Alexander Djiku rejoint le Racing

Alexander Djiku. 24 ans, né le 9 août 1994 à Montpellier. 1, 82 m, 81 kg. Poste : défenseur. 104 matches de Ligue 1 et 2 buts avec Bastia et le SM Caen. Voici pour la carte de visite. Il faut désormais ajouter : joueur du RC Strasbourg Alsace depuis ce vendredi 5 juillet 2019.
Le Racing sera donc la troisième étape de la jeune carrière professionnelle d’Alexander Djiku, ou « Alex » ou « Djik » pour faire plus court. Un papa ghanéen, une maman française, un frère, Jenhis, tout juste plus vieux d’un an et qui accompagne le frangin pour son atterrissage en Alsace. Strasbourg comme un endroit important d’une carrière qui a débuté au FC Castelnau-Le-Crès avant de passer par les U17 de l’AS Perpignan-Méditerranée. C’est là que Ghislain Printant, alors entraîneur du SC Bastia, le repère.
Alex se rapproche du grand monde. Il signe son premier contrat pro. Le dépôt de bilan du club corse le pousse vers d’autres horizons. Ce sera le Stade Malherbe Caen. Où il s’impose très vite, héritant même du brassard de capitaine. À l’aube de la saison 2018/2019, le joueur est convoité du côté de l’Espagne : « Le FC Séville a même mis 10 millions d’euros sur la table. Mais avec les dirigeants de Caen, nous nous sommes entendus pour une prolongation de contrat ».
Mais, on le sait maintenant, la fortune sportive ne sera pas au rendez-vous. La Ligue 2 est, raconte-t-il, « au bout d’une saison compliquée avec un bon début de saison puis une équipe qui a perdu confiance ». Reste le souvenir, malgré tout, d’une belle aventure humaine.

« Un projet enthousiasmant »

Déjà pisté par l’OM et l’OL l’été dernier, Alexander est à nouveau la cible des convoitises. En France et, surtout en Espagne (Celta Vigo, Séville, Getafe), on veut attirer ce garçon qui ne cache d’ailleurs pas son attirance pour ce football ibérique dont il aime « le style. Un endroit où je crois que je saurais bien m’adapter ».
C’est pourtant vers Strasbourg qu’il vient de bifurquer et on devine que ce n’est pas pour la clémence des hivers, ce qui le fait sourire : « Non, ce n’est pas la raison. J’ai vraiment bien entendu toutes les personnes, le coach notamment, avec lesquelles j’ai discutées avant de me décider. J’avais l’ambition de progresser dans ma carrière et le Racing m’en donne l’occasion. Le projet du club est enthousiasmant. C’est une belle équipe avec des joueurs de haut-niveau. La possibilité d’une aventure européenne avec le Racing est aussi un facteur excitant. Je pense encore bien progresser avec des garçons comme Mitrović ou Koné dans ma zone de jeu ».
Avec des hommes de caractère, « Djik » espère laisser parler le sien. Il évoque bien sûr l’ambiance de la Meinau dans laquelle il se réjouit de se fondre. Il fait un tour dans les vestiaires et croise Nuno Da Costa. Un peu moins durement qu’en 2017 lorsque les deux hommes s’étaient heurtés tête contre tête. A l’époque, Alexander Djiku était rentré à Caen avec un œil au beurre noir. Là, il nous revient avec les yeux qui brillent.
SO

Alexander Djiku : Le joueur le plus cher de l'histoire du club strasbourgeois ?
Le transfert le plus cher de l'histoire du Racing Club de Strasbourg jusqu'à ce jour, était détenu par l'ancien gardien paraguayen, Chilavert ! En effet, en 2000, les dirigeants strasbourgeois avaient déboursé pas moins de 5,3 millions d'euros pour faire venir l'une des stars de la Coupe du Monde 1998. C'est désormais de l'histoire ancienne. L'arrivée officielle d'Alexander Djiku ce vendredi dans la capitale européenne, semblerait être le plus gros transfert strasbourgeois dans le sens des arrivées. Selon de nombreuses sources, le montant du transfert serait évalué à environ 6 millions d'euros (sec, aucun bonus à la clé) selon différents médias. Pour d'autres, ce transfert avoisinerait plutôt les 4,5 millions d'euros. Si le montant du chèque est bel et bien de 6 millions d'euros, ce serait donc le plus gros chèque jamais signé par des dirigeants dans le club alsacien.
directracing

butfootball a écrit:
RC Strasbourg : Europe, résultats… Djiku fait le point avant de défier le PSG
Alexander Djiku, le défenseur du RC Strasbourg, vit des premiers pas intéressants sous le maillot alsacien. Mais son club traverse une passe compliquée.

Avec trois nuls et surtout aucune victoire pour le moment, le RC Strasbourg a souffert pour son entame en Ligue 1. Mais le club alsacien peut au moins compter sur les bons débuts du défenseur Alexander Djiku recruté à Caen cet été.

Dans une interview accordée à Direct Racing, Djiku est revenu sur le début de saison des siens, estimant qu’il ne faut pas tomber dans le catastrophisme. « Nous savions que la Coupe d’Europe allait nous handicaper sur la fraîcheur physique. Cependant, il ne faut pas trop s’inquiéter car le championnat est long et chacun a sa période. Bien évidemment on ne va pas se cacher derrière le parcours européen, surtout qu’on a prouvé qu’on avait des ressources mentales pour chercher des résultats. Il faut continuer dans ce sens tout en étant plus efficaces dans les zones de vérité. Être plus constants et productifs sur l’ensemble des rencontres », a confié le défenseur alsacien.

Un réveil qui passe toutefois par une étape compliquée ce samedi, un déplacement sur la pelouse du Parc des Princes. Mais Djiku garde un état d’esprit combatif. « Honnêtement, même si de l’extérieur certaines équipes peuvent vous paraître plus « abordables », seul le résultat fait office de juge de paix. Il n’y a jamais de bon moment pour affronter le PSG. Donc que ce soit maintenant ou plus tard, cela ne change rien pour nous », a conclu Djiku.

dna a écrit:
ZooM | Un défenseur strasbourgeois frustré Djiku a vu des « fantômes »
Alexander Djiku a vécu une soirée paradoxale, mercredi au stade Pierre-Mauroy. Plutôt bon au marquage du phénomène Osimhen, il a vu le Nigérian marquer et donner un ballon de but. De quoi « énerver » le défenseur, lucide sur sa prestation et celle de son équipe.
En public, c’est un homme de peu de mots. Alexander Djiku ne s’arrête que rarement devant caméras et micros. Par crainte de trop en dire, peut-être. Ou d’être mal compris.

Son truc à lui, c’est plutôt de faire taire les attaquants adverses. Le natif de Montpellier (25 ans) a été recruté à cet effet, et au prix fort, le Racing misant quatre millions d’euros sur ce joueur athlétique et plein de promesses, arrivé cet été en provenance de Caen. Djiku s’est tout de suite installé comme titulaire, en pointe gauche du trident défensif qu’il constitue avec Stefan Mitrovic et Lamine Koné.

