Le Forum du Racing Club de Strasbourg : Actualités, transferts, matchs à venir, la vie du RC Strasbourg au quotidien |
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Auteur | Message |
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Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 15338 Date d'inscription : 07/11/2008
Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 12 Mar 2017 - 1:28 | |
| Peut être parce que Th. Laurey est un entraîneur relativement discret médiatiquement, ce qui est tout à son honneur ! |
| candyraton Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 18659 Age : 79 Localisation : bas-rhin Date d'inscription : 17/01/2009 Humeur : content
Informations Club préféré: Arsenal, Racing Club les Misérables Profession: retraité | Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 12 Mar 2017 - 4:35 | |
| http://sports.orange.fr/football/ligue-2/strasbourg/article/strasbourg-laurey-est-fier-de-ses-joueurs-CNT000000EujRL.html |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 12 Mar 2017 - 4:44 | |
| - Marius a écrit:
- Peut être parce que Th. Laurey est un entraîneur relativement discret médiatiquement, ce qui est tout à son honneur !
Effectivement Marius il y a des entraineurs qui sont moins médiatisés et qui sont discrets, qui font leur boulot sobrement, et Laurey en fait partie. |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Sam 20 Mai 2017 - 21:41 | |
| Laurey, artisan du succès Thierry Laurey n’a pas perdu de temps. Un an seulement après son arrivée au Racing, l’entraîneur a rempli l’objectif du club : faire monter les Strasbourgeois en Ligue 1. Au coup de sifflet final, il a serré les poings, comme un boxeur qui vient de mettre son adversaire K.-O. Il a ensuite communié avec ses joueurs au milieu de la pelouse, mais sans se départir d’une certaine retenue. Thierry Laurey est comme ça : il n’est pas du genre à s’enflammer.
Jeudi, quelques heures avant l’ultime – et ultra-stressante – journée de championnat, il avait déjà montré un visage zen et détendu. « C’est un match important, mais ce n’est qu’un match de foot ». Tel était le mantra de l’entraîneur alsacien, plutôt décontracté vu le contexte. « Le sentiment du travail bien fait »
Et Laurey n’a pas changé son attitude d’un iota, vendredi soir, dans les vestiaires de la Meinau. Comme toujours depuis son arrivée en Alsace, il a gardé un calme olympien au milieu de l’excitation générale.
Point de cris de joie ou de grandes déclarations : le natif de l’Aube est resté fidèle à lui-même. Calme et posé…
« Moi, mon sentiment premier, c’est celui du travail bien fait. On ne me paye pas pour perdre des matches », exposait ainsi le coach de 53 ans, sans s’extasier plus que cela.
On l’aura compris, Thierry Laurey n’est pas du style à étaler ses sentiments sur la place publique. Ni à se lancer dans de grandes envolées lyriques. Et encore moins à mettre son ego en avant…
En conférence de presse, après la montée, il n’a donc pas dérogé à la règle, préférant parler longuement des autres plutôt que de s’attarder sur son cas personnel. « Face à Bourg-en-Bresse, les garçons ont fait ce qu’il fallait, soulignait ainsi l’ancien joueur de Saint-Étienne, de Marseille ou du PSG. Et sur l’ensemble de la saison, il y a une certaine logique à notre montée. » « Il y a eu des petits virages qui auraient pu être dangereux et qu’on a bien pris »
Celui qui a fait monter le Gazélec d’Ajaccio de National en Ligue 1 a tout d’abord salué ses prédécesseurs (François Keller et Jacky Duguépéroux, entre autres), puis les habituels remplaçants au sein de son effectif.
« Je tiens à remercier en premier ceux qui ont le moins joué, avançait ainsi le coach. Je comprends leur frustration, mais il n’y a jamais eu aucune critique, personne n’a regimbé au travail et personne ne l’a joué solo. Au-delà du talent, c’est l’état d’esprit qui a été primordial. »
Et notamment dans un sprint final ô combien stressant. À ce sujet, Thierry Laurey a aussi rendu hommage… aux autres équipes de Ligue 2.
« Je tiens à saluer le parcours d’Amiens. Ce sont les équipes qui n’ont pas lâché qui sont allées au bout », soulignait-il.
L’entraîneur, qui a déjà connu quelques échecs dans son parcours d’entraîneur – notamment cette descente en National avec Amiens, en tout début de carrière – n’a pas non plus manqué d’avoir « une petite pensée » pour les adversaires malheureux du Racing.
« Lens, Brest ou Nîmes n’étaient pas loin, ce championnat était très particulier et on savoure, car on a ramé, soulignait aussi le coach. Mais le plus important est qu’on a su rebondir après chaque mauvais résultat. Il y a eu des petits virages qui auraient pu être dangereux et qu’on a bien pris. »
Et l’entraîneur d’ajouter : « Aujourd’hui, on en profite, car ce sera plus dur la saison prochaine ».
En effet, une difficile mission attend le Racing pour la saison à venir. En Ligue 1, il faudra forcément essuyer quelques tempêtes. Mais avec un capitaine nommé Thierry Laurey, l’équipage Racing peut tout de même envisager l’avenir avec confiance… dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Mer 24 Mai 2017 - 21:58 | |
| Le point avec Thierry Laurey, moins d’une semaine après la montée en Ligue 1 «Suffisamment attractif» L’entraîneur du Racing a décidé de ne pas s’attarder pendant des plombes sur la jolie saison strasbourgeoise qui permet à son club de retrouver l’élite neuf ans après. Thierry Laurey veut que son retour à lui en Ligue 1, deux ans après en être redescendu avec le Gazélec, soit une réussite. Avec le club ajaccien déjà, Thierry Laurey avait connu deux montées successives. De quoi l’aider à éviter la même issue malheureuse au sein de l’élite ? Premiers éléments de réponse.
«– Moins d’une semaine après la victoire face à Bourg-en-Bresse, êtes-vous dans l’analyse d’une saison de Ligue 2 réussie ou dans la projection de ce qui vous attend ?
– Aujourd’hui, mon problème est de faire en sorte de bonifier l’équipe, de lui apporter un peu plus de performance. On est monté et c’est très très bien. Mais on ne va pas non plus se gargariser éternellement avec ça. On a pu apprécier la fin de saison notamment la dernière ligne droite ( que le Racing a conclue par une série de sept victoires et trois nuls, NDLR ). Mais j’ai basculé sur la suivante et je m’occupe de mon effectif. « L’idée n’est pas de faire les fanfarons »
D’une manière générale, on peut y réfléchir depuis un moment. Et il y a la priorité de s’occuper de ceux qu’on a sous contrat. Les garder avec nous, ce n’est pas gagner d’avance. Après, en fonction de ceux que tu veux garder, de ceux que tu vas garder, il y a toute une réflexion.
– Est-ce le lot délicat d’enchaîner deux montées ?
– Effectivement. Il y a les joueurs qui ont réussi à s’adapter tout juste à la Ligue 2 après être montés du National, il y a ceux que tu espères titulaires en puissance en Ligue 1 et il y a ceux pour lesquels tu as un doute. Après, il s’agit de tout caler. Mais on a un peu de temps pour ça, par rapport à l’année dernière quand le National se terminait après la Ligue 2. Là, on a aussi une semaine de rab parce que la Ligue 1 débute une semaine après (le 5 août). On n’est pas concerné par le barrage et Angers aussi est dans l’incertitude. S’il gagne la Coupe de France et joue l’Europa Ligue, ce ne sera pas la même chose.
– Est-ce à dire qu’il n’y a pas lieu de se précipiter pour le Racing ?
– Il y a de ça. En ce moment, tous les agents appellent et te garantissent une bonne affaire à faire, ceci, cela, alors que l’affaire n’est parfois pas si bonne que ça au final. Je considère que Strasbourg est suffisamment attractif en Ligue 1 pour ne pas travailler dans l’urgence. Ce n’était par exemple pas le cas avec le Gazélec, il y a deux ans. On avait été contraint de recruter tardivement et on avait eu du retard à la reprise ( le club d’Ajaccio avait entamé son championnat de L1 avec sept défaites et trois nuls ). On a des idées directrices en termes de recrutement, on a en tête quatre ou cinq recrues envisageables à chaque poste qu’on veut pourvoir. Mais entre ceux qui signent ailleurs, ceux qui ne sont pas décidés… le choix se restreint. Mais on ne fera pas le recrutement par défaut.
– Le Racing a développé un jeu ambitieux cette saison, volontiers offensif. Sera-ce la même chose la saison prochaine ?
– On devra s’adapter. On sait que l’on n’aura pas la balle. C’est une donnée à prendre en compte dans la construction de l’équipe. Mais il y aura d’autres domaines où s’adapter, comme dans la gestion médiatique. En Ligue 1, il y a la télé, des reportages, des émissions qui peuvent te faire tourner la tête. Il faudra surveiller un peu plus ce qui se fait autour de l’équipe. L’idée n’est pas de passer à J + 1, à Tribune Sport et de faire les fanfarons mais de gagner les matches.
