Le Forum du Racing Club de Strasbourg : Actualités, transferts, matchs à venir, la vie du RC Strasbourg au quotidien |
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Auteur | Message |
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Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
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Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 14 Oct 2019 - 9:42 | |
| De toutes les façons çà manque de peps à tous les niveaux, sauf le gardien qui à lui seul ne pourra tenir la baraque toute la saison . |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 14 Oct 2019 - 10:39 | |
| - Marius a écrit:
- De toutes les façons çà manque de peps à tous les niveaux, sauf le gardien qui à lui seul ne pourra tenir la baraque toute la saison .
Entièrement d'accord avec toi Marius sans Sels le racing serait bon dernier . |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 14 Oct 2019 - 12:50 | |
| Oui Sels est entre Corminboeuf et le regretté Dominique Dropsy, meilleur gardien français de son époque et de loin. En défense, Caci, Simakan, Ndour et Lala ou un autre auraient largement suffi, ils sont meilleurs que les titulaires. Mais au milieu et en attaque, là mettre le paquet. Blas, Alioui, plus deux vedettes. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 14 Oct 2019 - 21:55 | |
| Lacuesta, on avait aussi Johnny Schuth qui était au racing de 1961à1971 un super gardien. Debouts de g à d : Hauss, Kaelbel, Schuth, Devaux, Stieber, Sbaïz. Accroupis de g à d : Gress, Merschel, Farias, Szepaniak, Hausser G. |
| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
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Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Thierry Laurey Mar 15 Oct 2019 - 1:32 | |
| Quelle équipe ! Un plaisir fou que d'aller les supporter à la Meinau !! Des soirées que je n'oublierai pas ! |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Mar 15 Oct 2019 - 4:54 | |
| - Marius a écrit:
- Quelle équipe ! Un plaisir fou que d'aller les supporter à la Meinau !! Des soirées que je n'oublierai pas !
Entièrement d'accord avec toi Marius, c'était aussi les années où J'allais de plus en plus au racing. |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Mar 15 Oct 2019 - 5:13 | |
| Je les ai vus mais j'étais encore petit (61 ans et demi aujourd'hui). Ils ont gagné la coupe de France, longtemps leur seul trophée. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Mar 15 Oct 2019 - 6:07 | |
| - Lacuesta a écrit:
- Je les ai vus mais j'étais encore petit (61 ans et demi aujourd'hui). Ils ont gagné la coupe de France, longtemps leur seul trophée.
Jeune retraité ? |
| Lacuesta Joueur de national
Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017
| Sujet: Re: Thierry Laurey Mar 15 Oct 2019 - 12:34 | |
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| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 15338 Age : 76 Localisation : Weitbruch Date d'inscription : 07/11/2008 Humeur : pensif
Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Thierry Laurey Mar 15 Oct 2019 - 13:28 | |
| - Lacuesta a écrit:
- Oui .
Bienvenue au club ! |
| Lacuesta Joueur de national
Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017
| Sujet: Re: Thierry Laurey Mer 16 Oct 2019 - 6:42 | |
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| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 31 Oct 2019 - 10:52 | |
| butfootball a écrit: Thierry Laurey a déjà une idée pour l’avenir de son attaque Conscient qu’il faut changer les choses au RC Strasbourg, Thierry Laurey envisage de plus en plus de lancer le jeune attaquant Ivann Botella (20 ans).
En difficulté cette saison, le RC Strasbourg cherche des leviers pour repartir de l’avant. Muet en déplacement, trop discret offensivement (19e attaque de Ligue 1 avec seulement 7 buts), le Racing a besoin d’idées nouvelles pour avancer.
Thierry Laurey en a bien conscience lui qui, après la victoire face à Nice (1-0), a évoqué l’idée de lancer dans le grand bain le jeune Ivann Botella (20 ans), lequel a sauté de l’équipe in-extrémis face aux Aiglons mais pourrait avoir sa chance prochainement. |
| manou54 Joueur de national
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 31 Oct 2019 - 12:13 | |
| - Lacuesta a écrit:
- Je les ai vus mais j'étais encore petit (61 ans et demi aujourd'hui). Ils ont gagné la coupe de France, longtemps leur seul trophée.
Heureusement, en finale de la coupe 1966, il n'y avait pas la Var. Sinon, la coupe on l'aurait perdue ! Je me souviens de 2 tacles plus qu'assassins : 1) Sbaiz qui dégomme l'ailier droit nantais sous mes yeux, donc certainement Bernard Blanchet. 2) Roland Merschel qui envoie au vestiaire en 1ère mi-temps le talentueux meneur de jeu nantais Ramon Muller. |
| manou54 Joueur de national
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 31 Oct 2019 - 12:14 | |
| - Marius a écrit:
- Lacuesta a écrit:
- Oui .
Bienvenue au club ! Bienvenue au club ! A croire qu'il n'y a que des retraités, ici ! |
| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 15338 Age : 76 Localisation : Weitbruch Date d'inscription : 07/11/2008 Humeur : pensif
Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 31 Oct 2019 - 15:58 | |
| - manou54 a écrit:
- Lacuesta a écrit:
- Je les ai vus mais j'étais encore petit (61 ans et demi aujourd'hui). Ils ont gagné la coupe de France, longtemps leur seul trophée.