Sa présence est dissuasive, ses interventions sont souvent tranchantes, ses relances parfois inspirées. Au duel, il est hargneux. Pas méchant, ça non, mais dur sur l’homme.

Victor Osimhen, la nouvelle star de Lille, s’en est rapidement aperçu mercredi soir. Le Nigérian aux cheveux peroxydés a d’abord pris une semelle de son garde du corps personnel (21e ), avant de le sentir retomber de tout son long sur son râble à la suite d’une bataille aérienne (29e ). De quoi irriter le pistolero nordiste. Hormis cette petite chicanerie, tout allait donc bien.

« On fait une bonne entame, soupire Alexander Djiku. Après, malheureusement, le but (de la 43e ) en contre nous fait très mal. » Manque de chance, c’est ce diable d’Osimhen qui est à la conclusion.

« On n’a pas tenté, on a déjoué »

Et même s’il n’a rien à se reprocher sur l’action, son capitaine Mitrovic se chargeant de tout, Djiku accuse le coup. En attestent la tentative de retourné et la tête à bout portant du phénomène âgé de 20 ans, non cadrées, juste avant et après la pause, sans que le défenseur strasbourgeois ne soit sur son dos.

Il est en revanche en place quand Loïc Rémy sollicite le “une-deux” avec Osimhen. Mais là encore, Mitrovic se fait piéger et offre au Losc le doublé sur un plateau (64e ).

Responsable mais pas coupable, Alexander Djiku loue les qualités de son bourreau du soir : « Il est très adroit devant le but, bon dans ses déplacements et n’a pas besoin de beaucoup d’occasions pour marquer. C’est le lot des grands joueurs. On peut ne pas le voir. Il perd ses duels, mais marque un but et donne une passe décisive. Au final, c’est quand même lui, l’homme du match. »

Plus que l’efficacité du meilleur buteur du championnat (6 réalisations, ex aequo avec le Lyonnais Moussa Dembélé), c’est l’attitude collective qui le chagrine. « Dans les vestiaires, il n’y a pas eu grand-chose à dire, précise-t-il. On est tous déçus, énervés contre nous. On a traversé ce match comme des fantômes. La réelle frustration se situe là. On n’a pas tenté, on a déjoué. Autant, dans les autres matches, on a eu des situations, autant, là… À 2-0, les Lillois se baladaient. »

Sa colère froide est atténuée par quelques motifs d’espoir. « Ce championnat est très serré, et c’est à domicile que l’on doit faire la différence, là où on est le plus costaud. Notre chance, c’est de pouvoir vite rebondir contre Montpellier. »

Alexander Djiku a assez parlé. Rendez-vous est pris dimanche (15h) à la Meinau pour chasser les fantômes.

Désolé mais pour l'instant il se fait bouffer tout cru à chaque match, quelque soit l'adversaire, sauf quand il ne joue pas. Le fantôme, il est dans ton miroir !
Je ne comprends pas l'entêtement à acheter des défenseurs comme lui ou Carole, Koné et Mitrovic qui ne sont en aucun cas des gages de solidité, pas un pour racheter l'autre. Les petits clubs comme le RCSA doivent à tout prix, faire venir les profils difficiles à trouver comme des attaquants, des milieux offensifs. Là il y a une attaque de L 2, même pas physique en plus, peur d'aller au contact et une défense d'une lourdeur, d'une lenteur, d'une maladresse. Du jamais vu. Encore plus criant quand Lala n'est pas là. C'est bien simple, jamais un beau geste en défense, une belle relance, un dégagement lointain vers un coéquipier bien placé (sauf Sels, lui y arrive). Le meilleur c'est Simakan et il n'a rien coûté !

Je suis entièrement d'accord avec toi Lacuetsa ,mais comme je l'ai dit récemment la personne qui dirige le club et un grippe-sou,
il était déjà au racing et ça n'a pas marché puis après à Monaco où il a foiré, là il a de la chance en recrutent des joueurs dont presque personne n'en veut, mais attention un jour ça va lui tomber dessus comme une masse.
Pour Simakan tant fait pas si ce jeûne continu de la sorte dans un an il ne sera plus là .


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Même Picsou en personne, en appliquant cette maxime comme le font Amiens, Metz, Nîmes, Reims etc aurait une meilleure équipe. Acheter des ATTAQUANTS, de milieux OFFENSIFS, ceux qu'on a le plus de mal à former parce que ce sont des POSTES DIFFICILES.
Le reste EST MOINS IMPORTANT, SAUF EN CHAMPION'S LEAGUE (éventuellement quand je vois Liverpool ou Manchester City, voire Barcelone, c'est avant tout une attaque).
Quand on voit ce que le club pourtant désargenté a râqué pour ses cinq défenseurs, ça fait pitié !
Mais l'attaque elle vient entièrement de L2 (sauf Zohi et Mothiba).

dna a écrit:
Alexander Djiku, un sage pour l’hiver
Homme de base du système défensif du Racing, Alexander Djiku (25 ans) veut encore resserrer un peu plus les mailles du filet strasbourgeois. Sans fanfaronner, le costaud du Racing entend ne pas rentrer bredouille d’Angers, ce samedi.
« Ça y est, c’est l’hiver ici ! » En ce mardi matin bien pluvieux et un poil frais sur les bords du Krimmeri, Alexander Djiku rappelle qu’il possède les attributs sémantiques du “sudiste”. Lui, le Montpelliérain pur jus, commence à grelotter alors que l’automne alsacien s’est à peine installé.

Parcours atypique

Sur le terrain, en revanche, le roc (1,82 m) au crâne rasé de près n’a pas froid aux yeux. Arrivé cet été en provenance du Stade Malherbe de Caen, contre une indemnité de 4,5 millions d’euros, il est rapidement devenu l’homme lige défensif de Thierry Laurey.

Joueur de champ le plus utilisé malgré sa suspension à Marseille – 15 titularisations, championnat et Europe confondus –, il est parfois passé au travers (à Lille et Dijon) mais a aussi sorti quelques gros matches. On pense à celui de Reims en début de saison, soit le seul où le Racing n’est pas rentré à vide, ou encore celui au Parc des Princes, sa vigilance ayant longtemps découragé les stars parisiennes, jusqu’au coup de génie de Neymar.

Mais sa prestation la plus consistante a eu la Meinau pour cadre. Face à Montpellier, club qui n’a pas cru en lui, il a été à la fois rassurant et décisif, délivrant la balle du but à l’adresse de Ludovic Ajorque. Mais ne lui parlez pas de sentiment de revanche. Djiku ne fait pas grand cas de sa personne et préfère penser collectif.

« Oui, c’était bien contre Montpellier, mais seulement durant une mi-temps, comme souvent cette saison, sourit-il. À mes yeux, notre match le plus abouti est le dernier, contre Nice, parce que l’on a été solide de bout en bout, sans vraiment être mis en danger, si ce n’est sur coups de pied arrêtés. Bon, il a quand même fallu compter sur un grand Matz Sels. C’est un gardien qui dégage une certaine sérénité. Quoi qu’il arrive, tu peux toujours compter sur lui ! »

Ce recul dans l’analyse lui vient peut-être de son parcours atypique. Repéré sur le tard par Ghislain Printant, ex-coach de Saint-Étienne alors en charge des jeunes au SC Bastia, lors d’un tournoi à La Grande-Motte, le garçon a d’abord passé son Bac scientifique avant de penser à faire du foot un métier.

