Paul a écrit:

Spoiler:

Quelqun est-il en mesure de m'expliquer cette phrase?
Merci.

Ben je suppose que comme n'importe quel compte courant, son propriétaire (Ginestet et les londoniens ici) peut tirer ce qu'il veut. L'abandonner veut sans dire donner intégralement au Racing pour résorber le déficit. Mais il faudrait en être sûr en demandant à un spécialiste. Manou peut-être...

Allmen67 MrEnigme a écrit:

Ben je suppose que comme n'importe quel compte courant, son propriétaire (Ginestet et les londoniens ici) peut tirer ce qu'il veut. L'abandonner veut sans dire donner intégralement au Racing pour résorber le déficit. Mais il faudrait en être sûr en demandant à un spécialiste. Manou peut-être...

C'est tout à fait cela, Allmen. L'an dernier à pareille époque, Philippe Ginestet avait cautionner le déficit de la saison précédente et avait versé un chèque d'environ 3.5 millions pour solder la saison et le budget 2008-2009. Ce chèque avait été exigé par la Dncg.

On se souvient qu'au début de cette année 2010, lors du rachat du Racing par les londoniens, la Dncg avait exigé un chèque de caution de 3 millions de la part des nouveaux investisseurs. Ceux-ci avaient tant attendu pour le versement, qu'on avait été interdit de recrutement onéreux au mercato hivernal. Finalement, Fontenla avait versé la moitié de cette somme et Jafar Hilali l'autre moitié. Comme nous sommes à la fin de la saison 2009-2010, pour fermer le budget, les 3 millions apportés par les londoniens serviront à éponger le déficit.

Auditionné hier par la DNCG (1), le RCS n’avait, selon Jean-Claude Plessis, pas encore reçu en soirée les conclusions de l’organe de contrôle financier. Soucieux avant l’audience, le président était plutôt rassuré. La décision devrait tomber aujourd’hui.

Il va donc falloir patienter encore quelques heures dans ce feuilleton à rallonge qui tient depuis des semaines l’Alsace du football en haleine. Mardi après-midi, à la sortie de l’assemblée générale d’EuroRacing, la holding de tutelle du club, le président Jean-Claude Plessis martelait aux actionnaires minoritaires : « Nous serons en National l’an prochain. »

Ce matin, rien ne le confirme, ni ne le dément. Mais lors de l’audition du RCS par la DNCG hier à Paris, J.-C. Plessis a cru percevoir des signes de détente. « J’étais soucieux avant. Ça s’est plutôt bien passé. Pendant un peu plus d’une heure, nous avons développé nos arguments. Nous devions avoir vendu pour 2 millions d’euros de joueurs au 30 juin. Avec le départ de Magaye Gueye à Everton pour 1,4 million, il nous en manquait 600 000. L’actionnaire majoritaire (Jafar Hilali) les a couverts. Et les actionnaires (Hilali et Alain Fontenla) ont confirmé leur abandon de compte courant (Ndlr : les 3 millions injectés en janvier) . »

La Ville prête à verser 1,3 million
Le budget 2009-2010 a ainsi été bouclé sans trop de soucis. Reste l’exercice 2010-2011. Lors de sa précédente audition le 10 juin, le club avait soumis un budget déficitaire de 7,7 millions, avec 4,15 millions de recettes et 11,84 millions de charges. La DNCG avait alors exigé des actionnaires une garantie de six millions. Depuis, ces derniers ont revu leur copie.

Dans l’intervalle, une entrevue confidentielle entre Hilali et le maire de Strasbourg Roland Ries s’est déroulée à Paris voici une dizaine de jours. Les liens, rompus depuis plusieurs mois, ont ainsi été renoués. Et la mairie, désireuse que le club ne finisse pas sa course folle dans le mur, a assoupli sa position. La majeure partie du partenariat annuel (900 000 euros) devrait être prochainement versée, sous réserve que le club justifie avoir réalisé les prestations dont il devait s’acquitter (panneautique, été foot des quartiers…). Seule la prime de notoriété (250 000 euros) ne sera pas distribuée. Et pour cause ! L’année grand-guignolesque du RCS a plus desservi que soigné l’image de la ville. Sur deux saisons, la somme versée par la municipalité s’élèverait donc à 1,3 million. Roland Ries a donné son accord de principe.

