Que Dieu t'entende Poncho !
J'espère que 2009 sera à jamais l'année la plus noire du Racing !
J'espère surtout que 2010 ne sera pas pire !
Bon réveillon...

Racing : le maire de Strasbourg Roland Ries tire à nouveau la sonnette d'alarme


Dans un communiqué envoyé le soir de la Saint-Sylvestre, le maire de Strasbourg Roland Ries s'est une nouvelle fois ému de la situation du Racing-Club de Strasbourg et a de nouveau fait appel à la Ligue de football professionnel (LFP), une semaine après avoir obtenu un premier soutien de sa part.

Réagissant aux derniers rebondissements qui ont touché le club alsacien ces derniers jours, M. Ries s'est étonné des revirements successifs de l'actionnaire principal Alain Fontenla et a regretté la valse des responsables à la tête du RCS, faisant référence au départ de Julien Fournier, président du Racing pendant seulement un mois, et à l'arrivée de l'homme d'affaires Luc Dayan pour redresser le club économiquement et sportivement.

Il a fait part de son inquiétude dans une deuxième lettre adressée le 30 décembre au président de la LFP, Frédéric Thiriez, espèrant qu’une rencontre puisse avoir lieu avec lui dès la semaine prochaine.

Roland Ries a part ailleurs à nouveau fait savoir que sa préférence allait vers une solution régionale en matière d'actionnariat du club, "sans fermer la porte à des participations extérieures éventuelles".

"Le Racing Club de Strasbourg n'appartiendra jamais totalement à un actionnaire exclusif. Il est le patrimoine de tous les footballeurs, de tous les amoureux du ballon rond et bien évidemment un élément constitutif de l'attractivité et de l'image de la Ville de Strasbourg", a-t-il conclu.

Le groupe professionnel du RC Strasbourg reprend l'entraînement demain après-midi, avec à sa tête l'entraîneur Pascal Janin, tout juste confirmé à son poste jusqu'à la fin de la saison par la nouvelle équipe dirigeante.

Luc Dayan, nouvel homme fort et futur président du Racing, doit se rendre pour la première fois à Strasbourg ce lundi pour rencontrer les salariés du club avant de donner une conférence de presse.

On est sans doute pas encore au bout de nos surprises
Prochaine échéance ,le passage devant la DNCG ! D'ici là ...........

C'est super d'être pour une reprise régionale .. moi même j'aurais préféré .. mais qu'il arrête de parler dans le vent et qu'il les aident de sa poche si c'est vraiment son souhait le + chèr, car pour le moment leur projet n'est pas au point .. et la DNCG c'est le 6.

Voilà donc le grand jour!
Celui où la DNCG peut nous envoyer en enfer.

Yes, reste plus qu'à ..

Vers une rétrogradation administrative ?



En refusant d’injecter 3 millions d’euros sur le compte courant du club, Alain Fontenla devrait s’attirer les foudres de la DNCG. Photo Dominique Gutekunst
La DNCG (1), qui rendra aujourd’hui son verdict, n’a pas l’intention de transiger. Alain Fontenla avait l’obligation de déposer 3 millions d’euros sur le compte courant du RCS avant le 5 janvier. Il n’a pas répondu à cette injonction. Le club s’expose à une rétrogradation administrative en fin de saison à titre conservatoire, assortie d’une interdiction de recrutement ou d’un recrutement contrôlé.

Officiellement, la DNCG ne communiquera qu’aujourd’hui. Mais l’organisme de contrôle de gestion de la LFP a déjà décidé hier, lors d’une réunion en fin de matinée, de l’arsenal de sanctions qu’il devrait prendre ce mercredi à l’encontre du Racing Strasbourg.