C’est en Corse qu’il passe pro à l’âge de 20 ans, après deux saisons sous l’incertain statut d’amateur, et fourbit ses armes en compagnie de quelques vieux grognards, comme François Modesto ou Sébastien Squillaci. Quand l’institution bastiaise dépose le bilan à l’été 2017, c’est en Normandie que Djiku poursuit sa lente progression, passant d’un poste de latéral à un rôle axial, en apprenti-patron.

Après deux saisons à Malherbe entrecoupées par des blessures et conclues par une relégation en Ligue 2, le grand costaud choisit le Racing pour continuer à grandir.

« La qualité de jeu est supérieure ici, dit-il. Il y a une complémentarité, une très bonne entente voire une complicité qui n’existait pas à Caen. Cela ne se traduit pas encore au classement. Mais je reste persuadé que finir dans le Top 10 est dans nos cordes. C’est en tout cas l’objectif. Et on sait que cela passe par des résultats à l’extérieur. »

La virée angevine, samedi soir, offre l’occasion de se racheter une conduite loin de la Meinau. Cela ne sera évidemment « pas facile », face à une attaque de feu qui marque un peu le pas et où son ex-coéquipier caennais Casimir Ninga, à la fois « rapide, véloce et physique », peut enflammer un match, comme en atteste son hat-trick contre Saint-Étienne.

Mais « en haussant le curseur en termes d’état d’esprit et de qualité », le Racing va bien finir par « entamer une série, soit le seul moyen de remonter au classement ».

« Un bon nul ou une belle victoire »

Ramener un point, comme ce fut le cas lors des deux dernières virées au stade Raymond-Kopa, serait-il déjà un signe de progrès ? « En l’état actuel des choses, il faut arrêter l’hémorragie, abonde-t-il. En fonction du déroulement du match, on verra si on repart avec un bon nul ou une belle victoire. »

Et la perspective d’une défaite, alors ? « Ah non, ça, c’est fini », jure Alexander Djiku. L’automne est à peine entamé et le “sudiste” promet déjà le printemps. On a hâte de voir.

Après Mitrovic c'est lui sur la sellette, joueur loin de me faire oublier Martinez pour plus de 4 millions.

dna a écrit:
Djiku: «Le bon moment pour entamer une série»
Alexander Djiku ne veut plus entendre parler de défaite à l’extérieur. L’incontournable défenseur central du Racing (25 ans) mise sur le déplacement à Amiens pour, enfin, marquer des buts et prendre des points.
Cinq défaites à la suite loin de la Meinau, ça finit par peser. Alexander Djiku le sait bien. Comme ses coéquipiers, le puissant défenseur arrivé cet été en provenance de Caen veut forcer le destin et «ramener au moins un point», voire plus si affinités. Voici sa profession de foi avant la virée dans la Somme.

«Être solides défensivement et réalistes devant»

Quinze jours après votre récital contre Nîmes (4-1), pensez-vous pouvoir garder le même élan ?

On est plutôt dans un bon état d’esprit. On reste sur une belle victoire. C’est le bon moment pour décrocher ce succès à l’extérieur qui ferait du bien sur le plan aussi bien mental que comptable, qui plus est contre un concurrent direct. On sait que ça sera compliqué, à nous de le contrer pour y arriver.

Finalement, la trêve internationale n’est-elle pas tombée au mauvais moment ?

Avoir deux semaines entre les matches, ça permet de décompresser, de récupérer deux ou trois blessés. Bon, malheureusement, on a des malades (Lienard, Koné et Botella, lire par ailleurs). Mais on dispose d’un effectif suffisamment étoffé pour ne pas perdre en qualité.

Que faut-il modifier pour mettre fin à cette anomalie loin de la Meinau ?

C’est une question d’état esprit. Or le nôtre est plutôt bon depuis quelques semaines, même lors de la dernière défaite à Angers (1-0). Après, évidemment, c’est un peu inédit de ne pas marquer à l’extérieur. Mais là, on vient d’en mettre quatre à la Meinau. On est parti, il n’y a pas de raison que l’on ne parvienne pas à faire la même chose loin de chez nous.

Même si vous n’êtes arrivé que cet été, connaissez-vous la rivalité qui existe avec Amiens, où le Racing n’a plus gagné depuis 2002 ?

Oui, Dimitri (Lienard) m’a expliqué que c’était un peu la bête noire du Racing. Mais bon, les années se suivent et ne se ressemblent pas. Et puis nous sommes capables de gagner contre n’importe qui.

Que savez-vous de votre adversaire ?

J’ai vu le match contre Rennes (défaite 3-1 en Bretagne lors de la dernière journée). Par rapport à la saison passée, pas mal de choses ont changé avec le nouveau coach (le jeune Franco-Slovène Luka Elsner). L’équipe est plus joueuse. Mais c’est bien pour nous, car ça va être un match assez ouvert. Il va y avoir des occasions des deux côtés. À nous d’être solides défensivement, pour au moins assurer le point du nul, et réalistes devant.

Depuis que la défense est passée à quatre éléments, vous êtes trois axiaux pour deux postes. Comment vivez-vous cette concurrence ?

Personnellement, ça me pousse à me surpasser. Une concurrence saine ne peut que faire avancer. On le voit, puisque l’on commence à trouver une bonne stabilité défensive.

Ce match peut vous permettre de regarder vers le haut du classement. Vous y pensez ?

Bien sûr. Je le répète, il est important d’entamer une série. Et comme on a, après Amiens, un bon petit match à jouer contre Lyon (samedi prochain, 17h30 à la Meinau) , c’est le bon moment de le faire…

dna a écrit:
Zoom | Le défenseur central du Racing utilisé dans l'entrejeu Alexander Djiku en sentinelle : un bail à durée indéterminée ?
Face à l’abondance de candidats aux deux postes en défense centrale, Thierry Laurey a fait monter Alexander Djiku en sentinelle du milieu en losange les trois dernières fois qu’il l’a aligné sur la pelouse. Le défenseur central de formation fait le boulot. Pour longtemps ?
Et si ce qui était apparu comme un brillant coup tactique devenait une habitude ? Lancé au poste de sentinelle au stade de la Licorne, où le Racing a terrassé Amiens le 23 novembre (0-4), Alexander Djiku n’est plus apparu en défense centrale depuis.

Le natif de Montpellier, titulaire indiscutable au sein de l’arrière-garde alsacienne lors de 12 des 13 premières journées de championnat (il était suspendu à Marseille lors de la 10e journée et n’a été remplacé qu’à la mi-temps du match contre Nantes à la Meinau le 21 septembre), n’a pourtant pas perdu de crédit aux yeux de son entraîneur.

