Colmar s’en mord les doigts 05:00 | mis à jour Hier à 23:58 Les SR Colmar accrochent le nul à Marseille Consolat (1-1) Colmar s’en mord les doigts

http://www.lalsace.fr/sport/2015/08/29/colmar-peut-avoir-des-regrets

Colmar en panne d’efficacité

Après le nul des SR Colmar à Marseille Consolat (1-1) Trop tendres, les Verts ?

Boudersa entre en scène 05:00 Avant SR Colmar – Luçon, samedi au Stadium (18h) Boudersa entre en scène

Touré n’est pas défait 05:00 Avant SR Colmar – Luçon, demain (18h) Touré n’est pas défait

Zacharie Boudersa, première aux SR Colmar

National (5e journée) - SR Colmar – Luçon, aujourd’hui au Stadium (18h) Bataille d’esthètes

Le coup de massue 05:00 Les SR Colmar s’inclinent à domicile face à Luçon (0-1) Le coup de massue

Première défaite au Stadium

Après la défaite des SR Colmar face à Luçon (0-1) Un fâcheux défaut

Avranches – SR Colmar, demain (20h) Decker s’est relancé

http://www.lalsace.fr/sport/2015/09/10/guerin-damien-ott-est-cabosse

US Avranches – SR Colmar, ce soir (20h) Le compte n’est pas bon

http://www.lalsace.fr/sport/2015/09/11/un-sacre-challenge-a-avranches

FOOTBALL - National (6e journée) : Avranches – SR Colmar (1-1) L’essentiel préservé

Colmar doit s’en contenter

Un titre qui risque d'être d'actualité souvent cette saison.

Après US Avranches – SRC (1-1) L’escargot colmarien

Ça se corse pour les Verts
Avant de recevoir le CA Bastia, la lanterne rouge vendredi prochain, les Verts restent englués au milieu du tableau du National, après avoir obtenu le nul à Avranches (1-1). Petit retour en Haute-Normandie avant cette rencontre déjà hyper importante face aux Corses.
GASSER. Le jeune Colmarien a quitté la pelouse du stade René-Fenouillère soutenu par ses coéquipiers avant de s’allonger pendant quelques minutes dans les vestiaires. Après un choc avec un joueur d’Avranches en fin de match, l’ex-Schilickois a été victime d’une crise de tachycardie. Auteur par ailleurs d’une bonne rentrée dans le couloir gauche des Verts, Jordan Gasser a néanmoins pu passer une bonne nuit et rentrer normalement avec son équipe. Cela ne va pas l’empêcher de passer un bilan cardiaque cette semaine.
DIX-SEPT. Ils étaient dix-sept joueurs sur le terrain vendredi soir à Avranches avant le coup d’envoi. Didier Ollé-Nicolle, qui avait décidé d’emmener dix-sept joueurs à Avranches, a donc demandé à toute sa troupe de participer à l’échauffement. Au final, c’est Mohammed Karim, de retour dans le groupe après trois matches de suspension, qui a dû suivre le match des tribunes.

