Là tu et méchant contre lui .

Réaliste tout au plus, il a quand même été acheté 4 millions et il a le niveau de Salmier ou Seka, guère plus et pas meilleur que Koné ou Mitrovic (encore très faible cet aprèm). Ses notes dans l'ensemble de la presse en témoignent.

dna a écrit:
Djiku (Racing) : Ghanéen au nom du père
Alexander Djiku fait partie du contingent des six internationaux du Racing qui ont changé d’air durant la trêve internationale. Le défenseur âgé de 26 ans a fait ses grands débuts avec le Ghana, pays d’origine de son père. Une fierté et une respiration avant de replonger dans le championnat.
Du Ghana, Alexander Djiku ne connaissait finalement pas grand-chose. Si ce n’est ce que lui en a raconté son père, Tamatey, venu faire sa vie et fonder une famille dans la région de Montpellier, et un peu ce qu’a partagé son coéquipier Majeed Waris sous le maillot bleu.
Mais l’ asante , l’ ewe ou le fanti , ces langues africaines qui sont parlées à Accra et à travers le petit pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, lui sont totalement inconnues. Et la culture, les coutumes, la géographie restent des notions floues.
Pour mon père, parce que je sais que ça le rend fier
L’histoire des Black Stars , la sélection des étoiles noires du Ghana, lui est en revanche familière. Les arabesques d’Abedi Pelé, la puissance de Samuel Kuffour ou de Michael Essien, l’adresse de “Tony” Yeboah ont participé de la réputation du pays. Et le parcours au Mondial 2010, achevé en quarts de finale contre l’Uruguay, reste dans les mémoires. À son tour, Alexander Djiku a enfilé le maillot jaune et noir du quadruple vainqueur de la CAN en répondant à l’appel du nouveau sélectionneur, Charles Akonnor.

« Il y a deux ans, avec mon père et mon frère, on a fait un voyage au pays, dit le défenseur central du Racing. C’était important pour moi de découvrir mes racines. Je ne me voyais pas accepter la sélection sans avoir jamais mis les pieds au Ghana. On me l’avait déjà proposé et là, j’ai senti que c’était le bon moment. Je l’ai fait pour moi, parce que c’est quand même important d’être international dans une carrière, et surtout pour mon père, parce que je sais que ça le rend fier. »

La semaine dernière, au lendemain de la défaite sans appel contre Lille (0-3), Djiku s’est donc envolé vers Antalya et la côte turque, pour deux matches amicaux et un monde nouveau.

« Ça s’est très bien passé, assure-t-il. En dehors d’Enock Kwateng (Bordeaux) , que je connais bien mais qui n’a pas encore obtenu son visa ghanéen, je découvrais le groupe. Onze joueurs ont vécu leurs premières sélections en Turquie. On est au début d’une aventure que j’espère longue. Les frères Ayew (les ex-Marseillais André et Jordan) ont facilité mon intégration. Comme ils parlent français, ça aide, parce que mon anglais est encore perfectible ! »

Sur le terrain, Djiku a aussi dû trouver ses marques. Comme l’a fait Thierry Laurey lors des trois dernières journées au Racing, le sélectionneur l’a d’abord testé comme milieu récupérateur contre le Mali de Kevin Zohi, pour une large défaite (0-3). Avant de le fixer dans l’axe de la défense lors du succès probant aux dépens du Qatar (5-1).


« Le coach m’a testé au milieu car il y avait des manques dans ce secteur, explique l’ex-Caennais. Il sait ce que je peux apporter aux deux postes, c’est à lui de décider. Mais il connaît ma préférence pour la défense. » Ce discours, il le tient aussi à Thierry Laurey, qui l’a utilisé cette saison à deux reprises derrière puis trois fois comme sentinelle du milieu avec une réussite certaine, notamment lors de la seule victoire contre Dijon (1-0).

Si ce positionnement à géométrie variable avait provoqué quelques frictions la saison dernière entre l’entraîneur et le joueur, ce dernier a cette fois accepté de dépanner sans rechigner. « Que j’évolue comme latéral, en six ou en huit, je me donne toujours à fond, en jouant sur mes qualités pour aider l’équipe », martèle celui qui est sous contrat au Racing jusqu’en juin 2023.

Mais sa carrière, c’est en défense qu’il la voit. « Il n’y a pas de questions à se poser », tranche-t-il. C’est donc d’un bon œil qu’il a accueilli le retour de Jean-Eudes Aholou, prêté par Monaco pour faire l’essuie-glace devant la défense.

Et c’est sans crainte qu’il considère la concurrence avec les trois autres centraux – Simakan, Mitrovic et Koné – de l’équipe. « Ça fait avancer, parce que chacun tire les autres vers le haut », dit-il.

