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 Interview de Domenech

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Paul
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MessageSujet: Interview de Domenech   Interview de Domenech I_icon_minitimeDim 9 Juil 2006 - 9:39

Citation :
Raymond Domenech a épaté les journalistes étrangers qui n'ont pas l'habitude de fréquenter ses conférences de presse, samedi à 24 heures de la finale France -Italie. Une finale de Coupe du monde ? «C'est un match». L'attitude des joueurs ? «Je ne les vois pas changer». La dernière de Zidane ? «Il y a d'autres joueurs». Tout est normal autour de l'équipe de France, qui a rejoint l'immensité berlinoise en milieu de journée après un mois passé en vase clos dans la campagne de Basse-Saxe. Depuis deux jours, la météo grise et pluvieuse crée une ambiance spéciale, presque tendue et solennelle, autour des dernières heures de l'aventure tricolore. Il en faudrait davantage pour sortir ces Bleus-là de leur «projet» : devenir champion du monde en sept matches. Il y a un job à finir : c'est le message du sélectionneur.



«Raymond Domenech, comment vous sentez-vous à la veille de disputer une finale Coupe du monde ?
Comme avant les autres matches. Pour moi, c'est un match. Le projet, c'était d'en gagner sept. Nous en sommes au septième. Il faut être performant. Ce match, je ne l'ai pas assimilé à une finale, c'est une rencontre qu'il faut gagner pour partir en vacances tranquille.

Mais comment faites-vous pour considérer ce match comme un autre ?
Je suis resté dans la bulle. Je n'ai pas regardé, écouté et lu tout ce qui concernait la Coupe du monde pendant un mois. On nous propose des matches, il y a une équipe à affronter. Donc il faut regarder la vidéo, faire des entraînements. Si on commence à regarder à droite et à gauche, on peut être pris par cette folie ambiante. Je l'ai connue en 1998, mais j'étais en dehors, donc je sais ce que c'est. Si j'associe les deux, j'ai tout vécu.

Et vos joueurs, les sentez-vous un peu plus tendus ?
Ils sont toujours dans cette espèce de forteresse, qui est nécessaire pour rester un groupe. Tant que le match ne sera pas terminé, ils y resteront. Je ne les vois pas changer. Je les vois même un peu rassurés, étape après étape.

Pensez-vous que Zidane, pour qui ce sera le dernier match, le ressente aussi simplement ?
C'est son dernier match, mais il y en a d'autres dans l'équipe pour qui c'est exactement la même chose (sic). Et une finale de Coupe du monde, c'est peut-être la dernière pour ceux qui vont y participer, des deux côtés.

Que pensez-vous du silence de Zidane depuis un mois ?
Je le comprends. Il est comme tous les autres. Leur objectif n'est pas d'expliquer ce qu'ils font mais de le faire. Donc, ils se concentrent, ils se préparent. Comme ils ont souffert des critiques après 2002, ils ont tout fermé pour se préparer. Et jusqu'à présent, ils sont dans le vrai.

Pensez-vous que le contexte un peu particulier autour du football italien puisse jouer un rôle chez vos adversaires ?
Mais non justement, aucun. Le discours des Italiens est le même que le nôtre. C'est une finale de Coupe du monde. Il y a un match. Les fins de carrière, les problèmes, ça se règlera après, quand ce sera fini. Les conséquences, on gèrera ça après le match.

Comment bousculer ces Italiens ?
L'objectif n'est peut-être pas de les bousculer. On n'est pas obligé !

Vos joueurs connaissent bien les Italiens. Cela peut-il avoir une incidence sur la partie ?
On connaissait les Portugais, les Brésiliens, les Espagnols, les Togolais. Les Suisses, n'en parlons pas. Avec les Coréens, on était un peu dans l'incertitude. Cette Coupe du monde est faite avec des joueurs de haut niveau qui se croisent souvent, ce n'est donc pas un élément particulier. Il y a un petit truc : quand vous jouez contre quelqu'un que vous connaissez et que vous êtes de retour dans votre club, il est préférable d'être celui qui a gagné. Les indices qu'ils me donnent, ça fait partie de leur fonction, ils le font naturellement, sans qu'on ait besoin de le demander.

Faut-il craindre un catenaccio à l'italienne contre un catenaccio à la française ?
Les Italiens, au classement des attaques, ils sont pas mal... Ils marquent, ils sont capables de jouer et de défendre. Nous aussi ! Ce sera un équilibre et je ne pense pas qu'il y aura de tactique figée. Il y aura plutôt des prises de pouvoir de chacun à un moment ou à un autre.

Les joueurs semblaient fatigués après la qualification contre le Portugal (1-0). Ont-ils récupéré physiquement ?
Je ne sais pas, on a fait ce qu'il fallait pour que les joueurs puissent récupérer. La comparaison se fera avec les Italiens. Celui qui sera le mieux sur ce match-là l'emportera.

Avez-vous l'impression que le parcours de l'équipe de France, jusqu'ici, a été accompagné par de la réussite, de la chance ?
La chance tourne toujours pour l'équipe qui a fait ce qu'il faut. Il est rare que l'équipe mal entraînée et pas organisée ait beaucoup de chance. Une fois oui, mais sur sept matches ça ne marche pas. En général, en fin de saison, ceux qui descendent sont malheureux et les champions sont chanceux, bizarre non ? Il reste un match. La campagne est peuplée d'éoliennes, elles ne s'arrêtent jamais. Le vent tourne tout le temps, il faut faire attention.

Avez-vous peur du vide du lendemain de finale ?
Je ne sais pas... Pour l'instant, je n'y suis pas, je suis dans la finale. Après je pars en vacances. Je ne sais pas comment on vit après et c'est surtout ce que je veux éviter. Il me reste encore deux jours à vivre cette Coupe du monde jusqu'au bout et je ne veux pas me projeter plus loin. Je dis ça aussi pour éviter d'autres questions qui pourraient vous tenter (sur son avenir).»

Domenech ne s'est pas mouillé lors de la conférence de presse avec des réponses basées sur des arguments à la Domenech. Sacré Raymond!
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MessageSujet: Re: Interview de Domenech   Interview de Domenech I_icon_minitimeLun 10 Juil 2006 - 10:54

Rien à dire, à force les commentaires de Domenech sont lassant, pour ne pas dire "chiant". Twisted Evil
Quand on lui pose une question avec pourquoi, il répond à coup sur par et "pourquoi pas" ou par une autre question... Twisted Evil

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