Coupe du Monde

Vendredi 22 juin 2018
Gr E
 Brésil 2 - 0 Costa Rica
  Serbie 1 - 2 Suisse
 Gr D
Nigeria 2 - 0 Islande

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Gérard Hausser, un but, Wembley et des lévriers

Auteur d’une sensation contre l’Allemagne, le Mexique affronte la Corée du sud ce samedi. Le Mexique ? Un souvenir inoubliable pour le Racingman Gérard Hausser, buteur lors de la Coupe du Monde 1966.
1966. Gérard Hausser est le seul joueur du Racing sélectionné avec l’équipe de France pour la Coupe du Monde en Angleterre. Les Bleus ne dépasseront pas le premier tour, battus par l’Uruguay (1-2) et le pays hôte (0-2) après un match nul face au Mexique (1-1). Un match au cours duquel l’attaquant alsacien égalisera à la 62e minute. Gérard Hausser avait 25 ans. 52 années plus tard, il se souvient.
« Pour moi, la Coupe du Monde c’est un rêve qui se réalisait. En plus, je marque un but et dans un stade mythique, à Wembley. Ca n’arrive quand même pas à tout le monde ! Sinon, ça a quand même été un drôle de truc avec trois sélectionneurs, Henri Guérin, Lucien Jasseron et Robert Domergue aux conceptions tactiques complètement différentes. Le patron c’était Henri Guérin mais pour les joueurs, ce n’était pas facile d’y voir clair. Quand je pense qu’un joueur comme Lucien Muller, qui était l’une des vedettes du FC Barcelone, n’a même joué ! Un peu comme si, en 98, on avait laissé Zidane sur le banc ».
« Wembley était réquisitionné pour une course de lévriers »
« Pour nous, tout s’est joué lors du deuxième match contre l’Uruguay. Le vainqueur se qualifiait pour les quarts de finale. Ce match, on le perd tout seul. On rate des occasions, moi je frappe sur le poteau. Je me souviens qu’on avait joué au White City Stadium, dans la banlieue de Londres, parce que Wembley était réquisitionné pour une course de lévriers. Impensable aujourd’hui ! ».
equipe

Coupe du Monde
Samedi 23 juin 2018
Gr G
 Belgique  5 - 2  Tunisie    
Gr F
Corée du Sud  1 - 2  Mexique    
Allemagne  2 - 1  Suède   
Dimanche 24 juin 2018
Gr G
 Angleterre  6 - 1 Panama    
Gr H
 Japon  2 - 2  Sénégal
 Pologne  0 - 3  Colombie    

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Premiers incidents à déplorer Les esprits s’échauffent
Si tout s’était bien déroulé jusque-là en Russie, les premiers incidents, sur et en dehors du terrain, ont eu lieu ces derniers jours. En même temps que l’arrivée des matches à enjeu.
Pays organisateur à qui l’on a prédit le pire en la matière, la Russie a fait de la sécurité la priorité de sa Coupe du monde. Dans un premier temps, tout s’est parfaitement passé. Mais depuis quelques jours, des tensions apparaissent avec l’arrivée des rendez-vous à enjeu. Rien de grave, bien heureusement, mais les autorités russes ainsi que la FIFA, sont bien décidées à ne rien laisser passer.