« Le club nous a aussi envoyé des signaux forts »

Ne reste désormais plus qu’à décoller après un début de saison complètement raté, avec cinq défaites en six matches. « On a perdu beaucoup de temps, mais on ne va pas se chercher d’excuses, poursuit-il. On sait ce qu’il y a à faire : prendre des points sans tarder et sortir la tête de l’eau. Personne n’a envie de vivre un championnat difficile en jouant le maintien jusqu’à la dernière journée. Tout le monde est désormais prêt, bien physiquement. Le club nous a aussi envoyé des signaux forts en gardant “Momo” (Simakan) , en prolongeant “Adri” (Thomasson) et en recrutant Habib Diallo. On fait tout pour nous mettre dans les meilleures conditions. À nous de repartir de l’avant dès ce week-end contre Lyon. »

Celui qui a décidé de vivre à la campagne, avec sa femme actuellement enceinte et son fils, ne sera pas concerné par la réception des Gones, en raison d’une accumulation de cartons jaunes. « Mais je serai au stade, à fond derrière l’équipe », précise-t-il.

Les prochaines échéances qui le concernent seront les déplacements à Brest, dimanche en huit, où il s’agira de voyager « avec un minimum de fierté pour effacer le mauvais souvenir de la saison passée (dérouillée 5-0, ndlr) », puis à Reims une semaine plus tard.

Ensuite, il s’agira de rouvrir une fenêtre internationale, avec une double opposition mi-novembre contre le Soudan en éliminatoires à la CAN-2022.

Avant de rendre fier son papa Tamatey, Alexander Djiku espère contribuer au réveil du Racing et à la joie du peuple bleu.

dna a écrit:
Djiku, dur sur l’homme

Son association avec Mohamed Simakan dans l’axe de la défense a constitué un des leviers du redressement du Racing depuis un mois. Malgré la blessure de son associé, Alexander Djiku (26 ans) reste confiant. Son équipe est désormais lancée. Il veut le prouver dimanche (15h) face à Saint-Étienne.
Il savait bien que le sujet allait être abordé. Depuis qu’Alexander Djiku constitue avec “Momo” Simakan la charnière d’une défense à quatre têtes, le Racing se porte nettement mieux.

Leur première association remonte à début décembre, sur la pelouse de la Beaujoire : ce dimanche-là, Nantes a été étrillé sans ménagement (0-4). Cinq autres matches ont suivi – le sixième, avant Noël à Paris (défaite 4-0), s’est joué avec l’apport peu inspirant de Mitrovic entre eux – et le bilan est éloquent. Sur les 18 points mis en jeu, 13 sont revenus aux Alsaciens. Normal, Eiji Kawashima n’a eu à ramasser que quatre fois le ballon au fond de ses filets.
Alors, forcément, quand la nouvelle de la blessure de Simakan est tombée – la durée de son indisponibilité en raison d’une arthroscopie du genou gauche étant estimée par le club à deux mois –, on a voulu savoir ce qu’en pensait son acolyte de l’axe. L’équilibre naissant est-il déjà mis en péril ?

« Si “Momo” doit partir, il viendra nous le dire le moment venu »

« Son absence est préjudiciable, parce qu’il apporte énormément sur le plan individuel comme collectif, répond Djiku. Sur le terrain, on s’entend vraiment bien. Mais il ne faut pas s’arrêter à cette blessure. Quand il est sorti à la pause, samedi à Lens, “Mitro” (Stefan Mitrovic) a fait une bonne rentrée. Il y a aussi Lamine (Koné) qui revient de blessure. Et “Ibou” (Sissoko) a prouvé en trois occasions qu’il pouvait dépanner derrière. “Titi” Caci, qui a fini le match dans l’axe à Bollaert, peut aussi le faire. Bref, on a des possibilités, il n’y a donc pas de soucis. Et “Momo” n’a pas une grosse blessure, il va vite revenir et sera encore plus fort… »

Il semblait pourtant acté que le minot de 20 ans était en instance de départ, sur l’insistance du Milan AC et de Leipzig, entre autres prétendants.

Là encore, Djiku ne se démonte pas. « Comme tout le monde, je lis les journaux et je vois ce qu’il s’écrit à son sujet, sourit-il. Un jour on apprend qu’il part à tel endroit. Le lendemain, il est finalement attendu ailleurs… Je pense que si “Momo” doit partir, il viendra nous le dire le moment venu. »

En attendant, Alexander Djiku entend surtout alimenter le début de série né en 2021, entre les succès contre Nîmes (5-0) et à Lens (0-1), soit six points dans la besace qui ont permis de finir la phase aller à la 15e place.

« On veut aller plus haut et, pourquoi pas, améliorer le classement de la saison passée (10e ), dit-il. En tout cas, l’objectif est de gagner le plus de matches possible, histoire de se mettre vite à l’abri. Janvier sera déterminant avec la succession de matches contre des équipes à notre portée. »
Le compliment de Bahoken

Ce dimanche (15h) dans une Meinau vide pour la sixième fois de rang, la réception de Saint-Étienne – 16e avec un point de moins que les Bleus – constitue une nouvelle étape dans l’opération rachat.

Encore plus pour Djiku, qui avait précipité la défaite des siens au match aller à Geoffroy-Guichard (2-0, 3e journée), à cause d’une main baladeuse dans la surface.