SPEAKER. Comme c’est souvent le cas lorsque les SR Colmar sont en déplacement, le speaker du match ne manque pas de présenter le club et la ville de l’adversaire. Le présentateur d’Avranches a donc longuement décrit le club colmarien depuis la période professionnelle jusqu’à nos jours, en soulignant au passage « la réussite de Damien Ott durant sept ans à la tête de la formation haut-rhinoise. »
ANNIVERSAIRE. L’ex-entraîneur des SR Colmar a fêté ses 50 ans le jour de la réception de son ancienne équipe. À cette occasion, Damien Ott a eu la surprise de voir arriver sa mère et sa fille aînée restée en Alsace, accompagnées de trois couples d’amis qui ont passé une partie du week-end en Haute-Normandie.
MARATHON. On sait que Didier Ollé-Nicolle et ses adjoints Bruno Saint-André et Pape Dieye sont des grands adeptes de la course à pied. Le coach colmarien avait ainsi l’intention de participer au marathon de Colmar, hier, mais malheureusement les organisateurs avaient limité à 3000 le nombre de participants et les trois membres du staff colmarien s’y étaient pris un peu tard. Nul doute que ce n’est que partie remise !
MAGISTRAT. L’ancien entraîneur des Verts est quant à lui plutôt un adepte du vélo. En Haute-Normandie, Damien Ott a « trouvé des conditions idéales sur les routes de la baie du Mont-Saint-Michel » pour assouvir sa passion. Le nouvel entraîneur d’Avranches a également trouvé un partenaire lors de ses sorties en la personne de David Nicolas, élu maire de la commune lors des dernières élections, lui aussi un grand adepte de la petite reine.
CHOUCROUTE. Comme un clin d’œil à son nouvel entraîneur à l’occasion de ses 50 ans, les dirigeants d’Avranches ont organisé une soirée « choucroute » vendredi soir à l’issue du match. 200 invités ont ainsi partagé le plat typiquement alsacien avec Ott.
RESTAURANT. L’histoire aurait pu mal tourner pour la délégation colmarienne. Il y a quinze jours, lorsque les SR Colmar ont joué à Marseille Consolat, les Verts sont allés dîner près de l’Opéra où quelques restaurants servaient encore après 23 h. Jean-Louis Jaegli avait dégoté un resto sympathique où les Colmariens ont pu prendre un petit plat sur la terrasse. Hier en regardant la télé, le vice-président des SR Colmar a revu les images du restaurant où a eu lieu le règlement de compte qui a fait un mort et plusieurs blessés dans la nuit de samedi à dimanche.
EMBOUTEILLAGE. Les nombreux résultats nuls une nouvelle fois enregistrés lors de la 6e journée du National ne font pas avancer les choses. Ainsi, 17 équipes se tiennent actuellement en cinq points et seule le CA Bastia est aujourd’hui détaché. Ça tombe bien pour les Colmariens qui accueillent les Corses vendredi au Stadium. Avec une certaine pression puisqu’il est évident qu’un mauvais résultat face à la lanterne rouge serait plutôt inquiétant.
Alsace

Colmar : Un ex-attaquant de Ligue 2 à l'essai

Plutôt talentueux mais porte-poisse dans le club où il est. Vous en pensez quoi de cette définition?

Il fait a chaque fois de bon début (dans n'importe quelle équipe) puis d'un seul coup il fait selon sa tête, aurait-il rapporter un plus au racing ? bien que je n'aime pas trop les joueurs qui partent et reviennent.

Diawara ne lâchera pas Football - Avant SR Colmar – CA Bastia, vendredi (20h) Diawara ne lâchera pas Parti à Bastia, cet été, Abdoulaye Diawara vit une période difficile au sein de son nouveau club. Vendredi, dans un Stadium qu’il retrouvera « avec ...

National (7e journée) :
SR Colmar – CA Bastia (0-2) Désolant
Les SRC, auteurs d’une prestation indigne de leurs ambitions, se sont logiquement inclinés à domicile face au CA Bastia. Ce non-match les fait reculer dans la zone rouge du National.
Les absents ont toujours tort, à ce qu’il paraît. Les Colmariens qui avaient décidé de bouder le Stadium, hier soir, ont fait mentir l’adage. Ils ont en effet échappé à une bouillie de match, de celle qui ne fait pas la promotion du National. Pourtant, avec la venue de la lanterne rouge bastiaise, bousculée en Corse par Épinal pas plus tard qu’une semaine auparavant, l’occasion semblait idéale pour les Verts de se remettre d’équerre après une sortie poussive à Avranches.
Et pourtant. Au cours de 45 premières minutes souvent affligeantes, on était en droit de se demander qui occupait la dernière place du classement. Car le CA Bastia, loin d’être génial, mettait suffisamment d’intention et d’envie pour bousculer une (très) faible équipe alsacienne. Battus sur chaque duel, friables techniquement, à l’image des trop nombreuses transmissions mal assurées ou des dribbles stériles à l’approche du but de Pichot, les recevants ont tout fait à l’envers ou presque.

