Allmen67 MrEnigme a écrit:

En plus, ils auront des suspendus pour les prochains matchs. C'est mort et bien mort.

Comment va réagir le club et les joueurs après cette relégation?

Marco 69/73 a écrit:

Allmen67 MrEnigme a écrit:

En plus, ils auront des suspendus pour les prochains matchs. C'est mort et bien mort.

Comment va réagir le club et les joueurs après cette descendent.

C'est encore pas la fin du monde, le CFA2 a un bon niveau et des déplacements bien moins onéreux, maintenant faut voir au niveau des sponsors.

tu n'as pas tout a fait tort candy, mais là où tu mets le point sur 'i comment vont réagir certains sponsors, car il y en aura surement qui vont quitter le club (ou pas)

Pas que des sponsors qui partiront mais également des joueurs ! Il faudra pas se louper lors du recrutement !

Marius a écrit:

Pas que des sponsors qui partiront mais également des joueurs ! Il faudra pas se louper lors du recrutement !

En fait c'est lié moins de recettes moins de bons joueurs qui vont monnayer leur talent ailleurs.

Auxerre B

3 - 1

Sarre-Union

Une défaite qui fait mal

Il n’y a pas eu de miracle hier au stade de l’abbé Deschamps: le petit chaperon rouge n’a pas mangé le loup...

Une défense plus hermétique , une attaque plus incisive et la présence de plusieurs joueurs professionnels auxerrois, ont fait la différence et mis en sourdine les ambitions des Sarre-Unionnais. Ils sont pourtant allés en Bourgogne remplis de bonnes intentions, mais comme leurs quelques supporters, ils ont dû très rapidement réviser leur optimisme.
Il leur a fallu attendre la vingtième minute pour voir leurs protégés aller titiller Lenogue le gardien auxerrois. Mais les essais de Hayef (20e ) ou de Zerbini (22e ) ne mettent pas en danger le portier local.
A l’opposé, Jacob ou Diallo se heurtent eux aussi à une défense visiteuse bien regroupée autour de l’efficace Keita, si bien que le seul but (refusé pour hors jeu) est à mettre au crédit de l’Auxerrois Jobava.
Koray Ozcan, se mett en évidence sur un essai de Ba (38e ) puis récupère avec bonheur un coup de billard auxerrois (43e ).
Sans doute boostés par Fabrice Oumedjkane, les Sarre-Unionais font le pressing à la reprise, trop sans doute, puisque sur un renvoi de la défense, Ba récupère le ballon sur le côté droit et allait tromper Ozcan (48e , 1-0).

Le but de Belktati puis... l’expulsion de Ouadah

Il s’en faaut d’ailleurs d’un rien pour que, dès le réengagement, le même Ba ne fasse le doublé. Mais c’est Kilic qui prend le relais: après une longue chevauchée dans le camp alsacien (63e ), le milieu local s’avance plein centre pour tromper l’infortuné Ozcan (2-0).
L’entrée de Simsek apporte un peu de fraîcheur à Sarre-Union, et peu après un but refusé pour hors-jeu, Ouadah, de la tête, oblige le gardien auxerrois à s’employer (80e ).
Les locaux ont dû penser qu’il s’agissait d’une alerte, puisque deux minutes plus tard, Belktati exploite une balle de Lippmann pour réduire le score (85e ).
Pourquoi alors Ouadah eut-il alors l’idée de se mêler d’un différend entre Kilic et Simsek ?
Toujours est-il qu’il se distinguait semble-t-il verbalement pour prendre un carton rouge et laisser ses copains à dix...
« On s’est mis dans la difficulté tout seul, on peut avoir des regrets comme chaque week-end de ne pas concrétiser nos occasions. C’est dommage on ne lâche rien, mais on est sans doute à notre place», relevait amèrement Fabrice Oumejdjkane, l’entraîneur de l’USSU.
dna

28eme journée
Samedi le 14/05/2016

Sarre-Union

3 - 0

Lyon B

.

Encore un souffle d’espoir
Pour rester (un peu) en jeu dans sa quête du maintien, Sarre-Union devait s’imposer face à la réserve de l’OL. C’est chose faite, la manière en supplément.
Les Lyonnais n’avaient peut-être pas le cœur à gâcher le plaisir de Laurent Weinstein, le président de Sarre-Union, qui fêtait hier son cinquantième anniversaire.
Mais hier, sur la pelouse du stade omnisports, ils ont été loin d’être à la hauteur de leurs statistiques récentes, huit succès en neuf matches.
Et les joueurs de Fabrice Oumedjkane ont su en profiter avec volupté. « Je suis très content, mais surtout pour eux. Ce qu’ils vivent est difficile mentalement. Ils sont en première ligne. »

