Samedi le 6/02/2021 à 19h

6 à 0 je dirais.

Et moi 1-1

Jason Denayer absent face au Racing
 Déjà absent face à Dijon (0-1), le défenseur Belge Jason Denayer souffrant d’une lésion musculaire derrière une cuisse, sera également forfait face au Racing Club de Strasbourg. Comme face au DFCO, le jeune Sinaly Diomandé (19 ans) devrait prendre sa place dans le onze de départ.
Alsa'sport

Alsa'sports a écrit:
Le groupe strasbourgeois face à Lyon

C’est un groupe de 20 joueurs qui se déplacera à Lyon ce samedi à l’occasion de la 24ème journée du championnat de Ligue 1. L’entraîneur strasbourgeois, Thierry Laurey, vient de dévoiler le groupe qui effectuera le déplacement.

Le groupe :
Eiji Kawashima, Bingourou Kamara – Lamine Koné,q Stefan Mitrovic, Anthony Caci, Lionel Carole, Alexander Djiku, Abdoulaye Ousmane – Jean-Eudes Aholou, Dimitri Lienard, Sanjin Prcić, Jeanricner Bellegarde, Mehdi Chahiri, Adrien Thomasson, Ibrahima Sissoko, Mahamé Siby – Majeed Waris, Kévin Zohi, Ludovic Ajorque, Habib Diallo.

En quarantaine : Frédéric Guilbert
En reprise : Matz Sels, Lebo Mothiba, Ismaël Aaneba
Blessé : Mohamed Simakan.
Choix du coach : Adrien Lebeau, Idriss Saadi,

dna a écrit:
Le Racing ne veut pas laisser briller Lyon
Frustré par le dénouement de son match de mercredi contre Brest (2-2), le Racing s’attend à souffrir, ce samedi (19h) dans l’antre de Lyon, à l’occasion de la 24e journée de Ligue 1, mais ne compte pas non plus y prendre une fessée. Il va falloir s’accrocher parce que ça va tanguer au Parc-OL.
Le contexte

Face à une équipe lyonnaise (2e, 49 pts) qui tourne à plein régime, tout au moins en termes de résultats, le Racing (15e, 25 pts) débarque dans ses petits souliers, avec les oreilles encore rougies par la claque administrée en fin de match par Brest, mercredi à la Meinau (2-2).

« On a merdé, mais on est passé à autre chose, c’est tout », évacue Thierry Laurey, qui n’a pas le temps de s’appesantir sur les dix dernières minutes catastrophiques des siens qui ont coûté un précieux succès.
Au Racing, personne n’a la prétention de clamer que ce déplacement au Parc-OL a pour objectif de rattraper les points perdus. Plus modestement, le coach veut « essayer de faire en sorte que Lyon ne brille pas trop ». Parce que si son équipe laisse « la machine se mettre en route », elle va « prendre une bonne fessée ».
L’équipe : on tourne ?
Comme d’habitude, Thierry Laurey n’a rien dévoilé de ses intentions tactiques. Tout juste a-t-il laissé entendre qu’il y aurait un minimum de changement. « On ne va pas forcément tourner pour tourner, mais l’idée est quand même d’en soulager un ou deux, justement parce que l’on enchaîne les matches actuellement. »

L’idée peut consister à laisser souffler ceux qui ont beaucoup joué, à l’image d’Ajorque et de Sissoko. Cela permettrait à Diallo de récupérer le poste d’avant-centre, comme à Angers, et de revoir Liénard en titulaire à la récupération, lui qui est plus habitué au banc.
La stat qui fait mal
Et c’est le doublé de Roland Wagner, sur des passes de Joël Tanter et de Raymond Domenech ! En écrivant cela, ce n’est pas pour se lancer dans un revival de Stars 80, en sifflotant un air de Cookie Dingler.

Mais cela permet juste de souligner que Lyon est invaincu lors de ses 20 derniers matches à domicile en Ligue 1 face au Racing (14 victoires, 6 nuls). La dernière défaite remonte donc au 24 août 1979 (0-2), année post-titre que les Bleus avaient justement assuré au printemps précédent à… Gerland.
La stat qui fait du bien
Depuis qu’il est venu donner la leçon au Racing à la Meinau (2-3, 7e journée) en octobre dernier, l’OL n’a perdu qu’un match. C’était mi-janvier contre Metz, grâce à un but d'Aaron Leya Iseka dans les arrêts de jeu. Alors, comme dirait le dicton – en imaginant que celui-ci existe - ce que les Grenats peuvent, les Bleus peuvent aussi !

Reste à savoir quel système le coach va privilégier. Une défense à cinq ? Le fiasco de la fin de match à Brest – quand Koné était rentré pour épauler Djiku et Mitrovic – devrait l’en dissuader. Le 4-2-3-1 pourrait donc être maintenu, avec trois candidats – Chahiri, Bellegarde et Waris – pour deux places sur les ailes.
L'équipe possible

Kawashima – Caci, Mitrovic (cap), Djiku, Carole – Aholou, Liénard – Bellegarde, Thomasson, Chahiri – Diallo. Entraîneur : Thierry Laurey

Remplaçants : Kamara (g.) – Koné, Ousmane, Sissoko, Prcic, Siby, Ajorque, Waris, Zohi

Les absents : Simakan (genou), Sels, Mothiba (reprise), Guilbert (isolement), Lebeau, Saadi, Aaneba (choix)

6 à 0 je dirais.

dna a écrit:
Éviter l’écueil lyonnais
Après avoir bêtement laissé filer deux points dans les arrêts de jeu mercredi contre Brest (2-2), le Racing se rend ce samedi (19h) chez des Lyonnais lancés à fond dans la course au titre, intercalés entre le leader lillois et le Paris SG. Du lourd, tout simplement.
L’avantage quand les matches s’enchaînent tous les trois ou quatre jours, c’est que ça ne laisse pas trop de temps pour cogiter quand le dernier ne s’est pas terminé comme il le fallait. L’incompréhensible fin de rencontre contre le Stade brestois mercredi est encore fraîche, mais les Strasbourgeois ont déjà l’occasion de tourner la page et de passer la remontada finistérienne, conclue par l’égalisation de Le Douaron à la toute fin des arrêts de jeu, par pertes et profits.

