Allmen67 MrEnigme a écrit:

Un petit stage en CFA2 ne leur ferait pas de mal.
 

Ce que disait un certain Aulas pour le racing, un petit tour en L2 ne le fera pas du mal .
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La DNCG retire quatre points au FC Mulhouse Le coup de massue
Le FC Mulhouse passait un second oral devant la DNCG, hier à Paris. Le gendarme financier ne l’a pas épargné en lui soustrayant quatre points de son maigre total en CFA. Le voici bon dernier du groupe C.
C’est un coup de bambou qu’ont pris sur la tête les dirigeants mulhousiens, injoignables hier soir, à leur sortie de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG). L’organe fédéral avait mis sa décision concernant le FCM en délibéré le 6 décembre dernier. Force est de constater que le nouveau passage du club haut-rhinois boulevard de Grenelle n’a pas été couronné de succès, à en juger par la décision prise par le gendarme financier.
Mulhouse, qui a vu en plus sa masse salariale encadrée, a été sanctionné d’un retrait ferme de quatre points et passe donc de la place de premier relégable à celle de lanterne rouge, à cinq unités d’Andrézieux, premier club au-dessus de la ligne de flottaison. De quoi compliquer singulièrement la mission maintien même si la décision fédérale peut faire l’objet d’un appel.
« L’issue positive, c’est qu’on va pouvoir recruter, dédramatise l’entraîneur Noël Tosi. Le reste, ça ne dépend pas de nous. »
Cette intention a été confirmée hier par Julien Lolli, le futur président délégué, via un communiqué sur le site internet du club : « L’encadrement de la masse salariale, à notre demande, ne nous empêche pas de réaliser des signatures de joueurs nécessaires à notre sauvetage. Dès demain, nous nous attellerons au renfort de l’équipe ».

« C’est la survie du club dont il sera question à chaque match »

Le dossier monté par la nouvelle direction, qui prendra officiellement ses fonctions ce vendredi à l’issue de l’assemblée générale du club, autour de l’investisseur américain Gary Allen attendu aujourd’hui dans la cité du Bollwerk, ne serait pas en cause. Il s’agirait plutôt d’un contentieux remontant à l’été dernier.
Président encore pour quelques jours, Alain Dreyfus avait pourtant réfuté dans ces colonnes (voir DNA du 27 décembre) tout problème avec la DNCG, faisant état d’un souci dans la « mise à jour » des comptes alsaciens pour justifier la méfiance de la Fédération.
Le marchand d’art n’avait néanmoins pas fait mystère du manque d’argent dans les caisses pour boucler le budget de la saison 2016-2017. Les récriminations parisiennes étaient donc bien plus sérieuses pour entraîner une sanction si sévère. Celle-ci serait due, en fait, à un important déficit au 30 juin dernier.
Dans son communiqué, Julien Lolli évoque le « non-équilibre des comptes », indique que le FCM « se réserve le droit de faire appel de la décision » de la DNCG, avant de préciser que le budget « présenté par les nouveaux futurs actionnaires a été validé sans réserves ».
Dans l’entourage du club, on indique que cette énième tracasserie ne sera pas un frein à la prochaine reprise en main du FCM. Si ce contretemps complique la tâche de la future équipe, qui avait pourtant remis les comptes à flots en injectant récemment une somme estimée à 200 000€, Noël Tosi, déjà sur le terrain depuis quinze jours, ne se veut pas alarmiste.
« J’ai déjà connu ça à Angers (où il a succédé à Jacky Bonnevay en 2004, ndlr). On avait neuf points de retard sur le premier non relégable. Et on a fini par se sauver avec une série d’une quinzaine de matches sans défaite. Là, on a treize matches pour parvenir au même résultat. Il n’y a rien de dramatique », explique sereinement le coach.
Ce matin, à l’entraînement, joueurs et staff vont devoir rapidement évacuer le sujet pour se concentrer sur l’essentiel : sauver un monument du foot alsacien en péril. Cela passera par une performance de choix, dès samedi, sur le terrain du leader invaincu, Le Puy. Car désormais, chaque défaite sera comme un clou de plus dans le cercueil du FCM.
« On va jouer pour prendre des points coûte que coûte. C’est la survie du club dont il sera question à chaque match, confirme Noël Tosi. On a un genou au sol mais je garde un moral d’acier. »
Charge à lui de transmettre sa confiance à un effectif qui n’a plus gagné un match de CFA depuis le 29 octobre. À l’heure où le FCM s’apprêtait à rêver plus grand avec l’arrivée de l’Américain Gary Allen, le voilà ramené à sa triste réalité du moment…
dna

Cela peut constituer un coup de fouet salvateur un peu comme Nîmes l'an dernier car sportivement ils ne me paraissent en mesure peut-être de se maintenir.

Le FC Mulhouse est passé hier soir sous pavillon américain
« Thank you Gary »


C’est un club-house archi-comble qui a assisté, hier soir, à la passation de pouvoir entre Alain Dreyfus et Gary Allen à la tête du FC Mulhouse. Le nouveau président américain compte redonner son lustre d’antan à l’autre institution du football alsacien. Il l’a sauvée d’un gouffre financier qui faisait craindre le pire.
La foule des grands soirs. Certainement pas autant que sur le National Mall à Washington DC où le 45e président des États-Unis, Donald Trump, a prêté serment hier. Mais quand même. De mémoire mulhousienne, on n’avait jamais connu une telle affluence pour une assemblée générale du FCM.
C’est qu’un autre Américain était très attendu dans la cité du Bollwerk. Un Américain qui a charmé son monde depuis quelques semaines avec un projet dont le slogan pourrait être : “make the FCM great again (*)”. Gary Allen est donc apparu en public pour la première fois sur les coups de 18h30, sous les applaudissements nourris des joueurs et autres membres du club. Très souriant, le businessman a pris place au premier rang pour écouter le vice-président Jean-Jacques Memheld lancer l’assemblée générale.

