le 12/09 à 21h

dna a écrit:
Racing : après Thomasson, Koné se blesse à l’entraînement
Ce mercredi en fin de matinée, Lamine Koné a dû écourter la séance d’entraînement en raison d’un coup au genou. La veille, c’est Adrien Thomasson qui avait été victime d’une grosse béquille. Le déplacement à Saint-Etienne, samedi (21 h) pour la 3e journée de Ligue 1, se prépare dans la douleur.
Les oppositions sont engagées, ces temps-ci, sur le terrain d’entraînement de la Meinau. Après deux défaites inaugurales en championnat - à Lorient (3-1) et contre Nice (0-2) -, le Racing veut rattraper le temps perdu et essayer de lancer sa saison pour de bon, samedi à Saint-Etienne.
Sauf que quelques « soldats » ont été blessés dans les préparatifs de la bataille. Mardi, c’est Adrien Thomasson qui a été touché par une grosse béquille de Ludovic Ajorque. Le maître à jouer des Bleus a été évacué aux vestiaires en voiturette de golf et n’est pas réapparu ce mercredi sur le pré. « Ce n’est pas grave, mais il a un gros hématome qui est très douloureux, explique Kader Mangane, le coordinateur sportif. Ce matin (mercredi) , ça allait déjà un peu mieux. Je ne sais pas si sa participation au match de Saint-Etienne est compromise. On verra comment ça évolue dans les prochaines heures. »

En fin de séance, ce mercredi, la même voiturette a de nouveau été utilisée pour transporter Laminé Koné. Le défenseur est resté allongé au sol un petit moment, se plaignant du genou droit après un duel, avant de quitter le terrain en boitant. Auparavant, Ibrahima Sissoko, laissé au repos le week-end dernier en raison d’une fatigue musculaire, avait aussi dû écourter l’effort. Quant à Mehdi Chahiri, il est resté aux soins.

Thierry Laurey a fini la séance avec seulement 15 pros valides et le jeune Marvin Senaya. Autant dire qu’il n’a pas insisté, après cette cascade de bleus et de bosses.

dna a écrit:
Avant Saint-Étienne – Racing Strasbourg, samedi (21 h) Dimitri Liénard (Racing) :
le retour du taulier
Blessé à une cheville en début de saison, Dimitri Liénard espère faire sa vraie rentrée ce samedi (21 h) à Saint-Étienne, à l’occasion de la 3e journée de Ligue 1. À 32 ans, le garant des valeurs du Racing veut apporter son peps et son expérience pour repartir du bon pied.
On ne l’avait pas encore entendu cette saison et, pour être honnête, il nous avait manqué. Dans le milieu du football professionnel d’aujourd’hui, souvent lisse et fade, le « paysan de Belfort » – c’est de lui, ça ne peut être que de lui – est un anachronisme terriblement rafraîchissant, une exception qui confirme la règle, un ovni venu d’une planète labourée par des gens ordinaires au grand cœur.
Contrairement aux usages en cours, “Dim” n’a pas besoin d’un attaché de presse à ses côtés pour parler à un journaliste. Parce qu’à son âge, il n’a besoin de « personne pour savoir ce qu’il a à dire » et que, si ça ne tenait qu’à lui, il le ferait « autour d’une bière ». Forcément, le trait du râleur est un peu grossi. Déjà parce que Liénard ne boit pas de bière, en tout cas pas en dehors des vacances, et qu’il privilégie « l’hygiène de vie et la petite infusion avant d’aller au lit ».
Tant pis pour l’image romantique du « mec venu du monde amateur ». Pour rester performant, il faut modifier ses habitudes. « On m’avait prévenu, passé le cap des 30 ans, tu ne peux plus te permettre les mêmes choses qu’avant, dit-il. Avec le temps, j’ai pris conscience de la chance que j’ai d’être footballeur professionnel. » Un métier qu’il a démarré sur le tard, après trois années en National (2013-2016) sous le maillot bleu.

