loin dans le temps, il y a les journées de mai 1968, qui ont plongé Strasbourg comme le reste de la France dans une situation exceptionnelle où tout semblait pouvoir basculer et le quotidien restait suspendu à rien de connu.
« Certains allaient manifester à l’université et d’autres se terraient chez eux, apeurés, pensant que la révolution était en cours », explique Benoît Jordan, conservateur aux Archives municipales, qui a travaillé sur le sujet.
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Rue des Juifs pendant l’évacuation, à l’automne 1939. Photo Henri Carabin. Document des Archives municipales de Strasbourg 

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Rue des Juifs à Strasbourg pendant le confinement du Covid 19, en mars 2020.
Mais la référence la plus parlante est bien, comme l’indiquent les archives municipales, l’évacuation de Strasbourg, entre le 2 septembre 1939 et le 15 juin 1940. La ville n’était pas confinée, mais évacuée. Toute la population avait été obligée de quitter son domicile en 48 heures, comme un demi-million de personnes des zones frontalières selon les plans arrêtés dès 1935 de peur d’une attaque allemande contre la ligne Maginot.

Ne restait à Strasbourg qu’une garnison civile, c’est-à-dire quelques centaines d’ouvriers municipaux dirigés par le maire Charles Frey lui-même, et le tout sous la surveillance des militaires et de gardes mobiles.
À regarder les photos et entendre les témoignages, c’est toutefois le même sentiment d’interruption brutale de la vie civile qui apparaît. En août 2019, nous avions publié deux récits inédits , ceux des derniers témoins de la ville évacuée. André Uhrweiller, décédé depuis et Germaine Guth, 95 ans. Tous deux nous avaient raconté un périple éberlué dans des rues vides. À l’époque, un reportage de l’agence Havas présentait Strasbourg comme « une belle endormie ».
Endormie mais traversée ponctuellement par des silhouettes de civils. Car les civils pouvaient, après obtention d’une autorisation spéciale, rejoindre leur domicile pour chercher des effets personnels.
Ils traversaient Strasbourg souvent en venant de la gare. Redécouvraient leur ville comme abandonnée, devaient se soumettre à des contrôles de policiers ou de gendarmes, présenter laissez-passer, comme aujourd’hui. Mais si le registre guerrier est utilisé au plus haut sommet de l’État pour ce qui concerne l’épidémie, là s’arrête la comparaison avec le temps passé.
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Parvis de la cathédrale de Strasbourg pendant l’évacuation, à l’automne 1939. Photo Henri Carabin. Document des Archives municipales de Strasbourg

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Parvis de la cathédrale pendant le confinement, en mars 2020.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2020 - 6:22

Épidémie de Covid-19 | Amérique du Sud Le Brésil, nouvel épicentre de la pandémie ?

La crise du CoVid-19 - Page 5 Title108
Une partisane du président populiste Jair Bolsonaro, vendredi à São Paulo lors d’une manifestation anti-confinement.
Avec un confinement de moins en moins respecté et un système de santé précaire, le Brésil semble condamné à devenir le prochain épicentre de l’épidémie, qui s’y propage à une vitesse galopante.
« La question n’est pas de savoir si le Brésil sera un jour le principal foyer de contamination au monde : c’est déjà le cas », analyse Domingos Alves, responsable du laboratoire de renseignements sur la santé de l’université de São Paulo. Selon les estimations du collectif de chercheurs Covid-19 Brasil, dont il fait partie, le pays comptait jeudi plus de 1,3 million de cas.
C’est seize fois plus que les chiffres officiels (85 646 cas confirmés) communiqués par le ministère de la Santé. Et dans certains États brésiliens, comme celui d’Amazonas dans le nord du pays, le nombre de cas pourrait même être 38 fois supérieur au bilan officiel. Le Brésil a par ailleurs le taux de contamination (2,8) le plus élevé du monde, selon l’Imperial college of London.

Le confinement peu respecté

Pour Domingos Alves, la situation est d’autant plus préoccupante que le Brésil est un pays « aux dimensions continentales, avec des populations très vulnérables, comme les habitants des favelas ou les indigènes. Sans compter une faible adhésion aux mesures de confinement ».
Dans l’État de São Paulo, le plus peuplé et le plus touché du pays, le taux de confinement mesuré à partir du signal des téléphones mobiles n’était vendredi que de 46 %, au plus bas depuis le début de la quarantaine décrétée par le gouverneur. Et le même jour, dans l’État de Rio de Janeiro, des files de voitures de touristes attendaient d’entrer dans la station balnéaire de Buzios pour le long week-end férié du 1er  mai.
Alors que le président d’extrême droite Jair Bolsonaro ne perd aucune occasion de critiquer les mesures de confinement mises en place par les gouverneurs, Domingos Alves prône au contraire des mesures bien plus strictes : « C’est impossible de prévoir quand le Brésil va atteindre le pic de contamination, mais une chose est sûre : moins les gens sont confinés, plus la courbe va s’accentuer et plus on aura de morts en raison de la surcharge du système de santé. »

Un système hospitalier en voie de saturation

D’après le quotidien Estadão de São Paulo, plus de 70 % des lits de soins intensifs sont déjà occupés dans six des 27 États du Brésil, avec 96 % dans le Pernambouc, 95 % à Rio de Janeiro et 89 % dans l’Amazonas. Officiellement, le pays n’a enregistré que 6 329 décès, mais ces chiffres pourraient aussi être largement inférieurs à la réalité. D’après les registres d’état civil, le nombre de décès liés à des syndromes respiratoires aigus sévères a augmenté de près de 1 200 % depuis le 16 mars par rapport à la même période de l’année dernière.
À Manaus, capitale de l’État d’Amazonas, où les cadavres sont entassés dans des camions frigorifiques près des hôpitaux, le nombre d’enterrements a presque triplé en avril par rapport au même mois de 2019. Dans le Para, les décès liés au Covid-19 ont triplé en une semaine. Dans la capitale de cet État largement recouvert par la forêt amazonienne, la maire n’a décidé la fermeture des commerces non essentiels que cette semaine, plus d’un mois et demi après Rio et São Paulo.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeDim 3 Mai 2020 - 11:16

Coronavirus : une deuxième vague probable, mais quand ?

La crise du CoVid-19 - Page 5 Title109

Alors que de nombreux pays commencent à se déconfiner, la crainte d'une deuxième vague d'infection au Covid-19 est dans tous les esprits. Les projections restent incertaines.
À l’heure où de nombreux pays commencent à assouplir les mesures de confinement décidées pour lutter contre le coronavirus, la crainte dans tous les esprits est que les contaminations repartent de plus belle, provoquant une "deuxième vague" épidémique.
"Le risque d’une seconde vague, qui viendrait frapper un tissu hospitalier fragilisé, qui imposerait un re-confinement, qui ruinerait les efforts et les sacrifices consentis (...), est un risque sérieux", a ainsi averti mardi le Premier ministre français Édouard Philippe.
C’est une "ligne de crête délicate", selon les mots d’Édouard Philippe : soulager les populations cloîtrées et faire redémarrer l’économie sans relancer la pandémie.

Une immunisation collective très faible 

Car, effet pervers paradoxal du confinement: s’il a évité une explosion du nombre de personnes infectées, prévenant la saturation des hôpitaux, seule une faible partie de la population a été en contact avec le virus et est donc potentiellement immunisée.
L’Institut Pasteur évalue ainsi à moins de 6% la proportion de Français qui auront été infectés le 11 mai.
Même dans les endroits les plus touchés, ce taux plafonne autour de 25%, selon les premières enquêtes sur la présence d’anticorps dans la population menées à New York (21,2%) ou autour d’un lycée de Crépy-en-Valois, dans l’Oise, un des premiers foyers de l’épidémie en France (26%).
Dans "plusieurs semaines, voire plusieurs mois"
En l’absence de traitement et de vaccin, la reprise des activités et des déplacements se traduira donc inévitablement par une ré-augmentation du nombre d’infections. Mais avec quelle ampleur et à quelle échéance ?
"Pour revoir le virus circuler dans la population française, il va falloir attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois", a assuré la virologue Anne Goffard sur la radio France Inter.
Plusieurs études de modélisation dans différents pays concluent à une deuxième vague épidémique "très probable" et "au plus tôt fin août", mais ce pourrait être aussi "plus tard dans l’automne, en octobre ou en novembre", ajoute-t-elle.
Parmi les pessimistes, aux États-Unis, un haut responsable de la santé publique, Robert Redfield, dit redouter pour l’hiver prochain un épisode "encore plus difficile que celui que nous venons de vivre" en raison d’une coïncidence avec la grippe saisonnière.
C’est aussi l’avis du virologue Christian Drosten, conseiller du gouvernement allemand, qui a mis en garde contre une deuxième vague plus puissante que la première.