« Une petite erreur qui nous coûte cher, à un moment où notre équipe ne tournait pas très bien, reconnaît le fautif. Mais entre-temps, on s’est bien rattrapé alors que Saint-Étienne n’a gagné qu’un seul match (2-1 à Bordeaux le 16 décembre dernier). On ne s’attend pas à une rencontre facile, évidemment, mais on vise la passe de trois. »
Le Racing pourra compter sur son défenseur central dans le style qui le caractérise. « Être dur sur l’homme, présent dans les duels, efficace au tacle et ne pas laisser de possibilités à mon adversaire », détaille le natif de Montpellier, qui cite deux matches références le concernant : « Contre Nîmes, la semaine dernière, j’avais vraiment réussi à bloquer l’attaquant (Moussa Koné). Et à Angers (victoire 2-0) , j’ai contenu Stéphane Bahoken. Quand il a été remplacé à l’heure de jeu, il était dégoûté et m’a dit : “Bien joué, tu ne m’as rien laissé…” Le meilleur des compliments pour un défenseur ! »
Le papa de Wesley et de la petite Elyana, née début novembre – « Ma plus belle réussite de 2020 », dit-il – a donc de grandes choses à accomplir cette année, que ce soit avec le Racing ou en sélection, les Black Stars du Ghana avec lesquels il ambitionne de « [se] qualifier pour la CAN dès le mois de mars puis pour la Coupe du monde avec des éliminatoires qui débutent cet été. »
Lié au club strasbourgeois jusqu’en 2023, Alexander Djiku a les épaules suffisamment larges pour s’imposer comme un patron, avec ou sans Mohamed Simakan à ses côtés.

Touchante photo de famille.

dna a écrit:
intraitable comme Djiku
Véritable patron de la défense strasbourgeoise, Alexander Djiku enchaîne les prestations abouties. Ce dimanche, face aux attaquants angevins, il s’est à nouveau montré intraitable.
On l’avait laissé sur une prestation « énorme », de l’aveu même de son entraîneur Thierry Laurey, sur la pelouse de Saint-Symphorien. Cette sortie aboutie, avec, en sus, un succès chez le rival messin, ce qui n’est jamais désagréable, n’a pas pour autant fait tourner la tête du défenseur central.

Face à Angers, on a retrouvé le même patron de la charnière, celui qui tire ses coéquipiers vers le haut. Loïs Diony a mis moins d’une minute à comprendre que son dimanche serait moins doux que le temps printanier qui a enveloppé la Meinau. L’avant-centre du SCO avait à peine déposé Caci qu’il a vu son garde du corps venir lui enlever le ballon d’un subtil tacle glissé.
Derrière, l’ex-Caennais connaîtra sa seule frayeur de la rencontre lorsque, lobé, il verra Thomas smasher une tête au deuxième poteau que Kawashima repoussera avec autorité (2e ).

Et encore, difficile de l’incriminer sur cette action. Non, à défaut d’une après-midi tranquille – il y avait quand même quelques clients en face –, il se l’est rendue agréable en se montrant constant et consistant.
Une zénitude qui rejaillit sur ses coéquipiers

Avec le retour du losange depuis deux matches, il est d’autant plus important pour le Racing d’avoir un élément stabilisateur en défense dont la zénitude semble rejaillir sur son compère Stefan Mitrovic, aussi sobre qu’avisé lui aussi.

Sa manière de défendre sur ses appuis, de tacler quand le jeu l’impose, de couper les centres, mais aussi d’anticiper ou d’affirmer sa présence dans chaque duel en font un roc sur lequel on peut s’appuyer sans crainte. Il rayonne en défense, là où il s’est toujours le mieux senti, même si ses intérims dans l’entrejeu n’avaient rien d’infamant non plus.

« Il est vraiment au maximum de sa forme cette saison, apprécie le technicien bas-rhinois. Du fait des indisponibilités ou des joueurs qui n’étaient pas encore là, on l’avait mis au milieu, où il avait été intéressant, avant de le faire redescendre d’un cran. Il s’implique plus, avance dans le terrain, gagne ses duels. Dans la relance aussi, il se montre performant, il est capable de ressortir le ballon proprement. »

«Il est très performant dans pas mal de domaines »

Dans cette rencontre d’un faible niveau technique, où les coups de pied arrêtés devenaient de facto une arme de choix, le défenseur n’a pas hésité à venir placer son mètre quatre-vingt-deux dans la surface angevine. Avec un peu plus de réussite, sa tête renversée sur un corner de Liénard aurait pu d’emblée déverrouiller la rencontre, mais Bernardoni a surgi pour capter le ballon dans la mêlée (5e ).

Homme de base de Thierry Laurey – 22 apparitions en L1, dont 21 titularisations cette saison –, Alexander Djiku a écœuré ses vis-à-vis sur le gazon meinovien. Sur les dernières ruades du SCO, c’est évidemment lui qui était là, bien placé, pour dégager de la cuisse un centre dangereux d’Abdoulaye Bamba ou jaillir dans les pieds d’un remuant Angelo Fulgini (90e ). Du travail de pro que n’ont pas terni quelques rares scories.

« Depuis la reprise en janvier, il est très performant dans pas mal de domaines », souligne encore son coach. À ce rythme-là, Alexander Djiku pourrait devenir une assurance tous risques.

dna a écrit:
Djiku, le retour du taulier
Revenu d’une blessure qui l’a privé des quatre derniers matches du Racing, Alexander Djiku (26 ans) devrait être apte pour aller défier Nîmes, ce dimanche (15h) dans le Gard. Une bonne nouvelle en vue de ce rendez-vous capital, tant le défenseur est devenu un gage de sécurité pour les Bleus.
Les absents ont toujours tort, dit-on. On ne va pas écrire une thèse sur la pertinence de ce proverbe ancestral, mais à Strasbourg, ça ne vaut pas. Quand on porte le maillot du Racing, c’est même plutôt le contraire qui s’impose.