C’est juste qu’il s’est acquitté de sa tâche sans défaillir en même temps que le jeune Mohamed Simakan épatait son monde en défense centrale. Contre Lyon, une semaine après le festival picard, “Momo” étouffait Moussa Dembélé et Alexander Djiku n’avait pas grand-chose à se reprocher dans le court revers concédé contre l’OL (1-2). « On n’avait pas prévu que “Momo” allait exploser comme ça », a d’ailleurs reconnu Thierry Laurey.

Sur le banc mardi à Brest, le transfuge de Caen n’a pu qu’assister au naufrage collectif des Racingmen avec un Simakan, de retour dans le couloir droit, au diapason de ses coéquipiers.

« Alex dépanne très bien, mais il dépanne »

Samedi contre Toulouse, Thierry Laurey a donc remis le minot marseillais en défense centrale (associé à Lamine Koné), envoyé Stefan Mitrovic sur le banc et demandé à Alexander Djiku de monter une troisième fois de suite d’un cran. Un scénario appelé à perdurer ?

« La solution Djiku est intéressante, mais elle risque d’être limitée dans le temps. “Alex” dépanne très bien, mais il dépanne. On est très content qu’il le fasse. Mais normalement, ça ne devrait pas être durable », a indiqué le coach du Racing après le succès (4-2) contre la lanterne rouge toulousaine.

Dans la lignée du discours qu’il avait tenu après sa première titularisation comme sentinelle à Amiens, l’intéressé à rappeler sa prédilection pour un rôle plus reculé sur la pelouse.

« Ce n’est pas dans mes habitudes (le poste de sentinelle). Je le répète, je préfère toujours jouer en défense centrale. Après, je suis professionnel et je fais le job qu’on me demande de faire, a-t-il ainsi assuré dans les travées de la Meinau. Je fais ce qu’il y a à faire, on va dire, mais je ne me sens pas particulièrement content ou pas content. »

Alexander Djiku ne va pas bouder, mais ce n’est certainement pas le joueur de 25 ans qui va aller taper à la porte du bureau de son coach pour insister pour rester à ce poste-là. Mardi à Brest, les caméras de BeIN Sports ont certes montré qu’il était prêt à enlever le survêtement au moment où Jeanricner Bellegarde devait sortir sur blessure. On verra là la preuve de son professionnalisme plus qu’un entrain instinctif, de toute façon freiné ce soir-là par Thierry Laurey, qui a lancé Dimitri Liénard pour décaler Youssouf Fofana en sentinelle.

Mais l’envie de voir Djiku y évoluer régulièrement commence à titiller le technicien qui ne souhaite toutefois pas braquer son joueur, l’épisode Seka lui restant en mémoire (*).

« Je reste persuadé, moi simple entraîneur, qu’il pourrait jouer un rôle primordial à ce poste et y a un avenir. Ce n’est même pas à moi de l’en convaincre. Il faut qu’il se convainque lui-même qu’il est capable d’y jouer et, surtout, d’y prendre du plaisir », a-t-il ainsi glissé.

Forcer le joueur ne servira de toute façon à rien. « J’ai déjà eu le problème avec d’autres joueurs, je l’ai réglé de manière un peu autoritaire. Là, c’est un peu différent, reconnaît Thierry Laurey. J’ai des accords avec mes joueurs et avec mon staff. À partir du moment où je fais des deals, je m’y tiens. »

Le deal, qui n’est pas lié au passage à une défense à quatre survenu avant, tenait donc au moins sur trois matches. Alexander Djiku n’a pas clamé qu’il était arrivé à son terme. De là à signer un CDI, Thierry Laurey va tout de même devoir se montrer convaincant.

equipe a écrit:
Alexander Djiku (Strasbourg), une polyvalence encombrante
En pleine forme, Alexander Djiku, le défenseur de Strasbourg, qui reçoit ce samedi Saint-Étienne samedi (20h45), a récemment découvert le poste de sentinelle, où il se révèle performant, mais ne veut surtout pas s'installer...

Il a vite su se rendre indispensable. Arrivé cet été de Caen (relégué en L2) pour 4 M€ et quatre saisons, Alexander Djiku (25 ans) est le joueur de champ le plus utilisé par son entraîneur, Thierry Laurey, au RCSA, cette saison, toutes compétitions confondues, notamment en L1, où il a disputé 1 395 minutes en seize rencontres.

Le défenseur a certes traversé une période creuse en septembre, dont il est sorti en force et par le haut avec une prestation XXL contre Montpellier (1-0, le 29 septembre). Mais ce droitier puissant et imposant a, globalement, été performant dans toutes les positions où il a été aligné, à gauche d'une arrière-garde axiale à trois (le plus souvent), axe gauche d'une charnière à deux et bien plus surprenant, au milieu, comme sentinelle dans le 4-4-2 en losange, privilégié par le coach alsacien depuis deux mois.
Cela pourrait être le cas pour la quatrième fois ce samedi (20h45), à la Meinau, contre Saint-Étienne, après le voyage à Amiens (4-0, le 23 novembre), puis les réceptions de Lyon (1-2, le 30) et de Toulouse (4-2, le 8 décembre), trois expériences très concluantes. En particulier, et c'est ce qui compte, aux yeux de Laurey : « Je reste persuadé qu'il a un avenir important et même primordial, à ce poste-là. Après, mon rôle ce n'est même pas d'essayer de le convaincre, c'est que lui arrive à se convaincre lui-même qu'il est capable d'y jouer, d'y prendre du plaisir et nous apporter beaucoup de satisfaction. J'ai déjà eu ce problème avec d'autres joueurs, je l'ai réglé de manière un peu plus autoritaire. Là, c'est un peu différent, on va essayer d'utiliser une méthode un peu plus homéopathique... »
« J'ai besoin de stabilité et de continuité »
Qu'en pense l'intéressé ? Certes amusé par une autre déclaration de son coach - « Si vous avez un problème chez vous, vous pouvez l'appeler parce que c'est un très bon dépanneur ! » - il goûte quand même assez peu cette polyvalence : « Clairement, je préfère et je souhaite évoluer axe gauche dans une défense à quatre, comme le plus souvent dans ma carrière (mais pas cette saison, car ce n'est arrivé qu'à cinq reprises, dont quatre en L1). C'est là où je pense avoir le plus de responsabilités et où je m'épanouis le plus. Plus tôt dans ma carrière, j'ai évolué latéral, à droite ou même à gauche, mais au milieu, jamais. Alors c'est positif de savoir que je peux m'en sortir à ce poste. Mais pour ma progression, j'ai besoin de stabilité et de continuité. » L'ex-Bastiais imagine donc mal cette situation s'éterniser après la trêve.
« Ce n'est pas quelque chose qui, normalement, devrait être durable »
En attendant, Laurey a aussi confié, de manière sibylline : « On a d'autres garçons (Youssouf Fofana, Ibrahima Sissoko, Jean-Ricner Bellegarde, Sanjin Prcic) qui peuvent évoluer à ce poste-là, peut-être pas aussi bien à mes yeux, mais ils sont là. » Djiku est, en effet, aujourd'hui celui qui apporte le plus de densité physique dans l'entrejeu et sécurise le mieux l'équipe lorsqu'elle évolue en 4-4-2 en losange, système qui peut s'avérer risqué.
Mais dans son esprit, cela doit rester très ponctuel. Son entraîneur s'y est d'ailleurs plus ou moins engagé auprès de lui, et même publiquement : « Ce n'est pas quelque chose qui, normalement, devrait être durable. J'ai des accords avec mes joueurs, avec mon staff. Et à partir du moment où je prends des accords, je m'y tiens. » De toute façon, pour maîtriser pleinement le rôle particulier de sentinelle, « il faudrait plusieurs saisons et quasiment repartir de zéro pour acquérir durablement de nouveaux automatismes », souligne Djiku. Il n'en est bien sûr pas question pour lui, qui se voit forcément grandir et progresser comme défenseur central.

