D. Liénard a beau demander le soutien du public et haranguer ses partenaires, il ferait mieux de soigner ses passes, surtout les rares qu'il met vers l'avant. a écrit:

un supporter du racing.

Là il joue arrière-ailier et malheureusement ça met en relief beaucoup de ses lacunes. Je ne comprends pas qu'il ait fait sa meilleure saison l'année de la remontée et depuis plus rien ou presque.

dna a écrit:
la juste récompense
Après trois matches sans victoire, les Strasbourgeois ont débloqué leur compteur en disposant du Stade brestois ce dimanche à la Meinau (3-1). Ils se replacent dans des eaux plus calmes au moment d’aborder la trêve internationale.
La coupure va, c’est une évidence, être plus sereine pour les Strasbourgeois. Après un début août en pente douce – ou plutôt raide –, avec deux revers contre Angers (0-2) et à Paris (4-2), puis un nul à domicile devant Troyes (1-1), ils ont achevé le mois en beauté en s’offrant leur première victoire ce dimanche contre Brest. Un succès après lequel ils couraient à la Meinau depuis le 3 mars et celui arraché dans le temps additionnel face à Monaco (1-0).

Ils y avaient ensuite enchaîné deux nuls et cinq défaites. Alors, en ce dernier dimanche d’août, ils y ont expurgé leur frustration au coup de sifflet final devant un mur bleu de retour depuis peu au stade et forcément conquis.
La rédemption de Prcic
Comme depuis les trois coups face à un SCO invaincu et qui épate, les Strasbourgeois ont proposé du jeu et en ont été récompensés, même si paradoxalement, ils ont, en deuxième mi-temps, pris les Brestois à leur propre piège, celui que les Bretons tendent d’ordinaire : le jeu de transition et les contres.

Dans cette partie encore une fois rythmée, les hommes de Michel Der Zakarian n’ont baissé pavillon que lorsque ceux de Julien Stéphan ont plié l’affaire par Adrien Thomasson (3-1, 84e ).

Jusque-là, ils avaient répondu au défi proposé. Notamment en égalisant très vite par Cardona, trop vif pour Perrin et dont la finition de l’extérieur du droit avait été un régal, sauf pour un Matz Sels battu sans rémission (1-1, 26e ).

Les Racing men n’avaient même pas eu le temps de savourer l’ouverture du score signée, moins de 120 secondes plus tôt célébration comprise, par Sanjin Prcic.

Placardisé depuis près de deux ans, le Bosnien, à l’origine et à la conclusion de l’action, avait profité d’un coup de billard pour inscrire, d’une reprise instantanée et excentrée du gauche, son premier but officiel en Bleu depuis le 13 avril 2019 (1-0, 24e ).

L’égalisation rapide de Cardona aurait pu faire gamberger les troupes de Stéphan. « Il n’y avait pas à douter, tranche le coach strasbourgeois. On était juste énervés sur le coup parce que c’était une action de jeu que l’on avait identifiée chez eux. Mais on avait la maîtrise du jeu et du match. Il fallait continuer à faire ce qu’on faisait très bien dans la préparation et les projections de nos milieux de terrain. »

C’est précisément sur une projection initiée par Prcic, encore lui, au départ d’un contre au long cours, que le malheureux Jean-Kevin Duverne, sentant le souffle d’Ajorque dans son cou après une frappe ratée de Gameiro, a bien malgré lui permis au Racing de reprendre l’avantage juste avant la pause (2-1, 42e ). Un coup chanceux, conclusion cependant presque logique d’un mouvement magnifié par un “une-deux” d’école entre l’ex-international et Thomasson.
Sels encore décisif
« Mener à la mi-temps nous a fait du bien et permis de contrôler différemment la seconde période », souligne un Stéphan qui admet néanmoins que son équipe a reculé après le repos.

Mais quand le navire bleu a un peu tangué, sa vigie Sels a encore tenu ferme la barre, en repoussant du pied droit une tête smashée de Mounié sur un corner (72e ) et en évitant de fait une seconde égalisation brestoise.