Un passage de témoin devenu nécessaire

Peut-être saisi par l’émotion du moment, et la proximité de la fin de l’ère Dreyfus, ce dernier s’est emmêlé les crayons en faisant le bilan sportif de la saison 2014-2015 ! On ne sait pas si Gary Allen aura remarqué l’erreur. L’entrepreneur US était plus au fait des soucis financiers qui ont touché le club dernièrement. Ce qui a conduit l’actuelle direction à passer la main.
Avec un passif de 147 000 € à la clôture des comptes le 30 juin 2016, le FCM était étranglé financièrement. Une situation qui ne s’est pas arrangée lors du deuxième semestre 2016. L’élimination prématurée en Coupe de France face à l’Excelsior Saint-Jospeh à La Réunion – et avec elle l’impossibilité d’encaisser les dizaines de milliers d’euros vitaux promis par la FFF – n’a rien amélioré.
Il était temps pour Alain Dreyfus, qui ne s’est pas exprimé publiquement hier mais a été chaleureusement remercié par la nouvelle équipe – « s’il n’avait pas été là, le FCM ne serait plus. Il était un peu usé parce que les résultats n’ont pas été au bout », a dit de lui, très ému, Julien Lolli, le nouveau président délégué –, de prendre du recul.
Il restera, pour l’instant, au comité directeur mais ce n’est plus lui désormais qui tiendra les rênes comme cela a été le cas durant neuf ans.
À 19h12 précises, Gary Allen est devenu le nouveau président du FC Mulhouse, sous les hourras d’un public qui espère avoir vécu là le point de départ de la renaissance d’un club encore professionnel à la fin du dernier millénaire. Le nouveau boss n’a d’ailleurs pas dit autre chose, même s’il n’a pas souhaité en rajouter pour sa première prise de parole officielle.
« Je me présente devant vous avec beaucoup d’humilité. Je suis le président mais je suis surtout au service du club, lequel passe avant tout, a promis, en anglais, l’investisseur américain de 47 ans qui souhaite se montrer transparent durant sa mandature. Je lis tous les commentaires sur les réseaux sociaux. Je serai toujours connecté avec tout le monde. Il est important de savoir ce que pensent et veulent les supporters. Je suis très impatient de voir ce qu’il va advenir. Malgré les difficultés auxquelles nous sommes actuellement confrontés, je suis sûr que nous en ressortirons plus fort. »

« Toute ma vie, j’ai été habitué à gagner et ça ne changera pas »

Une profession de foi qui a bien entendu fait l’unanimité. Mais derrière les sourires que fait naître cette nouvelle aventure, il y a une réalité sportive peu reluisante. Le FCM est dernier du groupe C de CFA après la sanction que lui a infligé la DNCG (voir ci-dessus). Et une relégation ne fait absolument pas partie du cahier des charges du nouvel investisseur américain à la mentalité de winner.
Julien Lolli et Eric Descombes, ses deux bras droits, planchent activement sur les nouveaux contours que prendra l’effectif mulhousien à la fin du mercato hivernal, le 31 janvier. Deux joueurs sont déjà arrivés : Alain Etamé et Franck Essomba. Au moins deux autres devraient suivre, et pourquoi pas sous forme de prêts.
Mais hier soir, dans un club-house surchauffé, personne ne voulait sombrer dans la morosité d’un quotidien compliqué. Et tout le monde a lancé un sincère « thank you Gary » au repreneur qui, aux dires de Julien Lolli, a « sauvé le FCM ».
« Je pars d’une page blanche, a indiqué Gary Allen. Tout est à construire. Le projet est compatible avec la ville. Toute ma vie, j’ai été habitué à gagner et ça ne changera pas. Il n’y a pas d’autres ambitions que d’aller toujours plus haut. »
En 2016-2017, ce sera déjà de sortir de la zone de relégation. Et après, le FCM tentera de changer de dimension. Il n’est plus interdit de rêver…
(*) Rendre sa grandeur au FCM
dna

Le projet pour le club partiellement dévoilé Les discours et la méthode
La nouvelle direction du FCM veut faire grandir le club. Et vite.
Le FC Mulhouse est-il en train de vivre sa dernière saison morose ? C’est que Gary Allen, son nouveau président, voit grand. S’il s’agit de sauver sa place en CFA d’ici mai, il sera question dès le prochain exercice de montée en National. Puis, bien sûr, de retrouver le professionnalisme. « C’est un investissement sur le long terme », a tenu à assurer l’entrepreneur américain dont la société Allen Designs Inc, basée à Vancouver, fabrique et vend des objets de décoration intérieure aux États-Unis et à travers le monde (Australie, Chine, Royaume-Uni, France…).
Mais pourquoi avoir choisi de reprendre un club de CFA, après avoir failli racheter Troyes (L2) cet été ? « Ce n’est pas comme cela qu’il faut raisonner. On a ciblé un club avec un fort potentiel public et historique, une marque, explicite Eric Descombes qui a rencontré Gary Allen il y a deux ans, lorsqu’il travaillait à la formation à l’Espanyol de Barcelone. Il y avait quatre clubs qui correspondaient à ce profil : Grenoble, Le Mans, Sedan et Mulhouse. »
Le choix s’est donc porté sur le club haut-rhinois. L’attractivité économique de la région – « il faut convaincre les entreprises américaines intéressées de venir à Mulhouse mais aussi donner un élan économique à la région » – et la proximité de la Suisse et de l’Allemagne ont également pesé puisque la nouvelle équipe est très ouverte sur l’international. Avec Gary Allen, deux autres partenaires américains, dont l’un était présent hier, se sont lancés dans l’aventure.

Essentielle formation

Propriétaire des Spartans Futbol Club de Portland, qui évoluent en National Premier Soccer League (D4), mais aussi d’une équipe féminine (D2) et d’une académie de jeunes footballeurs, le quadragénaire US va rapidement tisser des liens transatlantiques avec le FCM. L’idée étant de partager, entre autres, le savoir-faire mulhousien en matière de formation, au cœur du nouveau projet.
« On va redonner une grande importance à la formation (école de football, pré-formation, formation, équipe fanion) qui sera regroupée en une seule entité, détaille Eric Descombes, le directeur sportif et technique, rédacteur de la nouvelle méthode qui va entrer en vigueur. Dès juillet, il y aura une formation continue avec les éducateurs. Ça prendra du temps. C’est un projet de longue haleine »
Son binôme, Julien Lolli, ex-président du SC Bastia (2009-2012), s’est appesanti, lui, sur la méthode de travail souhaitée par Gary Allen. Une méthode made in USA, cela va s’en dire.
« Les entreprises américaines n’aiment pas perdre de l’argent. Au minimum, il faut atteindre l’équilibre (ce qui sera le cas cette saison grâce à l’apport récent de M. Allen estimé à 200 000 €, NDLR) et faire des bénéfices dès la saison prochaine, fait remarquer le président délégué. Les travaux sont immenses et la maîtrise des coûts sera drastique. »
Le football français, qui peine à rester à l’équilibre à l’image de ses clubs professionnels, ne donne pas le bon exemple. Qu’importe, l’investisseur providentiel arrive avec des idées neuves et souhaite avant tout « compter sur [s]on travail » plutôt que de se tourner vers les autres. Toutefois, un rapprochement a déjà été initié avec la Ville de Mulhouse considérée comme un « partenaire fiable » pour concrétiser les nouvelles ambitions du FCM.
« Gary est quelqu’un de simple et d’exceptionnel. Il n’est pas venu ici pour faire de la figuration, prévient Julien Lolli. Il n’a pas cédé à la mode pour reprendre un club de foot. Il a des partenaires, il a pris l’Alsace en amitié et il sera au club au moins une fois par mois. »
Avant de prendre son vol retour pour Portland, en début de semaine prochaine, Gary Allen va d’abord régler les derniers détails de sa prise de pouvoir. Pour poser les fondations de ce qu’il espère être une success-story à l’américaine.
dna