Benedick sonne la charge

Si les Lyonnais donnent le change en tout début de rencontre, témoin cette frappe non cadrée de Labidi (6e ), ils ont vite subi l’engagement imprimé par les Bas-Rhinois.
Alors, sur cette lumineuse ouverture de Simsek, Benedick, peut-être hors-jeu, croise parfaitement sa frappe pour tromper Mocio (1-0, 8e ).
On retrouve les deux mêmes joueurs dans les mêmes rôles un peu plus loin, mais sur le lob de l’attaquant, le ballon s’en va chatouiller le poteau droit du gardien lyonnais (13e ).
Et ce dernier ne sera pas plus malheureux quand, après ce centre pas assez maîtrisé de Lippmann (après un nouveau décalage de Simsek), le même Benedick ne cadre pas sa frappe, gêné par un rebond semble-t-il, alors qu’il est à deux ou trois mètres de la cage (33e ).
La deuxième période sera la copie de la première, l’apathie des Lyonnais contrastant avec l’engagement des Sarre-Unionnais, à l’image d’un Riff omniprésent, ou d’un Zerbini ne renâclant pas à l’effort.

Toujours dans le coup

Si Benedick se signale sur deux nouvelles occasions (53e , 58e ), Belktati se montrera plus efficace. Servi par Mounass, il vient tromper Mocio de près à l’heure de jeu pour le 2-0.
Il est imité sept minutes plus tard par Lippmann qui, après cette balle lâchée par Riff et après cette passe de Simsek, s’infiltre aisément dans la défense rhodanienne (3-0, 67e ).
Quant à Ozcan, il n’aura qu’une intervention à faire et il repoussera des deux poings sur ce coup franc d’Hemans (83e ).
Grâce à ce succès, avec le match nul du Puy et la défaite de Montceau, Sarre-Union est encore mathématiquement dans le coup.
« Nous savons que nous n’avons pas notre destin entre les mains, dira aussi Fabrice Oumedjkane. Donc, intéressons-nous uniquement à nous en prenant des points et du plaisir. Le seul truc que j’ai en tête, c’est notre déplacement à Drancy dans quinze jours. »
Et puis, on va vous le souffler très simplement. Le reste, c’est du pipeau tant que le président a pu découper avec plaisir son gâteau.
dna

Après Sarre-Union - Olympique Lyonnais II (3-0) Simsek dans une bonne passe
En remportant le premier de ses trois derniers matches, Sarre-Union a empêché le fil très ténu menant au maintien de se rompre. Feyzullah Simsek, avec ses trois passes décisives, en a été l’un des acteurs majeurs.
On connaît désormais bien Feyzullah Simsek, depuis les presque deux ans qu’il promène ses pieds à Sarre-Union. Ses coups d’arrêt comme ses coups d’éclat et d’épate. Celui qui est né footballeur dans les pas d’un papa fou de Fenerbahçe, dans ceux aussi de trois grands frères (Riza, Ender et Sinan), surtout grands pratiquants impénitents de la chose ronde, peut aussi bien irriter que fasciner.
Parce que parfois, celui dont le pied droit tient lieu de pinceau peut se montrer gauche, pas inspiré du tout, en s’engonçant dans ses habits de soliste. Parfois donc, il aime trop le ballon quitte à en être défait après une dernière pirouette inachevée.

« Je ne suis pas quelqu’un d’égoïste »

« Je ne suis pas quelqu’un d’égoïste, se défend vigoureusement le milieu de terrain offensif. C’est vrai que j’aime le ballon, que j’aime dribbler. Mais je fais les choses pour le bien de l’équipe, pas pour faire le beau. D’ailleurs, on me reproche aussi de ne pas assez tirer au but, de trop chercher la passe décisive. Je reconnais qu’il m’arrive de me tromper dans mes choix. »
D’ailleurs, Fabrice Oumedjkane avait préféré le faire s’asseoir sur le banc de touche à Auxerre, il y a un peu plus d’une semaine. Et ça l’avait plutôt piqué. « Je n’avais pas compris, je lui avais alors dit en face ma façon de penser, parce que je préfère être honnête. C’était assez rude, j’étais énervé. Le coach ne m’en a pas tenu rigueur. Et je me suis remis au travail sans arrière-pensée. Après le match contre Lyon, il m’a dit que je lui avais donné la meilleure des réponses. Et ses mots m’ont fait plaisir. »
Parfois aussi, il sait donner au ballon des courbes étonnantes, illisibles pour ses adversaires, parfois converti en but par ses coéquipiers. C’est ce qui s’est produit trois fois samedi face aux jeunes Lyonnais. « Avec un peu de réussite, ça aurait pu être cinq. Mais on a vraiment pris beaucoup de plaisir, ponctue Feyzullah Simsek, dont le visage ne tarde pas à s’étirer d’un sourire. La contrepartie, c’est que je suis encore cuit ce dimanche. Mais ça fait du bien de se sentir aussi fatigué, parce que apaisé. »
Il parle de « vraie solidarité », devenue un peu plus nécessaire encore dans une fin de saison qui s’annonce plus que compliquée. « On a vécu trop de choses négatives jusqu’à l’arrivée du nouveau coach : des blessures, des méformes, des choix pas toujours compris… »
À 24 ans, celui qui a longuement grandi à Jarville après des débuts à Vandoeuvre, avant de faire un petit tour et puis s’en va (à cause d’une blessure) par le centre de formation de Nancy, puis deux petits tours par Raon-l’Étape, veut désormais avancer à grands pas.

