Poncho a écrit:

La nouvelle vient à peine de tomber : alors qu’il disposait de quinze jours pleins pour demander une dérogation pour le maintien du statut professionnel au Racing, donc jusqu’à ce soir, Jafar Hilali a envoyé cet après-midi à la Ligue un courrier recommandé avec accusé de réception pour en effectuer la requête.

Ce brusque revirement du président londonien s’explique par l’offre de rachat qu’a déposée hier matin un groupe européen, implanté en Allemagne, mais pas seulement, par l’intermédiaire de l’avocat Arnaud Schmitt et de l’ancien président strasbourgeois (de 1990 à 1992) Jacky Kientz, actuel vice-président du conseil de surveillance. Si rien n’a encore filtré sur la teneur des discussions et si un accord n’a pas encore été trouvé, les deux hommes ont bon espoir de trouver un terrain d’entente avec Hilali dans les jours qui viennent.

Le football professionnel à Strasbourg pourrait ainsi être sauvé. Mais au regard des incessants rebondissements qui ont marqué la vie du club bas-rhinois depuis un an et demi, on se gardera bien à ce stade des négociations de préjuger de l’issue.

L'Alsace

Rappelons quand même qu'avant-hier, Jafar avait par l'intermédiaire de Cornélie annoncé la fin du statut pro...
Ce type est-il sérieux ou compte-t-il sur la faculté d'oubli des gens?

Bonjour, je suis un supporter niçois et je venais vous faire part de mon soutien concernant votre situation qui est vraiment très délicate. Comment un club comme le RC Strasbourg que j'ai eu l'occasion de voir quelques fois lors de sa venue au Ray et qui compte plus de 2 000 matchs en Ligue 1 peut il disparaitre du football pro à cause d'un président inconscient, mégalomane et ne tenant même pas compte des intérêts d'un club dont il est le président..

(J'ai eu des échos qu'il a fait faire des matchs à huis clos à la Meinau car des supporters l'ont insulté?),même si il est trop tôt pour tirer des conclusions vu les nombreux rebondissements de cette affaire, j'espère de tout cœur pour vous que la situation pourra s’inverser et que ce mythique club du foot français ne puisse pas sombrer dans l'oubli...(Alors que si je me souviens bien y a 2 ans vous étiez à 1 point de la montée en Ligue 1 et que cette année vous êtes pas montés pour peu).
Soutien.

En fait, il avait voulu faire fermer cet hiver le kop des UB90 pendant plusieurs matchs car ces derniers critiquaient sa gestion. Il a également voulu faire jouer à huit clos le dernier match de la saison à la Meinau pour pouvoir y assister tranquillement tout seul.

Effectivement, y a 3 ans on jouait une place en coupe d'europe (32 pts après 24 journées) avant de signer le record du nombre défaites consécutives en L1 et de descendre en L2. Il y a deux ans, on a chuté du podium lors de la dernière journée. L'année dernière, on est tombé en national également lors de la dernière journée. Et cette année, on est tombé du podium une énième fois lors de l'ultime journée.

Si on suit le communiqué cette offre est arrivée hier matin avant celle de Sitterlé & compagnie. Tout ce qui s'en est suivie était donc de l'intox pour nous faire flipper un grand max

Enfin bon, on va rester pro cette saison, mais dès l'an prochain ce sera perte automatique du statut pro, parce qu'avec cette équipe ( quelle équipe ? ^^), je ne vois pas comment on pourrait remonter en Ligue 2...

Sur le stub on susurre que le groupe Bayer serait derrière ce rachat !

Mise à part cette info qui ne doit pas en être une ,si un repreneur se donne la peine de reprendre ce club avec le statu pro c'est qu'il doit avoir des moyens . Des moyens qui pourraient nous permettre d'avoir une équipe compétitive . Bon je sais je vais un peu vite..m'enfin faut garder l'espoir.