Les nouveaux comité et bureau
Le comité : Francis Daverio, Frédéric Marquet, Alain Dreyfus (membres sortants) ; Gary Allen, Julien Lolli, Eric Descombes, Cédric Buscot (membres entrants).
Le bureau : Gary Allen (président), Julien Lolli (président délégué), Eric Descombes (directeur sportif et directeur technique), Jean-Jacques Mehmeld (vice-président et secrétaire), Cédric Buscot (trésorier), Salem Zaïen (responsable des jeunes).
dna

DNCG : vers un appel ?

C’est peu dire que la sanction infligée par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a quelque peu refroidi les nouveaux dirigeants. « Elle s’est montrée inflexible. On se doutait qu’on allait être sanctionné, mais pas à cette hauteur », a avoué Julien Lolli, nouveau président délégué.
L’organe fédéral n’a pas apprécié le déficit de près de 150 000 € au 30 juin dernier. Et n’a pas tenu compte d’un futur don, étant donné qu’il comptabilise uniquement les sommes versées le jour “J”. Même si le don avait une double garantie, celle d’Alain Dreyfus et celle de Gary Allen.
Le FCM se réserve le droit de faire appel de cette décision une fois la notification de la FFF réceptionnée. « On va faire appel à un spécialiste pour notre recours, poursuit Julien Lolli. Et si le jeu en vaut la chandelle, on essaiera de récupérer cinquante pour cent des points perdus (quatre). »
dna

Encore un miroir aux alouettes !
Et s'ils tombaient en CFA2?

Après plusieurs années passées à Colmar, dont la dernière en National en qualité de titulaire important, Mohamed Karim avait rejoint Mulhouse l'été dernier. Six mois plus tard, le voilà tourné vers un nouvel objectif. 

Par ailleurs,  un ancien joueur professionnel a accepté de venir prêter main forte à l'équipe première, pas au mieux dans son groupe C de CFA. Il s'agit de Yohan Bocognano.

FC Mulhouse - Chasselay (1-1)
 Un scénario cruel
Alors qu’il tenait les commandes du match, le FC Mulhouse a été contraint au partage des points par une tenace équipe de Chasselay.
Il restait une poignée de secondes et le FC Mulhouse tenait sa victoire. Mais la longue domination stérile des Rhodaniens en seconde période, allait finir par payer.
Le clash s’est produit au mauvais moment pour les camarades de Damien Moulin. Un coup franc lointain botté par Durousset provoquait un cafouillage dans la surface. Le ballon revenait dans les pieds de Toko qui s’empressait de crucifier Kouakbi. C’était rageant, frustrant.

Avec l’aide du vent

Jusque-là, les retrouvailles de Noël Tosi avec son ancienne équipe avaient été chaleureuses. Sur le terrain, son équipe aidée par le vent, a mis d’entrée le pied sur le champignon accumulant une multitude de corners.
Coup du sort toutefois pour Chasselay quand Bougherra échappe à Varsovie et oblige Kouakbi à une belle détente (9e ).
Sur cette action, Varsovie se blesse et cède sa place à Kecha. La défense locale est modifiée. Ouedraogo passe dans l’axe et Kecha retrouve son couloir droit.
L’allant des Mulhousiens est palpable. Ouammou lance Etamé qui ouvre trop son pied (11e ). C’est encore Etamé qui ne cadre pas alors qu’il était en bonne position (15e ).
Chasselay recule et craque lorsque Y. Constant contre Jaccard dans la surface. Le ballon monte dans les airs et s’engouffre dans les filets (29e ).
Les visiteurs frisent la correctionnelle avec ce tir de Ouammou imprécis (35e ).
Changement de scénario au retour des vestiaires. Chasselay monopolise le ballon et profite à son tour du vent. Etamé reste toujours un poison avec cette tête sur un service de Kecha (55e ).
Le FC Mulhouse attend son adversaire volontairement. Les attaques adverses butent dans l’axe. Etamé encore lui frappe mais Jaccard intervient (72e ) alors que Kouakbi est omniprésent sur tir de Farras (74e ).
La victoire tend les bras aux Alsaciens avant que ce coup franc plein axe et assez loin de la cage de Kouakbi, ne change le résultat.
Le FC Mulhouse a montré de belles choses, surtout en première période, mais perd tout de même deux points précieux.
dna

Pauvre Mulhouse.

la sanction de la DNCG confirmée en appel Mulhouse touche le fond
La DNCG (*) n’a pas infléchi sa décision : le retrait de quatre points à l’encontre du FC Mulhouse, lourdement déficitaire au 30 juin 2016, a été entériné hier en appel.
Les 200 000 euros injectés dernièrement par Gary Allen, le repreneur américain du FCM, n’ont été d’aucun secours à Mulhouse, hier devant la commission d’appel de la DNCG. Conformément à ses prérogatives, le gendarme financier s’est borné à réévaluer la situation budgétaire du club au 30 juin 2016, date à laquelle un déficit de 147 000 euros était déploré. Ce constat l’a conduit à confirmer la sanction prononcée en première instance ( voir DNA du 18 janvier ), à savoir un retrait de quatre points qui aggrave sérieusement la situation du FCM, désormais lanterne rouge du groupe C de CFA.
« La commission n’a fait que son travail, soupire Julien Lolli, le président délégué mulhousien. Il était difficile, pour Gary et moi, de défendre une gestion antérieure inappropriée et très peu transparente. Les améliorations apportées depuis notre prise de fonctions ne sont pas passées inaperçues, mais ce n’était pas l’objet de l’entrevue. »
Pour ne pas faire naître de faux espoirs, les nouveaux dirigeants du FCM ont décidé de s’épargner un éventuel recours, voué à l’échec, devant le tribunal administratif. « Ce serait de la malhonnêteté intellectuelle que de faire croire aux supporters qu’une issue est possible dans ce dossier. Il n’y en a aucune », insiste Julien Lolli.