Samedi dernier, pour la venue du Paris SG (1-4), mieux valait être assis dans les tribunes plutôt que courir derrière Mbappé sur le pré et s’y faire humilier. De là-haut, Alexander Djiku, Mohamed Simakan et Ludovic Ajorque, entre autres convalescents, ont pu apprécier le “spectacle” et s’engoncer dans leur siège au gré des fulgurances parisiennes.
« C’était un match compliqué, dit dans un doux euphémisme le défenseur axial gauche, venu au stade avec son fils Wesley. C’est surtout très frustrant quand on ne peut pas aider l’équipe… »

Une frustration qui dure depuis début mars et la venue de Monaco. Ce soir-là, Djiku – repositionné en milieu de terrain – avait muselé le Russe Golovin et grandement contribué à placer les Bleus sur les rails d’un succès arraché par Fred Guilbert dans les arrêts de jeu (1-0). Mais à ce moment-là, le roc avait déjà regagné le banc de touche, remplacé par Jeanricner Bellegarde à l’approche des dix dernières minutes.

« Juste avant, j’avais déjà eu une alerte sur une frappe avec des crampes aux deux mollets, explique-t-il. Et puis sur un mauvais appui, j’ai ressenti un petit “crac” au niveau de l’adducteur droit. J’ai compris que je ne pouvais pas aller plus loin ».

Une petite lésion est diagnostiquée. « Soit quatre à six semaines d’arrêt, précise celui qui avait déjà manqué deux matches en novembre à cause d’une alerte aux ischios. Je m’étais fixé comme objectif de retour le match contre Paris. Eh bien, mon corps n’a pas voulu ! »
Laurey : « Alex récolte les fruits de ses efforts »

Comme par désenchantement, le Racing s’est remis à encaisser beaucoup de buts et perdre des matches (voir chiffre) en son absence, et ce malgré le grand retour du gardien titulaire Matz Sels à Bordeaux. Faut-il y voir une relation de cause à effet ? « On a perdu contre Rennes, Lens et Paris, soit des cadors qui jouent a minima l’Europe, relativise l’ex-Caennais. Et l’équipe a su être efficace à Bordeaux (succès 2-3). Donc tout n’est pas à jeter. »

Pour autant, force est de constater que le Racing est plus sûr avec Djiku que sans lui. En faisant abstraction du début de saison pourri d’un point de vue individuel comme collectif, son association avec Simakan a constitué une des clés du redressement alsacien à partir du succès en décembre à Nantes (0-4, 13e journée).

Même après la blessure au genou de son jeune associé et futur défenseur du RB Leipzig, intervenue début janvier – aucune date de retour n’est envisagée concernant “Momo” – Djiku est parvenu à rester sur des standards élevés en faisant la paire avec Stefan Mitrovic.

Une implication qui lui a permis de compiler des statistiques flatteuses, notamment au nombre d’interceptions (82), et d’être désigné joueur des mois de janvier et février par les supporters du Racing.

« Alex a franchi un palier, expliquait l’autre jour son entraîneur Thierry Laurey. Quand il est arrivé (en provenance du Stade Malherbe, contre 4,5 millions d’euros, à l’été 2019, ndlr) , ce n’était pas tout à fait ce à quoi je m’attendais. On a cherché à le faire progresser, on l’a mis à différents postes, ça l’a aidé et il s’est vraiment imposé en défense centrale. De son côté, il s’est investi et a récolté les fruits de ses efforts, devenant notamment international ghanéen. »

Gros travailleur, perfectionniste dans l’âme et soucieux du moindre détail (lire encadré) , le natif de Montpellier estime avoir atteint la plénitude à 26 ans. « Je réalise la meilleure saison de ma carrière, sauf que cette blessure a coupé mon élan en me mettant un mois et demi sur la touche, dit-il. J’espère vite récupérer mon niveau et éviter la rechute pour finir fort. »
« Aborder ces deux rendez-vous comme une demie puis une finale »

S’il a donc manqué l’affiche de prestige contre le PSG, Djiku va pouvoir enfiler le bleu de chauffe du côté de Nîmes puis contre Nantes, soit deux adversaires directs. « Ce sont deux gros matches qui peuvent nous permettre d’assurer le maintien, précise-t-il. Déjà si on gagne dimanche, on repoussera les Nîmois à neuf points. On aura fait un grand pas. Il faut aborder ces rendez-vous comme une demie puis une finale. Au jour d’aujourd’hui, on est très sereins. »

C’est justement cette force et cette tranquillité que le gaillard va essayer d’apporter à une équipe actuellement vite débordée. Une fois que le Racing sera à l’abri – « On connaît les aléas du foot, mais il n’y a pas d’autre option que le maintien », martèle-t-il –, le nouveau patron de la défense bleue pourra se pencher sur son avenir et étudier les propositions qui ne vont pas manquer d’arriver sur le bureau de Marc Keller.