Beaucoup de joueurs que l'on auraient éventuellement pu prendre ont déjà été pris ou sont certainement sur le point de l'être.

Un réel espoir ?

Nouveau coup de théâtre, hier, dans le feuilleton Racing. Jafar Hilali a finalement décidé de demander la dérogation permettant le maintien du statut pro du Racing. Le club pourrait par ailleurs être vendu à un groupe représenté par Jacky Kientz.



Jacky Kientz est en négociations avec Jafar Hilali pour le compte d’un groupe européen qui souhaiterait racheter le club. (Photo DNA)


On l’a déjà dit et répété à plusieurs reprises : dans le dossier Racing, la vérité d’un jour n’est pas toujours celle du lendemain.

« J’ai envoyé un courrier pour indiquer que je gardais le statut pro »
Vendredi, Jafar Hilali affirmait à qui voulait l’entendre qu’il abandonnerait le statut pro du Racing. Mais hier, le président du club alsacien a fait volte-face (*), décidant finalement de conserver le statut pro que le Racing détient depuis 78 ans.

La raison ? Un nouvel acheteur est sorti du bois. En l’occurrence, il s’agit d’un groupe européen, implanté en Allemagne – qui ne veut pas se dévoiler – pour lequel Jacky Kientz a servi d’intermédiaire.

Un Jacky Kientz qui s’était rapproché ces derniers mois de Jafar Hilali, puisqu’il était entré en septembre 2010 au conseil de surveillance de la SASP.

« J’ai envoyé un courrier à la LFP ce midi (hier midi, ndlr) pour indiquer que je gardais le statut pro, a précisé Jafar Hilali hier. Je l’ai fait car c’était une condition demandée par Jacky Kientz pour racheter le club ».

La proposition du groupe européen, dont on ne connaît pas le montant exact, serait supérieure à celle faite par Frédéric Sitterlé, qui était de 3,6 millions (dont 1,6 millions payables immédiatement). Elle aurait été officiellement faite à Jafar Hilali vendredi midi, via l’avocat M e Arnaud Schmitt.

« L’offre de Kientz est plus sérieuse que celle de Sitterlé », a simplement expliqué Hilali.

« Les négociations sont en cours et sont bien avancées », a confirmé de son côté Jacky Kientz, qui s’est montré discret en raison d’une « clause de confidentialité » à laquelle il est soumis.

« J’avais demandé à Jafar Hilali qu’il fasse tout pour conserver le statut pro. C’était un préalable pour toute vente. Je suis content d’avoir été entendu. Mais attention, dans ce dossier, je ne suis qu’un intermédiaire. Je suis l’interlocuteur pour un groupe européen, qui est solide et sérieux », a cependant expliqué celui qui a occupé le poste de président du Racing entre 1990 et 1992.

« Encore quelques jours pour que ça se décante »
Questionné sur ce énième changement de dernière minute, Jafar Hilali a simplement affirmé qu’il était resté « très stoïque » ces derniers jours.

« Je n’en ai pas fait une affaire de cœur. J’ai avant tout défendu mes intérêts à travers ce dossier », a précisé l’actionnaire majoritaire.

Intérêts qui seraient – selon lui – préservés dans cette transaction. Ce qui signifierait, entre les lignes, que celle-ci pourrait se monter aux alentours de 6 millions d’euros, Jafar Hilali ayant toujours affirmé vouloir « rentrer dans ses frais » en cas de revente du club.

« Comme Monsieur Hilali a donné suite à notre demande de conserver le statut pro, cela prouve que notre offre est sérieuse », a simplement souligné Jacky Kientz, qui estime que la vente pourrait se finaliser assez rapidement. « Nous sommes proches d’un accord, car tout le monde met de la bonne volonté, mais il faut encore quelques jours pour que ça se décante », a encore lancé Jacky Kientz.

Selon Jafar Hilali, le seul élément qui pourrait faire capoter la transaction est le droit de préemption, détenu par les actionnaires minoritaires.