Certains espèrent du mieux en été

Parmi les optimistes, Pierachille Santus, professeur de pneumologie à Milan, pronostique une deuxième vague "probablement moins grande que la première" grâce au maintien de mesures de contrôle, avec environ 30%" de patients en moins et des malades "dans un état moins grave".
D'autres suggèrent aussi que le nouveau coronavirus, comme d’autres virus respiratoires, pourrait être sensible aux facteurs météorologiques.
"Il y a probablement un lien avec la chaleur et l’humidité. On s’attend à avoir une période assez sereine pour l’été", espérait ainsi lundi le président du conseil scientifique français Jean-François Delfraissy, tout en craignant une "récidive" à l’automne.
Si plusieurs expériences en laboratoire "indiquent une réduction de la survie de Sars-Cov-2 à des températures élevées", rien ne garantit que cet effet se retrouve dans le monde réel, a toutefois averti un groupe d’experts consultés par les Académies américaines des sciences.

Quels leviers ?

Mais d’autres leviers peuvent être actionnés pour garder le virus sous contrôle, principalement la poursuite des "gestes barrières" (distance physique, lavage des mains), complétés par le port d’un masque.
La sortie du confinement en France sans politique forte de gestes barrière pourrait se traduire par un bilan total de 200 000 morts, contre environ 165 000 décès avec la distanciation physique et 85 000 en y ajoutant le port du masque, selon une modélisation réalisée par la société Public Health Expertise.
Même dans ce cas, les services hospitaliers seraient saturés, à moins de prolonger l’isolement de 75% des populations fragiles, une mesure écartée en France à ce stade, souligne l’étude, en attente de publication.

Une succession de "vaguelettes" ?

Autre levier essentiel : casse les casser les chaines de transmission en contrôlant au plus près les foyers qui émergent.
D’où l’importance d’"avoir des capacités de dépistage maximales", d’isoler les personnes positives et de pouvoir "faire une enquête d’entourage" chez ces personnes, souligne Didier Pittet, chef du service de prévention et contrôle de l’infection des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). À ces conditions, "nous aurions une succession de petites vaguelettes", a-t-il expliqué.
Pour atteindre cet objectif, les autorités disposent d’un thermomètre : le taux de reproduction du virus, qui mesure le nombre de nouvelles personnes contaminées par chaque personne infectée. Estimé à 3,3 sans mesures de contrôle, ce "R0" a chuté à 0,5 en France avec le confinement, selon les estimations.
L’enjeu est de le maintenir en dessous de 1 pour que le nombre de nouveaux cas continue de diminuer.
En Allemagne, c’est le rebond de ce taux à 1 pour la première fois depuis la mi-avril, après être descendu à 0,7, qui a incité les autorités à appeler à la prudence.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeLun 4 Mai 2020 - 6:25

dna a écrit:
Le coronavirus pourrait avoir circulé en France dès décembre
Et si le Covid-19 était présent en France depuis plus longtemps que ce que l'on croit ?

Petit rappel chronologique : ce nouveau coronavirus est apparu en Chine, à Wuhan, en novembre. Des médecins chinois lancent la première alerte le 1er décembre.

Longtemps, son évolution est surveillée distraitement, partout dans le monde. En France, les deux premiers cas - des gens ayant séjourné à Wuhan - sont recensés le 24 janvier. Le premier décès date du 15 février. Deux jours avant un rassemblement évangélique, à Mulhouse, qui diffusera la maladie partout dans le pays...

Sauf que, finalement, le Covid-19 pourrait avoir été présent en France dès décembre.

C'est ce qu'a assuré, dimanche, le professeur Yves Cohen, chef du service de réanimation de l'hôpital Jean-Verdier, à Bondy, en Seine-Saint-Denis.

Il assure qu'un homme, admis le 27 décembre pour une pneumonie, aurait été porteur du coronavirus.


"On a repris toutes les PCR qui avaient été testés chez les patients qui avaient des pneumonies en décembre et en janvier pour lequel le diagnostic était négatif. […] Sur les 24 patients, nous en avons eu un qui était positif au Covid-19, le 27 décembre, quand il était hospitalisé chez nous, à Jean Verdier".


Il est peut-être le patient zéro, mais peut-être qu’il y en a d’autres dans d’autres régions. Il faut retester toutes les PCR négatives pour les pneumonies, a estimé le Pr Yves Cohen.

L'homme pourrait avoir été contaminé par sa femme. Celle-ci est travaille dans un supermarché "à côté des ventes du sushis ou des gens d’origine chinoise travaillent. On se demande si elle n’a pas été atteinte ainsi de manière asymptomatique".
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeLun 4 Mai 2020 - 6:29

À 80 ans, ce médecin exerce encore

La crise du CoVid-19 - Page 5 Title110

Si les personnes les plus vulnérables sont invitées à rester chez elles en pleine pandémie, pour Pierre Méry, pas question. À 80 ans, ce médecin généraliste (à la retraite) exerce toujours dans sa petite commune du Puy-de-Dôme.
« Bonjour et bienvenue au cabinet du docteur Méry », répond un message vocal. « Allô ? » De l’autre côté du combiné, une voix pleine de vécu décroche rapidement. Pas simple pour bien s’entendre : Pierre Méry a eu 80 ans en décembre.
Cela fait 44 ans que ce vrai « passionné » exerce à Fournols, dans le Puy-de-Dôme. C’est le seul médecin généraliste de cette petite commune de 350 habitants, dont il est aussi maire depuis trois mandats – en attendant le deuxième tour des municipales… Personne n’aurait repris le flambeau après lui ; il est en plein désert médical. « J’étais au conseil de l’Ordre des médecins pendant 40 ans, j’ai vu les médecins de ma génération disparaître peu à peu… J’ai pris ma retraite sur un coup de colère mais je continue à exercer parce que je ne veux pas abandonner les gens qui m’ont fait confiance pendant des années. Je suis content de les dépanner », nous raconte le docteur, alors qu’on doit souvent répéter nos questions.

Trois suspicions de Covid-19

Ce n’est ni le contexte morose actuel ni la pandémie qui l’arrêteront : Pierre Méry continue à recevoir ses patients dans son cabinet – qui jouxte sa maison –, des patients pour la plupart devenus des amis. « Je fais des consultations classiques, de la petite chirurgie, je soigne du diabète, de l’hypertension… J’ai eu trois suspicions de cas de Covid-19. Je ne les ai pas envoyés à l’hôpital car ça ne correspondait pas. C’était surtout des gens qui avaient la trouille ! Ils demandaient à être rassurés », poursuit le docteur. Il faut dire que son département classé en « orange » est pourtant préservé : « Il y a eu des cas importés d’Alsace mais c’est terminé, ils sont rentrés et guéris, tout comme notre député. »
En tant que retraité, Pierre Méry ne fait pas payer ses consultations. « L’autre jour, une Parisienne est venue avec son fils et je lui ai dit que je ne faisais pas payer car j’étais retraité. En partant, elle m’a demandé une feuille de soins pour être remboursée ! », se plaît-il à raconter, un brin sarcastique.

« Je suis coriace »

De ses cinq enfants et onze petits-enfants, beaucoup sont dans le domaine médical : dentiste, psychiatre, infirmières… Sa fille, installée dans la région aussi, lui a fourni des masques… qu’il ne met pas : « Je suis trop coriace pour que le coronavirus m’attaque ! Moi j’ai été touché par la grippe d’Hong Kong dans les années 1960, j’allais déjà mieux au bout de 48 heures. » « Je suis allé en Afrique quand il y avait Ebola et je n’ai pas rapporté la maladie ! Des épidémies, il y en aura d’autres… », conclut ce grand voyageur, pressé de repartir à l’autre bout du monde. Même pas peur.
Mariana, 81 ans, elle, aurait bien rempilé…
« C’est très gentil de ta part, mais à ton âge, ce ne sera pas possible… » La réponse de son ancienne collègue a quelque peu déçu Mariana, 81 ans, mais qui en paraît dix de moins dans son survêtement. Confinée à 200 mètres de l’hôpital Bichat-Claude Bernard à Paris, cette technicienne en analyse biomédicale retraitée et veuve a proposé son aide « bénévole et ponctuelle » aux services des analyses de l’AP-HP, gestionnaire des hôpitaux parisiens. « Ce n’est pas que je m’ennuie dans la cour de l’immeuble mais je sais combien ça peut être dur pour les collègues qui enchaînent les gardes et les manipulations. Ce métier que j’ai pratiqué pendant 42 ans nécessite une attention permanente et beaucoup de précision. Une heure ou deux de pause, j’ai pensé que ça pouvait leur être utile. Je suis en bonne santé. » Elle devrait d’ailleurs être à Londres chez une amie sans ce virus : « Chaque année depuis 2012 je m’y rends et je visite une ville d’Europe. C’est plus fatigant qu’une heure en labo ! ».
Six mois après sa retraite en 2005, elle était d’ailleurs rappelée… pour des vacations : « Les 35 heures avaient tout désorganisé. Les remplaçantes étaient encore à l’école ou en stage. Du coup, mon ancien chef de service avait besoin de boucher des trous dans les plannings. Pendant deux ans, j’y suis retournée. À 67 ans, les RH m’ont considérée trop âgée ». De cette époque, elle a gardé sa blouse, des manuels, ses médailles du travail et quelques masques bien précieux par les virus qui courent : « Travailler masquée, c’était naturel chez moi, dans des conditions difficiles aussi. Dans ce métier, soignants, analystes et même celles qui font le ménage dans les chambres et les labos ont besoin de se sentir soutenus. Du coup, je passe parfois un coup de fil à celles qui sont encore en activité avec qui je travaillais. J’ai le sentiment de participer ».
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMar 5 Mai 2020 - 5:20