Ne pas quitter cette saison sans rêver d’un été doux

« Autant j’étais abattu après la défaite à Auxerre, autant on a fait le plein de confiance samedi. On s’est accordé le droit d’y croire. On sait que nous devons remporter nos deux dernières rencontres. Et si le reste ne dépendra pas que de nous, nous sommes persuadés que tout est encore possible. Donc, il faut s’accrocher à tout. Le déplacement à Drancy sera compliqué. »
Comme ses coéquipiers, Feyzullah Simsek ne veut pas quitter cette saison sans rêver d’un été doux. Et il veut surtout continuer à ne vivre que du ballon rond, « tant que les jambes auront envie de courir après ». Alors, il se voit joueur de CFA, de National ou de mieux même, sans affirmer qu’il ne sera pas Sarre-Unionnais dans quelques mois.
« Si le club devait tomber en CFA2, j’aimerais aller voir ailleurs, mais plus haut. Si je dois me contenter de ce niveau, ce ne sera qu’ici. Parce que je m’y sens très bien, que j’y vis de belles choses. »
Il ne lui reste plus qu’à distribuer des passes décisives lors des deux dernières journées. Et si le maintien est au bout, on appellerait ça un tour de passe-passe, Feyzullah Simsek à la baguette.
dna

Réveil bien trop tardif.

S'ils parviennent à se maintenir ils peuvent aller tous à Lourdes.

Marco 69/73 a écrit:

S'ils parviennent à se maintenir ils peuvent aller tous à Lourdes.

Mais faute de budget ils pourraient se contenter du Mont Sainte Odile

EDIT:

29eme journée
Samedi le 28/05/2016

Drancy

3 - 2

Sarre-Union

.

1		Lyon Duchère	88	29	17	8	4	40	18	22
2		Grenoble	85	29	16	8	5	38	19	19
3	P*	Auxerre B	78	29	14	7	8	39	24	15
4		Lyon B	76	29	14	5	10	38	37	1
5		Jura Sud	72	29	11	11	7	41	33	8
6		Villefranche	69	29	10	10	9	34	30	4
7		Drancy	69	29	10	10	9	32	28	4
8		Mulhouse	65	29	10	6	13	32	35	-3
9		Moulins	64	28	9	9	10	34	35	-1
10		Yzeure	64	29	8	11	10	26	28	-2
11		Monts d Or Azergues	64	29	7	14	8	25	32	-7
12	P*	Saint-Louis Neuweg	62	28	9	7	12	22	30	-8
13	P*	Le Puy	61	29	8	8	13	27	33	-6
14		Montceau-les-Mines	60	29	8	7	14	27	49	-22
15		Sarre-Union	54	29	5	10	14	31	41	-10
16		Sochaux B	53	29	5	9	15	23	37	-14
P* : Club promu au début de saison | R* : Club relégué au début de saison

Sarre-Union, relégué sportivement
Dans sa quête de miracle, Sarre-Union se déplaçait à Drancy, équipe francilienne qui n’a plus rien à jouer.
(APL) – Dans ce contexte de survie, les joueurs de l’Alsace Bossue subissaient d’entrée la pression, avec une première alerte sur une frappe heureusement détournée par Koray Ozcan.
Et, sur une glissade de Thomas Zerbini, l’USSU offre une opportunité de contre-attaque aux locaux qui ne se font pas prier pour la saisir. Khous centre parfaitement pour Diomendé qui reprend de volée au premier poteau du point de penalty. Trois minutes plus tard, ces deux mêmes joueurs se renvoient l’ascenseur en profitant cette fois d’une erreur de la défense alsacienne pour doubler la mise (2-0, 16e ).
Menée 2-0 au bout d’un quart d’heure, l’USSU trouve les ressources avant de sombrer.
Alors qu’un scénario apocalyptique se profile pour le club bas-rhinois, les protégés de Fabrice Oumedjkane ne vont pas sombrer, bien aidés en cela par les errements défensifs de Drancy.