Mais la Ville n’y voit pas de soucis. « Il est évident que si le président du Racing nous demande, pour faciliter la concrétisation d’un projet sérieux, d’intervenir auprès des bénéficiaires de la péremption pour qu’ils y renoncent, nous pourrons l’aider dans ce sens », a indiqué Alain Fontanel, vice-président de la CUS.

Du côté de la Ville et de l’association Racing, la nouvelle n’a d’ailleurs pas provoqué une joie intempestive. Au contraire, tous se montrent très prudents.

« La ville et la CUS accompagneront tout projet s’il est vraiment sérieux », a commenté Alain Fontanel. Avant d’ajouter : « La question est de savoir si nous sommes dans une bonne série à suspense ou dans une mauvaise comédie. J’espère que le plus évident des deux scénarios ne sera pas confirmé. Il est temps que le dernier épisode vienne nous le dire ».

Mais celui-ci ne sera peut-être pas pour demain. Car beaucoup, sous couvert d’anonymat, doutent du sérieux de cette offre de reprise. Certains arguent qu’elle pourrait être un simple prétexte permettant à Jafar Hilali de faire volte-face dans l’histoire du statut pro sans perdre la face, justement. Tout en plongeant un peu plus le club dans la tourmente.

Alors, nouvel espoir pour le Racing ou énième contre feu lancé par Jafar Hilali ? Seuls les prochains jours permettront d’y voir plus clair…

BARBARA SCHUSTER ET FRANÇOIS NAMUR

(*) la “dead-line” pour demander la dérogation au statut pro était samedi, à minuit, et non pas vendredi minuit, comme indiqué jusqu’alors. Ce qui fait bien 15 jours pleins, puisque le championnat National s’est fini le vendredi 27 mai.

DNA

Je propose dans l'immédiat un cessez-le-feu dans le domaine des reproches et d'attendre ce qu'il en sera.

En attendant à quoi joue le père Jafar
Gousset-Sitterlé relancés !!

Il n'a pas peur du ridicule ce pauvre Jafar...

Une tendance orageuse
Alors que Jafar Hilali a fini par solliciter le statut pro auprès de la Ligue de Football Professionnel, les coulisses du Racing restent marquées par des échanges destructeurs. Entre le propriétaire du club strasbourgeois, le repreneur qu’il privilégie et les actionnaires minoritaires, la guerre ouverte est une nouvelle fois déclarée.

À part un certain goût pour le suspense, il n’y aura bientôt plus aucune bonne raison de s’intéresser au Racing. In extremis, le président Jafar Hilali a donc choisi de préserver le statut professionnel de son club.

Cela s’apparente évidemment à une bonne nouvelle. Les ennuis de l’écurie strasbourgeois n’en sont pas terminés pour autant. L’homme de Londres n’a eu de cesse de plonger le Racing dans une forme de tsunami depuis son arrivée, en décembre 2009. Le constat n’aurait pas trop d’incidences dans un club habitué au mode crise.

« Je considère que Jacky Kientz nous a trahis »
Mais quelque part, Jafar Hilali a des allures de réacteur dans la centrale de Fukushima. Et ses rotomontades sont autant d’occasions de désorienter un club sans plus de ligne directrice. Il a joué la carte « seul contre tous » en menaçant de plonger un club plus que centenaire dans le néant de l’amateurisme. En annonçant samedi son désir de négocier un départ en vendant à des investisseurs allemands réunis par Jacky Kintz, il n’est pas loin de relancer la guerre des barons alsaciens.