« On est loin de baisser les bras »

L’avenir du club est donc, exclusivement désormais, entre les pieds des joueurs, plombés par une série de huit matches sans victoire en championnat. L’écart qui les sépare du premier non-relégable, Yzeure, s’élève ce matin à cinq points, mais il pourrait s’accentuer, les Auvergnats ayant disputé un match de moins. « On est loin de baisser les bras, on y croit, on va se maintenir, assène le président délégué. Il nous reste douze finales et je veux vingt guerriers dans le vestiaire. En termes de mentalité, de cœur et de courage, les garçons qui évoluent dans cette équipe sont exceptionnels. On ne les a simplement pas assez fait travailler. Au contact du nouveau coach, Noël Tosi ( qui a remplacé Franck Priou début janvier ), ils sont métamorphosés, même si ce n’est peut-être pas encore évident aux yeux des spectateurs… »
Julien Lolli promet, en tout cas, de ne pas abandonner le navire, dans l’hypothèse d’une descente en CFA 2. « Penser une telle chose, cela revient à m’insulter. Quand je m’engage, je vais jusqu’au bout, tonne l’ancien patron du Sporting Club de Bastia. Gouverner, c’est prévoir. Cela signifie que nous avons un plan A et un plan B. Mais je souhaite de tout cœur que nous n’ayons jamais à appliquer le plan B… »
(*) Direction nationale du contrôle de gestion
dna

Le FCM va finir comme Colmar et il ne restera plus que le Racing dans les 4 premiers niveaux du foot français. Saint-Louis Neuveg est condamné aussi rapidement à la CFA2, je pense.

Le problème avec des équipes comme Mulhouse ça coute énormément d'argent, et si le club végète pendant des années en CFA comme eux une certaine lassitude s'installe, surtout au niveau pécunier.

Une sacrée dégradation du foot amateur en Alsace.

Marius il y a des gens qui ont du pognon en Alsace mais aucun ne veut investir, la preuve au racing qui n'a rien à voir avec Mulhouse où Colmar, et pourtant ça ne les intéresse pas.

Une bonne terre de foot... autrefois.

Auxerre II - FC Mulhouse (2-0)
 Mulhouse s’enfonce un peu plus
En s’inclinant 2-0 sur le terrain de la réserve d’Auxerre hier, Mulhouse s’est un peu plus compliqué la tâche dans la course au maintien.
La semaine s’est donc terminée comme elle avait commencé pour la bande à Noël Tosi. Quatre jours après la confirmation en appel des quatre points retirés par la DNCG, les Mulhousiens avaient un rendez-vous capital dans la course au maintien sur le terrain d’Auxerre II, hier. Un véritable « match de la peur » entre les deux derniers du classement. Lanterne rouge, Mulhouse prenait rapidement le match à son compte. Constant s’ouvrait le chemin du but, mais butait sur la bonne sortie de Lenogue (4e ). Puis le centre de M’Tir trouvait Nkeng qui ratait le cadre alors qu’il était seul devant le gardien auxerrois (5e ).
Les locaux, avec un onze de départ estampillé Ligue 2, ne donnaient quant à eux pas dans le gâchis. Sur leur première situation, les Bourguignons ouvraient le score, Ayé transformant le centre en retrait de Montiel (1-0 ; 8e ). Et dans la foulée, ils étaient tout proches du break, mais Fumu Tamuzo et Ayé voyaient leurs frappes terminer de peu au-dessus (10e , 11e ).
Sonnés, les hommes de Noël Tosi auraient alors pu égaliser sur un but gag. Le centre de M’Tir était repris de la tête par l’Auxerrois Sané, mais Lenogue était à la parade pour sauver son camp et son défenseur d’un csc (18e ). Dans un premier acte pauvre en occasions, l’Alsacien Essomba trouvait alors la barre sur une frappe du gauche en toute fin de première période (42e ).

Quand ça ne veut pas…

En début de seconde mi-temps, Montiel lance Fumu Tamuzo dont la frappe est repoussée par Kouakbi (55e ). Dominateurs au niveau de la possession, les Alsaciens peinaient à répondre, butant systématiquement sur le dernier rideau défensif adverse, n’inquiétant jamais le gardien adverse. Kouakbi devait lui s’employer pour empêcher Sangaré de doubler la mise (66e ). Une sortie qui coûtait une grave blessure à la hanche au gardien mulhousien, contraint de céder sa place à Sommer.
Dès lors, le match se résumait à une attaque défense stérile en faveur des Alsaciens qui terminaient le match à dix après l’exclusion de Shaiek. Sissako, en embuscade après une frappe de Sangaré, scellait le succès auxerrois (2-0 ; 90e +2).
Alors qu’en début de semaine, les Mulhousiens comptaient trois points d’avance sur les Auxerrois, derniers, et un de retard sur Yzeure, premier non-relégable, ils sont désormais bons derniers à quatre points d’Auxerre et sept de la 13e place synonyme de maintien. La tâche se complique un peu plus…
dna

Oulah ! Contre l'ex-dernier en plus. Là, c'est de plus en plus compliqué.

FC Mulhouse - Montceau (1-1)
- Football Insufissant…
Gary Allen, l’investisseur américain, devra patienter avant d’apprendre la rédemption de son équipe. Depuis la prise de fonction de Noël Tosi, les partenaires de Malik M’Tir n’ont pas encore savouré la moindre victoire.
Il devient difficile à dix matches du dénouement d’évoquer un quelconque sauvetage. Le FC Mulhouse a laissé beaucoup de points en route contre ses concurrents directs. C’était encore le cas face aux Bourguignons.
L’entame répondait complètement à l’attente du public et aux besoins de la cause. Essombé catapultait le ballon sur la barre après un corner d’Ouamou (5e ). Les corners s’accumulaient. Montceau laissait passer l’orage et commençait à poser le jeu par son lutin de Santiago. Ce dernier centrait pour la tête de Bonifacino mais le réflexe de Sommer écartait le danger (33e ).
Sur une relance dans les pieds de M’Tir fauché aux abords de la surface, le coup franc distillé par Ouamou permettait à Essombé de rependre de manière acrobatique pour envoyer le ballon sous la barre (35e ). Les Bourguignons avaient beau protester, le but était logiquement accordé.
Montceau repartait à l’abordage avec un Diarra déroutant par son style et ses dribbles chaloupés. Ainsi sur un coup franc renvoyé, Crétin lançait Diarra à gauche qui enrhumait El Hani et M’Tir pour fusiller Sommer d’une frappe enveloppée (45e ).
Dans le temps additionnel, un coup franc d’Ouamou faillit surprendre Lapeyre.
La seconde période tombait dans la monotonie. Bonifacino se montrait dangereux (48e , 52e ). Baur sur un service de Constant ne cadrait pas son tir (57e ).
Le FC Mulhouse avec un Essombé reconverti latéral gauche, ne se créait aucune occasion. Etamé était pris dans l’étau.

