Stefan Mitrovic rejoint le Racing

Le défenseur international serbe (14 sélections) Stefan Mitrovic s’est engagé pour une durée de 4 ans en faveur du Racing Club de Strasbourg Alsace.
Né le 22 mai 1990 à Belgrade, il entre au centre de formation du club local de Rad, puis poursuit son apprentissage chez le prestigieux voisin de l’Etoile Rouge, avant de revenir à Rad signer son premier contrat pro.
Athlétique (1,89 m, 84 kg), redoutable combattant, il acquiert une solide expérience au gré de ses clubs successifs : Petrzalka (Slovaquie), Zbrojovka Brno (Rép. Tchèque), Metalac Milanovac (Serbie), Courtrai (Belgique), Benfica (Portugal), Real Valladolid (Espagne), Freiburg (Allemagne) et La Gantoise (Belgique). Défenseur central très complet, efficace dans les duels dans la relance, il a disputé 7 matches de Ligue des Champions et 15 rencontres de Ligue Europa.
Aujourd’hui, il s’apprête à vivre une nouvelle expérience dans une Ligue 1 qu’il suit régulièrement : « Le niveau du Championnat de France est élevé et je suis très heureux de rejoindre le RC Strasbourg, qui est pour moi un Top club. Je souhaite pouvoir y apporter toute mon expérience. J’ai hâte de découvrir l’ambiance de la Meinau et j’ai un message pour les supporters : je voudrais leur dire que je vais tout donner pour ces couleurs et que je ne lâcherai jamais rien » !
SO

Mitrovic à un tournant
Après avoir fait le tour du championnat belge, le défenseur central serbe Stefan Mitrovic se réjouit d’avoir fait le choix strasbourgeois pour poursuivre sa carrière et envisager une prometteuse progression.
D’abord tordons le cou à une légende urbaine. Bien qu’il lui ressemble quelque peu physiquement, Stefan Mitrovic n’a aucun lien de parenté avec Aleksandar, l’avant-centre de l’équipe de Serbie aperçu lors de l’actuel Mondial et qui évolue à Newcastle.
Le défenseur du Racing a effectivement un frère. « Mais il est arbitre en D2 serbe, sourit la recrue en provenance de La Gantoise. Mitrovic, c’est un nom très répandu chez nous. »
D’ailleurs, la sélection éliminée au premier tour du tournoi russe par le Brésil et la Suisse aurait très bien pu en compter deux dans ses rangs. Mais une blessure au pied en a décidé autrement.
« La possibilité de franchir un palier »
« Jusqu’en novembre, j’avais pris part aux éliminatoires, cinq matches en tant que titulaire, cinq matches en tant que remplaçant, indique le brun ténébreux. J’ai contribué à ce que la Serbie revienne dans une grande compétition pour la première fois depuis dix ans et j’en suis fier. Je pouvais espérer participer à la Coupe du monde. Et puis il m’a fallu me faire opérer du pied. »
Il y aurait de quoi se taper la tête contre les murs, maudire ciel et terre et sombrer dans le blues. Cela a peut-être été le cas mais l’intéressé n’en laisse plus rien paraître.
« C’est la vie, lâche-t-il avec philosophie. Je ne suis pas au niveau des autres dans la préparation. Mais je rattraperai le wagon en une ou deux semaines. »
Une pointe de fatalisme est de mise alors qu’il passe son intersaison à recouvrer l’intégralité de ses moyens physiques. Celle-ci se double d’un brin d’optimisme, le joueur étant arrêté depuis la fin du mois de février.
Alors qu’un transfert à l’AS Saint-Etienne avait échoué juste avant en raison de son pépin physique, Stefan Mitrovic a répondu favorablement à la proposition strasbourgeoise.
Il avait le choix. Anderlecht avait pu lui faire la cour. « Mais j’ai joué dans la meilleure équipe du championnat de Belgique de ces dernières années, La Gantoise, qui avait été championne (et qui avait réussi à s’extirper de son groupe en Ligue des champions en terminant devant Valence et Lyon, notamment, avant d’échouer en 8e face à Wolfsbourg) , rappelle le garçon de 28 ans. Je crois que j’ai à peu près tout prouvé là-bas. En venant en France, j’aurai la possibilité de franchir un palier. »
Et l’homme aux 15 sélections en est un peu plus convaincu en appréciant les conditions de la préparation. « L’organisation est top alors que cette période est essentielle, c’est la base pour la suite, considère-t-il à propos de la virée au Touquet. Le stage permet de sentir le groupe en s’assurant une condition athlétique. Et en termes sportifs, j’ai regardé beaucoup le championnat de France, dans le top 3 européen d’après moi. Et j’éprouve de la fierté et du plaisir de me retrouver dans un club comme Strasbourg qui fait partie de son histoire. »
Et pour définitivement le faire basculer dans la galaxie alsacienne, un gros détail a eu son importance. « Je viens d’un pays où les supporters sont chauds et où il peut y avoir de l’ambiance dans les tribunes. Et il semble qu’à Strasbourg, l’atmosphère du stade, c’est quelque chose. Cela a été un point clef pour ma signature. » En la matière, au moins, il ne devrait pas être déçu.
dna

France Football dubitatif pour Stefan Mitrovic
Dans un dossier spécial concernant les défenseurs recrutés dans le championnat de France de Ligue 1, France Football n'a pas caché son interrogation sur le recrutement du nouveau défenseur du Racing Club de Strasbourg, Stefan Mitrovic.