Du côté de Geispolsheim, hier, où la grande famille du Racing était rassemblée pour célébrer un joli passé (voir page suivante), quelques couteaux n’ont pas manqué de se révéler. « Je ne parle plus à Jacky Kientz depuis longtemps parce que je considère qu’il nous a trahis, a par exemple expliqué Dominique Pignatelli. En tant qu’actionnaire minoritaire, nous n’avons plus droit à grand-chose, sauf le droit de préemption. Je compte y recourir. Mais quand je vois que la proposition a été élaborée avec un avocat luxembourgeois (ndlr : en fait, un cabinet luxembourgeois, puisque l’avocat Arnaud Schmitt est alsacien) , un ancien président au lourd passif et des investisseurs qui veulent rester anonymes… »

La solution qui s’est esquissée samedi se heurte déjà à des écueils. Les autres candidats intéressés à la reprise n’ont pas (complètement) lâché l’affaire. Frédéric Sitterlé, qui a encore proposé 1,6 million d’euros, assorti de bonus en cas de montée(s) vendredi, ne masque pas une forme de lassitude. « À force de se voir opposé des refus, je vais finir par ne plus faire de proposition », s’est contenté d’indiquer le jeune chef d’entreprise hier. Dans son camp, on interprète néanmoins favorablement le petit pas franchi par Jafar Hilali vers un désengagement.

« Il ne veut pas perdre tout son argent », constate Henri Ancel. L’idée d’une cessation d’activité avait, de toute façon, du plomb dans l’aile depuis que la direction avait réglé toutes les factures en suspend.

Il n’empêche. Les problèmes ne sont pas à conjuguer au passé. Tout d’abord, la Ligue n’a pas encore accepté d’accorder le statut pro au Racing. Les moyens nécessaires s’annoncent colossaux pour envisager une saison en National. Entre un investissement non négligeable pour racheter le club à Hilali et une enveloppe évaluée à quatre millions d’euros pour construire une équipe, la première addition s’annonce salée. La perspective d’un front commun contre Jacky Kientz n’est pas non plus à exclure.

L’attachement à mettre en avant le droit de préemption des actionnaires minoritaires ne contribue pas non plus à clarifier la situation. L’homme de Londres n’avait pas manqué de relever que le droit de préemption n’existait pas sur Carousel Finances, qui contrôle le Racing. Jafar Hilali ne trouverait-il pas là un argument pour faire incomber à d’autres la responsabilité du naufrage ? La semaine passée, le président du Racing s’est peut-être mis à la faute, sur le terrain juridique, en envisageant la fin du club. En se résignant à la destruction du Racing, voire en la provoquant, l’homme de Londres pourrait faire l’objet de poursuites.

Le Racing vient de perdre 1,5 million d’euros
Une autre hypothèse laisse à penser que le prix de vente proposé par Jacky Kientz et ses associés est inférieur à l’offre de Frédéric Sitterlé. La préférence exprimée dépendrait de la longue inimitée qui a opposé les deux hommes, nourrie via des échanges de mails incendiaires.

La troisième tiendrait à l’identité du repreneur. L’ombre d’un ancien actionnaire se remettrait à planer au-dessus de la Meinau. Présent au côté d’Egon Gindorf, de 2003 à 2004, l’ancien chef d’entreprise Bernard Graeff, représenté dans le tour de table par son fils, Stéphane, à l’époque, avait fini par claquer la porte en raison d’un désaccord avec la politique sportive menée par Marc Keller. Son retour au sein du club strasbourgeois apparaîtrait comme un nouvel énorme coup de théâtre.

« J’ai assumé mes responsabilités jusqu’ici, ce que j’ai fait, on m’a demandé de maintenir le statut pro, ce que j’ai fait, et on me demande de céder la place, ce que je suis prêt à faire, a tonné Jafar Hilali, hier. Et maintenant, on veut me mettre des bâtons dans les roues. » Le petit monde du Racing n’en a donc pas fini de s’agiter. L’atmosphère y demeure extrêmement orageuse. Pendant ce temps, le projet sportif est au point mort.

