Article - RMC

Fontenla pas encore parti
La rédaction - RMC.fr, le 18/12/2009

Après avoir annoncé hier son intention de se retirer du club, l’actionnaire principal du RC Strasbourg, Alain Fontenla, a révélé sur RMC qu’il n’excluait pas de rester au club.

« Aujourd’hui, il y a plusieurs possibilités, a expliqué aujourd'hui Alain Fontenla sur RMC. Il peut y avoir une revente des parts. Mais des gens m’ont aussi contacté et ont souhaité que je reste en étant partenaire. » Jeudi, l’actionnaire principal du Racing avait annoncé via un communiqué son désir de jeter l’éponge. « J’étais un peu énervé, a-t-il poursuivi. J’ai essayé de mettre les actionnaires minoritaires devant leurs responsabilités. Ils m’ont critiqué et m’ont diffamé pendant une dizaine de jours. Je n’ai pas eu la possibilité de m’exprimer. Il aurait presque fallu que je m’excuse d’être actionnaire et d’avoir payé ! J’ai rédigé ce communiqué pour voir leur réaction. » Si Alain Fontenla n’a donc pas encore quitté le club alsacien, la situation du Racing, actuellement 19^e de Ligue 2 et sous la menace de la DNCG, reste toujours aussi floue. Julien Fournier occupe toujours le poste de président. « Il change souvent d’avis », a jugé Alain Fontenla.

J'adore la dernière phrase, en gras .. il a de l'humour celui là

Mais qu'il dégage cette baltringue ! Il agresse tout le monde, comme la Ginette le faisait déjà avec ses coachs et les mécontents, mais qu'il aille voir ailleurs si le Racing n'y est pas !

Tout à fait .. il est super agressif dans ses propos et on le sent très autoritaire, perso ça me fait peur .. car le personnage ne me plait pas et je ne suis plus vraiment sûr qu'il quitte le club.

D'ailleurs il a pris de l'assurance à ce que je vois dans les interviews et devant les caméras, le pauvre chérubin n'aurait-il en réalité été déstabilisé que passagèrement parce qu'il avait compris qu'il était dans la panade ?

Pour le moment c'est lui qui dispose du pouvoir donc il peut se permettre ce qu'il veut.
C'est aux "petits actionnaires de jouer" et de lui proposer au plus vite quelque chose de cohérent pour reprendre les reines du club ...ça urge

De toute façon on verra comment ça se goupille cette sale affaire, mais une chose est claire, s'il reste au Racing .. ben on aura pas d'autre choix que d'être derrière ce gars, lui souhaiter de la réussite et des meilleurs résultats que son prédecesseur, on aura pas d'autre choix .. car la réussite du Racing passe par sa réussite en tant que patron !

Il peut très bien faire monter la pression en faisant croire à tout le monde que finalement il reste, histoire de faire bouger les choses beaucoup plus rapidement.Ce qui d'ailleurs à l'air de fonctionner puisque pas mal de monde s'agite (la mairie ,et un des actionnaires dont j'ai perdu le nom en cours de route ).

Il faut être un peu sérieux pour une fois et jouer franc jeu.
Confirme-t-il ce qu'à dit Fournier à propos de son projet d'acheter des joueurs de seconde zone (ceux annoncés par Fournier) pour les revendre plus tard tout en laissant partir ceux de maintenant? Ou alors condamne-t-il ces propos? Ce qui ne semble pas avoir été fait.
Soyons sérieux si Fournier a dit vrai, je ne vois pas ce qu'on a encore à faire avec un type qui tente de jouer au spéculateur avec le Racing comme société écran.

Tu connais la musique comme moi c'est une information qu'il n'a pas démenti donc...
Sérieux ou pas, c'est bien lui le boss !!

Faut qu'il se barre le Fontenla, il considère le racing comme un joujou ! Vous vous rendez compte qu'il voulait faire partir 17 joueurs au mercato hivernal et en recruter autant d'autres (et des parfaits inconnus en plus ...) alors qu'il dit lui-même qu'il n'y connaît rien en foot .... c'est un grand malade ce gars !

C'est clair que ca fait peur. surtout qu'il veut recruter des jeunes, donc des joueurs sans experience. Pour ca on a un centre de formation.