Heureusement, en finale de la coupe 1966, il n'y avait pas la Var. Sinon, la coupe on l'aurait perdue ! Je me souviens de 2 tacles plus qu'assassins : 1) Sbaiz qui dégomme l'ailier droit nantais sous mes yeux, donc certainement Bernard Blanchet. 2) Roland Merschel qui envoie au vestiaire en 1ère mi-temps le talentueux meneur de jeu nantais Ramon Muller. Ramon Muller jouait au Racing par 2 fois ! Merschel c'était pas un tendre lui non plus ! |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Ven 6 Déc 2019 - 10:33 | |
| butfootball a écrit: Thierry Laurey pique la fierté de ses joueurs avant Toulouse Quatre jours seulement après l’humiliation de Brest (0-5), Thierry Laurey attend une réponse de ses hommes samedi lors de RC Strasbourg – Toulouse FC. Sur la difficile digestion de la défaite à Brest (0-5)
« J’attends une réaction. On se doit de faire un match autrement plus consistant que celui réalisé à Brest. On a fait n’importe quoi. Il ne faut pas penser à jouer que lorsque l’on a le ballon. Rejouer 4 jours après permet de ne pas trop ressasser, ni gamberger. Mais je veux que l’on se souvienne de ce match toute la saison. Si on fait preuve de légèreté, on est punis. Espérons que cette claque soit salutaire. » Sur l’état d’esprit à avoir
« J’espère que la fierté de mes joueurs en a pris un petit coup et qu’il enclencheront une réaction positive dès demain. On doit apporter une réponse collective. On devra être dans un état d’esprit irréprochable et avec une attitude positive de tous les instants pour aller chercher un résultat. » |
| Lacuesta Joueur de national
Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017
| Sujet: Re: Thierry Laurey Ven 6 Déc 2019 - 14:54 | |
| Demander à une équipe qu'il a bâti de A à Z, non. C'est exiger qu'il devrait. Parce qu'en revoyant les images, je me suis demandé si Da Costa ou Mothiba n'avaient pas fait exprès de rater leurs occasions. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 30 Déc 2019 - 21:14 | |
| dna a écrit: Entretien avec l’entraîneur du Racing à l’heure de la reprise Thierry Laurey : « Presque de nouvelles perspectives » Thierry Laurey est revenu sur la première partie de saison que son équipe a bouclée en trombe. L’entraîneur du Racing (55 ans) parle aussi des objectifs à venir mais élude son cas personnel. Entretien.
Un ciel bas et gris, un froid de canard et quelques feux d’artifice au loin : en ce lundi de reprise, veille de réveillon, les Racingmen ont serré les dents sur une pelouse annexe de la Meinau, sous les ordres du préparateur physique et des adjoints.
« Collectivement, on est mieux huilé »
Thierry Laurey, emmitouflé comme un esquimau, a supervisé la séance et pris le pouls de ses joueurs, rentrés de huit jours de vacances au soleil, pour la plupart.
L’année n’est pas encore finie mais il est déjà temps de basculer sur les premières échéances de 2020, à Calais et à Reims. L’entraîneur en chef veille à ce que la transition se fasse sans rupture. Car pour espérer vivre un printemps radieux, tout va se jouer maintenant.
Avec 27 points et une 11e place à mi-parcours, comment jugez-vous votre première partie de saison ?
On est dans la norme. Enfin, pas tout à fait. Si l’on compare aux deux saisons précédentes (*) , c’est un peu différent au vu du nombre de victoires et de matches nuls. Mais en termes de points, on est dans les clous.
On sait aussi qu’il nous faut améliorer certaines choses. On souffre d’un déficit de buts à l’extérieur, c’est une évidence (5 inscrits en 9 matches, seul Dijon étant moins efficace avec 4 réalisations). On a un problème d’efficacité à régler. À la maison, c’est plutôt bien. Mais il y a toujours des choses à améliorer…
Au soir de la dixième journée, après votre défaite à Marseille (2-0), vous aviez hérité de la lanterne rouge. Avez-vous alors eu des craintes de vous enliser ?
Quand tu es dernier, de toute façon, ça ne peut pas être pire. Donc tu te retrousses les manches et tu continues à bosser, en revenant à des choses assez basiques, celles qui font que tu retrouves la confiance, le liant et que tu réenclenches la marche avant. On n’a pas paniqué, car les résultats s’expliquaient par des raisons objectives.
Lesquelles ? L’énergie laissée lors du parcours européen explique-t-elle tout ?
On n’a pas réussi à mettre notre jeu en place en début de saison, même si on avait plutôt su gérer les états de forme et l’enchaînement de matches. Mais c’est sûr que les six rencontres de qualification à l’Europa League nous ont usés. On l’a vu en décembre. Des équipes qui ont dû gérer le rythme européen sur trois mois et demi ont fini l’année cramées.
Nous, on a tout condensé en 35 jours. Je ne vois pas pourquoi on serait des surhommes. En septembre, on était réellement carbonisé. Malgré tout, on a réussi à gratter des points à droite à gauche, sans faire les meilleurs matches. Les gars ont réussi à s’accrocher, ce qui est déjà positif. Après, quand on a retrouvé de la fraîcheur, un peu plus de dynamisme, on a pu proposer autre chose.
Quel est le déclic qui a permis de changer de braquet ?
J’ai l’impression qu’il nous faut des trucs assez symboliques pour repartir de l’avant. Le fait de se retrouver dernier après Marseille a un peu réveillé tout le monde. Idem quand on en a pris cinq à Brest (5-0, 16e journée). Ce sont des événements qui permettent à l’équipe de prendre conscience de la gravité de la situation.
Cela n’engendre pas forcément de l’inquiétude, ni de la panique. Au contraire, il faut rester le plus serein possible, prendre les bonnes décisions en essayant d’impliquer tout le monde. Et tous les joueurs de l’effectif, qu’ils soient sur le terrain, le banc ou dans les tribunes, ont été concernés et ont donné le meilleur d’eux-mêmes à chaque fois que l’on a fait appel à eux. C’est à mettre à leur crédit. J’espère simplement qu’il en sera de même en janvier.
Qu’est-ce qui vous a le plus plu sur cette première moitié de saison ?