Le marché des transferts n’a pas manqué de rappeler que le Racing paye au prix fort ses errements. En mal de trésorerie, les dirigeants strasbourgeois avaient fini par vendre, il y a un mois, les droits conservés sur Kévin Gameiro depuis son transfert à Lorient en 2008 pour un million. S’il n’avait pas bradé son actif de la sorte, il aurait pu remplir ses caisses de près d’1,5 million d’euros supplémentaires.

François Namur

Bon, c'est quand ils veulent ...
Fort quand même l'Hilali, il est en train de parvenir à faire partager les responsabilité et donc à minorer les siennes.
Vraiment fortiche, l'animal !
De toute façon, c'est mort pour un projet sportif qui nous permettrait de remonter la prochaine saison et donc mort le statut professionnel au plus tard en mai ou juin 2012. Je n'y crois plus.
A moins qu'un qatari vienne immédiatement.

Toujours l'opacité selon L'Alsace

Bin là on voit bien que les rapaces sont à nouveau de sortie.
On en finira donc jamais,finalement un dépôt de bilan serait la bien meilleure solution

C'est hallucinant en effet .. ils sont déjà toutes griffes dehors prêt à s'arracher un oeil !

Le soucis .. c'est que les possibles repreneurs souhaitent reprendre le club pour leur petite gloire personnelle et non pas pour le Racing en lui même.

Au mois le cancer nous donne son origine ......

Je crois que l'on connait tous l'origine du mal dont souffre le Rcs , rien de nouveau de ce coté là.
Ce qui est déplorable c'est que la page,la pire que le racing est connue, Hilali n'est même pas encore fermée que l'on repart de plus belle dans des luttes internes.
Si c'est comme ça autant prôner le dépôt de bilan bon sang on s'en tirera bien mieux ...triste vérité ?

Et pendant ce temps la lutte intestine que se livre tout ce beau monde fait la part belle à l'autre enf... qui excelle dans son art, faire porter le chapeau aux autres.

Mais ils le portent autant que Hilali!!!!!

Tous dans le même sac!

Rien de mieux que la mort du RCS pour ne plus revoir tous ces couillons!

C'est clair que quand on voit ça, on a qu'une envie .. de les mettre dans le même sac qu'Hilali .. puis de fermer ce sac .. y attacher une pierre bien lourde .. et hopla à la flotte !!

Même avec un dépôt de bilan la situation ne sera pas clarifiée, les mêmes rapaces qui gravitent aujourd'hui autour du racing vont se jeter sur la proie sans défense et comme y aura pas assez à bouffer pour tout le monde on peut craindre de plus en plus la fin définitive du club.

Quoi de neuf, docteur?

Tous veulent voir

Plus le choix soit Kientz et ses partenaires sortent du bois , soit le Rcs sera définitivement enterré. C'est malheureusement aussi simple que ça.

En édit: l'offre de Kientz existe-t-elle réellement ? Une question que l'on a le droit de se poser aujourd'hui

A force de vouloir jouer au chat et à la souris il n'en résulte jamais rien de bon, quelque part tu as raison Steph, Kientz ne joue pas cartes sur tables et je pense que toute la méfiance de ceux qui gravitent autour vient de là.

Il serait temps qu'aujourd'hui, on en sache un peu plus. Le week-end de la Pentecöte est passé.

Toujours aussi incertain
Alors que le futur du Racing est toujours aussi flou, la Ville et les membres de l’association amateurs continuent à travailler à un éventuel plan B et seront reçus aujourd’hui à Paris par les instances nationales du football. Avec l’objectif de sauver le club, mais aussi son centre de formation.




Ce cri du cœur émane de Thierry Wendling, administrateur du Racing. Il l’a poussé samedi, quelques heures avant que Jafar Hilali ne se décide finalement à conserver le statut pro.

Mais la volte-face du président du Racing n’a pas – et de loin – réglé tous les problèmes du centre de formation.