D’abord sur une passe en retrait du Francilien Dabo mal assurée pour son gardien dont profite judicieusement Yann Benedick qui s’en va marquer en étant excentré côté droit. Un fait de jeu qui va redonner la foi à ses partenaires qui vont se montrer plus consistants dans les duels au milieu de terrain.
Puis sur une mauvaise appréciation de la trajectoire d’une passe longue, Benedick se montre le plus prompt sur le ballon et remet les équipes à égalité d’une frappe croisée du droit.
À la mi-temps, Sarre-Union conservait toutes ses chances de l’emporter. Mais au retour des vestiaires, la réaction se faisait attendre. Drancy monopolisait le ballon et acculait les Alsaciens dans leur défense. Drancy parvient finalement à prendre l’avantage au score grâce à une frappe à l’entrée de la surface de Cheick Gueye. Un coup vraiment rude pour l’USSU qui mettra trop de temps à réagir, ne se rebellant que sur les cinq dernières minutes.

Occasions vendangées

Malheureusement le gardien adverse avait décidé de fermer la boutique et réalisera trois parades décisives sur des frappes à bout portant. Les nerfs lâchent et Jean-Philippe Djé se fait expulser avant que le coach Fabrice Oumedjkane s’emporte à son tour avec le public drancéen. Les jeux sont faits, Sarre-Union est relégué sportivement (voir page suivante).
« On va surtout regretter la fin du match avec trois grosses occasions manquées, dira le coach alsacien. C’est un peu à l’image de certains de nos matches, où l’on a pêché défensivement et offensivement. On était inhibé. On revient malgré tout de l’enfer. Il y a eu une belle réaction en revenant à 2-2. On a fait le dos rond, mais on prend un beau but face à une belle équipe. On partait de très loin. Il aurait fallu avoir un parcours de quasi champion pour se sauver. On a seulement réussi à voir un parcours de milieu de tableau. »
dna

Sarre-Union finira 15e

Avec le dépôt de bilan probable de l’AS Moulin aujourd’hui, il se disait que le club de l’Allier serait déclassé à la dernière place du groupe, permettant à Sarre-Union de terminer à la 14e place, pouvant faire l’objet d’un repêchage.
Depuis Paris, où il était à l’assemblée générale de la fédération, Laurent Weinstein, président de l’USSU, a démenti toutes les rumeurs.

« Nous n’avons jamais

su relever la tête

« Pour que Moulins soit déclassé, il faudrait qu’il fasse forfait à trois reprises. Ce qui ne sera pas le cas. Donc, nous finirons vraisemblablement à la quinzième place, celle que nous méritons, que nous le voulons ou non. Ne nous retranchons pas derrière des excuses pour expliquer notre saison. La seule raison est que nous n’avons jamais su relever la tête. Je suis donc très déçu. »
Quant au maintien sur tapis vert, il faudrait désormais que cinq clubs (au minimum) soient recalés par la DNCG.
« Très hypothétique, voire miraculeux », comme le dit également Laurent Weinstein qui s’apprête à reprendre contact avec la Commission fédérale des compétitions dès aujourd’hui.
« Pour en avoir parlé avec le patron de la DNCG, une quatorzième place aurait permis de nous sauver. »
Quant au futur effectif, s’il dit n’avoir que deux certitudes, celles de conserver « Vianney Schermann et Yann Schneider », il essaye de convaincre (entre autres) Martial Riff, Thomas Zerbini ou Amara Keita de rester au club.
dna

CFA: Moulins viendra à Sarre-Union

Si l’AS Moulins (CFA) a bien déposé son bilan et si son équipe “Une” sera rétrogradée en championnat régional à la fin de la saison, ses joueurs, qui avaient déclaré forfait samedi dernier face à Saint-Louis/Neuweg, feront le déplacement à Sarre-Union ce samedi (18h). Ils éviteront ainsi au club de l’Allier d’être déclassé à la 16e et dernière place du groupe B, et de repartir en championnat départemental avec un deuxième forfait. Une décision qui condamne presque certainement les Bas-Rhinois à la relégation en CFA2, puisqu’ils termineront au mieux 15e.
dna

Sarre-Union – Moulins, samedi (18h) L’ombre d’un double
Yann Benedick est né attaquant, donc ne vit que des buts qu’il inscrit ou presque. Depuis deux matches, s’il fait à nouveau trembler les filets, il sait depuis plus longtemps que son avenir s’écrira loin de Sarre-Union.
Regarder la télé donne parfois des idées. Quand on avait six ans lors de l’été 98 et qu’on se plaisait à zieuter Thierry Henry gambader sur le pré du Stade de France, on avait sûrement envie de devenir attaquant. Et de marquer, de ne penser même qu’à ça. « Alors, quand tu connais des périodes comme celle que j’ai récemment connue, à ne pas marquer pendant plein de matches, tu te poses beaucoup de questions. Et tu finis par douter. »