« On doit être capable de proposer beaucoup plus sur le terrain »

Didier Ollé-Nicolle avait insisté sur l’importance de récupérer haut le ballon sur le terrain. Ses joueurs, à la peine face à la combativité insulaire, en ont été bien incapables. Pire, ils ont laissé le CAB s’installer à son rythme dans la rencontre. Thioub a ainsi testé les gants de Mensah suite à une erreur haut-rhinoise dans la relance (22e ’). Et Derouard a manqué l’immanquable au terme d’un contre qui avait tout pour être assassin, juste avant la mi-temps (45e ’).
La pause n’a en rien enrayé cette avalanche d’approximations de part et d’autre du terrain. Dans l’impossibilité de poser le jeu, de construire leurs actions comme c’était le cas dans un passé pas si lointain, les SRC s’en sont remis à du jeu long ou aux individualités avec un résultat plus que mitigé puisque Benkaïd n’a pas cadré la première frappe des Verts… à l’heure de jeu.
Ironie du sort, c’est lorsque les Alsaciens, boostés par l’entrée de Gbizié qui regoûtait au terrain après une suspension de six matches, semblaient enfin trouver les bons décalages offensifs que Santelli a planté son coup de poignard. Sur une énième insuffisance défensive, l’attaquant bastiais n’a pas manqué son face à face avec Mensah (0-1, 74e ’).
La messe était bien évidemment dite car les Colmariens n’ont pas subitement entrevu la lumière. Seul un… centre de Decker a permis à Pichot de s’étirer (88e ’). En revanche, Thioub, après avoir perdu un nouveau duel avec Mensah, a fini par mettre définitivement les siens à l’abri (0-2, 90e ’+3).
« Cette prestation était largement insuffisante, on doit être capable de proposer beaucoup plus sur le terrain, regrettait le défenseur Thibault Jaques. Pourtant, il y avait de l’envie. Mais au final on ne se crée pas d’occasion, on a du mal dans les duels. Ce n’est pas de cette manière que l’on va prendre des points. »
Son entraîneur, Didier Ollé-Nicolle, qui n’a pas réagi à chaud, avait prévenu: pour signer un 2e succès cette saison, il faudrait aller le chercher. Hier soir, les SRC en étaient très loin. De quoi commencer à s’inquiéter ?
DNA

Colmar est à a place et devrait éviter de se faire trop d'illusions et de s'imaginer comme la grenouille de la fable voulant se faire aussi gros que le bœuf.

Entretien avec Christophe Gryczka, président des SR Colmar « On a touché le fond »
Abasourdi, vendredi soir, par la prestation indigne de son équipe face au CA Bastia (0-2), Christophe Gryczka estime avoir observé « le plus mauvais match des SRC depuis leur accession en National », il y a cinq ans. Le président colmarien croit en la thèse de l’accident.

– Les SR Colmar ont-ils livré, vendredi soir, l’une de leurs pires performances depuis longtemps ?
– Pour ma part, j’ai vu le plus mauvais match des SRC depuis leur accession en National. Je garde le souvenir de quelques rencontres médiocres, comme celle que l’on avait disputée contre Colomiers il y a deux ans (1-2 le 27 septembre 2013). Ce jour-là, j’étais fou. Notre prestation était tellement catastrophique que j’étais descendu dans le vestiaire à la mi-temps. Mais même lors de ce match, notre niveau était largement supérieur à celui que nous avons affiché face au CA Bastia. Vendredi, Colmar ressemblait à une équipe de CFA 2.

« Le coach a mis 15 minutes à sortir de son banc »

– Comment justifiez-vous un tel fiasco, de la part d’une formation habituellement louée pour son beau jeu ?
– C’est assez inexplicable. À un moment, nous étions tellement mauvais que je n’étais même plus stressé… Bastia était lanterne rouge du National, cela signifie que notre niveau était en dessous de la dernière place ! En tout cas, je comprends largement les sifflets du public. Sur cette rencontre, notre absence a été totale. Tout le monde est responsable, les joueurs, mais aussi le staff.
D’habitude, notre coach (Didier Ollé-Nicolle) est debout et dirige son groupe de la première à la 90e minute. L’équipe est guidée, voire téléguidée par son entraîneur. Là, il est resté assis. Il a mis quinze minutes à sortir de son banc. C’était une soirée très bizarre…
– Cette cuisante défaite traduit-elle une cassure au sein du club ?
– Non, je ne le crois pas. Contre Bastia, nous avons vécu un calvaire. On a touché le fond, il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre… Mais tout le monde a droit à un jour sans. Et l’avantage, dans notre situation, c’est qu’on ne pourra pas tomber plus bas.
Il ne faut pas tout remettre en cause non plus. Avant ce match, tous les indicateurs étaient au vert. Et avec un peu plus de réussite à Marseille (1-1) ou face à Luçon (0-1) , on pourrait avoir quatre points de plus au classement. Aujourd’hui, il y a un gros point d’interrogation. Mais je n’interviendrai pas cette semaine. Les joueurs sont assez grands pour se remettre en question. On verra bien leur réaction à Strasbourg…
On a connu meilleur déplacement pour se relancer…
– C’est sûr que si on produit la même performance que face à Bastia, on prendra une valise. Le Racing est archi-favori face à nous. Mais si on joue comme on sait le faire, le match peut être indécis. Je regrette simplement que nous abordions ce derby dans une position de relégable, même si nous ne le sommes pas tout à fait, puisque nous avons le goal-average particulier sur Châteauroux. C’est un peu dommage pour nos supporters…