Donner plus pour croire à un hypothétique maintien

Le FC Mulhouse tournait en rond face à un adversaire qui aurait même pu s’imposer par Santiago et Bonifacino en fin de rencontre.
Les Mulhousiens doivent vraiment donner beaucoup plus pour croire encore à un hypothétique maintien.
dna

25/02/2017

Le Puy

2 - 0

Mulhouse

Une victoire au finish
Le Puy y a cru jusqu’au bout pour aller chercher une victoire très importante face au FC Mulhouse (2-0).
Le Puy rentre bien dans la partie et semble très décidé en ce début de rencontre. Malgré l’absence de Joachim Ichane blessé ce qui a eu pour effet de réorganiser la défense, les Ponots monopolisent le ballon mais sans se créer de règles occasions. Il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir la première action des visiteurs mais Haidar Al Shaibaini veille au grain. Le Puy réplique par Diompy mais le gardien visiteur repousse le danger. À l’approche de la pause la partie se tend et les fautes se multiplient.
De retour des vestiaires, Mulhouse joue un peu plus haut et un centre tir vient atterrir sur la transversale pour la première véritable occasion des visiteurs. La partie s’équilibre et Psaume entré en jeu alerte Sommer. Mulhouse réplique sur une erreur de relance mais Romain Élie écarte le danger. On approche de la fin de la partie quand sur une mauvaise relance Patrao récupère le ballon mais victime d’une faute ne peut cadrer sa frappe. Sur l’action Moulin est expulsé et Mulhouse boit le ça lice jusqu’à la lie car Benjamin Psaume ouvre le score d’une superbe frappe.
Les Alsaciens sont k.-o. debout et sur le contre suivant l’engagement Patrao sert Pierre Louis qui marque le second but pour son équipe et délivre du même coup son équipe.
Au final, un succès très important pour les hommes de Roland Vieira qui consolident leur place de leader même si la victoire fut longue à se dessiner.
dna

On a l'impression que la poisse poursuit ce club.

« Un vrai scandale »
Auteur d’un « match référence », samedi sur la pelouse du leader Le Puy, le FCM s’est incliné sur un coup franc qu’il estime « imaginaire ». Le président, Julien Lolli, a été expulsé. Noël Tosi, l’entraîneur, est furieux.
« Dans toute ma carrière, je n’ai jamais vu ça… »
C’est peu dire que Noël Tosi, le coach du FCM, n’a pas digéré le scénario de la rencontre d’avant-hier, sur le terrain du Puy. Tout dérape à la 85e minute, lorsque Patrao, l’attaquant auvergnat, ne cadre pas sa frappe, à la réception d’un dégagement manqué par Sommer, le gardien mulhousien.
« Une faute imaginaire est alors sifflée à l’encontre de mon défenseur, Damien Moulin, enrage Noël Tosi. Il reçoit un carton rouge alors qu’il n’a même pas touché le joueur ! Et notre adversaire ouvre le score (par Psaume) sur le coup franc aux 18m… Je suis dépité par cet arbitrage, qui était en dessous du niveau de la mer. C’est un vrai scandale. »

« Celui-là, vous ne le verrez jamais en Ligue 1 »

Dans le même temps, un autre défenseur du FCM, Yohan Bocognano – sorti dès la 19e après avoir été sérieusement touché au genou – est également prié de regagner le vestiaire, pour avoir échangé des mots doux avec le banc du Puy, un brin chambreur.
Julien Lolli, le président du club haut-rhinois, laisse lui aussi éclater sa colère et se retrouve expulsé. « Ça ne va pas m’empêcher de dormir, tonne le dirigeant. Je veux bien perdre un match, mais sûrement pas être victime de la malhonnêteté des gens. Quand Bocognano quitte la pelouse sur une civière, son vis-à-vis n’écope même pas d’un carton jaune… Au fond, j’ai de la peine pour cet arbitre (M. Llewellyn). Non seulement il nous a manqué de respect, mais en plus il est mauvais, le pauvre… Celui-là, vous ne le verrez jamais en Ligue 1. La psychologie, ça s’apprend. Malheureusement, certains n’en ont pas. Maintenant, la commission de discipline peut m’infliger trois mois, six mois ou six ans de suspension. Je continuerai à aller travailler au stade et à m’occuper de mes joueurs. »

« Le FCM a tout contre lui »

« Quand on se fait voler de cette façon, on ne peut pas rester de marbre, reprend Noël Tosi. C’est un truc de dingue, toute l’équipe aurait pu se faire exclure. On mérite dix fois de gagner cette rencontre. On domine, on a la possession du ballon à plus de 60 % et Kecha tape le poteau à la 57e … On se demandait vraiment qui était en tête du championnat et qui était lanterne rouge. Sur ce match, on a bien vu la chance dont peuvent bénéficier les premiers et la déveine qui accompagne les mal classés. Cette année, le FCM a tout contre lui. Mais si on aborde les neuf dernières journées de CFA de cette façon, on ne descendra pas. »
Plus que satisfait de « l’implication » de ses hommes, le technicien leur a accordé « deux jours de repos », parce que « ça fait un moment qu’ils sont sur la brèche ». Relégués à sept points du premier non-relégable, les Mulhousiens ne peuvent pas se permettre de rentrer bredouilles du nouveau déplacement qui se profile, samedi prochain sur la pelouse de la réserve de l’Olympique Lyonnais (5e ).

« Les garçons n’ont pas à avoir honte »

« Pour le moment, le dernier geste nous fait défaut, remarque Noël Tosi. Mais si je perdais espoir, alors j’arrêterais d’entraîner et je me ferais une infusion ! »
Julien Lolli, le président, garde tout autant la foi : « Au Puy, le FCM a réalisé son match référence. Je n’ai pas peur de le dire : les garçons ont été exceptionnels. Il ne faut pas qu’ils baissent la tête à cause de cette défaite. Ils ne méritent pas ce qui leur est arrivé et n’ont pas à avoir honte de leur prestation. S’ils continuent dans cette voie, ils ne vont plus perdre beaucoup… »
dna

Citation :

Mulhouse devra s'employer

Dans la course au maintien, un gros morceau est au menu pour Mulhouse. Ainsi, la lanterne rouge de cette poule C est en déplacement à Lyon, cinquième du lot avec la troisième meilleure attaque. Autant dire que la formation la moins prolifique offensivement et d'un point de vue comptable à ce stade de la saison devrait avoir fort à faire.

Défaite interdite à tout le moins.
Le match ou jamais pour engager une bonne série.

Dernière victoire de Mulhouse en CFA, c'était contre Jura Sud à domicile le ..... 29 octobre 2016. (3-1).

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Dernière victoire de Mulhouse en CFA, c'était contre Jura Sud à domicile le ..... 29 octobre 2016. (3-1).