– N’êtes-vous pas dans l’attente d’une prolongation de votre contrat qui s’achève en 2018 alors que vos débuts ont été impecc ables sur le banc alsacien ?
– Si ça doit venir, tant mieux. Je me plais bien à Strasbourg mais je dépends comme tout le monde des résultats. Au Gazélec Ajaccio, j’avais été prolongé après la montée en Ligue 1 mais, au final, j’avais laissé ma dernière saison. L’objectif, avec le Racing, n’était pas d’être premier et on y a réussi. Mais de la même manière, on n’allait pas prolonger tous les joueurs. Il n’y a pas de notion de services rendus dans le foot. Tu ne peux pas faire plaisir à tout le monde. On serait bien avec 20 points à la fin de la saison et la même équipe que cette année… Il faut privilégier l’aspect professionnel des choses.
– Vous avez déjà été promu en Ligue 1. Quels sont les enseignements dont vous comptez tirer profit pour cette saison ?
– Les choses peuvent aller assez vite. On avait mal débuté avec Ajaccio, on s’était repris ensuite. Mais ce qui est sûr, c’est que la seconde partie de saison est très compliquée pour un promu. Il ne faudra pas nous croire arrivé à la trêve. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 28 Mai 2017 - 7:08 | |
| LAUREY : « MARC KELLER NE PARLAIT QUE DE MAINTIEN »
Depuis que Strasbourg a validé ses retrouvailles avec la Ligue 1, Thierry Laurey n’a guère eu le temps de souffler, entre les différentes festivités, les entretiens avec les joueurs et les réunions avec ses dirigeants. Avant de prendre une petite douzaine de jours de vacances, l’entraîneur du Racing a pris le temps de revenir sur cette saison qui s’achève et d’anticiper celle qui s’annonce.
Strasbourg est en Ligue 1 depuis le 19 mai dernier. Avez-vous eu le temps de souffler un peu ? Pas encore. Mais ça va venir. On a déjà pris le temps de savourer cette performance. On s’y préparait, car depuis quelques semaines, les résultats étaient positifs. Il fallait juste bien terminer devant Bourg-en-Bresse, ce que nous avons su faire (2-1), avec plus de 27 000 spectateurs à la Meinau et 6000 au Zénith. Mais depuis vendredi dernier, l’agenda est assez chargé. Il y a des invitations, des réceptions, et nous devons aussi préparer la saison suivante. Nous avons quasiment bouclé notre programme estival. On reprendra le 28 juin, on ira à Vittel du 7 au 14 juillet, et six matchs amicaux sont au programme. Il y a aussi les rendez-vous avec les joueurs.
Le mercato s’annonce-t-il animé ? On devrait recruter huit joueurs. Des joueurs en fin de contrat vont nous quitter (Saad, Marester, Gragnic). Nous discutons avec d’autres, qui sont aussi en fin de contrat. Kader Mangane, qui pourrait rester, Seka... Guillaume, qui appartient à Lille, mais que nous aimerions garder. Il a plutôt envie de rester, d’ailleurs.
Et Khalid Boutaïb, votre meilleur buteur ? On lit beaucoup de choses à son sujet. D’offres venant de Turquie, d’Angleterre, du Qatar... Il est en fin de contrat, c’est vrai. Mais ce que je peux vous dire, c’est que nous lui avons proposé quelque chose, car on tient vraiment à ce qu’il poursuive chez nous. Il a fait une saison épatante.
Strasbourg is back !
Strasbourg était-il l’an dernier un promu comme les autres ? À peine la montée en Ligue 2 validée, il était question de L1... C’est vrai. Strasbourg est une vraie ville de foot. Le Racing a gagné des titres, joué la Coupe d’Europe. Mais l’année dernière, l’objectif était d’assurer un maintien tranquille. Le club revenait de très loin, de CFA 2 ! La majorité des supporters n’attendait que le maintien. C’est vrai que d’autres, encore plus passionnés, évoquaient la Ligue 1 parce que nous sommes à Strasbourg. Mais au niveau du club, la Ligue 1, c’était un projet sur deux ou trois ans ! Marc Keller, notre président, ne parlait que de maintien. On voulait bien travailler, stabiliser le club et progresser.
Et ce sont finalement les supporters les moins raisonnables qui ont eu raison... Oui, mais encore une fois, il n’y avait de pression insoutenable. Nous avons travaillé en parfaite sérénité. Les résultats sont venus assez tôt. À la trêve hivernale, quand nous occupons la cinquième place avec trente-deux points, il y a déjà la satisfaction d’avoir réalisé une bonne première partie de championnat. C’est grâce à notre phase retour que nous avons pu terminer à la première place. Et notamment notre fin de parcours, avec sept victoires et trois nuls pour terminer. C’est ce qui a fait la différence. Mais ça se joue à quoi ? À deux points ! La montée concernait encore six équipes avant la dernière journée. Longtemps, Brest a eu la main. C’était peut-être l’équipe qui pratiquait le meilleur football, avec Troyes.
Strasbourg, ce n’était pas mal aussi... Oui, mais je pense qu’au niveau de la qualité de jeu, ces deux équipes étaient supérieures. Lens aussi jouait bien. Amiens est monté en proposant quelque chose d’intéressant... C’est vrai que nous avons fait de très bons matchs. Pour moi, c’est une évidence : on peut atteindre des objectifs, obtenir des résultats en jouant bien. Quand je prends une équipe, c’est pour la faire progresser.
Il paraît que vous n’avez pas lâché vos joueurs de la saison... (Il se marre) C’est vrai. Je suis super exigeant, à commencer avec moi-même. Quand j’étais joueur, c’était déjà le cas. C’est peut-être en partie grâce à cette exigence que nous avons si bien terminé le championnat. À un moment, on s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire. C’est vrai aussi que nous avons eu un peu plus de réussite. C’est un tout. La Ligue 2 demande beaucoup d’énergie. Il y a eu du turn-over, pour garder de la fraîcheur pour la fin du championnat. Avec les joueurs, avec le staff, on a beaucoup bossé.
Strasbourg est réputé être un club assez agité. L’avez-vous ressenti depuis votre arrivée ? C’est marrant, mais on me disait que le GFC Ajaccio aussi était un club assez agité. J’ai passé des années merveilleuses en Corse. Et l’endroit n’avait rien de sulfureux. À Strasbourg, c’est pareil. Depuis que je suis là, je travaille dans le calme, la sérénité. Il y a de la passion, car Strasbourg est une vraie ville de foot, c’est vrai. Mais j’ai la chance de travailler avec des gens compétents. Ici, chacun fait son travail, dans son domaine.
Marc Keller : « Le Racing est de retour chez lui, en Ligue 1 »
Marc Keller a fait une belle carrière. Il pourrait être tenté de mettre son nez dans le domaine technique. Après tout, on connaît bien des présidents qui n’ont jamais tapé dans un ballon et qui se mêlent de tout... En effet, cela existe (rires). Marc Keller a joué au très haut niveau, il a été international (6 sélections, 1 but). Mais il me laisse bosser. Bien sûr, il s’intéresse au domaine technique, mais il ne vient pas interférer. Il a des responsabilités à la FFF, il n’est donc pas toujours à Strasbourg. Quand on ne se voit pas, on se téléphone. C’est super facile de collaborer avec lui comme avec les autres dirigeants. Et au niveau des partenaires économiques, c’est la même chose. Ils sont passionnés, ils mettent de l’argent, et parfois, ils vont venir me poser une ou deux questions relevant du domaine technique. Vraiment, ici, tout est bien cloisonné, l’ambiance de travail est excellente, et le président y est pour beaucoup.
Il vous reste un an de contrat. Avez-vous discuté d’une éventuelle prolongation avec Marc Keller ? Non, pas encore, on prendra le temps de le faire. Le plus urgent, c’est le profil de l’équipe. Avec le président et Loïc désiré, le responsable de la cellule recrutement, nous travaillons en bonne intelligence. Au Racing, il n’y a pas de directeur sportif. Et cela facilite encore plus la relation entre le président et l’entraîneur... SOFOOT . |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 29 Mai 2017 - 11:25 | |
| Thierry Laurey : « Je n'avais jamais rien gagné» Thierry Laurey, entraîneur de Strasbourg, a savouré son premier titre, obtenu en L 2 avec des préceptes offensifs qu'il mixera avec plus de rigueur défensive en L1. Au printemps 2015, Thierry Laurey avait créé la sensation en menant le Gazélec Ajaccio en Ligue 1. Il y a une semaine, le technicien récidivait à la tête du Racing Club Strasbourg. Entre deux réunions de recrutement, il est revenu sur la saison du club alsacien qu'il espère désormais maintenir dans l'élite.