« J’aurais pu être plus utile au collectif… en étant plus égoïste »

Cette fois, le trou d’air a duré six rencontres pleines. Six rencontres à ne pas voir les genoux d’un gardien se plier, à ne pas entendre ses filets de but plisser. « Le groupe avait sombré, j’ai sombré avec, raconte Yann Benedick. On n’a pas su faire preuve en championnat du caractère qui nous avait permis de réaliser notre superbe parcours en Coupe de France. On ne s’est pas donné les moyens de réussir. Nous sommes tous coupables, les joueurs, comme les dirigeants, comme le staff. Chacun doit prendre sa part. »
Il se reproche ainsi d’avoir « trop voulu participer au jeu » de son équipe. « J’aurais pu être plus utile au collectif… en étant plus égoïste. Je cherchais les ballons trop bas, je perdais ainsi l’énergie nécessaire devant le but. Là, il faut être vif, précis et lucide. J’aime partir dans l’espace, frapper sans contrôle le plus souvent. »
Ces qualités, il les avait étalées à son arrivée, au mois d’octobre : trois buts en autant de rencontres de CFA, sans oublier sept réalisations en Coupe de France.
Puis, en championnat, il s’était endormi ne marquant qu’une fois lors des quinze matches suivants. Donnant l’impression que son double, ou un frère jumeau, l’avait remplacé sur les pelouses.
« Quand tu cherches à trop bien faire, il t’arrive de déjouer totalement. »
On parle là de maladresse, de poisse parfois, on parle de ce petit dixième de seconde qui sépare l’attaquant besogneux du buteur hors classe. « Je me créais des occasions, c’est tout. »
Le Strasbourgeois, d’abord pétri au Racing, qui venait de passer quatre saisons à Reims, la moitié à réparer un corps meurtri (deux fois prêté au Racing), se dit donc « extrêmement frustré par cette saison ». Il espérait qu’elle serait celle du rebond vers le monde professionnel.
« J’aurai besoin d’une nouvelle étape. Quand tu termines à notre place, tu n’intéresses pas grand-monde, lâche le joueur de 24 ans avec autant de lucidité que d’amertume. On avait les joueurs pour faire quelque chose de bien, pourtant. Surtout quand on constate que nous sommes capables de battre La Duchère, en passe de monter en National, puis la réserve de l’Olympique Lyonnais. On se disait qu’on allait se réveiller en 2016, comme lors des saisons précédentes. Mais il n’y a pas eu l’envie et la détermination suffisantes, certainement. »
Et, sans attendre la fin de saison, « maintien en CFA ou pas », il avait déjà décidé de se déshabiller de la tunique bleue qu’il porte, mais en promettant de tout faire pour sauver l’USSU de la relégation.
« Même si je n’ai pas aimé du tout le communiqué du club sur la situation de Moulins (*), j’ai été heureux d’avoir affaire avec des gens passionnés, comme Roudy Keller. C’est un club très familial. Il est seulement dommage de voir que les infrastructures ne suivent pas. Il manque trop de choses sur ce plan. »
Il n’empêche, depuis deux journées, Yann Benedick a retrouvé le sens du but. Contre l’Olympique Lyonnais (3-0), il avait ouvert le score. À Drancy, il n’avait pas pu empêcher la défaite de son équipe (3-2) malgré un doublé.

« Je n’ai pas renoncé à mon rêve de redevenir professionnel »

« Ma fierté est d’avoir défendu mon club jusqu’au bout, soupire le joueur en quête d’un nouveau défi. Je n’ai pas renoncé à mon rêve de redevenir footballeur professionnel. »
Face à Moulins ce samedi, il souhaite simplement améliorer ses statistiques, comme tenir sa promesse dans un contexte qui s’annonce compliqué.
« Il va falloir faire preuve de détermination alors que, sportivement, nous savons que nous n’avons plus rien à espérer. Tout est fichu, c’est rageant. »
Le maintien ne tiendra que du miracle administratif, pas d’un ballon qu’il aurait magistralement frappé. Au tapis vert des salons de jeu de hasard, Yann Benedick a toujours préféré les prairies.
Comme celles que Thierry Henry foulait, lors d’un été devenu soudainement très joyeux.
(*) voir sur ussu.footeo.com
dna

Moulins : Vandalisme, vol et dernier match
Selon nos informations, les licences des joueurs seniors ont disparu, il n'y a plus aucun ballon et maillot, les mini-bus ont été vandalisés. Triste fin pour ce club.
foot national

L’AS Moulins ne s’est pas déplacée à Sarre-Union Triste fin !
C’est le meilleur scénario possible pour l’US Sarre-Union, le pire pour l’idée qu’on se fait du football. Récit d’une journée extraordinaire.
Les choses étaient finalement très simples depuis une semaine. Après la défaite de Sarre-Union à Drancy (3-2) et le succès du Puy à Chasselay (0-4), seul un deuxième forfait de suite de Moulins permettrait aux Alsaciens de terminer au 14e rang, souvent synonyme de repêchage.