« Certains ont déjà signé ailleurs….»
Fin mai, aucun des jeunes espoirs du centre alsacien n’avait signé de contrat pro. Et le Racing va forcément s’en mordre les doigts, au vu de la belle saison de ses jeunes pousses en CFA 2.

« Il y a des joueurs qui ont déjà signé. Comme Do, qui est parti à Lorient, Rosenfelder, qui rejoint Lens. Car on ne leur a pas proposé de contrat au Racing », souligne ainsi Jean-Marc Kuentz, le technicien qui dirige le centre de formation de la Meinau depuis quatre ans.

« D’autres vont suivre. Et avec la menace qui plane sur l’existence du centre, on sait que ce serait les quatre ou cinq meilleurs de quatre catégories d’âge (1991, 1992, 1993 et 1994) qui s’en iraient », pose encore celui qui fait lui-même l’objet de sollicitations.

Car le bilan du centre de formation strasbourgeois parle pour lui. Et Jean-Marc Kuentz est – ironie de l’histoire – lui aussi en fin de contrat. Le technicien n’est d’ailleurs pas loin de jeter l’éponge. « J’essaye de convaincre Jean-Marc de ne pas se décourager, mais aussi François (ndlr Keller, l’entraîneur de la réserve) », explique Patrick Spielmann, le président de l’association, qui chapeaute le centre.

Mais si certains n’ont pas eu le contrat espéré, d’autres, qui sont déjà liés au Racing, ne savent pas non plus à quel saint se vouer.

« Gherardi avait trouvé un accord avec Lille pour passer pro. Mais il est retenu parce qu’il est encore sous contrat avec le centre. Pareil pour Dicko, il est allé faire des essais, mais en attendant, il est toujours sous contrat ici, explique Thierry Wendling. Pour eux, la situation est compliquée et certains risquent d’aller au clash ».

En gros, de signer ailleurs sans attendre… suivant ainsi l’exemple de Laurent Fournier, qui s’est engagé à Auxerre alors même qu’il lui restait encore un de contrat.

« Si Kientz a Siemens ou Mercedes derrière lui… »
« On va essayer de trouver des solutions, explique aussi Thierry Wendling. Il y a une cinquantaine de jeunes au centre et les gamins posent beaucoup de questions concernant l’école, les autres clubs… »

Questions auxquelles Kuentz, Wendling, Keller et consorts ont bien du mal à répondre, tant le flou règne sur l’avenir du club.

« On navigue à vue, on n’a pas de directeur sportif et on est obligé d’attendre. Mais le timing est hyper serré », rappelle aussi Thierry Wendling.

Au-delà des soucis spécifiques du centre, qui deviennent de plus en plus pressants, d’autres éléments devront être étudiés par l’association Racing.

« On ne reste pas les bras croisés. On a fait appel auprès des instances du foot pour qu’elles considèrent de près ce qui nous arrive », explique Patrick Spielmann.

Un message visiblement reçu par la FFF et la LFP, qui recevront aujourd’hui Alain Fontanel, représentant de la Ville, et Patrick Spielmann au nom de l’association.

« En réponse à la saisine du Maire Roland Ries, de premières réunions de travail seront organisées, dès ce mercredi, à Paris avec les directeurs généraux de Ligue de Football Professionnelle (LFP) et de la Fédération Française de Football (FFF) », a indiqué la Ville via un communiqué, hier soir.

« On a convoqué une Assemblée Générale extraordinaire, programmée le 27 juin, pour définir une position par rapport au numéro d’affiliation », explique aussi le président de l’association.

Numéro qui – faut-il le rappeler ? – est indispensable à l’équipe pro pour pouvoir s’engager en championnat National. Or ce dernier “appartient” toujours à l’association et non à la SASP.

Une SASP qui se réunira elle aussi aujourd’hui pour répondre à une liste de questions, posées par Léonard Specht, qui concernent différents épisodes vécus dernièrement par le club (l’affaire du huis clos, les 200 000 euros proposés à Rouen, le maintien du statut pro…).