Parmi ses quatre exigences détaillées par le nouveau patron opérationnel du RCS, Luc Dayan, lundi (« L’Alsace » d’hier), l’une n’a pas été satisfaite: l’obligation faite à Alain Fontenla, nouveau propriétaire, de déposer avant le 5 janvier minuit (hier donc) 3 millions d’euros sur le compte courant du club sans les reprendre avant le 30 juin. Ce qui n’interdit évidemment pas de les utiliser pour combler le déficit de trésorerie qui, selon L. Dayan, va commencer à poser problème « début février. » Avant-hier, le même Dayan, missionné quatre mois par le trader londonien pour restructurer le Racing, avait affirmé qu’il n’était pas nécessaire de bloquer une telle somme et que la DNCG ferait ensuite ce qu’elle estimait devoir faire.

Selon nos informations, elle pourrait prononcer ce matin une rétrogradation à titre conservatoire, applicable en fin de saison, avec interdiction de recrutement ou recrutement contrôlé. Dans le 2 e cas, le RCS ne serait autorisé à enrôler des joueurs durant le mercato d’hiver que s’il vendait d’abord. Soyons clairs : cette décision ne préjugerait en rien du verdict final de la DNCG en juin. Car si, dans l’intervalle, le club bas-rhinois montrait patte blanche sur le plan financier, il échapperait à cette rétrogradation. À condition évidemment de l’éviter sur le terrain, ce qui n’est pas gagné non plus.

Seck est un faux nez de qui vous savez »
Il n’en reste pas moins que si cette mesure de rétorsion devait être officialisée tout à l’heure, elle constituerait une première dans l’histoire du club strasbourgeois depuis la création de la DNCG et provoquerait un séisme dans le landerneau alsacien. On n’ose imaginer l’onde de choc en termes d’image auprès des élus et partenaires du RCS.

D’autant que la nomination rocambolesque de Hervé Seck hier à la tête de la holding EuroRacing (voir ci-dessous) n’a en rien clarifié la politique opaque d’Alain Fontenla. Dans cette gigantesque partie d’échecs (!) qui se joue à la Meinau depuis un mois, le nouveau boss continue d’entasser les pions, en plaçant un homme différent à la tête de chaque structure. « Seck est un faux nez de plus chargé de redorer le blason de Fontenla », dénonce l’actionnaire minoritaire Dominique Pignatelli, « comme, à mon sens, Fontenla l’est aussi de qui vous savez. » Sous-entendu : Ralph Isenegger, l’avocat genevois au carrefour d’un dossier de reprise dont il est la tête pensante.

De Seck comme précédemment de Fontenla, Pignatelli n’a obtenu aucune réponse aux questions qu’il se pose et qui taraudent tout un club. « Que va-t-il se passer si la DNCG rétrograde le Racing ? Le club peut-il être en cessation de paiement à la fin du mois ? Qui sont les actionnaires du FC Football Capital Limited ? Quel est votre projet ? A toutes ces questions, nous n’avons obtenu qu’un: « Vous n’avez pas à le savoir et je n’ai pas à vous répondre. » J’ai demandé pourquoi Fontenla n’avait pas revendu aux repreneurs alsaciens. Seck m’a dit que ces derniers n’avaient pas formulé d’offre avant la date butoir du 24 décembre fixée par l’actionnaire majoritaire. Mais était-il possible de faire une offre à quelqu’un qui change d’avis toutes les 24 heures ? Nous sommes pieds et poings liés, embarqués avec des associés que nous n’avons pas choisis et qui nous considèrent comme quantité négligeable. Luc Dayan a pour mission de restructurer le club. On sait ce que ça veut dire. On peut notamment craindre pour le centre de formation.»

En réalité, la menace pèse à tous les étages. Le club est dans l’étau. Aujourd’hui, la DNCG pourrait bien serrer un peu plus la vis.

Stéphane Godin

NANNN!!!
Mais c'est quoi ce bordel!!
Fontenla fait vraiement gaffe à tes fesses on va pas ce laiseer bai*** comme ca!!

D'accord , seulement Fontenla est bien au Sec(k). C'est vraiment mal barré pour le racing et tout le reste autour .