Du coup, les recettes 2010-2011 ont été quelque peu boostées : 4,8 millions. Les charges ont, elles, été compressées de 11,84 à 8,8 millions. Une économie de trois millions qui s’explique ainsi : réduction de la masse salariale de 5,4 à 3,9 millions, doublée de celle des charges sociales de 2,5 à 1,6 million. Soit 2,4 millions gagnés. Montant auquel il convient d’ajouter la baisse de 400 000 euros des charges extérieures (déplacements, services, etc), de 1,4 à 1 million. À quelques fractions près, le compte y est.

Enfin presque, car au final, il manque toujours 4 millions que les dirigeants vont devoir soit trouver, soit garantir. « Nous nous engageons à le faire avant fin août », martèle Jean-Claude Plessis. « Nous avons exposé tout ça devant la DNCG. Nous devrions avoir la réponse ce vendredi matin. »

Ces mesures drastiques ne resteront néanmoins pas sans conséquences. Mercredi en assemblée générale, le président Jean-Claude Plessis a - par euphémisme - parlé « d’ajustements ». En réalité, une dizaine de licenciements économiques serait dans les tuyaux. Un plan social, si longtemps combattu par un Plessis qui, hier soir encore, le démentait, se dessine. Même si le versement des indemnités de départs ne permettra pas de réaliser de grandes économies la première année, il est sans doute un passage obligé pour éviter le pire : une rétrogradation administrative à titre conservatoire en CFA. La menace n’est pas encore écartée.

On est pas les seuls à subir la loi de la DNCG, la preuve :
(source :foot-national)
LIGUE 1
RAS : Auxerre, Bordeaux, Brest, Caen, Lille, Lorient, Lyon, Marseille, Monaco, Montpellier, Nancy, Paris-SG, Rennes, Saint-Etienne, Sochaux, Toulouse, Valenciennes
Encadrement masse salariale : Arles, Lens, Nice

LIGUE 2
RAS : Ajaccio, Châteauroux, Clermont, Dijon, Grenoble, Laval, Nîmes, Sedan, Tours, Vannes
Encadrement masse salariale : Angers, Boulogne, Evian TG, Istres, Le Havre, Le Mans, Metz, Nantes, Reims, Troyes

NATIONAL
RAS :
Amiens, Créteil, Guingamp, Plabennec
Encadrement masse salariale : Bayonne, Beauvais, Cannes, Fréjus, Gap, Luzenac, Niort, Orléans, Pacy, Paris FC, Rodez, Rouen
Rétrogradation en CFA : Bastia, Gueugnon
Délibéré : Strasbourg
Reste à passer : Colmar

CFA
RAS : Luçon, Quevilly
Encadrement masse salariale : Ajaccio GFCO, Alfortville, Aubervilliers, Béziers, Cherbourg, Jura Sud, La Vitréenne, Le Poiré-sur-Vie, Libourne, Lyon-Duchère, Moissy, Moulins, Red Star, Saint-Pryvé, Toulon, Yzeure
Rétrogradation en CFA2 : Besançon, Hyères, Louhans-Cuiseaux, Montceau, Montluçon, Noisy, Racing
Interdiction d'accession : Oissel
Exclusion des championnats : Calais, Cassis-Carnoux
Restent à passer : Agde, Albi, Amnéville, Anglet, Aurillac, Avion, Avranches, Bastia CA, Bourg-Péronnas, Carquefou, Chasselay, Colomiers, Compiègne, Drancy, Epinal, Fontenay, Ivry, Le Pontet, Les Herbiers, Marignane, Martigues, Mulhouse, Pau, Raon-l'Etape, Romorantin, Sannois-St-Gratien, Villefranche, Villemomble, Viry-Châtillon