equipe a écrit:
L'Eintracht Francfort et l'AS Monaco lorgnent Alexander Djiku (Strasbourg)
L'Eintracht Francfort et l'AS Monaco figurent parmi les clubs les plus intéressés par le défenseur de Strasbourg Alexander Djiku (25 ans, sous contrat jusqu'en 2023).
Joueur de Strasbourg le plus régulier depuis le début de la saison, Alexander Djiku a une liste d'admirateurs fournie, en L1 et à l'étranger. Recruté pour 4M€ à Caen l'été dernier, le défenseur central, utilisé en sentinelle depuis plusieurs mois, fait notamment l'objet d'un vif intérêt de la part de l'AS Monaco et de l'Eintracht Francfort.

Sauf scénario hautement improbable, le Franco-Ghanéen de 25 ans ne quittera pas le club alsacien, dont il est un pilier majeur, cet hiver. Aucune offre formelle n'est dans les tuyaux. Mais Strasbourg devrait ferrailler pour le garder l'été prochain. L'ancien Bastiais est sous contrat jusqu'en 2023, et le Racing pourrait réaliser une plus-value très importante avec lui dans le futur.

dna a écrit:
Alexander Djiku : « Reims est une équipe cohérente »
Alexander Djiku s’est exprimé avant la réception de Reims ce dimanche à la Meinau (17h). Le Strasbourgeois s’attend à « un match difficile » face à la deuxième meilleure défense de la Ligue 1 contre laquelle le Racing n’a pas trouvé le chemin des filets cette saison.


Revenu mercredi à Toulouse en défense centrale – un poste qu’il affectionne plus que celui de sentinelle où son coach lui trouve d’indéniables qualités –, Alexander Djiku sait que le Racing peut conforter sa place dans le Top 10 en cas de succès en fin d’après-midi. Le Montpelliérain, arrivé de Caen l’été dernier pour quelque quatre millions d’euros, n’a pas oublié aussi que ce sont les Champenois qui ont sorti le Racing en quart de finale de la coupe de la Ligue.

Après Metz et Lille, vous avez une troisième occasion de vous installer dans le haut du tableau…

On était tous déçus après le match de Lille de ne pas pouvoir s’installer dans la première partie de tableau. On a réussi à corriger le tir à Toulouse. Maintenant, on sait qu’on va jouer un match difficile à domicile, mais si on arrive à le gagner on pourra avoir de l’ambition pour le reste du championnat.

L’équation est toujours la même : faire sauter le verrou défensif rémois…

On a été confronté à eux deux fois cette saison, on sait que ça va être costaud. Il va falloir être réaliste et le peu d’occasions qu’on aura, il faudra les mettre dedans.

Vous aviez touché le poteau en fin de match à Reims en Coupe de la Ligue. Cette occasion, vous l’avez gardée en mémoire ?

Garder en mémoire, non, c’est une occasion dans un match comme une autre. Après, on est quand même revanchard de ne pas avoir gagné là-bas et de ne pas s’être qualifié pour les demi-finales. Maintenant, on a une occasion de gagner contre eux. Il va falloir être très rigoureux derrière aussi, parce qu’offensivement ils ont de bons atouts.

Comment expliquer que les Rémois défendent aussi bien ?

Dans l’axe, c’est très costaud avec (Yunis) Abdelhamid et (Axel) Disasi. Ils ont de bons latéraux aussi. C’est une équipe cohérente, qui a un bon fond de jeu aussi. Ils ont recruté un bon gardien (le Serbe Predrag Rajkovic, NDLR). C’est un tout. Après, on sait qu’à domicile on a beaucoup performé en marquant quatre buts que ça soit contre Nîmes et contre Toulouse. Tout est possible, on peut marquer, je ne m’inquiète pas à ce niveau-là.

La clé, ça sera de ne pas laisser Reims prendre confiance ?

Il va falloir imposer notre jeu. Si d’entrée on impose un bon rythme, à un moment il y aura un trou et c’est là qu’il faudra marquer. Ça va être un match fermé, ils vont nous laisser au début la possession de balle.

Vous continuez surtout à compter les points plus qu’à regarder le classement ?

Exactement, les places, ça varie d’une journée à l’autre donc on ne se focalise pas dessus. L’objectif du groupe et du club, c’est de faire mieux que la saison passée. À nous de continuer...

Est-ce que vous êtes d’accord si on vous dit que vous êtes devenu un vrai pilier de cette équipe après seulement sept mois au Racing ?

Oui. Quand (le club) m’a recruté, il a dépensé beaucoup d’argent et je voulais montrer que ce n’était pas pour rien. C’était à moi de m’imposer rapidement, ce que je pense j’ai réussi à faire. On a une équipe avec beaucoup de jeunes, le peu d’expérience que j’ai réussi à emmagasiner, j’essaie de leur apporter. Si je fais partie des piliers, tant mieux. Mais ce qui compte c’est le terrain.

Vous êtes satisfait de vos prestations ou vous aspirez à mieux ?

Je suis satisfait. Après, je sais qu’on peut toujours faire mieux. Je suis quelqu’un d’ambitieux et de rigoureux. Donc, j’essaie de toujours faire mieux à chaque journée.

Le poste de sentinelle, vous avez fini par l’apprécier ?

Non, finalement pas tant que ça. Je l’ai fait surtout avant les vacances parce qu’on n’avait pas le choix. Malheureusement, on a perdu encore un milieu durant le mercato hivernal (Youssouf Fofana, parti à Monaco) , donc bon (sourire). J’ai discuté avec le coach, je lui ai fait part de mon envie de m’installer plus tard en défense centrale. Je pense qu’il en a pris conscience.

Vous ne voyez pas un avenir à ce poste de sentinelle ?