Je trouve que l’état d’esprit général était bon. Certes, on n’a pas fait que des bons matches. Mais je trouve que l’on s’est quand même amélioré. On a réussi à rebondir, notamment après l’élimination à Francfort (défaite 3-0 en barrage retour de la Ligue Europa fin août). Je reste persuadé que l’on avait la place pour passer. Ça reste surtout une expérience intéressante à vivre.
Que reste-t-il de cette campagne estivale ?
On a des garçons qui maîtrisent aujourd’hui beaucoup mieux les matches. Il n’y a pas d’instants de panique. Collectivement, on est mieux huilé. Et les jeunes prennent leur place dans l’équipe. La contrepartie, c’est que parfois, ça peut aussi nous coûter des points. Quand plusieurs minots jouent ensemble, il y a forcément un manque d’expérience, de vice par rapport à certaines équipes.
Est-ce une fierté de voir des garçons comme Caci, Simakan ou Fofana devenir incontournables ?
Il faut promouvoir les jeunes, mais il faut promouvoir ceux qui nous montrent quelque chose, qui sont respectueux de leurs partenaires, du football en général et du club en particulier.
Quand on est jeune, on a beaucoup d’envie et de peps. Il y a aussi d’autres choses à apprendre et à maîtriser. Ils ont appris pas mal mais ne maîtrisent pas encore tout. Il faut leur laisser du temps. On espère les faire grandir le mieux possible dans les mois à venir.
Redoutez-vous de voir partir une pépite dès le mercato hivernal, qui ouvre ce 1er janvier ?
Ce n’est pas moi qui tiens les finances du club. Je donne les directions sportives. Donc ça ne dépend pas exclusivement de moi.
Et vous, avez-vous des besoins en termes de recrutement ?
Moi, je suis satisfait de l’effectif que j’ai. Mais entre le fait d’être satisfait et le besoin de l’ajuster au cas où, il y a une petite différence. Après, s’il y a une opportunité à un moment donné, un réajustement à effectuer, on ne s’interdit pas de le faire.
Vous concernant, votre contrat arrive à terme en fin de saison. Comment envisagez-vous la suite avec le Racing ?
Il n’y a pas de soucis à ce sujet. Marc Keller s’est exprimé dernièrement, je n’ai rien à ajouter par rapport à ça (« On discutera tranquillement avec le coach dans les semaines qui viennent et on fera le point avec lui, comme on l’a fait les années précédentes », avait expliqué le président dans ces colonnes le 24 décembre).
Quels sont les objectifs que vous avez fixés pour la seconde partie de saison ?
Les trois dernières victoires en championnat (Toulouse, Bordeaux, Saint-Etienne) nous ont fait beaucoup de bien comptablement. Ça nous a replacés et ça nous donne presque de nouvelles perspectives. Mais je le répète sans cesse : janvier et la première quinzaine de février vont être importants.
« Une période où il y a encore pas mal d’objectifs »
Un beau parcours dans une des deux coupes (de France et de la Ligue) fait-il partie de vos priorités ?
Bien sûr que l’on espère exister au moins dans une coupe, histoire aussi de pouvoir donner du temps de jeu à tout le monde. Les supporters alsaciens aimeraient d’ailleurs que l’on ait de bons résultats partout, mais ce sera malheureusement compliqué ! En coupe, c’est vraiment du match par match. Si tu es dans un mauvais jour, tu passes au travers et tu descends du bus.
Que peut-on vous souhaiter pour 2020 ?
On est dans une période où il y a encore pas mal d’objectifs. Si on doit les classer, le maintien est primordial. On veut s’en rapprocher le plus vite possible. Avec 27 points, il faut juste que l’on soit rigoureux pour y arriver.
Cela vaut aussi pour les coupes. Parce que si on est éliminé rapidement, on va passer quinze jours sans jouer en janvier. C’est pour ça qu’il faudra donner le meilleur de nous-mêmes samedi contre le Portel (en 32e de finale de la Coupe de France).
La semaine prochaine (en quart de finale de la Coupe de la Ligue) , on sait que ce sera compliqué. Reims, ce n’est pas un cadeau. Mais la saison dernière, on s’est qualifié à l’extérieur, à Lyon et à Marseille. Il n’est pas interdit de rêver.
(*) Le bilan à mi-parcours : 27 pts, 8V, 3N, 8D cette année, 26 pts, 6V, 8N, 5D la saison dernière, 24 pts, 6V, 6N, 7D en 2017/18 |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Mar 3 Mar 2020 - 21:56 | |
| equipe a écrit: Thierry Laurey demande du temps En pleine négociation pour une éventuelle prolongation au Racing, Thierry Laurey aimerait voir plus loin qu'une saison supplémentaire.
Comme nous vous l'annoncions, Thierry Laurey et ses agents ont entamé des discussions au sujet d'une éventuelle prolongation de contrat, alors que l'actuel bail du technicien alsacien s'achève en juin. Dans une interview au quotidien régional L'Alsace à paraître mercredi, l'entraîneur laisse entendre qu'il souhaite une prolongation plus longue que la précédente (une saison supplémentaire, signée en décembre 2018).