À l’attaque de sa 8e saison au Racing, l’envie est intacte. D’autant que son début de saison a été gâché par une blessure à la cheville gauche, contractée lors du stage de présaison en amical contre Nîmes. « Un truc rare, chiant et long à soigner, synthétise-t-il. J’ai mis un mois à revenir. J’ai bossé en salle avec Guillaume Jahier, un de nos préparateurs physiques. On est allé loin dans l’effort. J’aime bien me “rentrer dans la gueule”, à la manière de Rocky ! Mais ça ne remplace pas le terrain… »

Revenu pour une petite dizaine de minutes, en fin de match contre Nice (0-2) pour son 200e match avec les Bleus, Liénard a joué près d’une heure à Stuttgart, samedi en amical (2-4). « Ma cheville était enfin libérée, mais j’ai repris un mauvais jeton dessus, dit-il. Rien de grave, je suis opérationnel. Maintenant, physiquement, je ne suis pas encore au top. Pour retrouver le rythme, il me faut enchaîner, faire mes 12 kilomètres par match et être dans le bon tempo. Je suis content de retrouver le groupe et de pouvoir l’aider. »

« Il faut que tout le monde soit en mode chien »

De l’aide, l’équipe de Thierry Laurey en a grand besoin après ses deux défaites à Lorient et contre Nice. Pour autant, le gaucher qui avait assuré le maintien lors de la saison de remontée en L1, à travers son coup-franc dans la lucarne lyonnaise, ne s’imagine pas en homme providentiel.

dna a écrit:
Thomasson dans le groupe pour aller à Saint-Etienne
Victime d'une grosse béquille mardi à l'entraînement, Adrien Thomasson était de retour à l'entraînement, ce vendredi après-midi, à la veille du déplacement à Saint-Etienne, samedi (21h), pour la 3e journée de Ligue 1.
Après deux défaites inaugurales, assez nettes et logiques, du côté de Lorient (1-3) et contre Nice (0-2), le Racing va tenter de rentrer de plain-pied dans sa saison, ce samedi (21h) dans le Forez.
Thierry Laurey a bénéficié de deux semaines pleines, en raison de la trêve internationale, pour rattraper le retard pris sur le plan athlétique et collectif, en raison d'une préparation perturbée par le coronavirus. "On a essayé d'améliorer le rendement de l'équipe, dit le technicien strasbourgeois. Dans la manière, c'est nettement mieux, même s'il nous reste des choses à travailler, à améliorer et même à supprimer. On verra ce que ça donne à Geoffrey-Guichard."
On a un groupe suffisamment conséquent pour que l'on puisse envisager quelque chose à Saint-Etienne
Pour espérer ne pas rentrer bredouille, il faudra déjà éviter de prendre des buts. Ce qui n'a pas été le cas samedi dernier, en amical au VfB Stuttgart (défaite 2-4).

D'où l'idée de renforcer la défense, avec le retour à un système probable à cinq joueurs devant le gardien Bingourou Kamara, avec Lala et Caci sur les côtés et une ligne de trois centraux (Simakan, Mitrovic et Djiku). A noter que Laminé Koné, touché mercredi à l'entraînement au genou, est forfait.
Dans l'entrejeu, un trio composé de Bellegarde, Prcic et Sissoko devrait assurer la récupération et la relance à l'adresse d'Ajorque.
Reste à savoir qui accompagnera le grand Réunionnais en attaque. Jeudi, c'est Majeed Waris qui faisait la paire. Mais ce vendredi, le retour de Thomasson, victime d'une grosse béquille au quadriceps mardi et à la cuisse gauche solidement bandée, pourrait changer la donne.
"On a un groupe suffisamment conséquent pour que l'on puisse envisager quelque chose à Saint-Etienne", conclut Thierry Laurey, qui a laissé plané le doute quant à la titularisation de son maître à jouer.
Les 20 Strasbourgeois

Kamara – Lala, Simakan, Mitrovic, Djiku, Caci – Bellegarde, Prcic, Sissoko – Waris (ou Thomasson), Ajorque.