« Le derby de vendredi sera sans doute le dernier… »

On s’attendait à une superbe fête, on en discutait encore avec Marc Keller (le président du Racing) la semaine dernière au téléphone. On espérait gagner tous les deux avant de se retrouver à la Meinau. Strasbourg s’est imposé (0-1 à Épinal) , pas nous. Il va falloir se réveiller et montrer un autre visage.
– Vos relations avec Marc Keller semblent désormais apaisées…
– Mais je n’ai jamais eu aucun souci avec lui ! Sur le plan administratif, il fait un boulot extraordinaire. On dit que le Racing possède de gros moyens pour viser la montée, mais cet argent, il faut aussi aller le chercher.
Les Strasbourgeois s’appuient sur un budget important, mais ils ont bossé pour ça. Ils ont mis un peu de temps à s’adapter au National, qui n’est pas un championnat facile. Mais ils seront dans le bon wagon à la fin de cette saison. Avec un peu de réussite, ils seraient d’ailleurs déjà devant. Le derby de vendredi sera sans doute le dernier…
– Avec le recul, ne regrettez-vous pas d’avoir dépensé davantage qu’à l’accoutumée, à l’intersaison, pour offrir à Colmar une équipe susceptible de jouer les premiers rôles ?
– Non, car je ne pense pas que nous nous soyons plantés dans le recrutement. Notre défense centrale est bonne. Au milieu, des joueurs comme Burel ou Gherardi sont très intéressants. Gbizié va aussi nous apporter beaucoup en attaque. Il y a juste Belvito, notre avant-centre, qui a un peu de mal à revenir après sa blessure (aponévrosite plantaire à la mi-août, ndlr).
C’est normal que les gens se posent des questions, mais je reste persuadé qu’on a une très belle équipe.
– Les SRC ne manquent-ils pas tout simplement d’un leader ?
– Sur le terrain, oui, peut-être… D’habitude, c’est le coach qui joue ce rôle. Mais vendredi, il ne l’a pas fait.
Je me demande aussi si on n’est pas un peu “Chéré-dépendants” (le milieu, blessé à la cheville, était absent face à Bastia, ndlr). Mais je ne désespère pas.
Le match à Strasbourg est presque bienvenu, car nous allons être obligés de nous donner à 120% pour avoir une chance…
DNA

Raphaël Gherardi va enfin découvrir une Meinau pleine vendredi Rouvrir la parenthèse
Il a été privé de ce moment lorsqu’il évoluait au Racing. Vendredi, Raphaël Gherardi découvrira une Meinau bondée lors du derby alsacien du National. L’occasion pour le Colmarien de revenir sur ses années strasbourgeoises.
Raphaël Gherardi aurait aimé connaître ce moment-là il y a quelques années déjà. Mais au lieu de cela, son rêve de passer professionnel dans son club formateur a tourné court lorsque le Racing a été placé en liquidation judiciaire durant l’été 2011.
« J’avais repris avec les pros au mois de juillet. On attendait tous la décision quant à un éventuel dépôt de bilan. J’allais signer mon premier contrat pro. Et puis tout ça me tombe dessus, explique, le regard dans le vague, le milieu de 23 ans. C’était une situation difficile à vivre. On n’évacue pas ça du jour au lendemain. »