Stéfan Mitrovic disait dans une interview : "Garder le zéro, c'est comme le sexe pour moi. Quand je peux garder le zéro, ça me donne une énorme satisfaction en tant que défenseur". Insuffisant pour convaincre les journalistes de France Football : "Lent quand il est pris dans son dos, le Serbe a quelques lacunes athlétiques et son physique pose question. L'AS Saint-Etienne l'avait d'ailleurs recalé à la visite médicale lors du mercato hivernal 2017. On s'interroge".
canalracing

Mitrovic (Racing): « Capables de tout »
De retour de suspension, Stefan Mitrovic retrouvera sa place au centre de la défense strasbourgeoise ce soir contre Bordeaux en demi-finale de la Coupe de la Ligue. Le capitaine serbe veut écrire une nouvelle page de l’histoire du Racing.
Pour Stefan Mitrovic, ce sera une première ce soir. Le défenseur international serbe de 28 ans n’a pas encore disputé de demi-finale en coupe depuis le début de sa carrière. Et il entend bien enchaîner avec une première finale dans deux mois…

« L’ambiance dans le groupe est magnifique »
 Prépare-t-on différemment une demi-finale de la Coupe de la Ligue et un match de championnat ?

– On prépare tous les matches de la même manière. Pour ma part, je suis très heureux de voir ma suspension (deux matches après son carton rouge reçu à Monaco) prendre fin. Je vais pouvoir aider mon équipe face à Bordeaux, une équipe très solide et costaude. Ce sera difficile de s’imposer une deuxième fois contre elle en quatre jours. Mais si tout le monde est à 100 % et concentré jusqu’au bout, nous sommes capables de tout.

– Vous êtes actuellement dans une excellente dynamique. Abordez-vous le rendez-vous de ce soir en pleine confiance ?

– Cela fait toujours plaisir de gagner comme ça (le Racing a battu Bordeaux samedi en championnat grâce à un but de Lala au bout du temps additionnel). Mais demain (ce soir), le match sera totalement différent.

Samedi, les deux équipes se sont un peu observées et ont géré leur effort en vue de la demi-finale qui sera le match de l’année pour les deux clubs.

– Néanmoins, le match de samedi vous a-t-il permis de tirer des enseignements en vue de cette demi-finale ?

– Demain (ce soir) , il sera temps d’écrire une nouvelle page d’histoire pour le Racing, pour nous, pour nos incroyables supporters et pour vous (les journalistes) aussi (sourire). Pour tout le monde.

– Quels sont les ingrédients essentiels pour réussir votre demi-finale ?

– On va tout faire pour gagner ce match et aller en finale. Ce sera très important de rester focus et de se donner à 100 %. L’expérience de notre groupe, au sein duquel l’ambiance est magnifique, sera également un facteur décisif en vue de la qualification.

– Il devrait également y avoir un surcroît d’adrénaline à gérer au coup d’envoi…

– Il y aura forcément plus de pression mais cette équipe est capable de la surmonter.

– Le match de samedi était fermé. En sera-t-il autrement ce soir ?

– Je pense que la rencontre sera totalement différente, qu’il y aura beaucoup plus d’intensité et de rythme dans le match.
dna

Stefan Mitrovic 4e meilleur joueur de la saison 18/19
Avec Stefan Mitrović, la défense du Racing a trouvé son patron. Homme de caractère, défenseur intraitable, l’arrière central strasbourgeois n’a cessé de monter en puissance. Titulaire à 34 reprises, « Mitro » a réalisé une première saison pleine avec son nouveau club. Il devance d’une centaine de votes Anthony Gonçalves.
Avec un total de 3537 minutes de jeu, toutes compétitions confondues, Stefan Mitrović a été le joueur de champ le plus utilisé durant la saison.
SO

dna a écrit:
Zoom sur… | Stefan Mitrovic Stefan Mitrovic, le patron a tourné
Suspendu pour le premier match de la saison contre le Maccabi Haïfa, le capitaine du Racing Stefan Mitrovic avait enchaîné les six suivants. Dimanche contre Rennes, le Serbe, que Thierry Laurey voulait faire souffler avant Francfort, n’est pas sorti du banc.
On ne sait si Stefan Mitrovic offrira la tournée du patron jeudi après le barrage retour de Ligue Europa à Francfort. Mais une chose est sûre : dimanche contre Rennes à la Meinau, le patron de la défense du Racing a tourné.

Pour cause de suspension, l’international serbe avait raté le premier match de la saison face au Maccabi Haïfa au 2e tour préliminaire aller (3-1), avant de disputer les six suivants dans leur intégralité. Rentré de vacances le 2 juillet après ses sélections début juin, le capitaine strasbourgeois avait souffert en Israël. Depuis, il a petit à petit repris son rôle de leader, par son expérience, son charisme, son influence sur le terrain et dans le vestiaire, mais aussi quelques solides prestations.

« J’ai été déçu de ne pas jouer, mais il n’y a pas de souci »

Dimanche contre Rennes (0-2), l’ex-défenseur de La Gantoise, auteur de son premier but en Bleu au 3e tour préliminaire aller à Plovdiv (1-0), a néanmoins passé son tour. Il est resté sur le banc, comme Ludovic Ajorque, alors qu’Adrien Thomasson, Dimitri Lienard et Kevin Zohi regardaient la rencontre des tribunes.

Le Serbe le reconnaît sans détour, mais sans aigreur : « J’ai été déçu de ne pas jouer, parce que j’aime ces matches contre les gros clubs. Le coach m’avait expliqué que c’était bon pour l’équipe. Il choisit celle qu’il juge la meilleure à l’instant T. Il n’y a pas de souci. À titre individuel, je me sens bien et je n’en ai pas besoin (Ndlr : de souffler). Mais c’est bien, quelquefois, de faire tourner. Nous sommes plus de 25 joueurs. Tout le monde a les qualités pour figurer dans l’équipe de départ. »

Si elle n’a pas été la plus concernée, l’arrière-garde n’a donc pas échappé à ce turnover. À tour de rôle, tous les défenseurs de métier ont ciré le banc ou les sièges des gradins. « Il est important que la composition de la défense soit assez constante, considère cependant son chef d’orchestre. Alex (Alexander Djiku, l’axial gauche arrivé cet été de Caen) est un très bon joueur, mais il n’a jamais évolué dans un système à trois centraux et a besoin de temps pour en assimiler les spécificités. Malgré tout, ce schéma fonctionne plutôt bien. Plus le temps va passer, mieux nous nous connaîtrons et plus notre niveau va s’élever. »