Pourquoi c'est important J-6 avant le déconfinement : ces doutes qu'il reste à lever
Ecoles, déplacements, dépistage, commerces... Le plan pour le déconfinement progressif de la France préparé par Edouard Philippe, qui débutera lundi prochain, continue de susciter des inquiétudes.
Après les députés la semaine passée, Edouard Philippe a présenté lundi sa stratégie de déconfinement aux sénateurs. Le chef du gouvernement, qui considère que "la vie économique doit reprendre impérativement et rapidement, avec des aménagements, avec de la bonne volonté", a mis l’accent sur le "coût social et économique colossal" du confinement.
Pourquoi c'est important. C’est jeudi que seront arrêtés les derniers détails du déconfinement, sur la base des dernières informations sanitaires, a rappelé le président Emmanuel Macron lundi en appelant à aborder cette "nouvelle étape" avec "calme, pragmatisme et bonne volonté".
Mais Edouard Philippe a prévenu : le 11 mai "ne sera pas le début de l’insouciance : ce sera le début de la reprise, il faut nous y engager avec prudence et responsabilité".
Ecoles : encore beaucoup d'inquiétude. Parmi les inconnues qui perdurent sur l’après-11 mai, les inquiétudes des parents, enseignants et élus se cristallisent sur la question des écoles, que de nombreux maires refusent de rouvrir dès la semaine prochaine. Mais leur fermeture constitue "une catastrophe" pour les enfants vulnérables, pour le Premier ministre, qui voit dans leur réouverture "une priorité, sociale et républicaine, qu’il faut évidemment concilier avec nos impératifs sanitaires".
La "majorité des écoles" maternelles et primaires seront au rendez-vous du 11 mai, a assuré le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, avec un maximum de quinze enfants par classe. Ces écoles devront respecter un protocole sanitaire très strict : lavages des mains répétés, jeux proscrits, désinfection du matériel... un vrai casse-tête, surtout en maternelle, font valoir certains enseignants.
Masques : pas de "stocks cachés" selon Philippe. Sur le plan sanitaire, Edouard Philippe est revenu sur la polémique concernant la grande distribution, dont les millions de masques annoncés à la vente à partir de lundi ont indigné les professionnels de santé. "Il n’y a jamais eu de stocks cachés : il y a eu des commandes massives, et il faut un certain temps avant qu’elles se concrétisent, a expliqué le chef du gouvernement. L’Etat, les collectivités, les entreprises, la grande distribution travaillent main dans la main pour que les masques soient accessibles à tous, sur tout le territoire à partir du 11 mai."
A partir de lundi, les Français sont désormais encouragés à porter un masque, en plus de la distanciation sociale. Le port du masque sera obligatoire dans les transports en commun ou dans les collèges.
Déplacements : encore des restrictions dans les départements "verts".  Dès lundi, il sera possible de circuler sans attestation jusqu’à 100 km du domicile. Les déplacements plus lointains ne seront possibles que pour "un motif impérieux, familial ou professionnel".
Sur la dernière carte diffusée lundi, la moitié des départements français étaient classés en vert, ce qui signifie qu’un déconfinement plus large pourra y être organisé. La carte définitive est attendue jeudi soir.
La crise du CoVid-19 - Page 5 Title112
Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a toutefois prévenu que les régions vertes ne seraient pas exemptes de contraintes. "Si vous pensez qu’on peut libérer totalement la circulation et ne pas respecter les règles dans cette région au motif que c’est une région verte, je peux vous dire qu’en deux semaines elle sera rouge", a-t-il mis en garde.
Dans les transports en commun, l’espacement obligatoire d’un mètre entre passagers "limitera mécaniquement la capacité à transporter un nombre de voyageurs suffisant à la reprise économique", préviennent les opérateurs. Les autorités appellent donc les employeurs à maintenir le télétravail et des horaires de travail différenciés pour étaler les heures de pointe.
Tests : plutôt virologiques que sérologiques. Une certitude sur l’aspect sanitaire : si les tests virologiques seront largement utilisés pour détecter les personnes malades et les isoler, il ne faudra en revanche pas compter sur une généralisation des tests sérologiques.
S’ils permettent de dire qui a été malade ou non, ils ne garantiront pas qu’on ne peut plus attraper le coronavirus : "Est-ce que ces anticorps (...) protègent les personnes ? Nous n’avons pas cette certitude, a expliqué lundi sur RTL Dominique Le Guludec, présidente de la Haute autorité de santé (HAS). La HAS ne peut conseiller un dépistage général à l’heure actuelle, car cela risquerait de rassurer la population à tort", a-t-elle averti.
Travail : au cas par cas. Les entreprises sont incitées en premier lieu à continuer à recourir massivement au télétravail et à prévoir sinon des horaires décalés pour les salariés devant revenir au travail. Elles devront prévoir l’instauration d’un espace minimum de 4 m2 par salarié, avec une gestion des flux et des sens de circulation pour éviter les croisements. Le port du masque ne sera obligatoire que lorsqu’il y a un risque que les mesures de distanciation ne puissent pas être respectées. La prise de température ne pourra pas être imposée aux salariés.
Tout se jouera donc au cas par cas à partir de lundi.
Commerces : jeu d'équilibriste. Les commerces qui vont rouvrir se préparent, mais ce ne sera pas simple pour tout le monde : comment respecter la distanciation sociale en coupant des cheveux ou manucurant des ongles ? Pour tous les commerçants, il s’agira de trouver "un juste équilibre" entre sécurité sanitaire et contraintes "qui n’entravent pas l’activité" du magasin ni sa rentabilité, selon le directeur général de l’Alliance du Commerce Yohann Petiot.
Pour les bars, cafés et restaurants, les interrogations sont plus nombreuses encore : il faudra attendre fin mai pour savoir s’ils pourront rouvrir "à partir du 2 juin", a prévenu Edouard Philippe.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMar 5 Mai 2020 - 9:26

Dix morts supplémentaires en Alsace en l’espace de 24 heures
Le nombre de malades du nouveau coronavirus hospitalisés en Alsace reste sur un plateau.
Selon les données de Santé publique France publiées ce lundi soir, notre territoire compte toujours 1 672 personnes hospitalisées pour Covid (une de plus que la veille) : 843 dans le Haut-Rhin (+9) et 829 dans le Bas-Rhin (-8). 231 d’entre elles sont en soins intensifs ou en réanimation : 90 dans le Haut-Rhin (-3) et 141 dans le Bas-Rhin (-1).
Depuis le début de la crise, 1 248 personnes sont décédées du Covid-19 en Alsace, 701 dans le Haut-Rhin, 547 dans le Bas-Rhin. La Moselle, qui est également très touchée par la pandémie, a, elle, enregistré 683 morts pour Covid-19 depuis le 1er mars. En Alsace, en l’espace de 24 heures, 10 personnes ont succombé au nouveau coronavirus, pour moitié cinq dans le Haut-Rhin et cinq dans le Bas-Rhin.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMar 5 Mai 2020 - 11:22

Coronavirus : l’insaisissable "patient zéro"
La découverte d’un cas de Covid-19 datant du mois de décembre pourrait changer l’idée que l’on se fait de la diffusion du virus en France. Mais les zones d’ombre sont encore nombreuses, notamment autour du patient zéro.
La nouvelle bouleverse les connaissances que l’on a sur le Covid-19 et illustre l’étendue des recherches qu’il reste à mener pour comprendre l’épidémie. Les hôpitaux Avicenne et Jean-Verdier de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, viennent d’identifier un cas de nouveau coronavirus au sein de ses patients à la date du 27 décembre dernier, soit près d’un mois avant le premier malade jusqu’ici répertorié sur le territoire national.
"On s’est dit qu’on allait reprendre tous les patients hospitalisés en décembre et janvier en réanimation avec un diagnostic de pneumonie, mais sans germe retrouvé", nous explique le Pr Yves Cohen, chef de ce service des deux établissements. Les tests PCR réalisés lors de l’admission sur chacun d’eux ont été testés à l’aune du Covid-19. Sur quatorze tests, treize sont revenus négatifs, et un positif.