« Strasbourg, promu en L 2 en 2016, va jouer dans quelques semaines en L 1... Je profite, car c'est un peu inespéré.
Inespéré ? Oui, mais pas dans le sens de chanceux. Quand Marc Keller (le président) est venu me chercher et m'a présenté son plan, il n'était pas question d'accession. L'objectif était de terminer le Championnat dans les huit premiers.
À quel moment, avez-vous compris que vous effectueriez une belle saison ? Assez rapidement. Le recrutement a été conforme à ce que je souhaitais. J'ai pu rapidement mettre en place le système que je désirais avec ce 4-4-2 en losange, d'abord avec Gragnic au poste de meneur de jeu puis ensuite avec Boutaïb, un changement qui a apporté beaucoup, qui a permis notamment à mes deux attaquants de défendre sur les axiaux adverses.
Pourquoi ce système ? Je n'invente rien, et je pense que c'est plus facile de marquer des buts avec des attaquants. On a la meilleure attaque du Championnat (63 buts). Bon, on a pris des buts aussi, 47 au total. Ça fait beaucoup. Je pense d'ailleurs que jamais aucune équipe n'est montée avec ce chiffre (*). «J'ai parfois demandé à mon équipe de balancer» Cela signifie que vous avez accepté l'idée du déséquilibre... Non. Je suis un défenseur de métier, et je ne veux pas fanfaronner parce qu'on a gagné. J'ai voulu qu'on se projette rapidement vers l'avant. Mais je n'ai pas honte de dire que j'ai parfois demandé à mon équipe de balancer. Et pas honte de dire qu'il y avait dans ce Championnat des équipes qui maîtrisaient mieux le jeu que nous. Je pense à Lens, Troyes ou Brest. On avait une équipe très pragmatique. Mais en Ligue 1, il faudra être plus rigoureux. Et prendre moins de buts, car il y a des chances qu'on en marque moins.
Vous aviez connu la joie d'une montée en Ligue 1 avec le Gazélec Ajaccio... Oui, mais ce n'est pas la même chose. Vraiment. Car c'est mon premier titre. Strasbourg est champion. Et je n'avais jamais rien gagné de ma vie. C'est important. L'idée d'un trophée...
En Alsace, vous aurez plus de moyens pour préparer la saison de L 1 ? Oui, c'est une certitude avec un budget autour de 30 M€. À Ajaccio, c'était du bricolage, du super bricolage à la MacGyver. Votre carrière d'entraîneur a été marquée par de nombreuses évictions, des galères. Est-ce une revanche ? Non.
Mais ça ressemble à une carrière enfin lancée ? Je ne sais pas si elle est lancée. Ce qui est certain, c'est que j'ai rencontré dans ce milieu des personnes qui gâchent ton plaisir, fracassent ta passion. Et c'est très douloureux.
Avez-vous un jour pensé à faire autre chose ? Jamais. Même après Amiens (2008-2009), quand j'ai connu vingt et un mois de chômage... Je me souviens d'avoir dit à ma femme : “C'est ce que je veux faire, et je continuerai.” Pourtant, c'est dur. Le téléphone ne sonne plus. Les rapports à la maison se tendent. Et puis un jour, ça repart. J'ai retrouvé du boulot grâce à Saint-Étienne qui m'a proposé d'intégrer sa cellule de recrutement (en 2011). Et aujourd'hui vous êtes en L 1... Maintenant, il faut y rester. Et essayer de terminer entre la 15e et 17e place. J'ai vu que Dijon s'était sauvé (16e) avec le même nombre de points (37, comme Caen, 17e) que le Gazélec la saison passée (19e et relégué). »
(*) Depuis 1993 et l'instauration d'une poule unique en D 2 (22 équipes puis 20 à partir de 1998), une seule autre équipe promue dans l'élite a encaissé plus de 46 buts : Troyes en 2004-2005 (48). equipe . |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 25 Juin 2017 - 21:10 | |
| « Je ne suis pas inquiet » Thierry Laurey, l’entraîneur du Racing a pu se consacrer à quelques semaines de vacances depuis la victoire face à Bourg-en-Bresse, décrochée le 19 mai et qui a propulsé le club strasbourgeois en Ligue 1. Il n’en a pas pour autant coupé le fil bien conscient que la réussite d’un promu dépend de son intersaison. Pour l’heure, il ne s’affole pas. Thierry Laurey pointera le bout du nez aujourd’hui, à la Meinau, pour des retrouvailles avec son groupe un peu plus d’un mois après avoir décroché la montée en Ligue 1. Le Racing ne s’est guère remué sur le front des transferts, avec (seulement) le recrutement de deux défenseurs, Kenny Lala et Pablo Martinez ? Cela n’a pas le don de contrarier son entraîneur, convaincu que le club strasbourgeois saura parvenir à ses fins lors du mercato estival, même avec un peu de retard. Au moment de retrouver le terrain et le contact avec ses joueurs, Thierry Laurey se montre assuré et rassurant par rapport à l’été du promu. Entretien.
– Vous reprenez aujourd’hui avec un effectif qui n’a guère été renforcé pour la Ligue 1. Est-ce un souci ?
– Ça ne me gêne pas. On est confronté au marché où, pour l’instant, il y a beaucoup d’intox. Les sommes évoquées sont gonflées. On est dans une sorte de poker menteur. Le club suit des dossiers, en nombre, qui vont se concrétiser ou pas. Je ne suis pas inquiet.
– Vous vous êtes déjà retrouvé à la tête d’un club promu en Ligue 1. Cette expérience vous inspire-t-elle une sorte de confiance ?
– Franchement cela n’a rien à voir. À l’époque, on se retrouvait avec 14 millions d’euros de budget ( le Racing affiche, pour la saison à venir un budget prévisionnel qui s’élève à plus du double ). On était obligé d’attendre que tous les clubs se soient servis pour être écouté. Aujourd’hui, avec le Racing, on n’est absolument pas dans cette situation. On peut discuter. On est dans la concurrence avec plusieurs clubs, ce qui n’était pas le cas avec le Gazélec Ajaccio. Après, on est promu, on ne peut pas se permettre de faire de folie. Mais on avance. Par rapport à l’environnement, si ça peut rassurer, je le redis : je ne suis pas inquiet. « À un moment donné, les chiffres se dégonflent »
– Pour quelles raisons ?
– Parce qu’à un moment donné, les chiffres qui sont avancés se dégonflent. Il y a un vrai bon travail effectué avec le président, Romain Giraud, le secrétaire général, Loïc Désiré ( en charge de la cellule de recrutement ). Il y a des négociations en cours, pas mal de contacts et des pistes qui vont se concrétiser. Les dossiers évoluent de jour en jour mais j’ai la sensation que les choses avancent. Une fois le jeu de dupe fini et même si les agents ne simplifient pas les choses, on y verra vite plus clair.
– Vous aviez évoqué la nécessité de recruter huit à dix joueurs. Or, il n’y en a que deux, Kenny Lala et Pablo Martinez, pour l’instant. Cela ne constitue-t-il pas une source de soucis ?
– Il est clair qu’on avait espéré la présence de la moitié des recrues à la reprise. C’est idéal pour bâtir une équipe compétitive rapidement. Là, ce ne sera pas évident mais on s’adaptera.
– Lundi (aujourd’hui), c’est jour de reprise. Quelles seront les grandes lignes pour cette rentrée ?
– En fait, on reprend avec deux groupes, des tests médicaux, un travail d’évaluation. Mais on ne se contentera pas de ça. Il y aura également des travaux physiques qui doivent amener à se remettre dans le bain. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 26 Juin 2017 - 8:51 | |
| Thierry Laurey : «Quand vous mangez à la table des grands, ils se servent les premiers» Strasbourg, champion de L2, a repris ce lundi dans la bonne humeur mais avec un effectif loin d'être au complet pour la L1. Ce qui n'inquiète pas encore son entraîneur. Ils sont tous arrivés au compte-goutte, dans la matinée, en short et lunettes de soleil car il faisait beau et très chaud ce lundi à Strasbourg. Certains en voiture, d'autres à vélo. Et le milieu de terrain Jérémy Grimm en tramway, comme d'habitude. Les champions de L2, qui ont profité d'un gros mois de vacances, se sont joyeusement retrouvés à la Meinau et la présence médiatique, plus importante qu'à accoutumée, les a de suite plongés dans le bain : le Racing va enfin retrouver la L1, neuf ans après l'avoir quittée. Une saison seulement après être monté de National, l'effectif strasbourgeois va donc découvrir l'élite et les têtes, pour l'instant, n'ont pas encore trop changé. Certaines figures ne sont plus là et les supporters devront désormais faire sans la bonhomie de Khalid Boutaïb ou du défenseur Felipe Saad, qui ont quitté le club en fin de contrat. Thierry Laurey, l'entraîneur, doit déjà se creuser la tête pour combler la perte de son buteur marocain, 20 buts en L2 la saison passée, qui a préféré le challenge turc (Malatyaspor) à une prolongation en Alsace. D'autant que Baptiste Guillaume, prêté efficacement par Lille la saison dernière (9 buts en Championnat) a été vendu par le club nordiste à Angers.