Les Suédois en colère

Politique et football n’ont jamais fait bon ménage, surtout aux yeux de l’instance dirigeante internationale. Les Suisses Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri pourraient l’apprendre à leurs dépens. Lors de la victoire contre la Serbie, ils ont symbolisé un aigle avec leurs mains. L’allusion au Kosovo, dont ils sont originaires, a été vécue comme une provocation par les Serbes. Les deux joueurs de la Nati pourraient être suspendus. En tout cas, la FIFA a ouvert une procédure disciplinaire à leur encontre.
Samedi soir, c’est entre la Suède et l’Allemagne que cela a chauffé. À la suite du but vainqueur de Kroos à la 90e +5, des membres du staff allemand sont venus exprimer leur joie un peu trop près du banc suédois, qui n’a pas apprécié. Il s’en est suivi une belle bousculade. « Cela m’a agacé et mis en colère, a lâché Janne Andersson, le sélectionneur de la Suède. Ça ne se fait pas. Quand vous gagnez, vous vous congratulez et vous laissez l’adversaire à sa tristesse. » La Fédération allemande a fait amende honorable en présentant ses excuses (voir par ailleurs) et il ne devrait pas y avoir de sanction.
Chez les supporters également, cela commence à se tendre. Ainsi, un groupe d’Argentins n’a pas apprécié d’être moqué par des Croates à l’issue de la cuisante défaite de leur sélection (0-3) à Nijni-Novgorod. Une bagarre a éclaté et sept fans de l’ A lbiceleste ont été interpellés par la police russe. Ils ne risquent pas la prison mais ne pourront plus retourner dans un stade, leur carte d’identité des supporters leur ayant été retirée. Par ailleurs, des fans anglais sont recherchés pour avoir effectué des saluts nazis.
Ainsi, si les esprits s’échauffent quelque peu, ces incidents restent marginaux. Il serait souhaitable qu’il en reste ainsi jusqu’à la fin de la compétition.
dna

La Pologne ridicule. Encore un pays qui se voyait trop bon.

Allmen67 MrEnigme a écrit:

La Pologne ridicule. Encore un pays qui se voyait trop bon.

 Je suis franchement déçu, je les voyais quand même faire un autre parcourt que celui qu'il on fait.

Les Racingmen à la Coupe du monde 14/06/2018 05:00 kitl 9 Heisserer EDF.png Une multitude de joueurs et entraîneurs passés par le Racing se sont illustrés en Coupe du monde depuis 1930.


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Explore El-Hadary, gardien d'éternité


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Coupe du Monde
 Lundi 25 juin 2018
Gr A
 Uruguay 3 - 0 Russie    
 Arabie Saoudite 2 - 1 Égypte
Gr B
 Iran 1 - 1 Portugal
 Espagne 2 - 2 Maroc

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Les plus grosses raclées de l'histoire de la Coupe du monde


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Coupe du Monde
Mardi 26 juin 2018
Gr C
 Danemark  0 - 0  France
 Australie  0 - 2  Pérou
Gr D
 Nigeria  1 - 2  Argentine
 Islande  1 - 2 Croatie

Mercredi 27 juin 2018
GR F
 Corée du Sud  2 - 0  Allemagne
 Mexique  0 - 3  Suède  
Gr E

Serbie  0 - 2  Brésil
 Suisse  2 - 2  Costa Rica

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Coupe du monde 2018 : l’Allemagne, tenante du titre, éliminée
Auf wiedersehen
L’Allemagne, éliminée du Mondial-2018 au premier tour, va maintenant devoir trouver les raisons d’un échec historique. Certaines se trouvent tout simplement sur le terrain.
Les explications du fiasco seront probablement à chercher dans la préparation et l’agitation extra-sportive qui a perturbé l’équipe ces dernières semaines, notamment la polémique autour de la « loyauté » des joueurs d’origine turque Ilkay Gündogan et Mesut Özil.
Le syndrome des tenants du titre
Au-delà de toute superstition, Joachim Löw l’avait dit plusieurs fois avant le tournoi : « Conserver un titre est ce qu’il y a de plus difficile ». Qu’ils le veuillent ou non, les Allemands ont entendu et lu depuis des mois qu’ils étaient imbattables.
Ils ont fini par le croire. À chaque match de préparation raté, on entendait comme un mantra : « Nous sommes une équipe de tournoi, nous serons prêts le jour J ». Mais face aux champions du monde, Mexicains (vainqueurs 1-0), Suédois (battus sur le fil 2-1) et Sud-Coréens (vainqueurs surprise 2-0) ont joué le match de leur vie, et il a manqué à la Mannschaft ce supplément d’âme qui permet à une équipe de se surpasser pour aller chercher la victoire.
Une fois la défaite consommée, on reparlera à coup sûr de certains choix de Joachim Löw. D’aucuns lui avaient reproché de ne pas avoir emmené en Russie le jeune feu follet de Manchester City Leroy Sané. Personne, dans l’équipe éliminée hier, n’avait sa capacité à pénétrer les défenses compactes par la seule vivacité de ses dribbles.
La fidélité de Löw à ses joueurs d’expérience a été qualifiée « d’entêtement » par certains consultants. Mesut Özil, hors du coup dès le premier match, a été titularisé pour le match de la dernière chance. D’autres vieux grognards, Khedira et Müller notamment, sont passés à côté de leur Mondial.
De l’avis de tous les experts, cette élimination marque la fin d’une génération dorée, qui était encore représentée en Russie par Neuer, Hummels, Boateng, Kroos, Özil et Müller. Malheureusement pour l’Allemagne, la génération suivante, celle des Goretzka, Brandt ou Kimmich, n’était pas encore suffisamment mûre.