"Pour combattre un ennemi, il faut le connaître"

Ce patient aujourd’hui guéri, Amirouche Hammar, a témoigné sur BFMTV, expliquant avoir été "surpris" par ce nouveau diagnostic, "avec les ravages que fait la maladie ». Mais il n’y a plus aucun doute désormais. "Sur le scanner thoracique, que l’on a repris, il y avait des images de Covid-19", appuie le Pr Cohen.
🗨 "On m'a dit: ce que vous avez, c'est très sérieux"
Que faire maintenant de cette découverte ? Le médecin francilien met la balle dans le camp des virologues et épidémiologistes : "On sait désormais que le virus était déjà présent en France fin décembre, dit-il. La vitesse d’apparition de l’épidémie n’est donc peut-être pas aussi rapide que ce qu’on avait prévu." Une information qui pourrait servir dans le futur. "On en sait plus sur le virus, résume le praticien. Or, pour combattre un ennemi, il faut le connaître."
L’hypothèse de multiples "patients zéros" devient en outre plausible. "Il faut travailler sur des faits : pour l’instant, il n’y a qu’un seul patient zéro, et c’est celui-là, rappelle toutefois le Pr  $Cohen. Entre novembre et janvier, il y avait encore des vols quotidiens entre la France et la Chine. Donc le virus n’est probablement pas sorti d’une seule personne."

"Le voyage du virus à travers la France"

Les autorités de santé doivent mener l’enquête que la contamination d’Amirouche Hammar. En attendant les résultats, d’autres hôpitaux vont effectuer la même démarche qu’à Bobigny. "On pourrait connaître le voyage du virus à travers la France », espère le Pr Cohen dont la préoccupation, à court terme, reste la situation dans ses services.
"Elle s’est un peu détendue, mais on n’en est pas du tout à un retour à la normale", relate-t-il. Craignant une deuxième vague, il implore la population à ne pas se relâcher : "Il ne faut pas croire qu’avec un masque, on est protégé", insiste-t-il.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeVen 8 Mai 2020 - 4:51

Comment obtenir la nouvelle attestation à télécharger dès lundi ?
Dès lundi, une attestation sera nécessaire pour les déplacements de plus de 100 kilomètres, à vol d'oiseau, depuis son lieu de résidence.
A partir de lundi, les déplacements longue distance continueront d’être limités et l’offre "volontairement réduite" dans les transports en commun, a annoncé jeudi la ministre des Transports, Elisabeth Borne.
Par ailleurs, une attestation sera nécessaire pour les déplacements de plus de 100 kilomètres, à vol d'oiseau, depuis son lieu de résidence. Il sera toutefois possible de voyager sans restriction dans son département.

Qu'est-ce qui est autorisé ?

Les déplacements de plus de 100 kilomètres, en voiture ou dans les transports en commun, sont possibles après le 11 mai s'ils sont motivés par un impératif professionnel ou familial impérieux, c'est-à-dire un métier qui nécessite un tel déplacement, un deuil, ou le fait de devoir aider une personne vulnérable, a précisé de son côté le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner.

Où trouver la nouvelle attestation ?

C'est pourquoi, dès lundi, il faudra se munir d'une nouvelle attestation pour justifier de ces déplacements de plus de 100 kilomètres. A partir du 11 mai, il sera possible de l'imprimer, de la reproduire sur papier ou de la générer sur son smartphone à partir du site du ministère de l'Intérieur selon le même processus que l'actuelle attestation de déplacement dérogatoire. 
Des contrôles sont d'ores et déjà prévus dans les gares, les aérogares, sur certains tronçons d'autoroute et à l'arrivée de certaines destinations touristiques. L'absence d'une d'attestation conforme sera passible d'une amende de 135 euros. 

Une amende possible sans masque ?

Le montant de l'amende sera identique en cas de non-port d’un masque grand public, devenu obligatoire pour les usagers de 11 ans et plus et pour les personnels en contact avec le public dans les transports publics.
"L'Etat mettra à disposition des masques dans les premiers jours du déconfinement pour les distribuer aux personnes qui n’auraient pas pu s’en procurer" a cependant précisé Elisabeth Borne.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeVen 8 Mai 2020 - 4:59

dna a écrit:
Dès lundi, quelles différences entre un département rouge et un vert ?
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Que vous habitiez en zone rouge ou verte, vous ne savez pas ce qui est interdit ou autorisé à partir de lundi ? On vous explique.

Vous habitez dans une région classée rouge et vous ne savez pas ce qui est interdit ou autorisé à partir de lundi ?

On vous explique ici les différences entre un département classé vert et un autre classé rouge.
1/En rouge

A ce jour, quatre régions, Ile-de-France, Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté, ainsi que le département de Mayotte (où le déconfinement a été repoussé) sont entièrement en rouge.

Si, au niveau national, un retour en classe des maternelles et des écoles primaires est possible à partir du 11 mai, dans toutes ces zones en rouge, les collèges, comme les parcs ou jardins, ne pourront pas rouvrir.
2/En vert

Pour les départements en vert, un retour en classe pour les élèves de 6e et 5e est envisagé à compter du 18 mai et les parcs et les jardins pourront rouvrir dès le lundi 11 mai.

3/Pour tous

Reste que les zones vertes ne sont pas exemptées de certaines interdictions. A partir de lundi, que vous habitiez dans une zone rouge ou verte, les déplacements longue distance continueront d’être limités et l’offre "volontairement réduite" dans les transports en commun.

Par ailleurs, une attestation sera nécessaire pour les déplacements de plus de 100 kilomètres, à vol d'oiseau, en voiture ou dans les transports en commun, depuis son lieu de résidence. Il sera toutefois possible de voyager sans restriction dans son département. Les déplacements de plus de 100 kilomètres devront être motivés par un impératif professionnel ou familial impérieux.

De plus, vous serez passible d'une amende en cas de non-port d’un masque grand public, devenu obligatoire pour les usagers de 11 ans et plus et pour les personnels en contact avec le public dans les transports publics.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeVen 8 Mai 2020 - 11:21

Déconfinement : plusieurs études épidémiologiques pointent le risque d'une deuxième vague
Faute d’une protection des plus vulnérables, une seconde vague de l’épidémie est inévitable, selon des études de PH-Expertise et de l’AP-HP. Pour l’Inserm, seule une réouverture partielle de la vie économique et sociale permettrait d’éviter un rebond des infections.
Va-ton affronter une deuxième vague de l’épidémie après le déconfinement ? C’est ce que craignent deux études épidémiologiques, basées sur des modèles mathématiques, publiées cette semaine.

Protéger les plus vulnérables

Lever le confinement, sans prendre des mesures strictes pour protéger les populations les plus vulnérables (personnes âgées, obèses, diabétiques…) conduirait à un retour en force de l’épidémie difficile à encaisser pour les services de réanimation. C’est la conclusion d’une étude menée par la société d’analyse Public Health expertise avec l’AP-HP.
Même si le port de masques et la distanciation physique permettent de réduire fortement le risque de contamination (de l’ordre de 75 %), le nombre de cas graves resterait important.
« Bien qu’efficace pour ralentir l’épidémie et pour réduire la mortalité, nous avons constaté que cette combinaison de mesures serait également inefficace pour prévenir un deuxième pic épidémique, susceptible de dépasser le lit en unités de soins intensifs et de conduire à un deuxième confinement », écrivent les auteurs.
Pour éviter cette extrémité, une seule solution selon eux : maintenir des restrictions strictes de déplacement pour les plus fragiles, et ce pendant une longue durée (38 semaines après la levée du confinement, soit jusqu’à la fin de l’année). Dans cette hypothèse, le taux de mortalité baisserait de 62 %.

Retour partiel à la normale

Une autre étude, menée par l’équipe de Vittoria Colizza (Inserm) et de Pierre-Yves Boëlle (Sorbonne Université), évalue, elle, l’impact de la reprise de l’école sur la circulation du virus. Selon ses projections, une seconde vague est certaine si tous les niveaux, de l’école au lycée, reprenaient en même temps le 11 mai.
Pour parvenir à contenir le retour de l’épidémie, le modèle table sur une reprise des écoles maternelles et primaires en mai, Mais sans qu’aucun autre établissement scolaire ne rouvre avant les vacances d’été. Ou que si les collèges et les lycées rouvrent, ce ne soit qu’à partir du 8 juin, avec dans un premier temps 25 % de l’effectif et une augmentation progressive semaine après semaine.
Autre condition pour éviter une reprise de l’épidémie : que la vie économique et sociale, elle aussi ne reprenne que partiellement et progressivement. D’après les travaux de cette équipe, cela suppose que la moitié des actifs restent chez eux après la levée du confinement, soit parce que leur activité professionnelle n’aura pas repris, soit qu’ils pratiquent le télétravail. Ils tablent aussi sur le fait que les personnes âgées aient réduit de 75 % leurs contacts, et qu’il y ait une réouverture partielle (pas plus de 50 %) de différentes activités et commerces.
Autant d’éléments qui viennent nourrir le discours du Premier ministre qui appelle les plus vulnérables à la responsabilité. Le gouvernement ne prolonge pas le confinement pour les plus âgés, mais leur recommande la plus grande prudence. L’exécutif insiste aussi sur la progressivité du déconfinement. Il invite tous les Français à ne pas revenir dès lundi à leur vie d’avant.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeVen 8 Mai 2020 - 11:26