« Francfort reste favori »

L’entraîneur strasbourgeois peut en tout cas compter sur son “grognard”, qui n’a jamais que 29 ans, pour transmettre son vécu et sa soif de vaincre à ses coéquipiers. « Je suis toujours disponible s’ils ont besoin de conseils, en particulier pour faciliter notre compréhension derrière. Car je suis vraiment satisfait quand on n’encaisse pas de but. »

Une performance que les Bleus ont réalisée quatre fois sur huit jusqu’ici, notamment lors d’un barrage aller de Ligue Europa arraché au forceps jeudi dernier contre l’Eintracht (1-0). S’ils la renouvellent ce jeudi (20h30) au retour à Francfort, ils ouvriront grand les portes de la phase de poules.

“Mitro”, qui disputera à la Commerzbank-Arena son 21e match européen, prône une rigueur et un engagement de tous les instants pour forcer le passage. « Francfort reste favori. Son stade est vraiment très chaud et l’Eintracht est meilleur à la maison. Ça va être dur, mais si nous jouons intelligemment, nous sommes capables de faire quelque chose. Nous sommes confiants, mais il faudra afficher le même état d’esprit qu’à l’aller. Nous devons tous nous donner à plus de 100 %. C’est indispensable pour avoir une chance de sortir cette grande équipe, demi-finaliste l’an passé et dotée de grosses qualités individuelles. »

Si le Racing signe jeudi son plus bel exploit européen du XXIe siècle, le patron paiera sûrement sa tournée.

dna a écrit:
Capitaine cherche créativité, urgent !
De retour de suspension pour accumulation de cartons jaunes, Stefan Mitrovic devrait retrouver son brassard contre Nice samedi à la Meinau. Le capitaine fait le point sur un début de saison plombé par l’inefficacité à l’extérieur et par le manque de créativité du Racing dans le jeu.
Il était sorti des vestiaires du stade Gaston-Gérard avec la tête des mauvais jours, le regard noir de colère d’être la première équipe de Ligue 1 à s’incliner à Dijon cette saison. L’œil torve, Stefan Mitrovic ruminait, en plus de ce 1-0 de mauvais goût, un carton écopé assez sévèrement en fin de match. C’était déjà le troisième en sept titularisations et il privait de facto le Serbe du déplacement à Marseille quinze jours plus tard.

Frustré au moment de rejoindre la sélection serbe, qui affrontait le Paraguay le 10 octobre en amical puis la Lituanie quatre jours plus tard en qualifications à l’Euro 2020, Stefan Mitrovic a pu s’y aérer un peu l’esprit, lui qui avait hésité à honorer ces devoirs-là avec la patrie.

« J’avais parlé avec mon sélectionneur (Ljubisa Tumbakovic, NDLR) pour expliquer que je ne savais pas pourquoi il m’appelait en sélection si c’était pour ne pas jouer, comme contre le Luxembourg (en septembre, NDLR) , et que c’était important que je reste travailler avec mon équipe, dévoile Stefan Mitrovic. Il m’a assuré que j’allais avoir du temps de jeu, ce qui a été le cas contre le Paraguay. Je suis très content d’avoir joué mon quinzième match pour mon pays. Ça m’a fait du bien. »

De retour en Alsace, le défenseur international a retrouvé le quotidien pas folichon d’une équipe qui ne réussit toujours pas à marquer à l’extérieur et désormais rejetée à la dernière place après son revers dominical à Marseille (2-0). Un échec aux airs de déjà-vu qu’il a donc suivi de loin.

« Par rapport à la saison dernière, on a manqué d’ambition »

« C’est un peu tout le temps la même histoire à l’extérieur en ce moment, souffle le capitaine du Racing. À Marseille, j’ai trouvé qu’on était bien en position défensivement. Mais on n’a pas su se créer des occasions pour revenir dans ce match. Tout n’est pas mauvais dans ce qu’on fait à l’extérieur, mais on n’arrive pas à marquer. C’est le gros problème, mais ce n’est pas que celui des attaquants. Tu ne peux pas marquer si tu ne reçois pas les bons ballons. »

L’attaque strasbourgeoise est en berne sur la route et on l’oublierait presque, mais Stefan Mitrovic est le dernier joueur du Racing à avoir trouvé le chemin des filets adverses en match officiel (lire chiffre) hors de la Meinau.

C’était à Plovdiv lors du 3e tour préliminaire retour de Ligue Europa, et c’est d’ailleurs la seule et unique réalisation du Serbe sous le maillot bleu. Ce n’est pas que ce qu’on demande en premier à un défenseur central, et qu’il soit le dernier buteur à l’extérieur est révélateur des lacunes offensives actuelles des hommes de Thierry Laurey.

C’est à se demander quels maux ont frappé les Racingmen durant l’intersaison pour en perdre à ce point leur efficacité. En pointe, les attaquants sont les mêmes, mais la flamme semble éteinte.

L’excuse du contrecoup de la campagne européenne ne sera pas éternelle et le Racing ne peut pas se reposer sur les lauriers glanés en soulevant une Coupe de la Ligue qui intéresse tant le football professionnel français qu’elle va être rangée au placard en fin de saison.

Les Strasbourgeois doivent maintenant dépasser cela s’ils ne veulent pas vivre une saison galère.