« On a merdé, c’est tout, mais on est passé à autre chose, assure Thierry Laurey, le coach du Racing. Ça nous est déjà arrivé de nous prendre les pieds dans le tapis dans d’autres matches. Ça arrive régulièrement à tous les clubs. C’est dommageable, ça nous coûte des points, mais c’est comme ça. »
« C’est un adversaire qui marche bien, mais il y a pire à affronter en ce moment »

Effectivement, et c’est aussi le charme du sport, ça arrive à tous les clubs de vivre des retournements de situation incroyables. L’histoire du football en est riche. Ça arrive sans doute moins souvent aux cadors qui ont les moyens d’aligner sur la pelouse des joueurs censés être suffisamment doués et expérimentés pour limiter les probabilités de tout gâcher sur le fil.
Demi-finaliste l’été dernier de la Ligue des Champions mais privé cette saison de campagne européenne, l’Olympique lyonnais a concentré ses forces sur la Ligue 1 et après un début d’exercice poussif, il a prouvé qu’il fait bien partie des ténors sur la scène hexagonale.
Quatorzième, le 18 octobre dernier, en débarquant à la Meinau au match aller avec 7 points à son compteur après six journées, neuvième en repartant avec la victoire (3-2), la bande à Rudi Garcia n’a depuis laissé que quelques miettes à ses adversaires. L’OL n’a perdu qu’un seul de ses 16 matches suivants – à domicile contre Metz le 17 janvier – et lâché que neuf points sur cette période.

Deuxièmes ce samedi après avoir été leaders durant trois journées – de la 17e à la 19e , avec un honorifique titre de “champion d’automne” à la clé –, les Lyonnais n’ont pas forcément le profil idéal pour un Racing qui sort d’une série de trois matches où il n’a pris que deux points quand il aurait pu (dû ?) en empocher quatre, voire cinq de plus.

« Il faut bien les jouer de toute façon. C’est un adversaire qui marche bien, mais il y a pire à affronter en ce moment, que ça soit Monaco ou Lille », estime Thierry Laurey, sans minorer la qualité de l’OL cette saison. « Il y a vraiment un effectif de grand talent. Potentiellement, ils sont meilleurs que nous, mais sur un match, il peut toujours y avoir une inconnue. »

Le souci du Racing ce samedi, c’est que les Lyonnais, même sans être particulièrement brillants à chaque sortie, ne baissent pas particulièrement de rythme dans la course au titre et aux places en Ligue des Champions avec leurs rivaux lillois, parisiens et, dans une moindre mesure, monégasques.

« Quand tu regardes les résultats des quatre premiers en ce moment, ça ne rigole pas, et donc c’est assez compliqué de les prendre. Ces équipes-là ne sont pas toujours brillantes mais la plupart du temps, elles gagnent. Ce qui fait la différence. Si en plus, elles doivent être brillantes, ça devient compliqué et c’est sûr qu’on peut prendre une bonne fessée », admet un Thierry Laurey qui doit trouver les solutions ce samedi pour que « ça ne brille pas trop » en face.

Limiter le rayonnement lyonnais dans son antre ne sera pas évident. Les Messins, que les Strasbourgeois iront défier le week-end prochain (*) , ont réussi à faire mieux en chipant les trois points à la dernière minute. La mission n’est donc pas impossible mais le Racing ne navigue pas vraiment dans les mêmes eaux que son rival lorrain.

L’exemple du Stade brestois, qui a arraché le nul (2-2) au Parc OL à la 90e minute le 16 décembre, peut d’autant plus inspirer les Racingmen que les hommes d’Olivier Dall’Oglio leur ont montré mercredi comment il faut s’y prendre.

dna a écrit:
Pas de quoi faire la fine bouche
L’Olympique lyonnais, deuxième de Ligue 1 engagé dans une grosse bataille avec le leader lillois et ses proches poursuivants, Paris et Monaco, ne peut se permettre d’abandonner des points en route contre un mal classé. Le Racing doit s’attendre à souffrir.
Dans la ville où Paul Bocuse a laissé son nom à des halles gourmandes, pas étonnant que l’on fasse la fine bouche. Mercredi soir, à l’heure où le Racing se prenait les pieds dans le tapis brestois (2-2), les Lyonnais se contentaient du service minimum à Dijon, sur un but du milieu brésilien Paqueta (0-1). De quoi déclencher une salve de critiques sur le manque d’intensité, de vitesse et d’idées en ce début d’année.
Pas brillant mais efficace
« On reste sur trois victoires. On ne peut pas survoler tous les matches. Les autres équipes non plus », tranche Rudi Garcia, coach à la tête d’une formation qui a quand même pris 13 points sur 18 en 2021. Certes, c’est moins bien que Monaco, qui a fait le plein, ou le leader lillois (15), mais la dynamique du moment reste très positive, même si le contenu peut décevoir.

« La notion d’être brillant quand tu gagnes me dépasse un peu, relativise Thierry Laurey. Quand tu t’imposes, c’est que tu es meilleur que l’adversaire, voilà tout. »

Meilleur, Lyon l’a donc été deux fois plus que le Racing depuis le début de la saison (*). Notamment lors du match aller (2-3, 7e journée), où Memphis Depay et les siens se cherchaient encore.

« Ils ont beaucoup évolué entre-temps, indique le technicien strasbourgeois. Leur foot était déjà tourné vers l’offensive, mais ils ne calculaient pas trop l’aspect défensif. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus équilibré. »

À la Meinau, le capitaine Memphis Depay avait distillé trois ballons de but à Kadewere et Toko Ekambi, auteur d’un doublé. S’il marque un peu moins actuellement, le trio offensif des Gones compile quand même 30 buts…

« On peut frapper dans plusieurs domaines, en attaque rapide, placée ou sur coups de pied arrêtés. C’est un atout, tout le monde marque », apprécie d’ailleurs Rudi Garcia.