Coronavirus Bas-Rhin : comment le déconfinement va se dérouler dès le 11 mai
Josiane Chevalier, préfète du Bas-Rhin, a présenté ce 8 mai les modalités du déconfinement qui s’appliqueront dans le département à partir du 11 mai.
« Nous sommes prêts pour démarrer dès lundi », a précisé Josiane Chevalier, préfète du Bas-Rhin, répondant ainsi à certaines craintes et critiques. Le Covid-19 a causé à ce jour la mort de 993 personnes dans le Bas-Rhin et de 1320 morts dans le Haut-Rhin.
Santé
Les masques. L’Etat dispose d’un stock de 70 millions de masques destinés au Grand Est, dont 10 millions pour le Bas-Rhin. Un comité de pilotage se charge de la distribution dans un champ couvrant le secteur hospitalier et médicosocial, les associations et les publics les plus vulnérables ainsi que tous les services de l’Etat : police, gendarmerie, Armée, fonctionnaires et les cultes (en raison du régime concordataire). Les collectivités ayant passé des commandes de masques entre le 13 avril et le 1er juin bénéficieront d’un concours financier de l’Etat.
Le dépistage. Les personnes présentant des symptômes ou une suspicion de la maladie sont invités à prendre contact avec un médecin. 1200 médecins libéraux ont accepté de nouveaux patients dans ce contexte. Les médecins identifieront les contacts proches du cercle familial dans les 48 heures précédant l’apparition des symptômes, identification qui pourra être reprise par l’Assurance maladie (CPAM). Les personnes contact pourront acheter des masques en pharmacie et faire un test en laboratoire sur rendez-vous, sans rien payer (les informations transitent via l’application AméliePro).
Les tests. L’Etat annonce une capacité de 8174 tests par jour dans le Bas-Rhin et de 4600 tests dans le Haut-Rhin (18519 tests quotidiens dans le Grand Est). Les prélèvements et les analyses seront réalisés par les laboratoires privés et le laboratoire d’analyses départemental du Bas-Rhin. 73 laboratoires privés réaliseront ces prélèvements sur site, en drive ou en équipes mobiles. Le centre de dépistage installé au Parlement européen à Strasbourg compte par exemple 21 box et quatre laboratoires participent aux tests. Les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS) disposent par ailleurs d’un automate pouvant effectuer jusqu’à 2000 analyses par jour.
Le suivi (tracing). C’est la CPAM du Bas-Rhin (Assurance maladie), soit 200 personnes, qui assurera le suivi des personnes à isoler à domicile ou à l’hôtel, en lien avec le conseil département du Bas-Rhin, la Ville de Strasbourg et l’Eurométropole de Strasbourg.
Education
Voici les mesures s'appliquant à la réouverture des écoles du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Les écoles primaires rouvriront à partir du lundi 11 mai ; les élèves y seront accueillis à partir du 14 mai selon un calendrier progressif établi localement. Les collèges et les lycées restent fermés jusqu’à nouvel ordre.
Les parents sont invités à consulter dès lundi les sites départementaux des directions des services départementaux de l'éducation nationale (DSDEN) ou le site académique.
Elisabeth Laporte, rectrice de l’académie de Strasbourg, insiste sur « les enjeux sociaux et éducatifs » de cette reprise. « La priorité est de ramener à l’école les enfants les plus fragiles : ceux qui souffrent du confinement et ceux qui sont le plus éloignés de l’école », insiste-t-elle au regard du décrochage constaté dans les zones d’éducation prioritaire. Une enquête réalisée début avril a montré que le taux de non-réponse des élèves entre le CP et le CM2 s’élève à 14,1% dans les zones d’éducation prioritaire contre seulement 3,5% ailleurs. Elisabeth Laporte craint que ce lien avec l’école se soit encore distendu après les vacances de Pâques. « L’école est un socle structurant et ces enfants ont besoin de l’école pour grandir », dit-elle.
Vie quotidienne
Les marchés alimentaires. Ils rouvriront à partir du 11 mai, « l’interdiction devenant l’exception ». Un protocole pour aider à la réouverture des marchés dans de bonnes conditions sanitaires a été signé entre l’Etat et l’association des maires du Bas-Rhin. «Les marchés seront ouverts en toute sécurité », a noté la préfète.
Transports. « Un quart des places seront disponibles dans les bus et les trams », annonce le maire de Strasbourg, Roland Ries.
Frontières. « Les contrôles aux frontières seront toujours présents mais les discussions entre ministres sont en cours pour assurer une fluidité », a indiqué Josiane Chevalier. « Nous souhaitons que les contrôles aux frontières soient levés le plus tôt possible ; ils ne sont pas habituels dans ce bassin de vie. »
Activités de plein air. La pratique d’un sport individuel en plein air est autorisée à partir du 11 mai, au-delà du kilomètre. Les déplacements sont à nouveau autorisés sans attestation dans son département ou dans un rayon de 100 km autour de son domicile si on sort de son département, quelle que soit l’activité (y compris de loisirs ou d’agrément). Les parcs et les jardins publics restent interdits en Alsace, mais la forêt sera de nouveau accessible dès lundi.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeSam 9 Mai 2020 - 3:45

dna a écrit:
Déconfinement : à partir de lundi, ce qui est autorisé, ce qui reste interdit
Que pourra-t-on faire, et ne pas faire, à partir du 11 mai ? On fait le point grâce au guide pratique publié cette semaine par le gouvernement.
Après 55 jours de confinement, la France, à l'exception de Mayotte, entame ce lundi une nouvelle phase, au cours de laquelle certaines activités banales de la vie quotidienne vont pouvoir reprendre, mais pas toutes, et parfois sous conditions. Que pourra-t-on faire, et ne pas faire, à partir du 11 mai ? On fait le point grâce au guide pratique publié cette semaine par le gouvernement.

Organiser un dîner en famille ou entre amis ?


OUI, mais ces rassemblements devront être limités à un maximum de dix personnes, et vous devrez impérativement respecter l'application des gestes barrières : distanciation sociale, lavage fréquent des mains, etc.
Aller faire du vélo à l'extérieur ?

OUI, les sports individuels en extérieur, comme le vélo ou le footing, sont de nouveau autorisés. En revanche, les sports collectifs ou de contact restent interdits, même en plein air.
Aller à la piscine ?

NON, les piscines, clubs de sport, stades et complexes sportifs restent fermés jusqu'à nouvel ordre.
Prendre le train ?

OUI, mais les déplacements, en transports en commun comme en voiture, resteront limités à 100 kilomètres autour de votre lieu de résidence jusqu’au mardi 2 juin. Seuls les voyages pour raisons professionnelles ou motifs impérieux seront autorisés pour des distances plus longues. Les contrevenants risquent une amende de 135 euros. Le port du masque dans les transports en commun sera par ailleurs obligatoire, sous peine d'écoper d'un PV du même montant.
Circuler dans son département ?

OUI, mais au-delà de 100 kilomètres, et si vous quittez votre département, la nouvelle attestation, qu'il faut se procurer sur le site du ministère de l'Intérieur à partir de lundi, sera obligatoire.
Aller se promener en forêt ?

OUI, les forêts seront de nouveau accessibles à partir de ce lundi. Toutefois, l'Office national des forêts (ONF) appelle les promeneurs à la prudence dans un communiqué, en raison de "la sensibilité particulière de la faune sauvage" à cette époque de l'année, qui correspond au pic des naissances.
Aller au parc ou dans un jardin public ?


OUI, si vous habitez dans une zone classée verte, mais dans les régions toujours en rouge, les parcs et jardins resteront fermés jusqu'à nouvel ordre.
Aller au lac ou à la plage ?


NON, mais, si la règle générale reste la fermeture, le préfet pourra autoriser l'accès aux plages, lacs et centres nautiques sur demandes des maires.
Aller au cinéma ou au théâtre ?


NON, les salles de spectacles (concerts, théâtre, danse, opéra, cabaret, discothèques...), les salles des fêtes, les salles polyvalentes et les salles de cinéma restent fermées jusqu'à nouvel ordre.
Aller à la bibliothèque ou à la librairie ?

OUI, l'accès aux bibliothèques ou aux médiathèques sera à nouveau autorisé à partir de lundi, dans le respect des règles sanitaires et des gestes barrières (hygiène, aménagement des lieux, distanciation...). Les librairies sont également autorisées à rouvrir.
Aller au musée ?

OUI et NON : si les grands musées et lieux patrimoniaux restent fermés, les "petits" musées, à rayonnement local, pourront rouvrir leurs portes, en suivant les mesures de distanciation et d’hygiène.
Aller à un festival ?

NON, les festivals, concerts, manifestations, et tous les grands rassemblements ne seront pas permis, et cette situation ne devrait pas évoluer avant le mois de septembre.
Faire du shopping ?

OUI, mais les petites boutiques d'habillement et de textile vont devoir rouvrir sous conditions, c'est-à-dire éviter les attroupements et respecter les mesures de distanciation et d’hygiène. Quant aux grands centres commerciaux, ce sera au cas par cas, en fonction de l'autorisation donnée, ou non, par la préfecture.
Faire son marché ?