« Je pense que par rapport à la saison dernière, tout le monde a manqué d’ambition, les dirigeants, le staff et les joueurs, lâche Stefan Mitrovic. Il nous manque de la grinta et aussi de la créativité. Honnêtement, je pense qu’il a manqué dans le recrutement un profil avec plus de créativité, capable de finir les actions, d’être plus décisif. Si je dois dire quelque chose à mon président, c’est d’aller chercher au prochain mercato un joueur de ce style-là. »
« Mon niveau, je sais qu’il n’est pas constant en ce moment »

En attendant de soumettre ses doléances à Marc Keller, le défenseur serbe n’est pas du genre à fuir ses propres responsabilités. Si le Racing « n’encaisse pas beaucoup de buts, mais tout de même un peu trop », Stefan Mitrovic n’est pas exempt de tout reproche. On se souvient de sa boulette contre Monaco à la Meinau lors de la 4e journée ou du supplice nigérian subi à Lille sous les assauts de Victor Osimhen fin septembre.

« Je suis le premier à faire ma critique et mon niveau, je sais qu’il n’est pas constant en ce moment, ne cache pas Stefan Mitrovic. Je travaille dur tous les jours, pas plus mais pas moins que l’an dernier, pour être à mon meilleur niveau. Pour pouvoir aider l’équipe, tout le monde doit être à cent pour cent. »

Conscient que le public commence à s’inquiéter, voire s’agacer, du manque d’efficacité de l’équipe, le Serbe ne peut imaginer qu’on puisse douter de l’implication des joueurs.

« Les regards sur nos performances sont durs parce qu’on ne gagne pas assez, c’est normal. Mais les gens ne sont pas dans la tête d’un joueur professionnel. On fait tout pour gagner. On vit pour certains à plus de mille kilomètres de nos familles, ce n’est pas pour jouer des matches sans vouloir gagner, assure le natif de Belgrade. Ça ne marche pas bien pour l’équipe mais ce n’est pas encore catastrophique et il ne faut pas se noircir les idées avec ça. »

Lanterne rouge à trois points de la 12e place, le Racing n’est en effet pas décroché. Mais à ne pas gagner sur la route, il est dans l’obligation de s’imposer chez lui. « C’est important pour nous et pour nos supporters qui sont les meilleurs du championnat. »

La clé, qu’il faudra bien réussir à exporter, Stefan Mitrovic ne la voit que dans l’envie de créer du jeu. « L’état d’esprit, on l’a. On a beaucoup de qualité dans notre groupe et si on retrouve de la créativité en étant concentré, les résultats viendront. »

Pour ne pas voir fleurir les petites annonces “capitaine cherche créativité, urgent !” ces prochains temps autour de la Meinau, la parole de Stefan Mitrovic va devoir être entendue.

Déjà ménagé la veille (notre édition de mercredi) , Lamine Koné, le vice-capitaine du Racing qui avait hérité du brassard à Marseille, ne s’est pas entraîné ce mercredi.

L'équipe a lâché l'entraîneur, elle fait n'importe quoi.

Lacuesta a écrit:

L'équipe a lâché l'entraîneur, elle fait n'importe quoi.

Effectivement, ou bien il y a un problème entre joueurs où certains sont contre TL.

butfootball a écrit:
Mitrovic, l’erreur de trop ?
Remplacé lors de la victoire du RC Strasbourg contre Nîmes (4-1), Stefan Mitrovic, en difficulté depuis le début de la saison, pourrait voir son statut menacé.

Samedi dernier, le RC Strasbourg a réalisé sa meilleure prestation de ce début de saison en s’imposant largement contre Nîmes. Une rencontre où son capitaine Stefan Mitrovic, sous la menace d’une expulsion, a été remplacé à l’entame du dernier quart d’heure. Le Serbe avait été moyen, comme souvent depuis cet été.

Et d’après le site 20 Minutes, un geste d’humeur pourrait lui coûter cher. En effet, « Mitrovic n’a pas serré la main de son entraîneur et a bien fait comprendre à Thierry Laurey qu’il était furieux. Le tout sous les sifflets de la Meinau, qui s’était déjà agacée des erreurs du Serbe pendant la partie », note le média.
Lequel estime que Mitrovic, fautif sur plusieurs buts encaissés cette saison, pourrait se voir retirer son brassard. Et perde sa place de titulaire.

Lui il va être dur à revendre, en plus l'article est gentil, "moyen depuis cet été" euh depuis l'été 2018 je dirais. A côté Seka, Bakary Koné, Mangane ou Saad ont le niveau mondial.
Quand je pense que Martinez était remplaçant. N'importe quoi.
Il y a quand même de sacrés couacs niveau recrutement. Avec Carole, Corgnet, Kamara etc etc...

Lacuesta, vendre Mitrovic, à qui ? si tu veux que quelqu'un le prenne il faut mettre encore un chèque ,St Etienne qui était sur les rangs n'en a pas voulu, et je crois qu'il avait raison.

Le recrutement au club a toujours été problématique, là sa valeur est de zéro, à peine remplaçant dans le très faible championnat de France.

Stefan Mitrovic épinglé par un ancien du Racing
Remplacé lors de la victoire du RC Strasbourg contre Nîmes (4-1), Stefan Mitrovic, en difficulté depuis le début de la saison, n’a plus sa place au Racing d’après Teddy Bertin.
Samedi dernier, le RC Strasbourg a réalisé sa meilleure prestation de ce début de saison en s’imposant largement contre Nîmes. Une rencontre où son capitaine Stefan Mitrovic, sous la menace d’une expulsion, remplacé à l’entame du dernier quart d’heure, a été sifflé par le public de la Meineau.
Dans 20 Minutes, Teddy Bertin, l’ancien défenseur du Racing et du Havre, se positionne clairement pour une réorganisation tactique et le passage à une défense à quatre avec une charnière Djiku-Koné.
« La charnière centrale la plus complémentaire, c’est Koné-Djiku », estime-t-il. « On les sent complices. Dès que l’un sort, l’autre prend la couverture. Je vais même plus loin : Koné me semble indispensable. Il est solide, rapide et c’est un super mec. Je le connais bien, j’ai joué avec lui à Châteauroux. »
Et à Bertin d’ajouter : « Il n’y a pas de titulaire indiscutable dans un groupe, sinon il ne fonctionne pas. Et puis je peux en parler : on m’a aussi retiré le brassard quand j’étais au Racing… »
butfootball

dna a écrit:
Stefan Mitrovic : «On a honte»
Comme ses moussaillons noyés dans la rade de Brest, le capitaine Stefan Mitrovic n’a pas échappé au chavirage du navire bleu mardi (5-0). Mais il est venu en zone d’interviews assumer et appeler à refaire surface samedi (20h) à la Meinau contre Toulouse.