Moins d’un quart d’heure plus tard, Thomasson, opportuniste sur un ballon que son pote Ajorque avait, en deux temps, glissé hors de portée de Bizot, parachevait la première victoire alsacienne et enrichissait sa ligne statistique, riche, désormais, de deux buts et une passe décisive.

Comme le souligne un Sels impérial dans sa cage depuis ses deux duels gagnés face à Kylian Mbappé en deuxième mi-temps le 14 août à Paris, « ça va permettre de passer calmement » la trêve internationale que le gardien vivra avec la sélection belge.

Julien Stéphan apprécie aussi, d’autant qu’il sait la suite du menu méchamment épicée. « C’est très bien d’avoir pris quatre points sur six sur les deux derniers matches. Ça nous met dans une bonne dynamique avant un mois de septembre redoutable, avec de gros matches : un déplacement à Lyon, le derby (contre Metz) , le déplacement à Lens et la réception de Lille. »

Pour anecdotique que ce soit à ce stade de la saison, le Racing s’est ainsi délesté de la lanterne rouge et extrait de la zone de même couleur. Au lieu d’attaquer ce rude programme dans le dur, il l’abordera dans le ventre mou. La nuance n’est pas mince.
19

Il aura fallu qu’il attende sa 19e titularisation avec le Racing en Ligue 1 pour connaître les joies de la victoire. Sanjin Prcic, auteur du premier but strasbourgeois ce dimanche contre Brest, a vaincu le mauvais œil qui l’accompagnait depuis février 2019 et son premier match avec les Bleus.

dna a écrit:
Le jeu et les joueurs : Prcic et Thomasson à l’unisson
Logiquement en tête à la pause (2-1), même si Brest a égalisé dans la foulée de l’ouverture du score signée Prcic, le Racing a maîtrisé les vagues bretonnes en seconde période avant de plier l’affaire sur un dernier rush conclu par Thomasson (3-1, 84e ).
Si les Racingmen s’attendaient à ce que les Brestois leur laissent la maîtrise du jeu, les deux équipes ont finalement équitablement partagé le ballon sur l’ensemble du match (49 % de possession strasbourgeoise).
Les joueurs de Michel Der Zakarian ont poussé en seconde période, après 45 premières à l’avantage du Racing, avant de se faire prendre à leur habituel piège sur un contre conclu par Thomasson, déjà impliqué sur le deuxième but.
SELS 6
Le Diable Rouge n’a pas eu à autant s’employer que dimanche dernier contre Troyes. Sorti aux devants de Mounié, il a forcé ce dernier à le dribbler, facilitant le retour de Caci (17e ). Il ne peut pas faire grand-chose sur la frappe croisée de Cardona (1-1, 26e ), mais il est vigilant sur celle en pivot de Honorat (45e ). En deuxième mi-temps, il a rassuré sur ses prises de balle aériennes et sort l’arrêt qu’il faut sur une tête de Mounié sur un énième corner brestois (72e ).

FILA 5
Après un bon repli devant Cardona (14e ), il est un peu court sur le but de ce dernier (1-1, 26e ). Le Polonais a apporté son écot offensivement dans son couloir droit, lançant notamment Prcic sur l’ouverture du score (24e ).

Averti à la 55e – un troisième carton jaune en trois matches qui lui vaudra d’être suspendu le 12 septembre pour le déplacement à Lyon –, il est sorti usé à la 71e , remplacé par un Maxime LE MARCHAND plus que rassurant pour ses premières minutes sous ses nouvelles couleurs. C’est lui qui sort le ballon vers Ajorque au départ du contre sur le troisième but.

DJIKU 5
Placé à droite de la charnière centrale, l’international ghanéen manque de peu de dominer Mounié dans le duel qui permet à ce dernier de trouver Cardona sur l’égalisation. Propre et serein dans ses interventions, il a tenté l’une ou l’autre fois d’apporter un plus offensivement sans bonifier son envie.

PERRIN 4
S’il a gagné un premier duel avec Mounié (3e ), le Marseillais a été plus en difficulté ensuite, dégageant un ballon aérien sur l’attaquant brestois partant alors défier Sels (17e ). Cardona se joue de lui en l’éliminant d’un contrôle orienté avant de partir tromper Sels (1-1, 26e ).