Ce danger protéiforme inquiète forcément Laurey. « Ce que je crains chez eux ? Tout !, s’exclame-t-il. Ils ont trouvé un système offensif très performant. Au milieu, les places sont très chères et derrière, ils sont assez solides (et ce malgré l’absence de Denayer, en délicatesse avec une cuisse, ndlr). Sur le banc, les gars seraient titulaires dans n’importe quel autre club… »
« Tu ne sais pas trop où trouver une faille »

« Tu ne sais pas trop où trouver une faille. La priorité sera déjà d’éviter que la machine se mette en route », ajoute-t-il. Même si l’OL constitue « l’étage au-dessus », le coach des Bleus ne part pas résigné. « Hormis la première année (défaite 4-0 lors de la journée inaugurale en 2017/2018) , on est parvenu à leur poser des problèmes (défaite 2-0 puis 1-1 les années suivantes) , complète-t-il. On n’y va pas battu d’avance mais on sait que l’on n’a pas le droit à la moindre erreur. »

Le mois dernier, le FC Metz y était parvenu en s’imposant au Parc-OL (0-1). Comme quoi, rien n’est impossible…

(*) 14 victoires pour les Gones, 7 pour les Alsaciens

Oser comparer Metz qui a une vraie équipe, de vrais entraîneurs et une vraie direction technique est une honte. C'est le club qui a eu le plus de saisons dans l'élite alors que Strasbourg fait l'ascenseur.

Lacuesta a écrit:

Oser comparer Metz qui a une vraie équipe, de vrais entraîneurs et une vraie direction technique est une honte. 

Ce que j'ai pensé quand je l'ai lu .

Lyon : Lopes – Dubois, Marcelo, Diomandé, Cornet – Paqueta, Thiago Mendes, Aouar – Kadewere, Depay (cap), Toko Ekambi.

Remplaçants: Benlamri, Bard, De Sciglio, Caqueret, Da Silva, Guimaraes, Cherki, Slimani, Pollersbeck (g). Entraîneur: Rudi Garcia.

Racing : Kawashima – Caci, Mitrovic (cap), Djiku, Carole – Prcic, Aholou – Waris, Thomasson, Zohi – Diallo.

Remplaçants : Koné, Ousmane, Liénard, Bellegarde, Siby, Chahiri, Sissoko, Ajorque, Kamara (g). Entraîneur : Thierry Laurey.

Du côté du Racing, en revanche, Thierry Laurey a fait tourner un peu plus qu'on ne pouvait le penser. Il a certes céder son buteur Ludovic Ajorque et son milieu défensif Ibrahima Sissoko, tous deux très sollicités ces derniers temps. Il a aussi replacé Habib Diallo au centre de l'attaque alsacienne.

Mais l'entraîneur strasbourgeois a choisi des hommes qui vont réapparaître après avoir passé des semaines, voire des mois, à jouer les utilités. Sanjin Prcic, qui sera associé à Jean-Eudes Aholou à la récupération, n'a plus été titularisé depuis le déplacement à Reims le 1er novembre. C'est seulement la 3e fois qu'il figure dans le onze de départ cette saison. Kevin Zohi, lui, n'avait jusqu'ici débuté qu'un seul match, à Saint-Etienne le 12 septembre. Il évoluera en pointe gauche du trident de milieux offensifs. La pointe droite reviendra à Majeed Waris dont la titularisation précédente remonte au 16 décembre à Angers.

A 10 après un quart d'heure et déjà 1-0, le RCSA s'est carrément suicidé.
L'entraîneur veut ses indemnités de licenciement apparemment.
Merci à Caci pour le cadeau !
(PS : Noël c'est en décembre !)

Le coup d'envoi

La première alerte n'a pas tardé sur le but de Kawashima. Sur un corner de Dubois repoussé une première fois, le latéral international centre au 2e poteau sur la tête de Diomandé qui ne parvient pas à ajuster son coup de casque et rate le cadre.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça chauffe sur la cage strasbourgeoise en ce début de partie. Sur un nouveau corner, Aouar a frappé fort au premier poteau. Kawashima et Prcic se sont précipités pour écarter le danger.

Aouar est signalé hors-jeu ! Alerté par Cornet sur le flanc gauche, l'international français est sanctionné pour une position illicite.

Une nouvelle fois, le Racing passe par le côté droit. Diallo trouve Waris dans la surface de l'OL. L'international ghanéen frappe mais Thiago Mendes vient contrer la frappe.

En taclant la frappe, Thiago Mendes s'est légèrement fait mal. Le milieu de terrain s'est mal réceptionné et la cheville a tourné. Le Brésilien a pu se relever.

Jaune pour Thomasson

Carton jaune pour Thomasson ! Le milieu de terrain est coupable d'une faute en retard sur Thiago Mendes près du rond central.

Thomasson est exclu !

Deuxième carton jaune pour Thomasson, suite au carton jaune reçu, le milieu de terrain conteste la décision de l'arbitre et écope d'un deuxième carton ! Strasbourg se retrouve en infériorité numérique dès le quart d'heure de jeu.

Adrien Thomasson est expulsé. C'est un peu l'incompréhension.

Rapidement réduits à dix dans ce match, les Strasbourgeois vont devoir se réorganiser rapidement dans cette partie.


But 1-0

A la suite d'une passe imprécise de Caci en direction de Prcic à hauteur du rond central, Aouar en profite et lance Memphis dans la profondeur. Le capitaine de l'OL s'emmène le ballon puis d'une frappe du droit trompe Kawashima ! Lyon mène 1-0.

Buteur pour la première fois depuis la rencontre à Rennes (2-2) début janvier, Memphis vient d'inscrire le douzième de sa saison en championnat.

En supériorité numérique et devant au tableau d'affichage, l'OL est bien installé dans la moitié de terrain du Racing qui risque de passer la soirée à subir.