Ça date.
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Lyon II – FC Mulhouse (3-2)
Mulhouse n’était pas loin
Match à contrastes que celui disputé par les Mulhousiens. Battus 3 à 2 en fin de partie, ils auraient pu obtenir le partage des points sur l’une de leurs dernières incisions.
Autre surprise , alors qu’ils ont été ballottés une mi-temps durant, ils n’ont cédé que sur une bévue d’Ouedraogo, trop nonchalant sur un ballon de contre que Maolida mettre à profit en trompant Kevin Sommer (39e ).
Et ce n’est pas fini. Les Alsaciens avaient réussi à égaliser à l’heure de jeu sur une mauvaise inspiration du portier olympien, Mocio, Diawara n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond des filets.
Dans la foulée, l’expulsion du Lyonnais Nkoulou sur une grossière faute de débutant, qui plus est à 40 mètres des buts - tacle à retardement sur Essomba (70e ) allait laisser les visiteurs pantois ou moins inspirés.
Et au contraire, ce carton rouge semblait libérer les Lyonnais qui coup sur coup allaient prendre l’avantage par Cognat, bien lancé en profondeur et qui n’avait plus qu’à tromper Kevin Sommer (84e ). Puis creuser un écart grâce à Ghezzal qui s’offrait le même type de but que son compère Cognat (88e ).
On pensait que la messe était dite. C’était sans compter sur la combativité non feinte des protégés de Noël Tosi qui dans le temps additionnel, par Diawara de la tête, revenaient au score sur une fébrilité manifeste des Gones.

La prestation aboutie des Mulhousiens

Si sur l’ensemble de la rencontre, le succès des Lyonnais n’est pas tiré par les cheveux, il ne peut masquer la prestation aboutie des Mulhousiens qui ont joué avec leurs moyens, avec un Nassim Ouammou des grands jours dans l’entrejeu, qui a fait rappeler à certains observateurs - il y en a eu des recruteurs au Parc Ol - le style Ghezzal.
Et avouons-le, renforcé par Ghezzal, Rybus et Nkoulou, l’OL a été à deux doigts de concéder un nouveau partage des points à domicile. Maigre consolation pour les Mulhousiens ?
dna

Marco 69/73 a écrit:

FC Mulhouse - Chasselay (1-1)
 Un scénario cruel
Alors qu’il tenait les commandes du match, le FC Mulhouse a été contraint au partage des points par une tenace équipe de Chasselay.
Il restait une poignée de secondes et le FC Mulhouse tenait sa victoire. Mais la longue domination stérile des Rhodaniens en seconde période, allait finir par payer.
Le clash s’est produit au mauvais moment pour les camarades de Damien Moulin. Un coup franc lointain botté par Durousset provoquait un cafouillage dans la surface. Le ballon revenait dans les pieds de Toko qui s’empressait de crucifier Kouakbi. C’était rageant, frustrant.

Le FC Mulhouse a montré de belles choses, surtout en première période, mais perd tout de même deux points précieux.
dna

Marco 69/73 a écrit:

Auxerre II - FC Mulhouse (2-0)
 

Quand ça ne veut pas…

En début de seconde mi-temps, Montiel lance Fumu Tamuzo dont la frappe est repoussée par Kouakbi (55e ). Dominateurs au niveau de la possession, les Alsaciens peinaient à répondre, butant systématiquement sur le dernier rideau défensif adverse, n’inquiétant jamais le gardien adverse. Kouakbi devait lui s’employer pour empêcher Sangaré de doubler la mise (66e ). Une sortie qui coûtait une grave blessure à la hanche au gardien mulhousien, contraint de céder sa place à Sommer.
Dès lors, le match se résumait à une attaque défense stérile en faveur des Alsaciens qui terminaient le match à dix après l’exclusion de Shaiek. Sissako, en embuscade après une frappe de Sangaré, scellait le succès auxerrois (2-0 ; 90e +2).
Alors qu’en début de semaine, les Mulhousiens comptaient trois points d’avance sur les Auxerrois, derniers, et un de retard sur Yzeure, premier non-relégable, ils sont désormais bons derniers à quatre points d’Auxerre et sept de la 13e place synonyme de maintien. La tâche se complique un peu plus…
dna

Marco 69/73 a écrit:

« Un vrai scandale »
Auteur d’un « match référence », samedi sur la pelouse du leader Le Puy, le FCM s’est incliné sur un coup franc qu’il estime « imaginaire ». Le président, Julien Lolli, a été expulsé. Noël Tosi, l’entraîneur, est furieux.
« Dans toute ma carrière, je n’ai jamais vu ça… »
C’est peu dire que Noël Tosi, le coach du FCM, n’a pas digéré le scénario de la rencontre d’avant-hier, sur le terrain du Puy. Tout dérape à la 85e minute, lorsque Patrao, l’attaquant auvergnat, ne cadre pas sa frappe, à la réception d’un dégagement manqué par Sommer, le gardien mulhousien.
« Une faute imaginaire est alors sifflée à l’encontre de mon défenseur, Damien Moulin, enrage Noël Tosi. Il reçoit un carton rouge alors qu’il n’a même pas touché le joueur ! Et notre adversaire ouvre le score (par Psaume) sur le coup franc aux 18m… Je suis dépité par cet arbitrage, qui était en dessous du niveau de la mer. C’est un vrai scandale. »

« Celui-là, vous ne le verrez jamais en Ligue 1 »

Dans le même temps, un autre défenseur du FCM, Yohan Bocognano – sorti dès la 19e après avoir été sérieusement touché au genou – est également prié de regagner le vestiaire, pour avoir échangé des mots doux avec le banc du Puy, un brin chambreur.
Julien Lolli, le président du club haut-rhinois, laisse lui aussi éclater sa colère et se retrouve expulsé. « Ça ne va pas m’empêcher de dormir, tonne le dirigeant. Je veux bien perdre un match, mais sûrement pas être victime de la malhonnêteté des gens. Quand Bocognano quitte la pelouse sur une civière, son vis-à-vis n’écope même pas d’un carton jaune… Au fond, j’ai de la peine pour cet arbitre (M. Llewellyn). Non seulement il nous a manqué de respect, mais en plus il est mauvais, le pauvre… Celui-là, vous ne le verrez jamais en Ligue 1. La psychologie, ça s’apprend. Malheureusement, certains n’en ont pas. Maintenant, la commission de discipline peut m’infliger trois mois, six mois ou six ans de suspension. Je continuerai à aller travailler au stade et à m’occuper de mes joueurs. »

« Le FCM a tout contre lui »

« Quand on se fait voler de cette façon, on ne peut pas rester de marbre, reprend Noël Tosi. C’est un truc de dingue, toute l’équipe aurait pu se faire exclure. On mérite dix fois de gagner cette rencontre. On domine, on a la possession du ballon à plus de 60 % et Kecha tape le poteau à la 57e … On se demandait vraiment qui était en tête du championnat et qui était lanterne rouge. Sur ce match, on a bien vu la chance dont peuvent bénéficier les premiers et la déveine qui accompagne les mal classés. Cette année, le FCM a tout contre lui. Mais si on aborde les neuf dernières journées de CFA de cette façon, on ne descendra pas. »
Plus que satisfait de « l’implication » de ses hommes, le technicien leur a accordé « deux jours de repos », parce que « ça fait un moment qu’ils sont sur la brèche ». Relégués à sept points du premier non-relégable, les Mulhousiens ne peuvent pas se permettre de rentrer bredouilles du nouveau déplacement qui se profile, samedi prochain sur la pelouse de la réserve de l’Olympique Lyonnais (5e ).