Laurey a récupéré Pablo Martinez, un de ses soldats époque Gazélec. Le défenseur (28 ans), qui devrait évoluer en charnière mais commencera la saison à gauche du fait de la blessure du latéral Abdallah N'Dour, sort d'une saison compliquée en Anjou (9 matches de L1). «Le coach m'a lancé dans le grand bain, il connaît mes forces et mes faiblesses, explique-t-il. Le projet ici est ambitieux.» Le gaucher n'a posé ses valises que dimanche soir à Strasbourg, il dort au centre de formation, mais il était le premier sur le pont ce lundi matin, en compagnie du latéral droit Kenny Lala (25 ans), arrivé de Lens (L2). Les deux recrues ont partagé leur journée entre footing, musculation, et surtout une batterie de tests médicaux, comme le reste du groupe, qui ne retrouvera le ballon que ce mercredi à 17h30 pour le premier entraînement de la saison 2017-2018.
Un groupe qui devra être renforcé par (au moins) sept autres recrues, dont quatre emmenées à structurer l'équipe-type (un gardien, un défenseur central, deux attaquants). «On espère que certaines personnes vont prendre conscience que les entraînements ont repris et qu'il va falloir revoir un peu leurs prétentions pour venir chez nous, prévient Laurey face aux difficultés qu'éprouve le Racing à renforcer son effectif, pour l'instant. C'est bienvenue en L1, les tarifs sont élevés, on s'y attendait un peu. A nous d'être patients. Quand vous mangez à la table des grands, ils se servent les premiers et vous arrivez après... Mais il y a toujours des restes, hein ! Faut pas vous inquiéter, vous mangerez à votre faim. Il faut juste laisser passer quelques plats.» Le technicien promet «plus de concurrence sur plusieurs postes». Il a aussi déjà sorti son bâton contre l'euphorie qui entoure parfois un club qui ne fait que monter depuis deux ans : «Mettez-vous bien dans la tête que si on termine 17es, on sera les plus heureux.» Le plus dur a déjà commencé. equipe |
| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 15338 Age : 76 Localisation : Weitbruch Date d'inscription : 07/11/2008 Humeur : pensif
Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 26 Juin 2017 - 12:02 | |
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| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 26 Juin 2017 - 12:13 | |
| - Marius a écrit:
- Si on termine 17è
Quelle ambition. |
| manou54 Joueur de national
Nombre de messages : 3589 Age : 69 Localisation : Lunéville Date d'inscription : 09/08/2009 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 26 Juin 2017 - 13:49 | |
| Vu l'effectif, ne pas terminer dernier, sera un exploit ! |
| Allmen67 MrEnigme Champion du Monde
Nombre de messages : 37992 Age : 58 Localisation : Em Elsass ! Date d'inscription : 05/12/2006 Humeur : amoureux
Informations Club préféré: Strasbourg Profession: Prof d'HG | Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 26 Juin 2017 - 16:14 | |
| Laissons leur encore deux semaines pour le recrutement et on verra. Mais permettez quand même d'annoncer que j'ai quelques doutes actuellement. _________________ Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici. La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre. Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent. Alors, vous les verrez ! Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.
Courage Jimmy !
Schilles tel que vous ne l'avez jamais vu https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gtslFXBB3YM
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| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 9 Juil 2017 - 21:37 | |
| « Les compteurs sont remis à zéro » Comme toujours, les premiers matches amicaux servent de support à une large revue d’effectif, entre l’intégration des recrues et celle des jeunes appelés à compléter le groupe. L’avant-saison actuelle n’échappe pas à la règle : Thierry Laurey l’utilise comme laboratoire et observe avec acuité le résultat de ses expériences. Mardi à Haguenau , il savait par exemple n’avoir pas fait de cadeau au jeune Ismaël Aaneba, défenseur central capable d’évoluer latéral droit, en l’alignant à un poste inédit d’arrière gauche. Avant-hier face à Lucerne, il l’a replacé dans l’axe. « Le petit Aaneba avait été en difficulté contre Zurich. Cette fois, il a été très bien, souligne le technicien. Anthony Caci a confirmé en défense centrale sa sortie intéressante de Haguenau. Bryan Hilaire n’a pas eu grand-chose à faire dans ses buts après la pause, mais l’a bien fait. Des garçons que vous considérez comme des seconds couteaux font partie du groupe. Cela ne veut pas dire que tous ces joueurs joueront en Ligue 1. Mais pour le moment, dans la préparation, tout le monde est dans l’esprit, à la hauteur des exigences, et travaille dans le respect de l’équipe, sur la même longueur d’onde. Chacun essaie de gagner sa place. À l’aube de cette nouvelle saison, les compteurs sont remis à zéro. J’attends simplement d’avoir quelques autres recrues pour me faire une idée définitive. » dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 16 Juil 2017 - 21:06 | |
| Du neuf en gestation Avant l’ouverture de la Ligue 1 le 5 août à Lyon, le Racing dispose de trois semaines pour compléter son effectif et parfaire ses réglages. Thierry Laurey attend encore au moins trois recrues qui pourraient bousculer ses premières convictions tactiques. Il reste un peu moins de trois semaines avant les trois coups en Ligue 1 le 5 août (20h) à Lyon et le Racing cherche toujours. Des joueurs d’abord, au moins trois : un défenseur axial, un milieu et un attaquant, voire un troisième gardien. « On réfléchit à l’idée de prendre un troisième portier plus expérimenté », suggérait Thierry Laurey dès jeudi, juste après la signature de sa jeune recrue dans la cage, Bingourou Kamara (20 ans).
L’expérience ? Le match amical d’avant-hier à Achenheim, remporté 1-0 face à l’AS Nancy-Lorraine, reléguée en L2, a montré combien elle serait capitale pour le grand retour du Racing en L1 après neuf ans d’absence. Kader Mangane en est l’illustration. Plus encore peut-être que la saison passée, le roc sénégalais ne fait jamais le geste de trop. Seulement le geste juste. Son assurance teintée d’un rien de flegme rassure et est contagieuse. « À deux récupérateurs, ça marchait moins bien »
Dans quelque temps, lorsqu’il s’agira de geler le ballon pour éteindre le feu allumé par les pyromanes adverses, Vincent Nogueira et ses 114 matches en L1 seront eux aussi sans doute précieux. D’ailleurs, si l’ex-Sochalien a connu en 2016-2017 un baptême délicat dans les joutes si spécifiques de la L2, ce n’est peut-être pas un hasard.
Pour le coach du Racing, l’arrivée de Benjamin Corgnet a, elle, déjà transfiguré son groupe. L’ancien Stéphanois (141 matches de L1) n’a pas encore donné sa pleine mesure, mais Thierry Laurey voit en lui le chaînon manquant. « On sent que l’équipe a progressé depuis qu’il est là. Il parle beaucoup, fait le lien. J’en discutais avec Pablo Correa ( le coach de Nancy ) : aux moments cruciaux d’une saison, ce qui peut te manquer, c’est l’expérience. J’ai vécu ça il y a deux ans avec le Gazélec Ajaccio. En défense centrale notamment, on recherche quelqu’un qui ait un peu de bouteille. »
À mi-chemin de la préparation estivale, le technicien poursuit donc sa quête. Sa religion n’est pas faite sur son futur système de jeu.
Apôtre d’un ambitieux 4-4-2 avec un milieu en losange en L2, il le délaissera cette saison, même si une utilisation ponctuelle n’est pas à exclure. Le pragmatisme sera son dogme tactique.
Avant-hier à Achenheim, il a opté pour un inédit 4-1-4-1 avec une sentinelle unique devant la défense.
« On avait vu contre Lucerne ( 4-4 le 8 juillet à Vittel ) que le 4-2-3-1 nous mettait en difficulté ( Ndlr : ce schéma avait surtout eu cours en première période, Oumar Pouye évoluant comme deuxième attaquant après la pause ). Ne jouer qu’avec une sentinelle permet de ressortir plus facilement le ballon, d’utiliser davantage la largeur et même de trouver plus de profondeur. Ça permet aussi de densifier le milieu et défendre plus haut. À deux récupérateurs, ça marchait moins bien. Nous essayons de trouver la meilleure option. Nous en attendons encore quelques-uns, mais pour l’instant, le 4-1-4-1 nous semble la solution la plus adaptée. Ce qui est sûr – on l’a encore vu contre Nancy –, c’est que la volonté est là. » « C’est certain, ça va commencer fort »
Trois semaines après la reprise de l’entraînement et trois autres avant le lever de rideau en L1, le Racing a derrière lui le plus gros de sa préparation foncière. Les Bleus, qui se livreront vendredi à Colmar à leur quatrième galop d’essai contre Sochaux (L2), n’en sont pas fâchés.