« Mon représentant sait ce que je veux. Il en parle avec les dirigeants. Si nos positions sont convergentes, il n'y aura pas de souci. Si elles ne le sont pas, on ira voir ailleurs, a-t-il déclaré. Mais après quatre ans, je pense qu'on peut avoir des demandes un peu différentes de celles qu'on formulait auparavant. » |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Mer 4 Mar 2020 - 4:50 | |
| dna a écrit: Thierry Laurey veut s’inscrire dans la durée En fin de contrat le 30 juin, Thierry Laurey a, par l’entremise de son agent, commencé à discuter avec ses dirigeants. L’entraîneur du Racing laisse entendre qu’il espère une prolongation plus longue que la précédente – d’un an – signée à la trêve hivernale 2018-2019. Une accession directe en Ligue 1 en 2017, un maintien arraché avec les dents en 2018, une 11e place et un sacre en Coupe de la Ligue en 2019, et 38 points après 27 journées en 2019-2020 (6e avant le revers 3-0 samedi à Montpellier et 10e après) : depuis l’arrivée de Thierry Laurey à l’été 2016, le Racing a franchi les paliers un à un. Logiquement, comme le président Marc Keller l’avait envisagé dans nos colonnes à la trêve de Noël et comme dévoilé dans notre édition du 1er mars, les discussions en vue d’une prolongation de contrat entre les dirigeants strasbourgeois et leur coach, libre le 30 juin, ont débuté. Ce mardi midi, à quelques jours de la venue du PSG à la Meinau (samedi 17h30), le technicien a accepté de balayer l’actualité, pas seulement la sienne. « On va essayer de réduire le delta avec le PSG »
Thierry Laurey, l’épidémie de Coronavirus fait planer un doute, à court ou moyen terme, sur le bon déroulement du championnat. Avez-vous une opinion sur la marche à suivre ?
J’ai estimé l’autre jour à Montpellier que ne pas se serrer la main dans le protocole d’avant-match était tellement futile par rapport au problème qui se pose que si des mesures plus importantes sont prises, nous nous y soumettrons sans problème. Il est plus important d’éviter la mort de certaines personnes que de penser à soi, jouer et permettre au virus de se propager. On attend simplement avec impatience quelle va être la ligne de conduite. Je veux bien qu’il y ait un symbole derrière la proscription de la poignée de main, mais pour moi, c’est un peu “light”. Chambly – Le Mans (Ligue 2) se jouera à huis clos vendredi à Beauvais. Préféreriez-vous un report intégral des championnats ? À choisir, il vaudrait mieux que tous les matches soient remis. On ne va pas obliger des clubs à jouer à huis clos et d’autres devant leur public selon la région dans laquelle ils se trouvent. Ça va poser un problème. Les pouvoirs publics et les dirigeants de notre pays doivent prendre des décisions claires auxquelles la Ligue et la Fédération s’adapteront. Faut-il reporter tous les matches comme en Suisse (les championnats y sont en sommeil jusqu’au 23 mars, NDLR) , jouer comme l’ont fait d’autres pays ou protéger certaines régions comme en Italie ? Sincèrement, je n’ai pas la réponse. Mais il est évident qu’il y aura plus de risques si le stade est plein que s’il ne l’est pas. Le match contre le PSG, s’il est maintenu, tombe pour les Parisiens entre leur demi-finale de Coupe de France ce mercredi à Lyon et leur huitième de finale retour de Ligue des Champions face au Borussia Dortmund le mercredi suivant. Est-ce un avantage pour vous ?
Non. C’est vrai qu’avant le match aller à Dortmund (perdu 2-1, NDLR) , ils avaient peut-être la tête ailleurs à Amiens en début de partie (l’ASC menait 3-0, NDLR). Mais ils ont montré qu’ils étaient capables de se réveiller (4-4, score final). Quand ils sont à 100 %, il n’y a pas grand-chose à faire. Paris a inscrit au moins deux buts lors de ses quinze derniers matches de championnat et quatre sur les quatre derniers. On sait le delta entre le PSG et nous. On va essayer de le réduire au maximum. Les négociations à propos de votre prolongation de contrat ont débuté. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Si j’ai pris des agents, c’est pour ne pas me prendre la tête. Je les laisse travailler. « Le Racing n’a pas fini de grandir »
Après quatre années à Strasbourg, vous y sentez-vous toujours l’âme d’un bâtisseur ? Oui, parce que le Racing n’a pas fini de grandir, encore heureux ! Il reste beaucoup d’étapes à franchir. Avec ou sans moi ? L’avenir le dira. Mais le club a, à l’image de ses infrastructures, besoin de progresser encore pour pouvoir s’installer durablement en Ligue 1. Aujourd’hui, même si les résultats sont à la hauteur de nos espérances ou même les dépassent, on sait que d’une année sur l’autre, on peut se retrouver dans les profondeurs du classement et être en difficulté, car on n’a pas de marge par rapport au budget et aux moyens qu’on peut mettre dans le recrutement. Le 23 décembre 2018, vous n’aviez prolongé que d’un an. Souhaitez-vous cette fois vous inscrire davantage dans la durée ?
Mon représentant sait ce que je veux. Il en parle avec les dirigeants. Si nos positions sont convergentes, il n’y aura pas de souci. Si elles ne le sont pas, on ira voir ailleurs. Mais après quatre ans, je pense qu’on peut avoir des demandes un peu différentes de celles qu’on formulait auparavant. C’est aussi simple que ça.
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| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Sam 21 Mar 2020 - 8:45 | |
| RC Strasbourg – Mercato : un remplaçant tapi dans l’ombre de Thierry Laurey ?
Si Thierry Laurey réalise un très bon travail du côté du RC Strasbourg, la question de sa prolongation de contrat n’a pas encore été tranchée. Alors que la saison du RC Strasbourg est en pause, une question va devenir de plus en plus épineuse pour le club alsacien. Thierry Laurey arrive en effet en fin de contrat avec son club et pour le moment, la signature n’est pas proche d’être entérinée. Que ce soit Marc Keller comme Thierry Laurey, les deux hommes ont tous les deux affiché une certaine confiance sur la suite de la collaboration. Mais tant que la signature ne sera pas en bas du contrat, les doutes peuvent encore être permis. D’autant plus que si l’on en croit l’insider Mohamed Toubache-Ter, une solution de rechange existerait déjà si aucun accord n’était trouvé avec Laurey. Jocelyn Gourvennec, libre de tout contrat, serait une ombre qui planerait « timidement mais sûrement » au dessus du RC Strasbourg… but foot |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Sam 21 Mar 2020 - 11:46 | |
| SO a écrit: Un an de plus pour Thierry Laurey Le Racing Club de Strasbourg Alsace et Thierry Laurey se sont mis d’accord pour une prolongation du contrat de l’entraîneur du club jusqu’en juin 2021.