« Je suis quelqu’un d’ambitieux, le club l’est aussi, donc je ne me vois pas forcément partir étant donné que j’ai encore deux ans de contrat (jusqu’en juin 2023) , conclut-il. Je me plais bien dans le club et la région, ma famille est heureuse ici. »

Et en Alsace, tout le monde sera soulagé si Alexander Djiku contribue encore l’une ou l’autre fois à garder la cage du Racing inviolée d’ici à la fin mai.
Un corps sain dans un esprit éveillé

Pour être performant, Alexander Djiku met toutes les chances de son côté. « Je veux minimiser le risque de blessure, donc je fais attention à la nutrition et à la récupération », dit celui qui a recours à deux sociétés locales, “Cuisine Fit” et “Cryo Strasbourg”, pour l’élaboration de plats équilibrés – « Je fais quand même quelques entorses à la diététique », se marre-t-il – et des séances de cryothérapie.

Sur le terrain, le défenseur essaye d’avoir un coup d’avance grâce à l’analyse vidéo de ses adversaires directs. « Depuis mes débuts en pro, à Bastia, j’utilise ce procédé en plus du travail vidéo fait au club, précise-t-il. Cette saison, je me sers d’une nouvelle application plus pointue. Le jour du match, avant la sieste, je regarde les points forts et les points faibles de chaque attaquant, et ça m’aide à anticiper leurs mouvements. »

Alexander Djiku aurait-il le profil du défenseur 2.0 ? « Si ça me permet d’être efficace », pourquoi pas, répond-il. Séb.K.
9
Le Racing a signé 9 cleen-sheets (aucun but encaissé) en 32 journées, pour 8 succès et 1 nul. Alexander Djiku était à chaque fois titulaire. En son absence en mars-avril, son équipe a pris 9 buts en 4 matches, pour un bilan de 3 revers et
1 seule victoire.

Il vaut mieux le laisser partir en fin de saison si offre car il reste fragile comme Simakan. De plus, difficile de se faire une idée de son vrai niveau, il est moins bon que lui c'est sûr et évidemment meilleur que Koné ou Mitrovic mais là ce n'est vraiment pas difficile.

dna a écrit:
Alexander Djiku, avant Racing - Nantes : « Il va falloir emballer ce match »
Revenu dimanche dernier à Nîmes d’une blessure à l’adducteur droit contractée contre Monaco le 3 mars, Alexander Djiku espère que le Racing va un peu plus soigner sa prestation contre Nantes dans un match important pour le maintien.
Sorti à la 78e minute contre Monaco (1-0), Alexander Djiku a manqué les quatre matches suivants avant de reprendre au stade des Costières (1-1). Le natif de Montpellier a peiné à rentrer dans son costume de patron de la défense strasbourgeoise, concédant même un penalty (le Racing était déjà à dix) finalement sans trop de conséquences. Face à Nantes, “Van Djiku” veut bonifier le point pris dans le Gard.

Alexander, vous évoquiez une demi-finale pour le maintien avant d’aller à Nîmes. C’est la finale qui se joue dimanche contre Nantes ?

On a réussi à prendre un point à Nîmes, il va falloir le bonifier par une victoire contre Nantes. Ça ne permettra pas mathématiquement d’assurer le maintien, mais ça sera un grand pas.
Vous vous attendez à quel type de rencontre ?

On sait que ça va être un match compliqué. Ils ont besoin de points. J’ai entendu leur entraîneur (Antoine) Kombouaré dire que maintenant il veut gagner tous les matches. Je m’attends à une équipe offensive, qui prend des risques. Après, ça sera à nous d’être patients, de ne pas concéder de but pour pouvoir les contrer.

Après une coupure forcée, comment vous êtes-vous senti physiquement à Nîmes ?

On a fait un bon travail avec les préparateurs physiques, ce qui m’a permis de tenir tout le match. En début de semaine, j’avais quelques courbatures, mais là, ça va beaucoup mieux. C’est toujours compliqué après un mois et demi d’absence de retrouver les terrains pendant 90 minutes, mais j’étais content de pouvoir le faire.
« Si on ouvre le score, on sait qu’on est difficile à manœuvrer »

Est-ce le manque de rythme qui vous a poussé à concéder le penalty ?
Quand on enchaîne les matches, on est plus performant et on a plus de confiance. Mais je ne pense pas que ça soit le manque de rythme qui explique cette faute. Ça arrive… J’ai mal jugé le ballon malheureusement. Mais bon, on a pris un point finalement, donc ça va (sourires).
Qu’est-ce que le Racing devra mieux faire par rapport au match à Nîmes ?

Beaucoup de choses. Je pense que c’est vraiment l’une de nos plus mauvaises prestations. Il va falloir emballer le match, ce qu’on n’a pas réussi à faire à Nîmes. On leur a laissé la domination même s’ils n’ont pas eu énormément d’occasions. Il va falloir avoir plus de qualité technique, parce qu’on a loupé beaucoup de passes faciles.

L’enjeu du match à Nîmes vous a-t-il un peu bridé ?

Peut-être, même si Nîmes est une équipe très difficile à manœuvrer… soit elle attaque en nombre, soit elle défend et joue les contres. Mais nous n’avons pas été au niveau dans la tête et la technique nous a fait défaut. Contre Nantes, on aura à cœur de se racheter. On aime bien commencer fort les matches à domicile. Il n’y aura pas de round d’observation. À Nîmes, les deux équipes avaient peur de prendre un but rapidement. Il va falloir emballer ce match parce que si on ouvre le score, on sait qu’on est difficile à manœuvrer.