Jean-Claude Plessis (Photo Presse-Sports), président du RC Strasbourg, ne confirme pas l'information parue ce matin dans les Dernières Nouvelles d'Alsace. Le quotidien régional alsacien affirme que le RC Strasbourg est retrogradé en CFA en raison d'une
mauvaise situation financière. «Ce n'est pas une information, nous a certifié Plessis. J'ai appelé la DNCG, mais je n'ai pas eu la
notification, ce qui est tout à fait normal. La DNCG et la LFP terminaient les séances hier. Il nous manquait deux documents faisant ladémonstration qu'on avait deux millions d'apport. Donc on a pris la décision de faire appel immédiatement pour présenter les documents à la DNCG d'appel, lundi ou mardi. C'est elle qui prend le relais, tout simplement», nous a expliqué Plessis.

A la question de savoir quand le cas de Strasbourg serait réglé, l'ancien président de Sochaux s'est montré tout aussi affirmatif : «Ce sera réglé dans cinq-six jours. Il n'y a pas d'urgence. Théoriquement, cette notification ne devait pas être publiée puisque la situation était en stand-by. Mais bon, il y a eu une fuite. Mais je vous le dis : on n'est pas rétrogradé en CFA ! C'est plus sensationnel d'écrire qu'on est retrogradé, vous comprenez», regrette-t-il. Plessis reste tout de même confiant à l'autre bout du fil : «Ce n'est pas que je suis confiant : je suis sûr de moi : on va rester en National». David Benarousse

Il y a un truc que je comprend pas, le club jouait une partie de sa survie hier .. et Plessis nous sort ça :

"Il nous manquait deux documents faisant la démonstration qu'on avait deux millions d'apport."

Euh .. c'est un oublie de leur part ? ou les documents n'existe pas encore car on a pas encore ces 2 ME d'apports ? .. dans les 2 cas ils passent pour des gugus, non ?

RotUnWiss a écrit:

Il y a un truc que je comprend pas, le club jouait une partie de sa survie hier .. et Plessis nous sort ça :

"Il nous manquait deux documents faisant la démonstration qu'on avait deux millions d'apport."

Euh .. c'est un oublie de leur part ? ou les documents n'existe pas encore car on a pas encore ces 2 ME d'apports ? .. dans les 2 cas ils passent pour des gugus, non ?

A mon humble avis, les 2 millions qui manquaient proviennent :
* de la subvention de la ville : soit 1.3 millions
* le reste, soit 700 000 euros doit provenir d'un chèque de Fontenla, Hilali ou un de leurs sociétés bidons.

Il leur manquait deux documents ? Très pro ce JC Plessis, il n'y a pas à dire, même pas foutu de faire une photocopie ou de demander un justificatif ! Et ça veut gérer un club pro ? Il ne serait même pas embaucher pour être aide-comptable dans la société d'un escroc !

Plessis je vous avais prévenu, personne n'a écouté et mes propos ont été condamnés par tous, c'est une buse de chez buse, payé par le club AVEC DU FRIC QU'IL N'A PAS ! N'importe qui fait mieux !

Le problème ne vient pas de Plessis quand celui qui t'embauche est un pseudoo homme d'affaire bulgaro-hongrois aux influences serbes et anglais et dont la société est basée quelque part je ne sais où, tu ne peux pas faire grand chose.

Oui c'est un tout comme tu dis. Pour moi quand même la descente en National, c'est lui en gardant moustache, c'est un incapable total, même un aveugle aurait pu dire que le niveau de jeu était catastrophique. Payer un retraité pour enterrer le club c'est gonflé !

Une chose est sûre , JC Plessis est tombé dans le traquenard tendu par des gens qu'on ne connait ni d'Adam ni d'Eve.

Paul, tu as oublié de préciser bidon, une société bidon !
Quand tu demandes à ne pas présenter de bilan chaque année, c'est que tu as quelque chose à cacher, non?

nanar a écrit:

Une chose est sûre , JC Plessis est tombé dans le traquenard tendu par des gens qu'on ne connait ni d'Adam ni d'Eve.