Thierry Wendling : "les salariés sont inquiets"

Comme Dominique Pignatelli, Thierry Wendling, à la fois actionnaire minoritaire et formateur au centre, est monté au créneau hier. Le fils de l’ex-président Jean Wendling ne cache pas ses craintes, en porte-parole improvisé des employés et du centre de formation. « Le centre a permis au club de survivre ces dernières saisons grâce à la vente de ses purs produits. Aujourd’hui, les jeunes du centre me demandent tous les jours si nous sommes proches du dépôt de bilan. Les plus prometteurs sont en fin de contrat et ne souhaitent pas resigner. En plus, ils ont des contacts. Face au flou qui règne au Racing, on ne peut pas leur en vouloir. Les salariés sont aussi inquiets. Et je n’oublie pas non plus que nous sommes 18es en L 2 et que si le championnat s’arrêtait aujourd’hui, nous serions relégués en National. »

L'Alsace.

je vous avais prévenu, Fontenla c'est juste du business, le racing, rien à foutre, il a juste racheté les parts à Gigi pour essayer de les refourguer avec un gros bénef. Tout le reste ne l'intéresse pas. Je crois que mon smiley est d'une brûlante actualité. Le racing a foncé dans le mur tête baissée, ne l'oublions quand même pas, grâce à M. Ginestet le vrai fossoyeur du club.

Fontenla n'a pas racheté les parts à Ginette mais celle de Loban, bon c'est clair que c'est du pareil au même, mais c'est pour rappeler que le gars qui devait être le repreneur et actionnaire principal s'est barré loin du club très vite en s'empressant de revendre 50% puis 100% de ses parts à Fontenla.
Sans oublier que Ginette s'est dépéché de vendre lui aussi, sans demander guère sur Loban .. quand l'estonien lui a filé les sous, il a dit amen de suite .. sans oublier que Fontenla voulait se retirer du club quelques jours seulement après sa nomination.

Pour que tous le monde veuille se séparer si vite du club c'est qu'il y a un gros soucis et qu'actuellement on est à la fin de l'agonie de nos finançes et au début de sa mort !!

Les actionnaires alsaciens je pense qu'ils ne souhaitent et ne peuvent pas vraiment assumer le club, sinon le club seraient entre leurs mains depuis longtemps ..

Le club est destiné à un avenir très noir .. Fontenla n'a pas eu de bol d'être actionnaire majoritaire à ce moment là, et le Racing n'a pas eu de bol d'avoir Fontenla à sa tête dans ces moments si dûr .. mais je crois sincèrement ça aurait été X ou Y à sa plaçe, ce serait X ou Y qui serait dans sa situation merdique, sauf si X ou Y seraient blindé de sous et prêt à cracher beaucoup beaucoup pour le Racing en comblant sans cesse le déficit .. puis en investissant pour le côté sportif !

Loban a du vite se rendre compte que le Racing est un puit sans fond ou il faut sans cesse mettre de l'argent .. mais même pas pour investir dans le sportif, simplement pour rendre saines des finançes catastrophique .. tous les 6 mois faut allonger !!

Fontenla c'est vrai n'a pas les épaules pour allonger autant d'argents si souvent .. mais puisque Ginette a voulu brader le club, puisque Loban a eu peur du Racing, puisque les actionnaires alsaciens ne savent que gueuler, ben faut faire avec le dindon de la farçe qui est là

La DNCG (1), qui rendra aujourd’hui son verdict, n’a pas l’intention de transiger. Alain Fontenla avait l’obligation de déposer 3 millions d’euros sur le compte courant du RCS avant le 5 janvier. Il n’a pas répondu à cette injonction. Le club s’expose à une rétrogradation administrative en fin de saison à titre conservatoire, assortie d’une interdiction de recrutement ou d’un recrutement contrôlé.

Officiellement, la DNCG ne communiquera qu’aujourd’hui. Mais l’organisme de contrôle de gestion de la LFP a déjà décidé hier, lors d’une réunion en fin de matinée, de l’arsenal de sanctions qu’il devrait prendre ce mercredi à l’encontre du Racing Strasbourg.