Gigi, il ne voulait pas recruter, car ça coûtait trop cher... Fontenla, il voulait recruter une douzaine de parfaits inconnus... Et nous, on se contenterait de 3 recrues, mais 3 joueurs qui apporteraient vraiment quelque chose sur le terrain, pas au niveau financier... Comment voulez-vous qu'on s'entende avec nos présidents ? Ils pensent pognon et nous on pense foot ?

Pour ceux que ça n'a pas complétement saoulé .. l'article du jour de l'Alsace sur la situation du club :

Les fables de Fontenla


Les supporters ne se sont pas trompés en dénonçant hier soir à la Meinau « la girouette Fontenla ». Photo Jean-Marc Loos.

Après avoir annoncé la veille qu’il voulait revendre ses parts et quitter un club qu’il venait à peine de racheter, Alain Fontenla a en partie fait machine arrière hier. Combien de temps va-t-il jouer avec les nerfs du RCS et de ses salariés ?

On connaissait les fables de La Fontaine. Voici au Racing les fables de Fontenla dont personne ne sait encore tout à fait si elles racontent l’histoire de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf (pas Frank !). Alors que l’hiver s’annonce rude en Alsace, avec ses fortes rafales, la girouette Fontenla tourne au gré du vent. Elle en brasse surtout, sur la base d’une communication surréaliste. « Un grand cafouillage », reconnaissait avant-hier l’avocat suisse de l’homme d’affaires, Ralph Isenegger.

Jeudi, le nouveau propriétaire du Racing annonce dans un communiqué que découragé par les critiques incessantes dont il est l’objet (de la presse, des actionnaires minoritaires et de la DNCG), il souhaite revendre le club « pour le plus grand plaisir » de ses détracteurs. Il invite les actionnaires minoritaires à lui faire une offre de rachat avant le 24 décembre. Faute de quoi, il revendra le club « à tout investisseur qui se manifestera. »

Le lendemain matin - hier donc -, sans doute levé de l’autre pied, Alain Fontenla empoigne son téléphone et appelle la rédaction de « L’Alsace ». Son discours a changé. Il joue avec les nerfs et l’avenir d’une quarantaine de salariés avec autant de désinvolture qu’un type qui irait acheter un paquet de cigarettes au « Chiquito » du coin. Il allume le fusible Julien Fournier qu’il rappelle « à son devoir de réserve vis-à-vis de l’actionnaire majoritaire. Sa priorité doit être la restructuration financière du club, pas son image. Il semble s’occuper beaucoup de sa communication. C’est sa première expérience en tant que PDG. Il n’a sans doute pas l’habitude de tout ça. »

Quasi dépressif, puis regonflé

Ainsi un béotien dans le milieu du foot se croit-il qualifié pour donner des leçons de communication à quelqu’un qui y a une légitimité. À se tordre de rire lorsque l’on sait combien la sienne, de communication, est claire comme du jus de boudin depuis quinze jours.

Comble d’une pantalonnade qui n’amuse personne à la Meinau : son départ annoncé en grande pompe n’est désormais plus certain. Quasi dépressif jeudi, aux dires de Ralph Isenegger (1), le businessman, qui doit sûrement ne côtoyer que des bisounours - et pas des requins de la finance - à la City londonienne, aurait été regonflé par les marques de soutien qu’il aurait reçues : « Plusieurs grands noms du football m’ont contacté jeudi. Ils m’ont encouragé en me disant que mon projet était un bon projet, que le RCS était dans une situation grave et qu’il ne fallait pas que j’abandonne. » Des noms, quels noms ? « Je ne peux pas le dire pour le moment. Mais j’ai reçu plusieurs offres de partenariat, ainsi que des offres de rachat de mes parts, d’origine française et étrangère. »

Comment croire quelqu’un qui devait venir à Strasbourg jeudi, puis vendredi à la rencontre des actionnaires minoritaires et a posé deux lapins ? Le premier à son PDG qui lui avait expressément demandé d’être là avant-hier. Le deuxième au prétexte qu’il aurait raté son avion hier matin. Encore une petite entorse à la vérité, puisque l’après-midi même, il a donné une interview dans les studios de RMC à Paris. Preuve qu’il n’a jamais eu l’intention de rallier Strasbourg. Cette fable-là pourrait s’intituler : « Les deux lapins et les pigeons. »

Pour qui connaît un peu le monde du foot, sa campagne médiatique d’hier ressemble à s’y méprendre à un subterfuge pour faire monter les enchères. Car après tout le remue-ménage de ces derniers jours, on voit mal comment l’homme d’affaires pourrait ne pas emprunter la porte de sortie. « Entre le flou qui a entouré son arrivée et sa volte-face en 24 heures, il paraît impossible qu’il remette les pieds à Strasbourg », juge un observateur neutre.
Comme de juste, il ne les y a toujours pas remis.

