Frédéric Antonetti va devenir le prochain entraîneur de Strasbourg
Frédéric Antonetti, 61 ans, va être nommé entraîneur de Strasbourg à la place de Mathieu Le Scornet. Il est attendu dans la soirée de lundi en Alsace et dirigera son premier entraînement mardi.
L'intérim de Mathieu Le Scornet a pris fin. Battu à Lille dimanche (0-2), l'ancien adjoint de Julien Stéphan va être remplacé par Frédéric Antonetti. Le technicien corse de 61 ans, libre de tout contrat, devrait signer un contrat de 18 mois avec le Racing, qu'il pourrait donc diriger en L2 en cas de relégation. Attendu lundi dans la soirée à Strasbourg, il arrive en Alsace pour la mission maintien avec son adjoint Benoît Tavenot. Antonetti va diriger son premier entraînement mardi. Il remplace Le Scornet, qui a dirigé six matches (trois défaites, deux victoires, un nul), et qui devrait rester au club.

Antonetti est entraîneur depuis 1994. Il a coaché Bastia (1994-1998 puis 1999-2001), le Gamba Osaka (Japon, 1998-1999), Saint-Etienne (2001-2004), Nice (2005-2009), Rennes (2009-2013), Lille (2015-2016) et Metz (2018 puis 2020-2022), son dernier club.
equipe

De pire en pire ! Quel choix (ou absence de choix) !

manou personnellement je pense que c'est un bon choix

Avec lui aux manettes, je n'ai jamais vu son équipe bien jouer. Aucune tactique personnelle, on s'endort quand on voit son équipe jouer. Mais bon, c'est le cas de presque tous les entraîneurs français à notre époque. Bon, au RCS, c'est l'entraîneur qui trinque, mais les joueurs sont les principaux fautifs. Presque en coupe d'Europe l'an dernier et presque en L2 cette année...

Naturellement l'entraineur n'est pas sur le terrain ,mais les joueurs c'est MK qui les recrutes

Ce n'était plus possible avec l'adjoint, et lui pourra faire remonter l' "équipe" en L1 si jamais ils descendent quand même.

Mais non mais non Lacuesta le racing restera en L1

Il faut se préparer au pire, même Thierry Laurey a eu du mal à les maintenir deux fois de suite. En tout cas, bienvenue à lui.

Frédéric Antonetti, nouvel entraîneur de Strasbourg : « Une revanche personnelle à prendre »
Présenté mardi, le nouveau coach de Strasbourg, Frédéric Antonetti, a expliqué qu'il était motivé par la possibilité de prendre une revanche sur lui-même. En assurant le maintien du Racing, après avoir échoué avec Metz en mai dernier.
Nommé entraîneur du RC Strasbourg, 17e de Ligue 1, lundi soir jusqu'à la fin de la saison, avec une option ferme d'un an de plus en cas de maintien assuré, Frédéric Antonetti a été présenté à la presse par le président alsacien, Marc Keller, ce mardi après-midi, juste avant de diriger sa première séance pour préparer le match crucial de samedi (21 heures), à domicile, contre Angers (dernier).

« J'ai une revanche personnelle à prendre, et ce n'est donc pas contre qui que ce soit, car j'ai fini la saison dernière sur un gros échec. Quand on subit un échec comme ça, il faut se remettre en question. J'ai beaucoup appris, beaucoup réfléchi et je vais m'en servir » a déclaré le très expérimenté technicien (61 ans), qui après quatre ans passés à Metz, y a connu la relégation pour la seule fois de sa longue carrière en mai dernier.

« C'est la quatrième fois que je reprends une équipe en course de saison et les trois premières, ça s'est bien passé », a-t-il rappelé par ailleurs, en faisant allusion à ses expériences à Bastia (en octobre 1994 maintien assuré en L1), Saint-Étienne (en octobre 2001, maintien assuré en L2) et Lille (en novembre 2015, maintien assuré en L1).
Mathieu Le Scornet en stand-by
Par ailleurs, Antonetti a aussi entraîné Nice (2005-2009) et Rennes (2009-2013) et totalise 617 matches dirigés en Ligue 1. C'est d'ailleurs bien cette immense expérience qui a été le premier critère du choix de Marc Keller, qui a précisé que Mathieu Le Scornet le coach (ex-adjoint de Julien Stéphan, écarté le 9 janvier) qui a assuré un intérim de six matches (deux succès, un nul, trois revers), avait pris « une quinzaine de jours de congés. On veut essayer de l'accompagner pour la suite, sachant que ce ne sera plus avec l'équipe première, mais que rien n'est fixé. »