Parmi ses quatre exigences détaillées par le nouveau patron opérationnel du RCS, Luc Dayan, lundi (« L’Alsace » d’hier), l’une n’a pas été satisfaite: l’obligation faite à Alain Fontenla, nouveau propriétaire, de déposer avant le 5 janvier minuit (hier donc) 3 millions d’euros sur le compte courant du club sans les reprendre avant le 30 juin. Ce qui n’interdit évidemment pas de les utiliser pour combler le déficit de trésorerie qui, selon L. Dayan, va commencer à poser problème « début février. » Avant-hier, le même Dayan, missionné quatre mois par le trader londonien pour restructurer le Racing, avait affirmé qu’il n’était pas nécessaire de bloquer une telle somme et que la DNCG ferait ensuite ce qu’elle estimait devoir faire.

Selon nos informations, elle pourrait prononcer ce matin une rétrogradation à titre conservatoire, applicable en fin de saison, avec interdiction de recrutement ou recrutement contrôlé. Dans le 2 e cas, le RCS ne serait autorisé à enrôler des joueurs durant le mercato d’hiver que s’il vendait d’abord. Soyons clairs : cette décision ne préjugerait en rien du verdict final de la DNCG en juin. Car si, dans l’intervalle, le club bas-rhinois montrait patte blanche sur le plan financier, il échapperait à cette rétrogradation. À condition évidemment de l’éviter sur le terrain, ce qui n’est pas gagné non plus.

« Seck est un faux nez de qui vous savez »

Il n’en reste pas moins que si cette mesure de rétorsion devait être officialisée tout à l’heure, elle constituerait une première dans l’histoire du club strasbourgeois depuis la création de la DNCG et provoquerait un séisme dans le landerneau alsacien. On n’ose imaginer l’onde de choc en termes d’image auprès des élus et partenaires du RCS.

D’autant que la nomination rocambolesque de Hervé Seck hier à la tête de la holding EuroRacing (voir ci-dessous) n’a en rien clarifié la politique opaque d’Alain Fontenla. Dans cette gigantesque partie d’échecs (!) qui se joue à la Meinau depuis un mois, le nouveau boss continue d’entasser les pions, en plaçant un homme différent à la tête de chaque structure. « Seck est un faux nez de plus chargé de redorer le blason de Fontenla », dénonce l’actionnaire minoritaire Dominique Pignatelli, « comme, à mon sens, Fontenla l’est aussi de qui vous savez. » Sous-entendu : Ralph Isenegger, l’avocat genevois au carrefour d’un dossier de reprise dont il est la tête pensante.

De Seck comme précédemment de Fontenla, Pignatelli n’a obtenu aucune réponse aux questions qu’il se pose et qui taraudent tout un club. « Que va-t-il se passer si la DNCG rétrograde le Racing ? Le club peut-il être en cessation de paiement à la fin du mois ? Qui sont les actionnaires du FC Football Capital Limited ? Quel est votre projet ? A toutes ces questions, nous n’avons obtenu qu’un: « Vous n’avez pas à le savoir et je n’ai pas à vous répondre. » J’ai demandé pourquoi Fontenla n’avait pas revendu aux repreneurs alsaciens. Seck m’a dit que ces derniers n’avaient pas formulé d’offre avant la date butoir du 24 décembre fixée par l’actionnaire majoritaire. Mais était-il possible de faire une offre à quelqu’un qui change d’avis toutes les 24 heures ? Nous sommes pieds et poings liés, embarqués avec des associés que nous n’avons pas choisis et qui nous considèrent comme quantité négligeable. Luc Dayan a pour mission de restructurer le club. On sait ce que ça veut dire. On peut notamment craindre pour le centre de formation.»

En réalité, la menace pèse à tous les étages. Le club est dans l’étau. Aujourd’hui, la DNCG pourrait bien serrer un peu plus la vis.

Stéphane Godin

(1) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

Poncho à posté cet article ce matin, 5 ou 6 messages plus haut

Pff c'est la grosse grosse galere

C'était à quelle heure le passage devant la DNCG au juste ??

Ce matin ou alors vers les 14h00....en tout cas rien ne filtre
C'est bon signe .......ou pas?