Joueurs et entraîneur

en congé maladie

Il permettrait également au FC Montceau-Bourgogne de se rendre à Mulhouse l’esprit tranquille hier soir, le club passant de cette fameuse ou fumeuse 14e place à la 13e. CQFD !
« Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres », faisait remarquer avec malice, Laurent Weinstein, le président de Sarre-Union (auteur d’un communiqué très acide « mais pleinement assumé » mercredi dernier sur le site du club), quelques minutes seulement après avoir appris le renoncement des Moulinois à se rendre en Alsace.
Ce deuxième forfait, synonyme de forfait général et de déclassement au dernier rang du groupe B, est la conséquence d’une semaine très agitée dans le club de l’Allier, qui a déposé le bilan jeudi.
Les réunions se sont succédé, le club s’était engagé auprès de la FFF à présenter une équipe en Alsace, les joueurs du groupe de CFA promettant de s’y rendre. Cela aurait ainsi évité à l’ASM de recommencer au niveau District et non Ligue.
Vendredi après-midi, alors que tout semblait bouclé, ces mêmes joueurs ont décidé, « en petit comité et dans notre dos » comme le crie presque Jean-Michel Cheymol, le secrétaire général du club, de revenir sur la parole donnée.
« Une partie des joueurs et l’entraîneur ont décidé de se mettre en congé maladie, le temps du week-end », reprend le dirigeant.
Après avoir passé la soirée et le début de la nuit à monter une équipe composée de U19, de l’équipe 3 et 4, onze joueurs s’étaient présentés hier matin au stade Hector-Rolland.
Là, alertés par des pompiers, qui effectuaient un footing, les Moulinois constataient que leurs deux minibus avaient été vandalisés (une plainte a été déposée), et « que les licences des joueurs seniors du club » avaient été dérobées.
« Ce sont des règlements de compte internes, assure Jean-Michel Cheymol. D’ailleurs, la ou les mêmes personnes ont saccagé la buvette de l’AS Yzeure cette même nuit, un club avec lequel nous tentions un rapprochement. Désormais, tout est fini, toutes nos équipes seniors vont déclarer forfait ce week-end, toutes seront classées à la dernière place. Il est temps que tout cela s’arrête. »

« Le football va très mal »

Pour ces raisons, le dirigeant auvergnat avait décidé de ne pas se rendre en Alsace, ni d’arguer d’un cas de force majeure, ni d’intenter une action contre le club de Sarre-Union « pour son communiqué totalement erroné et insultant. Mais l’essentiel est ailleurs, le football va très mal ».
En attendant, à 18 h15 hier, alors que les « Sarre-Unionnais s’étaient préparés le plus normalement du monde », comme le disait aussi Laurent Weinstein, l’arbitre de la rencontre, Laurent Quiévreux, constatait l’absence de l’équipe visiteuse.
L’US Sarre-Union a gagné quatre points, grimpe à la 14e place du classement, a des chances d’être repêchée (elle est troisième sur la liste). Mais le football s’est indiscutablement noyé hier, un signe des temps.
dna

Quelqu'un a-t-il ce communiqué de l'USSU de mercredi?

Le point avec Laurent Weinstein (US Sarre-Union)
 « Un président fait aussi des erreurs »
Formidable en Coupe de France, où elle a disputé un 8e de finale contre Lorient (L1), l’US Sarre-Union n’a jamais trouvé son rythme dans le groupe B de CFA. Mais après la non venue de Moulins samedi soir, elle devrait se retrouver 14e , après le déclassement du club de l’Allier, et espère être repêchée en CFA. Tour d’horizon avec Laurent Weinstein, son président.
–La semaine dernière a été très agitée. Le communiqué très virulent, paru sur le site internet du club, a fait beaucoup réagir. Le regrettez-vous ?
– Bien sûr que non, je voulais juste instaurer la vérité. Il était destiné à nos supporters et partenaires afin d’éclaircir une situation confuse. Comme président, je leur devais ça, eux qui nous soutiennent tout au long de la saison. Il n’était pas destiné aux différents médias (sourire). Je regrette la tournure prise et je suis sincèrement désolé pour le club de Moulins.