L'OL a mené au score à 12 reprises cette saison pour 12 victoires en fin de match. De son côté, Strasbourg a concédé l'ouverture du score 12 fois et affiche un bilan d'un nul et onze défaite lorsque ce scénario se produit.

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Aux vingt-cinq mètres, Memphis botte un coup-franc. La frappe du capitaine lyonnais est détournée par Kawashima, à la parade pour sauver les siens du but du break !

But 2-0

Les Racingmen sont totalement dépassés par la vitesse d'exécution des Lyonnais. Sur un petit extérieur du droit de Thiago Mendes, Toko Ekambi résiste au tacle de Djiku et ajuste un magnifique piqué au-dessus de Kawashima pour inscrire son 11e but de la saison. Il avait déjà inscrit un doublé à l'aller à la Meinau (3-2 pour Lyon le 18 octobre).

A la suite d'un action collective en une touche de balle autour de la surface du Racing, Paqueta trouve Kadewere dans le dos de la surface alsacienne. L'attaquant zimbabwéen manque sa frappe du droit face à Kawashima. Le ballon passe au-dessus but but.

Avec ce résultat, l'OL reprend provisoirement la tête du classement de Ligue 1.

A l'entrée de la surface de Strasbourg, Aouar recherche un coéquipier au second poteau. La passe manque de précision et le ballon file hors des limites du terrain.

Aux vingt-cinq mètres, Memphis frappe du droit. Le ballon rebondit juste devant Kawashima qui est vigilant et peut capter la frappe du capitaine de l'OL.

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Lyon se balade littéralement, à l'image de ce tir sans opposition de Depay, de près de 25 mètres, sur lequel Kawashima vient de se coucher.

Sur le côté droit, Dubois sollicite un une-deux avec Depay. Le numéro 10 de l'OL retrouve Dubois dans la profondeur. Le latéral français centre en retrait mais le ballon est intercepté par la défense du Racing.

Jaune pour Marcelo

Carton jaune pour Marcelo, coupable d'un geste d'anti-jeu avec le bras en avant pour empêcher Diallo de passer. C'est le premier lyonnais avertit dans ce match.

A la suite d'un nouveau ballon perdu à hauteur du rond central, Memphis en profite et trouve Toko-Ekambi. L'attaquant de l'OL y va seul et tergiverse un peu trop au moment de faire sa passe. Le ballon est rendu au Racing.

Il y aura une minute en plus dans cette première période.

C'est la pause au Parc OL où on n'a vu qu'une équipe sur le terrain. Les Lyonnais, qui ont aussi touché le poteau par Memphis Depay, mènent 2-0 grâce à des buts du Néerlandais (20e) et de Karl Toko Ekambi (30e). C'est un minimum pour des Strasbourgeois réduits à dix dès la 14e minute après l'expulsion d'Adrien Thomasson.

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C'est reparti 

A la réception d'un centre de Cornet au second poteau, Paqueta centre dans les six mètres de Kawashima. Djiku a pris un sur ce coup-là et reste quelques secondes au sol avant de se relever.

Première frappe cadrée du Racing

A la suite d'une perte de balle de Diomandé dans ses trente dernières mètres, Zohi est lancé sur le côté gauche. L'attaquant entre dans la surface et frappe du droit. Lopes capte le ballon en deux temps. C'est la première frappe cadrée de Strasbourg.

A la suite d'une grosse bataille pour conserver le ballon face à Marcelo, Diallo s'avance et frappe du gauche. Sa tentative passe largement au-dessus du but de Lopes.

 Laurey écope d'un jaune
Sur son banc de touche, Thierry Laurey, l'entraîneur du Racing conteste la décision de l'arbitre de laisser jouer après une faute de main de la part de Marcelo lors de l'action précédent. Le coach strasbourgeois écope d'un carton jaune.

Sur le côté gauche, Diallo centre. Zohi touche le ballon mais n'appui pas assez sa frappe. Le ballon est repoussé par Diomandé.

A l'extérieur de sa surface sur le côté droit, Cornet commet une faute et offre un coup-franc intéressant à venir pour les Strasbourgeois.

Le match n'a plus du tout la même physionomie. L'OL a incontestablement levé le pied et même à un de moins, le Racing a rééquilibré les débats. Reste à savoir si ce sera juste une accalmie avant la tempête.

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Aux abords de la surface du Racing, Kadewere recherche Paqueta plein axe. Le milieu brésilien s'écroule mais l'arbitre ne bronche pas et laisse le jeu se poursuivre.

Jaune pour Diomandé

Carton jaune pour Diomandé, coupable d'une faute par derrière sur Waris dans le rond central. Les deux défenseurs centraux de l'OL ont reçu un avertissement dans cette partie.

Face à une défense lyonnaise bien regroupée, Diallo, plein axe, frappe du droit. Sa frappe s'envole et passe largement au-dessus du but de Lopes.

Sur le côté droit, Dubois déborde et centre. La tentative du latéral est complètement loupée et le ballon file en dehors des limites du terrain.

Physiquement, les Lyonnais piochent et n'arrivent plus à se montrer dangereux sur le but de Kawashima.

Aholou est remplacé par Dimitri Liénard.

Prcic est remplacé par Sissoko.

But 3-0

Lyon assomme définitivement le Racing avec le 3e but signé Memphis Depay qui s'offre donc un doublé ce soir!!!
 
Kadewere est remplacé par Slimani.

Marcelo est remplacé par Benlamri.

Depay est remplacé par Cherki.

Sur le côté gauche, Slimani recherche Aouar. Le milieu de terrain est devancé par Sissoko qui concède un corner.

Lancé dans des passements jambes puis une accélération plein axe, Cherki s'appuie sur Slimani qui lui remet le ballon dans la course. Le jeune attaquant de l'OL frappe du droit mais sa tentative est contrée.

Au tour de Zohi et Waris de sortir. Bellegarde et Chahiri entrent en jeu.

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Dans la surface du Racing, Dubois centre fort devant le but de Kawashima. Djiku, d'un tacle, dévie le ballon au-dessus de son gardien.