Stéphane Godin et Fabien Rouschop

(1) Alain Fontenla a éclaté de rire à l’évocation de sa supposée dépression : « J’en suis loin. Je ne dis pas que ça ne m’a pas touché, mais je fais face. »

RotUnWiss a écrit:

Pour ceux que ça n'a pas complétement saoulé .. l'article du jour de l'Alsace sur la situation du club :

J'ai décidé de boycotter ce topic, jusqu'à que la situation soit vraiment plus claire

Je te comprend ^^, d'ailleurs j'ai hésité à le copier-coller !!

Ca sent très mauvais pour Fontenla
C'est définitement terminé pour ce chèr monsieur

Citation :

L'organisme de lutte anti-blanchiment TRACFIN a ouvert une enquête sur les conditions de la reprise du Racing. Alain Fontenla affirme ne pas être informé, mais envisage la chose avec sérénité.

Il ne s'est pas encore suicidé celui-là...? Va mourrir face de tanche avec ton pognon imaginaire ou issue de branches mafieuses !
Il pleurait qu'on ne l'a pas bien accueilli... pose-toi des questions abruti !
Je sais, je sais, je me lâche... mais bon Dieu que ça fait du bien parfois !

En tout cas, avec le TRACFIN au derch, et étant donné qu'on est en période de Noël, je dirais que ça commence sérieusement à sentir le sapin pour ce fumiste !

On peut s'estimer heureux qu'il ne soit pas resté ,avec un guignol pareil qui sait ce qui aurait pu arriver de pire ? Ce pigeon ne semble pas avoir de limites dans la connerie !
En tout cas on s'est bien marrés , entre les chants "Fuck youu.. Fontenlalalalalaaaaa" sur l'air de Lily Allen , les "Qui n'saute pas est un Fontenla" et les "Va te faire en...guirlander ^^" , le p'tit coco en aura pris pour son grade !

En ce moment il en prend plein la tronche, la presse ne l'épargne absolument pas.
Il ne devrait plus remettre les pieds en Alsace.

Apparement TRACFIN, c'est ceux qui étaient sur Julien Dray depuis plus d'1 an pour finalement conclure qu'il n'y a rien à charge contre ce dernier.

J'éspère qu'ils ne mettront pas 1 an pour rendre leur décision sur Fontenla ..

Quel enfoiré ! Heureusement que la DNGC était présente cette fois sinon il nous aurait fait n'importe quoi le bonhomme ! Et dire que ce mec a osé râler car on l'a soi-disant mal accueilli ...

On l'a mal accueilli et il est reparti vivant et sans aucune tarte à la crème ? Du temps de Lucky Luke, il ne serait pas reparti... Au goudron et aux plumes et jeté dans le Krimeri !

L'Alsace
20/12/09

TRACFIN sur le coup

L’information circulait du côté de la Meinau depuis quelques jours, mais la prudence suggérait de ne point aller trop vite en besogne. « L’Equipe » a cependant choisi de la dévoiler hier : la cellule TRACFIN (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) a ouvert une enquête sur les conditions de la vente du Racing au businessman Alain Fontenla.
En début de semaine, un homme d’affaires avisé de la place strasbourgeoise révélait l’existence de cette enquête, tout en précisant : « Quand des fonds arrivent de l’étranger, c’est une procédure normale. Lors d’une transaction, l’argent est versé sur le compte CARPA (1) de l’avocat du vendeur, en l’occurrence Bernard Alexandre, avocat de Philippe Ginestet. Si cet avocat estime avoir un doute sur la provenance des fonds, il formule auprès de la TRACFIN ce qu’on appelle une déclaration de soupçon. C’est une façon pour lui de se prémunir et de préserver son client de toute mauvaise surprise. La TRACFIN est la cellule française de lutte anti-blanchiment. Elle est chargée de vérifier si l’argent versé est blanc, gris clair ou noir. Son enquête peut durer plusieurs semaines. Le fait de l’alerter est une précaution et ne préjuge en rien du résultat de ses investigations. »
Interrogé sur le sujet, Philippe Ginestet confirme l’ouverture de cette procédure. « Mais cette demande de contrôle de la provenance des fonds n’est pas le fait de Bernard Alexandre qui, lui, a déjà fait les vérifications nécessaires. Elle émane peut-être de la Ligue de Football Professionnel. »