« Les garçons n’ont pas à avoir honte »

« Pour le moment, le dernier geste nous fait défaut, remarque Noël Tosi. Mais si je perdais espoir, alors j’arrêterais d’entraîner et je me ferais une infusion ! »
Julien Lolli, le président, garde tout autant la foi : « Au Puy, le FCM a réalisé son match référence. Je n’ai pas peur de le dire : les garçons ont été exceptionnels. Il ne faut pas qu’ils baissent la tête à cause de cette défaite. Ils ne méritent pas ce qui leur est arrivé et n’ont pas à avoir honte de leur prestation. S’ils continuent dans cette voie, ils ne vont plus perdre beaucoup… »
dna

Marco 69/73 a écrit:

Lyon II – FC Mulhouse (3-2)

La prestation aboutie des Mulhousiens

Si sur l’ensemble de la rencontre, le succès des Lyonnais n’est pas tiré par les cheveux, il ne peut masquer la prestation aboutie des Mulhousiens qui ont joué avec leurs moyens, avec un Nassim Ouammou des grands jours dans l’entrejeu, qui a fait rappeler à certains observateurs - il y en a eu des recruteurs au Parc Ol - le style Ghezzal.
Et avouons-le, renforcé par Ghezzal, Rybus et Nkoulou, l’OL a été à deux doigts de concéder un nouveau partage des points à domicile. Maigre consolation pour les Mulhousiens ?
dna

Les semaines se suivent et les mêmes commentaires se poursuivent: niveau de jeu assez convenable pour espérer de bons résultats mais qui restent notoirement insuffisants quand même. C'est pas trop grave quand on a démarré la série dans la première partie du classement, quand on traîne depuis trop longtemps dans la dernière partie du classement, c'est direction la relégation.

Jura Sud     2 - 1     Mulhouse
Le FC Mulhouse cède dans les arrêts de jeu
Le FCM pensait avoir fait le plus dur en revenant au score sur le terrain de Jura Sud. Malheureusement, la fin de match a été cruelle pour les Haut-Rhinois.
En lançant Morel à la 88e minute, Pascal Moulin a vu juste. Sur un ultime corner, un ballon traîne dans la surface et l’entrant parvient à pousser le ballon au fond des filets et délivre tout le stade. Un épilogue malheureux pour les Mulhousiens à l’issue d’un match rendu compliqué par la pluie.

Sommer, blessé, devait laisser sa place à Kouakbi

En tout cas, ce but a tiré une belle épine des pieds jurasudistes. Car Mulhouse, très mal en point en championnat a offert une belle résistance, à défaut d’être dangereux offensivement.
Soutenus par une trentaine d’ultras ayant fait le long déplacement, les Alsaciens ont fait le dos rond. Ils ont aussi pu compter sur la maladresse de Bentahar, pourtant esseulé dans la surface, mais qui écrasait trop sa frappe (2e ).
Côté Jura Sud, Lasimant n’était jamais trouvé dans de bonnes dispositions. Excepté à la 26e minute. Il n’en faut pas beaucoup au buteur. Parfaitement servi par Saci en retrait dans la surface, le Bisontin ajustait Sommer d’un superbe plat du pied. De quoi donner des idées aux Jurassiens, encore à l’œuvre sur un beau mouvement initié par Moisy et conclu par un centre de Dago pour la tête plongeante de Bentahar qui filait juste à côté (30e ).
Mais une petite déconcentration va se payer cash. Sur un corner dévié au premier poteau, Varsovie, étrangement seul au deuxième, bat de près Cattier, impuissant (1-1, 36e ).

« Dans l’ensemble, je pense que le nul était équitable »

Au retour des vestiaires, le terrain se dégradait sous la pluie incessante. Un second acte très pauvre techniquement et en occasions.
Sommer, blessé, devait laisser sa place à Kouakbi dans le but du FC Mulhouse (69e ).
Un portier remplaçant bien tranquille jusqu’à cette fameuse 91e minute.
Inespéré pour Jura Sud, mais très cruel pour les Mulhousiens.
« C’est dur, surtout que c’est le 6e ou le 7e point que l’on perd dans les arrêts de jeu, analysait Noël Tosi, l’entraîneur du FCM. Alors ce n’est pas faute d’avoir essayé physiquement, mais après il y a un manque de qualité athlétique, dans le jeu de tête aussi. Dans l’ensemble je pense que le nul était équitable, on perd sur un fait de jeu à la fin. Tant pis… C’est compliqué mais on ne va pas abandonner, il reste des matches à jouer. »
dna

FC Mulhouse - Reims II (0-3) -
 Football Le cauchemar continue

La saison épouvantable des Mulhousiens pourrait déboucher sur un scénario délirant. L’entraîneur Noël Tosi avançait justement qu’il n’avait jamais vécu ce type de situation.

De quoi enrager !

Des défaites à la pelle, des buts pris tardifs, des suspendus, des blessés au mauvais moment, des décisions d’arbitrage défavorables. De quoi enrager !
Face à la jeune équipe champenoise dirigée par un ancien de la maison, David Guion, ce revers ne souffre d’aucune discussion. Les Rémois exploitent les atermoiements de Moulin sur leur première incursion. Le centre de Lobry trouve Jung absolument démarqué pour une frappe limpide (2e ).
La suite est connue. Les partenaires de Malik M’Tir, tergiversent à l’image de Baur (13e , 19e , 30e ).
Il y a bien les fulgurances de Y. Constant pour secouer le cocotier (35e , 44e ).