« On a estimé qu'au vu de la situation particulière qu'on traverse, l'expérience représente un paramètre primordial », a ainsi expliqué le président. « Je suis convaincu qu'on va s'en sortir, mais cela va se jouer à peu et pour atteindre le maintien, Frédéric est la bonne personne pour nous. Dans nos entretiens, ce qui m'a frappé, c'est sa soif de revanche, pas contre quelqu'un, mais vraiment pour lui-même. Il m'a aussi impressionné par sa connaissance de notre effectif. »
« Je veux simplement être un guide »
Un groupe sous tension, comme l'a montré la spectaculaire altercation entre le capitaine Dimitri Liénard (35 ans) et le jeune milieu offensif Nordine Kandil (21 ans), dimanche, juste après la défaite à Lille (0-2). « Il faut que les joueurs retrouvent de la confiance, de la sérénité et il faut maitriser ses émotions. Mais moi, je préfère ça que des gars qui rentrent la tête baissée ! » a réagi à ce sujet Antonetti, connu pour sa force de caractère et arrivé au Racing avec une autre forte personnalité, son adjoint Benoît Tavenot (46 ans), Jean-Marc Kuentz et Stéphane Cassard (coach des gardiens) restant dans le staff.

« Je ne dis pas qu'il faut le faire car c'est certes malvenu. Mais au moins, cela montre qu'on réagit. Je pense que ce n'est pas très, très important, même si cela ne se fait pas. On a beaucoup insisté dessus car c'était filmé, mais je suis sûr que deux heures après, c'était terminé. Ce sera à moi de canaliser tout cela, il faut se réfugier dans le travail et dans la concentration, en restant humbles pour retrouver la confiance. Comme je le dis toujours, tous les problèmes partent du terrain et ils se résolvent aussi sur le terrain. Les mots comportement et attitude vont revenir souvent. Et je veux simplement être un guide... »
equipe

Le double effet Antonetti ?
Après une dizaine de jours passés au chevet du Racing, Frédéric Antonetti commence à prendre ses repères et à imprimer sa marque. Le technicien corse espère prolonger sa victoire inaugurale contre Angers par une bonne performance ce dimanche (15h) à Clermont.
L’engouement populaire autour de terrains d’entraînement ne lui est assurément pas familier. Habitué à diriger des séances coupées du monde, à l’abri des regards, dans les clubs où il est passé – Saint-Étienne, Nice, Rennes, Lille ou Metz après ses débuts à Bastia –, Frédéric Antonetti a découvert, à soixante ans passés, une nouvelle facette de son métier : signer au quotidien des autographes et poser pour des selfies sur le chemin du retour vers les vestiaires !

Pas de révolution, mais de l’action
Un exercice auquel le Bastiais se plie de bonne grâce. Certes, la ferveur est un peu trompeuse. Les vacances scolaires et le temps jusque-là clément en Alsace ont attiré une foule familiale et enjouée autour de la main courante.

Le calme va revenir dès la semaine prochaine, quand les enfants auront repris le chemin de l’école, laissant la poignée de fidèles retraités pour seuls témoins des oppositions quotidiennes.

Mais ceux qui y ont assisté depuis dix jours et l’intronisation du nouveau technicien peuvent corroborer ses dires, encore rappelés ce vendredi : « Les gars travaillent bien, dans une bonne ambiance, c’est déjà très positif ».

Les suiveurs ont aussi constaté que le rythme est plus intense et le temps de travail plus long qu’avec ses prédécesseurs. Qu’en pensent les joueurs ? « Peu importe que j’apprécie ou que je n’apprécie pas, l’essentiel est de se maintenir », avait évacué dans un grand sourire le jeune Ismaël Doukouré après le succès inaugural contre Angers, samedi dernier (2-1).

Le nouvel arrivant n’hésite pas non plus à interrompre les exercices à tout bout de champ pour expliquer une consigne ou replacer un joueur. « Il nous découvre encore, avance le patron de la défense Alexander Djiku, qui en est à son quatrième entraîneur au Racing après Thierry Laurey, Julien Stéphan, puis Mathieu Le Scornet. Il fait beaucoup de petits jeux à l’entraînement pour mieux nous connaître. »

Frédéric Antonetti ne part pas non plus d’une feuille blanche. Avant d’accepter la mission commando confiée par le président Marc Keller, il avait déjà une idée assez précise de la qualité de l’effectif alsacien. Et pas seulement celle de son buteur Habib Diallo, auteur d’un doublé en guise de cadeau de bienvenue contre le SCO.

« Je connaissais l’équipe à travers la compétition, en suivant les matches à la télé, dit-il. Là, je la découvre à travers l’entraînement. Les deux visions donnent davantage d’enseignements sur chacun. Mais je reste persuadé à 100 % d’une chose : il y a la qualité pour s’en sortir. »

Concrètement, quel est l’apport du sexagénaire au quotidien auprès d’une équipe qui s’est extirpée de la zone de relégation, à la 15e place ? « Il a instauré de nouvelles règles et habitudes, répond le gardien Matz Sels. Il n’a pas eu beaucoup de temps pour changer les choses. On a gardé le même système. Mais dans la durée, avec l’intensité, il va nous donner beaucoup de confiance. »

« Le football, c’est de la répétition »
La confiance, voilà d’ailleurs le maître mot que le coach essaye de faire croître dans les esprits. « Elle met du temps à s’acquérir, mais elle se perd en un instant, dit-il, un brin philosophe. On est encore convalescents. » La seconde mi-temps contre la lanterne rouge angevine, quand le Racing s’est mis à reculer et à vaciller, tend à le prouver.