Ce sont quatre belles années qui ont quasiment été gommées en une fraction de seconde. Arrivé au Racing en provenance du FCM, à l’âge de 14 ans, le Haut-Rhinois y avait découvert un nouveau monde. « Quand tu arrives dans un club comme ça, tu te rends compte du travail qu’il te reste encore à faire. Comme si tu n’avais encore rien fait jusque-là, dit celui qui était également courtisé par Bâle, Fribourg ou Sochaux. L’exigence des entraîneurs, la qualité des autres joueurs qui viennent des quatre coins de la France, tout ça fait que tu arrives sur la pointe des pieds. »
L’adolescent s’adapte à son nouvel environnement. Il n’a pas le choix, la concurrence est rude. Pour se donner une chance de réaliser son rêve, faire du football son métier, il encaisse les charges de travail, fait évoluer son jeu. Le meneur qui ne pensait qu’à attaquer à Mulhouse apprend désormais à défendre..

Soirées pizza et FIFA à la colocation Zerbini-Schneiderlin

L’intégration passe aussi par de sympathiques à-côtés. Comme les soirées pizza du mardi soir dans la colocation de Thomas Zerbini et Morgan Schneiderlin avec le jeu vidéo FIFA pour témoin. Les années en U 15 DH et U 16 Nationaux sous le maillot bleu seront vite avalées.
Jusqu’à une convocation du jeune Gherardi pour le dernier match de CFA de la saison avec la réserve strasbourgeoise. « C’était contre Besançon qui montait en National. Je rentre à la mi-temps, je marque et je fais une passe décisive », se rappelle, sourire aux lèvres, le néo-Colmarien.
De quoi accélérer sa venue, à 17 ans, dans le groupe du CFA dirigé par François Keller. En 2009-2010, il prendra part à une quinzaine de rencontres. La saison d’après, il côtoiera le groupe professionnel – « François Keller était venu me chercher alors que j’étais en cours », se rappelle-t-il – et fera ses premières armes en National.
L’histoire entre Raphaël Gherardi et le Racing n’aurait pas dû s’arrêter là. Mais l’ultime décision de justice qui a frappé un club alors à la dérive en a décidé autrement. Touché voire meurtri, le prometteur numéro 10 trouve néanmoins un excitant point de chute : le LOSC, tout nouveau champion de France.
Au sein d’un effectif surchargé pour faire face aux échéances de la L 1 comme de la Ligue des Champions, l’Alsacien ne trouvera jamais sa place. Et évoluera exclusivement au sein de l’équipe de CFA.
De son passage dans un club « pas aussi familial » qu’avait pu l’être le Racing, il n’en garde cependant pas que des mauvais souvenirs. Des entraînements avec des joueurs de la qualité d’Eden Hazard, ça ne s’oublie pas facilement…
Sa décision de revenir aux sources, au FCM, pour faire le plein de confiance et se relancer n’a pas été très difficile à prendre. En deux saisons, Raphaël Gherardi a réussi son « pari », à savoir retrouver, a minima, le National. Si l’ESTAC de Jean-Marc Furlan s’est un temps intéressée à lui, avant de valider son accession en L1, c’est à Colmar qu’il officie désormais.
« J’ai fait un très bon choix en signant ici, indique celui qui a également été approché par un recruteur du… Racing à l’intersaison. J’ai beaucoup progressé dans mon jeu, dans mes déplacements depuis le début de la prépa. Le coach me force aussi à m’endurcir. »
Régulièrement titularisé par Didier Ollé-Nicolle, auteur de deux passes décisives depuis le 7 août, il sait néanmoins qu’il doit devenir encore plus efficace, à l’image des SRC. La désillusion vécue face au CA Bastia a servi d’avertissement.
« Il n’y avait pas de rythme, pas de mouvement. J’ai l’impression qu’on se cachait. On a aussi été trop gentils, observe le milieu créatif. Avec le groupe, on s’est réuni, on s’est remobilisé.»
Car dans deux jours, c’est un derby alsacien dans une Meinau prête à s’enflammer qui est annoncé. Raphaël Gherardi va enfin y avoir droit à son match « configuration Ligue 1 ». Famille et amis seront en tribunes pour vivre l’événement en parallèle. « Ce derby, c’est sûr, j’ai envie d’en être. Strasbourg et Colmar, ce sont deux équipes qui jouent au ballon. J’espère que ce sera un beau match. Revenir à la Meinau devant 25 000 personnes, ça fait vraiment plaisir. »
Gagner, vendredi, ce serait (presque) le summum de sa jeune carrière…
DNA

Le milieu colmarien attend toujours sa qualification Abdessadki à bout de nerfs
Recruté par les SRC pour apporter toute son expérience, Yacine Abdessadki (34 ans) n’a pas joué le moindre match officiel avec Colmar. Trois mois après avoir signé sa licence, le milieu n’est toujours pas qualifié et manquera donc les retrouvailles avec son ancien club, le RC Strasbourg, demain à la Meinau. Sa patience a des limites.