Remplaçants : Kawashima, Carole, Liénard, Chahiri, Aaneba, Saadi, Besic, Zohi, Thomasson (ou Waris)

Absents : Sels, Mothiba, Siby, Lebeau, Koné

dna a écrit:
Concentration correcte exigée
Le Racing se rend à Saint-Étienne ce samedi soir (21 h). Si les hommes de Thierry Laurey ne veulent pas rentrer bredouilles de Geoffroy-Guichard, ils vont devoir gommer les sautes de concentration qui leur ont coûté cher lors des deux premières journées de Ligue 1.
Limité dans son rendement collectif lors de ses deux premiers matches de championnat par sa préparation tronquée, le Racing voulait profiter d’une parenthèse de quinze jours, trêve internationale oblige, pour se reconstruire un physique et rattraper une partie du temps perdu en août. Deux semaines de travail plus tard, les hommes de Thierry Laurey parviendront-ils à effacer, ce soir à Saint-Etienne (21 h), les scories qui ont conduit à la défaite contre Nice à la Meinau (0-2), comme six jours plus tôt lors du revers inaugural concédé à Lorient (3-1) ?

« Je ne sais pas si on va être capable de gommer toutes les erreurs d’un coup. Pour être honnête, il n’y en a pas cinquante par match non plus, c’est une ou deux qui nous coûtent cher à chaque fois », rappelle le coach Thierry Laurey, pointant aussi les difficultés offensives rencontrées par ses joueurs.
« Contre Nice, on s’est créé très peu d’occasions. Il faut en faire plus pour avoir la possibilité de gagner, appuie le coach du Racing. On doit se concentrer là-dessus mais il ne faut pas que ça nous inhibe. Lâchons un peu plus les chevaux mais avec beaucoup plus de réalisme. N’ayons pas peur de jouer, au contraire. »

S’il part dans le Forez « avec l’ambition de faire le meilleur résultat possible », le Racing sait qu’il doit trouver le juste milieu entre attaque et défense pour ne pas prendre le bouillon dans le Chaudron.

S’il estime qu’il n’y a pas de recette miracle - « Ce n’est pas cent grammes de farine, cent grammes de sucre. Il faut jouer, ça ne se calcule pas », a-t-il imagé -, Thierry Laurey sait que ses hommes doivent élever leur niveau de jeu dans les zones de décision.

La sortie en amical samedi dernier à Stuttgart (défaite 4-2) a d’ailleurs été assez révélatrice. « Quand tu vois la première période, toutes les occasions qu’on se crée et qu’on tourne à 2-2 à la mi-temps, il y a quelque chose de pas normal de notre part, ne cache pas le technicien. C’est ça qu’il faut améliorer. Tout ce qui se passe dans les seize mètres, c’est ce qui fait la différence. Dans le cœur du jeu, on n’a pas été mal. Après on a essayé deux autres façons de jouer, donc on ne va pas tenir trop compte de la deuxième période. Sur la première, c’était vraiment homogène. »

« Être patient et pas faire n’importe quoi »

Ce samedi, il faudra au minimum reproduire les intentions de cette première période outre-Rhin pour mettre en difficulté des Stéphanois plutôt bien en place - et visiblement pas trop impactés par les mouvements en interne - il y a quinze jours dans leur antre pour prendre la mesure du promu lorientais. « Ils ont fait un match qui ressemble à quelque chose et ils l’ont emporté de manière assez justifiée, juge Thierry Laurey. J’ai bien aimé le bloc que c’était, très difficile à manœuvrer. Il faudra faire attention, être patient et ne pas faire n’importe quoi. »

Comme offrir un penalty, une tendance plutôt de mauvais goût dans les rangs du Racing en cette fin d’été. Après “Momo” Simakan contre Metz en amical, Stefan Mitrovic à Lorient, Lamine Koné contre Nice, c’est Anthony Caci qui est parti à la faute samedi dernier à Stuttgart.