« Toutes les préparations sont dures, sourit – grimace ? – Jérémy Grimm. Ce ne sont pas les moments que préfèrent les joueurs. À Vittel, on a bien bossé, à raison de deux ou trois entraînements par jour, dans des conditions optimales, avec kiné à disposition. Nous sommes montés d’un cran en intensité. On voit doucement le bout de la prépa, mais il reste encore pas mal de temps pour bosser. L’objectif est d’être prêt le jour J, car, c’est certain, ça va commencer fort. » Avec trois déplacements lors des quatre premières journées, c’est une évidence. dna |
| Marius Vainqueur de la Ligue des Champions
Nombre de messages : 15338 Age : 76 Localisation : Weitbruch Date d'inscription : 07/11/2008 Humeur : pensif
Informations Club préféré: Racing Barcelone Losc Profession: retraite | Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 20 Juil 2017 - 3:09 | |
| Créer une force collective |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Ven 28 Juil 2017 - 7:46 | |
| Prolongation de Thierry Laurey jusqu’en juin 2019 Le Racing Club de Strasbourg Alsace et Thierry Laurey ont trouvé un accord pour la prolongation d’une saison du contrat de l’entraîneur du RCSA. Arrivé en mai 2016 au Racing, qu’il a conduit cette année au titre de champion de France de Ligue 2 et à la montée en Ligue 1, Thierry Laurey (53 ans) est désormais sous contrat avec le RCSA jusqu’en juin 2019. SO |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 30 Juil 2017 - 21:26 | |
| Thierry Laurey fait le point au terme de sa préparation à la tête du Racing « On va souffrir mais… » À l’orée du retour du club en Ligue 1, neuf ans après, Thierry Laurey, artisan majeur de la montée, ne manque pas de préparer un environnement impatient. Il martèle combien la saison à venir sera difficile, mais combien, aussi, le Racing dispose d’arguments pour s’y défendre. Q uelles sont, au terme de votre préparation, les conditions pour que votre groupe s’en sorte en Ligue 1 ?
– Il faut qu’on soit dans le rythme, quand on a le ballon, quand on ne l’a pas. On a travaillé là-dessus dans la dernière ligne droite de la préparation. Le staff technique a fixé un cadre mais c’est les joueurs qui y évoluent. Certains prennent les choses en main, d’autres mettent un temps pour se mettre au niveau.
Par rapport aux matches amicaux que l’on a pu disputer, il est clair que l’on doit être meilleur défensivement. Naturellement, le groupe est tourné vers l’avant et parfois un peu trop. On pense plus à attaquer qu’à défendre. Après, tant qu’on gagne, ça me va. Mais on a tendance à laisser des ouvertures à l’adversaire. « Je ne suis pas fondamentalement inquiet »
– Est-ce une source de crainte pour vous ?
– Je ne suis pas fondamentalement inquiet. Je ne dirai jamais à mes joueurs de faire la tortue. On ne s’en sortira pas comme ça. Et les garçons sont suffisamment intelligents pour savoir faire l’effort défensif supplémentaire. Avec la compétition, les joueurs vont de toute façon afficher un niveau supérieur. Il faut juste trouver l’équilibre parce que l’on jouera avec nos qualités, avec le souci de corriger nos défauts.
– Quels ont été les grands chantiers de l’intersaison à la tête d’un club qui a tout de même enchaîné deux montées de rang ? Faut-il s’habituer à envisager des périodes de moins bien ?
– Il y a eu sept recrues et il a fallu les intégrer, aussi bien dans l’équipe, sur le terrain, sur la manière de jouer, qu’en dehors. Ensuite, après une première phase physique, on s’est concentré à fond sur le jeu. Notre but, c’est de poser des problèmes à Lyon puis aux autres, que tout le monde soit immédiatement concentré. Avec trois matches à l’extérieur sur nos quatre premières rencontres, dont certaines face à des équipes qui seront à la lutte avec nous, on doit veiller à ne pas commettre d’erreur irréparable.
Mais une fois qu’on a dit ça, on veut aussi jouer notre chance à fond. La saison passée, alors qu’on découvrait la Ligue 2, on n’a perdu que neuf fois et ce n’est pas si mal. On doit chercher à provoquer la réussite. À nous de faire que les joueurs aient de l’envie et de la confiance. « On doit trouver notre façon de faire »
– Êtes-vous dans la réflexion pour trouver une voie assurant le maintien au Racing, comme Angers a pu le faire en s’installant tranquillement en Ligue 1, comme Dijon a pu le faire de haute lutte en n’hésitant pas à s’exposer la saison passée ?
– On doit effectivement trouver notre façon de faire. Angers y est parvenu en proposant autre chose, en s’appuyant sur une solide défense mais aussi en mettant beaucoup d’impact dans le jeu ce qui a surpris et ça a marché. Ce club continue dans cette voie-là et récolte ce qu’il mérite.
Après, il n’y a pas de modèle standard, sinon, tout le monde l’appliquerait. À Strasbourg, il y a un public exigeant, une presse exigeante mais on ne va pas faire dans la dentelle lors de la saison à venir. On va lutter, on devra faire preuve d’efficacité, il faudra mettre de l’engagement. On va aussi s’appuyer sur le fait que l’équipe a enchaîné deux montées. Beaucoup de joueurs ont su se mettre au niveau de la Ligue 2. Pour qu’ils réussissent au-dessus, il ne faut pas qu’ils surjouent mais qu’ils fassent bien ce qu’ils sont capables de faire et on veut les amener à augmenter encore leur niveau.
On a également recruté des joueurs qui sont chez nous pour se relancer et qui veulent prendre du plaisir. Ce sont autant de paramètres qu’on prend en compte pour faire l’équipe, pour travailler à l’entraînement. Et puis, il y a des choses qui fonctionneront en août, d’autres pas, et il y aura des réussites après, des choses qu’il faudra revoir. Une équipe, un effectif, c’est un puzzle et il faut trouver les bons morceaux qui vont ensemble.
– Vous aviez quitté la Ligue 1 sur un échec en n’évitant pas la descente avec le Gazélec. Avez-vous le sentiment de profiter personnellement d’une seconde chance ?
– Non, parce que j’aurai pu prendre du plaisir à entraîner en Ligue 2 cette saison. L’un de mes collègues, Jean-Marc Furlan, soulignait il y a quelque temps que les dés étaient pipés en L1. Et c’est vrai, parce qu’il y a de la médiatisation et même de la surmédiatisation autour de certaines équipes. Et c’est vraiment quelque chose que je fuis. S’il faut faire le clown sur un plateau télé, ça n’ira pas pour moi.
Moi, mon but, c’est d’amener une équipe d’un point A à un point B, c’est tout ce qui compte. Et je veux en faire de même avec le club dans son ensemble. Si on prend la prolongation de mon contrat, il n’est pas seulement question de revalorisation ou de reconnaissance. Pour moi, c’est d’abord de m’inscrire dans un projet à long terme, c’est pour ça que ça me plaît que les joueurs que l’on a signés se sont engagés sur trois ou quatre ans. Après pour que cela soit envisageable, on devra se battre, on va souffrir mais on a des qualités et on va tout faire pour les exploiter. « Rien ne nous empêche de battre un gros de temps en temps »
– Vous préparez-vous, au final, à un championnat à deux vitesses, contrairement à la saison passée où vous nous décriviez un championnat homogène ?
– Il y a effectivement deux championnats, entre les équipes qui ont un gros budget et ceux qui n’en ont pas. On fera partie de la deuxième moitié. C’est comme ça, mais rien ne nous empêche de battre un gros de temps en temps.
Si tu regardes le classement final, à une ou deux places près, tu te retrouves avec le classement des budgets. Je me suis préparé à ça. On sera à la lutte avec huit ou neuf équipes dans le meilleur des cas, sachant qu’elles auront toutes plus d’expérience que nous. Mais il n’y a aucune raison d’avoir peur si on met l’engagement, l’intensité et si on parvient à être suffisamment pro. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 27 Aoû 2017 - 21:44 | |
| MercatoOn peut considérer que le mercato estival strasbourgeois est achevé, tout du moins dans le sens des arrivées. L’entraîneur du Racing, Thierry Laurey, l’a confirmé hier : « Avec Foulquier, on a fait une dixième recrue, en raison du retard pris dans son rétablissement par Abdallah Ndour (ndlr : victime d’une fracture du tibia-péroné au printemps, le défenseur sénégalais ne reviendra, au mieux, qu’en octobre). Maintenant, on va s’efforcer d’intégrer le plus vite possible les nouveaux. Et on fera l’équipe en fonction des entraînements et du match amical prévu vendredi (face à Sandhausen, à Seltz, 18h30) » Le technicien considère en tout cas qu’il a désormais suffisamment de matériau pour envisager la suite avec sérénité. dna |
| Allmen67 MrEnigme Champion du Monde
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Informations Club préféré: Strasbourg Profession: Prof d'HG | Sujet: Re: Thierry Laurey Lun 28 Aoû 2017 - 5:17 | |
| Offensivement, le compte n'y est pas car le réalisme fait cruellement défaut, une tare rédhibitoire en vue d'un possible maintien surtout pour un promu. _________________ Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici. La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre. Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent. Alors, vous les verrez ! Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.