Pour chasser le doute et gagner en constance, Antonetti ne connaît qu’une méthode : « Le football, c’est de la répétition, insiste-t-il. Tous les jours, il faut répéter les principes de jeu, ceux que l’on veut appliquer en match. C’est le seul moyen de trouver des solutions aux problèmes que pose l’adversaire. Ensuite, c’est à moi de choisir les joueurs les plus aptes à faire une bonne performance. »

Jusque-là, le Corse est allé au plus simple. La titularisation d’Eduard Sobol dans le couloir gauche et de Dimitri Liénard au milieu samedi dernier ? « C’est leur poste », coupe-t-il de manière évidente.

S’il a aussi préféré aligner Ibrahima Sissoko au détriment de Sanjin Prcic, c’est qu’il a privilégié l’impact du premier à la technique du second pour se projeter vite vers l’avant.

Pour son deuxième match, dimanche à Clermont, il n’aura pas l’occasion d’inventer une nouvelle recette. « La marge de manœuvre est très serrée car on a encore cinq joueurs majeurs (*) sur le flanc, rappelle-t-il. On pourra proposer des choses différentes quand on sera un peu plus nombreux. »

En attendant, sur le chemin de Clermont, il va déjà essayer de convaincre ses troupes qu’après un succès, il n’est pas obligatoire de déchanter, comme ce fut le cas les trois fois précédentes . Ce serait déjà un bel effet. Le double effet Antonetti…
dna

Quel changement avec les deux brêles d'avant.

Là il ne va plus très fort, il faut qu'il se repose un peu avec son adjoint (le froid sans doute). Sa gestion du match a été inexistante voire catastrophique. Cette défaite est pour lui.

Pitié pas Chelsea.

Personnellement ça va se faire ,l'autre empochera quelques millions dans ça poche.

City a fait descendre Troyes en nommant un poto du proprio comme entraîneur, un australien (!), terre de foot bien connue. Et ceci dès la 16e journée, sans changement.
Quant aux joueurs, ils ont eu droit à Rami qui est en fin de carrière complète (presque 38 ans et d'une lenteur à faire peur), Salmier en défense centrale, et Erik Palmer-Brown en latéral (un américain, terre de fout.. etc).
Du haut de gamme...

Frédéric Antonetti et le Racing se séparent d'un commun accord
Le Racing a annoncé ce mardi avoir mis fin, d'un commun accord, à sa collaboration avec Frédéric Antonetti. Arrivé au chevet du club en février, le technicien corse a été l'artisan du maintien en Ligue 1 décroché en juin.
Même s'il avait encore un an de contrat, option qui était automatique s'il parvenait à maintenir le Racing en Ligue 1, Frédéric Antonetti ne sera pas le coach du club strasbourgeois ce lundi 3 juillet, date fixée pour la reprise. C'est en effet ce que le Racing vient de dévoiler dans un communiqué.

« Frédéric avait une mission et il l’a parfaitement remplie, y déclare Marc Keller, le président du Racing. La saison a été éprouvante et nous nous sommes laissé un peu de temps pour souffler. Il a fait du très bon travail et je tiens à le remercier. Un nouveau cycle démarre et je suis convaincu qu’il vaut mieux s’arrêter sur cette bonne note. Nous en sommes d’accord tous les deux. J’ai donc acté cette décision et j’en ai informé le nouvel actionnaire, qui l’a entérinée. »

De son côté, Frédéric Antonetti (61 ans) « remercie chaleureusement Marc Keller, pour lequel (il a) une profonde estime, pour ces quatre mois passés ensemble ». « Je m’en vais avec le sentiment d’avoir contribué à la pérennité de ce club prestigieux, ce dont je suis très fier », se réjouit l'emblématique entraîneur qui a dirigé quinze matches du Racing.

Le nom de son successeur n'a pas encore été dévoilé. Il devrait l'être dans les prochaines 48 heures.
dna

2 mauvaises nouvelles en un jour.

C'est dommage pour Antonetti

Il sauve le club à lui tout seul mais prend la porte. Génial !

D'abord Antonetti ,le prochain ça sera Keller puis Mangane

Liénard n'est pas prolongé, ses deux dernières saisons ça n'allait plus. Mais ils veulent le conserver au club dans l'encadrement. Ils  ont demandé à Patrick Vieira d'entraîner.
Choix étrange. Mais il ramènerait Malang Sarr avec lui.

Si c'est vrais pour Lienard je suis l'homme le plus heureux de la terre

Qu'il sera dans l'encadrement ? La dernière saison ce n'était vraiment pas bon. Aucun but marqué, aucune dernière passe, longtemps blessé...