Thierry Laurey (56 ans) a pris les rênes de l’équipe du Racing en juin 2016. Il va donc entamer sa 5e saison à la tête de la formation strasbourgeoise. |
| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
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Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Thierry Laurey Sam 21 Mar 2020 - 14:14 | |
| - Marco 69/73 a écrit:
- SO a écrit:
Un an de plus pour Thierry Laurey Le Racing Club de Strasbourg Alsace et Thierry Laurey se sont mis d’accord pour une prolongation du contrat de l’entraîneur du club jusqu’en juin 2021.
Thierry Laurey (56 ans) a pris les rênes de l’équipe du Racing en juin 2016. Il va donc entamer sa 5e saison à la tête de la formation strasbourgeoise. Ce n'est pas pour me déplaire mais si je ne suis pas toujours d'accord avec ses compositions et ses changements en cours de match. |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 7 Mai 2020 - 8:18 | |
| Les résultats parlent pour lui, champion de L 2, trois maintiens acquis de plus en plus facilement, une CDLL dont le Racing sera sans doute le dernier vainqueur. Le problème est le recrutement même si la signature de Waris va dans le bon sens. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 7 Mai 2020 - 9:56 | |
| d'après ce que j'ai lu la finale sera joué. |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Ven 8 Mai 2020 - 7:42 | |
| Oui cette saison dans les trois coupes, Strasbourg n'a guère brillé ; en championnat, ils ont fait le strict minimum compte tenu des problèmes d'effectif qui incombent un peu à tout l'encadrement. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Sam 30 Mai 2020 - 2:19 | |
| dna a écrit: le bilan de la saison avec Thierry Laurey « C’est peut-être le projet de ma vie » En quatre ans, Thierry Laurey s’est inscrit dans le paysage strasbourgeois. Le technicien veut continuer à faire grandir le Racing par petites touches, sans rien révolutionner, en façonnant l’équipe à son image. Entretien.
Ce vendredi, les joueurs du Racing ont officiellement entamé leurs vacances d’été, après trois semaines d’entraînement en mode déconfiné mais avec un maximum de précautions sanitaires.
Thierry Laurey, lui, ne partira en congés que lundi, à l’issue d’une ultime réunion avec son staff remodelé, histoire de poser les premiers jalons de la nouvelle saison censée reprendre le dimanche 23 août.
L’entraîneur du Racing, qui va entamer sa cinquième année sur le banc strasbourgeois, revient sur cet exercice tronqué par le coronavirus que son équipe a fini à la dixième place et fixe le cap pour la suite.
« Ces trois semaines ont permis de nous rassurer »
Quel bilan tirez-vous des trois semaines d’entraînement que vous venez de boucler ce vendredi ?
Il est très bon. Cela a fait du bien, aux joueurs comme aux entraîneurs, de se revoir et de reprendre une activité qui se rapproche de la normale. On a pu voir l’état physique des gars après deux mois de confinement, mais aussi savoir où ils en étaient d’un point de vue psychologique.
La longue période d’inactivité a-t-elle pesé sur les esprits ?
Certains ont été plus marqués que d’autres. Tu as des joueurs qui ont manifesté une grosse attente, d’autres qui étaient plus hésitants. Au final, ces trois semaines ont permis de nous rassurer. Moi-même, j’étais inquiet face à cette épidémie. On a tous vu que le fait de reprendre, avec des règles strictes et une bonne organisation, ne posait aucun problème.
Avec Rennes, le Racing a été le seul club de Ligue 1 à s’entraîner alors que le championnat avait été définitivement arrêté. Cela permettra-t-il de gagner du temps pour la vraie reprise, fin juin ?
Je ne peux pas préjuger de ce qui se passera en juin. Nous avons tous été confrontés à une situation inédite et personne ne sait comment les choses vont évoluer sur le long terme. Mais je suis content d’avoir vu les garçons prendre du plaisir.
On avait deux séances obligatoires par semaine, une autre sur la base du volontariat. Et celle-ci était quasiment complète à chaque fois. Après trois semaines de boulot, tout le monde peut partir en vacances l’esprit léger.
Même si la saison n’est pas allée au-delà de la 28e journée, comment jugez-vous la dixième place du Racing ?
J’en suis très fier, parce que l’équipe a progressé. L’été dernier, l’Europe et ses matches à élimination directe ont été intéressants, parce qu’ils nous ont permis de voir où on se situait dans un environnement différent. On s’est fait éliminer un peu naïvement à Francfort (3-0, barrage retour de la Ligue Europa) , mais ça nous apprendra à être plus maîtres de nos émotions.
Ce parcours nous a coûté de l’énergie en début de saison, donc des points en championnat. À un moment, on était plus dans la gestion de l’effectif que dans la performance. Il nous a fallu un peu de temps pour digérer.
Le 20 octobre, au soir de la défaite à Marseille (2-0, 10e journée), vous vous retrouvez derniers…
Oui, mais on a bien repris les choses en main, dès lors qu’on avait retrouvé un peu d’énergie. Globalement, on a à chaque fois su redresser la barre après les coups durs : l’élimination à Francfort, l’éclat pris à Brest (5-0, 16e journée). Je suppose qu’on aurait aussi su rebondir après la défaite à Montpellier (3-0, 27e journée). On ne le saura jamais, vu que c’était notre dernier match.