Chez les Strasbourgeois passés mardi dans la zone mixte du stade Francis-le-Blé, ce ‘’sanctuaire’’ réservé aux interviews d’après-match, on a retrouvé les mêmes éléments de langage, parfois au mot près, comme dans les propos du gardien belge Matz Sels et du capitaine serbe Stefan Mitrovic.

« On a perdu trois points, mais pas tout le championnat », ont déclaré en chœur, mais à quelques minutes d’intervalle, deux des hommes de base de Thierry Laurey. Comme si cette forme d’antidote à la dépression ambiante leur avait été savamment administrée - et à haute dose - juste avant dans l’intimité des vestiaires.

Sixième défaites en huit rencontres à l’extérieur

Abrités derrière le paravent de lendemains plus chantants, les Bleus n’ont cependant pas cherché à fuir leurs responsabilités après la déculottée reçue en rade de Brest où leur voyage, le huitième de la saison, le sixième à fond de cale, a viré au naufrage et au cauchemar.

Si l’on excepte l’occasion en or de Nuno Da Costa à la 40e et les deux opportunités que le Capverdien a vendangées sitôt le repos, les marins d’eau douce alsaciens ont écopé plus souvent qu’à leur tour et fini par prendre l’eau, submergés par les vagues finistériennes. Lorsque le score est devenu plus lourd, chaque accélération des hommes d’Olivier Dall’Oglio a donné la désagréable impression aux supporters strasbourgeois que la menace d’un nouveau but planait.

Les cinq que les ‘’pécheurs’’ bas-rhinois ont rapportés dans leur bourriche, aussi pleine que leurs valises, leur sont restés en travers de la gorge, notamment celle de Stefan Mitrovic, le teint un peu jauni par ce menu avarié à l’heure d’expliquer l’indigestion du soir. « C’est dur à expliquer, dur à digérer aussi », cherchait vainement le défenseur central à chaud.

« Jouer comme on a joué à Brest, c’est une honte, une catastrophe. Mais on ne peut pas baisser la tête maintenant […]. On va disputer un match très important pour l’avenir samedi ( 20h à la Meinau ) contre Toulouse. On a besoin de se reconcentrer dans les têtes pour ce rendez-vous. Il sera très important de prendre des points. Le match d’aujourd’hui ( mardi ) est maintenant derrière nous. »

Après les deux prolifiques victoires contre Nîmes (4-1) et à Amiens (4-0), puis l’honorable défaite face à Lyon samedi à la Meinau (1-2), le RCSA a donc plongé dans un océan d’approximations à Brest. Il n’est jamais parvenu à s’extraire du creux de la vague.

« Comme je l’ai dit, on a honte de la façon dont nous avons perdu », répète ‘’Mitro’’ en boucle, « On ne peut pas dire plus, sauf que je suis désolé pour les supporters qui avaient fait le déplacement, mais aussi pour tous ceux qui aiment le Racing. Ils n’ont pas mérité ça. »

Il a encore combien d'années de contrat lui ?
Et il y a encore Koné, moins bon qu'un jeune inexpérimenté comme Simakan. Mais que de boulets !
Et en plus au vu de ce que j'ai déjà pu glaner en 2 minutes sur l'ordi comme infos, le président et l'entraîneur ont délibérément cherché à les garder.
Bon pas lui il est invendable. Remplaçant avec la Serbie, c'est tout dire.
Mais il y avait des offres pour Carole, Da Costa et Lala.
C'est du sabotage.

Je ne suis pas sûr, mais je crois que son contrat dure encore deux ans.

dna a écrit:
Stefan Mitrovic, capitaine du Racing : « Important d’être ambitieux »
Le capitaine serbe Stefan Mitrovic a relevé la tête après un passage à vide. Il espère que le Racing, qui en a fait de même après un début de saison compliqué, saura bien finir l’année contre les Verts et boucler 2019-2020 dans le Top 10.


Stefan Mitrovic, à peine rentré de Nantes, vous vous attaquez à Saint-Etienne. Avec la possibilité d’intégrer le Top 10 à la trêve…

Le match va être très difficile. Saint-Étienne est l’une des meilleures équipes du championnat, on le sait. Mais après notre défaite très rude à Brest (5-0) , nous avons eu une vraie réaction d’hommes. Nous restons sur trois victoires. J’espère que nous clôturerons la première partie de saison avec un bon résultat.

« Être sur le banc contre Toulouse était mérité »

Vous disiez mercredi à Nantes que la claque reçue à Brest avait réveillé tout le monde…

De temps en temps, ça fait du bien de prendre un coup comme ça. Depuis, on a retrouvé un bon niveau. On a fait un très bon match à Bordeaux (1-0 dimanche) , contre Toulouse aussi (4-2 le 7 décembre) , puis en Coupe de la Ligue à Nantes (qualification 1-0).

L’équipe n’a pas encaissé de but depuis deux matches. Est-ce une vraie satisfaction ?

Ça fait du bien aux défenseurs, mais aussi à l’équipe. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas réussi ça (depuis les succès 1-0 en Ligue Europa contre Plovdiv et Francfort, entrecoupés du nul vierge à Reims en août). Individuellement, c’est très important pour moi aussi parce que j’ai traversé une période compliquée.