(1) Caisses de règlements pécuniaires des avocats.

Tiens, les fonds russo-panaméens réunis en Estonie et vendus par Loban à Fontenla ne seraient-ils pas tout propres ?

Tu crois ? :lol!:

Ché pas vous,mé moi ,les mecs ki s'enrichissent aussi rapidement,j'me méfie tjrs.Souvent ca sent pas (tres) bon :lol!:

C'est possible, même si selon les journaux c'est la procédure habituelle lorsqu'il s'agit de fonds venants de l'étranger ...

PS : essaye d'éviter le SMS, car c'est d'autant plus dommage que par ailleurs tu écris très bien.

L'eau de la fontaine, serait-elle trouble ? Ou voilée ? Ou carrément imbuvable et impropre à la consommation ? Serait-ce de l'argent sâle, qui sent pas bon ou alors qui empeste fortement ?

Je trouve tout cela un peu bizarre, quand même... Parce que cet argent est passé par tant et tant de mains depuis le 4 décembre... Comment pourrait-il alors ne pas sentir, ne serait-ce qu'un petit peu ? Si on a bien suivi, le chèque HSBC (une banque suisse dont la plupart des chèques respirent souvent l'odeur forte du fromage suisse chauffé à bloc) serait passé entre les paluches de Philippe Ginestet, de Roman Loban, de M. Jafar, de Jafar Hilali, de Christophe Cornelie, de Julien Fournier, de Carousel, de Ralph Isenegger, de l'avocat de Gigi, de Stentor, d'Alain Fontenla, etc...

Entre hommes d'affaires ou entre zombis, souvent, les chèques s'échangent vers la fin des repas. Parfois, au moment du fromage. Donc, entre munster et chèvre, entre roquefort et maroilles, etc. Et vous voulez qu'il sente le neuf ce chèque ?

Interview de Fontenla dans l'Equipe d'hier (vu sur un autre site)....pour agrandir cliquez juste au dessus du titre

Ce qui me ferait bien rire c'est que si la TRACFIN trouve quelquechose de repréhensible, Gigi pourrait bien se retrouver dans les choux à son tour ayant accepté de l'argent pas propre du tout. Ca pourrait aussi lui couter très cher.

Sa version des faits n'est sans doute pas veridique à 100% .. mais il y a sûrement un minimum de vrai .. nottament en ce qui concerne le fait qu'il soit arrivé dans un " Mini-Dallas " ou tout le monde était sur les nerfs.

DNA
21/12/09

Le grand cirque


Alain Fontenla (au centre) n'a plus le choix. Invisible à Strasbourg depuis dix jours, il, ou, à défaut, l'un de ses proches, Ralph Isenegger (à gauche) ou Christophe Cornelie, est attendu par Philippe Ginestet. (Photo DNA - Laurent Réa ).

Faute de propriétaire ou de l'un de ses représentants, le Racing est sans patron. Aujourd'hui, une éventuelle apparition des mystérieux repreneurs peut corriger le tir. Vraiment ?