Lancé dans la profondeur par Cornet sur le flanc gauche, Slimani centre. Sa tentative manque de précision et le ballon termine dans les gants de Kawashima.

A la réception d'une très bonne transversale de Liénard, Chahiri, côté droit, se heurte au retour de Paqueta qui concède un corner.

Recherché dans l'axe, Slimanie est pris en tenaille par la défense centrale alsacienne et Dijku peut éloigner le danger.

Les Lyonnais, qui vont retrouver le fauteuil de leader de Ligue 1 avant les matches de Lille et du PSG dimanche, gèrent tranquillement cette fin de match.

Sur l'action qui suit, Thiago Mendes décale Toko-Ekambi côté gauche dans la surface de Strasbourg. L'international camerounais enroule sa frappe du droit qui passe au-dessus du but de Kawashima.

Cinquième et dernier changement à l'OL, avec la sortie de Diomandé et l'entrée de Di Sciglio.

C'est terminé avec ce 3-0


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***** seulement 3 à 0 à 11 contre 10.
A égalité numérique l'OL faisait 0-0.
Sont vraiment nuls.

dna a écrit:
Le Racing mangé tout cru à Lyon
Très vite réduits à dix après l’expulsion précoce d’Adrien Thomasson, les Strasbourgeois n’ont jamais pu espérer ce samedi soir chez des Lyonnais victorieux 3-0, grâce à un doublé de Depay et un but de Toko Ekambi, et qui redeviennent leaders provisoires (3-0).
Ils n’ont pas eu voix au chapitre. Les Racingmen ont subi ce samedi soir à Lyon une incontestable 13e défaite face à des Lyonnais en démonstration et qui en profitent pour reprendre provisoirement la tête du championnat.

Les joueurs de Thierry Laurey n’ont – c’est vrai - pas été aidés par l’expulsion précoce d’Adrien Thomasson, averti à deux reprises en quelques secondes par Amaury Delerue juste avant la fin du quart d’heure initial : la première pour une faute évidente, mais bénigne sur Thiago Mendes, la deuxième, sans doute, pour un mot de trop à l’égard de l’arbitre (14e). Sinon, comment expliquer que le meneur de jeu bas-rhinois ait vu rouge ?
Les Bleus, dépassés et débordés dès le coup d’envoi, ont alors très vite bu la tasse, sanctionnés par deux joueurs qui leur avaient déjà fait très mal à l’aller lorsque l’OL était venu, le 18 octobre, s’imposer 3-2 à la Meinau.
Depay, décisif à cinq reprises en deux matches

Ce jour-là, Memphis Depay avait délivré trois passes décisives. Ce samedi, le Néerlandais a ouvert le score sur une ouverture d’Aouar et une frappe du droit parfaitement croisée déclenchée avant même l’intervention du gardien japonais Eiji Kawashima (1-0, 20e). Son 12e but de la saison aurait d’ailleurs pu être suivi du 13e six minutes plus tard lorsque l’international batave a ajusté un magistral coup franc du droit que le portier nippon a, du bout des gants, détourné sur son poteau droit (26e). La punition guette alors des Strasbourgeois largement remaniés pour ce 24e match de la saison, avec Prcic, Zohi et Waris titularisés pour la première fois depuis des lustres.
Toko Ekambi s’offre un 3e but face au Racing cette saison

Karl Toko Ekambi, double buteur en Alsace mi-octobre, va l’administrer à la demi-heure de jeu d’un magnifique ballon piqué au-dessus de Kawashima, après avoir résisté à un tacle de Djiku sur une merveille d’ouverture de Thiago Mendes. La 11e réalisation de l’attaquant rhodanien sonne définitivement le glas des rares espoirs alsaciens (2-0, 30e).

Ça sent alors la fessée à plein nez pour des Bleus dévorés par un Lyon vorace et en route vers un 4e succès d’affilée. Heureusement pour eux, Stefan Mitrovic et les siens vont connaître une légère embellie en début de 2e période. Ils rééquilibrent les débats. Mais l’accalmie sera de courte durée.

Depay avait réglé la mire sur coup franc à la 26e. Sa 2e tentative dans l’exercice, copie conforme de la première, va nettoyer la toile d’araignée dans la lucarne droite de l’infortuné Kawashima (3-0, 68e).

Pour les Alsaciens, le score est lourd, mais moins qu’à Paris avant la trêve hivernale (revers 4-0). Il aurait pu être nettement plus sévère. Après avoir attaqué l’année 2021 par trois succès, le RCSA tourne au ralenti depuis quatre journées (2 nuls, 2 défaites) et se présentera dans ses petits souliers le dimanche 14 février (15h) à Metz pour le derby chez le voisin lorrain.

Entretemps, il tentera de se refaire une santé mercredi (14h45) à la Meinau en 32es de finale de Coupe de France contre une autre équipe de Ligue 1 à la peine ces dernières semaines, Montpellier.

C'était mission impossible pour le Racing
Réduit à dix après un petit quart d’heure de jeu, le Racing a perdu toutes chances de revenir avec un résultat positif de Lyon ce samedi. Les Strasbourgeois s’inclinent logiquement (3-0) sur la pelouse de l’OL, leader provisoire, mais ont eu le mérite de ne pas totalement sombrer.