«J’attends beaucoup de ce conseil de surveillance, j’espère qu’on en saura plus sur la vente », explique Thierry Wendling.

En savoir plus, c’est aussi l’objectif du trio d’actionnaires minoritaires, à savoir Lohr (représenté par Specht), Pignatelli et Gindorf.

« Jafar Hilali nous demande de lever le droit de préemption sur la vente. Mais pour l’instant, on ne sait pas à qui il veut vendre, ni combien. C’est silence radio de son côté », explique Dominique Pignatelli.

« On ne s’opposera pas à la vente si Kientz a Siemens ou Mercedes derrière lui, ironise encore l’actionnaire minoritaire, Mais pour l’instant on ne sait rien. On ne veut pas bloquer la vente, mais on ne veut pas non plus être les dindons de la farce comme en 2009. Notre seul objectif est d’avoir des garanties sur l’avenir. La balle est dans le camp d’Hilali ».

La DNCG fin juin ?
« La grande idée de ces derniers jours est de m’attaquer sur ma politique de gestion », rétorque pour sa part le président, qui estime que ce droit de préemption pose problème pour une éventuelle transaction. Bref, hier, les négociations sur la vente semblaient au point mort.

Jafar Hilali n’est toutefois pas resté inactif et a sollicité la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) pour prendre un nouveau rendez-vous.

L’instance parisienne de la Ligue a demandé en retour la préparation d’un nouveau budget sur une base professionnelle pour la saison prochaine.

« J’attends la réponse quant au calendrier fixé par elle, explique Jafar Hilali. A priori, nous passerions parmi les derniers clubs ».

Le feuilleton continue…

Barbara Schuster (avec Fr. N.)

Hilali a vraiment une imagination sans limites et on le voit une nouvelle avec sa creation de faux mails pour faire monter les encheres (cf l'alsace du jour).
Je me demande comment il a reussi à tenit aussi longtemps sans avoir de problemes avec la justice. Mais le retour de bâton promet de faire mal, tres mal, très tres mal...

Yep une explication sur ce faux mail :

Les manipulations de Jafar
C’est encore un de ces tours de passe-passe dont Jafar Hilali est
coutumier. Mais celui-ci dépasse l’entendement tant la ficelle
est grosse. Hier, le propriétaire du RCS a transféré à Sébastien
Graeff un mail que lui aurait envoyé un certain Alexandre
Vernet, supposé représentant de Frédéric Sitterlé dont les
hommes de confiance ne sont autres que Patrick Adler, l’exvice-
président du RCS, et Henri Ancel. Le dénommé Vernet lui
écrit que « M. Sitterlé est prêt à revoir sensiblement à la
hausse sa proposition en cash. » Ce que le Haut-Rhinois dément
fermement : « Non, je ne révise aucune proposition. Je ne
négocie plus. » Bref, Hilali semble vouloir ainsi faire monter
artificiellement les enchères. Mais Bernard Graeff et Frédéric
Sitterlé n’étant pas des perdreaux de la dernière couvée, ils se
sont appelés pour tirer les choses au clair et apporter la preuve
que le mail est un faux.

Rolala, mais quel plaie .. des faux mails maintenant, .. bon, y'en a + que marre .. tous les actionnaires minoritaires là, s'ils veulent servir à quelque chose pour une fois .. qu'ils s'unissent .. et qu'ils déposent tous plainte contre Hilali .. ainsi que les groupes de supporters tout comme la ville etc .. ça les a pas saoulé de se faire ch.er dans la gueule par Hilalouille ?

Si toutes les personnes dont hilali a abusé un jour deposaient une plainte, il faudrait ouvrir un tribunal rien que pour ça...
Abus de bien, escroqueries, tentetive de faillite volontaire, non prise en compte du droit du travail, usurpation d'identite, usage de faux...
Beau palmares pour le moment et ca n'est pas encore fini...