Franchement, en regardant beaucoup de matches, en regardant les grands joueurs à ce poste-là, je pense qu’il me manque beaucoup de choses. En défense centrale, je pense avoir assez de qualités pour pouvoir m’imposer et me différencier d’autres joueurs.

butfootball a écrit:
Djiku écarté à cause d’une promesse non tenue par ses dirigeants ?
Remplaçant face à l’OL dimanche, Alexander Djiku a été recadré par Thierry Laurey après la rencontre (1-1). Le coach du RC Strasbourg n’a peut-être pas tout dit.
On se rappellera d’Alexander Djiku à Lyon comme le joueur du RC Strasbourg ayant raté une énorme occasion en toute fin de match (1-1). Au second poteau, l’ancien Caennais a vu un ballon traîner sans pouvoir le catapulter dans les filets d’Anthony Lopes avec sa cuisse.
Techniquement, le geste n’était tout de même pas si facile et ce raté retrace assez mal la prestation de Djiku après son entrée en jeu. Car l’intéressé était remplaçant au coup d’envoi. « Alex a un problème d’acceptation de son rôle, donc on a joué avec des gens qui n’ont pas ce problème », a lâché Thierry Laurey. En réalité, L’Équipe fait savoir que Djiku devait débuter à Décines, mais il a refusé de jouer en sentinelle. Laurey l’a donc sanctionné… avant de le faire entrer devant la défense à un quart d’heure de la fin.
Djiku veut garder ses repères en défense

Les tensions ne datent pas d’hier entre les deux hommes. Utilisé en sentinelle pour dépanner contre Amiens le 23 novembre (4-0) et laissé à ce poste ensuite, le joueur avait manifesté son envie de rester défenseur. Il avait même obtenu un accord du staff pour ne plus rejouer en 6 en 2020, sauf cas exceptionnel. « Rien n’a changé, estime le quotidien sportif. À bout de patience, il était allé plus loin après Lille le 1er février (1-2) en demandant un entretien à ses dirigeants pour répéter sa volonté d’évoluer en défense, obtenant une promesse, qui n’a pas été tenue. »

RC Strasbourg : Djiku écarté à cause d’une promesse non tenue par ses dirigeants ?
Publié le 17 février 2020 à 10h15 par Bastien Aubert

Remplaçant face à l’OL dimanche, Alexander Djiku a été recadré par Thierry Laurey après la rencontre (1-1). Le coach du RC Strasbourg n’a peut-être pas tout dit.

On se rappellera d’Alexander Djiku à Lyon comme le joueur du RC Strasbourg ayant raté une énorme occasion en toute fin de match (1-1). Au second poteau, l’ancien Caennais a vu un ballon traîner sans pouvoir le catapulter dans les filets d’Anthony Lopes avec sa cuisse.

Techniquement, le geste n’était tout de même pas si facile et ce raté retrace assez mal la prestation de Djiku après son entrée en jeu. Car l’intéressé était remplaçant au coup d’envoi. « Alex a un problème d’acceptation de son rôle, donc on a joué avec des gens qui n’ont pas ce problème », a lâché Thierry Laurey. En réalité, L’Équipe fait savoir que Djiku devait débuter à Décines, mais il a refusé de jouer en sentinelle. Laurey l’a donc sanctionné… avant de le faire entrer devant la défense à un quart d’heure de la fin.
Djiku veut garder ses repères en défense

Les tensions ne datent pas d’hier entre les deux hommes. Utilisé en sentinelle pour dépanner contre Amiens le 23 novembre (4-0) et laissé à ce poste ensuite, le joueur avait manifesté son envie de rester défenseur. Il avait même obtenu un accord du staff pour ne plus rejouer en 6 en 2020, sauf cas exceptionnel. « Rien n’a changé, estime le quotidien sportif. À bout de patience, il était allé plus loin après Lille le 1er février (1-2) en demandant un entretien à ses dirigeants pour répéter sa volonté d’évoluer en défense, obtenant une promesse, qui n’a pas été tenue. »

« Ça ne peut que flatter, mais je veux que ça reste exceptionnel, s’il y a une flopée de blessés ou de suspendus. Je ne veux pas changer chaque semaine, confiait jeudi Djiku à L’Équipe. Changer du tout au tout, ce n’est pas mon ambition. La polyvalence a certaines limites ; après on va dire que vous perdez un peu des repères. Et ce n’est pas ce que je veux. »

L'Equipe du 29/02/2020 a écrit:
Djiku, après l’à- coup
Remplaçant surprise lors des deux derniers matches, après avoir refusé de jouer au milieu face à Lyon le 16 février, le défenseur strasbourgeois devrait retrouver une place de titulaire ce soir.

L'Equipe29 Feb 2020NATHAN GOURDOL

Comme nous vous le révélions après le match contre l’OL le 16février ( 1- 1), Alexander Djiku avait débuté sur le banc au Groupama Stadium, après avoir refusé de jouer au milieu. Et le défenseur de formation était encore remplaçant samedi dernier face à Amiens ( 0- 0), alors qu’il s’attendait à jouer. La situation a de quoi surprendre quand on se retourne sur ses solides prestations au Racing ( 5,64 de moyenne aux notes L’Équipe). Mais elle est à la fois simple et très compliquée.

Utilisé en première fois en sentinelle contre Amiens le 23 novembre ( 4- 0), Djiku avait rapidement manifesté son envie de ne pas s’installer à ce poste, sauf dépannage exceptionnel, afin de conserver, voire d’améliorer ses repères en défense centrale. Laurey avait répondu positivement à cette requête fin 2019, suivi en cela par ses dirigeants début février. Mais le coach strasbourgeois a continué d’aligner Djiku principalement en 6, jusqu’à ce que ce dernier décide de ne pas jouer à Lyon, lassé par les promesses non tenues.

Convoqué par la direction dans la foulée, Djiku a dû s’expliquer notamment devant le président Marc Keller. Il s’est défendu en indiquant avoir prévenu le staff les jours précédant le déplacement au Groupa ma Stadium des on intention de ne plus évoluer au milieu, comme le prévoyait leur accord. Laure y avait pourtant semblé abasourdi de l’apprendre au moment d’ annoncer sa composition face à l’ OL devant le groupe. Lors du second rendez-vous avec ses dirigeants, le joueur a finalement reçu l’assurance que ce problème de communication interne allait être réglé.

Il a pu ainsi échanger à nouveau avec le coach vendredi dernier, afin de mettre les choses à plat. A priori, son temps de jeu devrait désormais osciller entre la défense et le milieu, selon les besoins du collectif. Une manière de n’avoir aucun perdant au bras de fer et de ne froisser aucun ego, pour reprendre le travail se reinement, alors que le joueur de 25 ans a faim de temps de jeu.

La situation devra toutefois être suivie de près, d’autant que l’embouteillage menace en défense, avec sept titulaires en puissance ( Djiku, Lala, Simakan, Koné, Mitrovic, Carole et bientôt le retour de blessure de Caci). L’ancien Caennais, acheté 4,5M€ l’été dernier, est certainement le meilleur défenseur alsacien cette saison en termes de régularité, mais cette profusion augmente la possibilité de le voir grimper en sentinelle, où personne ne semble plus armé que lui. D’autant que le retour de Sanjin Prcic est constamment reporté. Devant l’abondance de biens derrière, il est aussi probable de voir la défense à cinq ressurgir, et ce dès ce soir.