OUI, les marchés alimentaires et non-alimentaires, après avoir pris les précautions qui sont désormais d'usage, peuvent à nouveau accueillir des clients à partir de lundi.
Aller chez le coiffeur ou l'esthéticienne ?


OUI, les coiffeurs vont reprendre leurs activités, ainsi que les salons d’esthétique et les instituts de beauté.
Acheter des fleurs ?

OUI, dès lundi, les 15 000 fleuristes de l’Hexagone auront le droit de rouvrir leurs boutiques.
Aller au cimetière ?

OUI, les cimetières vont rouvrir leurs grilles. En revanche, les cérémonies funéraires sont limitées à 20 personnes.
Assister à un mariage ?

NON, les cérémonies religieuses (mariage, baptême...) ne sont pas autorisées à partir de lundi, et doivent être reportées, sauf urgence.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeSam 9 Mai 2020 - 4:47

Réactions aux annonces du Premier ministre Frédéric Bierry : "C’est de la pure folie !"
Le président du conseil départemental du Bas-Rhin considère que c'est "de la pure folie" que de mettre en œuvre le déconfinement dans les département classés en rouge, dont le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.

Le texte de la réaction de Frédéric Bierry, président du conseil départemental du Bas-Rhin

"Une étude épidémiologique, connue de la Direction générale de la Santé et du gouvernement (dont les extraits ont été publiés par le journal L’Opinion le 30 avril) n’est toujours pas prise en considération. Ceci est particulièrement grave au moment où le Premier ministre vient de préciser les modalités du déconfinement.
 En effet, différentes hypothèses sur la sortie du confinement le 11 mai sont évaluées par cette étude. Les résultats sont terribles ! Si le déconfinement est généralisé même avec le port du masque, le testing et les gestes barrières c’est le retour imparable au débordement dramatique des services de réanimation ! Et 85 000 morts estimées par les épidémiologistes en France ! Toujours selon eux, pour éviter de saturer les hôpitaux et éviter le reconfinement, il faudrait protéger 75% des personnes les plus vulnérables jusqu’en février 2021 ! Mais là encore avec 30 000 morts estimées, le prix à payer est fort.
Cette étude démontre que le risque absolu est de subir une nouvelle catastrophe sanitaire avec de nouveaux morts. Seules de strictes règles sanitaires d’accompagnement adaptées aux territoires pourront être les garde-fous de la pandémie.
Le gouvernement annonce ce jeudi après-midi vouloir maintenir le déconfinement des départements rouges. C’est de la pure folie !

Il est inconcevable pour moi de mettre les Alsaciens en danger avec un déconfinement aveugle uniforme

Parce qu’il est inconcevable pour moi de mettre les Alsaciens en danger avec un déconfinement aveugle uniforme où la différence entre zones rouges et vertes est aussi épaisse qu’une feuille de papier à cigarettes.
Ici en Alsace, première région frappée de plein fouet par l’épidémie du coronavirus, nous ne sommes clairement pas prêts à subir la violence d’une seconde vague.
Comment peut-on ignorer à ce point la pression inhumaine subie depuis trop longtemps par notre écosystème sanitaire et médico-social alsacien? J’invite les technocrates et les sachants des ministères à ouvrir les yeux ! Il ne peut pas y avoir une conception technocratique du déconfinement faite au plan national avec des directives déconnectées de la réalité du terrain.
Nos services hospitaliers sont saturés, peinent à revenir à la normale, il y a encore de nombreux morts. Les Ehpad et les établissements de santé pour personnes handicapées absorbent encore le choc. Les personnels soignants de ces établissements et les personnels des services de soins à domicile sont eux aussi épuisés.
La situation sanitaire alsacienne est hautement précaire et donc particulièrement menaçante pour nos concitoyens et par voie de conséquence menaçante aussi pour la reprise économique. Alors que l’économie alsacienne commence à se relancer, toutes les précautions sont à prendre pour la préserver.

J’invite solennellement le gouvernement à faire preuve de discernement et d’un pragmatisme lucide

C’est pourquoi, j’invite solennellement le gouvernement à faire preuve de discernement et d’un pragmatisme lucide pour préserver le système de santé alsacien épuisé et notre économie déjà si malmenée. Il faut pour l’Alsace, la mise en place immédiate d’une stratégie de déconfinement adaptée aux contextes de nos deux départements.
Les pistes ne manquent pas pour protéger concrètement l’Alsace de la contre-attaque du virus. Avec entre autres :
- une date de déconfinement des Alsaciens indissociable d’une disponibilité garantie en masques,
- des masques obligatoires pour tous dans les espaces publics,
- la gratuité des masques pour les plus fragiles. A savoir les personnes âgées, les malades chroniques, les personnes sans revenus suffisants, les personnes sans-abris,
- le recours garanti aux tests massifs sans délais d’attente,
- les tests réguliers hebdomadaires pour toutes les catégories de personnels soignants y compris les auxiliaires de vie,
- les tests en entreprises dans le respect du Code du Travail avec l’appui des Médecines du Travail,
-un accompagnement individualisé des entreprises dans la mise en place de mesures sanitaires pour protéger les salariés
-un système coordonné de réservations dans les transports en commun pour éviter les fortes affluences
-adapter l’ouverture des écoles à la capacité des maires à mettre en place des mesures barrières
-privilégier au maximum le télétravail jusqu’à nouvel ordre quand c’est possible ou à défaut accompagner les gardes d’enfants
Enfin une question : pour briser les chaines de transmission, le gouvernement sera-t-il prêt ce 11 mai pour organiser une mise en quarantaine obligatoire des personnes infectées ou potentiellement infectée avec un strict suivi médical ?

Il faut que les Alsaciens soient assurés et rassurés par un déconfinement progressif et différencié

Par ailleurs pour protéger avec efficacité nos anciens, je suis en phase avec le gouvernement pour prolonger leur confinement en Ehpad (avec droit de visite) ou à domicile. Et plus largement, j’invite tous les Alsaciens qui peuvent le faire au confinement volontaire.
En décidant d’activer enfin un plan global de déconfinement alsacien exigeant et réaliste eu égard l’impact terrible de l’épidémie en Alsace, un plan qui prendra véritablement en considération les caractéristiques sanitaires, économiques et sociales des territoires alsaciens, l’Etat prouvera qu’il est capable de sortir de l’application aveugle et uniforme d’un plan de déconfinement.
Il faut que les Alsaciens soient assurés et rassurés par un déconfinement progressif et différencié en phase avec leurs vies personnelles et professionnelles. Réussir cette étape est primordial pour préserver les vies et préserver la reprise économique à venir.
Chaque soir une carte en rouge et vert nous le prouve, c’est au niveau des départements que la bataille contre le coronavirus se gagnera. Le combat sera long alors ne confondons pas vitesse et précipitation.
L’Alsace ne peut pas à nouveau payer le prix fort ! Ni sanitaire, ni économique ! Le principe de précaution est inscrit depuis 2005 dans la loi suprême c’est à dire notre Constitution …"
Les engagements de Brigitte Klinkert
Réagissant aux annonces du gouvernement, la présidente du conseil départemental du Haut-Rhin, Brigitte Klinkert, a pris une position plus mesurée et détaillé les engagements de sa collectivité.
Principaux extraits.
"Plus précisément en ce qui concerne les sujets sur lesquels le Conseil département du Haut-Rhin intervient et s’engage particulièrement :
 - Le dépistage : le Gouvernement a indiqué que l’Alsace était en zone verte aux vues des taux de tests disponibles. Je souhaite que l’Agence Régionale de Santé nous présente dans les meilleurs délais la capacité de tests pour l’Alsace et sa stratégie de dépistage. Notre territoire a été l’un des plus durement touchés et le dépistage le plus large possible est essentiel.
- Equipements de protection : le Conseil départemental a commencé les livraisons des masques commandés pour les Haut-Rhinois, ces livraisons se poursuivront au cours des prochains jours et semaines. Les distributions d’équipements individuels de protection continueront également pour les Ehpad, les services à domicile et structures à caractère social. Enfin, le Conseil départemental a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de ses agents.
- Les collèges : la classification rouge entraîne la fermeture de nos collèges jusqu’à nouvel ordre. Nous poursuivrons dès les prochains jours le travail conjoint avec la Direction départementale des Services de l’Education nationale afin d’accompagner aux mieux les collégiens en difficultés sociales ou scolaires.
Les cellules territoriales d’appui : le Conseil départemental, à la demande du Préfet assurera l’accompagnement social des personnes isolées confirmées malades ou cas contacts.
 - EHPAD : le Conseil départemental prend acte du maintien des mesures en vigueur. Nous continuerons à assurer le soutien en équipement de proximité et le déploiement de notre aide en expertise et financière pour l’aménagement de lieux de visite sécurisés dans les établissements du département. 
 - Déplacements liés au travail : dans son Plan de continuité des activités le Conseil départemental confirme le principe général du télétravail pour tous les agents qui le peuvent et la mise en place d’horaires en décalé pour permettre de limiter l’engorgement des transports et le respect des mesures de sécurité dans les locaux. Nos agents seront également mobilisés dès lundi pour assurer la sécurité sur les routes avec la reprise du trafic.
 - Fermeture des frontières : le Gouvernement confirme la fermeture des frontières et le maintien des mesures actuellement en vigueur pour les travailleurs transfrontaliers. Le Conseil départemental, en lien avec ses partenaires allemands et suisses, poursuit son travail avec les différents gouvernements pour la mise en place coordonnée et rapide de mesures reconnues mutuellement, permettant une circulation plus fluide des frontaliers et des acteurs économiques, en adéquation avec la réalité du bassin de vie intégré qu’est le Rhin Supérieur. Il s’agit de tenir compte de la reprise de l’activité économique qui va générer des flux, d’ouvrir de nouveaux points de passage, de simplifier les procédures et d’également tenir compte des situations de vie.
 - Soutien aux associations et à l’économie de proximité : le Conseil départemental mobilise 2M€ pour le fonds d’urgence alsacien de soutien aux associations initié avec le Bas-Rhin et se mobilise pour l’accompagnement de l’économie de proximité et des secteurs les plus sinistrés. A ce titre je m’entretiens au quotidien avec les différentes structures et corporations professionnelles et avec l’ADIRA et l’ADT pour construire les solutions, en sus du Fonds Résistance auquel nous participons.
 - Culture et tourisme : le Conseil départemental travaille étroitement avec les acteurs de la culture et du tourisme du département. Je me suis entretenue avec le Ministre de la Culture et Alsace Destination Tourisme se mobilise pour construire le plan de soutien à l’économie du tourisme en Alsace. (...)"
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeSam 9 Mai 2020 - 4:50