Votre passage sur le banc contre Toulouse vous a-t-il fait du bien ?

Oui. Être remplaçant était mérité parce que je n’étais pas à mon niveau. J’en ai parlé avec le coach qui m’a demandé une réaction et j’ai montré contre Bordeaux et à Nantes mes qualités et une petite amélioration dans mon jeu. J’espère continuer.

Comment expliquez-vous votre mauvais passage ?

Ceux qui font du sport ou jouent au foot connaissent ces difficultés. C’est juste arrivé comme ça. Je ne saurais l’expliquer, mais je suis honnête avec moi : je sais que je n’étais pas à mon niveau. Je travaille dur pour le retrouver.

La concurrence en défense centrale, avec l’éclosion de Mohamed Simakan, constitue-t-elle une difficulté de plus pour vous ?

Non. La concurrence, c’est toujours bien. Ça exige de la concentration et d’être toujours au top. Je suis vraiment heureux pour Simakan. Il a un gros potentiel et j’espère qu’il jouera dans sa carrière à un niveau plus élevé que Strasbourg. Lamine (Koné) et Alexander (Djiku) sont aussi vraiment costauds.

Après un bon passage avec l’arrivée de Claude Puel début octobre, Saint-Étienne est davantage à la peine. Quel regard portez-vous sur votre adversaire du jour ?

Depuis l’arrivée du nouveau coach, cette équipe avait pris très peu de buts. Mais elle n’a pas été efficace sur les deux derniers matches de championnat. Elle reste néanmoins capable de marquer contre tout le monde.

Que souhaitez-vous pour le Racing en 2020 ?

J’espère qu’on finira dans le Top 10. C’est possible avec les qualités de l’effectif. Et pourquoi ne pas faire un bon parcours dans l’une des Coupes comme l’année dernière ? Le club se doit d’être tout le temps ambitieux pour ses supporters qui sont à mes yeux les meilleurs de France.

Punaise encore deux ans...

Lacuesta a écrit:

Punaise encore deux ans...

Bin oui .

Mitrovic, mauvaise pioche !

Marius a écrit:

Mitrovic, mauvaise pioche !

Si c'est une mauvaise pioche, je ne sais pas trop, mais avec lui il faut s'attendre à chaque match qu'il fasse une connerie .

Le club devrait se lancer dans la formation proche donc la région Alsace plus départements limitrophes (Caci, Liénard, N'Dour sont dans ce cas.). Le recrutement est trop aléatoire car apparemment un niveau technique minimal n'est pas demandé pour signer. Et les problèmes surviennent alors vite car les joueurs concernés doivent compenser avec leur physique, d'où blessures récurrentes. Mitrovic est dans ce cas mais rarement blessé ici, a du mal à courir aussi, à mon avis il n'a jamais récupéré de son opération de la cheville qui l'avait empêché de signer à sainté. Il y avait été recalé à la visite médicale mais l'aurait réussie ici ?! En tout cas il est inquiétant à chaque match.
Ceci dit j'avais retrouvé des extraits de ses matches d'avant, ce n'était déjà pas génial.
Il est au même niveau que Bakary Koné, Mangane ou Seka pour moi, et loin de Martinez et Djiku ou Simakan, même Koné pourtant loin d'être génial (voir sa grosse faute en première mi-temps) est beaucoup plus rassurant, c'est dire. Donc je n'ai jamais compris les transferts et salaires pour ces deux joueurs alors qu'on laisse partir Martinez titulaire à Nîmes gratuitement (déjà pareil avec Bahoken, une spécialité du club ?). J'en ai fini, place à la suite.
La cellule de recrutement donc semble avoir un problème mais pas le centre de formation, l'un des meilleurs de France à mon avis. Or il faut s'appuyer sur ce qui fonctionne.

Marco 69/73 a écrit:

Marius a écrit:

Mitrovic, mauvaise pioche !

Si c'est une mauvaise pioche, je ne sais pas trop, mais avec lui il faut s'attendre à chaque match qu'il fasse une connerie .

A Brest, c'était trois.

dna a écrit:
zoom sur le capitaine strasbourgeois “Mitro” n’en fait pas trop
À la peine cet automne au point de tâter le banc contre Toulouse, le capitaine serbe du Racing Stefan Mitrovic sort de deux sobres et solides prestations en championnat à Monaco et contre Lille. Il a épuré son jeu de tout risque superflu.
Il l’avait admis avant la venue de Saint-Étienne le 21 décembre à la Meinau (2-1). « Être remplaçant contre Toulouse (deux semaines plus tôt) était mérité parce que je n’étais pas à mon niveau. Le coach m’a demandé une réaction et j’ai montré contre Bordeaux et à Nantes mes qualités et une petite amélioration dans mon jeu. J’espère continuer. »

Depuis, Stefan Mitrovic a poursuivi sur sa lancée. À Monaco le 25 janvier (victoire 3-1, avec son premier but en Ligue 1) et contre Lille samedi (revers 1-2), il a notamment fourni deux prestations tout en sobriété, simplifié son jeu et pris moins de risques dans la relance, un secteur où il s’était mis tout seul en difficulté dans un passé pas si lointain.

À l’approche de la trentaine – le 22 mai –, le Serbe donne même l’impression d’avoir retrouvé ses jambes de 20 ans. Lui qui avait parfois un temps de retard dans ses interventions lors d’un automne en pente raide a livré samedi quelques duels épiques qui ont tourné à son avantage.