Le surnom “Van Djiku” (en référence au défenseur de Liverpool Virgil Van Dijk), vous a été collé. C’est un simple clin d’œil ou un vrai compliment ?

C’est quelque chose qui me fait sourire. Au début, c’est venu des supporters et ça a été repris dans le vestiaire. Ça reste amusant, même si ça a pu être lié à mes performances à un moment où je me sentais en grande forme. C’est un défenseur qui m’inspire, tout comme (Raphaël) Varane. Donc il y a une reconnaissance de ce que tu fais au quotidien qui fait plaisir.

Si vous arrivez à 40 points ce week-end, le maintien sera proche. Ça sera avant tout un soulagement au regard du début de saison compliqué ?

Cette saison, on a réussi à faire de grosses performances, comme battre Monaco ici, mais c’est dommage parce qu’on a manqué de régularité. On a perdu bêtement des points, comme contre Brest (2-2, après avoir mené 2-0 jusqu’à la 83e , ndlr). On va essayer de se maintenir le plus rapidement possible pour repartir sur de bonnes bases la saison prochaine. On était ambitieux, on visait un Top 10. Malheureusement, il y a eu beaucoup de choses qui nous ont empêchés de le faire...

Il n'y avait pas péno, il ne connait même pas les règles élémentaires de ce sport, c'est grave.
L'équipe aurait pu gagner si elle avait évité de se faire dessus !

dna a écrit:
Djiku, héros loin de l’Hérault
Originaire de Montpellier, quasiment en face de la Mosson, Alexander Djiku, 26 ans, n’a jamais eu sa chance au MHSC, que le Racing affronte ce dimanche (15h) à la Meinau. Retour sur l’enfance du costaud devenu le patron de la défense alsacienne, à force de travail et d’abnégation.
Tout petit, dans le quartier dit « difficile » de la Paillade, Alexander Djiku n’avait qu’à lever la tête pour apercevoir le stade de la Mosson, antre du Montpellier HSC. Mais à l’époque, le foot ne faisait pas partie de sa vie, pas plus que de celle de son frère Jenhis, de onze mois son aîné.
« Pour éviter les mauvaises fréquentations, notre père nous y a mis plus tard, quand on avait huit et neuf ans, après avoir déménagé à Clermont-l’Hérault, raconte le frangin. C’était un club de village, avec une mentalité familiale. On était très loin du haut niveau. »
Associés sur le terrain, d’abord à la Clermontaise puis quelques années plus tard au FC Castelnau-le-Crès, club partenaire du MHSC, les deux frangins héritent rapidement d’un surnom : les TekNo, soit les jumeaux de la série d’animation Foot 2 rue.

« Physiquement, on se ressemblait comme deux gouttes d’eau, précise Jenhis. Et on faisait la paire sur le terrain : d’abord au milieu, puis sur les côtés, et finalement dans l’axe de la défense. Je suis gaucher, Alex droitier, on était indissociables et complémentaires ! » Leurs chemins footballistiques se séparent à l’âge de 15 ans, quand Alex rejoint les U17 Nationaux de l’AS Perpignan-Méditerranée. « Sur le terrain, il ne sortait pas du lot mais il comprenait plus vite que les autres, indique son frère, devenu professeur d’EPS à Paris et désormais titulaire d’une licence d’agent sportif. Il avait des qualités mentales au-dessus de la moyenne. »

En pays catalan, à une heure et demie de route de chez lui, le gaillard sort des radars des clubs pros de la région. Mais il tape dans l’œil de Ghislain Printant, Montpelliérain comme lui, à l’époque directeur du centre de formation du SC Bastia.
Printant : « Rien n’a été facile pour lui, mais son parcours est magnifique »

« Je l’ai vu lors d’un tournoi interrégion à la Grande Motte, il jouait avec l’équipe du Languedoc-Roussillon, dit le technicien, actuellement adjoint de Jean-Louis Gasset à Bordeaux. Il évoluait au poste d’arrière gauche. Ce qui m’a le plus plu, c’est son âme de compétiteur. » Printant parvient à convaincre la famille Djiku de lui confier le petit dernier pour l’embarquer sur l’Île de Beauté et l’inscrire au centre de formation du Sporting, sans garantie de percer.

« Son père m’a bien fait comprendre que la priorité restait les études, ajoute-t-il. J’ai découvert en Alex un garçon réservé, sérieux et studieux. À Bastia, il est allé chercher les choses, d’abord son bac scientifique, puis son contrat stagiaire. »

À partir de 2012, le bachelier intègre le groupe pro. « On n’a pas pu lui faire signer de contrat parce que l’on avait déjà atteint notre quota, précise Printant. Alors il a continué toute la saison, avec le statut d’amateur, à apprendre le métier aux côtés de pros chevronnés comme Sébastien Squillaci ou François Modesto. Entre lui et moi, il y avait une confiance réciproque. Et avec beaucoup de travail et de patience, il y est arrivé. Rien n’a été facile pour lui, mais son parcours est magnifique. »

Lancé en Ligue 1 en décembre 2014 « comme arrière droit », se marre Printant, Djiku va progressivement s’installer dans l’équipe bastiaise. « Je l’ai vu évoluer, grandir, prendre de l’assurance sur le terrain, d’abord à Bastia puis à Caen (à partir de l’été 2017) , dit-il. Par contre, j’ai été agréablement surpris de le voir devenir un leader de vestiaire à Strasbourg. »

Jenhis est également « admiratif » devant la « capacité d’adaptation » du frérot, désormais surnommé “Van Djiku”, qui a « toujours répondu présent et réussi à s’imposer partout où il est passé ».