Si on l’a senti fébrile sur certains ballons aériens dans la surface, il a eu le pied ferme sur un tacle pour dévier au-dessus du but une tentative en force de Pierre-Gabriel (75e ).

CACI 6
Sa première intervention dans les pieds de Honorat, qui tentait de le déborder, a donné le ton. De nouveau placé à la gauche de la charnière centrale, “Titi” a été décisif en revenant coiffer Mounié, qui pensait avoir fait le plus dur en éliminant Sels, et le pousser à la faute (17e ). Solide dans la surface, comme sur cette interception (63e ), il est passé dans le couloir après la sortie de Fila et a mis Bizot à contribution sur un centre-tir (82e ).

LIÉNARD 6
Positionné dans le couloir gauche pour la troisième fois d’affilée, “Dim” a reçu beaucoup de ballons et souvent tenté d’accélérer le jeu en première intention, comme ce centre capté par Bizot (29e ). Il enlève trop sa frappe après un centre de Bellegarde repoussé devant la surface (34e ). Le capitaine a mis son intensité habituelle dans les duels avant de céder sa place à Mahamé SIBY une fois la victoire acquise (89e ).
THOMASSON 7
Touché au nez dans un duel au milieu de terrain (39e ), le Savoyard a montré qu’il en faut plus pour le mettre K.-O. en déséquilibrant la défense finistérienne sur sa passe dans la course de Gameiro (2-1, 42e ). Le maître à jouer strasbourgeois a eu moins le ballon en seconde période mais il a surgi pour le piquer dans le but de Bizot après l’ultime rush d’Ajorque (3-1, 84e ). Déjà son deuxième but cette saison.
PRCIC 7
Il confiait cette semaine vouloir « essayer de retrouver le rythme » après avoir peu joué les deux dernières saisons. Il a “fêté” sa 3e titularisation de rang en ouvrant le score d’une reprise du gauche sur un ballon revenu dans ses pieds après un jeu de billard entre Gameiro, Thomasson et Ajorque (1-0, 26e ).

Le Franco-Bosnien, qui n’avait plus marqué depuis le 13 avril 2019 contre Guingamp, est également à l’initiative du mouvement qui conduit au deuxième but. Une lecture du jeu précieuse et « une qualité technique dans la passe », saluée par Julien Stéphan.
BELLEGARDE 5
Toujours précieux dans son travail de percussion et dans le pressing pour gêner les relances adverses, “Jeanjean” n’a pas toujours fait les bons choix et a eu du déchet sur les coups de pied arrêtés, comme ce coup franc qu’il obtient et expédie dans le mur (86e ).

GAMEIRO 5
On ne sait pas trop s’il a manqué sa frappe ou voulu servir Ajorque en sentant le retour de Cardona… Toujours est-il que Duverne a voulu couper la trajectoire du ballon et a trompé son propre gardien pour relancer le Racing (2-1, 42e ). Il a mal exploité certains ballons, comme ce centre sans destinataire (47e ), et n’a pas encore le coup de rein pour éliminer les défenseurs. Remplacé par Habib DIALLO (71e ) qui joue parfaitement le coup pour lancer Ajorque à l’assaut de la cage de Bizot sur le troisième but.
AJORQUE 6
Il n’est pas loin de tromper Bizot d’entrée de jeu sur une frappe lointaine et puissante (3e ) et a fait planer une menace constante dans la surface brestoise, poussant Duverne à marquer contre son camp (2-1, 42e ). Au bout de son long une-deux avec Diallo, il bat Bizot en deux temps et permet à Thomasson de sceller le score du match (3-1, 84e ).

Gameiro 6 et Ajorque 5, Perrin 5 et Djiku 4, Liénard 4.

En 2e mi-temps avant la rentrée de Diallo qui a tué le match c'était du grand n'importe quoi avec des visiteurs qui ont copieusement dominé, d'ailleurs les trois buts viennent en contre.
Du Laurey sans Laurey quoi.

Quand je vois cette équipe de Branquignole ,il y a plus rien qui m'étonne.

Déjà Liénard titulaire et capitaine (!) c'est inquiétant. Il ne tient plus qu'une mi-temps et là comme latéral, au secours.

C'est effectivement le point noir de l'équipe.