Souvent pointé du doigt par les supporters pour son manque de vitesse, il a, entre autres, filé le train dans des sprints échevelés à un Victor Osimhen qu’il a gêné dans son centre à la 9e et un Jonathan Bamba qu’il a su isoler sur son aile gauche à la 25e.
« Je me sens beaucoup mieux »

Avant de quitter la Meinau, il a accepté d’évoquer son cas personnel, non sans avoir, au préalable, exprimé sa frustration et celle de son équipe. « Je me sens beaucoup mieux. Je donne tout à l’entraînement pour retrouver mon niveau. Je travaille aussi beaucoup individuellement. Ces derniers matches, ça marche bien. En ce moment, les terrains ne sont pas faciles. Alors, il faut éviter les risques inutiles. Mon expérience me dit de faire simple. C’est la meilleure façon de jouer pour l’instant. »

Contre Lille, il a tout de même dû se coltiner un sacré client, Victor Osimhen, à qui le dernier mot n’est revenu que sur penalty. Le Nigérian a inscrit son onzième but en élite et offert aux Nordistes une victoire régénératrice : « C’est un mec dur à marquer, aussi costaud que rapide. Même si c’est difficile, il est indispensable de le maintenir hors des 16 mètres, car il y est vraiment efficace. C’est un très bon joueur. S’il continue, il rejoindra le top niveau et un très grand club. Il a les qualités pour : vitesse, efficacité, solidité, science du déplacement. »
Mais plutôt que sur son tête-à-tête avec le colosse et molosse des Dogues, “Mitro” préfère s’attarder sur l’incapacité récurrente du Racing à se hisser vers les cimes. « C’est incroyable. À chaque fois que nous avons l’occasion de nous rapprocher des grosses équipes, il nous manque toujours un petit quelque chose. C’est dommage parce qu’à l’extérieur, les Lillois n’étaient pas très bien (5 points lors de leurs 10 voyages précédents). On ne les sentait pas en confiance. Ils étaient un peu nerveux en première mi-temps. Mais on n’a pas su être assez costauds. C’était pourtant un match à gagner. Je suis vraiment déçu pour l’équipe. »
« Tout reste possible »

Dans son esprit, la contrariété collective passe donc bien avant l’honorable copie individuelle qu’il a rendue. « Dans les vestiaires, nous étions frustrés. Avec 33 points, nous aurions été cinquièmes. Ç’aurait été parfait avant de nous rendre à Toulouse, puis de recevoir Reims. Nous aurions pu nous installer durablement en haut. Mercredi, il faudra aller chercher des points à Toulouse. Tout reste possible. On ne peut pas baisser la tête. »

D’autant que la relever chez la lanterne rouge toulousaine éclairerait de nouveau le chemin des Bleus vers les hauteurs qu’ils lorgnent toujours.

dna a écrit:
Zoom sur Stefan Mitrovic, un capitaine sur le pont Avec lui, c’est “Mitro”, boulot, boulot !
Après son match raté à Lorient le 23 août où une partie de la défaite lui était imputable (3-1), le capitaine du Racing Stefan Mitrovic a redoublé d’efforts jusqu’à devenir le héros de la première victoire de la saison, dimanche à la Meinau contre Dijon (1-0).
Stefan Mitrovic n’est pas du genre à se défiler. Le capitaine du Racing assume toujours ses responsabilités, dans les bons moments, ce qui n’a rien de bien courageux, il faut l’admettre, comme dans les mauvais, ce qui l’est nettement plus. Il y a dix jours à Saint-Étienne, le Serbe avait été désigné par le club pour essuyer en salle de presse le feu nourri des questions après le troisième revers des Bleus en trois journées (2-0).

Ce dimanche, c’est en héros du premier succès de la saison que le défenseur central s’est de nouveau présenté devant les médias à la Meinau. D’un coup de tête à la 80e , il a libéré un Racing qui avait déjà buté à deux reprises sur les montants d’Alfred Gomis et allait ensuite s’y fracasser une troisième fois.
Le club strasbourgeois – 18e de Ligue 1, à égalité avec le 16e , Lorient, son tombeur de la 1re journée – ne pavoise pas. Mais il peut pousser un ouf de soulagement, comme il l’a fait à chaud dimanche dans le vestiaire.
« Je sors plus costaud des épreuves »

« Après la victoire, on a respiré un bon coup parce qu’on avait vraiment senti la pression avant la rencontre. Ce succès fait du bien à tout le monde, souffle son capitaine qui, en inscrivant son 3e but en Bleu, a chassé l’angoisse de ses coéquipiers. On était bien, on a bien joué et fait un gros match. On a tout donné pour gagner […]. J’espère quand même que nous serons plus efficaces lors des prochaines rencontres. »


À son image, le Racing a su faire fi de son « mauvais début de saison », celui que pointait du doigt Adrien Thomasson vendredi. À Lorient, “Mitro” avait explosé en plein vol. Depuis, il s’est évertué à recoller les morceaux.

« Je suis toujours honnête et je suis conscient que je n’étais pas à mon niveau. Les gens sont durs avec moi, mais ils ne savent pas que je sors plus costaud des épreuves que je traverse. Ç’a toujours été et ce sera toujours comme ça. »

Plutôt que de baisser la tête, il a fait le dos rond et s’est remis au boulot, même s’il serait inique de lui reprocher le début d’un commencement de relâchement, lui qui, au club et dans le vestiaire, passe pour un pro irréprochable, proche du stakhanovisme.

« On a toujours répondu présent contre les gros à la Meinau »

Même quand tout tangue autour de lui, rien ne le fait dévier de sa route. « Tout joueur affronte des périodes difficiles dans une saison. Pour moi, c’était à Lorient. Mais je suis toujours prêt à me donner à 100 % et redoubler d’efforts pour revenir. Quand le coach m’a sorti au deuxième match (il est resté sur le banc contre Nice le 30 août, 0-2) , je n’ai rien dit. J’ai juste pensé qu’il fallait que je travaille plus dur et que ça paierait ensuite. Le travail paie toujours. »

Dans une Meinau à 80 % vide, pas tout à fait atone, mais dont le souffle porteur n’est, en ces temps de coronavirus, pas aussi puissant que d’habitude, il a ainsi fait frémir le public sur sa détente verticale de la 80e.