Le FC Mulhouse a disparu

Le retour en seconde période enfonce encore un peu plus les Haut-Rhinois. Reims II emballe les débats avec ce tir vicieux de Chalabi (47e ). Le FC Mulhouse a disparu...
Des espaces se libèrent. À quatre contre deux, Reims trouve le moyen de gâcher rune occasion par Berthier (52e ). Le deuxième but tombe comme à la parade. Vallier délivre un service en direction de Jung. Le plat du pied de l’attaquant ne tremble pas (53e ).
Les Champenois se régalent. Essomba qui surnage, ne peut ajuster Mendy (76e ). Perrin au lieu d’enfoncer le clou préfère remiser sur Jung qui met au-dessus (77e ). Perrin scelle le score sur une passe de Kyei (84e ).
dna

« Je veux la Ligue 1 pour le FCM »
Présent en Alsace depuis deux semaines, le président américain du FC Mulhouse Gary Allen a évoqué hier la difficile fin de saison de son équipe, au bord de la relégation en CFA 2, mais réitéré son désir farouche de refaire du FC Mulhouse un club professionnel redouté et structuré.
Chaleureux, charmant et très souriant derrière son bureau sans fioriture du stade de l’Ill, le président américain du FC Mulhouse Gary Allen a accepté hier d’évoquer l’actualité mouvementée de son club en cette fin de saison. Si l’équipe première se trouve au bord de la relégation en CFA 2, le businessman US n’en reste pas moins « heureux » d’avoir choisi l’Alsace et parfaitement déterminé à l’idée de mettre en œuvre son projet. Investi « à 100 % » dans l’aventure mulhousienne, comme en témoignent ses « 15 à 16 heures » passées quotidiennement à son bureau, Gary Allen est catégorique sur le sujet. S’il est là, c’est pour hisser à nouveau le FC Mulhouse dans le monde professionnel. Et plus précisément en Ligue 1. Entretien.

Gary Allen, pour commencer, comment jugez-vous la situation de votre équipe première ? Et croyez-vous toujours en son maintien ?
Je suis le président du FCM et je me dois d’y croire jusqu’au bout. Mais on acceptera la décision du terrain. Je suis évidemment déçu des résultats, comme tous ceux qui aiment le club. Mais je dois dire que je ne suis ni déçu du staff, ni des joueurs qui sont des combattants. Seulement des résultats.
Comment expliquez-vous cette incroyable série de mauvais résultats ?
Le sport se joue sur des détails. Je reste persuadé qu’entre nous et Grenoble, le leader, il y a ça (Ndlr : il écarte deux doigts de quelques millimètres). Ce sont des petits rien qui font toute la différence. Je pense que le problème est mental. On a d’ailleurs fait venir un coach mental pour tenter encore ce qui pouvait l’être. En sport, il ne suffit pas seulement de croire qu’on peut faire quelque chose, il faut surtout être convaincu qu’on va le faire. Cette saison, ça ne fonctionne pas, mais quand ce sera notre moment, nous gagnerons.

« Mais bien sûr que je vais rester ! »

Malgré ces défaites, votre entraîneur Noël Tosi reste-t-il selon vous l’homme de la situation ?
Oui, je le pense. Mais je ne veux pas commenter cela car c’est le domaine de compétence d’Eric (Descombes). C’est lui le directeur sportif.
Une descente en CFA 2 changerait-elle quelque chose à votre projet de départ ?
Le projet ne changera pas. Il prendra simplement un peu de retard. Certaines personnes m’ont demandé si j’allais rester au cas où l’équipe descendait ! Mais bien sûr que je vais rester. Si j’abandonnais au premier échec, je n’aurais rien à faire dans le foot et encore moins dans le business. On se donnera les moyens de repartir très vite de l’avant et d’atteindre nos objectifs.

« Je suis prêt à investir »

Justement, quels sont précisément vos objectifs ?
(Il tend l’index droit devant lui) La Ligue 1 ! Peut-être pas la Champions League, car c’est un autre monde, mais la Ligue 1. Le but est de quitter le monde amateur aussi rapidement que possible et d’atteindre la Ligue 2. Là, il s’agira alors d’être un peu patient, de poursuivre la construction, et enfin de viser la L1. Il faudra évidemment du temps, mais nous croyons en notre projet. Nous avons tout pour réussir. On travaille d’arrache-pied pour réussir.
Vous attendiez-vous à trouver un club dans un tel état de déliquescence ?
Oui, je m’étais préparé à rencontrer des problèmes. Mais tous les clubs que nous avons sondés avant de reprendre le FCM avaient des points négatifs sitôt que l’on grattait un tout petit peu. À Mulhouse au moins, tout était clair. On connaissait avec exactitude l’état des comptes et tout le reste. On savait que tout était à rebâtir, de la plus petite catégorie de jeunes à l’équipe une. On s’attache à cela aujourd’hui. On est reparti de zéro.
Pour atteindre le monde professionnel, un club a besoin d’une grosse surface financière.

Êtes-vous prêt à investir ?
Bien sûr, je suis prêt à investir. On essaie encore actuellement de repérer et de régler tous les problèmes. Mais plus tard, quand la structure sera plus saine, nous pourrons investir plus largement pour nous développer. Il s’agira d’attirer des joueurs susceptibles de nous faire franchir des caps.
Compterez-vous sur des partenaires assez puissants pour vous épauler ?
Il le faudra. Aucun club ne peut grandir sans des aides extérieures et sans des partenaires de confiance. Avoir du cash ne suffit pas. On bosse très dur pour conserver nos sponsors actuels et pour en attirer évidemment des nouveaux.
Si le FCM repartait la saison prochaine en CFA 2, il disposerait donc de joueurs ayant au minimum le niveau du CFA ?
Oui, si tel venait à être le cas, il le faudra. Car il s’agira de remonter immédiatement. Il faudra de bons joueurs, comme il y en a d’ailleurs déjà aujourd’hui. Je fais à confiance au staff pour monter une équipe compétitive.

On vous voit tous les matins à l’entraînement de l’équipe première, mais aussi à tous les matches de vos équipes de jeunes le week-end. Vous semblez prendre un réel plaisir…
Je prends mon pied, oui ! C’est génial, extraordinaire ! Je crois que j’ai vu neuf matches ce week-end (rires). Je suis un passionné, c’est comme ça. Il y a des jeunes incroyables. Nous ferons tout pour leur donner l’opportunité de progresser à Mulhouse, et pas ailleurs.
Avez-vous un message à adresser à tous ceux qui supportent le FCM ?
Je veux simplement leur dire qu’on ne fera rien sans eux. Je comprends que c’est difficile pour eux actuellement parce que les résultats ne suivent pas. Mais c’est pourtant aujourd’hui qu’on a besoin de leur soutien. Un vrai passionné comme je le suis n’arrête pas de venir au stade quand ça ne gagne plus, c’est trop facile. Il faut se battre avec les joueurs. Il y aura des lendemains plus heureux, qu’ils en soient certains.
Alsace

Sera-t-il encore dans le club dans 20 ans? Car franchement, je doute que le FCM soit dans l'élite avant.