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| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Ven 1 Sep 2017 - 21:56 | |
| la phrase Ernest Seka cherche un club Ernest Seka cherche un club. S’il ne le trouve pas, il reprendra l’entraînement avec nous. Je n’ai rien d’autre à dire. dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Ven 8 Sep 2017 - 9:22 | |
| Thierry Laurey honoré avant RCSA-Amiens SC Ce samedi 9 septembre avant le coup d’envoi de RCSA-Amiens SC, Thierry Laurey recevra le trophée des Éducateurs AEF – My Coach de Ligue 2 saison 2016-2017 des mains du Président de l’Amicale des Éducateurs de Football Jean-Marie Lawniczak et Jacques Berthomier secrétaire général. Le coach strasbourgeois a été plébiscité par les 8 000 adhérents comme l’entraîneur de Ligue 2 (saison 16/17) le plus représentatif des valeurs éducatives que prône l’Amicale. Pour faire suite à cette distinction, Thierry Laurey avait accordé une interview au magazine « L’Entraîneur Français » paru en juin dernier…
Thierry, quel est votre regard sur l’Amicale des Educateurs de Football ? Je trouve que c’est une bonne chose. Cela permet à tout le monde de partager, c’est primordial. Le sport en général, mais le football en particulier, ça doit être une source d’échanges et de partage.
En tant qu’entraîneur pro, c’est important de pouvoir partager son savoir ? Bien sûr ! D’une part, parce qu’on sait que lorsqu’on est au niveau professionnel, on nous regarde avec les yeux qui brillent. On a alors un devoir d’exemplarité. Et ensuite, dans mon cas personnel, j’ai toujours plaisir à discuter avec des éducateurs de jeunes, des entraîneurs. Ils me posent des questions, veulent savoir comment ils peuvent aborder une situation particulière et éventuellement la solutionner. On n’est pas là pour donner des leçons, on est là pour aider les gens et essayer de faire en sorte que tout le monde puisse tirer profit de l’expérience de chacun.
Justement, quels éducateurs ou entraîneurs vous ont donné l’envie de pratiquer ce métier ? Quand j’ai commencé le football, à 7-8 ans, j’ai eu la chance de tomber sur un super éducateur. Il m’a donné l’envie et le plaisir de jouer au football. C’est quelqu’un qui était présent avec nous, il faisait des sacrifices pour nous. Parfois, je vois des éducateurs qui passent plus de temps à crier sur le bord du terrain qu’à partager une passion avec des gamins. C’est regrettable. J’ai eu la chance de vivre des bons moments jeune, ça aide. Ensuite, durant mon parcours, j’ai rencontré différentes personnes dont je me suis nourri tout simplement. Aujourd’hui, je parle avec plaisir de Silvester Takač que j’ai rencontré à Sochaux. Il m’a marqué en tant que joueur. Il y a aussi Jean- Louis Gasset avec qui j’ai commencé sur un banc en tant qu’entraîneur adjoint à Montpellier. Ce sont des gens qui sont ouverts à tout et qui sont d’une compétence rare. Avec eux, si tu n’es pas trop idiot, tu arrives à retenir le meilleur.
Si vous deviez vous définir, quel genre d’entraîneur êtes-vous ? Ce n’est pas évident de se juger. On est dans un monde professionnel donc le minimum c’est d’avoir une certaine rigueur et de la bonne humeur. Quand on est sur le terrain c’est de la concentration et de la rigueur de façon à travailler et progresser. Il est important que chaque entraînement apporte quelque chose. Puis, il faut cette dose de bonne humeur en dehors. Une équipe de football, c’est comme une famille. Je veux que les joueurs viennent à l’entraînement le matin en ayant le sourire. Si on analyse votre saison avec Strasbourg, on peut se dire que vous êtes un entraîneur tourné vers l’attaque… Non, pas spécialement. C’est les circonstances qui ont fait que, mais aussi les joueurs. La saison dernière, avec le Gazelec Ajaccio on était en difficulté, ons’était dit qu’il fallait prendre des points. Pour cela, il fallait gagner des matchs et pour marquer, il faut du monde devant. On a donc décidé de basculer en 4-4-2 en losange, un système qui a plutôt bien fonctionné. Cette année, avec Fabien Lefèvre, mon adjoint depuis l’an dernier, on a choisi de reproduire ce schéma à Strasbourg. Au début de la saison, c’était un peu difficile. C’est toujours compliqué quand tu arrives dans un nouveau club, avec un nouveau système et une nouvelle philosophie de jeu à mettre en place. Les joueurs ont fait un gros travail durant la préparation pour être respectueux de ce schéma. Enfin, ils se sont bien adaptés à ce 4-4-2 et ont réussi à se l’approprier.
À votre arrivée, vous avez bâti votre groupe autour de ce système de jeu ? On a recruté des joueurs par rapport à ce système de jeu et on a gardé des éléments de la saison passée en se disant que c’était des joueurs qui pouvaient s’exprimer dans ce système-là. Il nous est arrivé de changer par obligation, parce qu’il nous manquait un certain nombre de joueurs ou par rapport à l’adversaire. Mais c’est sûr qu’on a défini un système de jeu et on a réalisé le groupe en fonction. Il y a eu aussi des reconversions. Je prends l’exemple de Jérémy Grimm. L’an dernier l’équipe jouait avec des « six », il jouait donc justement devant la défense. Cette année, on l’a positionné seul dans ce rôle. Ce n’est pas la même chose, il a fallu s’habituer. Dimitri Liénard qui était un joueur offensif, on l’a reculé pour le mettre dans un milieu en losange à gauche. Ce sont des garçons qui avaient les qualités pour s’adapter, mais aussi l’intelligence de se remettre en question et de progresser. Vous avez connu le National, la Ligue 2 et la Ligue 1. Quelles différences y a-t-il entre ces championnats ? En National, il y a beaucoup de duels, il y a plus de jeu direct. C’est parfois compliqué si on n’a pas de gabarit. En Ligue 2, il n’y a pas trop de différences. C’est ce que j’avais dit à mon président en arrivant à Strasbourg et on s’aperçoit que la saison me donne raison puisque deux promus se retrouvent à jouer les premiers rôles (Strasbourg et Amiens, ndlr). Cela veut dire qu’il n’y a pas une grande différence, mais il y a quand même une petite adaptation à avoir et un peu plus de rigueur aussi bien défensive qu’offensive. Le gros delta, il est entre la Ligue 2 et la Ligue 1, on doit avoir plus de puissance, plus de qualité de technique, plus de maîtrise dans le jeu. Il y a des équipes, cette saison, comme Brest, Troyes ou encore Lens, qui se rapprochent plus d’une équipe de Ligue 1 dans le jeu.
Après votre saison avec le Gazélec au sein de l’Elite, vous saurez anticiper cette différence de niveau… Complètement. Il est clair que cette expérience-là sera primordiale. Cela nous permettra d’avoir cette vision de la Ligue 1 où tout va plus vite. Quand vous perdez un ballon en Ligue 1, c’est un but à presque tous les coups. Vous avez fait monter le Gazélec jusqu’en Ligue 1, vous réitérez ça avec Strasbourg. Vous êtes cet entraîneur qui fait monter une équipe… Je ne sais pas si les présidents me voient comme ça, mais on a eu aussi un peu de réussite ces derniers temps. Quand j’ai débuté à Amiens, je suis descendu par exemple. Avec l’expérience, l’accumulation des matchs, on grandit. Il faut être capable de se nourrir de ses échecs. Il faut assumer ses responsabilités quand ça fonctionne et quand ça ne fonctionne pas. Au Gazélec, pendant deux ans, ça a bien marché en montant jusqu’en Ligue 1, mais l’an dernier c’était plus compliqué. Cependant, on s’est accroché, on a cherché des solutions. Des dirigeants aux joueurs, tout le monde a donné le maximum. La marche la plus compliquée à atteindre, c’est le maintien en Ligue 1. Vous avez la particularité d’avoir connu tous les niveaux en tant que coach puisque vous avez entraîné des équipes de jeunes, en CFA ou encore en Ligue, quel conseil vous donneriez aux éducateurs qui débutent ? L’objectif quand on est entraîneur est de grimper les échelons sans bruler les étapes. J’ai eu la chance de démarrer avec Jean-Louis Gasset en Ligue 1, on avait fait une saison correcte. C’est bien d’avoir débuté sur un banc en Ligue 1 juste après ma carrière de joueur, mais partir entraîner des jeunes, ça m’a permis de m’épanouir. C’est très formateur. Il ne faut pas avoir peur de partir d’un échelon un peu plus bas, de prendre son temps et d’être capable de grandir progressivement. Ce qui est important, c’est d’être capable de rebondir lors de son premier échec, il faut se préparer à ça. Il faut toujours avoir l’humilité de se poser les bonnes questions, de prendre du recul et d’y apporter les bonnes solutions. C’est important d’entretenir une bonne relation humaine avec ses dirigeants et son staff. Cela se ressent sur les résultats. SO |
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 12 Nov 2017 - 21:14 | |
| le point avec Thierry Laurey « Nous allons faire mieux » Frustré par un début de saison au cours duquel il estime que son équipe n’a pas toujours obtenu la récompense du jeu produit, Thierry Laurey, entraîneur d’un Racing promu et 18e de Ligue 1 au tiers du championnat, assure croire en son groupe et en des jours meilleurs. « T hierry, en recrutant beaucoup à l’intersaison pour relever le niveau de l’équipe, n’avez-vous pas perdu en début de saison ce qui en faisait le sel les années précédentes ?