Partout, sauf à Montpellier. « C’est peut-être son seul regret, avance Ghislain Printant. Ça aurait été quelque chose de fort. Mais s’il avait fait ses classes au MHSC sans passer par les étapes de son parcours atypique, rien ne dit qu’il aurait percé… »

Ce dimanche, au moment d’affronter le club qui s’est refusé à lui, Alexander Djiku n’aura pas besoin de se forcer pour trouver la motivation. « Il a certainement envie de leur montrer qu’ils sont passés à côté de quelque chose », conclut Jenhis dans un grand sourire. Tant mieux pour le Racing, tant pis pour Montpellier. Rares sont les prophètes en leur pays.

Donc la Paillade n'a pas voulu de lui, formidable.
C'est un bon défenseur central, maintenant en cas d'offre, autant le laisser partir.

Comme Marseille avec Zimakan.

jeunesfooteux.com a écrit:
Djiku à Rennes pour remplacer Da Silva ?

Suite au départ de Damien Da Silva de Rennes vers l'OL, le Stade Rennais avait fait du jeune Loïc Badé sa priorité de recrutement lors du Mercato à venir. Mais alors que le RC Lens réclamerait plus de 15M€ pour le transfert de son jeune défenseur central, la piste menant à Alexander Djiku (26 ans), sous contrat avec le RC Strasbourg jusqu'en juin 2023, aurait ainsi été activée par le SRFC, à en croire les informations de France Bleu Armorique.

Estimé à environ 6M€ par la direction du RCSA, celui qui compte maintenant quatre sélections avec l'équipe nationale du Ghana serait donc bien sur les tablettes du Stade Rennais en cas d'échec avec Loïc Badé. Le profil de Alexander Djiku (30 matchs de Ligue 1 joués avec le RC Strasbourg cette saison) serait très apprécié par Florian Maurice du côté de Rennes.

Et comme l'ont indiqué nos confrères du journal L'Equipe, en cas de transfert de Alexander Djiku durant le Mercato, un pourcentage (15%) sera reversé à son ancien club, le Stade Malherbe de Caen. Affaire à suivre donc pour le Racing Club de Strasbourg !

Il peut partir car ne veut pas jouer au milieu vu sa maladresse devant le but, dommage et à 26 ans il ne voudra pas s'éterniser au RCSA. Il faut absolument éviter une 3e affaire de joueurs ayant eu des offres correctes et gardés contre leur gré (Carole et Lala).

À 26 ans ce n'est pas au racing qu'il va s'améliorer

Il n'y a qu'au foot et surtout en France qu'on attend des années avant de lancer des jeunes, c'est du grand n'importe quoi, ici il y a plusieurs jeunes qui font pareil que la DC actuelle pour trois fois moins cher. Payer des transferts pour lui ou Mitrovic avec de hauts salaires n'a aucun sens. Ils ont bien lancé Caci ou Simakan !
C'est pour ça que le nouvel entraîneur  me plait car il va lancer les plus prometteurs dans le grand bain, il n'y a que comme ça qu'on apprend.
Je le répète, le moins pire serait Mitrovic/Sissoko en DC si lui part.

Alsa'sports a écrit:
Alexander Djiku entré en jeu avec le Ghana !
Ce mardi se jouait un match amical entre le Maroc et le Ghana. Sur le banc au moment du coup d’envoi, le défenseur du Racing Club de Strasbourg, Alexander Djiku est rentré en jeu à la 46ème minute à la place d’Opoku. Une entrée en jeu qui n’a pas empêcher les Ghanéens de s’incliner sur le score très serré d’un but à zéro.

Alsa'sports a écrit:
Pas d’offre pour Alexander Djiku !
Les prestations d’Alexander Djiku lors de la saison passée ne laissent aucun club indifférent, pas même le Stade Rennais qui lorgne sur le défenseur strasbourgeois depuis un petit moment. Annoncé partant par le site foot-sur7, Alexander Djiku est pour l’heure bel et bien un joueur du RCS. À ce jour, aucune offre n’a été formulée par le Stade Rennais d’après nos informations. Si l’intérêt du club breton est réel, Julien Stéphan compte toujours sur l’international ghanéen et souhaite en faire un homme de base de son onze de départ. Sous contrat avec le Racing jusqu’à l’été 2023, il est indéniable que le président strasbourgeois, Marc Keller, ne sera ouvert à la discussion qu’en cas d’offre conséquente.

Qui qu'en veut ?

Lacuesta,il n'est quand même pas si mauvais, certains clubs seraient contents de l'avoir.

Je ne dis pas ça mais après sont match contre Montpellier j'ai compris.