Des ratés qui trouvent leur source dans le déficit physique, mais pas seulement. « Il y a le côté athlétique au départ, quand tu es moins bien, tu peux aussi faire des fautes que tu ne commettrais pas si tu étais bien physiquement. Il est clair qu’il y a aussi des erreurs de concentration qui doivent être bannies », abonde Thierry Laurey.

Un peu comme on affiche “tenue correcte exigée” à l’entrée des établissements selects, le Racing serait inspiré de placarder un “concentration correcte exigée” dans son vestiaire à Geoffroy-Guichard ce samedi pour bonifier ce qu’il y avait de « beaucoup mieux dans la manière » à Stuttgart et qui ne s’est pas « forcément vu en termes de résultat ». Avec une semaine de travail supplémentaire, ça sera peut-être plus visible.

L'intervention de Koné était correcte, le niçois s'est laissé tomber car n'avait plus la balle, faut mettre des lunettes.

Thierry Laurey vient de coucher les onze noms sur la feuille de match:
Kamara - Lala, Simakan, Mitrovic, Djiku, Caci - Waris, Bellegarde, Sissoko, Zohi - Ajorque

Sur le banc strasbourgeois, on retrouve:
Kawashima (g.) - Aaneba, Carole, Prcic, Thomasson, Liénard, Chahiri, Saadi, Besic

Par rapport à l'équipe que nous avions annoncée dans votre édition de ce samedi, un changement notoire est à signaler: la titularisation de l'attaquant Kevin Zohi, qui remplace numériquement le milieu récupérateur Sanjin Prcic. De fait, l'équipe pourrait évoluer dans un 5-4-1 avec le seul Ajorque en pointe, mais dans une version un poil plus offensive, si Waris et Zohi se sentent pousser des ailes, respectivement à droite et à gauche.

En Ligue 1, la dernière victoire du Racing dans le Chaudron stéphanois remonte au 19 mars 2006 (0-2). Les buteurs ? Amaré Diané et Pontus Farnerud !

On salue de loin la quarantaine de supporters alsaciens qui a fait le déplacement dans le Forez et on espère l'entendre vibrer. Allllllllllez les Bleus, allllllllez Racing !

Carton jaune pour Jean-Ricner Bellegarde, fautif sur Arnaud Nordin qui emmenait la contre-attaque de Saint-Étienne.

Waris touche la transversale ! La reprise à bout portant du Ghanéen, sur un centre de Lala, est détournée juste ce qu'il faut par Moulin

Mitrovic se fait éliminer par Nordin, dont la frappe croisée à l'entrée de la surface est repoussée des poings par Kamara. Là, ça chauffe...

Simakan enlève un ballon chaud bouillant convoité dans son dos par Hamouma sur un centre de Bouanga côté droit.

Encore une intervention décisive de Simakan alors que Hamouma a percé la défense le long de la ligne d esortie de but, côté droit, devant un Caci et un Djiku passifs.

Gare aux étourderies défensives pour Strasbourg : le club alsacien peut devenir la deuxième équipe à concéder un penalty lors de chacun de ses trois premiers matches sur une saison de L1 depuis qu'Opta analyse la compétition en 2006-2007.

Alors que le Racing vient de traverser une grosse zone de turbulences dans la quelle Caci a failli sombrer, il a été sauvé par Simakan.

Sissoko écope d'un avertissement

Sissoko semblait avoir coupé de manière licite l'envolée de Nordin à la limite de la surface. Mais M. Wattellier, aux premières loges, a sifflé. D'où le coup-franc plein axe des plus dangereux.