– Non. Nous avons surtout perdu cet été deux joueurs qui connaissaient la Ligue 1 et ont inscrit 29 buts la saison passée, Khalid Boutaïb (20) et Baptiste Guillaume (9). « Sur les dernières rencontres, c’est plutôt intéressant, un peu plus consistant »
C’est aussi pour ça que nous nous sommes posé ces questions. Nous avons également estimé préférable de jouer dans un système différent parce que nous serions peut-être en difficulté durant l’apprentissage, surtout avec un calendrier pas facile.
Quand nous nous sommes rendu compte que nous aurions peut-être du mal à y arriver, nous sommes revenus au schéma de l’an passé. Ça a permis à tout le monde d’élever un peu le niveau, dans une configuration que les joueurs connaissaient mieux, avec plus de repères. Jusque-là, nous avions l’impression de ne pas réellement progresser. Mais sur les dernières rencontres, c’est plutôt intéressant, un peu plus consistant.
– Vous-même ne jugiez-vous pas dangereux pour la L1 ce schéma en 4-4-2 avec un milieu en losange ?
– (Il coupe) Je reste persuadé qu’il l’est parce qu’il t’expose plus que les autres. C’est pour ça que l’équipe doit être plus pointue défensivement.
– Précisément, la défense est un souci récurrent. Est-ce pour l’essentiel lié aux nombreuses blessures ?
– Oui. Quand six de tes onze défenseurs, en comptant les trois jeunes, sont blessés, c’est compliqué. Aujourd’hui, nous n’avons pas assez de rotations derrière.
Sur les cinq derniers matches, nous sommes 12es et 5e attaque. Mais nous prenons toujours trop de buts (10 sur la période). Nous ne pouvons pas nous dire qu’avoir la 19e défense n’est pas grave. Même si nous avons encaissé 10 buts face aux gros (4 à Lyon, 3 à Monaco et 3 contre Marseille) , en prendre 23 en 12 journées, ce n’est pas normal. Nous travaillons beaucoup l’aspect défensif.
– A contrario et à l’exception d’un ou deux matches, vous produisez du jeu. Est-ce une satisfaction ?
– Bien sûr. J’ai toujours dit que je ne voulais pas m’emmerder sur le banc. Avec le staff, on fait tout pour ça. Par moments, c’est un peu frustrant parce qu’on a l’impression qu’il manque juste la cerise sur le gâteau. Nous pourrions avoir 13 ou 14 points sans qu’il y ait à crier au scandale.
– Vous avez souvent chuté face à vos concurrents directs pour le maintien. Ça vous ennuie ?
– Tout dépend de ce que vous appelez concurrent direct. Lille et Nice en sont aujourd’hui et nous les avons battus. Dijon l’est aussi et nous sommes allés y faire match nul. Alors oui, c’est vrai, nous avons perdu contre les deux autres promus, Amiens (0-1) et Troyes (3-0) où nous avons été réduits à dix dès la 31e et où, à onze, nous aurions pu, même sans être bons, faire un vieux 0-0 pourri.
Le plus embêtant, c’est cette défaite à la Meinau contre Amiens qui n’a pas eu besoin de faire un match extraordinaire. Nous nous sommes mis une pression qui n’avait pas lieu d’être et n’avons pas été bons.
Laisser trois points à un autre promu, c’est embêtant. Et c’est notre regret. En revanche, contre Lille (3-0), Nantes (1-2), Marseille (3-3) et Angers (2-2), nous avons, indépendamment des résultats, livré de très bons matches. Ces soirs-là, le public ne s’est pas ennuyé. « Pas merveilleux, mais pas dramatique »
– Votre équipe est 18e au tiers du championnat. Même si vous aviez d’emblée annoncé une saison compliquée, êtes-vous déçu ? Frustré ? Les deux ?
– Les deux. Nous pourrions pointer entre la 13e et la 15e place. Nous ne serions pas sauvés pour autant, mais mentalement, ce serait mieux. J’aimerais être mieux classé, c’est évident.
– Vous allez attaquer samedi contre Rennes à la Meinau un marathon de huit matches en 35 jours, dont sept en L1. Vous êtes-vous fixé un objectif avant la trêve hivernale ?
– Non. Avec le Gazélec Ajaccio en 2015-2016, nous comptions 24 points à la trêve et pensions avoir fait le plus dur après n’en avoir récolté que trois lors des dix premières journées. Nous en avions pris 21 points sur 27 lors des neuf suivantes. Mais nous avons explosé au cycle retour.
On sait qu’on peut vite remonter au classement et… redescendre. Un championnat se joue sur 38 journées, pas 19. Notre montée en puissance est progressive. Nous ne sommes ni largués, ni inquiets. Dix points, ce n’est pas merveilleux, mais pas dramatique non plus. Nous ne sommes pas dans les clous, mais pas loin, et pouvons y rentrer. Nous voulions faire mieux, c’est clair. Nous pouvons faire mieux, c’est clair aussi. Et je pense que nous allons faire mieux et y arriver ! dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Dim 12 Nov 2017 - 21:20 | |
| Le recrutement « Il faut du temps »
Thierry Laurey se refuse à porter un jugement définitif sur le recrutement estival du Racing (10 nouveaux joueurs). Notamment parce que certains nouveaux n’ont pas pu s’exprimer.
PAS DE REGRETS SUR LES PROFILS.
« Nous avons recruté des garçons qui ont un bon état d’esprit et sont venus pour s’impliquer dans le projet. Après, quand tu engages dix personnes, le risque de te planter est plus grand que lorsque tu en enrôles quatre. Mais pour l’instant, nous ne sommes pas déçus parce que nous savons que quelquefois, il faut du temps.
Certaines recrues se sont adaptées rapidement. D’autres s’adaptent plus lentement. »
L’ATTAQUE A ÉCLOS
« Aujourd’hui, le trio Jonas Martin-Martin Terrier-Nuno Da Costa est plutôt pas mal et notre animation offensive, intéressante. Ce sont trois recrues. Le premier a débuté la saison un cran plus bas, le 2e à gauche et le 3e à droite. On aimerait aussi pouvoir faire évoluer certains sur l’aspect défensif. Sauf qu’aujourd’hui, ce n’est pas possible. Nous sommes trop limités par les blessures.
L’an passé, nous n’avions pas la meilleure défense (Ndlr : la 11e malgré le titre de champion de L2). Nous espérions améliorer ça, mais certains joueurs engagés pour apporter leur expérience n’ont malheureusement pas pu le faire. »
LA DÉFENSE EN SOUFFRANCE
« Nous faisons le dos rond, en essayant de passer à travers les gouttes – et Dieu sait s’il y en a pas mal en ce moment (sourire) –, mais nous espérons des jours meilleurs quand nous aurons retrouvé tout notre effectif.