Viendra ? Viendra pas ? En cette période funeste pour les dindes, le nouveau propriétaire du Racing Club de Strasbourg a opté il y a quatre jours pour le lapin. Alain Fontenla était attendu jeudi pour entériner la reprise du club, via une assemblée générale d'Euro-Racing, la holding qui contrôle le club strasbourgeois. Ni lui, ni Christophe Cornelie, pourtant à Strasbourg la veille au soir, n'a honoré de leur présence le rassemblement de tous les autres actionnaires. Quelque part, depuis, le Racing est un poulet sans tête qui tente de s'extirper des bas fonds de la L 2.
Dans la foulée, Philippe Ginestet, le récent vendeur, a décidé d'envisager une procédure auprès du tribunal pour « vacance de gérance ». Il a informé le financier basé à Londres d'une démarche qu'il compte lancer aujourd'hui. Ce lundi, Alain Fontenla ou l'un de ses bras droits est prié de pointer le bout du nez. Ou un mandataire nommé par la justice sera désigné pour gérer les affaires courantes d'une entreprise naturellement mal en point.
C'est que le foot professionnel, en dépit de l'intérêt des télévisions, du clinquant auquel il renvoie et sans doute en raison des salaires qu'il demande, est structurellement déficitaire. L'ancien président, plutôt peu inspiré dans son choix de repreneur, s'est efforcé de se montrer rassurant.
Il croyait en avoir fini avec un Racing qui lui aura causé plus de soucis qu'il ne lui aura donné de joie. « Hier (samedi), le conseiller d'Alain Fontenla, Ralph Isenegger, m'a contacté pour me dire qu'il viendrait à Strasbourg, indique l'ancien n°1. Bon maintenant, j'attends l'horaire de la réunion ».

En cessation de paiements fin janvier ?

S'il a autant de chances que l'auteur de ces lignes de joindre un membre de ce clan bien ombrageux, il risque d'attendre longtemps. « Ce n'est qu'une formalité administrative », souligne encore Philippe Ginestet. Mais elle a bel et bien son importance et constitue une étape essentielle pour sortir le Racing (un peu) de l'impasse.
Au bout du chemin, la catastrophe se profile. Le club est susceptible d'être en cessation de paiements - autrement dit en faillite - si 800 000 euros nécessaires à son fonctionnement ne sont pas versés sur son compte courant d'ici fin janvier. Fuyant comme une anguille, Alain Fontenla, qui a tout de même mis 1,6 millions d'euros pour l'heure dans l'affaire, doit faire face à de conséquentes obligations financières s'il veut effectivement être le patron.
Un proche du dossier estime qu'il faut même disposer de 5 millions d'euros minimum pour pouvoir boucler sereinement la saison. A moyen terme, il faut sans doute doubler la mise pour envisager un avenir un tant soit peu digne du rang de la ville et de sa région.
Dans ce cadre, la solution de repreneurs locaux s'affine. Dominique Pignatelli, l'homme en première ligne ces temps-ci, concerné par l'éventuelle assemblée générale du jour, a sorti la calculette. « L'idéal serait un pool de quatre investisseurs, capables d'investir 800 000 euros chacun, dont la moitié serait consacrée au rachat et l'autre en compte courant », indique celui qui détient 12 % des parts d'EuroRacing.
Quelques intérêts se font jour. Mais le souci des candidats est le plus souvent de consacrer l'intégralité de leur apport au fonctionnement et à des investissements dans le club. En fait, pour prendre l'image de la passation de pouvoir qui a correspondu à l'effacement d'Egon Gindorf, en décembre 2005, ils seraient plus Alain Afflelou que Philippe Ginestet dans leurs initiatives.

Pas de relâche pendant la trêve de confiseurs

« Les projets à plusieurs, ce n'est jamais simple, note d'ailleurs Philippe Ginestet. Il y a souvent des intérêts variés ». Lui n'a jamais procédé de la sorte. Désireux de tourner la page de quatre ans de présidence en solitaire, il pourrait être rattrapé par la manche en même temps que par le nouvel acteur apparu, ce week-end, dans ce brumeux dossier. La TRACFIN, organisme du ministre des finances en charge de traquer le blanchiment d'argent, a décidé d'enquêter sur la reprise organisée cette dernière quinzaine. « Il y a deux actionnaires, qui ont versé 800 000 euros chacun, mais franchement, étant donné les précautions prises par mon avocat, je ne suis pas inquiet », conclut Ginestet.
Demain, le Racing, côté terrain, est au Havre avant de se consacrer à une courte trêve. Tout laisse à penser que les coulisses assureront l'animation jusqu'au 2 janvier et la reprise programmée de l'entraînement. Le grand cirque ne devrait pas faire relâche avec la trêve des confiseurs.

François Namur