Déconfinement : ce qu'il faut savoir si vous avez prévu d'aller en forêt
Pendant le confinement, les animaux sauvages ont perdu l'habitude de voir des êtres humains. Attention donc à ne pas les perturber si vous avez prévu d'aller vous promener en forêt à partir du 11 mai.
Le déconfinement de millions d’humains risque d’être dramatique pour les animaux qui se sont réappropriés des espaces désertés par l’activité humaine, ont averti vendredi l’Office national des forêts (ONF) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO).
À trois jours du début du déconfinement progressif en France, l’ONF rappelle ainsi que les week-ends de mai sont par exemple en Île-de-France "déjà ceux qui habituellement reçoivent le plus de monde".

Les animaux seront plus sensibles au dérangement

Or, pendant près de deux mois de confinement "la tranquillité inhabituelle retrouvée en forêt a donné (aux animaux) envie de se déplacer davantage, voire d’aller dans des endroits fréquentés par l’Homme".
Et au sortir de cette période "la faune sauvage sera plus sensible au dérangement", d’autant que c’est le moment des naissances pour les mammifères et de la nidification pour les oiseaux. "Les visiteurs vont faire irruption dans une nurserie qui a perdu l’habitude des hommes", résume Pierre-Edouard Guillain, directeur de l’agence Ile-de-France Est de l’ONF.

Attention aux animaux de compagnie et à ne pas détruire des habitats

L’Office recommande notamment aux futurs promeneurs de s’écarter des sentiers battus afin de ne pas aller tous au même endroit et "ne pas se cantonner aux emplacements proches des parkings et des entrées forestières" et de "garder les animaux de compagnie sous contrôle".
La LPO de son côté appelle également les promeneurs déconfinés à "redoubler de précautions" pour "éviter une hécatombe" par "la destruction involontaire d’animaux et de plantes sauvages qui ont investi certains espaces pendant le confinement".
"La faune sauvage s’est épanouie en l’absence de l’Jomme. Elle a occupé de façon inédite des espaces qui lui étaient interdits. Aujourd’hui, la nature ne doit pas perdre ce qu’elle a gagné durant le confinement", souligne Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeLun 11 Mai 2020 - 5:55

Un bilan de 1 293 décès à l’hôpital en Alsace
À la veille de la levée du confinement, ce dimanche soir, les données publiées par Santé publique France donnent un bilan de 1 293 personnes décédées à l’hôpital, en Alsace, depuis le début de la crise, 722 dans le Haut-Rhin et 571 dans le Bas-Rhin. En 24 heures, le bilan s’est alourdi de deux morts, tous dans le Bas-Rhin. Le nombre de décès en Moselle s’établit quant à lui à 708 morts, soit un de plus que la veille.
Les hôpitaux alsaciens comptaient, ce dimanche soir, 1 526 personnes hospitalisées pour Covid-19, 763 dans le Haut-Rhin, 763 dans le Bas-Rhin. C’est 5 de plus que la veille au total, 3 de plus dans le Haut-Rhin, 2 de plus dans le Bas-Rhin. En Moselle, on compte 644 personnes hospitalisées, soit 5 de moins que la veille.
Dans le même temps, des patients sont sortis de l’hôpital, parce que considérés comme guéris. Au total, depuis le début de la crise sanitaire, 3 821 Alsaciens ont ainsi pu rentrer chez eux, 1 944 Haut-Rhinois et 1 877 Bas-Rhinois.
Toujours selon les données de Santé publique France, on comptait, ce dimanche soir, 163 personnes placées en réanimation ou en soins intensifs en Alsace pour Covid-19, 95 dans le Haut-Rhin et 68 dans le Bas-Rhin. C’est, en Alsace, six de moins que la veille, toutes dans le Bas-Rhin (qui passe de 101 personnes en réanimation ou en soins intensifs à 95).
En Moselle, il y avait, ce dimanche soir, 74 personnes en réanimation ou en soins intensifs, soit autant que la veille.
Le ralentissement semble donc se confirmer.
dna
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMar 12 Mai 2020 - 5:02

dna a écrit:
Coronavirus : à Paris, face à "l'irresponsabilité", la consommation d'alcool interdite sur les berges

La crise du CoVid-19 - Page 5 Title118
Les berges de Seine, ce lundi 11 mai, premier jour du déconfinement.
Décidément, Paris a du mal avec la distanciation physique.
Le week-end avant le confinement, les images des foules dans les boîtes de nuit et les parcs avaient choqué. Au premier jour du déconfinement, ce sont les berges du canal Saint-Martin qui ont été prises d'assaut par des Parisiens en mal d'apéro, après deux mois de continence.
Fréquentation importante sur les quais du Canal Saint-Martin sous le soleil à Paris pour ce premier jour de déconfinement.

Les images ont tourné en boucle et ont choqué en plus haut lieu.

La police est intervenue en début de soirée pour disperser tout le monde : déconfinement ne veut pas dire faire fi des règles de distanciation physique, d'autant que Paris - faut-il le rappeler - est en zone rouge.

Dans la soirée, la préfecture de police a fait savoir qu'elle avait interdit la consommation d'alcool sur les canaux et les voies sur berges de la capitale.

Le préfet de Police déplore d'avoir à prendre, dès le 1er jour du déconfinement, des mesures d'interdiction de consommation d'alcool sur la voie publique tant que le respect des consignes sanitaires n'est pas considéré par tous non comme une obligation mais comme un devoir.
La demande avait été formulée un peu plus tôt par le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner : "La réussite du #déconfinement passe par la prudence et le civisme de chacun", a rappelé l'occupant de la place Beauvau.
La réussite du #déconfinement passe par la prudence et le civisme de chacun.
Face à l’irresponsabilité de certains comportements, j’ai demandé au @prefpolice d’interdire la consommation d’alcool le long du canal Saint-Martin et des voies sur berges. https://t.co/YthAFNGso6
— Christophe Castaner (@CCastaner) 11 mai 2020

Pour rappel, l'enjeu de ce déconfinement est justement d'éviter un re-confinement précipité en cas de recrudescence des cas de Covid-19... Pour l'heure, la maladie a officiellement tué 26 643 personnes dans notre pays.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMar 12 Mai 2020 - 5:11

Le masque chez le coiffeur, quelle galère...

La crise du CoVid-19 - Page 5 Title119
Les coiffeurs ont repris du service, lundi. Avec cette nouveauté : le masque.
Chez le coiffeur et dans les boutiques, une partie des Français se sont offerts des menus plaisirs lundi au premier jour du déconfinement, après 55 jours de réclusion forcée. Mais le masque chez le coiffeur, vous avez déjà testé ? Nous oui, et ce n'est pas vraiment approuvé...
Lundi 11 mai, 10 heures. "Vous êtes de retour, bienvenue!" "C'est nous qui vous souhaitons la bienvenue, nous sommes si contents de vous revoir !"
Dans ce salon de coiffure situé près de Paris, Corinne, la patronne, arbore un grand sourire. Enfin, c'est ce qu'on imagine. Car Corinne, comme ses quatre employés, porte un masque et des lunettes de protection.
Après deux mois de fermeture à cause du Covid-19, les caisses sont vides et il faut se réorganiser. Plus personne ne nous prend notre manteau en arrivant. On ne nous sert plus de café; on ne peut plus - non plus - patienter en lisant un magazine people, qui irait de main en main.
Fauteuils, tablettes et matériel sont désinfectés après chaque passage. Les peignoirs sont nettoyés rapidement à 60°.
Et surtout, on doit porter un masque, c'est obligatoire en ce lieu de contacts. Mais le masque chez le coiffeur, vous avez déjà testé ?