Aouchiche exécute la sentence, mais Kamara vient sortir le ballon au ras de son poteau gauche. Ouf !!!!!

Alexander Djiku est rappelé à l'ordre pour un ceinturage sur l'attaquant stéphanois Arnaud Nordin. M. Wattelier garde le carton jaune en poche.

Blessé, Arnaud Nordin est remplacé en attaque par Charles Abi pour Saint-Étienne.

Dans la foulée d'une touche jouée côté droit pour Strasbourg, la balle vole vers la surface de Saint-Étienne. Au duel avec Ajorque dans les airs, le défenseur stéphanois Kolodziejczak dévie de l'épaule vers Zohi qui cadre du droit ! Moulin bloque !

Noooon ! Nouveau penalty contre le Racing, à la suite d'une main de Djiku devant Abi!

1-0
D'une frappe à mi-hauteur du droit, Denis Bouanga prend Kamara à contrepied et ouvre le score, à la suite d ela main de Djiku.

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Pris par le crochet extérieur de Denis Bouanga, le défenseur strasbourgeois Mohamed Simakan commet la faute et force M. Wattelier à intervenir. L'arbitre reste clément et n'avertit pas le numéro 2 du RCSA.

Chahiri remplace Zohi, qui s'est éteint au fil des minutes jusqu'à disparaître de la circulation.


Le Racing a pris un bon gros coup de bambou après le penalty de Bouanga. Rappelons que sur les cinq derniers matches, en comptant les deux sorties amicales, les Alsaciens ont à chaque fois été sanctionnés d'un penalty et l'ont à chaque fois encaissé!

Yvan Neyou, l'un des éléments du double pivot de l'entrejeu de Saint-Étienne, subit le tacle en retard de Jean-Ricner Bellegarde et tarde à se relever.

Liénard remplace Bellegarde.


Le racing n'est pas du tout dangereux. En repassant à une défense à 4, avec Djiku qui monte d'un cran, Laurey tente de mettre un peu plus d epression sur le but de Moulin.

A noter que Djiku avait été averti au moment de provoquer le penalty.

Djiku nuuul de chez nul. Apparemment il jouerait en défense à cinq ! ENCORE !

Côté gauche, Dimitri Liénard s'engouffre dans un intervalle pour recevoir la passe bien sentie d'Anthony Caci et fonce vers l'angle de la surface stéphanoise. La frappe puissante de son pied gauche fuse au large de la cible.

A un quart d'heure du terme, on ne voit pas comment le Racing peut inverser la tendance. Une nouvelle défaite lui pend au nez. A vos larmes, citoyens bleus !

Simakan, Mitrovic, Koné, Caci et donc Djiku: voici le quinté perdant du Racing sur les cinq derniers matches: à chaque fois, une erreur, à chaque fois, un penalty, à chaque fois, un but...

Le petit Chahiri allume un gros pétard du pied droit, mais le cadre se dérobe !

Waris cède sa place à Saadi.

Et Thomasson prend le relais de Sissoko.

But 2-0


Et voilà, c'est cuit ! Bouanga jongle caci le long de la ligne de sortie de but et frappe en force. Simakan dévie mais la balle revient dans les pieds de Mahdi Camara, plein axe, qui frappe en force pour doubler la mise.

Bouanga, héros du soir, est remplacé par Monnet-Pacquet.


La troisième défaite de la saison en Ligue 1 va être scellée dans quelques instants. Le Racing est aux abois.

Cinq minutes additionnelles sont annoncées.

Thomasson pense réduire la marque, mais sa frappe est repoussée. Chahiri prend sa chance à son tour et bute sur Moulin. Quand rien ne va...