Il n'est vraiment pas à plaindre. Il s'est offert un contrat de cinq ans pas trop mal payé, il a presque pas un rond dans le club (5 % d'actions je crois) donc rien à craindre si tout s'effondre, il peut se permettre de mentir grossièrement sur les transferts, les recettes et les dépenses sans que cela n'offusque grand-monde apparemment ... Fontenla est incompétent. Et c'est lui qui a le plus à perdre dans cette histoire (et tant pis pour sa pomme d'ailleurs, fallait pas jouer les apprentis sorciers/présidieux).

Que ce soit en Ligue 2, en CFA ou en National, le Racing est un club condamné à disparaître, puisqu'il est invivable. Je viens d'apprendre qu'il y a officiellement plus de 60 salariés chez nous. Comment voulez-vous établir un budget cohérent avec autant de monde ? Impossible. Déjà, en ligue 1, c'est juste, sauf si tu joues le haut de tableau...

Si quelqu'un avait le détail de ces 60 salariés, ça m'intéresserait énormément. On pourrait comparer la situation avec Nancy, Sochaux et Metz !

Au sujet de tous ces salariés, il en est (sans doute une majorité) pour lesquels ce licenciement aura des conséquences désastreuses et injustes. Pour d'autres en revanche, je veux bien croire Fontenla quand il dit par exemple qu'il à faire à une dizaine de personnes dont le club payait la location de voiture et d'un bureau, mais qu'il n'avait même pas jamais rencontré dans les locaux du club.

K4is3rt0m a écrit:

Au sujet de tous ces salariés, il en est (sans doute une majorité) pour lesquels ce licenciement aura des conséquences désastreuses et injustes. Pour d'autres en revanche, je veux bien croire Fontenla quand il dit par exemple qu'il à faire à une dizaine de personnes dont le club payait la location de voiture et d'un bureau, mais qu'il n'avait même pas jamais rencontré dans les locaux du club.

Fontenla n'a jamais vu certains salariés du club ? Pas étonnant du tout, vu que Fontenla ne vient pas souvent à la Meinau ! Et quand il vient, il rase les murs et se cache !
:chut:

L'autre par contre, Hilali, au rythme où ça va, il aura investi autant de fric en six mois que Ginestet en quatre ans (cf son topic)

Oui enfin faut relativiser quand même avec Ginestet on passait devant la DNCG sans accroc ....le moins que l'on puisse dire c'est qu'aujourd'hui ce n'est plus du tout le cas.

C'était plus facile avec les droits TV.

Poncho a écrit:

Oui enfin faut relativiser quand même avec Ginestet on passait devant la DNCG sans accroc ....le moins que l'on puisse dire c'est qu'aujourd'hui ce n'est plus du tout le cas.

Bin oui mais c'est pas parce que Ginestet présentait des garanties sur son compte courant qu'on passait facilement ... C'est pas la faute d'Hilali si on est en déficit aujourd'hui D'un point de vue financier, si Hilali avait été le président entre 2006 et 2010, on n'aurait pas eu de soucis non plus devant la DNCG ...

Au départ pas de sa faute oui ,à l'arrivée il ne fait pas grand chose pour le combler.
Après peut-être que le Racing n'aurait pas eu de souci devant la DNCG avec Hilali comme président durant cette période , mais par certain que le défécit n'aurait pas été plus important en comparaison de Ginestet .Ces gens là restent des financiers sans scrupules.
On verra dans quelques temps si le Racing est encore debout et quand les londoniens décideront de vendre.

Je pense pas que Tom voulait dire qu'avec Hilali à la présidence à l'époque Ginestet on aurait éviter nos soucis actuel .. je pense qu'il aurait laissé le Racing dans le même état que celui dont Ginestet l'a refourgué aux londaniens .. au bord du gouffre.