Une équipe déséquilibrée

Et les carences défensives ont provoqué la défaite initiale contre le Mexique. Quand l’Allemagne a dominé, elle s’est exposée à des contres qu’elle n’a pas su endiguer. Les matches de préparation l’avaient montré, les défenseurs centraux se retrouvent régulièrement en un contre un.
En 2014, Löw avait commencé le tournoi en alignant quatre défenseurs centraux de métier dans la ligne arrière. On lui avait reproché le manque d’apport offensif, mais au moins la stabilité était-elle assurée. En cours de tournoi, Philipp Lahm avait pris le flanc droit, mais le capitaine avait une expérience et une lecture du jeu qu’est loin d’avoir le jeune Joshua Kimmich.
Devant, le manque de réalisme a été fatal. Depuis la retraite de Miroslav Klose, le recordman des buts en Coupe du monde (16), l’Allemagne se cherche un buteur. Au Mondial brésilien, Müller avait assuré l’intérim, sans être un véritable chasseur de but. À l’Euro-2016 en France, l’absence d’un avant-centre efficace et réaliste avait été un handicap, notamment contre la France en demi-finale.
L’Allemagne avait cru un peu vite que Timo Werner, 22 ans, brillant avec Leipzig, allait devenir le Bomber de la prochaine décennie. L’avant-centre avait brillé l’an dernier en Coupe des confédérations, mais est resté muet en Russie.
Ils avaient beau assurer qu’ils pouvaient faire abstraction des polémiques politiques, les joueurs ont été confrontés pendant des semaines en conférence de presse et en interview aux mêmes questions sur « l’affaire ». Depuis qu’Özil et Gündogan ont rencontré le président turc, l’Allemagne s’est déchirée pour savoir si ses enfants d’immigrés étaient loyaux ou non au maillot de l’équipe nationale.
L’encadrement de la Mannschaft a bien tenté de déminer, mais Joachim Löw l’a avoué, les deux joueurs ont « souffert » de cette affaire.
Les prochains jours diront aussi probablement si l’ambiance au sein du groupe était aussi idéale que les joueurs et l’encadrement voulaient bien la décrire.
dna

Coupe du Monde
Jeudi 28 juin 2018
Gr H
 Japon 0 - 1  Pologne
 Sénégal  0 - 1  Colombie

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Huitièmes de finale
Samedi 30 juin 2018
 France  4 - 3 Argentine
 Uruguay  2 - 1 Portugal  

 Dimanche 01 juillet 2018
Après TAB 3-4  Espagne  1 - 1  Russie  *
 Après TAB  3-2  Croatie * 1 - 1 Danemark

Lundi 02 juillet 2018
 Brésil  2 - 0  Mexique
Belgique  3 - 2 Japon

Mardi 03 juillet 2018
 Suède  1 - 0  Suisse  
Après TAB  3-4 Colombie  1 - 1  Angleterre *


Quarts de finale
Vendredi 06 juillet 2018
 Uruguay  0 - 2  France     
Brésil  1 - 2  Belgique

Samedi 07 juillet 2018
 Suède  0 - 2  Angleterre
Après TAB  Russie  2 - 2 Croatie*

Demi-finales
Mardi 10 juillet 2018
 France 1 - 0 Belgique
Mercredi 11 juillet 2018
 Après Prol.  Croatie  2 - 1  Angleterre