« Je serai un peu plus modeste dans les annonces »

– Il n’empêche, Moulins n’est pas venu samedi et sera presque sûrement déclassé à la dernière place. Vous vous retrouveriez 14es. Croyez-vous au repêchage ?
– Nous avons maintenant des chances d’être repêchés (Sarre-Union est en 3e position des repêchables, ndlr) mais il faudra attendre les décisions de la DNCG. J’aurais préféré gagner notre maintien sur le terrain.


– Sans anticiper sur la suite des événements, quels mots vous viennent spontanément en bouche pour évoquer cette saison ?
– Une saison gâchée. Quand on met en place une telle équipe, on n’a pas le droit d’être là où nous sommes. Même si nous avons souvent vu du très beau football, nous avons encore plus souvent couru après le score. En début de saison, j’avais annoncé à mes partenaires une place en haut du tableau. Pour celle qui vient, je serai un peu plus modeste dans mes annonces.
– On entend dire que la Coupe de France a pris beaucoup d’énergie. Qu’en pensez-vous ?
– Tous le disent. Moi, je dis simplement que nous sommes entrés dans cette compétition lors des 32es de finale à Villefranche début janvier. Avant, nous avions des tirages plutôt favorables. Pourtant, dès décembre, nous étions déjà dans la charrette en CFA. Si nous avions la tête ailleurs en janvier, tout devait revenir à la normale fin février. Prenons tous exemple sur la SIG : ses joueurs sont sur tous les tableaux depuis des mois sans donner l’impression d’être fatigués. Donc, la Coupe de France a bon dos.
– Après coup, regrettez-vous le départ de Bruno Paterno, dépositaire du jeu pendant les deux plus belles saisons de l’USSU ?
– Bruno aura marqué le club, c’est une certitude. Tous les supporters en parlent encore aujourd’hui, certains d’entre-eux vont même le voir dans son club actuel, à Raon-l’Étape. Une chose est sûre, Bruno fera partie des meilleurs entraîneurs de l’histoire de l’USSU. Un président fait aussi des erreurs.
Avez-vous fait trop confiance aux joueurs ?
– Je me dois de faire confiance à mon staff et, surtout, à mon directeur technique avec qui je suis en relation tous les jours. C’est à eux de faire les réglages nécessaires pour que tout fonctionne. Cette saison, certains joueurs ont montré un état d’esprit exceptionnel, certains m’ont déçu. Mais j’aime faire confiance à tous ces gens.
– N’avez-vous pas été trop sûrs de vous après une saison 2014/2015 très prometteuse ?
– Si, bien évidemment. Surtout quand on garde la majeure partie des joueurs de la saison précédente. Personne ici n’aurait parié sur une place de relégable. C’est tout simplement dommage.

Laverny pour épauler Oumedjkane

– Financièrement, la descente en CFA 2 aurait-elle une incidence ?
– Il est évident qu’il faudra revoir beaucoup de choses, car le budget sera amoindri. Heureusement, les retombées financières de notre parcours en Coupe de France confortent un peu nos fonds propres. J’ai rencontré au courant de la semaine nos sponsors et nous avons évoqué sans équivoque les deux scénarios, CFA ou CFA 2. Ils m’ont conservé leur confiance et nous soutiendront la saison prochaine. C’est rassurant pour moi et pour le club.
– On a vu arriver Fabrice Oumedjkane mi-mars en lieu et place d’Éric Becker. Sera-t-il toujours là à la rentrée et lui avez-vous trouvé un adjoint ?
– Oui, Fabrice sera l’entraîneur la saison prochaine. Ce garçon a fait un travail formidable en très peu de temps et sa mission était très difficile. Il sera assisté par Jean-Pierre Laverny (l’ancien professionnel de Toulouse a été éducateur au Racing, Obernai et Biesheim, ndlr). Je les ai rencontrés récemment, afin de faire les réglages nécessaires. Je souhaite que le duo soit gagnant.
Quels sont les joueurs qui ont émis leur intention de partir et ceux que vous espérez conserver ?
– Au vu de la situation, il faut encore attendre. Beaucoup de nos joueurs attendent le verdict final. Je laisse ce fastidieux et journalier travail à mon directeur technique, Roudy Keller.
– Quelle sera l’ambition de Sarre-Union dans ces championnats qui s’annoncent tous deux très relevés ?
– Si nous devions évoluer en CFA 2, nous nous devons de tout faire pour jouer les premiers rôles, une descente est toujours difficile à vivre. Nous serions alors l’équipe à battre. Mais il faudra tout faire pour repartir au niveau supérieur. Si nous évoluons en CFA, nous resterons bien évidemment beaucoup plus modestes (sourire).
dna