C'est fini, à Saint-Etienne, où le Racing n'a pas fait le poids face aux Verts malgré une première période plutôt solide. Mais les mêmes erreurs ont invariablement les mêmes conséquences. Il faudra cravacher pour remonter la pente et éviter de s'enfoncer dans la crise.

dna a écrit:
Toujours pas rassurants
Le Racing s’est une nouvelle fois tiré une balle dans le pied en concédant l’ouverture du score sur un penalty. Les Strasbourgeois s’inclinent finalement 2-0 à Saint-Etienne sans rassurer entièrement sur leur capacité à lancer, enfin, leur saison..
Pour tenter de ramener au minimum un petit point – ce que le Racing n’a fait qu’à une reprise depuis son retour en Ligue 1 – d’un Chaudron stéphanois mis sous cloche par la crise sanitaire comme toutes les antres sportives, bouillantes ou non, Thierry Laurey avait ressorti, comme pressenti, un schéma avec une défense à cinq.

La dernière fois que cela avait été le cas, c’était à Montpellier le 19 février dernier quand la menace du Covid-19 alimentait de plus en plus les conversations. On ne peut pas dire que le retour à une défense à cinq dans l’Hérault avait été couronné de succès, les Racingmen perdant pied en dix minutes en seconde période (3-0).
Malédiction, maladresse ou les deux ?

Mais après avoir plié en ouverture de la saison chez le promu lorientais (3-1) puis cédé face à Nice à la Meinau sans se créer vraiment d’occasions (2-0), le coach du Racing se devait de tenter quelque chose pour sécuriser l’édifice strasbourgeois.

Le choix était donc attendu et c’est avec une charnière centrale Simakan – Mitrovic – Djiku, encadrée sur les côtés par Lala (à droite) et Caci (à gauche), que le Racing a su poser des problèmes aux hommes de Claude Puel durant le premier quart d’heure.

Patients derrière, les hommes de Thierry Laurey ressortaient bien les ballons jusqu’à se créer la première vraie occasion et cette tête de Waris déviée par Moulin sur sa transversale (13e ).

Le plan fonctionnait – « On avait fait ce qu’il fallait je pense, en étant assez intelligent dans l’axe. On arrivait à maintenir les Stéphanois par du jeu sur le côté, c’était assez cohérent », assurera après la rencontre Thierry Laurey – même si au fil des minutes, en première mi-temps, on a senti que les Racingmen ne transpiraient pas vraiment la sérénité quand les Verts ont commencé à mettre un peu plus de pression à la récupération du ballon.

Mais s’il s’est parfois désuni, si on l’a cru à la limite sous les coups d’accélération de Nordin, Bouanga ou Hamouma, les coups de panique n’ont pas fait basculer le Racing du côté obscur.

Sissoko a certes frôlé la correctionnelle sur son intervention façon bulldozer dans les pieds de Nordin à l’entrée de la surface de réparation (39e ). Le penalty est évité de peu puis le coup franc d’Aouchiche est sorti par Kamara et ça fait une énorme différence au moment de retourner au vestiaire. Il s’en est même fallu de peu, une main ferme de Moulin sur ce coup franc excentré de Lala (45e ), pour que le Racing bascule en tête à la pause.

On se rappelle aussi que ça ne lui avait pas vraiment réussi à Lorient. Mais le Racing est maudit, ou extrêmement maladroit (ou les deux) en ce début de saison. Après Mitrovic à Lorient, Koné contre Nice (sans oublier Simakan contre Metz et Caci à Stuttgart en amical), Djiku va provoquer un penalty (55e ). Il aura beau prétexter une poussette du rentrant Abi, M. Wattellier ne changera pas sa décision. Bouanga et les Verts n’en demandaient pas tant pour prendre les commandes de la partie (1-0, 57e ).

«Il y avait matière à repartir avec quelque chose de mieux»

« Si le penalty est indiscutable, je n’ai rien à dire mais je veux savoir s’il y aura penalty à chaque fois cette saison pour ça. Le regret, c’est que ça fait tourner la rencontre », pestera un Thierry Laurey remonté par cette décision.