C’est sans doute parce que les Lyonnais disputaient leur troisième match en neuf jours – après la réception de Bordeaux vendredi dernier (2-1) et un déplacement à Dijon mercredi (0-1) – que Rudi Garcia a peu modifié le “onze” aligné en Côté d’Or trois jours plus tôt. Le coach de l’OL n’a en effet procédé qu’à un seul changement, Guimarães cédant sa place dans le cœur du milieu à trois à Thiago Mendes.
En face, Thierry Laurey avait annoncé vendredi qu’il allait «soulager un ou deux » joueurs, son équipe sortant d’un calendrier plus condensé après avoir reçu Reims dimanche (0-1) et Brest mercredi (2-2). Finalement, le coach du Racing a apporté plus de retouches qu’on pouvait l’imaginer.
Les mauvais mots de Thomasson
S’il a bien fait souffler Ibrahima Sissoko et Ludovic Ajorque – remplacés respectivement à la récupération par Sanjin Prcic (plus aligné d’entrée de jeu depuis le 1er novembre à Reims) et, comme attendu, à la pointe de l’attaque par Habib Diallo –, Thierry Laurey a changé la paire d’ailiers autour d’Adrien Thomasson. On ne peut imaginer que c’est cela qui a perturbé le Savoyard.
Kevin Zohi et Majeed Waris n’avaient certes plus été titularisés ensemble depuis la 3e journée et un déplacement à Saint-Etienne le 12 septembre. C’était même la dernière fois que le premier nommé démarrait un match de Ligue 1, quand son comparse n’était plus apparu dans un onze de départ depuis le déplacement à Angers le 16 décembre.
Mais on ne peut sincèrement imaginer que c’est cette association qui a fait sortir le maître à jouer du Racing de son match dans un Parc OL aux dimensions bien trop démesurées pour un match à huis clos, mais où on entend certainement mieux tout ce qui se dit sur la pelouse.
Alors que les deux “revenants” avaient du jus et l’envie d’apporter le danger dans le camp lyonnais, ces bonnes intentions – comme la tentative en force dans la surface de l’attaquant ghanéen contrée par Mendes (12e) – ont pris du plomb dans l’aile avec l’expulsion d’Adrien Thomasson (14e).
On n’imagine pas, non plus, que le Savoyard sentait qu’il avait aussi besoin de souffler, mais après avoir été averti sur son intervention en retard sur Mendes – qui avait peiné à se relever sur le tir de Waris -–, le milieu du Racing a rejoint prématurément les vestiaires après avoir eu des mots qui n’ont pas été du goût de M. Delerue.
«On se retrouve à dix de manière un peu bête et c’est sûr que j’aurais aimé voir le match à onze contre onze un peu plus longtemps, même si je ne dis pas qu’à onze on aurait battu Lyon», glissera après la rencontre Thierry Laurey, lequel regrette quand même que « l’arbitre a sorti le deuxième carton un peu vite alors qu’il ne l’a pas fait sur la main volontaire de Marcelo en deuxième période ».
Averti à la 41e, le défenseur brésilien aurait dû écoper d’un second carton jaune, mais M. Delerue en a décidé autrement, ce qui interroge le coach du Racing (lire par ailleurs). Mais comme aucune sanction n’est tombée, imaginer que la suite aurait été plus équilibrée relève de la science-fiction. Et cela ne peut occulter qu’après l’expulsion de Thomasson, il avait plié deux fois avant de rejoindre les vestiaires.
Depay (20e) et Toko Ekambi (30e) avaient su appuyer là où ça fait mal pour mettre l’OL rapidement à l’abri. On aurait pu craindre que le Racing vole en éclats au retour des vestiaires, mais les hommes de Thierry Laurey vont avoir le mérite de ne pas lâcher complétement l’affaire.
D’un magnifique coup franc dans la lucarne droite de Kawashima (68e), Depay a mis le couvercle pour calmer les ardeurs de Strasbourgeois qui ont tenté, avec leurs armes, d’aller jouer dans le camp adverse. C’est toujours plus intéressant que de faire tourner le chrono jusqu’au salvateur coup de sifflet final et c’est avant tout cela que Thierry Laurey veut retenir de ce match.

« On a fait honneur au maillot strasbourgeois »

« On est resté solidaires, on a vu une équipe qui a montré de belles valeurs. On avait eu beaucoup de mal à sortir les ballons en première période. On a corrigé cela à la mi-temps et on a été plus performant. On a fait honneur au maillot, pointe-t-il. Quand on est en infériorité numérique à Lyon, ça peut vite partir dans des chiffres affolants. On perd 3-0, mais ça n’a rien de déshonorant. »
C’est vrai mais ça ne fait pas avancer le Racing. Certes, ce n’est pas chez les Gones – leaders en attendant le match de Lille ce dimanche – que les Strasbourgeois avaient le plus de chances de prendre des points.
Mais au terme d’une mission devenue impossible, il peut voir ses poursuivants revenir dans son sillage, à l’instar de Lorient qui a grappillé trois points ce samedi contre Reims.
dna

dna a écrit:
le jeu et les joueurs : un handicap trop lourd
Le Racing, rapidement réduit à dix après l’expulsion de Thomasson, n’avait pas les armes pour espérer rivaliser avec Lyon, ce samedi au Parc-OL (3-0). Une défaite qui souligne aussi les limites de cette équipe, dans laquelle les remplaçants ont du mal à se mettre au niveau.
Thierry Laurey avait promis du changement par rapport au match de mercredi contre Brest (2-2), certains titulaires ayant beaucoup donné ces derniers temps. Sissoko et Ajorque sont ainsi restés au chaud, à l’instar de Chahiri et de Bellegarde. Mais les habituels hommes du banc, Prcic, Waris ou Zohi, ne les ont pas remplacés avantageusement.
KAWASHIMA 4

Suppléé sur sa ligne par Prcic (5e ) en début de match, il est décisif en déviant la balle sur son poteau droit sur le coup franc (26e ) puis une frappe lointaine de Depay (37e ). Mais à ce moment-là, les Lyonnais ont déjà fait le plus dur, le Japonais étant livré à lui-même face à l’international hollandais (1-0, 20e ) et Toko Ekambi (2-0, 30e ). Pas coupable mais pas non plus décisif, comme sur le dernier but de Depay (3-0, 68e ).

CACI 3

Pour sa troisième titularisation à droite, l’habituel latéral gauche a souffert le martyre en première période face à Toko Ekambi. C’est lui qui met les siens dans la panade par une passe en retrait sur laquelle Prcic se fait devancer par Aouar (1-0, 20e ). “Titi” s’est un peu repris dans le second acte, mais a certainement hâte de retrouver son poste, ce qui sera désormais possible avec la sortie d’isolement du dernier venu, Frédéric Guilbert.