Stephan compte sur lui mais Rennes et le Betis sont autrement plus attractifs donc qu'ils le laissent partir. Voir ce que ça a donné de le forcer à rester pour Carole et Lala.

Si MK met le prix trop élevé personne n'en voudra

7 millions.

dna a écrit:
Alexander Djiku (Racing) : « À cœur de bien démarrer »
Le vice-capitaine Alexander Djiku souhaite que le Racing profite de son calendrier abordable d’août pour réussir son début de saison après deux entames ratées en 2019 et 2020.
Devenu l’an dernier le patron de la défense alsacienne, Alexander Djiku (26 ans) espère que son équipe saura se montrer solide dès l’ouverture du championnat, ce dimanche contre Angers. Même si tout n’est pas encore au point, l’international ghanéen est plutôt confiant au sortir d’une préparation réussie.

« Nous devons avoir de l’ambition »
Alexander, comment vous sentez-vous à l’aube de cette nouvelle saison ?
Très bien, l’équipe aussi. Nous sommes montés en puissance lors des derniers matches amicaux. Nous devons maintenant confirmer ce week-end. Mais il faut garder de la sérénité, du calme et ne pas jouer le match avant.

C’est ce que nous a demandé le coach (Julien Stéphan). Nous sommes tous impatients et les spectateurs le sont de venir nous voir. C’est normal. Mais il faudra vraiment être présent le jour J.

Notamment en août, avec trois réceptions lors des quatre premières journées (Angers, Troyes, Brest, avec, dans l’intervalle, un voyage à Paris le samedi 14) ?
Oui. Ces deux dernières années, on n’a pas fait un bon début de championnat et on veut corriger ça, bien démarrer pour pouvoir se projeter. Si on parvient à faire le boulot à domicile, on sera bien lancés.

La défense a changé du tout au tout cet été. Comment le vivez-vous ?
Ça s’est décidé à la direction du club. Beaucoup de joueurs en fin de contrat n’ont pas été renouvelés. Mais je ne me prends pas la tête. On a aussi recruté Lucas (Perrin) et Karol (Fila) en défense.

En ce moment, “Ibou” (Ibrahima Sissoko) joue avec moi dans l’axe. Même si nous n’avons pas réalisé de clean-sheet durant les matches amicaux, nous nous améliorons. Après, les dirigeants devront faire le “taf” si nécessaire.

Tout vous semble-t-il se mettre en place ?
Les choses avancent tranquillement. Avec “Ibou”, ça se passe très bien. Je m’entends en général bien avec les joueurs qui évoluent à mes côtés. Tant qu’il y a de la communication et qu’on parle le même football, tout va.

Entre nous, il y a une bonne complémentarité. Il a une bonne relance, est très fort dans les duels – c’est sa qualité première – et va assez vite. Il a tout pour être efficace à ce poste, même s’il nous fait également du bien au milieu.

De quelle manière le jeu du Racing a-t-il évolué ?
Le coach prône le jeu offensif et a des intentions différentes de celles de la saison passée. Il veut du jeu vers l’avant, marquer beaucoup grâce, aussi, aux supporters.

C’est quelque chose qu’on avait un peu moins l’an dernier. Il veut que nous nous lâchions et instaurer la notion de plaisir. Tout le monde adhère à cette philosophie, a retrouvé une certaine confiance en soi et un certain plaisir collectif.

On devrait donc voir un Alex Djiku avec 4 ou 5 buts et 5 ou 6 passes en fin de saison ?
(il sourit) Franchement, c’est ce sur quoi je travaille pour être plus performant pour l’équipe : essayer d’être plus décisif. On en a parlé avec le coach. Par le passé, j’ai souvent eu les opportunités pour marquer et je ne les ai pas saisies.

Quels sont vos objectifs cette saison ?
Toujours les mêmes : faire mieux que la précédente. Il y a deux ans, nous avions fini dixièmes. L’an dernier, quinzièmes. On espère toujours mieux.

Le club fait tout pour grandir et nous, joueurs, devons avoir de l’ambition. Nous avons très mal débuté en 2019 et 2020 et il nous a fallu rattraper les points perdus en décembre-janvier. C’est pour ça que nous avons cette fois à cœur de bien démarrer.

Alsa'sports a écrit:
Alexander Djiku sélectionné !
Cela devient une habitude pour notre numéro 24 ! Alexander Djiku a à nouveau été sélectionné avec le Ghana pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2022. Avec les Blacks Stars, Alexander Djiku affrontera l’Éthiopie et l’Afrique du Sud. Félicitations Alexander !

Prestation moyenne contre Brest, il rate complètement sa tête sur l'égalisation.

equipe a écrit:
Alexander Djiku (Strasbourg) n'ira pas à Rennes
Courtisé par Rennes, Alexander Djiku va rester à Strasbourg.
Courtisé par Rennes, en quête d'un défenseur axial au dernier moment, Alexander Djiku va rester à Strasbourg. Le club breton a tenté jusqu'au bout de convaincre le Racing. Mais le club alsacien, qui ne comptait pas lâcher son défenseur franco-ghanéen, actuellement en sélection avec le Ghana, est resté inflexible sur ses exigences, à hauteur de 20 M€. Trop élevées pour Rennes.

Ils sont fous.