Depuis son refus à Lyon, Djiku a reçu le soutien de ses coéquipiers, qui ont compris sa décision, tout en continuant à valoriser ses dépannages au milieu. Les tensions apaisées, le Montpelliérain de naissance espère répondre sportivement dès le coup d’envoi à la Mosson. Plusieurs grosses équi

Pas de perdant au bras de fer

pes sont à ses trousses en vue du mercato d’été ( Monaco, Francfort, Porto), et Strasbourg ne peut pas se permettre de laisser un tel actif sportif et économique au placard. Ses deux entrées à Lyon et contre Amiens, où il s’est procuré à chaque fois la balle de match sans la convertir, ont apporté la preuve que les derniers remous n’ont pas entamé son appétit.

equipe a écrit:
Alexander Djiku (Strasbourg) lance sa cagnotte
Pour venir en aide aux services hospitaliers dans la lutte contre le coronavirus, Alexander Djiku, le joueur de Strasbourg, a mis en ligne sur leetchi une cagnotte, avec plusieurs lots à gagner.
Les gestes des clubs et footballeurs se multiplient dans cette période pour venir en aide aux personnels soignants et le Strasbourgeois Alexander Djiku oeuvre lui aussi en ce sens. Ce dimanche, le joueur de 25 ans a mis en ligne une cagnotte en ligne sur leetchi, « afin d'aider les hôpitaux universitaires de Strasbourg dans la recherche d'un vaccin ». Plusieurs lots sont proposés pour les donateurs les plus généreux, comme un maillot dédicacé de Strasbourg, ou... une demi-journée à partager avec lui. Si, pour cela, il faut attendre le déconfinement, la proposition fera envie aux supporters du RCSA.

dna a écrit:
Djiku s’investit pour les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
À l’image de nombreux sportifs actuellement au repos forcé, Alexander Djiku a décidé de ne pas rester les bras croisés face à la pandémie. Sa cagnotte solidaire qui expire ce vendredi 1er mai doit permettre de contribuer à élaborer un vaccin. Explications.

Mardi après-midi, à l’heure d’exposer les détails de son initiative personnelle pour lutter contre le coronavirus, Alexander Djiku ne savait pas encore que la saison de Ligue 1 allait s’arrêter pour de bon.

Une demi-journée en sa compagnie

« Je compte suivre le discours du Premier ministre, disait le défenseur du Racing (25 ans). Pour ne rien louper, j’ai d’ailleurs mis sur pause à la télé. » Jusque-là, la recrue estivale arrivée en provenance de Caen avait suivi, comme ses coéquipiers confinés, le programme de maintien en forme élaboré par le préparateur physique du club.

« J’ai la chance d’avoir mon frère, Jenhisghan, à mes côtés, raconte le joueur d’origine ghanéenne. Il habite dans la région parisienne et m’avait rejoint à Strasbourg dans l’idée d’assister au match contre le PSG (programmée le 7 mars, l’affiche avait été reportée et finalement jamais jouée). Il est resté ici quand le confinement a débuté. Et comme il est prof de sport, on s’entraîne ensemble ! »

C’est aussi de Jenhisghan qu’est venue l’idée de “cagnotter” pour les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. « J’avais envie de m’impliquer, on en a discuté avec ma femme et mes parents, qui sont à Montpellier, mais je ne savais pas vers qui me tourner, dit Djiku. Mon frère a un ami qui bosse aux HUS. Ça m’a paru naturel : l’Alsace a été la première région touchée, le secteur médical a été vite débordé. Autant aider à proximité. »

Contrairement à Adrien Thomasson, qui avait mis un maillot dédicacé aux enchères – la tunique est revenue à l’ex-Strasbourgeois Jonas Martin pour 1000 euros – Alexander Djiku a opté pour une autre formule : la cagnotte collaborative, via le site Leetchi, sous le mot d’ordre « Aidons les ».

« C’est un peu comme une loterie, explique-t-il. On achète un ou plusieurs billets à cinq euros. Cela permet à tout le monde de participer. Et on peut gagner l’un des cinq lots mis en jeu. »

De la paire de crampons au maillot frappé du numéro 24, il y a de quoi s’habiller en “Djiku” de pied en cap. Mais le gros lot se veut plus original : « Je propose au gagnant de venir passer une demi-journée avec moi, explique l’intéressé. Je ne sais pas encore exactement quelle forme ça va prendre. Mais l’idée serait de pouvoir montrer comment on s’entraîne à la Meinau et de partager ensuite un moment convivial. »

Si l’heureux élu devra s’armer de patience, la reprise n’étant pas prévue avant cet été, Djiku procédera au tirage au sort ce vendredi 1er mai (*) : « On en est déjà à 3 000 euros et j’espère encore faire monter le curseur. Moi-même, j’apporterai ma contribution. Je tiens à ce que l’argent aille à la source du problème, c’est-à-dire qu’il serve à la recherche d’un vaccin. »
Déjà 3 000 euros collectés pour la recherche d’un vaccin

En cette période de chômage technique, le patron de la défense du Racing se sent « un peu plus utile par rapport à la situation de crise ». À la maison, il a le bonheur de voir grandir son petit Wesley, 14 mois. « Je passe beaucoup de temps avec lui, il fait ses premiers pas, on fait de la pâte à sel, on va voir les poules du voisin », sourit-il.

Avant d’ajouter : « Mais j’ai hâte de toucher le ballon, de rigoler, de prendre du plaisir sur le terrain et d’éprouver de la joie avec les spectateurs. Actuellement, il y a beaucoup de choses qui me manquent. » Il n’est pas le seul...

La cagnotte est accessible via le compte Instagram d’Alexander Djiku ou sur le site : www.leetchi.com/c/aidons-les-cagnotte-solidaire-djiku

Alexander Djiku (Strasbourg) : « La Bundesliga, c'est le Championnat de demain »
Lors d'un Live Instagram avec la journaliste de « L'Équipe » Hugo Guillemet, le défenseur de Strasbourg Alexander Djiku a déclaré sa flamme au Championnat allemand.
Alexander Djiku (Strasbourg) : « La Bundesliga, c'est vraiment le Championnat de demain. Il est en perpétuelle progression, il y a de plus en plus de bons joueurs qui jouent là-bas, il y a 10 ou 12 clubs qui sont vraiment costauds et qui vont loin en Ligue des champions ainsi qu'en Europa Ligue. C'est rapide, ça joue bien au ballon, ça joue en contre, les joueurs ne calculent pas leurs efforts. C'est plaisant à regarder, c'est un bon football. »
eequipe

Simakan et lui sont sûrs de partir, donc le club se retrouverait avec Mitrovic et Koné en défense centrale, pas un gage de solidité. Les deux sont lents et souvent mal placés

Il faudra trouvé un ou deux bon arrière, avec l'argent des deux joueurs il en aura les moyens.

Sais pas, je ne partage guère ton optimisme, Djiku et Mitrovic c'était quatre millions, Koné deux mais avec des salaires à la limite de ce qu'un club avec un tel budget peut offrir. Tout ça pour n'avoir aucune assurance tous risques : la défense reste un point critique. Surtout si Caci et Simakan s'en vont. Carole et Lala s'en iront aussi.

Alsa'sports a écrit:
Non, Alexander Djiku ne souhaite pas quitter le Racing
Contrairement à ce qu’affirment certaines rumeurs, Alexander Djiku ne souhaite pas quitter le Racing Club de Strasbourg. Si le défenseur alsacien a bien fait l’objet d’une offre émise par les Espagnols du Deportivo Alavés, repoussée par le Racing, le joueur n’a en revanche formulé aucune volonté de quitter l’Alsace cet été. Arrivé à Strasbourg pour quatre ans en 2019 pour un montant avoisinant les 4 millions d’euros, le club qui souhaite s’attacher les services du défenseur originaire de Montpellier devra proposer une offre conséquente aux dirigeants alsaciens.