MITROVIC 4

Le capitaine serbe n’a pas commis d’erreur fatale et a su garder son sang-froid dans la difficulté, même s’il n’a pu qu’accompagner du regard Depay vers l’ouverture du score (1-0, 20e ). Mieux valait ça qu’un tacle déraisonnable qui aurait laissé son équipe à neuf…
DJIKU 5

Le défenseur central s’est démené pour éviter que les Bleus ne sombrent corps et âme, à l’image de son tacle qui n’a cependant pas suffi à empêcher Toko Ekambi de doubler la mise (2-0, 30e ). Ses jaillissements et sa concentration ont permis en seconde période de rester digne dans la défaite. C’est déjà ça…
CAROLE 3

Dans son couloir gauche, le latéral est parvenu à ne pas prendre le bouillon face à Kadewere puis Cherki, même s’il n’a rien fait d’autre que de défendre. Une soirée forcément compliquée face à des artistes lyonnais, qui plus est en supériorité numérique.
PRCIC 2

Plus titularisé depuis le 1er novembre et la défaite à Reims (2-1), le Bosnien a erré comme une ombre sur la pelouse lyonnaise, qui paraissait bien trop grande pour lui. À son crédit, sa vigilance au premier poteau sur la frappe d’Aouar (5e ). Mais le milieu s’est ensuite fait bouger comme un junior par l’international français, qui le devance sur une passe en retrait de Caci débouchant sur l’ouverture du score de Depay (1-0, 20e ).

Ni percutant, ni influent, il s’est encore illustré avant d’être remplacé par SISSOKO (67e ) en provoquant d’une main involontaire le coup franc qui a permis à Depay de nettoyer la lucarne de Kawashima (3-0, 68e ).

AHOLOU 5

Dans la tempête de la première période, il a été un des seuls Strasbourgeois à ne pas sombrer, tentant de donner le change à Paqueta et aux Lyonnais, de plus en plus entreprenants. Mais il n’a pas pu écoper à lui seul les vagues blanches, malgré une activité constante. Remplacé par LIENARD (67e ).
WARIS 2

Sa présence au coup d’envoi a constitué une des surprises de la soirée, le Ghanéen ne comptant plus depuis un moment dans les premiers choix – ni même les deuxièmes – de Laurey. Titularisé à la droite de l’attaque, Majeed n’est hélas pas redevenu brillant d’un coup de baguette magique. On l’a certes vu placer une lourde frappe contrée par Thiago Mendes (11e ) et surtout beaucoup énerver son coach, à travers ses mauvais choix. Remplacé par CHAHIRI (77e ).
THOMASSON (non noté)

En se faisant bêtement expulser en début de match (14e ), le meneur de jeu a précipité la défaite des siens

ZOHI 3

En dépit d’une rentrée catastrophique en fin de match, mercredi contre Brest, l’attaquant de 24 ans a vécu sa deuxième titularisation de la saison, après celle à Saint-Étienne au tout début (défaite 2-0, 3e journée).

Aligné sur le flanc gauche de l’attaque, là où jouent d’habitude Bellegarde ou Chahiri, l’Ivoiro-Malien s’est illustré à travers un centre-tir vicieux que Lopes a accompagné en corner (8e ) alors que le score était encore vierge. Ensuite ? De la bonne volonté mais des actions désordonnées, à l’image de cette interception suivie d’une frappe croisée du gauche (48e ). Remplacé par BELLEGARDE (77e ).
DIALLO 3

Après avoir rongé son frein ces dernières semaines sur le côté droit de l’attaque, l’avant-centre a retrouvé son poste de prédilection, l’incontournable titulaire Ajorque prenant place sur le banc. Le Sénégalais est parvenu à s’illustrer en début de match à travers un appel dans le dos de la défense et une remise dans la course de Waris (11e ), avant de disparaître logiquement de la circulation quand le Racing a été réduit à dix.
Aurait certes dû provoquer l’expulsion de Marcelo (50e ), déjà averti en première mi-temps et qui a écarté un ballon de la main. Mais l’action n’a débouché que sur un avertissement pour… Laurey, qui a manifesté son incompréhension de manière trop véhémente.

2 à Prcic et Waris, certes mauvais mais que dire de Caci (certes pas à son poste) ou Zohi ? 3 vraiment ?!

dna a écrit:
Le Racing va devoir continuer à regarder dans son rétroviseur
Réduit trop rapidement à dix et logiquement dominé par l’Olympique lyonnais samedi (3-0), le Racing marque de nouveau le pas en Ligue 1 alors que le début de l’année lui laissait espérer combler son retard sur la première moitié du championnat.
Remontés à la treizième place du classement le 17 janvier à la faveur d’une courte victoire contre Saint-Étienne à la Meinau (1-0), les joueurs de Thierry Laurey avaient profité d’une série de trois victoires pour s’autoriser à regarder un peu plus haut.

Avec sept équipes derrière eux et neuf points d’avance sur la zone rouge au soir de la 20e journée, les Racingmen a vaient de quoi voir venir alors que se profilaient trois matches contre des adversaires de “leur” championnat.
Et donc de quoi s’autoriser à lever les yeux vers la dixième place alors occupée par Lens, chez qui ils étaient allés s’imposer pour boucler le cycle aller (1-0). Avec 28 points (et un mach en retard), le promu avait cinq longueurs d’avance sur le Racing.

Deux nuls (1-1 à Dijon le 24 janvier, 2-2 contre Brest mercredi dernier) et une défaite (0-1 à la Meinau contre Reims pour conclure le mois de janvier) ont forcément ralenti les Strasbourgeois dans leur quête de jours meilleurs.

Après ces trois matches, le matelas sur la zone rouge s’est certes un peu plus épaissi, le duo Dijon/Nîmes étant repoussé à dix points. Mais dans le même temps, la distance avec la dixième place s’est étirée, Bordeaux l’occupant alors avec 32 points quand le compteur du Racing s’est arrêté à 25 à cause de l’égalisation concédée au bout du bout des arrêts de jeu contre le Stade brestois.