« Avoir 25 000 ou 5 000 personnes derrière toi, ce n’est pas pareil du tout. J’espère que la situation avec le virus va bientôt se normaliser et que la Meinau pourra de nouveau être remplie. C’est important, car c’est un vrai plus quand physiquement, nous sommes dans le dur. »

Avec le rebond de l’épidémie, les Bleus vont, à l’évidence, devoir s’habituer à cette ambiance feutrée. À Monaco dimanche, ils ne seront pas dépaysés. Nettement moins en tout cas que lors de leurs deux échéances suivantes dans cette Meinau masquée, presque bâillonnée, face à Lille le 4 octobre et Lyon le 18. « Oui, mais je crois que ça va être plus facile de jouer contre les gros que contre Dijon qui a beaucoup défendu, espère un Mitrovic confiant. On a toujours répondu présent contre les grosses équipes à la Meinau. Je pense que ce sera encore le cas. »

Son but efface un match moyen sans plus, mauvaise passe en retrait vers Kamara, que tous savent pourtant peu sûr. Malheureusement il est actuellement un peu meilleur que Koné.
Donc énorme problème en DC en vue si Simakan part d'ici octobre.

Justement Lacuesta le dna lui ont donné un 7, moi je lui aurais donné un 4 vu la connerie qu'il a faite.

dna a écrit:
Stefan Mitrovic, capitaine du Racing : « Le moment de jouer avec le cœur »
Le capitaine serbe Stefan Mitrovic n’a toujours pas compris pourquoi le Racing a raté son entame de match dimanche à Reims (revers 2-1). Il invite les Bleus à retrouver le sens du combat qui a fait leur force depuis son arrivée en 2018.
Stefan Mitrovic, un gros match vous attend face à Marseille…

Un grand match, oui. Dans notre situation, il est important de prendre des points. Marseille a joué à Porto mardi (défaite 3-0), mais pour les grands joueurs, ce n’est pas un problème de jouer tous les trois jours. Au Portugal, les Marseillais n’étaient pas très bien, mais ça reste une grande équipe.

Récolter des points contre un candidat au podium est-il une obligation ?

Bien sûr. L’an dernier, alors que nous n’étions déjà pas bien, nous comptions quand même 9 points après 10 journées (le Racing était lanterne rouge au soir d’une défaite 2-0 au stade Vélodrome). Cette année, si nous ne gagnons pas, nous serons dans une situation encore pire. Sortir de cette position (19e ) passe par une victoire face à l’OM.
« Je n’ai pas réussi à réveiller l’équipe »

Comment expliquez-vous votre apathie des 25 premières minutes à Reims ?

C’est incroyable, cette façon dont nous avons joué là-bas en première mi-temps. J’ai l’impression que nous n’étions même pas sur le terrain. Mardi, on a regardé le match ensemble. Ce qui s’est dit reste entre nous, mais nous nous sommes dit certaines vérités.

C’est le moment de jouer avec le cœur et un bon état d’esprit, comme depuis que je suis arrivé à Strasbourg.

Êtes-vous fâché, déçu ?

Déçu, oui. En première mi-temps, j’ai essayé de réveiller l’équipe, mais je n’ai pas réussi. C’est pourtant le rôle d’un capitaine d’être un leader. Il reste 29 journées et beaucoup de points en jeu (87). Mais franchement, si nous n’en prenons pas contre Marseille, nous serons dans une situation vraiment compliquée.

L’ambiance dans le vestiaire s’en ressent-elle ?

Non. Elle est bonne. Nous sommes de grands garçons, conscients de la situation, mais nous restons positifs. On essaie de s’encourager.

L’absence de Thierry Laurey à Reims a-t-elle eu un impact ?

Non. Le coach est important et impacte toujours le groupe. Il a manqué sur certains aspects de la préparation. Mais franchement, Jean-Marc (Kuentz) a, avec “Seb” (Sébastien Roi, l’autre adjoint) et “Steph” (Stéphane Cassard, l’entraîneur des gardiens) , fait un gros travail. Il a très bien préparé le match et nous étions prêts. C’est un bon mec, vraiment honnête, un grand pro. Il a dit ses vérités à tout le monde. J’ai beaucoup de respect pour lui.

« Combattre jusqu’à la fin »

Votre objectif n°1 face à l’OM sera-t-il de vous muer en combattants pendant 90 minutes ?

C’est ça. Il faudra combattre jusqu’à la fin, un peu comme en deuxième mi-temps contre Lyon. Nous avons certes perdu (2-3) , mais nous avons tout donné, nous n’avons rien lâché. À la fin, nous n’avions pas de regrets. C’est la façon dont nous devons jouer.

En êtes-vous capables cette saison ?

Oui. Nous l’avons déjà montré. J’ai confiance en mes coéquipiers et mon équipe. Depuis que je suis là, nous répondons toujours présent contre les grosses équipes. Si nous sommes concentrés et nous donnons à 100 %, nous pouvons battre tout le monde. J’espère que l’histoire se répétera ce vendredi parce que nous en avons besoin.

equipe a écrit:
Stefan Mitrovic (Strasbourg) a des touches exotiques
Déjà approché par un club chinois l'hiver dernier, le défenseur serbe de Strasbourg Stefan Mitrovic a encore des touches exotiques cet hiver.
Alors qu'il a perdu sa place de titulaire ces dernières semaines, derrière la charnière Djiku-Simakan, Stefan Mitrovic peut-il quitter Strasbourg cet hiver ? Le capitaine du Racing, âgé de 30 ans, avait déjà reçu une offre de la part d'une formation chinoise l'hiver dernier, et a encore des touches dans des destinations exotiques, alors que son contrat au Racing court jusqu'en 2022. Al Ahli Jeddah (Arabie saoudite), entraîné par son compatriote Vladan Milojevic, serait notamment intéressé par le défenseur international serbe (21 sélections). RMC parle aussi de contacts en Turquie.