Là est la question l'ami ^^, en attendant on flippe bien en tout cas , sinon d'après les gars du stub, la DNCG laisserait le soin aux clubs de divulguer les verdicts.

Je viens de lire ça sur le stub ( donc à prendre avec des pincettes ) :

.....................

dariusliffe

bon a priori
la décision de la dncg est la suivante
contrôle des arrivées de joueurs en fonction des sorties
rendez vous a nouveau le 19 janvier a 11h00 pour voir les progrès
maintenant on a un peu besoin de vous
ils sont constructifs tout le monde doit être constructif
________

A priori la menace de rétrogradation administrative serait provisoirement écartée
C'est déja ça!!!!

La décision est tombée il y a quelques minutes : la DNCG, à laquelle la direction du Racing Strasbourg avait apporté de nouveaux éléments d'informations dans la matinée, s'est de nouveau réunie cet après-midi et a, à la lumière de ces documents complémentaires, rendu un verdict plus clément qu'attendu. Si, a priori, la menace d'une rétrogradation administrative, réelle ces derniers jours, a provisoirement été écartée, le RCS va devoir composer avec une mesure de recrutement contrôlé.

Le club strasbourgeois est autorisé à recruter à titre non onéreux, à condition, cependant, que la masse salariale des arrivées ne dépasse pas celle des départs. Autrement dit : pour faire signer de nouveaux éléments, il va devoir se débarrasser d'autres. La DNCG a programmé un nouveau rendez-vous avec le Racing le 19 janvier, pour faire le point sur la balance entre les départs et les arrivées. « La DNCG avait besoin d'éléments que ne lui avait pas fournis le club jusqu'à ce matin », disait Luc Dayan quelques minutes avant le verdict, « Benoît Rousseau (son bras droit chargé des finances) les lui a procurés. Nous espérons que ça contribuera à ce que sa décision soit raisonnable. »

Bon ben un gros ... Allez vous faire fou.re, aux journaleux qui ce matin s'empressaient d'enterrer le club !!

Apparement les élements apportés doivent quand même être pas si mauvais que ça !!

Donc on a le droit de prendre des joueurs en prêt, ainsi que des joueurs libres et on a le droit d'acheter si on vend .. et pas de retrogradation administrative .. ça va on s'en sort bien quand même.

Puis nouveau RDV avec la DNCG le 19 Janvier, d'ici là certainement qu'il faudra vendre 1 ou 2 joueurs.

Tiens je sens comme une légère brise d'optimisme par ici ...bizarre :$

Normal après une relativement bonne nouvelle .. on va dire que beaucoup ne croient pas un mot de ce qu'avance Fontenla depuis le début, mais quand la DNCG accorde un délais de + et qu'elle se fait plutôt clémente envers nous .. c'est que peut-être Fontenla and co' ont apportés la preuve qu'ils avaient la solution.

Perso ça fait quelques jours maintenant que je dis que notre seul espoir passe par Girouette !!

Comme tu le disais sur un autre topic, on doit y croire ou au moins lui accorder le benefice du doute jusqu'au 19 .. peut-être qu'il nous étonnera dans le bon sens .. ?

L'effectif peut bouger

Le RC Strasbourg, qui vit une saison difficile sur le terrain et en coulisses, a obtenu un feu vert pâle de la part de la DNCG, mercredi, pour modifier son effectif lors du mercato d'hiver. Le club alsacien, dont le budget n'est pas équilibré, n'a pas la possibilité de réaliser des transferts à titre onéreux. Mais il pourra faire signer des joueurs, libres, à une seule condition : celle de conserver une masse salariale stable par rapport à celle présentée en début de saison à la Direction du contrôle de gestion. Autrement dit : Strasbourg pourra recruter à condition de faire partir, dans un premier temps, un certain nombre de joueurs.

Dayan : «Une décision sage»
Cette feuille de route a été accueillie avec bienveillance en Alsace. « C'est une décision sage, cohérente et équilibrée de la part de la DNCG, nous a déclaré Luc Dayan, missionné par l'actionnaire Alain Fontenla pour remettre le club sur les rails, et probable futur président du Racing. On va pouvoir commencer à travailler sur l'effectif. » Pascal Janin, l'entraîneur, a déjà expliqué à ses dirigeants ce qu'il attendait en termes de départs et a défini le profil des arrivées possibles.