Repassé à quatre derrière avec Djiku en sentinelle, le Racing jette ses forces vives dans la bataille avec les entrées successives de Chahiri (61e ), Liénard (66e ), Thomasson (80e ) et Saadi (80e ). Mais le liant dans le jeu n’y est pas et les Racingmen finissent par perdre leurs repères dans leur surface après une ultime percée du remuant Bouanga qui profite à Camara (2-0, 82e ) malgré un ultime rush strasbourgeois dans les arrêts de jeu.

« C’est l’histoire d’un match, l’histoire du football. Si à un moment, les choses ne tournent pas dans le bon sens, tu repars avec une défaite alors que sur ce match il y avait matière à repartir avec quelque chose de mieux », estimera Thierry Laurey.

Le Racing a montré qu’il avait un peu plus de jambes, mais pas encore suffisamment de lucidité sur tout un match en Ligue 1 pour ne pas se retrouver en difficulté. Il a une semaine pour évacuer ce zéro pointé après trois journées et rassurer sur sa capacité à se relancer dimanche prochain à la Meinau contre Dijon.

dna a écrit:
Le jeu et les joueurs: la malédiction des penalties
Longtemps plus solides que lors de leurs précédentes sorties grâce au retour à une défense à trois centraux, les Bleus ont fini par craquer à Geoffroy-Guichard, en concédant notamment leur 5e penalty en cinq matches.
Et de cinq ! Cinq défaites consécutives pour le Racing contre Metz (2-3 en amical), à Lorient (3-1, 1re journée de Ligue 1), devant Nice (0-2, 2e journée), à Stuttgart (2-4, de nouveau en amical) et, enfin, à Saint-Etienne (2-0, 3e journée). Et cinq penalties d’affilée, tous encaissés.

Après Simakan, Mitrovic, Koné et Caci, Alexander Djiku a fauté et anéanti les efforts d’un RCSA à qui son retour à une défense à trois axiaux avait rendu une certaine assise.

KAMARA (5)

Remplaçant naturel d’un Matz Sels blessé mi-juillet, l’ex-international espoirs avait été privé du début de saison pour cause de Covid. Déjà en vue l’autre samedi en amical à Stuttgart, malgré les quatre buts encaissés, il a fait proprement ce qu’il avait à faire, notamment sur une frappe enroulée du gauche de Nordin (15e ) et un coup franc d’Aouchiche (42e ). Impuissant sur le magistral penalty de Bouanga (57e ), comme sur le but de Camara (82e ).
LALA (4)

Très disponible sur son flanc droit en début de match, il est à l’origine de la plus belle occasion du premier acte, conclue par une tête de Waris sur la transversale (13e ).

Son coup franc rentrant du temps additionnel (45e + 1) filait sous la barre avant d’être volleyé par Moulin. Comme toute l’équipe, il a baissé de pied après le repos.
SIMAKAN (5)

A l’exception d’un ballon perdu qui aurait pu coûter cher avant le coup franc d’Aouchiche (42e ), il a réalisé 45 premières minutes de top-niveau.

La palme de l’intervention défensive la plus décisive lui revient avec un sauvetage en extension sur un centre fuyant de Bouanga alors que Hamouma était à l’affût dans son dos (20e ). Il a aussi éteint le feu dans la surface sur un débordement et un centre du même Hamouma qui avait semé Caci (22e ).

Au-delà de ça, il s’est montré intraitable et n’a rien à se reprocher, même pas de n’avoir pu dégager le centre de Bouanga sur le but de Camara (82e ).
MITROVIC (5)

Après un séjour sur le banc contre Nice et un détour par la sélection serbe, le capitaine du Racing, de retour dans le onze de départ, ne s’est pas compliqué la vie et n’a pas fait dans la dentelle. Après tout, c’est mieux que de tricoter dangereusement et c’est finalement ce qu’on lui demandait après sa sortie ratée à Lorient.
DJIKU (3)

Tantôt incisif, tantôt approximatif, l’ancien Caennais a provoqué le penalty transformé par Bouanga sur une main aérienne (57e ).