Il est forcément top tôt pour estimer qu’elles seront les conséquences finales de ces deux points perdus. Acquis, ils auraient certainement gonflé un peu plus la confiance des hommes de Thierry Laurey au moment de passer à la case suivante de l’échiquier de la Ligue 1.

« Quand on se retrouve à dix, ce n’est plus la même histoire »

Ça n’aurait pas rendu ce déplacement à Lyon plus simple. Mais il y aurait peut-être eu un peu plus de sérénité pour tenter de ramener quelque chose du Parc OL. De la sérénité, Adrien Thomasson en a indéniablement manqué en étant expulsé pour avoir échangé des mots avec M. Delerue, l’arbitre de la rencontre, après avoir été averti pour une faute assez inutile sur Thiago Mendes (14e ).

Le soir où le coach avait décidé de donner du temps de jeu à ceux qui en manquaient, ce n’était évidemment pas le bon timing pour se retrouver à dix et sans meneur de jeu.

Thierry Laurey a convenu qu’il ne prétendait pas qu’à onze contre onze le Racing aurait gagné ce match-là. Mais l’expulsion de Thomasson, alors que le score était encore vierge, a forcément complètement modifié la donne pour Sanjin Prcic, Majeed Waris et Kevin Zohi, un trio lancé d’entrée quand il est plus souvent cantonné au banc au coup d’envoi, ou pour un Habib Diallo de retour à la pointe de l’attaque.

« On avait mis une équipe avec un peu de vitesse sur les côtés en pensant poser un problème à cette équipe-là. Alors forcément quand on se retrouve à dix, ce n’est plus la même histoire. Ils ont été obligés de jouer un peu plus bas, Habib (Diallo) a décroché un peu plus, reconnaît Thierry Laurey. On perd beaucoup de choses. Mais, c’est la règle du jeu. Tu te retrouves à un de moins, tu te débrouilles. »

C’est un peu la faute à pas de chance pour des joueurs qui ne surfent pas forcément sur la vague de la réussite quand on fait appel à eux.

Au moins, ces 75 minutes de labeur ont mis à l’épreuve leur état d’esprit. Aux yeux de leur coach, le test est réussi et c’est au moins un point sur lequel il pourra s’appuyer après ce revers lyonnais qui n’a pas viré à la correction redoutée après une demi-heure de jeu.

« Confirmer ces bonnes dispositions mentales sur les matches qui arrivent »

« Ils ont fait preuve d’un très bon état d’esprit, ils ont bossé. Certains n’avaient pas joué depuis un petit moment (*) et on avait peur que ça puisse lâcher, glisse Thierry Laurey. On a réussi à aller à peu près dans ce qu’on voulait faire. C’est dommage parce qu’on avait prévu de le faire à onze, pas à dix. »

Cet état d’esprit ne gomme pas « la connerie contre Brest qui coûte suffisamment cher », mais le technicien pense que cette virée lyonnaise n’est pas à jeter avec l’eau du bébé.

« La partie qu’on livre nous amène sur de bonnes bases pour la suite, assure-t-il. Le tout, ça sera de confirmer ces bonnes dispositions mentales sur les matches qui arrivent. »

Dépassé par Saint-Étienne, victorieux ce dimanche de Metz (1-0), le Racing n’a plus que quatre équipes derrière lui, dont un FC Lorient qui revient à vitesse grand V.

Sans doute “condamnés” cette saison à regarder en permanence dans leur rétroviseur, les Strasbourgeois devront avoir les nerfs solides pour éviter de multiplier les sorties de route.

Celle de ce samedi aurait pu l’éparpiller sur le bas-côté. Avec le temps, on verra si le châssis a tenu.

(*) Si Zohi était entré en jeu cinq fois sur les six premiers matches de 2021, Waris avait été appelé trois fois, Prcic aucune
Toko Ekambi force 9

L’attaquant lyonnais Karl Toko Ekambi est bien la bête noire du Racing. L’international camerounais né à Paris (28 ans) a évolué dans quatre clubs en France – le Paris FC, Sochaux, Angers et Lyon, plus Villareal en Espagne – et marqué avec les quatre face aux Alsaciens.
Il a ouvert sa série avec le PFC en National en inscrivant le doublé du succès parisien à la Meinau le 1er mars 2014 (2-0). Il a ensuite offert au FC Sochaux/Montbéliard la qualification pour le 8e tour de Coupe de France en marquant au bout de la prolongation (115e ) au stade Bonal le 20 novembre 2015 (2-1 a-p).

Roi des doublés à la Meinau, il en a signé un autre avec Angers le 18 octobre 2017 (2-2), avant, au retour, de marquer le but du SCO lors du nul 1-1 obtenu par le Racing au stade Raymond-Kopa le 7 avril 2018. Son troisième doublé dans l’enceinte meinovienne date du match aller de cette saison, le 18 octobre 2020, avec un Olympique lyonnais victorieux 3-2.

Enfin, ce samedi, pour le retour au Parc OL, il a, en plantant le deuxième but à la demi-heure de jeu, apporté son écot au tranquille succès rhodanien (3-0).

Strasbourg est ainsi la victime préférée du Lion indomptable qui a donc marqué à neuf reprises face aux Bleus, dont six en Ligue 1. Dans le style, son partenaire néerlandais Memphis Depay n’est pas mal non plus, avec 2 buts et sept passes contre les hommes de Thierry Laurey (2 buts, 6 passes en L1).

L'article est d'une imbécilité sans nom. Thomasson a été expulsé pour une peccadille alors qu'il n'a pas cessé d'être agressé par Marcelo qui lui n'a pas été expulsé.
Les arbitres sont contre le RCSA, il pourrait demander à jouer en Bundesliga.

Lacuesta a écrit:

Les arbitres sont contre le RCSA, il pourrait demander à jouer en Bundesliga.

  le racing en Bundesliga .

Oui, ça supposerait le rattachement du Land à l'Allemagne comme ça au moins on ne se ferait plus traiter de boches.