Dixième, c’était notre objectif de début de saison. Et même si on l’a obtenu de manière folklorique avec le principe du coefficient (établi par la Ligue puisque le match Racing-PSG de la 27e journée n’a pas pu se disputer, sans quoi le Racing aurait fini 11e ) , on réalise une saison correcte, sachant que nos éliminations en coupes à Reims et Marseille n’ont rien d’infamant…
On imagine que vous souhaitez vous appuyer sur la même ossature à la reprise, même si des joueurs comme Simakan, Ajorque ou Thomasson vont être courtisés ?
J’ai envie de garder tout le monde, mais je ne suis pas non plus naïf. En cette période de crise, on ne maîtrise pas tous les tenants et aboutissants. Je fais confiance à Marc Keller pour l’aspect financier. Le club est très bien géré, on peut en être très fier.
Si on doit se séparer d’un joueur parce que c’est nécessaire, on se débrouillera pour le remplacer. Le départ de Youss’ (Fofana, vendu pour 15 millions d’euros à Monaco en janvier) ne nous a pas impactés, parce qu’on a su s’adapter.
Heureusement d’ailleurs que le transfert a pu se faire. Cela nous a permis de traverser la crise avec moins de turbulences. Quoi qu’il en soit, on a aujourd’hui une équipe pour être performant.
« On cherche encore un joueur d’expérience au milieu de terrain »
Vous avez déjà apporté des retouches à votre équipe. À quelle logique correspondent ces changements ?
On se tient à notre ligne directrice, à savoir être le plus performant possible avec un budget mesuré. Voilà pourquoi on n’a pas renouvelé les trois joueurs arrivés en fin de contrat (Grimm, Ndour et Corgnet) et on a recruté deux jeunes, Mehdi Chahiri et Mahamé Siby.
Quand on fait venir un nouvel élément, il faut déjà qu’il trouve sa place dans l’équipe, qu’il s’acclimate au rythme, à l’environnement. En fait, il faut prendre le temps de le faire grandir. C’est encore plus vrai pour eux, parce qu’ils n’ont pas eu de cursus en centre de formation.
Peut-être ne vont-ils pas nous apporter des choses dans l’immédiat. On fera preuve de patience. Mais leur mentalité est très bonne, ils sont en demande de travail et de progrès.
Quel profil de joueur vous manque-t-il pour bonifier le groupe ?
Derrière, on est solide. Devant, ça travaille bien. On cherche encore un joueur d’expérience au milieu de terrain, quelqu’un qui apporte un peu plus de vécu dans le cœur du jeu. Après, tout dépendra des éventuels départs…
« Ça oblige tout le monde à être créatif, moi le premier »
Vous avez aussi renouvelé une partie du staff. Pourquoi ?
Tous les ans, on évolue. Il est important d’avoir un discours différent pour que les joueurs ne tombent pas dans une certaine forme de routine. On peut se le permettre parce que l’effectif ne change pas trop, sinon il faudrait privilégier la stabilité au niveau du staff.
Avec Jean-Marc Kuentz et Stéphane Cassard, on va bénéficier d’une expérience supérieure, grâce à leur vécu en sélection (Côte d’Ivoire pour Kuentz) ou en clubs (Marseille pour Cassard, Rennes pour Kuentz).
Ça oblige tout le monde à être créatif et à donner le meilleur de lui-même, moi le premier. Je m’en nourris.
Je tiens à préciser que je ne suis pas fâché ni avec Jean-Yves Hours, ni avec David Ducourtioux, qui a déjà rebondi au Gazélec.
C’est un petit clin d’œil, puisqu’il s’agit de mon ancien club à Ajaccio ! Je leur souhaite en tout cas le meilleur pour la suite.
Vous allez entamer votre cinquième saison en Alsace, dans un club qui a longtemps brillé pour son instabilité. En tirez-vous une fierté ?
J’ai toujours voulu m’inscrire dans la durée, que ce soit comme joueur ou entraîneur, mais les aléas d’une carrière en décident parfois autrement.
Notre boulot, c’est d’amener un projet et de pouvoir bénéficier de temps pour le mettre en place. Je trouve toujours regrettable le fait de voir des collègues se faire dégager après seulement quatre mois… Mais à Strasbourg, Marc Keller et les décideurs me font confiance. Je les remercie et j’en suis très heureux.
Strasbourg est une ville qui me plaît et où je me sens bien, c’est le club qui me correspond le mieux. C’est peut-être le projet de ma vie. Mais je ne suis pas dupe. Si les résultats sont moins bons, on sait ce qui peut arriver, sachant que le Racing en tant qu’entité l’emporte sur le reste…
Vous le redoutez ?
Je n’y pense pas, parce qu’on nous donne les moyens de bien travailler pour avancer, ou plutôt se stabiliser.
Si on me dit au jour d’aujourd’hui que l’on terminera à nouveau dixième en mai prochain, ça m’ira très bien.
Notre centre d’entraînement sera alors quasiment terminé, les travaux du centre de formation seront en bonne voie et on sera sur le point d’attaquer ceux du stade. Le Racing aura encore grandi.
Thierry Laurey en bref
➤ Né le 17 février 1964 à Troyes (56 ans)
➤ Joueur professionnel de 1982 à 1998 comme milieu de terrain puis défenseur à Valenciennes, Marseille, Sochaux, Paris SG, Saint-Etienne et Montpellier
➤ Reconversion comme formateur à partir de 1998 puis entraîneur à Sète en 2007. Sa carrière le mène ensuite à Amiens, Arles-Avignon, puis au GFC Ajaccio. Arrive au Racing à l’été 2016.