Il s’est plaint sur le coup d’une poussette d’Abi, pas assez flagrante pour que M. Wattellier revienne sur sa décision, et a même été averti. Son geste est lourd de conséquences.
CACI (3)

Plutôt à son affaire dans le registre offensif, ‘’Titi’’ n’a en revanche pas été à la fête en phase défensive où Bouanga, Nordin et Hamouma sont venus tour à tour lui donner le tournis, jusqu’à ce qu’il perde complètement la tête quand Bouanga l’a enfumé et enrhumé sur le 2e but stéphanois. Rude soirée pour lui.
BELLEGARDE (4)

Son carton jaune reçu très tôt pour une faute sur Nordin (6e ) l’a forcément bridé. Mais avec lui, c’est un peu toujours la même chose : sa force de percussion n’est pas toujours suivie d’effet et il finit souvent par s’essouffler. C’est sans doute pour ça que Thierry Laurey l’a rappelé sur le banc à la 66e pour lancer Dimitri LIENARD.
SISSOKO (4)

On pourrait lui adresser le même reproche. Il a d’ailleurs également été averti pour un tacle trop virulent sur Nordin, même s’il avait pris le ballon (39e ). Lui aussi pèche par inconstance. Remplacé à la 80e par Adrien THOMASSON qui s’offre la balle du 1-2 dans le temps additionnel, mais est mis en échec par Moulin (90e + 1).
WARIS (4)

Aligné dans un rôle hybride côté droit, le Ghanéen aurait pu débloquer son compteur buts si Moulin n’avait détourné sa tête à bout portant sur sa barre (13e ). Ensuite, il a souvent couru dans le zig quand le ballon partait dans le zag et s’est logiquement effacé au profit d’ Idriss SAADI (80e ).
ZOHI (4)

La surprise du chef Laurey ! Personne n’avait vu venir sa première titularisation de la saison. Il s’est signalé d’emblée d’une tête lointaine sans danger pour Moulin (6e ), puis d’une demi-volée écrasée captée par le portier stéphanois (7e ). Il lui a fallu attendre la 53e pour ajuster à nouveau la cible, sans surprendre un Moulin vigilant. Mais en dehors de ses trois tentatives cadrées, il a souvent eu du mal à se situer et a fini par être remplacé par Mehdi CHAHIRI (61e ).
AJORQUE (4)

Le Réunionnais a livré un duel viril, mais correct aux monolithiques Fofana et Kolodziejczak. Il est longtemps allé au charbon, mais a fini par s’éteindre. Le genre de soirée sans plaisir pour un avant-centre.

Normal, aucun recrutement, de nombreux blessés, c'est une honte.

Prcic même pas titulaire, 0 but marqué en deux matches. Chahiri et Saadi pas titulaires, Sissoko si, jeu horrible, une ou deux occasions en un match ! Même si à nouveau il n'y a pas penalty, ils auraient perdu quand même. & en plus les trois clubs qu'ils ont rencontré sont des tanches.

Lacuesta, avant le pénalty et après le pénalty il y avait largement de la place de marquer un but , et au racing en ce moment ce n'est pas le cas, si tu ne marques pas tu ne peut gagner un match, point.

Tu as entièrement raison. Mais avec cinq défenseurs, tactique qui n'a a jamais empêché d'encaisser des buts mais SYSTEMATIQUEMENT RECONDUITE même à domicile (!!!), impossible de marquer.
Là on en est à une ou deux occases PAR MATCH ! Contre Nice, véritable ténor niveau Champion's league, PAS UN TIR cadré !
Seule solution, que Messi, Neymar ou Ronaldo marquent sur passe du gardien ou sur un ballon récupéré.
Là avec HUIT joueurs en défense, ils arriveraient (peut-être, ce n'est même pas sûr) à conserver le résultat.