Du cellophane autour des élastiques

Heureusement, on a eu deux mois pour voir ce qui n'allait pas dans notre coupe, car il n'est pas facile d'expliquer à la coiffeuse ce qu'on souhaite en se voyant à moitié dans le miroir. 
Pour les couleurs, c'est la galère. Ma voisine confirme. Soucieuse de ne pas vouloir tâcher le nouvel accessoire de mode de sa cliente alors qu'elle applique le produit, une jeune coiffeuse lui retire les élastiques de son masque autour des oreilles et le colle avec un ruban adhésif. "J'ai vu ça sur des tutos pendant le confinement'", lui confie-t-elle.
Mais rien n'y fait : le ruban adhésif ne tient pas et la cliente doit plaquer son masque contre son nez et sa bouche... à l'aide de ses mains.
Finalement, comme la couleur nécessite 35 minutes de pose, la coiffeuse met du cellophane autour des élastiques. "Il y a encore des ajustements à faire...", rient-elle ensemble. Sans parler de la difficulté de baisser les yeux pour bien travailler avec un masque parfois XXL.

Le sèche-cheveux glisse à cause des gants

Au bac à shampoing, il faut enlever son masque. Et le remettre pour se faire coiffer. Résultat, on le manipule plusieurs fois, alors qu'on est censé ne pas le toucher ! "Je crois que je ne vais pas tenir toute la journée avec ces lunettes! Je ne sais pas comment font mes collègues", complète ma coiffeuse, qui n'arrête pas non plus de toucher son masque. Son sèche cheveux glisse aussi avec les gants de protection. "Tu peux les enlever si tu veux!", lui lance, désespérée, la patronne. 
Enfin, les coups de ciseaux frôlent les élastiques du masque. Mais finalement, tous les clients repartent ravis de cette coupe de printemps.

Les hommes sont venus en nombre

Lundi, ce salon de coiffure, comme partout en France, a été pris d'assaut par ceux qui n'en pouvaient plus de leurs bouclettes ou de leurs cheveux blancs. Certains salons ont même ouvert à minuit 01 et affichaient complet toute la nuit !
Des hommes sont venus en nombre. "Il faut vraiment rafraîchir tout cela!" Ceux qui se sont présentés sans rendez-vous pouvaient être pris entre deux clientes, car "c'est la technique sur la femme qui prend le plus de temps", explique une autre coiffeuse. Et les femmes, évidemment, étaient au rendez-vous. Dans ce salon, les horaires d’ouverture ont été élargis afin de recevoir le maximum de clients tout en respectant la distanciation physique.
Les coiffeurs, comme les autres professions, ont dû s'adapter pour cette rentrée qui ne ressemble à aucune autre. Pas simple. Et tout le monde s'accorde sur le fait que "ce n'est que pour un temps". C'est ce qu'on espère.
dna
Lacuesta
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMar 12 Mai 2020 - 7:04

Donc au bout de quelques semaines, tout peut reprendre "en respectant la distanciation physique" ?
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMar 12 Mai 2020 - 11:49

Lacueta, tout peut reprendre mais avec beaucoup de prudence, et en respectant les consignes donner.
Lacuesta
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMar 12 Mai 2020 - 15:18

J'avoue n'avoir rien compris à cette pandémie, sinon que ça venait des bienfaits de la mondialisation. On entendait tout et son contraire.
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMer 13 Mai 2020 - 9:01

Coronavirus : une étude confirme que l’âge est principal facteur de risque
L’âge est LE facteur de risque dans le cadre d’une infection au Covid-19. C’est ce que confirme une vaste étude anglaise, qui montre le poids du vieillissement par rapport aux autres fragilités face au virus.
L’étude OpenSAFELY (étude en anglais), menée par un collectif de chercheurs de l’université d’Oxford et de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, a passé au crible les données de 17,4 millions de Britanniques, dont 5 683 décès attribués au Covid-19.
À partir de ces données, les chercheurs ont calculé les facteurs de risques.
L’âge arrive bien devant les autres paramètres comme l’obésité, le diabète mal contrôlé ou le cancer. Avec une pente croissante à mesure que l’on dépasse les 60 ans. Les sexagénaires ont deux fois plus de risque de mourir du Covid-19 à l’hôpital que les 50-60 ans.

Risque multiplié par 5 après 70 ans

Le risque est multiplié par 5 quand on dépasse les 70 ans, et par 12 au-delà de 80 ans. Et si on mesure l’écart entre les plus jeunes (18-40 ans) et les plus de 80 ans, le risque est même multiplié par 180 !
Les autres augmentations de risque notées par l’étude sont dans des proportions moins fortes : les personnes qui ont reçu une greffe d'organe (risque multiplié par 4,27), les cancers du sang diagnostiqués dans l’année précédente (3,52) ou depuis moins de cinq années (3,12), les maladies neurologiques (2,46), un diabète mal contrôlé (2,36), une obésité morbide (indice de masse corporelle d’au moins 40 kg/m2) (2,27).
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MessageSujet: Re: La crise du CoVid-19   La crise du CoVid-19 - Page 5 I_icon_minitimeMer 13 Mai 2020 - 11:33

C'est faux ! Non, on ne décontamine pas un masque avec de la vapeur d'eau bouillante
Des publications partagées des dizaines de milliers de fois sur Facebook depuis fin avril affirment que placer un masque au-dessus d'une casserole d'eau bouillante pendant quinze secondes suffit à le "décontaminer".
Les publications en question décrivent en trois étapes la marche à suivre pour soi-disant obtenir une "désinfection rapide et efficace" de n'importe quel masque (chirurgicaux, FFP2, tissu…) : mettre un verre d'eau dans une casserole large (20 cm de diamètre) ; porter l'eau à ébullition ; mettre le masque tenu par une fourchette ou une baguette en bois au raz de la casserole dans le nuage de vapeur pendant 15 secondes minimum.
L'auteur du message original prétend que son mari est "professeur des Universités en microbiogie et a travaillé, entre autres, sur les procédés et paramètres de destruction des micro-organismes (bactéries, virus…)". Il qualifie ce protocole de désinfection de "rationnel et pragmatique", aussi efficace qu’un "lavage à 60° pendant 30 minutes en machine", qui garantirait une destruction intégrale du virus.
C'est faux ! Ce procédé est inefficace, voire même dangereux, alertent les experts.

Attention, les masques FFP2 ne se lavent pas

Tout d’abord, il faut rappeler que les masques chirurgicaux et FFP2 n’ont pas vocation à être lavés. Il s’agit de masques jetables à usage unique, dont le lavage entraîne une "perte de performance de la filtration", selon un avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) publié le 29 avril.

"La vapeur ne lave pas, au contraire"

En outre, la désinfection à la vapeur détaillée ici est inefficace voire contre-productive, selon Sylvie Raspaud, cheffe du service de pharmacie de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). "La vapeur ne lave pas, au contraire, elle fixe les résidus sur les surfaces".
"Ce procédé ne permet pas à la vapeur d’atteindre les micro-organismes comme le virus, détaille Sylvie Raspaud. Pire, sous l’effet de la vapeur, des dépôts organiques (telles que des protéines), peuvent jouer le rôle d’écran protecteur du virus, neutralisant la décontamination".
Comment bien nettoyer son masque ?
D’après les recommandations de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le lavage doit s’effectuer en machine, à 60 C°, pendant 30 minutes, avec de la lessive. Il doit être suivi d’un "séchage mécanique" et d’un repassage à 120/130°C. 
"Utiliser un sèche-linge ou un sèche-cheveux pour sécher votre masque, ou encore, le faire sécher à l'air libre sur une surface désinfectée", recommande le site du gouvernement.

Est-il possible de laver son masque à la main ?

Il n’existe pas de solution à la fois efficace et simple pour laver son masque à la main, estime Sylvie Raspaud, cheffe du service de pharmacie de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre.
Si besoin, l'experte recommande un lavage à la main en trois étapes :
1/ "Un nettoyage brassage dans un évier avec détergent (savon, produit vaisselle, lessive pour lavage à main)" afin d’éliminer "toutes les souillures qui viennent du visage, de la bouche et du nez", mais sans brossage "pour ne pas abîmer les fibres de tissu" ;
2/ "Un trempage dans une eau chaude à 60°C pendant 30 minutes (difficile à réaliser sans thermomètre : il est possible de faire tremper le masque dans une casserole sur une plaque de cuisson dans de l’eau frémissante)" ;
3/ "Un rinçage s’apparentant à un bon lavage de mains", qui ne sera toutefois pas "complètement inactivant du virus si la contamination du masque est importante".
dna
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