Et il a vendu le club au bord du gouffre .. à des finançiers londoniens quasi moins riche que lui, sans experience dans le monde du foot .. c'est comme nous enterrer vivant et attendre que les rapaces viennent nous manger les yeux .. pour dire ensuite c'est pas moi, c'est les rapaces (oui oui, je compare nos dirigeants actuels à des rapaces .. y'a que ça pour vouloir bouffer sur un cadavre )

De toute façon Ginestet .. pour équilibrer nos comptes, il vendait nos meilleurs elements, ceux qui pouvaient rapporter au club .. tout comme sont en train de le faire les londoniens, il en a bradé certains .. comme Kev' par exemple qu'on aurait pu vendre plus chèr.

A la forçe de vendre les bons élements et d'en racheter des moins bons (moins chèrs) pour équilibrer les comptes .. (et en conservant JMF trop longtemps) .. on s'est mis dans la mouise.

Un gars comme Hilali je pense à l'époque Ginestet aurait eu une politique un peu semblable à celle de ce dernier .. à savoir vendre pour équilibrer le budget plutôt que de mettre de sa poche.

Après à la différence des londoniens, sans doute que Ginestet porte vraiment le club dans son coeur, faut lui laisser ça.

Yes, t'as écrit tout ce que je voulais dire à quelques secondes près !

Simplement pour donner un ordre de grandeur : Ginestet a vendu pour près de vingt millions d'euros les joueurs que ses prédécesseurs avaient fait venir ou formé !! Et a pris à la place une immense majorité de prêts ou de fins de contrats : rien qu'en Ligue 1, on a dépensé juste 1.6 M au mercato. Donc les rentrées d'argent étaient énormes par rapport à maintenant, en plus des droits télé dont parle Allmen, sans doute trois fois plus importants !

Après pour ce qui est de combler, entièrement d'accord avec toi Poncho
Pire encore : autant de fric c'est peut-être pas évident à investir même pour un solide président de Ligue 1, mais alors il ne fallait pas acheter.

L'Alsace

05-07-2010

Jean-Claude Plessis : « Pas un homme de paille »

Le président du Racing a eu confirmation dans « L’Alsace » d’hier que l’ancien président Jacky Kientz entamerait ces prochains jours une mission de conseil au RCS. Il attend d’en savoir plus, mais ne se considère pas sous tutelle.

Même dans l’adversité - surtout dans l’adversité - Jean-Claude Plessis s’efforce toujours de donner le change. Hier, le président du Racing, qui en avait déjà eu vent, a eu confirmation dans les colonnes de « L’Alsace » que Jacky Kientz se lancerait sans doute en début de semaine dans une mission de conseil. Un énième audit du club pour voir « si le budget présenté devant la DNCG est réalisable », pour reprendre les termes de l’ex-président du club (1990-1992).

Rentré à Toulouse pour le week-end, le patron exécutif du RCS est resté stoïque à l’annonce de la nouvelle. « Je n’ai aucune réaction, si ce n’est que tout ça me paraît très compliqué. Mon actionnaire me dit certes ce qu’il veut, mais m’assure que la mission de Kientz émane d’une volonté de la Ville (Ndlr : ce que cette dernière dément ci-contre, attribuant la paternité de cette initiative à Jafar Hilali). Selon lui, il n’y a rien de changé. Mais si l’on estime que le commissaire aux comptes, le directeur administratif, le directeur général et le président ne sont pas capables de bâtir un budget, eh bien, M. Kientz le fera. Moi, je pense que le club a aujourd’hui plus besoin d’un type qui mette de l’argent que de quelqu’un qui donne des conseils. Maintenant, pourquoi pas un bénévole de plus ? Cette idée ne me pose pas de souci, mais je n’en comprends pas bien le montage. Que je sache, la mairie n’est pas actionnaire. C’est curieux. »

« La DNCG a été très dure »