Alsa'sports a écrit:
Alexander Djiku : “Il manque un peu de tout dans tous les domaines”
En conférence de presse, Alexander Djiku est revenu sur la défaite du Racing face à Nice (2-0) samedi soir, au Stadede la Meinau. Le défenseur Strasbourgeois identifie les faiblesses du Racing mais ce dernier se veut rassurant, et affirme qu’on retrouvera un Rcaing en forme après la trêve internationale.
Ce qu’il manque c’est un peu de tout, dans tous les domaines. Commettre un peu moins d’erreurs défensives, on n’a pas été beaucoup sollicités, Eiji (Kawashima) n’a pas eu beaucoup d’arrêts à faire, mais finalement on prend quand-même deux buts. Offensivement il manque un peu plus de mordant devant la cage. C’est un tout qui fait qu’aujourd’hui ça ne marche pas trop. Mais on ne s’inquiète pas, ces deux semaines [de trêve, ndlr.] vont nous faire du bien pour se retrouver à 100%, et après la trêve on pourra compter sur nous.
Alexander Djiku
L’ancien Caennais est également revenu sur son placement. Utilisé par Thierry Laurey au poste de milieu défensif la saison passé pour combler le manque à ce poste, Alexander Djiku préférait jouer dans la charnière centrale. Il revient aujourd’hui sur sa titularisation en défense.
À la base, quand je suis arrivé à Strasbourg, c’était pour occuper ce poste, après le coach avait besoin de moi pour combler les manques. Maintenant je suis content d’avoir retrouvé une place de titulaire à ce poste et j’espère l’avoir le plus longtemps possible.

Sauf que t'es NUUUL en DC.

dna a écrit:
Zoom sur… | Alexander Djiku Djiku (Racing) a des portes à refermer
Pour sa première titularisation de la saison en défense centrale, Alexander Djiku (26 ans) n’a pas pu éviter la défaite du Racing contre Nice, même si son retour semble prometteur pour éviter les soirées porte-ouverte.

À son corps défendant, Alexander Djiku a été aux premières loges sur les deux buts niçois, en spectateur malheureux des mauvais coups de ses coéquipiers qu’il n’accable pas.

Quand Carole a oublié les bases en remisant plein centre – « Jamais dans l’axe ! » étant la phrase fétiche des éducateurs en école de foot… – un ballon que Koné a cru bon vouloir caresser plutôt que de le balancer en tribune, le défenseur central gauche n’a pu que constater les dégâts.

Tout juste a-t-il pu agiter les bras devant Jérôme Brisard, l’arbitre du match, pour tenter d’expliquer que Koné avait joué le ballon plutôt que la jambe de Sylvestre arrivé dans son dos. En vain, Kasper Dolberg transformant le penalty fort justement accordé (0-1,37e ).

On l’a encore vu impuissant sur la jolie balle piquée du même attaquant danois en seconde période. Cette fois, c’est Lala qui s’est emballé devant Gouiri puis le malheureux Sissoko qui a contré le ballon destiné à Dolberg, prenant Djiku à contre-pied (0-2, 59e )...

«Ce deuxième but est un peu à l’image du match, on le concède par malchance, mais il nous tue », dit le natif de Montpellier, qui n’a par ailleurs rien à se reprocher.

Au contraire, sa présence a rassuré ses partenaires, en lieu et place d’un Mitrovic qui avait bien pris sa part à la défaite inaugurale à Lorient (1-3). Mais une semaine plus tôt, Djiku n’était pas encore tout à fait prêt. Comme neuf de ses coéquipiers, il avait contracté le coronavirus fin juillet, lors du stage à Évian, ce qui lui avait valu deux semaines d’isolement au plus fort de la préparation.

« Après la trêve, il faudra compter sur nous ! »

Dans le Morbihan, l’ex-Caennais était quand même apparu après l’heure de jeu, au relais de Prcic. Dans un rôle de milieu récupérateur où il avait déjà « dépanné » la saison dernière mais qu’il n’affectionne pas particulièrement, allant jusqu’au conflit avec son coach, Thierry Laurey, pour faire valoir ses droits.

« Quand je suis arrivé au Racing (à l’été 2019) , c’était pour jouer en défense, même s’il a fallu parfois combler les manques au milieu, a-t-il encore rappelé samedi soir. Là, je suis content d’avoir gagné une place de titulaire. Il faudra se battre pour la garder le plus longtemps possible. »

Déçu par le début d’exercice manqué de son équipe, Djiku refuse de céder à l’inquiétude. « À Lorient, on savait que ça allait être difficile à cause de cette préparation un peu tronquée, dit-il. Mais là, on a été bien dans le rythme, il n’y a pas eu de baisse au niveau physique. Hormis les erreurs individuelles, je trouve qu’on a été très cohérent. »

Que manque-t-il alors au Racing pour retrouver son visage séduisant de la saison passée ? « Un peu de tout dans chaque domaine, répond-il. Défensivement, il faut commettre moins d’erreurs. Contre Nice, Eiji (Kawashima) n’a pas été beaucoup sollicité, mais au final, on prend deux buts… On manque aussi de mordant devant la cage. Mais tout va se mettre en place. »

Comme Thierry Laurey, le défenseur compte sur la coupure internationale pour rattraper le temps perdu. « On a deux semaines pour bien travailler et être au maximum de nos capacités pour gagner à Saint-Étienne (vainqueur 2-0 ce dimanche de Lorient). Après la trêve, il faudra compter sur nous ! »

En espérant qu’Alexander Djiku ne soit plus spectateur impuissant des buts encaissés par son équipe, mais bel et bien acteur pour empêcher de faire trembler les filets. À lui de refermer les portes ouvertes en grand ces temps-ci.

"transformant le penalty fort justement accordé" : entièrement faux, c'est une grossière simulation de Sylvestre qui se laisse tomber après avoir perdu le ballon. Vu les fautes commises, Dolberg (grave attentat sur Koné qui sort blessé) aurait dû avoir carton rouge de même qu'au moins deux niçois et à 0-0 et à neuf à la mi-temps ce n'est pas le même match. Match qu'apparemment il (ce "commentateur") n'a pas vu puisqu'il oublie tous les faits de jeu cruciaux.
Il serait temps que la presse régionale s'achète des journalistes, les comiques y en a un peu marre.
Quant à Djiku oui il est spectateur, il est inexistant en DC, on lui propose le 6 il refuse : à transférer et vite.

Alsa'sports a écrit:
Première sélection pour Alexander Djiku
Très bonne nouvelle pour le joueur du Racing Club de Strasbourg. Pour le match de préparation du Ghana face au Mali le 9 octobre prochain à Antalya, en Turquie, Alexander Djiku a été appelé pour la première fois. Une première qui en appelle d’autre.

Incompréhensible au vu de ses prestations ou alors il y a cascade d'indisponibilités au Ghana ?!

Là tu et méchant contre lui .