Par ailleurs, le DNCG a renoncé à demander à l'actionnaire principal Alain Fontenla le versement de 3 millions d'euros sur le compte courant du club, une requête qui avait choqué le nouveau propriétaire et l'avait conduit à envisager un désengagement immédiat. Les dirigeants du Racing rencontreront à nouveau la DNCG le 19 janvier. (L'Equipe)

C'est une très bonne chose que la DNCG lâche l'affaire pour les 3ME et lâche la grappe à Fontenla par la même occasion.

A propos des 3ME, Dayan avait signalé lors de la conférence de presse que c'était du délit de sale gueule de la part de la DNCG.

Ils ont dû apporter de belles garanties quand même pour que la DNCG fasse machine arrière comme c'est le cas.

Ce qui suit n'engage que moi et peut être critiqué à souhait.
Je constate que les trois millions qui paraissaient pourtant une exigeance forte de la DNCG n'ont semble-t-il pas été débloqués. Ce qui me fait penser à quelque chose: le RCS n'est-il pas au moins historiquement un club trop important pour qu'on le laisse couler comme celà au risque de créer un précédent facheux car je crains qu'à terme d'autres grands noms du foot français pourraient être confrontés aux mêmes problèmes financiers?
J'a l'impression qu'il existe des cas de clubs moins célébres qui ont été rétrogradés alors que le passif non épuré était moins important.
Le nom sert peut-être encore à quelque chose.

En fait d'après ce que Dayan a dit hier .. le Racing est fait de telle façon que l'on ne peut pas demander à Fontenla de bloquer 3ME, car celà entrainerait des soucis pour le club vu qu'il y a plusieurs holding ché pas quoi, on peut pas se permettre de bloquer 3ME sans y toucher simplement comme garanties, truc dans le genre .. faut réecouter sa conférence de presse car moi et le language financier ça fait 3 .. mais il évoque le sujet à un moment.

Oui mais il paraît que le paiement des charges du Racing ne serait plus garantit après le 31 janvier sans ces trois millions.
Enfin, comprenne qui pourra...

Ben je sais pas, si vraiment on est en cessation de payement ( comme certaines sources le laissaient entendre ) à partir du 31, la DNCG a du fumer de l'herbe bien puissante avant de renonçer à demander cette somme à Fontenla .. ou alors peut-être que l'auteur de cette info était tout aussi en forme que le journaliste de l'Alsace qui ce matin annonçait la retrogradation administrative du club.

On verra bien le 19 .. pour l'instant y'a trop d'infos et beaucoup se contredisent, faut essayer de donner + de crédits aux infos officiels .. donc celles découlant de la LFP ça semble bien, mais bon pas toujours simple de faire le tri.

Le pire est évité



Menacé de lourdes sanctions, le Racing s'en est sorti à bon compte lors de son deuxième passage à la DNCG. Si son recrutement est encadré, il dispose de quelques coudées franches pour sa révolution de janvier.

La décision tant attendue est finalement tombée hier en fin d'après-midi. Le Racing, qui risquait de lourdes sanctions par la DNCG pour n'avoir pas fourni, début décembre, divers justificatifs - et surtout, des garanties financières suffisantes -, a finalement écopé d'une peine légère lors du verdict rendu après un délibéré. On n'est pas loin de croire que quelques bouteilles de champagne ont été sabrées pour fêter une décision qui était loin d'aller de soi. Un communiqué paru sur le site officiel du club n'a pas laissé l'ombre d'un doute quant au soulagement ressenti. La « décision » y est qualifiée de « sage, juste et cohérente » et « sera scrupuleusement respectée par le club ».