À en croire les déclarations de l’adjoint aux finances, Alain Fontanel, elle n’est pas non plus commanditaire de cette initiative. « Sur ce que je sais, Jacky Kientz n’est pas là pour diriger le club, mais réaliser un audit pour la mairie », maintient un Plessis qui reconnaît n’avoir pas en sa possession tous les tenants et aboutissants. « Mon boulot à moi, c’est de bâtir une équipe pour remonter en Ligue 2. Je ne me sens pas trop responsable de la descente, ni du manque d’argent du club, mais je le suis de la saison future. Et à titre personnel, je ne suis pas inquiet. Je suis juste triste pour le Racing. Je trouve que la DNCG a été très dure. En nous mettant le couteau sous la gorge, elle nous oblige à vendre nos meilleurs joueurs à la hâte et donc moins chers. Hilali est tombé dans une sacrée galère quand même. Il a mis 5 millions et on lui demande d’en remettre deux de plus sans nous laisser le temps de vendre d’autres joueurs avant la fin août. »

De retour ce matin à la Meinau, le président attend désormais de connaître le champ d’action de Jacky Kientz. « Je ne veux toutefois pas m’en mêler. Car si je m’en mêle, il y aura forcément un bouc émissaire et je n’ai pas envie d’être celui-là. Suis-je menacé ? Si c’est le cas, ce n’est pas un souci. J’ai signé un contrat avec mon actionnaire. Aujourd’hui, je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangé, ni même si je vais être mangé. Mais ce qui est sûr, c’est que je ne suis pas un homme de paille. »

S.G. Echos La Ville dément avoir mandaté Kientz. En réaction à l’information dévoilée dans « L’Alsace » d’hier, révélant que l’ancien président Jacky Kientz se prépare à mener dès cette semaine une mission de conseil au Racing, la municipalité de Strasbourg a tenu à faire savoir qu’elle n’était pas à l’origine de cette initiative. Dans notre édition dominicale, J. Kientz avait indiqué qu’il travaillerait dans l’intérêt « aussi bien de la Ville que de l’actionnaire principal » et que sa mission émanait « d’un souhait de la Ville et de l’actionnaire majoritaire. » « Jacky Kientz a certes récemment appelé le maire, mais pour autre chose », corrige Alain Fontanel, adjoint aux finances. « Mais il n’est pas mandaté par la Ville. A ce stade, en l’absence d’informations complémentaires sur la nature de sa mission, la municipalité prend simplement acte que l’actionnaire Jafar Hilali souhaite lui voir jouer un rôle. »

Les aides municipales en questions. Lors de la séance du conseil qui se tiendra cet après-midi, le soutien financier de la Ville à l’égard de la section pro du RCS (1, 3 million sur les deux exercices 2009-2010 et 2010-2011, compte non tenu de 500000 euros de prime de notoriété) figurera à l’ordre du jour. Ce point devrait donner lieu à un débat animé et pourrait déborder sur le projet de rachat du centre de formation du RCS pour deux millions d’euros.

un épisode de plus au feuilleton déjà bien fourni, tout çà ne mène à rien de concret bien au contraire et nous rapproche chaque jour un peu plus de l'enfer.

Depuis que Mr Hilali a les rennes du pouvoir, on sonne l'Hallali contre Mr Plessis qui est aux abois !!!!

La DNCG a été "très dure" avec le Racing selon Plessis?
Non, elle a été "normale", c'est bien ce que Plessis souhaitait il n'y a pas si longtemps.

candyraton a écrit:

un épisode de plus au feuilleton déjà bien fourni, tout çà ne mène à rien de concret bien au contraire et nous rapproche chaque jour un peu plus de l'enfer.

Je ne sais pas, en tout cas il y a un rapprochement entre le pool régional et les propriétaires actuels. Dans quel but ???
Faut voir c'est peut-être le début d'une cohabitation qui pourrait aboutir plus tard à une vente des londoniens, pour ma part ce n'est pas à exclure.

Plessis président mais quelle honte ! Tous les tocards de France et d'ailleurs se sont donnés rendez-vous ici pour se faire payer aux frais du club ou quoi ?

On sent que tu apprécies autant Plessis que moi le Présidieu