Coupe du monde dans le match pour la troisième Place
Samedi 14 juillet 2018
Belgique 2 - 0 Angleterre

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Coupe du Monde, Finale
 Dimanche 15 juillet 2018
 France  4 - 2  Croatie    

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Ivan Rakitic ne digère pas l'arbitrage de la finale de la Coupe du monde face aux Bleus 
Lors d'un long entretien accordé au Guardian, le milieu de terrain Croate est revenu sur la finale de la Coupe du monde, perdue par sa sélection en Russie.
« Ne me parlez pas du VAR, j'en ai rêvé pendant un millier de nuits », assène Ivan Rakitic dans un entretien accordé au Guardian à propos de la finale de Coupe du monde perdue par la Croatie cet été (4-2). Le milieu de terrain du Barça n'a toujours pas digéré l'épilogue du formidable parcours de la sélection au damier, notamment l'arbitrage de la finale. « Le premier but vient d'un coup franc inexistant et le VAR aurait pu intervenir parce que Pogba était hors-jeu. Ensuite, il n'a pas refusé le penalty [...]. J'ai besoin de regarder une seule fois les images pour savoir s'il y a penalty ou non. Je n'ai pas besoin de les regarder dix fois (le Croate fait référence au temps conséquent pris par l'arbitre pour entériner sa décision) », déplore Rakitic.
Le milieu croate est persuadé que son équipe était bien meilleure que les Bleus en finale, ce qu'il affirmait déjà en juillet : « C'était peut-être notre meilleur match. Pendant une heure, on était meilleurs qu'eux, bien supérieurs. Vous pouvez parfois le voir au visage de vos adversaires et nous pouvions voir que la France ne savait pas comment nous arrêter, nous contrôler, attaquer. Ils étaient gênés. [...] Mais le dieu du football était français. »
equipe
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Je suis entièrement d'accord avec lui.

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La Coupe du monde a rapporté 12,5 milliards d'euros à la Russie 
La Coupe du monde a rapporté gros à la Russie, qui évalue les gains à 12,5 milliards d'euros entre 2013 et 2018. L'événement aurait aussi permis de créer plus de 300 000 emplois par an depuis cinq ans.
Selon un rapport présenté mardi par le Comité russe d'organisation de la Coupe du monde, l'événement a rapporté 952 milliards de roubles (12,5 milliards d'euros) à l'économie locale entre 2013 et 2018, soit 1,1 % de son PIB.
315 000 emplois créés par an
Le rapport indique également que durant cette même période, 315 000 emplois ont été créés chaque année. À en croire ses conclusions, les effets positifs du Mondial sur l'économie se prolongeront encore cinq ans.
Le président de la Fifa, Gianni Infantino, avait qualifié la compétition de « meilleure Coupe du monde de tous les temps » à deux jours de la finale entre la France et la Croatie (4-2), le 13 juillet. On ne sait pas si le rapport présenté par le comité russe a été supervisé par une instance internationale.
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Coupe du monde 2018 : l'arbitre de la finale revient sur le penalty accordé aux Bleus
  Nestor Pitana, l'arbitre de la finale de la Coupe du monde 2018 entre la France et la Croatie, s'est expliqué sur le penalty accordé aux Bleus. À la 34e minute de la finale de la Coupe du monde (4-2, le 15 juillet), alors que le score est de 1-1 entre la France et la Croatie, Nestor Pitana siffle, après révision du VAR, un penalty pour une main d'Ivan Perisic. «Ç'a été une action rapide, poum, poum, rebond et Hernan (Maidana, son assistant) donne sortie de but, relate l'arbitre argentin à La Nacion. (...) Je lui dis : "Attends, attends." Car je vois que Giroud et Griezmann réclament une main. Je le signale aux arbitres vidéo, qui me disent : "Patientez, ne reprenez pas le jeu." Puis ils me lancent : "On te suggère de voir le ralenti." J'y vais, je vérifie et je donne penalty pour la France.» Selon le règlement, les joueurs n'ont pas le droit de réclamer le VAR. L'intervention de Giroud et Griezmann, qui a transformé le penalty, semble pourtant avoir été décisive.
equipe