Heureusement que nous avons anticipé en fin de mercato en prenant deux défenseurs (Bakary Koné et Dimitri Foulquier). Kader (Mangane) et Pablo (Martinez) devraient revenir bientôt. On espère qu’Abdallah (Ndour) jouera son premier match avec la réserve sous quinze jours. » dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Ven 1 Déc 2017 - 22:03 | |
| La verve et le verbe THIERRY LAUREY ne jouera pas face au PSG. Toutefois, l’entraîneur strasbourgeois était en grande forme hier lors de sa conférence de presse de veille de match. Il y avait par moments du Audiard dans son discours. Extraits. « Je rigolais l’autre jour avec ma femme. Je lui ai dit : ‘’On va prendre l’option Lesieur”. » Parce que face à ce PSG-là, tu n’as pas droit à la moindre erreur ( en référence au slogan d’une célèbre marque d’huile ). » « Ce n’est pas une plaisanterie de jouer contre Paris. Ce n’est pas la fête foraine. Ils ne vont pas venir au marché de Noël, les mecs ! Ils viennent pour prendre des points. Et ils reviendront dans dix jours pareil ( le 13 décembre en 8e de Coupe de la Ligue ). » « J’ai lu quelque part que le Racing avait battu Nantes en 1994-1995 ( 2-0 en avril 1995 à la Meinau, alors que Nantes était resté invaincu 32 journées, un record jamais battu ). Mais comparer le Nantes de l’époque au Paris d’aujourd’hui, c’est une plaisanterie. Comparer le Racing d’avant à celui d’aujourd’hui, c’en est une autre. Le Strasbourg de l’époque était meilleur que celui d’aujourd’hui et le Nantes de l’époque, en dessous du Paris d’aujourd’hui. Je jouais encore à cette époque. Je sais à peu près de quoi je parle. » « À part si vous leur payez du vin chaud demain matin et si les Parisiens sont un peu torchés, je ne vois pas comment on va y arriver. Attention, on va jouer le jeu quand même. » « Quand tu achètes un mec à 220 millions ( Neymar ) et un autre à 180 ( Mbappé ), ce n’est pas pour enfiler des perles, mais pour marquer des buts, créer du jeu et faire du spectacle. Et du spectacle, ils peuvent en faire. Ils ont tellement de marge qu’ils peuvent s’amuser. » dna |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Sam 2 Déc 2017 - 13:17 | |
| Thierry Laurey (entraîneur de Strasbourg) : «Toutes les planètes alignées» Thierry Laurey, l'entraîneur de Strasbourg, était ravi de l'exploit réalisé par son équipe face au PSG (2-1). Thierry Laurey (entraîneur de Strasbourg) : «On a fait un bon match. On a un peu de réussite, il faut le reconnaitre. Ça se joue sur pas grand-chose. Pour battre une telle équipe, il faut que toutes les planètes soient alignées et il faut se sublimer. On a été efficaces, même si, sur deux ou trois contres, on aurait pu mieux gérer les situations. On s'est arrachés et on s'est attachés à ne pas faire n'importe quoi avec et aussi sans le ballon. Les garçons ont fait un gros match. Ils se sont battus comme des lions, je suis très fier d'être l'entraîneur de cette équipe. Si on ne s'enflamme pas, on peut envisager un maintien. Pas parce qu'on a battu Paris, mais parce qu'on progresse. Je ne travaille pas pour battre Paris, le staff travaille pour parvenir à se maintenir. Les joueurs ont été chercher des ressources insoupçonnées, même pour eux. Mais il va falloir continuer.» equipe |
| Marco 69/73 Champion du Monde
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| Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 21 Déc 2017 - 4:02 | |
| Thierry Laurey (Strasbourg) : «Les garçons ont besoin de souffler» Après la défaite (3-0) de Strasbourg contre Metz mercredi, l'entraîneur Thierry Laurey a évoqué de «la fatigue» dans les rangs du RCS. Thierry Laurey (entraîneur de Strasbourg, après la défaite 3-0 contre Metz) : «Je retiens une première période qui aurait pu tourner en notre faveur. Puis, progressivement, on a un peu décliné. Surtout après l'ouverture du score des Messins. Metz a fait les efforts pour augmenter son niveau d'impact. En deuxième période, on n'a pas suffisamment pesé. Si on avait pu ouvrir le score, cela aurait pu changer la donne, mais un point, c'est le maximum qu'on aurait pu espérer ce soir. La victoire messine est méritée». equipe . Heureusement il ne joue pas dans le championnat Anglais . |
| scoobydou Joueur régional
Nombre de messages : 895 Date d'inscription : 28/09/2010
| Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 21 Déc 2017 - 8:50 | |
| Démission !!!! |
| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 21 Déc 2017 - 11:06 | |
| Quand on l'entend on dirait que le racing est le seul club à avoir joué 19 matchs. . |
| Allmen67 MrEnigme Champion du Monde
Nombre de messages : 37992 Age : 58 Localisation : Em Elsass ! Date d'inscription : 05/12/2006 Humeur : amoureux
Informations Club préféré: Strasbourg Profession: Prof d'HG | Sujet: Re: Thierry Laurey Jeu 21 Déc 2017 - 13:12 | |
| Une défaite et c'est la fin du monde. On désapprend bien rapidement la modestie. _________________ Finir? Non, le voyage ne s'achève pas ici. La mort n'est qu'un autre chemin qu'il nous faut prendre. Le rideau de pluie grisâtre s'ouvrira et tout sera brillant comme l'argent. Alors, vous les verrez ! Les rivages blancs et au-delà la lointaine contrée verdoyante sous un fugace levée de soleil.
Courage Jimmy !
Schilles tel que vous ne l'avez jamais vu https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gtslFXBB3YM
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| Marco 69/73 Champion du Monde
Nombre de messages : 61754 Age : 77 Localisation : Dorlisheim Date d'inscription : 25/11/2012 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: Thierry Laurey Mer 24 Jan 2018 - 9:43 | |
| Thierry Laurey (Strasbourg) : «On ne peut pas faire d'une Coupe un objectif» Thierry Laurey, l'entraîneur de Strasbourg, adversaire de Lille en 16es de finale de la Coupe de France, estime que son équipe ne peut pas viser la victoire finale. «Seul les quatre gros le peuvent», assure le technicien. «Comment abordez-vous ce match de Coupe de France contre Lille ? On a un groupe qui est redevenu important avec le retour de pas mal de blessés, une concurrence s'installe, on peut faire tourner l'effectif donc on ne va pas s'en priver. Mais ceux à qui on donne l'occasion de jouer doivent être à 100%. On va voir comment on peut s'adapter à ce match pour aligner la meilleure équipe possible. Ce qui est sûr c'est qu'on va faire une équipe pour l'emporter. On devrait faire tourner un peu. Il faut laisser un peu de temps à certains pour se reposer. On sait qui on aimerait faire souffler, on verra après le dernier entraînement.
Comment sentez-vous votre équipe actuellement ? On essaie d'être cohérent dans ce qu'on fait, les garçons sont réceptifs, ils donnent le meilleur d'eux-mêmes sur le terrain, ils font parfois des erreurs mais ils travaillent. Depuis le début de l'année on a toujours été très cohérent hormis la première période face à Guingamp (0-2). On a toujours de la volonté et de l'envie. Contre Dijon on a eu de la réussite pour arracher la victoire (3-2) mais on a été la provoquer cette réussite. On n'a plus le temps de s'apitoyer sur notre sort. On a perdu des points bêtement, c'est vrai, mais parfois il faut ça pour apprendre. On progresse malgré tout, même si on commet encore des erreurs. «Quelquefois il faut que la raison prenne le dessus sur le coeur» Lille a changé récemment d'entraîneur donc de style de jeu. Qu'attendez-vous de cette équipe ? On a regardé leurs derniers matches. lls ont changé d'entraîneur donc il y a une autre façon de voir les choses. Forcément il faut regarder ça d'un peu plus près. Pour connaître Christophe (Galtier), je sais qu'il va remettre les choses en place rapidement. Il est intransigeant, il peut être très sympa mais quand c'est professionnel ça ne rigole pas. Lille recherche une certaine forme d'unité, d'homogénéité car force est de constater que jusque-là on n'a pas senti un grande unité même s'ils ont beaucoup de talent. Le puzzle avait du mal à prendre. Il y a eu des repositionnements, des joueurs sont revenus dans l'équipe donc c'est en train de se mettre en place. Appréhendez-vous l'état de la pelouse ? Oui un petit peu quand même. S'il ne pleut pas d'ici là, ça devrait pouvoir le faire, sinon ça sera compliqué. La pelouse est un peu endommagée, voire très endommagée à certains endroits. S'il pleut ça peut compliquer les choses. Plusieurs équipes de Ligue 1 ont encore été éliminées mardi. Vous dites-vous qu'il y a peut-être un coup à jouer ? Je ne vois pas les choses comme ça. C'est parfois plus piégeux d'aller jouer chez un petit, que de recevoir une équipe de L1. C'est le charme de la Coupe de France. L'avantage de recevoir une grosse équipe, c'est que les joueurs savent à quoi s'attendre. Dire que c'est ouvert... Non, car tant que tu n'arrives pas dans le dernier carré, tu ne peux pas te projeter. Un club comme le nôtre ne peut pas faire d'une Coupe un objectif. Seul les quatre gros le peuvent. Quelquefois il faut que la raison prenne le dessus sur le coeur, même si c'est une compétition formidable. Le chemin est très très long.» equipe |
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| Sujet: Re: Thierry Laurey | |
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