C'est une bonne chose que certains joueurs ne quittent pas le club, en plus des joueurs clés.
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L’USSU vers le CFA2
C’est un peu le feuilleton à multiples épisodes que vit l’US Sarre-Union ces temps-ci. Ayant terminé 14e dans leur groupe de CFA, Yann Schneider et ses coéquipiers étaient relégués sportivement mais en bonne place pour un éventuel repêchage après le passage des clubs devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Hier, l’info du jour a un peu nourri le pessimisme puisque Montceau a été réintégré au CFA, par la commission d’appel, après avoir été relégué dans un premier temps. « Cela ne me surprend pas, indique le président de l’USSU, Laurent Weinstein. Montceau n’avait qu’un petit détail à régler. Pour nous, il y a 95 % de chances que l’on soit en CFA2. Après tout, on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. On se prépare même si c’est compliqué financièrement. Il y a 100 000 euros de moins avec une relégation. » Pour l’heure, l’USSU veille à conserver ses bases pour rester ambitieux à l’échelon d’en dessous.
dna

EDIT: l'USSU a été intégré à la CFA2 sur notre site

Sarre-Union : Un joueur du mans a signé

Sarre-Union évoluera l'an prochain en CFA2. Le club se renforce avec l'arrivée de Guillaume Frau. Le joueur du Mans formé à Nancy trouve là un nouveau challenge. Il apportera sa grande expérience en CFA et CFA2 au club alsacien,.
  Foot National

Guillaume Frau s’engage avec Sarre-Union
Natif de la région nancéienne, le milieu de terrain Guillaume Frau sera une joueur de l’US Sarre-Union lors du prochain exercice. Avec près de 120 matchs de CFA (Fontenay et Dieppe), il jouait au Mans la saison dernière, jonglant entre équipe une et la réserve.
alsasport

Omar Hassidou de retour à Sarre-Union
Auteur d’une très belle saison sous le maillot de Sarre-Union (CFA) en 2015 (11 buts et 10 passes), l’ancien joueur du Racing Club de Strasbourg Omar Hassidou est de retour en Alsace Bossue. Après une délicate saison délicate du coté d’Haguenau (CFA2), le strasbourgeois sera à nouveau à la pointe de l’attaque des sarreunionnais lors du prochain exercice.
alsasport

US Sarre-Union
L’USSU dans la poule D de CFA2
La fédération française de football a publié hier la composition des groupes de CFA et de CFA2. Sarre-Union est dans la poule D de CFA2 avec les autres clubs alsaciens de ce niveau, mais aussi les voisins sarregueminois.
Selon toute vraisemblance, il y aura un derby des bords de Sarre la saison prochaine en CFA2. Car, malgré les difficultés rencontrées par plusieurs clubs au niveau financier et un hypothétique dépôt de bilan du club d’Evian Thonon-Gaillard la semaine prochaine, l’US Sarre-Union n’a pas été sauvé comme 3e meilleur 14e de poule.
En général, la publication de la composition des poules fige les divisions dans lesquelles les équipes évolueront la saison suivante. Il serait donc très étonnant de voir l’US Sarre-Union repêchée en dernière minute dans le groupe C de CFA à la place d’Evian, aux côtés de la plupart des équipes qui composaient la poule B l’an dernier.

Derbys face à Sarreguemines

Cette saison, ils devraient donc affronter Biesheim, Haguenau, Illzach, Vauban, Schiltigheim, la réserve de Strasbourg, mais aussi Pagny, Forbach, Nancy B, Metz B, Prix-lès-Mézières, Lunéville et Sarreguemines.
Face aux voisins mosellans dont le stade est à une trentaine de kilomètres à peine du stade omnisports de Sarre-Union, les Bleus vont sans doute jouer les matchs les plus attendus de la saison, sans doute devant des stades pleins à craquer.
Afin de bien figurer au 5e échelon national, l’équipe d’Alsace Bossue a réussi à conserver une bonne partie de son effectif de CFA, avec les prolongations de Jean-Philippe Djé, Vianney Schermann, Yann Schneider, Martial Riff, Thomas Zerbini, Amara Keita, Koray Ozcan, Jean-François Mathis, Thomas Daiker et Florian Guillin.
Du côté des arrivées, l’US Sarre-Union a recruté plusieurs joueurs que le club espère prometteurs ou revanchards. Il s’agit de Mario Modenese (Vauban), Mohammed Al Hammaoui (Haguenau), Diego Fournier (Thaon), Vincent Bauer (Strasbourg), Isis Nsimba (Magny), Levis Aquilas Nsimba (Magny), Ange Kodion (Metz), Abdelhak Errai (Forbach), Guillaume Frau (Le Mans) et le retour d’Omar Hassidou (Haguenau) annoncé hier en fin de journée par le club.
dna