Il se faisait une joie de relever le défi colmarien, trois ans et demi après avoir disputé son dernier match officiel, sous le maillot de Fribourg, en Bundesliga. Yacine Abdessadki n’a pourtant pas mis un pied sur une pelouse de National, depuis le coup d’envoi du championnat début août.

La raison ? Inconnue ! Les versions varient d’un interlocuteur à l’autre. « La Fédération française de football ne peut pas valider ma licence tant que mon certificat international de transfert n’est pas arrivé, explique le milieu de terrain. Du côté de la ligue allemande, on me répond que mon dossier n’est pas complet car les SR Colmar n’ont pas effectué l’intégralité de la saisie informatique. Et maintenant, j’entends dire que ce sont les dirigeants de Fribourg, mon ancien club (2009-2012) , qui ne transmettent pas un document et font traîner les choses... »
Yacine Abdessadki ne serait pas surpris que cette dernière hypothèse soit fondée. « Ça serait mesquin, mais ça ne m’étonnerait pas d’eux. À l’époque, ils avaient été irrespectueux et avaient tenté de me licencier abusivement pour faire des économies. Ils étaient en tort et avaient été contraints de trouver un accord avec moi pour ne pas que je porte l’affaire en justice. »

« J’ai l’impression que je deviens fou, tellement ce qu’on me raconte est confus ! »

Faute d’éléments tangibles, le joueur continue à se demander qui est réellement « fautif » dans cette histoire. « J’appelle partout, mais j’ai l’impression que je deviens fou, tellement ce qu’on me raconte est confus ! Tout le monde se renvoie la balle. Qui a raison ? Qui a tort ? C’est impossible à savoir... »
Trois mois après s’être engagé avec les SRC, le Franco-Marocain n’en peut plus d’être privé de compétition. Et presse son club de tout mettre en œuvre pour débloquer la situation.

« À un moment, il va falloir que quelqu’un se bouge et se révolte. Sinon, je vais m’en occuper personnellement, car c’est moi qui en pâtis. Ce n’est pas normal que ça traîne autant. À chacun son métier et ses responsabilités. Quel que soit le niveau, un club se doit de remuer ciel et terre pour qu’un joueur puisse exercer sa passion. Fribourg, c’est tout près de Colmar, quelqu’un pourrait se déplacer, si le téléphone ne suffit pas... Actuellement, je ne peux pas pratiquer le football, même en D1 départementale ! C’est quand même incroyable et scandaleux. »

« Je suis en train de perdre mon temps »

L’absence de Yacine Abdessadki prend une résonnance toute particulière en cette semaine de derby. Si tout s’était passé comme prévu, le milieu aurait refoulé une pelouse qui lui est chère : celle de la Meinau, où il a écrit quelques-unes des plus belles pages de sa carrière (1998-2002, 2003-2005, 2006-2008), en L1 comme en L2, avant de s’expatrier outre-Rhin.

« Ce jardin-là, je le connais bien et le retrouver, ça m’aurait bien plu, s’efforce de sourire l’ancien professionnel. À Strasbourg, la ferveur est grande. J’apprécie énormément le club et la ville. J’ai conservé beaucoup d’amis en tribunes : des supporters et même certains actionnaires... »

Mais « le plus frustrant », précise-t-il, « c’est de ne pas pouvoir aider mes coéquipiers sur le terrain ». « Je me lève tous les matins pour m’entraîner sans but ni perspective, déplore la recrue colmarienne. J’étais censé apporter mon vécu, mon expérience et ma vision du jeu. Mais aujourd’hui, je ne sers pas à grand-chose. Je suis en train de perdre mon temps. »
DNA

Au Nord, pour un vent nouveau 05:00 Dunkerque – SR Colmar, ce soir (20h) Au Nord, pour un vent nouveau