➤ Son bilan au Racing : champion de Ligue 2 (2016/2017) puis, 15e , 11e et 10e de Ligue 1. Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2019. Sous contrat jusqu’en juin 2021 Laurey : « Un peu plus profil bas »
« Comme des cons ». Le titre en Une du quotidien L’Équipe , ce vendredi, résumait le sentiment partagé par Jean-Michel Aulas et les ardents défenseurs d’une vaine reprise en Ligue 1, alors que les quatre autres grands championnats européens ont tous décidé de s’y remettre. Mais le Premier ministre s’est encore montré inflexible la veille, et tant pis si la France fait figure d’exception.
Qu’en pense Thierry Laurey ? « Sur le fond, Aulas a raison, admet l’entraîneur du Racing. On aurait pu attendre de voir comment la situation évolue avant de trancher. Mais sur la forme, en revanche… »
Le technicien voit surtout « une culture du sport différente dans les autres pays, où le foot fait figure de religion, ce qui n’est pas le cas en France ». Pas question, pour autant, de critiquer les décisions gouvernementales : « Les discussions stériles des dernières semaines n’ont pas donné une bonne image du foot professionnel français. J’aurais préféré que l’on fasse un peu plus profil bas. On parle quand même de 28 000 morts dans le pays. Dans ces conditions, il faut garder la raison. L’État avait peut-être besoin d’un geste symbolique pour montrer que cette épidémie était à prendre au sérieux. C’est tombé sur le sport de haut niveau. Il faut l’accepter. »
Thierry Laurey espère surtout que la reprise, en août, pourra se faire dans de meilleures conditions. « On rêve tous de ça, mais il est fort probable que ça ne soit pas aussi idyllique, nuance-t-il. Si on doit encore jouer avec des restrictions, par exemple dans une Meinau limitée à 5 000 spectateurs, comme cela est envisagé, j’espère que ce sera sur une très courte durée. Il faut voir semaine après semaine comment les choses évoluent. C’est ce que je dis aux supporters que je croise : il faut être patient, tout en sachant que l’on ne reviendra certainement pas à la situation d’avant. »
La reprise de l’entraînement est fixée au 29 juin |
| Lacuesta Joueur de national
Nombre de messages : 3305 Date d'inscription : 07/10/2017
| Sujet: Re: Thierry Laurey Sam 30 Mai 2020 - 13:03 | |
| Les pays confinés ont eu plus de morts par million d'habitants que les autres, l'Allemagne applique pour ses soins le protocole anti-virus à couronne de ...2005. Et regardez ses chiffres ! Pour Thierry Laurey, il a rejoint Gress & Duguépéroux dans la légende. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61770 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 29 Juin 2020 - 11:47 | |
| equipe a écrit: Thierry Laurey pas fan des nouveaux horaires de la Ligue 1 Lors de la conférence de presse de reprise de Strasbourg, ce lundi, l'entraîneur du Racing Thierry Laurey s'est montré critique envers les nouveaux horaires de la Ligue 1. Avec son franc-parler habituel, l'entraîneur de Strasbourg Thierry Laurey a livré son avis au sujet des nouveaux horaires de la Ligue 1, qui sera diffusée par Mediapro à partir de la saison prochaine, et celui-ci est tranché. Ces nouveaux horaires prévoient notamment un match à 13 heures et quatre à 15 heures le dimanche, ce qui n'enchante pas le coach alsacien. « Une fois lors d'un match avec le GFC Ajaccio contre Monaco à 14 heures, j'ai cru que j'allais mourir. Et j'étais sur le banc, alors je ne parle même pas du ressenti des joueurs. Il va falloir que Mediapro se penche sur le problème. Entre les matches en plein hiver à Lille, Strasbourg ou Metz et les matches en plein été Nice, Marseille, Montpellier, Monaco et Nîmes, je peux vous dire que ça va user. On jouera, il n'y a pas de problème. Mais ce n'est pas possible qu'en plein été, lors d'un match dans le Sud à 13 heures, le spectacle soit à la hauteur. C'est impossible », a lâché Laurey. « Les Chinois nous verront comme ça » « On s'est aperçu cette saison que, souvent, les matches de 15 heures n'étaient pas très attrayants, c'était mieux à 17 heures, et à 21 heures ça courrait comme des lapins, a-t-il poursuivi, pour justifier son point de vue. Non, jouer à 13 heures ou à 15 heures l'été, ça ne m'amuse pas. Mais comme de jouer à 21 heures en plein hiver. Je sais à quel point c'est délicat pour les joueurs et le public. Mais c'est comme ça. Quand ta passion est ton métier, il y a des sacrifices à faire. Les Chinois nous verront comme ça (rires). » Laurey a par ailleurs refusé que Strasbourg joue un match amical en début d'après-midi pendant la préparation, comme il l'a révélé : « Un club aurait aimé nous affronter dans ces conditions, mais j'ai refusé en disant qu'on aurait suffisamment le temps de le faire entre fin août et début septembre. ». |
| Lacuesta Joueur de national
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Mar 30 Juin 2020 - 5:21 | |
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| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 10 Aoû 2020 - 21:41 | |
| dna a écrit: Thierry Laurey, entraîneur du Racing : « Il faudra limiter la casse à la reprise » Au Racing, le fâcheux épisode du Covid-19, qui a envoyé neuf joueurs en quatorzaine et perturbé la préparation, doit être surmonté. C’est en substance le message qu’a délivré Thierry Laurey, à la veille du match amical de son équipe contre Dijon, ce mardi (17h30) à Vittel. Sur le terrain d’entraînement du Krimmeri écrasé par un soleil de plomb en cette fin d’après-midi suffocante, ils ne sont plus que dix professionnels à cavaler sous les ordres de Thierry Laurey. Sans compter les deux gardiens, qui ne courent pas, eux.