Le club devra se défaire de certains éléments

Lundi, lors de son débarquement à Strasbourg, Luc Dayan avait indiqué que « les trois millions d'euros de garantie », exigés par la DNCG lors de la première audience intervenue le 15 décembre, ne seraient assurément pas immobilisés sur un compte. L'homme appelé au chevet du club, par Alain Fontenla, a mis en avant un plan pour envisager une restructuration du club et donc des économies. La Commission de Contrôle des clubs professionnels n'en a finalement pas tenu rigueur aux dirigeants strasbourgeois. Et les relations particulières que l'ancien médecin entretient avec l'instance ne sont peut-être pas étrangères à la décision rendue.
Ouf, le Racing a repoussé quelques nuages bien noirs et notamment la menace d'une relégation administrative qui fait partie de la gamme de sanction dont dispose le gendarme financier du foot français. Ouf, le Racing n'a même pas été interdit de recrutement lors de ce mercato d'hiver. Il devra le faire à titre non onéreux. Le pire est donc évité.
Mais le club va quand même devoir se soumettre à quelques contraintes, notamment « un contrôle dans un cadre budgétaire ou d'une masse salariale limitée ». Pour le dire plus clairement, le Racing ne va pas pouvoir augmenter sa masse salariale. Ce qui signifie que pour pouvoir embaucher des renforts, le club devra se défaire de certains éléments.
Le Racing n'a pas obtenu un blanc-seing pour sa révolution annoncée de janvier. Une nouvelle audience est fixée au 19 janvier devant l'organisation émanant de la Fédération et de la Ligue et permettra de faire le point sur les arrivées et les départs qui seront intervenus dans l'intervalle.

« Cette sanction ne nous bloque pas »

« Par rapport à ce qu'on pouvait craindre et ce qu'on pouvait entendre, c'est plutôt une bonne nouvelle, a réagi Pascal Janin, un coach à la recherche de sang frais. Cette décision nous permet de modifier le groupe, même si cela implique forcément des départs. Mais cette sanction ne nous bloque pas ».
Janin estime d'ailleurs également que le verdict est somme toute « logique ». « On vivait trop à crédit. Or, le Racing est une entreprise. On ne peut pas creuser un trou sans avoir l'assurance qu'on puisse le combler, poursuit l'entraîneur, qui reste philosophe comme il en a l'habitude. Et de toutes façons, avec ou sans cette décision, j'envisageais des départs, parce que 28 joueurs c'est trop ».
Reste tout de même un bémol, et de taille. Car désormais, si le RCS veut engager un joueur avant la dead-line fixée au 31 janvier, il va d'abord falloir trouver une porte de sortie pour les indésirables.
Pascal Janin en a d'ores et déjà dressé une liste, tout comme Ralph Isenegger et Luc Dayan. « La mienne est plutôt liée à des éléments sportifs, la leur a des bases économiques. Il va falloir faire la part des choses », précise l'entraîneur à ce sujet.
Des questions se posent aussi en ce qui concerne l'arrivée d'un adjoint, qui est, du coup, toujours en suspens. « Vu la décision de la DNCG, je ne sais pas si je peux faire venir quelqu'un... », s'interroge même Pascal Janin.
La piste (gratuite) menant à Noureddine Bouachera a été abandonnée - « C'était mon idée, mais Isenegger et Dayan ont considéré que ce n'était pas l'homme de la situation », dixit Janin -, mais celle évoquant l'arrivée du Suisse Alain Geiger reste d'actualité.
« Je devais le rencontrer aujourd'hui (hier, ndlr), mais ça ne s'est pas fait. Il faut qu'on discute. Je suis relativement ouvert, mais il faut qu'un ajoint soit quelqu'un qui ne soit pas à l'opposé de ma façon de fonctionner et de voir les choses », souligne Janin.
Alors qu'il s'agit de se coltiner l'Olympique lyonnais, samedi soir, à la Meinau, les zones d'ombre ne manquent pas. Elles sont susceptibles d'être levées, Luc Dayan envisageant de jouer à nouveau le jeu de la vérité, vendredi, devant micros et caméras. Sans enregistrer un grand soleil sur son proche avenir, le Racing peut déjà guetter une éclaircie. (DNA)