Soit même pas la moitié d’un effectif fort de 25 joueurs. La mobilisation de huit gamins du centre de formation attenant est indispensable à la tenue d’une séance dynamique destinée à préparer le déplacement de ce mardi (17h) à Vittel, où Dijon a accepté de reprogrammer sa rencontre qui devait initialement se disputer mardi dernier à Saint-Louis.
Vos enfants font-ils toujours ce que vous leur demandez ? Ceux qui en ont savent bien que non !
Mais la semaine dernière, le Racing faisait encore figure de pestiféré dans le milieu du foot français, le club à éviter à tout prix. En cause, le Covid-19 qui s’est immiscé dans le groupe strasbourgeois lors de son stage à Évian-les-Bains.
En deux tests distincts, ce sont au total neuf joueurs qui ont été détectés positifs, isolés dans la foulée et mis en quatorzaine, les premiers retours étant envisagés au mieux ce vendredi. En ajoutant encore les quatre blessés, dont Lebo Mothiba que l’on ne reverra pas avant l’hiver, et Dimitri Liénard, revenu sur le terrain mais à nouveau arrêté en raison d’une douleur persistante à la cheville, le Racing est dépeuplé. Devant cette incroyable hécatombe, Thierry Laurey tente de faire bonne figure. À aucun moment, l’entraîneur des Bleus ne se plaint ni ne geint. « Dans ce milieu, il faut savoir s’adapter, sans quoi tu peux changer de métier », assène-t-il.
Le technicien de 56 ans aurait pu se sentir trahi par une partie de ses joueurs, ceux qui avaient étiré un dîner autorisé à Genève en une soirée festive malvenue en cette période d’épidémie. Au contraire, il les défend, comme un père le ferait avec son propre fils.
« Ça fait partie de la vie d’un club, de la vie d’une entreprise, de la vie tout court, dit-il. Les gars n’ont pas non plus organisé une rave party sauvage. Vos enfants font-ils toujours ce que vous leur demandez ? Ceux qui en ont savent bien que non ! »
De toute façon, le mal est fait. Ce qui intéresse l’entraîneur n’est pas de ruminer une colère froide, mais bien de se projeter vers l’avenir. Et tout particulièrement vers le Moustoir de Lorient, théâtre de la première journée de Ligue 1, dimanche 23 août (15h).
« On est concentrés sur les deux semaines qui viennent, parce qu’elles sont très importantes pour nous, poursuit celui qui entame sa cinquième saison sur le banc alsacien. Je suis très reconnaissant envers Dijon de nous avoir sollicités. S’entraîner, c’est bien beau. Mais ce qu’il nous manque, c’est la capacité de jouer les matches. Ils te donnent l’esprit de compétition, la possibilité de te battre, de s’engueuler sur le terrain, de créer quelque chose. Dans la tension peut naître un état d’esprit. On n’en a pas eu l’occasion. Or quand on va arriver à Lorient, on va être attendu. Il faudra être prêt à répondre. »
Thierry Laurey le sait bien. Avec cette préparation tronquée, il ne faut pas s’attendre à voir le Racing faire des étincelles chez le promu morbihannais. D’autant que la troupe de Christophe Pélissier connaît une préparation rectiligne, sans le moindre accroc.
« Tant mieux pour eux, le fait de savoir qu’il y a des régions épargnées par l’épidémie peut donner des idées de vacances, sourit Laurey. Mais nous concernant, il n’y a aucune raison d’ouvrir le parapluie. On va essayer de faire le meilleur travail possible. Le corps médical fait le maximum. Les préparateurs physiques abattent un boulot énorme, sans oublier mes adjoints, qui se coltinent depuis l’irruption du Covid quatre séances de suite dans la matinée, avec quatre groupes différents en répétant les mêmes exercices. Il faut être sacrément passionnés ! Ce sont eux qui maintiennent l’équipe à flot. Il est important que tout le monde se sente investi d’une mission pour limiter la casse à la reprise. »
Le match de Lorient et celui du dimanche suivant, à la Meinau contre Nice (17h), risquent donc d’être particuliers. Un peu à l’image de la saison dernière, quand le Racing avait repris le championnat complètement cramé en raison de sa campagne pré-européenne, il faudra faire le dos rond et attendre la première trêve internationale – la 3e journée est programmée le 13 septembre, avec un déplacement à Saint-Etienne – pour se refaire une santé.
Ce n’est pas un petit égarement qui doit changer la perception de l’équipe
« Notre chance, c’est de ne pas avoir trop modifié le groupe à l’intersaison, relativise Laurey. Et puis on ne part pas de zéro. Les joueurs aptes ont continué à s’entraîner. À Vittel, on va déjà voir si on a toujours les mêmes jambes que contre Nîmes (1-0) et Montpellier (2-1), où on était bien au niveau athlétique. L’équipe était en “cannes”…»
Malgré les embûches, Thierry Laurey conclut sur une note optimiste. « J’ai confiance parce que j’ai une formation avec du caractère, assure-t-il. Il faut parfois le gérer, mais on a ce qu’il faut en termes de volonté. Il n’y a pas trop de doutes à avoir là-dessus. Ce n’est pas un petit égarement qui doit changer la perception de l’équipe. Sur et en dehors du terrain, les garçons étaient très bien jusque-là. »
C’est dans la difficulté qu’un groupe peut se révéler. Or là, le Racing les a accumulées comme jamais.
Le match Ce mardi (17h30) à Vittel, contre Dijon, le Racing va s’appuyer sur un groupe de 12 joueurs professionnels : Kawashima, Kamara - Aaneba, Koné, Simakan, Mitrovic, Carole, Prcic, Chahiri, Thomasson, Ajorque et Saadi. Huit jeunes du centre de formation sont appelés en renfort |
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